[ProA - J22] Strasbourg IG bat SLUC Nancy, 82-73 (38-37)

dna
Basket-ball Après la défaite de la SIG à Nancy (72-62) en 8 e de finale de la Coupe de France Rebondir samedi





Kevin Anderson (au 1 er plan), Maxime Zianveni et
Alexis Ajinça disposent de trois jours pour corriger le tir avant les
retrouvailles avec Victor Samnick et John Linehan. photo MAXPPP



Éliminée par le Sluc, mardi soir, en Coupe de France, la SIG doit déjà se projeter sur le deuxième derby de la semaine, samedi en championnat. C’est en améliorant son rebond et en limitant ses pertes de balle qu’elle pourra envisager un autre dénouement.

Le passage de témoin, mardi soir en salle de presse, a été l’occasion d’un savoureux échange entre Vincent Collet et Jean-Luc Monschau. « Fais attention, Jean-Luc, on est adroit à la maison, a glissé le coach de la SIG à l’heure de céder sa place à son homologue nancéien. Toi qui es un homme de stats, vérifie, mais notre pourcentage à trois points n’est pas le même à domicile qu’à l’extérieur ».
« On n’a pas tant de choses que ça à corriger »

Au Rhenus, les Alsaciens tournent en effet à 36 % de réussite derrière l’arc (66 paniers en 180 tentatives). Loin de leurs bases, ce pourcentage tombe à 28 % (55 paniers en 194 tentatives). « Je pense qu’on est l’équipe avec le plus grand écart entre les shoots réussis à domicile et à l’extérieur, a ajouté l’entraîneur strasbourgeois. Ce n’est pas pour te suggérer de défendre de telle ou telle manière (sourire). Mais c’est une réalité de la SIG cette saison ».

« Je suis déjà content d’avoir gagné un match sur les deux », a rétorqué le Mulhousien du Sluc. « Oui, mais je te connais… », a coupé le Normand de la SIG dont l’équipe, mardi, s’est une nouvelle fois montrée bien trop inoffensive derrière l’arc (4 sur 16) pour pouvoir jouer les yeux dans les yeux avec son adversaire. À Roanne, samedi dernier, Kevin Anderson et ses acolytes avaient fait encore moins bien (3 sur 17) dans cet exercice.

Si l’adresse demeure un paramètre difficile à maîtriser, les Strasbourgeois ont, en revanche, trois jours devant eux pour rectifier ce qui n’a pas été dans les autres secteurs de jeu à Gentilly, avant de retrouver le voisin lorrain.

« Le fait d’enchaîner deux matches, c’est quand même souvent à l’avantage de la meilleure équipe, estime Vincent Collet. Cela dit, on n’a pas tant de choses que ça à corriger, hormis le fait d’être plus précautionneux avec la balle et de faire attention au rebond. Et ça, ce n’est pas du travail, c’est de la concentration ».

En Meurthe-et-Moselle, les Strasbourgeois ont perdu un four de ballons en première période (11). « On a calmé le jeu ensuite, mais le mal était fait », relève Maxime Zianveni. « Ça nous a beaucoup affectés, renchérit Vincent Collet. Les pertes de balle, c’est le fait de la qualité nancéienne, mais c’est aussi, des fois, la conséquence d’un manque de respect des consignes de notre côté et ça, je le regrette ».

Le contrôle des airs exigera également des efforts supplémentaires. « On leur a laissé trop de rebonds offensifs (15 ndlr), déplore Max Zianveni. Akingabla en prend sept à lui tout seul, c’est beaucoup trop. Dix-neuf points et dix-huit rebonds pour lui, ce n’est pas possible. On va donc s’occuper de son cas, le masser un peu (sourire) ».
« Ils ont beaucoup de joueurs qui peuvent sortir de leur boîte »

Si la méthode empêchera peut-être le pivot nigérian (34 d’évaluation) de rééditer sa performance, Vincent Collet n’ignore pas que le Sluc dispose de nombreuses solutions de rechange. « On sait qu’ils ont beaucoup de joueurs qui peuvent sortir de leur boîte, conclut le stratège de la SIG. On a fait du bon boulot sur Pape (Amagou) et John (Linehan), mais on sait qu’ils peuvent apporter davantage. Samnick et Moerman, c’est pareil. Il y a des postes qu’on a bien contrôlés mardi et que, malheureusement, on contrôlera peut-être moins bien samedi ».

