[ProA J21] BCM Gravelines-D bat SLUC Nancy 89 (38) à 98 (50)

21eme journée ProA - SLUC vs BCM

Dixième réception de la saison pour le SLUC Nancy, et second match de rang face à une formation à budget conséquent, mais au classement peu flatteur (15e, soit avant dernière). Après une seconde victoire - rassurante - historique dans le Béarn ce samedi (76 à 82), les Couguars vont devoir aborder le navire gravelinois de Philippe Namyst, ex-assistant coach de la maison lorraine (2003-2006), arrivé depuis la mi-saison dans le Nord afin de remplacer Frédéric Sarre, meilleur entraîneur de ProA en 2005/2006 avec Bourg-en-Bresse, mais limogé en 2007 après un bilan catastrophique de 4 victoires pour 8 défaites et une pléiade de blessés...

Depuis, les choses se sont guère arrangées, et lors de ses huit dernières confrontations, le BCM a enregistré six défaites - face à Hyères-Toulon, Chalon/Saône, Pau-Orthez, Le Mans, Lyon-Villeurbanne et Roanne - pour deux victoires seulement, mais face au STB Le Havre (8e, 11v-9d) et à la JA Vichy (5e, 12v-8d) ce week-end.

En treize confrontations, il se trouve que le SLUC n'a perdu qu'à deux reprises à Gentilly face à Gravelines-Dunkerque (dont une fois lorsque JLM était au poste d'entraîneur là-bas). En tous cas, il faudra faire autre choses que de se compliquer la tâche comme cela avait été le cas lors du match aller au Sportica, où Nancy avait été derrière au score durant toute la partie, jusqu'à ce qu'à cinq minutes de la fin, Jeff Greer (auteur de deux paniers primés décisifs) et ses co-équipiers remontent quatorze points de retard pour arracher la prolongation, et finalement remporter la mise (86 à 89) !

La défense retrouvée, le SLUC va t-il devoir encore se passer de Mike Bauer ? On ne sait pas, mais le fait est que l'équipe de Jean-Luc Monschau devra à nouveau défendre face aux shooteurs français adverses. Depuis que Namyst est arrivé aux commandes du BCM, Thomas Dubiez tourne à 10.9 points à 79% à mi-distance (37% à trois points et 88% aux lf) en 21 minutes, de bonne augure pour accompagnés les Tony Stanley (toujours à son aise face à Nancy), Vincent Grier, très friand de percutions (en plus il est gaucher et bondissant) ou encore Stephun "Dirk" Brun, auteur d'un 4/5 derrière l'arc ce week-end face à Vichy.
Mais là où il faudra être fort, c'est dans l'équilibrage du jeu, entre jeu intérieur et jeu en périphérie. Car si les "grands" gravelinois ne sont pas insurmontables pour Julian-Samnick-Harrison, voire Ricardo Greer, le poste de meneur devrait être également à la porté de Amagou et Dowdell, du moins défensivement. Car en l'absence de Paccelis Morlende (encore), le super gestionnaire Steeve Essart est désormais épaulé de l'ex-Chalonnais Mike Mokongo (6 points, 1 rebond et 2 passes en 20 minutes), redoutable athlète, notement sur les phases défensives.

Objectifs : couper au maximum les relations entre Mokongo/Essart et les intérieurs, dont le "petit" nouveau (2.03m) Marcus Slaughter (9 points, 7 rebonds, 1 contre et 1 passe en 23 minutes), Jérôme Schmitt (2.06m). Quid de la participation de Joe Bunn, le meilleur marqueur du BCM (6e de la ligue) dans la raquette ?
Couper cet axe 1-4/5 pourrait être déterminant tant le poste 1 adverse semble limité sur les phases offensives : le jeu gravelinois pourrait donc être très perturber sans véritables chef d'orchestre, favorisant les actions individuelles.
Equilibrer le jeu et faire courir l'adversaire, amoindri en rotations.



Les autres rencontres intéressantes pour le SLUC (3e, 35pts) :
Roanne (4e, 33pts) vs Le Havre, Lyon-Villeurbanne (2e, 35pts) vs Orléans et Cholet vs Le Mans (1er, 35pts).

