[ProA - J25] BCM Gravelines-Dk bat SLUC Nancy, 83-61 (46-37)

Bon, tout le monde se lève, surtout Nanar ! Fini de rigoler. Le mois d'avril, c'est là que tout se joue pour le SLUC, et ça va commencer par un énorme déplacement à Gravelines. Au Sportica en Championnat de France ProA, Nancy mène le BCM 10 victoires à 7 (23-12 au total).

L'an passé, les Nancéiens s'y étaient imposés de cinq longueurs (69-74), à la trentième et dernière journée, pour s'adjuger la deuxième place au classement, et grâce à une superbe défense. En 2009-2010 aussi (74-90). En 2008-2009 aussi tiens (58-62). Allez, on continue, en 2007-2008, Nancy avait aussi gagné au Sportica (86-89). Bref, Nancy reste sur un 4-0 au Sportica...

Perso, le match aller (79-81) me reste encore en travers de la gorge ; il avait été globalement dominé par les Lorrains, on connait la suite...

Et puis on doit venger Strasbourg !


À noter qu'après la 25e journée en 2010-2011, le SLUC Nancy avait un bilan de 17 victoires pour 8 défaites. Aujourd'hui, avant cette 25e journée, il en est à 16-8...

Le Champion de France en titre, qui joue sa place sur le podium ce moi-ci, va t-il infliger au leader sa première défaite à domicile ? Réponse vendredi !

Encore JC pour l'affiche

Pour le match des frangins, j'espère que le plus vieux va gagner

Ensuite place aux chocolats, miam

tie break 2 le retour (et il est vraiment pas content !)

Belle affiche

Reynolds out pour le match de samedi, ca fait toujours une rotation de moins:

http://www.catch-and-shoot.com/bcm-reynolds-blesse-12277.html

Fin bon vu leur effectif ca ne devrait pas les pénaliser trop non plus.

Il était quand même on fire ces derniers temps (à Orléans !). Pape Sy - Bokolo - Albicy, ça reste très fort évidemment.

Gravelines made in France
Avec son cinq de départ 100 % hexagonal le club nordiste fait figure d’ovni en Pro A. Mais ses résultats lui donnent raison…

Yannick Bokolo est un des fers de lance d’une équipe nordiste qui a massivement joué la carte française cette saison. Avec bonheur… PhotoMAXPPP/Thierry LARRET
Nancy. De l’attente, de la curiosité, mais aussi une pointe de scepticisme. Quand Gravelines a bouclé son recrutement, l’été dernier, les observateurs étaient partagés entre les trois sentiments. Alors que le BCM avait notamment fait signer Andrew Albicy et Ludovic Vaty, plus Pape Sy pour une pige pendant le lock-out NBA, qui se transforma finalement en contrat définitif - le joueur n’a pas été conservé par Atlanta -, l’effectif présentait bien, très bien même.



Et pourtant, d’aucuns se demandaient si cette équipe à forte dominante bleu, blanc, rouge, à laquelle Cyril Akpomedah, Yannick Bokolo, Dounia Issa et Rudy Jomby étaient restés fidèles, aurait les épaules assez larges pour jouer le titre…

C’est que, dans un championnat où les Américains sont légion, jouer massivement la carte du « made in France » passe toujours pour un pari, même quand les renforts hexagonaux ont une carte de visite déjà bien solide. Question de mentalités.

« A valeur égale, on préfère les Français »


Mais il faut dire que les dernières expériences en la matière n’ont pas franchement contribué à faire évoluer les préjugés. A Gravelines, on en sait quelque chose. Lors de la saison 2006/2007, le BCM s’appuyait déjà sur un noyau hexagonal avec Paccelis Morlende, Steeve Essart, Thomas Dubiez, David Gautier, Stephen Brun et Jérôme Schmitt. Séduisant sur le papier. Mais au final, l’attelage entraîné par Frédéric Sarre s’était laborieusement qualifié pour les play-offs avant de se faire sortir en quarts par… le SLUC Nancy.

