[ProA - J14] BCM Gravelines-Dk bat SLUC Nancy, 79-81 (39-39)

Vendredi 13, deux équipes vont se cravater pour se départager !

excellent JC

Merci à Florent

5NancyBoy4 a écrit:

Merci à Florent

Lui, ce sera la petite vidéo Je lui ai demandé de faire un petit teaser, voire un résumé du match par la suite. On verra.

Excellent ! bravo

très beau travail JC ..sauf qu'à l'arrivée il y aura encore deux leaders le vainqueur de ce match ...et chalon car je les vois pas perdre chez eux contre le HTV

publié le 12/01/2012 à 05:00 mis à jour il y a environ 1 heure
BASKET | AVANT NANCY - GRAVELINES EN PRO A DEMAIN
Bokolo : « Pour le moment rien n’est gagné »

Star malgré lui au cœur d’un Gravelines bourré d’ambitions, Yannick Bokolo cultive l’humilité avec efficacité. L’international, pierre angulaire de l’équipe de Christian Monschau, attend des titres avant de pavoiser.

Yannick Bokolo, atout majeur de Gravelines et vedette du championnat de France. Photo AFP
Personnellement, vous devez vous montrer satisfait de votre début de saison… « Oui et non, désolé ! Si je n’ai pas à me plaindre, j’aurais aussi pu faire mieux. »
• Dans quel domaine ? « Avoir davantage de réussite offensive. Et l’équipe n’est pas la même que l’an dernier non plus. Une meilleure organisation doit être trouvée pour que mon rôle soit plus efficace. J’attends et on attend mieux de ma part. »
• Vous avez pourtant 30 minutes de temps de jeu en moyenne sur 40, vous avez été dans le cinq de départ 13 fois sur 13 ! « Dès l’instant que l’on gagne (Gravelines est premier avec Chalon et Nancy), on dit qu’il n’y a pas grand-chose à changer. Mais je dois afficher plus de présence offensivement et défensivement quand le besoin s’en fait sentir. »
• Yannick Bokolo, en tout cas, a la pleine confiance de son coach Christian Monschau. « Voilà pourquoi je dis que je n’ai pas à me plaindre ! »
• Comment percevez-vous le frère du coach nancéien Jean-Luc Monschau ? « S’il ne m’apportait pas quelque chose, je ne serais pas avec lui depuis plusieurs saisons. Il comprend ma philosophie et c’est réciproque. Je reconnais que le courant passe bien. C’est quelqu’un qui sait donner confiance. »
• Vos objectifs individuels pour 2012 ? « Progresser, comme chaque saison, doit appartenir à une évolution normale. Je tâcherai tout du moins de faire aussi bien que la saison précédente, de chercher à être plus régulier. »
• Pour rester parmi les trois meilleursFrançais du championnat ? « J’espère atteindre cet objectif, justement, avec cette régularité. »
• Gravelines affiche une grosse ambition… « Nous comptons remporter au moins un titre, tous (Semaine des As, Coupe, championnat) si possible ! Mais rien n’est fait contrairement à ce que l’on entend, au bla-bla fait autour de notre équipe. L’important, c’est le terrain. Or, pour le moment, rien n’est gagné. Même si nous avons un fort potentiel, il reste à bien l’utiliser. On prétend que nous sommes les plus forts et les plus beaux. Mais pour moi les plus forts et les plus beaux sont ceux qui ont gagné un titre en fin de saison. »
« L’important est la mentalité des joueurs pas leur nationalité »
• Vous avez dit non à l’Euro 2011. Les Jeux Olympiques, avec les Bleus, appartiennent-ils à vos projets ? « Indirectement, oui. Si j’effectue une bonne saison, avec un titre, ce sera la conséquence d’un travail de ma part et de celui de mon équipe. L’appel pour les JO devrait donc venir naturellement. Ensuite, il restera à se faire une place en équipe de France. Procédons étape par étape. »
• Votre formation, depuis le démarrage de la Pro A, fait parler d’elle de par sa couleur très française (sept joueurs majeurs comme Pape Sy, Albicy…). Du bonheur ? « Après huit saisons professionnelles, ça change. Je me suis même dit : on va parler plus français. Eh bien, pas forcément. Nous nous exprimons en anglais car nous respectons la minorité américaine. Le plus important est la mentalité des personnes, ou des joueurs, pas leur nationalité. Après, le fait d’appartenir à un groupe français consistant peut être ressenti comme un "plus". »
• Le SLUC, votre prochain adversaire, ça vous dit quoi ? « Une équipe toujours très forte, qui a gardé son ossature de champion de France. Oui, une très bonne formation que l’on redoute avec ou sans Batum. Mais ce match reste un match de championnat. Nancy ou Dijon, peu importe, Gravelines doit vaincre. Certes, il y a beaucoup de bruit autour de cette rencontre… »
• Nancy - Gravelines, une allure de finale ? « N’oublions pas les autres dans ce championnat homogène : Le Mans, Chalon ou Roanne qui va revenir… »
Alain THIÉBAUT.

