[ProA - J16] BCM Gravelines-Dk. bat SLUC Nancy, 79-72

Lundi 20 janvier 2014 a 20h45, le SLUC Nancy Basket rencontre le BCM Gravelines-Dunkerque a Sportica dans le cadre de la 16ème journée de championnat.

Rencontre diffusée sur Sport+








Toujours dans l'attente de l'homologation du contrat de Banks, je l'ai mis sur le banc même si ca ne m'étonnerait pas qu'Alain Weisz le mette dans le 5 de départ.

De même, j'ai mis Lewis sur le banc, observant en cela les derniers matchs de Christian Monschau qui a fait jouer Camara dans son 5 tant en ProA qu'en Eurocup.

je me rappelle de Rousselle que javais trouvé extrêmement faible au match aller...on va voir comment Hannah va se comporter et aussi ce que marcus va nous apporter..

entièrement daccord avec ton analyse supporter couguars, on voit que tu t'y connais en basket

Plutôt serein pour ce match. Même si le BCM revient bien en ce moment, je nous vois pas prendre une branlée là-bas, on perdrait au pire avec les honneurs.

Cela dépendra en partie de l'apport de Marcus Banks dans ce match. Je pense que pour une première il va être plutôt discret. Il ne voudra peut être pas destabilisé toute une équipe en prenant trop de shoots , etc... Enfin pour ma part je préférerais qu'il soit dans ce registre plutôt que trop en faire.

Faut que les cadres soient présent (comme dab vous me direz) et fassent le taf proprement en enfonçant le clou dans nos temps forts comme on a pu le voir contre Cholet.


Akpomedah et Bokolo sont bien suspendu non ? Je m'étonne de les voir sur le banc des remplaçants dans ta présentation Eric.

Exact Geof', je corrige   

Merci.

Bokolo a pris 2 matchs, déjà purgés, donc peut-être aligné mais Akpomedah qui en a écopé de 6, non.

5NancyBoy4 a écrit:

Exact Geof', je corrige   

Merci.

Bokolo a pris 2 matchs, déjà purgés, donc peut-être aligné mais Akpomedah qui en a écopé de 6, non.

Steven Gray a poussé Bokolo sur le banc alors ?   

Yep.

Et à juste titre d'ailleurs.


C. Monschau est en mode Jean-Luc ces derniers temps, il joue avec 7 joueurs.



Sinon et rien à voir mais j'espère que Van morrison nous portera chance. En postant mon prono je me suis apercu qu'il mettant souvent Nancy perdant. Du coup je me suis amusé à vérifier, sur 16 matchs, 14 fois Nancy perdant!    Quel optimisme! Ceci explique cela ^^

5NancyBoy4 a écrit:

Yep.

Et à juste titre d'ailleurs.


C. Monschau est en mode Jean-Luc ces derniers temps, il joue avec 7 joueurs.



Sinon et rien à voir mais j'espère que Van morrison nous portera chance. En postant mon prono je me suis apercu qu'il mettant souvent Nancy perdant. Du coup je me suis amusé à vérifier, sur 16 matchs, 14 fois Nancy perdant!    Quel optimisme! Ceci explique cela ^^

T'es sur qu'il supporte le SLUC au moins celui-ci ? Il prend son pied dès qu'on prend une pilule faut croire.

Ah non mais chacun est libre, on a pas à juger. Puis on le connaît notre VM, plutôt tendance pessimiste quand même   

Ca l'empêche pas de supporter le SLUC est d'être très souvent à Gentilly pour encourager.

Je disais juste que j'esperais qu'il continuerais à nous porter chance^^

http://www.sluc-basket.fr/actualites/


Avant Gravelines / SLUC Nancy : le bilan d’Alain WEISZ !

Avant le match BCM Gravelines/ SLUC Nancy (Lundi 20 janvier 2014 à 20h45 sur Sport+), le coach Alain Weisz livre un bilan éclairé sur la phase aller du championnat 2013-2014.
L’équipe du Président Christian FRA, qualifiée pour la LeadersCup, pour les 1/16ème de finale de la Coupe de France, a des objectifs précis pour la seconde partie du championnat.