De quoi faire réfléchir. Hervé Beddeleem, directeur exécutif gravelinois, avoue pourtant que la comparaison ne lui est pas venue à l’esprit… « Je n’y ai pas pensé », glisse le dirigeant nordiste. « On n’avait pas une volonté absolue de recruter des Français à l’intersaison. Mais Andrew Albicy et Ludovic Vaty savaient qu’ils pourraient avoir du temps de jeu avec Christian Monschau, et Pape Sy est venu notamment parce qu’il avait côtoyé Christian au Havre… Mais même si à valeur égale, on préfère prendre des Français, car il y a des facteurs qu’on ne maîtrise pas avec les Américains, comme leur faculté à s’acclimater au jeu européen et au championnat, à Gravelines-Dunkerque, c’est quelque part une coïncidence si on a une équipe française cette saison. »

Une coïncidence très heureuse. Alors que le BCM est seul leader de Pro A, avec trois défaites seulement au compteur, ses Français jouent un rôle essentiel dans la symphonie jouée depuis le début de saison, en se partageant une large part du gâteau sur le plan chronométrique (lire par ailleurs).

Andrew Albicy, Yannick Bokolo, Rudy Jomby, Cyril Akpomedah et Ludovic Vaty forment même un cinq de départ 100 % hexagonal. Un cas unique cette saison et assez rare dans l’histoire de la Pro A, surtout avec cette réussite.

Christian Monschau hésite d’autant moins à faire jouer ses Frenchies que ceux-ci pèsent de tout leur poids au rayon statistique. Albicy est ainsi numéro un de l’équipe à l’évaluation (13,2), devant Ludovic Vaty (12,1). Et Bokolo occupe le quatrième rang (9,4).

La confirmation que la formation à la française porte de jolis fruits. « Il y a un vrai potentiel en France », abonde un Hervé Beddeleem aux anges. « Maintenant, on sait aussi que si on arrive à finir premier de la saison régulière et à se hisser en finale du championnat, on aura du mal à conserver cet effectif… »

C’est le jeu. Mais au vu de sa saison, le BCM mettra tout en œuvre pour ne pas perdre son accent français à la rentrée prochaine…

Anthony GUILLE

Est républicain

Encore faut-il avoir les moyens de se payer les meilleurs JFL.

Oui, c'est surtout ça. Et puis ce n'est pas, en plus, comme si il y avait un réservoir énorme de JLF de très bon niveau.

Pas de Nicolas Maestre en vue pour demain soir?

Neodurden a écrit:

Pas de Nicolas Maestre en vue pour demain soir?

Non

MM. BISSANG, HOSSELET et PIERRE.

dedemax54 a écrit:

Neodurden a écrit:

Pas de Nicolas Maestre en vue pour demain soir?

Non

MM. BISSANG, HOSSELET et PIERRE.

BISSANG ou VIATOR, c'est normal il y a la télé

A-Sir a écrit:

Encore faut-il avoir les moyens de se payer les meilleurs JFL.

Un cinq francais,et le coach qui parle en Anglais pendant les temps-morts!!!!

Un autre - car en premier lieu, Nancy est invaincu au Sportica depuis 4 saisons en championnat - fait statistique (tiré par les cheveux, c'est vrai) qui pourrait nous convaincre de la défaite du BCM demain soir ; c'est de l'arithmétique :

D(1)VVVVVVVV(8)D(1)VVVVVVV(7)D(1)VVVVVV(6) c'est là qu'intervient Nancy

Le BCM gagnera ensuite ses 5 prochains matches, puis se fera battre en PO.

van morrison a écrit:

A-Sir a écrit:

Encore faut-il avoir les moyens de se payer les meilleurs JFL.

Un cinq francais,et le coach qui parle en Anglais pendant les temps-morts!!!!