Parce qu’elle comporte plusieurs inconnues, l’équation n’en est que plus difficile à résoudre.

Basket-ball - Pro A Strasbourg - SLUC, demain (19 h) Le nouveau terrain de jeu d’Ajinça
Rejeté par la NBA à l’issue du lock out l’intérieur XXL (2,15m) a choisi de rebondir à Strasbourg, alors qu’il était également courtisé par l’ASVEL et le SLUC.









À Strasbourg, Alexis Ajinça tourne à 13 points et 6,2 rebonds de moyenne depuis son arrivée à l’issue du lock out. Photo Patrice Saucourt






Nancy. Dans le paysage du basket français, où les joueurs de plus de 2,10m sont aussi nombreux que les dunks de Linehan ou les shoots à trois points d’Akingbala, Alexis Ajinça (2,15m) fait un peu figure de perle rare. Il faut dire que le Stéphanois de naissance, formé au centre fédéral et à Pau-Orthez, possède une palette de qualités qui lui confèrent un potentiel hors-norme. Vice-champion du monde de BMX à neuf ans, Ajinça a drôlement bien fait d’abandonner le deux roues pour se consacrer au basket. La NBA, qui envoie des paires d’yeux dans toutes les salles de la planète, avait évidemment repéré le jeune talent.

En 2008, après une saison à Hyères-Toulon, Alexis Ajinça avait été drafté en vingtième position par les Charlotte Bobcats, la franchise dont Michael Jordan est propriétaire. Soixante et onze matches (avec Charlotte, Dallas et Toronto), vingt-quatre kilos (il est passé de 100 à 124 kg) et un lock out plus tard, le pivot français est resté sur le carreau et a dû revenir dans l’Hexagone pour trouver du boulot (il avait débuté la saison avec Hyères-Toulon pendant le lock out).

Aujourd’hui encore on a du mal à comprendre pourquoi, mais c’est à ce moment-là que le SLUC s’est positionné, au même titre que Strasbourg et Villeurbanne. Ajinça a choisi l’Alsace, ce que Jean-Luc Monschau a eu bien du mal a digérer (on se souvient de la polémique lancée par le coach du SLUC concernant la double casquette de Vincent Collet).

« Je n’ai rien contre Nancy »


Deux mois et demi plus tard, l’intérieur reste convaincu qu’il a pris la bonne décision et la performance d’Akin Akingbala, mardi en Coupe de France (19 points, 18 rebonds), n’est pas de nature à le faire changer d’avis : « je n’ai rien contre Nancy. Au contraire, c’est une équipe que j’aime bien. Moi, j’étais à la recherche de temps de jeu. Or à Nancy, la raquette est déjà bien fournie. Et ce soir (mardi dernier), on a encore vu l’importance d’Akingbala dans cette équipe. D’ailleurs, il faudra que nous nous en occupions un peu mieux samedi, que nous bloquions mieux le rebond, car Nancy nous a fait très mal dans ce domaine ».

Lorsqu’Alexis Ajinça a choisi Strasbourg, certains l’ont soupçonné de vouloir se rapprocher du sélectionneur de l’équipe de France. « Avec Vincent (Collet), nous n’en avons même pas parlé », se défend-il. Ce qui ne l’empêche évidemment pas de rêver d’accompagner Parker, Noah et Batum aux Jeux Olympiques de Londres, cet été. Il l’avoue indirectement lorsqu’on lui demande s’il espère retourner en NBA dès la saison prochaine : « pour l’instant, je ne sais pas et je n’y pense pas vraiment. Avant, il y a la saison de Pro A, les J.O., on verra… ».