Alain, pouvez-vous tirer le bilan à mi-saison ?

… Le classement est une réelle satisfaction. Nous sommes, à la fin des matches allers, dans le groupe des 6ème (Nanterre, Paris-Levallois, SLUC).
Mais entre les huit premiers, il n’y a seulement qu’un succès d’écart.
A mi-chemin, l’équipe est dans l’objectif “haut” fixé. Être dans la première moitié du championnat est une chose positive. Désormais, ce que nous voulons obtenir, c’est la qualification pour les Plays-Offs. Être dans les huit premiers nous ouvre, aussi, les portes de la Leaders Cup. C’est un objectif intermédiaire important. En effet, cette compétition est la plus médiatisée de l’année. L’endroit est chic (DisneyLand Paris). De nombreux observateurs sont présents. La présence de la TV joue beaucoup dans la popularité de cet évènement.

Quels sont les motifs de satisfaction ?

Ils sont nombreux ! Outre le classement, il faut retenir la combativité de l’équipe. A presque tous les matchs, les joueurs se sont battus comme des “morts de faim”. La capacité que nous avons eu de gagner à l’extérieur est aussi intéressante. Sur les 8 matches disputés nous en avons remporté 4.
La mentalité collective que dégage ce groupe, sa capacité à défendre sont des gros plus. Et puis, il y a aussi des distinctions Individuelles. Randal Falker a été remarquable, il est le premier à l’évaluation LNB. Austin Nichols est le 3ème meilleur scoreur du championnat. Clevin Hannah est le 2ème meilleur passeur.
Je n’oublie pas d’autres performances, moins régulières mais tout aussi remarquables, comme celles de Nick Pope, Paul Harris ou encore Jean–Michel Mipoka. Cela montre que l’équipe est homogène, et lorsque l’un des joueurs n’est pas à son meilleur niveau, il y a toujours un autre pour le suppléer.

Quelles sont les choses qui vous ont déplues durant ces 15 premiers matches ?

… Les deux premiers matchs…. Nous avons perdu des matchs que nous avions gagnés. C’était un petit rebond (après lancers-francs) à chaque fois, mais il fut lourd de conséquences… Ce fut une véritable épreuve pour l’équipe. Heureusement, elle s’en est servie comme moteur, les joueurs se sont transcendés par la suite. Nous avons été beaucoup plus rigoureux…
Un autre souci, est la fluidité offensive. Elle nous provoque un trop grand nombre de pertes de balles. C’est trop important pour une bonne équipe…
Après les deux premières défaites sur les treize matchs suivants, nous avons réalisé un parcours de “premier”. Maintenant, il nous revient de garder la même combativité.
C’est le job du staff de poursuivre sur cette lancée. Les joueurs ont très souvent joué comme des « Couguars », des fauves. Ils doivent continuer sur ce même rythme.

Pour la suite du championnat, quelle est la feuille de route ?


Le prochain objectif est de stabiliser le niveau de jeu de l’équipe. Gagner à l’extérieur demande de nombreuses qualités offensives et défensives. A domicile, j’aimerai avoir un peu plus de marge :
Savoir tuer le match, comme contre Cholet. Cela nous fait un peu défaut depuis le début de championnat.
Ne pas céder à la panique quand nous sommes un peu moins en réussite en cours de rencontre, peut-être aussi un principe à respecter.
Maintenant, je le répète le vrai challenge est de se qualifier pour les Plays-Offs. Il y a encore des équipes, derrière nous, qui sont très ambitieuses… ! Je pense a Chalon, l’ASVEL, le BCM Gravelines, notre adversaire immédiat, qui revient en boulet de canon (4 victoires de suite en Pro A).

Parlez-nous de Marcus Banks ?