Bienvenue dans le monde réel

Bercy en tête
A six journées de la fin de la saison régulière Gravelines et Chalon semblent promis aux deux premières places. Un top 2 qui mène très souvent à Paris. Pas très encourageant pour le SLUC Nancy…









Akin Akingbala face au Choletais Romain Duport. C’était en juin dernier à Bercy, lors de la finale du championnat. Elle avait mis aux prises les deux premiers de la saison régulière. Une habitude… Photo Philippe BRIQUELEUR








Nancy. Depuis le début de saison, ces deux-là impriment un rythme d’enfer au championnat. Avec respectivement trois et quatre défaites au compteur, Gravelines et Chalon ont fait le trou en Pro A. Derrière, ça cravache, ça s’échine pour ne pas lâcher mais avec huit revers, Le Mans, Orléans et le SLUC Nancy partent de loin. Tellement loin qu’on voit mal comment ils pourraient déboulonner les Nordistes et les Bourguignons du top 2…

Un top 2 qui ne garantit pas d’être sacré champion de France le 16 juin prochain. Mais si la vérité de la saison régulière peut toujours être différente de celle des play-offs, il faut reconnaître que ces dernières années, le moyen le plus sûr d’aller à Bercy était de verrouiller sa place dans le top 2.

Depuis que la Ligue a eu l’idée, en 2005, de programmer la finale sur un match sec à Paris, dix des quatorze finalistes qui se sont succédé au POPB avaient bouclé la saison régulière à l’une des deux premières places ! Une stat qui claque. « Ça montre l’importance de la saison régulière », glisse le meneur-arrière nancéien Kenny Grant. « En play-offs, ce n’est pas facile de gagner à l’extérieur… »

C’est précisément pour cela que les équipes lorgnent avec une telle avidité sur ce top 2, qui donne l’avantage du terrain en cas de belle, aussi bien en quart qu’en demi-finale. Dans un championnat caractérisé par sa grande homogénéité, l’avantage est considérable. Ce ne sont pas les Nancéiens qui diront le contraire. La saison dernière, ils avaient dû passer par un match d’appui en quart comme en demi-finale. Deux matches d’appui à la maison.

Et si, sur la route de leur deuxième titre de champions, ils avaient eu le dernier mot sur Hyères-Toulon et l’ASVEL, pas sûr que le scénario aurait été le même s’il avait fallu jouer un match à la vie à la mort en terrain hostile.

La drôle de formule de 2005


Pas étonnant, dès lors, de compter sur les doigts d’une seule main les équipes ayant rallié Bercy sans avoir fini dans le top 2. En 2008, Roanne s’était ainsi hissé en finale face au SLUC après avoir fini la saison régulière au quatrième rang, alors que deux ans plus tôt, Le Mans avait terminé à la cinquième place avant d’être sacré devant… le SLUC. Et lors de la première finale sur un match sec, ce sont même les deux finalistes qui ne figuraient pas dans le top 2 : Strasbourg, futur champion, avait fini troisième et le SLUC Nancy huitième.

Mais il faut dire que cette saison-là, la LNB avait pondu une drôle de formule en play-offs, avec des matches aller-retour tenant compte du panier-average. Sympa pour le spectacle, sauf que l’avantage du terrain devenait quasiment accessoire. Devant la grogne ambiante, la LNB a sagement rangé la formule dans le placard au bout d’une saison et ne l’en a jamais ressortie.

Même si la saison prochaine marquera le grand retour des finales sur le terrain des deux finalistes (bye-bye Bercy…), la quête du top 2 restera toujours un objectif prioritaire pour les plus ambitieux.

Ce top 2, le SLUC Nancy a, sauf surprise, tiré un trait dessus pour cette saison. Pas forcément bon signe si on se fie au passé. Mais les Nancéiens se raccrocheront volontiers aux exceptions pour croire en leur bonne étoile…

Anthony GUILLE

Est républicain

A l’assaut de la forteresse
Seul leader, meilleure défense de la Ligue et invaincu dans sa salle en championnat Gravelines passe pour un épouvantail. Le SLUC est devant un défi énorme. Mais le club nancéien veut croire l’exploit possible.