Bunn était absent ce week end, reste à voir si ce sera encore le cas contre nous

Belle présentation comme d'habitude

La défense retrouvée, le SLUC va t-il devoir encore se passer de Mike Bauer ?

Des news fraîches de Mike?

Supporter Couguars a écrit:

La défense retrouvée, le SLUC va t-il devoir encore se passer de Mike Bauer ?

Des news fraîches de Mike?

Woui peut être dans l'Est de demain, pas mieux

bon il va bien finir par revenir depuis le temps qu'on nous dit que c'est pas grave qu'il est juste économisé.

Sinon belle présentation JC, qu'est ce qui lui arrive a Bunn? parce lui il me fait bonne impression ( même si a 3points c'est moyen ) ce serait un réel plus pour nous s'il joue pas

aircraft a écrit:

bon il va bien finir par revenir depuis le temps qu'on nous dit que c'est pas grave qu'il est juste économisé.

Sinon belle présentation JC, qu'est ce qui lui arrive a Bunn? parce lui il me fait bonne impression ( même si a 3points c'est moyen ) ce serait un réel plus pour nous s'il joue pas

Hé sur le coup, j'ai cru que tu parlais de Dokken

Benoit ADAM a écrit:

aircraft a écrit:

bon il va bien finir par revenir depuis le temps qu'on nous dit que c'est pas grave qu'il est juste économisé.

Sinon belle présentation JC, qu'est ce qui lui arrive a Bunn? parce lui il me fait bonne impression ( même si a 3points c'est moyen ) ce serait un réel plus pour nous s'il joue pas

Hé sur le coup, j'ai cru que tu parlais de Dokken

oh non tout sauf ça

Plus de joker dans la manche


Les clubs avaient jusqu'au 29 février pour s'attacher les services de jokers. Si le SLUC n'en a fait venir aucun, d'autres ne se sont pas gênés. Avec des bénéfices très variables.






NANCY. - Ca y est, la date est dépassée... Depuis le 1er mars, les clubs ne peuvent plus embaucher de jokers. Finis les remodelages, la valse des joueurs. Désormais, l'embauche d'un joker ne pourra se faire que dans un cadre très strict (voir par ailleurs). Mais il faut dire que les clubs ont largement eu le temps de changer le visage de leur équipe puisqu'ils avaient jusqu'au 29 février pour faire venir jusqu'à trois nouveaux joueurs.
Et certaines équipes ne se sont d'ailleurs pas gênées pour remodeler un effectif jugé insuffisant. Pas moins de sept clubs ont ainsi «grillé» leurs trois jokers (voir infographie). Avec un but évident, avoir une réelle plus-value dans le jeu et/ou créer un électrochoc. C'est pour cette raison que Chalon a fait signer les Américains Darrel Mitchell et Rolan Roberts début janvier. « Il y avait certes un problème technique » note le coach chalonnais Gregor Beugnot, « mais on voulait surtout casser la spirale de défaites dans laquelle on était. On voulait amener un peu de pétillant en faisant venir des joueurs qui avaient des choses à prouver et avoir un peu plus d'investissement de la part des joueurs... ».
Un coup de poker plutôt payant puisque depuis janvier, Chalon tourne à quatre succès et quatre défaites. S'il garde cette cadence, il se maintiendra en Pro A.
D'autres équipes ont aussi bénéficié d'un « effet » jokers. On pense notamment à Pau-Orthez avec les arrivées de l'artilleur Antonio Graves dont les 40 pts face à Villeurbanne il y a dix jours ont été déterminants, de Antywane Robinson et du Nigérian Deji Akindele, on pense aussi à Dijon avec les renforts notamment de Damir Krupalija et du meneur Terrell Everett. « Sans Krupalija, on aurait été véritablement en difficulté» concède le technicien dijonnais Randoald Dessarzin, « l'arrivée de Everett a été aussi bénéfique dans une moindre mesure car même s'il est un peu cyclique, il est un peu notre baromètre ».
Pas forcément un hasard si Dijon s'est « refait la cerise » depuc is quelques semaines avequatre succès lors des cinq dernières journées. A Strasbourg, l'arrivée de l'Américain Aaron Pettway en octobre n'est pas non plus étrangère au regain de forme alsacien, même si ce week-end, la SIG s'est inclinée face à une équipe de Paris-Levallois où le... joker Ffriend Katimi a fait mal (23 pts). Mais avant ce succès, Paris-Levallois restait sur six défaites d'affilée...
Les plus-values ne sautent d'ailleurs pas systématiquement aux yeux. Avant de s'imposer ce week-end face à Vichy, Gravelines restait sur six défaites en sept matches de championnat malgré les renforts notamment de l'Américain Marcus Slaughter et Mickaël Mokongo, et si Clermont a utilisé ses trois jokers réglementaires (Blanchard, Johnson, Mbengue), il reste scotché à la dernière place du classement. Comme quoi, changer le visage de son équipe est tout sauf une garantie...