L’arrivée de Marcus Banks est une vue à « moyen, long terme ». Nous allons arriver dans une période où les matches vont être nombreux et rapprochés. Marcus s’inscrit dans la nécessité d’être constant match après match. Ce n’est pas un luxe d’avoir un meneur qui pourrait être meneur titulaire dans une grosse équipe. C’est un joueur d’expérience, qui va nous apporter, je l’espère, son leadership, et être petit à petit performant et décisif, dans les matches importants. La présence de John Linehan fin novembre et début décembre, nous a apporté beaucoup de choses au niveau défensif. Cependant pour la lutte aux Plays-Offs, il nous fallait un apport offensif, et Marcus Banks est ce joueur.

Clevin Hannah, Paul Harris et Kenny Grant montent en puissance, comment pouvez-vous l’expliquer ?

Je trouve les gens sévères avec Clévin Hannah. Depuis le début de saison, il est en tête du classement des passeurs. Il ne faut pas oublier que Clévin vient de Pro B. Il lui fallait un temps d’adaptation.
Pour Paul Harris, c’est un autre cas de figure. C’est un joueur avec lequel nous travaillons beaucoup sur son “irrégularité”. Il travaille énormément sa constance, pour apporter tout son immense talent.
Quant à Kenny Grant, il a mis du temps à récupérer après son championnat d’Europe avec la Suède. Cela est compréhensible, puisque la compétition nécessite 2 mois “non-stop” de basket. L’Euro offre des matches difficiles, qui posent des problèmes physiques. Il était excessivement fatigué.
Au final, la nécessité du staff est de toujours garder les joueurs concernés par ce qui se passe. La saison est longue… Le but est d’être prêt au meilleur moment.

Quelle est l’ambiance dans le vestiaire ?

L’atmosphère est excellente. Ce groupe fournit des prestations individuelles et collectives de haut niveau. Mais cela n’est pas au détriment des autres. Personne ne joue pour “lui” ou ses statistiques, tout le monde joue pour l’équipe. Un tel enthousiasme est très rare au niveau professionnel. Je pense que le public ressent cet altruisme et cette combativité. Les fans apprécient réellement et ne tiennent pas rigueur des moments difficiles qu’on a vécu et que nous connaitrons encore. Le Président Christian FRA, à domicile comme à l’extérieur, et les supporters sont toujours présents pour nous encourager. Je les remercie vraiment, car leur aide est précieuse pour l’équipe !

Propos recueillis par Quentin LOZZIA

Bonjour,

Quelqu'un pourrait-il mettre les deux articles de l'EST républicain d'aujourd'hui sur le forum?

Merci, bien cordialement, et bonne journée d'avant match !

20/01/2014 à 05:00
Se faire les dents en Nord

Face à une équipe de Gravelines qui s’est refait une santé, le salut du SLUC passera une nouvelle fois par l’efficacité de sa défense. Intransigeants à la maison, les chiens de garde nancéiens doivent aussi mordre loin de leur niche…

S’ils veulent l’emporter comme lors du match aller, Randal Falker et les Nancéiens vont devoir s’imposer dans la raquette, face à Ousmane Camara et aux intérieurs gravelinois.

La course à la qualification pour la Leaders Cup, avec en toile de fond ce championnat d’une incroyable homogénéité, a tenu en haleine l’entourage et les fans du SLUC ces dernières semaines. Au bénéfice d’une double victoire, à Antibes et face à Cholet, Alain Weisz et son équipe ont atteint leur premier objectif. Avec deux succès d’avance par rapport à la saison dernière (sept victoires à mi-parcours en 2012-2013), ce qui n’est pas la moindre des satisfactions et semble même inciter le staff à regarder de moins en moins vers le bas.

Un risque totalement assumé par l’entraîneur, qui va même jusqu’à justifier certains choix par l’ambition qui l’anime et qu’il souhaite insuffler à son environnement : « c’est en grande partie l’explication de la présence de Marcus Banks parmi nous. Si nous sommes ambitieux, nous prenons ce qu’il y a de meilleur, en fonction de nos moyens… Aujourd’hui, nous considérons que le maintien est quasiment acquis. Nous nous sommes qualifiés pour la Leaders Cup. Maintenant, il faut définir d’autres objectifs pour la deuxième partie de saison. Et je suis de ceux qui considèrent qu’il faut se fixer des objectifs élevés, sinon on s’endort… Souvent, les entraîneurs préfèrent tenir un discours prudent, par peur du retour de bâton. Or, je pense que les joueurs ont besoin d’avoir des objectifs élevés. Rester dans les huit premiers et participer aux play-offs, c’est un objectif minimum ».