Jamal Shuler et les Nancéiens sont au pied d’une montagne. Cette saison, Gravelines a gagné ses onze matches de championnat dans sa salle, en ayant souvent la main lourde. Photo d’archives Patrice SAUCOURT

Nancy. Au moment de s’attaquer à un défi d’envergure, il est parfois réconfortant de se pencher sur le passé… Alors que la montagne gravelinoise se dresse sur leur route, les Nancéiens pourront par exemple se rappeler que la saison dernière, ils étaient allés gagner au Sportica lors de l’ultime journée. Ce succès, conjugué à la défaite de Chalon à Vichy, leur avait offert le dossard numéro deux sur la ligne de départ des play-offs. On sait comment l’histoire s’est terminée…


Onze mois plus tard, les Nancéiens feraient bien de garder ce souvenir en tête pour se donner un peu de baume au cœur. Car il serait facile de céder au découragement en consultant la carte de visite gravelinoise cette saison. On vous plante le décor ? Avec trois défaites seulement au compteur, Gravelines est seul leader du classement. Cette équipe est aussi la seule cette saison à ne pas avoir été battue une seule fois dans sa salle en championnat (onze succès) : elle y a très souvent la main lourde pour l’adversaire (voir par ailleurs) et sa défense est un modèle d’hermétisme (64,2 pts concédés en moyenne).

Pour vous situer sa solidité, on n’a pas fait plus imperméable depuis le Limoges de 1993. Vous savez, celui qui avait été sacré champion d’Europe sous les ordres de Bozidar Maljkovic…

On peut manier les chiffres dans tous les sens, l’évidence saute aux yeux : Gravelines est une machine à gagner très bien huilée et un candidat parfait pour le titre de champion. « Avoir aussi peu de défaites à ce stade de la saison, c’est rare », note Jean-Luc Monschau, l’entraîneur nancéien. « Cela rappelle le Limoges du début des années 90, ou le Pau-Orthez du début des années 2000. Si on perd là-bas, on sera dans les standards de tout le monde. Mais si on gagne, ce serait un exploit et un gros plus au classement. »

Manière de dire que si un succès mettrait beaucoup de beurre dans les épinards dans la lutte acharnée pour le top quatre face au Mans, Orléans et Paris-Levallois, la pression ne pèsera pas d’un poids écrasant sur les épaules lorraines.

Cholet, la référence


Ce qui ne veut pas dire que l’exploit est hors de portée. Après tout, les Nancéiens avaient sérieusement bousculé les Nordistes à l’aller (79-81), dans un match qui bascula lors des ultimes secondes et fit couler beaucoup d’encre. Avec cette faute sur Jamal Shuler qui ne fit pas broncher les arbitres, puis ce panier assassin de Juby Johnson quasiment sur le buzzer. Le SLUC avait mis du temps à s’en remettre…

Pour espérer changer l’épilogue, ce soir, dans une salle nordiste qui devrait être bouillante, le SLUC Nancy devra afficher un visage aussi solide, ce visage qu’il avait un peu perdu ces derniers temps, mais qu’il a retrouvé la semaine dernière à Cholet, où il a mis fin à une série de quatre défaites de rang à l’extérieur sur la scène de la Pro A. « On a défendu plus dur que face à Strasbourg et Paris-Levallois les semaines précédentes », glisse Jean-Luc Monschau. « Si on ne défend pas de manière aussi efficace que Gravelines vendredi, ça se verra au score ».

Alors que le SLUC sera une nouvelle fois privé d’Adrien Moerman (pouce), le technicien nancéien sait que son équipe devra sortir le grand jeu et défendre le fer, ce soir, pour gripper la belle mécanique nordiste orchestrée par le frangin Christian. Oui, vraiment, c’est un gros défi qui attend le SLUC. Mais l’exploit n’en serait que plus beau…

Anthony GUILLE

Les Espoirs : Gravelines (4 ^e, 42 pts) - Nancy (2 ^e, 42 pts) à 16 h 30.