La sagesse des leaders


Changer, les équipes de tête se sont du reste bien gardées de le faire depuis le début de saison. C'est simple, les trois coleaders (le SLUC, l'ASVEL et Le Mans) n'ont utilisé aucun de leurs jokers. Peut-être tout simplement parce qu'on ne change pas une équipe qui tourne bien. « Ce qu'il ne faut pas, c'est se dire que ce qui manque, c'est forcément quelque chose que l'on n'a pas» image Yves Baratet, le coach villeurbannais, «on ne veut pas rentrer dans cette philosophie-là, et on se dit plutôt qu'il faut travailler avec ce que l'on a. Et puis, un renfort, cela peut être intéressant, mais cela peut aussi diluer les responsabilités ».
Alors, l'ASVEL a choisi de ne pas remplacer Jeff Varem parti il y a quelques semaines. De même, Le Mans n'a pas fait signer de combo-guard alors qu'il en cherchait un, pas plus que le SLUC n'a cédé à la tentation de s'adjoindre les services de John Linehan, qui s'entraîne épisodiquement à Nancy le temps de retrouver trouver un club. « On aurait effectivement pu le prendre pour se renforcer d'autant qu'on a été amoindri sur plusieurs matches » note Jean-Luc Monschau, « mais le règlement ne nous l'autorise pas car on a déjà notre quota d'Américains. Il aurait fallu se séparer d'un joueur et ce n'est pas dans nos habitudes ».
Et du côté du SLUC Nancy, on n'était pas disposés à se passer d'un atout pour faire venir un joker...

Anthony GUILLE


Est republicain

Vestiaires

Et toujours l'infirmerie...









•INFIRMERIE. On commence à s'y habituer, les débuts de semaine donnent beaucoup de boulot au staff médical du SLUC depuis quelques semaines. Hier, Mike Bauer (cheville), Jeff Greer (petite contracture au mollet) et Cyril Julian (qui suit son protocole de soins pour son halux valgus) manquaient à l'appel, alors que Ricardo Greer (mollet) et Victor Samnick (aine) n'ont pris part qu'à une seule des deux séances au programme de la journée. Mais l'infirmerie devrait déjà être un peu moins fournie cet après-midi quand les Nancéiens se retrouveront à Gentilly pour la seule séance qui figure à leur menu.
• CINQ. On l'a dit, Ricardo Greer a sorti un match très solide samedi à Pau (18 pts, 8 rebonds, 5 balles perdues mais 4 passes, 18 d'évaluation). Cela vaut d'ailleurs au capitaine nancéien de figurer dans le cinq majeur étranger de la journée pour nos confrères de «L'Equipe».
• ZIANVENI. Maxime Zianveni est en demi-finales des play-offs chypriotes. Déjà victorieuse à l'aller (114-42 !), son équipe de l'AEL Limassol a remis le couvert ce week-end en battant de 37 pts Apollon (88-51). Si l'ancien nancéien a peu pesé dans la balance points (4 unités), il en gardait peut-être sous la semelle en vue des demi-finales face à une équipe de l'Apoel Nicosie où évolue l'ancien pivot du SLUC Jojo Garcia et l'ancien meneur de Gravelines et Le Mans Tyson Wheeler. Première manche demain...
• LOCATION. La location pour SLUC - Gravelines, vendredi (20h) à Gentilly se déroule au siège du club (palais des Sports Jean-Weille) aujourd'hui, demain et jeudi de 9h à 12h et de 14h à 18h, ainsi que le jour du match de 9h à 12h puis à partir de 17h aux guichets. Elle fonctionnera également sur le réseau ticketnet. et dans les magasins Cora et Auchan jusqu'à vendredi à 15h. Places à partir de 7 euros.