En signant à Strasbourg, Alexis Ajinça s’est également rapproché de ses potes, Jessie Begarin et l’ex-espoir du SLUC Mateus Kasperzec, qui jouent respectivement à Souffelweyersheim (N1) et Gries/Oberhoffen (N2). Il a dû aussi réapprendre le basket européen et se faire à l’idée que la SIG a avant tout besoin de ses centimètres dans la raquette, lui qui aime tant s’écarter. Pour l’instant, le « deal gagnant-gagnant » entre Strasbourg et Ajinça se matérialise par 13 points et 6,2 rebonds de moyenne (en 25 minutes).

Mardi, son face à face avec Akin Akingbala a tourné à l’avantage du Nigérian. Prêt pour la revanche ?

Thomas SIMON





Est republicain

Soit JLM ne lui avait pas bien expliqué, soit c'est Ajinca qui n'est pas fût-fût

A l'époque, Olympiacos été prêt a racheter la fin d'année de contrat d'Akin, une offre chiffrée était même parvenue au club (100 000$ de mémoire). Dans cette optique, le staff nancéen trouvait intéressant de récuperer une belle somme pour 6 mois de contrat restant a Akin et aurait fait de Ajinca son remplacant exclusif. Pour un ou deux ans également.

L'argument est d'autant plus bidon qu'à l'Asvel il aurait été également le 5 titulaire, Armstrong à l'époque étant dans le dur.

Moi je n'en démords pas, si Collet n'avait pas été coach de la SIG, jamais Ajinca n'y serait allé.

On s'en fout au final^^

Choulet aux commentaires demain

A-Sir a écrit:

Choulet aux commentaires demain

il peut pas, y a conflit d'intérêts

Basket-ball - Pro A (22 e journée) Strasbourg - SLUC ce soir 19 h sur Sport Plus Le SLUC est-il guéri ?
Test grandeur nature ce soir Nancy en Alsace face à une équipe qui joue sa dernière carte en vue des play-offs. Le SLUC a besoin d’une victoire significative à l’extérieur.









Auteur d’un bon match mardi dernier face à Strasbourg, (12 pts, 4 passes), Jamal Shuler tentera de se démarquer en mage du duel Akingbala (en blanc, à gauche)/Ajinça. Photo Patrice SAUCOURT






Nancy. SLUC — Strasbourg, clap, troisième ! Et ce nouvel épisode du feuilleton de l’Est, risque fort d’être le dernier pour la saison. On voit mal, en recoupant toutes les hypothèses, retrouver les hommes de Jean-Luc Monschau et de Vincent Collet face à face en play-offs. Il faudrait déjà que Strasbourg termine dans les huit, que Nancy dans le Top 4 et que etc, etc...Bref, avec des si, on mettrait le SLUC dans une bouteille de Vendanges Tardives de Gewurztraminer…

Un match ne ressemblant jamais à un autre, les Nancéiens vont débarquer ce soir au Hall Rhénus, la tête dans leurs baskets. La détermination, la concentration devront être optimales car ne le cachons pas, le SLUC passe un test ce soir face à une équipe qui est à sa place dans le cœur vivant de la Pro A mais qui s’est déjà, incliné chez lui cette saison, face à Villeurbanne, Le Mans, Chalon.

Un match à prendre donc si le SLUC veut terminer dans le top 4 alors qu’il va entamer une dernière ligne droite de tous les dangers avec notamment un mois d’avril à donner des frissons dans le dos.

Attachez vos ceintures ! Trois déplacements à Cholet, Gravelines et Roanne contre deux matchs à domicile contre Chalon et Orléans. Bonjour le calendrier !

Le SLUC s’attend à souffrir en Alsace. Jean-Luc Monschau a bien rappelé que dans une double confrontation, celui qui avait perdu la première manche, trouvait souvent des sources de motivation nouvelle pour préparer sa revanche.

Le SLUC connaît la musique. C’est celle des play-off. Et doit assumer, confirmer surtout son renouveau défensif aperçu contre Nanterre et surtout mardi à Gentilly contre cette même équipe de Strasbourg : « j’espère qu’on pourra reproduire cette volonté offensive » insistait l’entraîneur nancéien qui est toujours préoccupé par la santé de ses joueurs.