Très très bon l'affiche. Si seulement le SLUC pouvait faire appel à vos talents...

Super idée et très belle réalisation

A-Sir a écrit:

Très très bon l'affiche. Si seulement le SLUC pouvait faire appel à vos talents...

+1
Cette affiche sur le couguar news ou sur le site officiel à place de la 45éme photo flou de John ou Victor balle en main

ça changerait!

La réponse de (du) gens de la comm' sera: il faut faire grand public....
Mais le jour où il débuteront une politique de comm' grand public ou non ça se saura...

Ca claque !!!

JC prépare juste tranquillement son book pour négocier son salaire batumesque au sein du staff du SLUC (de la prochaine présidence par contre :/).
Visuel à faire tourner !

Bon sinon, ce match arrive un peu au mauvais moment avec un Bernard King surement pas prêt, et il risque d'être déterminant pour les deux premières places dont on connait l'importance.
Ce serait chouette que le public de Gentilly (re-)passe en mode euroligue (dit-il alors qu'il matera le match derrière sa TV)

Ca serait chouette de donner aux supporteurs une cravate en papier jaune et rouge

Quitte à faire de la pub et à jouer sur la fibre régionale.... Et on ferait tourner les cravates

La cravate du staff du SLUC, c'est le seul élément marketing "développé" par Caporale (donc même pas par le SLUC...). Le club n'en profite pas beaucoup, je trouve.

Rien que le tee-shirt collecter réalisé par Basket Store et BasketLooz était excellent !

Aux USA, ils arrivent très bien à utiliser ces petites choses pour développer leur marque. C'est tout bête pourtant... Tous les supporters nancéiens avec des cravates JLM, ce serait la classe.

http://twitpic.com/86bedv


Z'êtes dans les tweet de la rédac de Basketnews

Également vu sur Basketactu. Un succès

BASKET-BALL - PRO A - SLUC NANCY - GRAVELINES, DEMAIN (19 H 30) À GENTILLY

DEUX JOUEURS SI PROCHES…

Age, postes, trajectoire… Entre Pape-Philippe Amagou et Yannick Bokolo, les similitudes ne manquent pas. Rivaux demain, les deux hommes cultivent une belle amitié depuis des années.



Nancy. Ils ont vingt-six ans mais se connaissent déjà depuis une douzaine d’années. Et depuis une douzaine d’années, Pape-Philippe Amagou et Yannick Bokolo écrivent sans le vouloir la trame d’une carrière qui connaît beaucoup de similitudes. Tous deux évoluent aux postes de meneur et d’arrière, tous deux sont passés par les différentes équipes de France jeunes avant de devenir internationaux seniors, avec la Côte d’Ivoire pour Amagou, la France pour Bokolo, tous deux ont fini leur formation au Mans où ils se sont révélés en pros avant d’éprouver le besoin de partir ailleurs pour continuer à grandir. Amagou a quitté le cocon sarthois en 2007 pour aller à Nancy, Bokolo l’a imité l’année suivante pour rejoindre Gravelines. Mais s’ils ont pris des chemins différents, les deux joueurs sont restés très proches. Confidences avant les retrouvailles demain dans un choc qui fait tant saliver…

FRÈRES D’ARMES
Pape-Philippe Amagou : « Yannick, c’est un frère. On a joué ensemble de 2003 à 2007 au Mans mais je l’ai rencontré pour la première fois quand j’avais 14 ans. Je jouais à Tours, lui à Strasbourg et on s’était affrontés en UNSS. Au Mans, on a de supers souvenirs, les trophées (NDLR : le titre en 2006, la Semaine des As la même année, la coupe en 2004) mais également en dehors du terrain car on a vécu plein de choses ».