Est republicain

Règlement

Embauches sous conditions









NANCY._ Si les clubs ne peuvent plus embaucher de joker depuis le 1er mars, ils ont toujours la possibilité de se renforcer sous certaines conditions très précises. En cas de blessure par exemple. Quand un joueur est indisponible pour au moins 45 jours ou six rencontres dans les compétitions nationales, un club peut faire venir un pigiste médical.
C'est ce qu'a fait Hyères-Toulon avec le meneur US Daniel Horton alors qu'il avait grillé son dernier joker en faisant revenir Ismaïla Sy. Autre possibilité offerte aux clubs ? Faire signer un joueur au chômage depuis au moins 45 jours. Cholet a sauté sur l'aubaine il y a quelques semaines en faisant revenir l'ancien Nancéien Deron Hayes dans les Mauges.

Est republicain

Merci Bacou....

Basket-ball - Pro A - SLUC Nancy - Gravelines, vendredi (20 h) à Gentilly

L'impact des stats


Devenues incontournables, les statistiques recèlent parfois quelques bizarreries. Mais si les erreurs sont inévitables, l'outil utilisé par la Ligue est plutôt fiable.



NANCY._ C'est une simple feuille de format 21x29,7. Mais c'est fou comme elle concentre les attentions, les regards les soirs de match. Entraîneurs, joueurs, dirigeants, spectateurs... Tout le monde veut jeter un regard sur la feuille de stats. Samedi soir, Jean-Luc Monschau et Laurent Mopsus, son homologue palois, ont ainsi disséqué la fameuse feuille. Et des deux côtés, on a sans doute trouvé plutôt étonnant que Pau ait fini avec 92 d'évaluation alors que le SLUC a dû se contenter d'un petit 76. « Cela ne reflète pas vraiment le match », glissait avec un sourire poli le coach palois alors que dans l'avion qui ramenait le SLUC en Lorraine, Jean-Luc Monschau a rapidement relevé quelques bizarreries.
« Déjà, il y a un trop grand écart entre les possessions de balles des deux côtés », observe l'entraîneur nancéien, qui a noté après avoir revu la vidéo que des balles perdues avaient été oubliées à Pau et une dizaine de passes décisives non comptabilisées au SLUC. « En tenant compte de ces données, l'évaluation était quasiment la même pour les deux clubs », remarque encore le technicien nancéien.
Alors, pas dignes de confiance, les stats de match ? Evidemment non. Si des erreurs sont évidemment possibles ici et là et si certains statisticiens ont tendance à se montrer plus généreux avec leur club de manière consciente ou pas, la Ligue peut globalement se targuer d'avoir un outil statistique fiable depuis une quinzaine d'années.
Depuis en fait que la LNB a décidé d'utiliser un logiciel informatique pour la prise de stats. Jean-Luc Monschau est bien placé pour en parler puisque c'est lui qui a lancé le système avec son frère Christian et Charles Freudenreich. « On s'était rendus compte qu'il y avait 20 % d'oublis sur les tirs ratés » explique ''JLM'', « du coup, toutes les équipes avaient l'air d'être très adroites. On a donc décidé de mettre en place un outil cohérent qui tienne compte par exemple de la relation entre tirs ratés et rebonds. On a testé le logiciel au All-Star Game 1990 à Nancy, un match où je coachais. On s'était dit que si on arrivait à prendre des stats sur cette rencontre, on arriverait à le faire pour toutes les autres car un All Star Game se joue sur un rythme rapide. Et puis, cette édition a été celle avec le plus de points et d'actions (NDLR : L'Est s'était imposé 170 à 146) ».