« On va le masser un peu… »


La journée de mercredi a été… light. Au SLUC, on a soigné les bobos des uns et des autres. Victor Samnick traîne une aponévrosite plantaire, Akin Akignbala ménage son genou. Quant à Bernard King, il semble en finir avec ses problèmes gastriques : « il va mieux. On continue à le surveiller attentivement mais il va mieux. S’il retrouve des jambes, il va venir défier la défense adverse » expliquait Jean-Luc Monschau.

L’entraîneur nancéien espère laisser la SIG à moins de 70 points. Une condition sine qua non de réussite. Il a aussi entendu le message de Vincent Collet lequel avant de quitter la salle de presse de Gentilly, a lancé : « toi qui es un homme de statistiques Jean-Luc, tu dois savoir qu’à domicile notre pourcentage à trois points, n’est pas le même qu’à l’extérieur ».

Au Rhénus, les Alsaciens tournent en effet à 36 %, pourcentage qui tombe à 28 % à l’extérieur. « on a perdu logiquement mardi mais on n’a pas tant de choses que ça à corriger. On doit être plus précis avec la balle et surtout mieux contrôler le rebond » ajoutait l’entraîneur de la SIG avant qu’un certain Max Zianveni ajoute dans les colonnes de notre confrère des « Dernières Nouvelles d’Alsace » : « on leur a laissé trop de rebonds offensifs (15). Akingbala en prend sept à lui tout seul. On va donc s’occuper de son cas, le… masser un peu (sourire) ».

Mais, attention, le SLUC avec dix joueurs, possède sur le papier beaucoup plus d’arguments que Strasbourg. Parlez-en à Vincent Collet : « ils ont beaucoup de joueurs qui peuvent sortir de leur boîte. On a bien défendu sur Linehan et Amagou même on sait bien qu’ils peuvent apporter davantage. Et pour Mœrman et Samnick, c’est pareil. Il y a des postes qu’on a bien contrôlé mardi mais que malheureusement, on contrôlera peut-être moins bien ce soir ».

C’est l’avantage d’un banc riche, de pouvoir s’appuyer sur des rotations : « un garçon comme Rob (Kurz) a montré depuis deux matchs qu’il pouvait défendre sur un poste 4 ou sur un poste 5. Il nous apporte des relais physiques même si Victor (Samnick) reste le joueur qui peut le mieux défendre sur Ricardo (Greer). Ils se connaissent depuis longtemps… » ajoute l’Alsacien Jean-Luc Monschau qui devra avoir dans sa manche, une autre carte que l’effet de surprise…

Gilles GAIHIER

ESPOIRS : Strasbourg (5e, 13 v, 8 d) — SLUC (1er, 18 v, 3 d) ce soir 16 h15 au Rhénus de Strasbourg.



Est républicain

L’adversaire Le budget : 4,3 millions d’euros









Le budget : 4,3 millions d’euros

La salle : Le Rhénus (6000 places)

L’entraîneur : Vincent Collet (48 ans)

Le palmarès : Champion de France en 2005

La saison dernière : douzième de la saison régulière avec 12 victoires pour 18 défaites

Le chiffre : 18. C’est le nombre de balles perdues mardi soir par la SIG alors que l’équipe n’en perd pas plus de 8 de moyenne depuis le début de la saison. Un point que Vincent Collet a sans doute essayé de corriger depuis mardi à l’entraînement.

Le joueur-clé : Alexis Ajinça va-t-il pouvoir prendre sa revanche sur Akin Akingbla qui a sérieusement dominé la première manche ? C’est incontestablement la clé du match, les deux joueurs étant d’une importance capitale pour le scoring et la cueillette aux rebonds de leur équipe respective. Imaginez que mardi Akin Akingbala a pris 18 rebonds et marqué 19 points (34 éval) pendant qu’Ajinça n’a pris que 5 rebonds et n’a marqué que 11 points (8 éval) soit un différentiel à l’évaluation de… 26

L’infirmerie : vide.

Les derniers matchs : D.V.V.D.D



Est republicain

Le début d’une série ?
Nancy s’est offert deux succès d’affilée. Un bonheur qui n’était plus de mise depuis deux mois et demi. Rechute, ce soir à Strasbourg, ou confirmation du redressement après une période de doute ?