Yannick Bokolo : « Pape, c’est un ami et indirectement, c’est un peu grâce à lui que j’ai rejoint Le Mans. Quand j’ai fini mon cursus à l’INSEP en 2003, je l’ai appelé et en discutant avec lui, j’ai appris que Le Mans était intéressé. J’étais en contacts avec Villeurbanne, Pau, Dijon aussi mais ça a été le déclic. C’est vrai qu’on évolue globalement aux mêmes postes, mais on n’était pas rivaux pour autant car on a progressé ensemble sans que l’un de nous reste sur la touche ».

PARTIR POUR GRANDIR
Pape-Philippe Amagou : « En 2007, j’étais au Mans depuis six ans. A un moment donné, il faut partir pour grandir car c’est rare les joueurs qui font toute leur carrière professionnelle dans le même club. C’était le moment. Partir m’a apporté de la maturité car quelque part, quand on reste dans un même club, on est un peu dans un cocon ».

Yannick Bokolo : « Pape est parti un an avant moi car il était plus mature pour vivre une autre expérience. Il est parti à Nancy et a été champion de France avec le club. Son parcours m’a inspiré et m’a encouragé à franchir le pas à mon tour ».

LE REGARD SUR L’AUTRE
Pape-Philippe Amagou : « Yannick, c’est un ‘’slasher’’ (NDLR : un joueur qui aime attaquer le panier). Il est très rapide, athlétique, fort en un contre un, bon défenseur et doué balle en mains. Si je pouvais prendre un aspect de son jeu ? Ce serait la détente ».

Yannick Bokolo : « Pape, il est dur, rugueux, bon shooteur. Il est bon en percussion et très fort en défense sur l’homme. Lui, il défendra peut-être un peu plus physique alors que moi, je vais jouer un peu plus sur les directions de mon adversaire. Un point dans son jeu que j’aimerais prendre ? Son shoot ».

LE CHOC DE DEMAIN
Pape-Philippe Amagou : « C’est un gros match. Gravelines viendra pour faire un coup. Ce sera très disputé, intense. Un match de haut du classement quoi ! ».

Yannick Bokolo : « Même si c’est un choc qui fait beaucoup de bruit, cela reste un match de saison régulière. Ca peut être un tournant mais on le saura à la fin de saison. ».

UNE DERNIÈRE QUESTION ?
Pape-Philippe Amagou : « Est-ce que tu viendras avec tes tresses ou en afro vendredi ? ».

Yannick Bokolo : « Je viendrai en afro (rires). Et toi Pape, est-ce que tu te souviens de la classe biberon ? En fait, c’est le surnom qu’on nous avait donné quand on était au Mans. Du coup, on avait pris l’expression au pied de la lettre et on s’était achetés des biberons (rires) ! ».

Anthony GUILLE

pour l'affiche, c'est la gloire et c'est mérité :cheers:

http://www.republicain-lorrain.fr/sports/2012/01/13/christian-monschau-ce-match-n-est-pas-benin

Christian Monschau : « Ce match n’est pas bénin »


Suite de la saga, historique et plus que jamais d’actualité, des frères Monschau. Christian, le cadet nordiste, est bien placé cette saison pour déloger Jean-Luc, l’aîné nancéien. Nancy - Gravelines, duel qui a des airs de finale...




Deux frères au sommet d’un même sport… Ce que vous vivez familialement est assez dingue, non ? « Oui, magnifique. Surtout après la saison passée car j’ai du mal à parler d’une saison en cours, le match le plus important étant le prochain. Mais là, on peut maintenant se retourner (Semaine des As et demi-finale de Pro A pour Gravelines, titre pour Nancy). »

INTERVIEW

• Le point d’orgue 2011 fut cette sélection au All Star Game de Paris-Bercy. Un Monschau d’un côté, un Monschau de l’autre ! « C’était vraiment sympa car ce fut une prolongation d’une réunion familiale (après Noël) écourtée ! Le rendez-vous a été d’autant plus agréable qu’il n’y avait pas le côté compétition. »

• Ce duel, ce soir, a-t-il un parfum de finale ? « Non. Il y a beaucoup d’autres équipes, comme Le Mans, qui vient de récupérer Koffi et Diot, Chalon est là, Roanne… »

• Oui mais vous appartenez quand même au groupe restreint des favoris… « Rien n’est acquis avec des play-off d’une courte durée. Une redistribution des rôles peut s’envisager. Des concurrents faibles en début de saison sont en train de devenir forts. »