La pression des joueurs et des agents


Vous devinez la suite, l'essai a été transformé et pendant une quinzaine d'année, c'est cet outil qui a été utilisé par la Ligue avant que celle-ci ne passe au système ''Full Court''. « On voulait se rapprocher de ce qui se fa0isait en ULEB », explique Arnaud Sevaux, responsable statistiques à la Ligue, « mais aussi pouvoir mettre les stats en live ».
Bonne idée, car depuis, le site de la LNB connaît une fréquentation importante les soirs de match.
Arnaud Sevaux centralise les différentes feuilles de stats et les affine après coup en retirant par exemple les stats d'équipes (rebonds d'équipes, interceptions d'équipes...). C'est pour cela que les feuilles de stats sur le site sont légèrement différentes de celles qui circulent les soirs de match.
Mais à la LNB, la priorité est toujours la même, que les stats soient le plus juste possible.
Dans un sport où elles font partie du quotidien et où la valeur marchande des joueurs se mesure aussi à l'aune de ces chiffres, on devine bien l'importance du travail du statisticien. « C'est pour cela que la formation est aussi utile » reprend Arnaud Sevaux, « on essaie de responsabiliser les statisticiens car il y a de la pression inhérente aux joueurs, aux agents ».
Des acteurs de la balle orange pour qui cette simple feuille de format 21x29,7 est devenue tout simplement indispensable.

Anthony GUILLE


Est republicain

Trois questions à Jean-Daniel Sivignon

« De grosses erreurs sont possibles »

Statisticien au SLUC depuis 1994 et la montée en Pro A, Jean-Daniel Sivignon fait le point sur une activité cruciale dans le milieu du basket.
- Jean-Daniel Sivignon, quelle formation avez-vous suivi pour être statisticien au SLUC ?
- Il y a eu une formation proposée par la Ligue qui avait envoyé un dossier. On a été formés à la fois sur l'ordinateur, c'est-à-dire la maîtrise du logiciel et sur les règles de prise de statistiques. Et puis, de temps en temps, il y a des recyclages proposés. Mais à Nancy, on n'est pas souvent convoqués car cela se passe plutôt bien. Après, je suis en contacts réguliers avec Arnaud Sevaux (monsieur stats à la Ligue, NDLR).
- Comment se passe votre travail les soirs de match ?
- On est deux. Une personne va regarder le match et le commenter comme à la radio en relatant les faits. On va dire « Deux points intérieurs du quatre, passe décisive du cinq » et l'autre tape les données au fur et à mesure. Quand on a un peu l'habitude, on peut voir 90 % du match. Il y a également deux autres personnes qui font le match des Espoirs et qui sont capables de pallier une absence sur le match des pros.
- Est-ce que lorsqu'on est statisticien, on a tendance même inconsciemment, à se montrer plus généreux avec son club que l'adversaire ?
- De manière objective, c'est vrai qu'on connaît mieux son équipe. Par exemple, pour les passes décisives, elles sont généralement plus nombreuses pour l'équipe recevante que pour l'adversaire. Ce n'est pas forcément parce qu'on veut avantager son équipe. Mais parfois, on voit mieux les actions, on connaît les systèmes, les joueurs de son équipe... Mais on essaie de rester le plus impartial possible. Globalement, je pense qu'on est à 90 % justes. Après, on l'a encore constaté à la Semaine des As, plusieurs clubs ne prennent pas forcément la mesure des stats. De grosses erreurs sont possibles, comme retrouver un shoot raté puis un autre derrière sans qu'il y ait eu de rebond entretemps, des interceptions sans balle perdue... Normalement, c'est homogène et on suit les règles, mais les gens les suivent plus ou moins bien. Le problème également, c'est que les statisticiens n'ont pas de vrai statut vis-à-vis de la Ligue. Du coup, les gens peuvent être moins impliqués. Ceci dit, pour avoir vu ce qui se fait à l'étranger, on est plutôt bien lotis en France en matière de stats...

Recueilli par A.G.