Est républicain

Amagou : « Défendre notre titre »

Le meneur nancéien, de retour cette saison, est devenu l’un des hommes forts du Sluc Nancy qui risque de chuter à la cinquième place en cas de malheurs chez le leader. Précision : Gravelines est invaincu à domicile.
A Cholet, la semaine dernière, vous avez eu la bonne idée de gagner… « Une victoire hyper importante après un match solide même si nous n’avons pas toujours tout maîtrisé comme le passage en zone exigé par notre adversaire. »

INTERVIEW
• Psychologiquement, vous aviez besoin d’un succès de ce niveau hors de vos bases nancéiennes ?
« On approche des play-off, il était temps de gagner loin de nos terres (depuis le 27 décembre) avant cette série de trois déplacements (ce soir et mardi en Coupe). »

• Samedi dernier, vous avez retrouvé un grand Linehan. Cela peut changer beaucoup de choses !
« Oui, John a été très bon, mettant pas mal d’intensité défensive. Il a fait du super boulot contre le meneur adverse. Il a donné le ton à tout le monde. »

• Voilà Gravelines, l’un des must du championnat avec Chalon. On y croit ?
« On sait que chez lui, au Sportica, le leader est invincible, passant 20 points en moyenne à ses visiteurs. Le Sluc sera un challenger qui croit en ses chances. Ce sera difficile. Il s’agira de jouer juste, en étant libéré et sans avoir trop de pression. Dans ce cas, réussir un coup sera faisable. »

• Prenez-vous ce match retour comme une revanche possible par rapport à la manche aller quand Gravelines s’est imposé à l’ultime seconde suite à une décision arbitrale contestée ?
« Si nous devons nous rappeler cette rencontre, tant mieux car on avait été plutôt bon en étant devant tout le temps. On a simplement cafouillé à la fin. Si nous reproduisons ce genre de match, tant mieux… »

• Aucun sentiment de vengeance ? « Vous savez, peut-on parler de revanche quand on se situe à quatre victoires de Gravelines ?
On devra surtout être concentré sur nous-mêmes en se souvenant que nous avons été bien moins performants lors d’autres matches que pendant cette rencontre aller face à Gravelines ! »

« Lancer des messages »
• Quelles sont les ambitions de Nancy avant de croiser la route avec quatre rivaux du haut de tableau ?
« Lancer des messages aux autres en vue des play-off. Leur dire que l’on peut vaincre à l’extérieur, leur faire peur, leur signifier que l’on est capable de réaliser des trucs… »

• A Gravelines, vous serez en bonne compagnie…
« Exact, je les connais tous entre Yannick (Bokolo), Andrew (Albicy), Dounia (Issa)… Tous des JFL (d’origine française selon le terme du règlement), des gars sympas. »

• Sympas et forts. Vous et John Linehan, vous n’allez pas vus amuser face au tandem Albicy-Bokolo !
« Gravelines possède une ligne arrière correcte mais pas seulement. A l’intérieur, c’est pas mal non plus ! L’équipe est équilibrée. Des duels en perspective… »

• Réussir une performance dans le Nord modifierait-il la vision que l’on a du Sluc actuel ?
« Nancy est le champion en titre et ce statut, nous le défendrons du mieux possible. On veut atteindre les play-off avec une mentalité de guerriers en ayant un gros capital confiance. Par expérience, je sais que c’est le plus important. En play-off, on oublie tout ce qui s’est passé pour s’appuyer sur le niveau de confiance du moment. Avec Le Mans, on avait fini sixième de la phase régulière avant d’éliminer le grand Pau, que l’on a battu chez lui. Et en finale, nous dominons Nancy, premier de la phase régulière. Notre but est de monter en puissance. »

• Vous avez été champion de France sous le maillot lorrain en 2008. Cette saison, vous vous situez sensiblement dans les mêmes sphères statistiques. Content ? »
Je joue davantage poste 1 et 2 cette année en me sentant à l’aise dans mon rôle de joker en mettant de l’agressivité en défense et en apportant des points. »

• On vous demande d’être efficace dans tous les domaines !
« Pourquoi se limiter quand on a les jambes qu’il faut ? »

Alain THIÉBAUT.