• N’empêche, on retrouve les mêmes en tête un an après. Pourquoi ? « Exact pour les trois premiers. Il manque seulement Cholet. Ce sont des clubs qui ont fait le pari de peu modifier leur effectif. »

• La continuité, secret de la réussite ? « Oui tout en constatant que certaines équipes ont tout bouleversé et la méthode marche, à l’image d’Orléans. »

• Vous disposez d’un groupe de joueurs qui fait des envieux… « Plusieurs de ces joueurs étaient susceptibles de partir ou ont été approchés par nos adversaires. Nous avons gardé la même philosophie de mélanger les jeunes et les anciens en tentant de faire revenir certains, comme Edwards. »

• Un test majeur pour Gravelines puisque le SLUC, premier, est aussi invaincu dans sa salle ? « Ce sera un match de reprise pas facile. On aurait aimé davantage de temps pour préparer, peut-être pas ce test, mais une rencontre entre deux équipes qui sont premières. Et ce n’est pas bénin. »

« Nancy plus fort que l’an passé »

• Etes-vous déçu que le SLUC, champion de France, ne soit pas qualifié pour le Top 16 européen ? « Non, Nancy a fait un beau parcours européen, pas loin de remporter quatre succès à domicile. Rendez-vous compte : avec cinq victoires, Vitoria n’est pas passé. C’était la poule la plus homogène. D’ailleurs, je ne suis pas sûr que Nicolas Batum, exemplaire, soit la clé de toutes les explications. Il a aussi bénéficié de la force de son équipe alors que certains joueurs importants ont connu un creux, un contrecoup physique. »

• La France et l’Europe sont-elles définitivement fâchées ? « Nous ne devrons pas avoir qu’une seule équipe qualifiée. Les instances européennes devraient automatiquement donner deux ou trois places à la France car je considère que notre championnat est la deuxième après celui de l’Espagne. Et là, ça changerait la donne pour notre basket. »

• Pour vous, le SLUC est-il plus fort que la saison précédente ? « Sans souci de santé, oui. C’est homogène, Shuler est devenu un joueur majeur, certains joueurs sont capables de marquer beaucoup de points en très peu de temps. »

• Vous n’ignorez plus rien l’un de l’autre, entre vous coach de Gravelines et votre frère Jean-Luc patron du SLUC. Les clés du match ? « Défense et rebond, nous misons beaucoup sur ces deux secteurs traditionnels qui malmènent souvent notre adresse mutuelle. »

• Vous êtes un ardent défenseur du basket hexagonal. Elle vous plaît, cette Pro A ? « Je regarde attentivement tous les championnats européens. Notre ligue n’a rien à envier aux autres, au contraire. Nous sommes parmi les deux meilleures, devant l’Italie alors que grâce à l’argent, la Russie, la Turquie, la Grèce tirent toujours leur épingle du jeu. Mais nous ne sommes pas si loin de l’Espagne. On peut se retrouver en première ligne sans oublier l’Allemagne qui va nous accompagner. »
Alain THIÉBAUT.

Républicain Lorrain

http://www.estrepublicain.fr/sport/2012/01/13/premier-test-de-l-apres-batum-ypgb

Basket-ball - Pro A - SLUC Nancy - Gravelines, ce soir 19h30 à Gentilly (sur Sport +)

Premier test de l’après-Batum

Avec Bernard King qui commence à trouver sa place et malgré l’absence d’un joueur à l’intérieur, le SLUC passe au révélateur contre un autre leader Gravelines. Le match chic et choc de ce début d’année.



Nancy. Hier à l’entraînement, il a été mis à contribution le gamin. Et pas ménagé par le coach. Abdelkader Sylla a payé de sa personne, dunké, contré, sous les encouragements. Il s’est fait aussi bouger, remonter les bretelles. Le métier ne rentrera pas tout seul. Abdelkader Sylla le sait comme il sait qu’il doit encore progresser, mieux faire que face à Roanne samedi dernier ou à Bourg mardi en Coupe de France.

Depuis le départ de Badiane et en attendant un nouveau joueur, le Seychellois est devenu la première rotation d’Akingbala sur le poste 5. Face à Gravelines et son duo JK Edwards et Vaty, il faudra donc qu’Abdel assume son nouveau statut, sans stress, sans pression mais avec une concentration extrême et un cœur gros comme ça : « Gravelines va dans un premier temps donner la balle à Vaty pour faire jouer Akingbala et lui faire faire des fautes » disait d’ailleurs hier matin Jean-Luc Monschau à l’issue de l’entraînement.