Est republicain

Encore deux absents









•ENTRAINEMENT. Comme espéré, l'infirmerie nancéienne désemplit. Absent lundi pour soigner son hallux valus, Cyril Julian s'est entraîné hier alors que Ricardo Greer et Victor Samnick, qui n'avaient pris part qu'à une séance sur deux la veille, ont participé normalement à la séance au programme l'après-midi. Du coup, seuls Mike Bauer (cheville) et Jeff Greer (mollet) manquent encore à l'appel. Ce dernier pourrait effectuer son retour aujourd'hui alors que l'intérieur américain devrait tester sa cheville douloureuse demain.
•SOLIVER. Gros match de Ricky Soliver ce week-end avec Nanterre. L'ancien meneur nancéien a compilé 20 pts, 6 passes; 6 rebonds, 2 interceptions et 27 d'évaluation lors du succès du club francilien face à Saint-Etienne (87-82). Une victoire précieuse puisque Nanterre reste premier ex aequo de Pro B avec Rouen et Bourg.
•LOCATION. La location pour SLUC - Gravelines, vendredi (20h) à Gentilly se déroule au siège du club (palais des Sports Jean-Weille) aujourd'hui et demain de 9h à 12h et de 14h à 18h, ainsi que le jour du match de 9h à 12h puis à partir de 17h aux guichets. Elle fonctionnera également sur le réseau ticketnet. et dans les magasins Cora et Auchan jusqu'à vendredi à 15h. Places à partir de 7 euros.
Est republicain

Très bon focus sur les statisticiens. N'empêche que JLM a du pester longtemps sur cette légèreté des stats paloises...

En tout cas mille merci Bacou

Corpus Christi a écrit:

Très bon focus sur les statisticiens. N'empêche que JLM a du pester longtemps sur cette légèreté des stats paloises...

En tout cas mille merci Bacou

oui enfin des stats restent des chiffres, une victoire laisse plus de trace

en tout cas c'est très sympa ce petit zoom sur les statistiques et j'en profites pour tirer mon chapeau a ceux du SLUC

Basket-ball - SLUC Nancy - Gravelines, demain (20 h) à Gentilly

« Etre capables d'exister »


Assistant-coach au SLUC pendant trois ans, Philippe Namyst revient à Gentilly à la tête d'une équipe gravelinoise en danger. Il sait la tâche ardue pour son groupe.




NANCY._ Quand il est revenu dans son Nord natal l'été dernier, Philippe Namyst était sans doute loin de s'imaginer que quelques mois plus tard, il serait aux commandes de l'équipe pro de Gravelines. Après une expérience malheureuse à Châlons-en-Champagne, l'ancien assistant-coach du SLUC (de 2003 à 2006) avait posé ses valises au BCM pour s'occuper des cadets. Et puis, en janvier, Frédéric Sarre a été démis de ses fonctions, et Philippe Namyst a accepté de relever le challenge maintien proposé par le BCM. Un challenge de longue haleine qui passe par Nancy ce vendredi. Des retrouvailles évidemment spéciales pour le technicien nordiste...
- Philippe Namyst, on imagine que vous aurez un petit pincement au cœur en retrouvant Gentilly...
- Forcément. J'ai passé d'excellentes années ici et Nancy représentera toujours quelque chose pour moi.
- Qu'est-ce que vous retenez de ces trois saisons passées à Nancy ?
- Beaucoup de choses. Déjà, cela a été un plaisir de travailler avec Christian Fra et Jean-Luc Monschau. Il y a eu beaucoup de partage avec Jean-Luc, et cela continue car je l'ai régulièrement au téléphone et la relation ne s'est jamais coupée. Et puis, au-delà de ça, je retiens une salle qui vit le basket, bon enfant, qui est derrière son équipe, un public admirable et bien sûr de très belles aventures sportives...
- Vous revenez en Lorraine dans un contexte un peu délicat puisque votre équipe est toujours relégable en ayant pourtant perdu plusieurs matches de peu ces dernières semaines. Comment l'expliquez-vous ?
- Cela tient d'abord à la valeur des adversaires puisqu'avec le SLUC Nancy ce vendredi, on aura joué les six premiers du classement. Au Mans et à Roanne, on était devant à cinq minutes de la fin, on était aussi à +3 en fin de match contre Villeurbanne... C'est intéressant même si la défaite est au bout. A côté de ça, on est capables de battre Le Havre et Vichy qui sont les deux équipes surprises de la saison. C'est probant. Il était crucial de gagner face à Vichy le week-end dernier car on était à la maison et on ne veut plus laisser échapper de match chez nous.
- Place maintenant au SLUC. Pas l'endroit idéal pour espérer garnir votre filet de victoires, non ?
- C'est sûr, on en est conscient. Maintenant, il y a un match à jouer.