Republicain lorrain

Juby Johnson, la ballade d'un joueur gravelinois heureux


vendredi 06.04.2012, 05:02- La Voix des Sports


Juby Johnson qui communie avec le public, une image classique depuis deux ans pour un joueur très apprécié à Sportica.

| BASKET-BALL PRO A : BCM - NANCY (vingt-cinquième |


Le côté « clutch » (décisif) de Juby Johnson, c'est ce qui frappe au premier abord. Nancy s'en souvient forcément, battu d'un tir à trois points au buzzer à l'aller (79-81). Bourreau d'Orléans et de Cholet les saisons précédentes, l'ailier a remis ça à Strasbourg. Mais le chouchou de Sportica a d'autres atouts qui poussent le leader à le vouloir pour deux ans de plus.

PAR SANDRINE ARRESTIER

sports@lavoixdunord.fr PHOTO JEAN-CHARLES BAYON

> Shooteur, mais pas que... Les ballons de fin de match, on les lui refile comme des patates chaudes. Il y prend un malin plaisir. « J'adore ! Les deux, trois matchs avant, mes shoots n'étaient pas très bons mais je me fiche de les rater. Je ne me mets pas de pression.

» « Ce n'est pas forcément son rôle, précise Christian Monschau, mais on sait que ces tirs, il ne va pas les refuser. On veut qu'il les prenne. Mais il a beaucoup plus de cordes à son arc que ce qu'on lui demande. » S'il utilise son ailier, joueur de métier, double champion de Croatie (Zadar, 2005 et 2008), comme shooteur-défenseur, le coach gravelinois lui reconnaît d'autres qualités qui, au sein d'un effectif moins riche et moins complet, lui vaudraient plus de minutes (21 cette saison) et une place de titulaire.

Mais ici, la créativité et le jeu dos au panier sont laissés à d'autres. Efficace sans préchauffage et vrai joueur d'équipe, Johnson sort aussi du banc sans frustration manifeste. Rôle accepté dans ce BCM où les Américains ne font pas la pluie et le beau temps. « L'important, c'est qui finit le match. Mon plus grand plaisir, c'est la victoire. » > L'homme qui sourit. Ouvert, bavard, souriant, ainsi va Juby Johnson, amoureux de la vie et avide de contacts. Adopté dès son arrivée, en février 2010, il est devenu le parrain des supporteurs du 6e Homme. Complicité évidente aussi avec Hervé Beddeleem. « J'ai beaucoup d'affection pour lui, avoue le directeur exécutif. Ça ne m'était pas arrivé avec un Américain depuis Danny Strong. Il a toujours un mot gentil et sait y faire. » Le basket est un business mais c'est aussi ce qui le comble, au-delà des épreuves. En mai 2010, Juby Johnson était revenu finir la saison, peu après avoir enterré son bébé.

« Il m'est arrivé beaucoup de choses... Mais le basket me donne le sourire parce que c'est le boulot dont j'ai rêvé toute ma vie. Et j'aime jouer pour ce coach. En plus, il ne cherche pas à contrôler notre vie. Il s'occupe juste du basket. Il nous laisse être des hommes. » Un homme qui sera à nouveau père, pour la troisième fois d'ici deux semaines, une deuxième fille, Aubree. Une raison de plus à son bonheur, qu'il écrit volontiers en chansons. « Depuis le décès de mon fils, fille ou garçon, peu importe, accueillir un enfant est juste une bénédiction.