On parle souvent des atermoiements lorrains mais sont-ils aussi dramatiques que les incertitudes enveloppant le parcours des autres… S’il est logique de manifester des exigences envers un champion de France en titre, aux moyens tout à fait convenables, il n’en demeure pas moins que la situation du Sluc (pour l’instant) est loin de susciter les pires inquiétudes. Au contraire de Strasbourg.

Le hall Rhénus, même avec le coach des Bleus, ne s’est pas transformé en cours des miracles. L’équipe de Vincent Collet pointe au 11 e rang. « Et notre objectif premier est une qualification pour les playoffs. » Pour intégrer le top 8, il s’agira de faire exploser le quatuor placé à un point devant, et composé de Cholet, Villeurbanne, Roanne, Dijon. Rien d’évident… « Ce derby est encore plus important pour nous. Une victoire apparaîtindispensable mais pas suffisante. Si nous perdons, ce sera cuit… »

Vaincu à l’aller (67-62), mardi en coupe de France, le club alsacien évitera-t-il le 3-0 face à Nancy ? Vincent Collet cherche des solutions qu’il ne pas forcément ! « Lors de notre récente confrontation, on fait très bien notre job sur John Linehan, Pape Amagou, Adrien Moerman ou Victor Samnick mais il n’est pas dit que nous parvenions encore à les contrôler si on arrive à défendre sur Akingbala. Le Sluc possède beaucoup plus de possibilités que nous. Il faudrait que l’on soit parfait. Nous n’avons pas grand-chose à corriger à part une concentration supérieure pour éviter certaines bêtises. »

Duel entre Ajinça et Akingbala

Le géant nigérian, en début de semaine à Gentilly, avait écrasé la concurrence et l’international Ajinça, encore dans l’antichambre de la Nba voici peu. Akingbala au sommet et bizarrement, sa formation relève la tête. Le collectif bas-rhinois a sans doute préparé sa revanche à l’image de l’ancien Lorrain Maxime Zianveni : « On prend 15 rebonds offensifs sur la tête, ce n’est pas possible… Akingbala, on va s’en occuper, on va le masser… car il faut absolument que l’on gagne ce match. »

L’ancien jour du Sluc d‘espérer aussi moins de ballons dilapidés et davantage de maturité dans un « groupe manquant d’expérience, ce qui n’est pas nouveau. » L’entraîneur de l’équipe nationale de prévenir, en outre, que le tir à 3 points, arme qui se retourne contre la Sig à l’extérieur, peut devenir meurtrier pour les visiteurs à domicile : « C’est vrai ! On tourne à 20 % en déplacement mais à près de 40 chez nous ! » Voilà les hommes de Jean-Luc Monschau prévenus des forces et faiblesses d’un rival effectivement plus performant sur ses terres (7 victoires, 3 revers).

L’Ill n’est quand même pas la mer à boire. Du moins ; la rivière alsacienne ne devrait pas l’être… Nancy, meurtri au cours de la Semaine des As (- 40 devant Chalon) et au Havre (- 30), a ressuscité ses vertus défensives. « Laisser la Sig, mardi, à 62 points, dénote une belle envie de réussir dans de compartiment du jeu. Avec Nanterre (59 points), cela fait deux équipes offensivement fortes que nous contenons. »

Un vent d’optimisme se remet à souffler sur le club lorrain qui aurait tout intérêt à profiter de ce calendrier allégé. Nous aurions pu espérer un cinq sur cinq face à des concurrents du dernier tiers du classement avec la réception (samedi prochain) du dernier Hyères-Toulon. Mais le faux pas havrais met les Nancéiens au pied du mur des nécessités, avant des joutes ardues contre les ténors.

L’occasion est tentante d’espérer un trou normand pour Orléans et une défaite de Paris face au leader Chalonnais (match reporté au 27 mars). En cas de tournant strasbourgeois correctement pris, Nancy prendrait une option prometteuse pour la troisième place. Cette ambition ne saurait tolérer un nouveau cafouillage.