« Le SLUC ne fera pas deux fois l'erreur »


- Vous qui avez côtoyé de l'intérieur cette équipe nancéienne pendant trois ans, comment jugez-vous le cru nancéien 2007/2008 ?
- Déjà, je dirais chapeau bas à Jean-Luc (Monschau) qui est parti d'une feuille blanche cet été et qui a su reconstruire une équipe conquérante et qui est encore une fois en tête du championnat. Ce qu'on a du mal à mettre en place en terme de cohérence, de cohésion sur un groupe de nouveau, il a réussi à le faire très vite avec un recrutement très judicieux que ce soit sur le présent ou l'avenir en ayant fait signer les frères Greer pour plusieurs années (NDLR : trois ans). Cela permet d'avoir une assise. Et puis, à coté de ça, il y a une complémentarité qui ne se dément pas.
- Vous vous êtes servis de l'exemple dijonnais pour convaincre vos joueurs que l'exploit était possible ce vendredi ?
- Non, car Dijon a eu la chance de jouer le SLUC au bon moment par rapport aux pépins physiques. A mon avis, Nancy les a un peu pris à la légère et cela a permis à Dijon de rentrer dans le match et de faire la différence à un moment du match et notamment au deuxième quart-temps. Mais le SLUC ne fera pas deux fois cette erreur-là.
- Comment comptez-vous embêter cette équipe du SLUC ?
- Ne comptez pas sur moi pour vous le dire ! On va essayer de développer notre jeu et continuer à être cohérents par rapport à ce qu'on a produit ces dernières semaines. Après, est-ce que ce sera suffisant pour embêter le SLUC ? Cela risque d'être un peu juste. Mais si on peut au moins montrer qu'on est capables d'exister face à une telle armada...

Recueilli par Anthony GUILLE


Est republicain

Vestiaires

Jeff Greer de retour









•RETOUR. Jeff Greer a fait son retour. Absent depuis le début de la semaine en raison d'une contracture au mollet, le Dominicain s'est entraîné hier. L'infirmerie nancéienne ne compte donc plus qu'un pensionnaire, Mike Bauer. Blessé à la cheville, l'intérieur américain devrait effectuer un essai aujourd'hui.
•UCPB. C'est l'Orléanais Christophe Guérin qui a été désigné président par intérim de l'UCPB. Une fonction que le dirigeant de l'Entente Orléanaise assurera jusqu'à la fin de la saison. L'Union des Clubs Professionnels de Basket élira un président lors de l'assemblée générale prévue en juin ou septembre.
•BATIGERE. C'est reparti pour le challenge Batigère ! La quatorzième édition sera officiellement lancée ce matin (11h) dans le salon VIP du Palais des Sports de Gentillly. Afin que les joueurs et le staff du SLUC puissent être présents, l'entraînement des pros a été avancé à 9h.
•LOCATION. La location pour SLUC - Gravelines, demain (20h) à Gentilly se poursuit au siège du club (palais des Sports Jean-Weille) aujourd'hui de 9h à 12h et de 14h à 18h, et demain de 9h à 12h puis à partir de 17h aux guichets. Elle fonctionnera également sur le réseau ticketnet. et dans les magasins Cora et Auchan jusqu'à demain à 15h. Places à partir de 7 euros.
Est republicain

« Pas de souci pour le SLUC»

L'ancien adjoint de Jean-Luc Monschau a été appelé pour tenir le rôle du sauveur à Gravelines. Philippe Namyst, en plein en enfer du Nord, retrouve la Lorraine dans l'espoir de confirmer une guérison récente.