» Et une tradition familiale chez les Johnson de Cleveland, Ohio, trente-cinq ans d'union, six enfants. « On a grandi dans l'amour, sans argent. On était si pauvres... Le basket, ça m'aide à rendre à ma famille, c'est pour ça que jouer me rend si heureux. » > Un avenir gravelinois ? « Pour son attitude sur et en dehors du terrain », dixit Beddeleem, le BCM lui a proposé deux nouvelles années de contrat. Décision en suspens. « Mes partenaires me chambrent ! Je ne sais pas encore... Je me sens bien ici. Mais avec mon passeport croate, ma cote a augmenté. » De quoi élargir encore son sourire. •

BCM (1er) - NANCY (5e), 25e journée de Pro A, ce soir (20 h 30), sur Sport+.
Le BCM est privé de Reynolds (cuisse, reprise selon la douleur), Nancy de Moerman (pouce).

Merci Bacou

Ce serait un exploit de vaincre le BCM chez lui.
Si ce Sluc en est capable, on peut espérer encore de très belles choses pour la fin de saison.
semaine de la rédemption ... ou chemin de croix entre Gravelines et le havre en ce weekend pascal

bacou a écrit:

Un homme qui sera à nouveau père, pour la troisième fois d'ici deux semaines, une deuxième fille, Aubree.
.

Oh c'est meugnon... Une deuxième fille.... Le plus drôle dans l'histoire, c'est que sa première fille s'appelle Marteene.

Marteene et Aubree, un vrai gars du nord !

James a écrit:

Merci Bacou

Ce serait un exploit de vaincre le BCM chez lui.
Si ce Sluc en est capable, on peut espérer encore de très belles choses pour la fin de saison.
semaine de la rédemption ... ou chemin de croix entre Gravelines et le havre en ce weekend pascal

Gravelines souffle le bon et le moins bon... Alors oui, la grosse claque qu'ils mettent à orléans force le respect.

Mais.... Le BCM c'est une presque défaite à Strasbourg le week end dernier, +4 chez eux contre Cholet, +2 au Mans, +8 seulement chez eux contre Nanterre, +5 à Roanne. C'est quant même plus la grosse armada qui massacre tout sur son passage.

Humilier le HTV ou écraser une ASVEL en déliquescence, c'est pas forcément très représentatif de l'ensemble des derniers matches du BCM.

Un BCM qu'on aurait pu taper chez nous si..... Si l'arbitrage n'avait pas décidé du sot de la rencontre.


Évidemment que le BCM est favori.... Mais si le SLUC arrive à jouer avec toutes ses rotations, à garder un niveau défensif optimal, on peut les jouer les yeux dans les yeux. Après on ne sait que trop que ce SLUC là est capable aussi de passer totalement à côté, de rater son entame de match, et d'échouer à quelques encablures malgré un sursaut d'orgueil....


Dommage que Sport + ne soit plus diffusé sur les FAI.......

Corpus Christi a écrit:

Dommage que Sport + ne soit plus diffusé sur les FAI.......

P***** c'est même ultra saoulant de ne pas pouvoir voir le match ce soir
Va falloir désormais se taper une image qui saute via un lien internet...

Ou s'abonner à CanalSat !
D'ailleurs sur le BasketNews de cette semaine, on apprend que la lnb a reconduit rapidement le contrat qui le lie à Sport+ et le groupe Canal pour la somme de 30 millions d'euros (pour 5 ans)

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Citation :

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Vous pouvez aussi vous abonner depuis votre télévision ou par téléphone au
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Nous vous remercions de votre confiance,

Sincères salutations,

Peut être que ce code fonctionne qu'on ai le pack anniversaire ou pas.

Après c'est toujours l'éternelle débat du : package avec bcp de "mer**" pour finalement ne regarder que sport + et 1 film ou 2 quand ça tombe bien (mais en ce moment y'a la trilogie rambo en Review )

Neodurden a écrit:

Corpus Christi a écrit:

Dommage que Sport + ne soit plus diffusé sur les FAI.......

P***** c'est même ultra saoulant de ne pas pouvoir voir le match ce soir
Va falloir désormais se taper une image qui saute via un lien internet...

Ou aller chez son voisin et en profiter pour boire une bière

Bon, gros match ce soir !
On aura une idée du niveau du SLUC face au numéro 1