Effectivement, la première partie de sa saison autorise le SLUC à lorgner sur les play-offs. Sans garantie, bien entendu, mais ses concurrents directs (combien sont-ils, d’ailleurs ?) en ont-ils davantage ?

Pour autant, quelques signaux invitent à maintenir la vigilance quant à la relative fragilité de l’équilibre. Si l’on veut chipoter, on peut toujours constater que les deux dernières victimes du SLUC ne traversent pas franchement une période faste. Antibes vient à nouveau de chuter lourdement sur son parquet (-20 contre Orléans) et Cholet a concédé samedi (à domicile contre Limoges) sa huitième défaite en neuf rencontres…
« Plus de fluidité en attaque »

Dans cet ordre d’idées, le déplacement à Gravelines tombe à pic pour tenter d’évaluer ce que le SLUC a dans le ventre en ce moment. Car à Gravelines, le plus fort de la tempête semble bel et bien s’être éloigné dans le rétroviseur. Plombée par les blessures (Mbaye et Diabaté sont encore absents), sanctionnée suite aux incidents à Paris (Akpomedah purge ce soir son dernier match de suspension), remaniée (Kennedy et McGhee sont partis, Holland et Gray sont arrivés), l’équipe dirigée par Christian Monschau s’est manifestement refait une santé. Alors qu’elle avait débuté le championnat par une série de neuf défaites en onze matches, elle vient d’enchaîner quatre succès consécutifs en Pro A.

Plus étonnant, la formation nordiste semble avoir trouvé un équilibre sans son meneur « Solo » Diabaté. « Gravelines est sorti de la zone dangereuse », estime Alain Weisz, « les blessures et les suspensions ont permis à certains joueurs d’être repositionnés à leur vrai poste. Et depuis, ils gagnent les matches… ». Même si le BCM part de loin, il ne serait pas surprenant, eu égard au potentiel de l’équipe, de le voir à nouveau lutter en haut de tableau dans quelques semaines.

C’est de toute façon un sacré défi qui se présente au SLUC. Un challenge qu’il ne sera en état de relever qu’à une condition : l’efficacité de sa défense. Car là encore, l’équilibre est fragile. Intransigeant à domicile (66,3 points encaissés en moyenne), le SLUC reste trop « gentil » à l’extérieur (79 points encaissés) pour espérer voyager un peu plus sereinement. « Quand on a gagné, c’est parce que notre défense a été performante », convient Alain Weisz, « il faut donc qu’elle le soit. Mais il faut également trouver plus de fluidité en attaque et intégrer Marcus Banks ». Au fait, Gravelines est l’une des équipes qui marque le moins de points sur son parquet (70 en moyenne). Voilà peut-être une belle occasion pour les chiens de garde nancéiens de se faire les dents loin de leur niche…

Thomas SIMON
E.R. du 20.01.2014

Marcus Banks, première !

Le nouveau meneur américain du SLUC va découvrir la Pro A, ce soir à Gravelines. Mais pour voir le « vrai » Marcus Banks, il faudra sans doute attendre encore un peu…

Non qualifié, Marcus Banks avait du se contenter de l’échauffement avant le match contre Cholet, la semaine dernière. Cette fois, il sera bien sur le parquet de Gravelines. Photo Patrice SAUCOURT

Pourvu que les Gravelinois ne s’en offusquent pas, mais on ne peut s’empêcher d’imaginer la scène… Ces dix dernières années, Marcus Banks a passé son temps à rallier les palaces des mégalopoles américaines à bord des jets privés des franchises NBA. Hier matin, il avouait en souriant que, même en Grèce la saison dernière, il n’avait jamais voyagé plus d’une heure en bus… C’était juste avant de monter dans le car et de partir pour six bonnes heures de route en direction de l’hôtel Campanile de Loon-Plage, petite commune de 6.000 habitants, qui jouxte Gravelines et ses 11.000 âmes. Le choc des mondes pour un joueur américain habitué à un train de vie un tantinet plus clinquant et pour qui l’agglomération nancéienne ressemble déjà à un hameau du Larzac… Bienvenue en Pro A !