Inutile de faire un dessin : soit le géant nigérian défend et il prend le risque d’être freiné par des fautes. Soit il laisse de l’espace à Vaty, lequel en profitera pour trouver plus facilement l’accès au cercle.

Voilà pourquoi le gamin des Seychelles a sué sang et eau hier matin dans le silence studieux de Gentilly qui sera beaucoup plus chaud et plus bruyant ce soir pour ce match chic et choc contre le BCM largement favori et qui sur le papier possède la meilleure équipe de Pro A (dix joueurs interchangeables). Un club qui se permet financièrement de faire revenir un joueur NBA, Pape Sy, tout en conservant son remplaçant, l’arrière américain Reynolds, champion de France en 2009 avec l’ASVEL.

Hélas, après l’épisode Batum, on a pu se rendre compte que le SLUC n’était pas logé à la même enseigne…

King prometteur à Bourg

Jean-Luc Monschau n’aura à sa disposition que neuf joueurs professionnels ce soir. Il fera avec, comme il l’a toujours fait, après avoir bien bouclé samedi dernier devant Roanne une série de trois matchs « pièges » de Pro A (déplacements à Pau, Toulon et devant La Chorale), alors que l’équipe, émoussée physiquement et mentalement, tentait de se remettre du départ de Batum et de l’élimination en Euroligue.

Depuis huit ans, le SLUC, mine de rien, n’a jamais réussi un aussi beau départ en Pro A (11 victoires pour 2 défaites en 13 matchs), mais sait qu’il passe, ce soir, un vrai test après le départ de Batum, et l’arrivée de King qui a été plutôt prometteur mardi à Bourg (13 pts dont 3/4 à trois points, 7 rbds, 3 passes) : « Ce qui est surtout exceptionnel, c’est qu’on retrouve trois équipes à 11 victoires pour 2 défaites. Dans ce match à trois, même si les autres (Le Mans, Orléans, Paris) ne sont pas loin, il est vital de gagner à domicile, ce qu’a fait Chalon contre le BCM et contre nous » expliquait l’entraîneur nancéien qui souhaite surtout que son équipe, limite au maximum ses pertes de balles : « Gravelines est l’équipe du championnat qui fait perdre le plus de balles à ses adversaires. Mon équipe est celle qui en perd le moins de la Pro A ».

Invaincu en Pro A à domicile, le SLUC sait ce qui l’attend : un match… d’Euroligue. Il faudra donc un public, une ambiance à la hauteur de l’événement, sans céder à la nostalgie des soirées où le SLUC de Batum se grisait à punir les Basques de Bilbao et de Vitoria.

C’est dans cette ferveur populaire que le SLUC parviendra à rivaliser avec une équipe sans pitié au Sportica depuis le début de saison et qui en Eurocoupe comme en Pro A n’a véritablement dévissé qu’une seule fois dans son ascension. C’était à Dijon (défaite 58-55). La faute à un 2/23 à trois points. Le plaidoyer de Borg, l’avocat de la défense, avait été entendu.

Si le SLUC assure le rythme du match, tient Gravelines à moins de 70 points, il a ses chances. Sinon, ce sera dur…

Gilles GAIHIER

Espoirs : SLUC (3e, 23 pts) — BCM (1er, 24 pts) ce soir à 16 h 45

Est Républicain

Samnick aucune fois mentionné dans l'article (?)




Si je devais chipoter, je dirais que le plus petit des frères (en taille), c'est JLM. Donc j'aurais mis la cravate style "USAP" plus bas.
Mais beau travail c'est clair.

Selon la presse et l'article sur l'équipe.fr:
http://www.lequipe.fr/Basket/breves2012/20120112_161532_le-duel-des-premiers.html

Il faut se méfier avant de Sy et Bokolo

Mais ce soir c'est pas les français gravelinois que je crains, c'est le shooter fou Juby Johnson

A-Sir a écrit:

Très très bon l'affiche. Si seulement le SLUC pouvait faire appel à vos talents...

Excellent, JC, vraiment excellent.

Tu sais,A-Sir, le Sluc l'avait, le bon JC. Mais bon, il n'a pas su le garder, lui et ses comparses.