OAS_AD('Position2'); Balancé en pleine lumière dans la zone d'ombre gravelinoise. Voilà le destin de Philippe Namyst, entraîneur-adjoint à Nancy, coach en pro B à Châlons puis... éducateur de jeunes dans le Nord, dans ce club si fortuné mais aux fortunes si diverses. Soudain messie espéré, sauveur de la dernière heure, novice jeté dans la fosse aux lions : « Oui mais quand j'ai repris, nous n'étions pas obligés de rencontrer les six meilleurs lors des six premières journées de la phase retour ! »Malgré tout, les Maritimes ont combattu leur vague à l'âme : « On est battu par le Mans, Roanne. A Villeurbanne, on est devant à cinq minutes de la fin, cédant devant notre manque de métier. Nous dominos Le Havre et Vichy. » Pas mal pour un grand malade qui a viré Fred Sarre aux commandes depuis deux saisons. « Un bilan, plutôt positif mais qui n'arrange pas forcément nos affaires au classement et puis ce sixième adversaire, c'est Nancy... Le match le plus important, pour Gravelines, est peut-être le suivant, contre Clermont (lanterne rouge). » Dans la situation de Namyst et des siens, le slogan défaite interdite à la maison fleurit sur l'ensemble des murs : « Oui d'autant que nous recevrons des concurrents directs comme Chalon ou Dijon. » Une situation compliquée pour l'ancien n°2 du SLUC, au volant d'un carrosse qui se traîne en queue de classement : « Je le savais en prenant cette équipe et puis nous avons mis un peu de temps à faire évoluer le groupe dans sa constitution (changements de joueurs). Mais nous avons réussi des choses probantes. » Peut-être pas au point d'inquiéter le leader nancéien dans son fief... « Vous savez, on ne se présentera pas sans ambition même nous avons conscience de la valeur du Sluc, surtout à Gentilly. » La JDA Dijon, pourfendeur de logique, n'aura-t-elle pas donné d'idée ? « Les Bourguignons ont profité de circonstances atténuantes avec des blessés et une semaine d'entraînement perturbée. C'était le bon moment pour jouer Nancy ! Je crois plutôt à la version chat échaudé craint l'eau froide. Jean-Luc (Monschau) ne permettra pas à ses hommes de commettre deux fois de suite les mêmes erreurs. Je lui fais confiance... Il saura leur rappeler. » Philippe Namyst, couplet lorrain maîtrisé, louange le club par lequel il est passé. Oubliant son cœur de Nordiste sur le grill du maintien : « Avoir recruté les frères Greer est un très joli coup, la base intérieure est solide avec Cyril (Julian) et Samnick, Bauer est une plus-value offensive. J'espère que cette année, après trois échecs en finale, le Sluc ira au bout. Le club le mérite vraiment. Ce ne serait que justice. » Mais ce coup de mou en février ? « La gestion des fatigues de l'Europe, les pépins, je ne me fais pas trop de soucis pour eux, ils vont vite repartir. » Gravelines ou pas.

Alain THIÉBAUT.

Republicain lorrain

Merci Bacou...

Merci Bacou pour ces nouvelles bien fraiches...

Merci encore et encore... bacou.


Et oui, effectivement, quel plaisir de revoir Philippe dans la salle. Toujours souriant, aimable, quelqu'un qui n'hésitait pas à aller vers les gens et qui a presque instinctivement, compris et adopté la culture basket du coin.

Lequipe.fr

Citation :

VENDREDI
Si vivre bien, c'est vivre caché, alors Nancy ne se plaindra pas. Avec deux défaites lors des trois derniers trois matches, puis la victoire du Mans en match avancé face à Clermont (82-73), le SLUC a lâché officiellement cette première place qu'elle avait fait sienne, seule ou ex aequo, depuis la deuxième journée - hormis un intermède début décembre. Mais rien ne dit que cela durera car les Lorrains ont un calendrier realtivement aisé pour le mois à venir, un programme qui débute par la venue de Gravelines (15e).

Hein quoi ké-ki-dit ?

J'adore la vidéo de soutien avec la jolie faute à Pau-Ortez