« Six heures de bus ? C’est bien, ça me permettra de passer du temps avec mes coéquipiers », dédramatisait-il poliment, avant d’évoquer des choses nettement plus sérieuses. A savoir, ses débuts dans le championnat de France, ce soir, au Sportica, au sein d’une équipe avec laquelle il s’entraîne depuis dix jours maintenant, « je suis très excité à l’idée de jouer ce premier match. J’espère avoir l’occasion de remporter mon premier match… En une grosse semaine, j’ai eu le temps de commencer à m’intégrer dans l’équipe. Tout ne va pas changer parce que je suis arrivé. C’est ce que j’ai dit à mes coéquipiers : jouez comme vous le faites depuis le début de la saison, c’est à moi de m’adapter ».

En réalité, la science du jeu de l’homme aux 361 matches NBA ne prête pas à caution du côté de Gentilly. Sur le plan physique, en revanche, il saute aux yeux que l’ex-meneur du Panathinaïkos est loin de sa forme optimale. Il est arrivé à cours de rythme et avec quelques kilos superflus. Ce qui n’a rien d’invraisemblable pour un joueur qui n’a plus participé au moindre match de basket officiel depuis plus de huit mois (libéré par le « Pana » avant les play-offs du championnat grec, Banks a disputé son dernier match le 8 mai 2013). Une parenthèse dont la longueur explique sans doute en grande partie la présence de ce « CV » dans un club qui ne roule pas vraiment sur l’or.
Un mois et demi avant de dire « ouaouh ! »

« Physiquement, je me sens de mieux en mieux », assure-t-il, « en plus des entraînements, j’ai beaucoup travaillé à côté, avec Paul (Harris) et Kenny (Grant), notamment ».

S’il compte bien lui donner ses premières minutes, ce soir à Gravelines, Alain Weisz n’en attend évidemment pas monts et merveilles si rapidement : « tactiquement, il comprend très vite. Mais pour que Marcus redevienne le joueur devant lequel on va dire ‘’ouaouh !’’, il faudra patienter un mois et demi. Je pense que fin février, il devrait être vraiment performant. Aujourd’hui, c’est un peu comme s’il démarrait la saison… En attendant, il faut qu’il monte en régime et qu’il apporte petit à petit, dans une équipe qui a déjà un vécu ».

Au-delà de ce que Marcus Banks est censé apporter dans le jeu, il semble également que le gaillard n’a rien d’un « suiveur ». Depuis son arrivée, l’ancien étudiant de UNLV, n’hésite pas à donner de la voix, à conseiller ses camarades, pendant les entraînements. « C’est un leader », confirme le coach nancéien, « dans ces cas-là, il faut toujours faire attention que certains n’en prennent pas ombrage. Nous en avons parlé avec les joueurs. En tant qu’entraîneurs, nous y sommes attentifs. En matière d’intégration, chacun doit faire des efforts ». Et Marcus Banks ne sort pas de l’école de basket. Il sait bien que pour être écouté, un leader doit être exemplaire.