Gravelines-Dunkerque plus forte tête que Nancy et Chalon ?
vendredi 13.01.2012, 05:33 - La Voix des Sports

Yannick Bokolo et le BCM veulent mettre la pression sur Nancy.
| BASKET-BALLPRO A : NANCY - BCM (14e journée) |
À mi-saison ou presque,le sommet Nancy - BCM, ce soir, fera une victime parmi le trio de leaders formé avec Chalon. Gravelines fait toutefois figure de principal prétendant au titre. Les coachs en parlent.

PAR SANDRINE ARRESTIER

« Alors, ils vont être champions, hein ? » C'est devenu une ritournelle, invariablement, dès qu'il est question du BCM. Surtout depuis que Pape Sy, joueur le plus rentable de Pro A avant son départ, est rentré au bercail, renforçant encore un effectif à la densité inégalée. Avec dix pros quasi interchangeables, sa défense de fer (64,3 pts encaissés, six de moins que la deuxième, Orléans !) et ses écarts tronçonnés, à domicile notamment (1), Gravelines-Dunkerque inspire autant la crainte qu'il véhicule un capital sympathie, lié à sa base française (7/10 pros). Il est devenu le grand favori des commentaires, alors même qu'il ne navigue pas seul en tête... Dans ce débat de notoriété à trois, Nancy paye le départ de Nicolas Batum pour la NBA. Quant aux Bourguignons, qui ont déjà battu les deux autres à domicile, ils sont un peu occultés mais tout aussi performants. 11 victoires 2 défaites, à ce stade, c'est un bilan rare. On a demandé aux coachs leur avis.

> Christian Monschau (BCM) : « Premier, c'est ponctuel, il va déjà y en avoir un de moins... On entame deux mois de dingue avec beaucoup de matchs et de compétitions. Ce qui m'intéresse c'est de sortir victorieux de l'ensemble de cette phase.

S'il y a de l'intérêt, de la sympathie, le club peut capitaliser dessus. On a gagné un titre l'an dernier, (les As), ç'a été l'élément déclencheur. On est plus dans la prolongation de cet effet avec un peu d'amplification. Nous, on s'en protège, ça ne doit pas nous effleurer. » > Jean-Luc Monschau (Nancy) : « Je ne me lancerai pas dans des pronostics parce que si je le dis, ça ne fera pas plaisir à mon frère... On parle plus du BCM que de Chalon sans qu'il y ait de vraies raisons. le BCM est sans doute le plus complet, avec la meilleure attaque (vrai jusqu'à la 11e journée, la 4e désormais), et la meilleure défense. Leur série de 12 victoires (Eurocoupe incluse) a marqué les esprits. Ce qui fait la force du BCM, c'est qu'aucun joueur n'est obligé de rester sur le terrain plus de 30 minutes. Avec des gens prêts à accepter de remplir ce rôle, ça assure une continuité pour ne pas dire une plus-value quand ils rentrent sur le terrain. Nous, on est un peu plus courts sur les rotations. Mais attention à ne pas jeter Le Mans. » > « Greg » Beugnot (Chalon) : « C'est évident qu'on parle moins de nous.

Je l'utilise en motivation. Ce n'est pas gênant pour nous, peut-être plus pour le club en interne, pour sa communication. On s'est aussi glissés en tête alors que Nancy et le BCM y ont toujours été. Et au contraire des deux, on n'a pas d'objectifs affichés. On est plus dans l'attente de confirmation. Il y a le fait aussi qu'on ait beaucoup communiqué sur l'équipe qui se construisait à Gravelines et les écarts impressionnants. Je pense que le BCM a toutes les armes pour s'imposer à Nancy, mais aussi que les joueurs du SLUC ont bien conscience de l'importance de ce match. S'ils perdent, ce sera dur de récupérer la première place. Je vois mal Nancy ne pas tout mettre en oeuvre pour s'imposer. Mais c'est bien qu'avec le BCM et nous, il y ait un peu de nouveauté. Ça confirme aussi que ce qui est mis en place - on a aussi une dominante française et des joueurs en devenir - fonctionne. » •

1. 17,1 points d'écart en moyenne très loin devant Nancy (8,3), Chalon (5,7) Le Mans (5,3). À domicile : + 28,7 !

http://www.lavoixdessports.com/Sports-Collectifs/Basket-Ball/2012/01/13/article_gravelines-dunkerque-plus-forte-tete-que.shtml