T.S.
E.R. du 20.01.2014

http://www.lavoixdunord.fr/sports/bcm-nancy-lundi-soir-ousmane-camara-l-homme-de-missions-ia213b214n1857998
BCM - Nancy (lundi soir) : Ousmane Camara, l’homme de missions

Publié le 20/01/2014

Par SANDRINE ARRESTIER

Travailleur de l’ombre qui rechigne à la lumière, le pivot expert en rebonds est une pièce maîtresse du BCM. Il aura fort à faire face aux Lorrains.
Pour sa deuxième saison au BCM, après trois ans au Havre, son club formateur, Ousmane Camara (2,04, 24 ans) ne cesse de progresser. PHOTO PIERRE VOLOT

Parler de lui ? « Ça ne sert à rien. » Ousmane Camara fuirait bien les questions. D’ailleurs, il est pressé. Économe de ses mots, c’est sur le terrain que le pivot gravelinois s’exprime pleinement, dévoué aux tâches « ingrates ». Celles qui ne claquent pas sur les feuilles de stats, rayon dissuasion. Défense et rebonds, des secteurs clés du jeu pourtant, encore plus au BCM.

« Ous sait qu’il est un joueur de missions. », apprécie Christian Monschau qui l’a intronisé dans le « cinq » depuis quatre matchs. Une marque de confiance de la part d’un coach qui varie peu ses équipes de départ. « Ça fait plaisir, c’est le travail qui paie, murmure l’intéressé. « Ça peut être important pour lui, ajuste Monschau. Dans une progression, on devient starter, c’est important dans une carrière. »

Quatre titularisations donc, autant de victoires consécutives qui signent le rebond du BCM. « C’est l’équipe… », élude cet intérieur long et rapide. Ses neuf rebonds de moyenne sur ces matchs-là ont en tout cas bien servi la cause gravelinoise. Presque deux de plus que sa moyenne cette saison : 7,2 prises par match le placent déjà dans les tops du championnat, sixième avec seulement 22 minutes de jeu, à un chouïa du champion d’Europe, Florent Pietrus, et pas si loin du numéro un, Randal Falker.

Tiens, deux Nancéiens qui avaient dominé au match aller (76-64)…

« Nancy prend beaucoup de rebonds offensifs, 22 à l’aller je crois (20 en fait, dont 13 pour Falker et Pietrus) grâce à ces joueurs. Là, il ne faudra pas leur laisser. » « Il y a un défi, c’est évident, approuve Monschau. Mais Ousmane est un garçon qui aime les défis. Il ne se démoralise pas, se remet toujours en question. Il peut être ponctuellement dans l’émotion, pas dans le renoncement. »

Le genre à fond tout le temps doté d’une volonté forte puisée dans une enfance normande pas simple. « Il ne se gère pas, confirme l’entraîneur adjoint, Christophe Millois. Et il ne faut pas le changer car ça le dénaturerait. C’est un profil précieux pour une équipe, il prend tout ce qu’on lui donne. »

Et sans frustration. « Ce n’est pas la peine d’essayer de prendre le rôle d’un autre. Il y en a assez capables de marquer. » Marcus Lewis, notamment, l’autre pivot, très complémentaire.

Encore en pleine progression – il a commencé tard, à 16 ans et demi, après des années dans des buts de foot – Camara le fait pourtant de plus en plus, en coupe d’Europe surtout (9,2 pts ; 5,3 en Pro A).

Efficace à l’entraînement, il doit encore gagner en constance en match. Mais son boulot physique, du gainage, l’a déjà rendu plus efficace. « Il prend du métier et a vraiment avancé dans la compréhension du jeu, juge Millois. C’est un joueur plus complet qu’on ne croit. » À l’ombre aussi, on grandit bien.

jtexc a écrit:

Sur le plan physique, en revanche, il saute aux yeux que l’ex-meneur du Panathinaïkos est loin de sa forme optimale. Il est arrivé à cours de rythme et avec quelques kilos superflus.

   

Merci Jtexc !

Pfffff,encore sur sport+,cela n'est pas de trés bonne augure pour nous!!!!

un petit lien qui traine la ?

http://www.sportcategory.com/c-6.html



COME ON COUGARS!

5NancyBoy4 a écrit:

http://www.sportcategory.com/c-6.html



COME ON COUGARS!

Thx you Bro'   

Donc en gros on nous siffle rien c'est ca?

Ou plutôt tout oui!...  

8 fautes à 1 !!!

Les 2 premiers points de Banks qui ne force pas et l'a joue collective   

18 - 20 pour Nancy à l'issue du premier QT.