Alain THIÉBAUT.


Republicain lorrain

Basket-ball SIG – Sluc Nancy, ce soir (19h) La revanche ?


Ricardo Greer et la SIG doivent l’emporter, ce soir, contre Nancy sous peine d’être décramponnés – pour de bon ? – dans la course aux play-offs. Photos archives DNA — Michel Frison

Le derby le plus important de la semaine se dispute ce soir. Tombée à Nancy, mardi, en 8 e de finale de la Coupe de France, la SIG doit impérativement s’imposer au Rhenus en championnat. La course aux play-offs exige en effet un premier exploit.





Le postulat est simple : on prend les mêmes, mais on ne recommence – surtout – pas. Quatre jours après son élimination en 8 ^e de finale de la Coupe de France à Gentilly (72-62), la SIG retrouve donc le Sluc en championnat pour « essayer d’inverser la tendance », indique Vincent Collet. « Une série est pensée pour la meilleure équipe, reprend le coach. Plus tu vas dans le temps, plus l’équipe dominante a des chances de faire respecter la hiérarchie. Il faut essayer de faire mentir ça, à plus forte raison qu’il n’y a que deux matches, pas cinq ».
« Nancy défend bien son panier. Ça ne date pas de mardi, mais de 1988 »


Le premier des deux derbies de la semaine a en tout cas livré son lot d’enseignements. « On a plutôt bien défendu, on commence d’ailleurs à ressembler à une vraie équipe dans ce secteur, mais on leur a donné le match sur nos erreurs », synthétise l’entraîneur strasbourgeois. Mardi, les balles perdues ont fait une seule victime : la SIG. « Il y a quinze points faciles sur des contre-attaques consécutives à nos pertes de balle. Ce n’est pas possible contre Nancy. »

Kevin Anderson et ses partenaires devront aussi se montrer autrement plus menaçants en périphérie s’ils entendent s’adjuger le second clasico. « Nancy défend bien son panier. Ça ne date pas de mardi, mais de 1988, lâche en souriant Vincent Collet. On a donc besoin d’un minimum d’adresse extérieure ».

Plus de rigueur et plus d’adresse seront nécessaires pour mater le Couguar. Mais ces deux conditions ne seront pas suffisantes pour autant. « On va essayer d’être mieux, mais ils vont aussi sûrement s’améliorer, poursuit Vincent Collet. Je ne les ai pas trouvés très bons sur notre défense, on peut s’attendre à ce qu’ils soient plus performants. Eux aussi seront mieux dans le jeu, ont pris conscience de certaines choses. Ça va être un autre match. Je sens que mes joueurs ont envie, mais je sais aussi que Nancy peut être plus fort que mardi et évoluer à un niveau qu’on n’est pas capable d’atteindre ».

Toujours à la recherche de son premier succès contre un pensionnaire du top-8, la SIG va devoir se faire violence pour entretenir l’espoir d’une qualification en play-offs. Il lui manque encore six victoires et il ne lui reste que neuf journées pour aller les chercher. « Ce n’est pas irréaliste, c’est encore faisable, soutient Vincent Collet. Il n’y a rien de scandaleux dans ce que l’on fait, mais il nous manque le petit truc en plus qui nous ferait basculer dans la bonne saison. On sent une accélération de nos rivaux directs (Roanne, Cholet, ndlr). Alors demain (ce soir), c’est un match pour rester en vie ».

Ce soir, deuxième manche doit impérativement rimer avec revanche.

La SIG a récupéré Nicolas De Jong, resté sur le banc mardi en raison d’une entorse à la cheville. Le poste cinq devrait être au complet, en dépit d’une petite alerte aux adducteurs pour Alexis Ajinça hier matin



Les DNA

Ricardo Greer en quête de rachat« Quatre, ça suffit ! »
Ricardo Greer a été bien malheureux dans le money-time, mardi à Gentilly. L’ailier-fort strasbourgeois est résolu à mettre fin à une série de quatre revers, en deux ans, contre le Sluc.



Il a claquépresque autant de bises et serré quasiment autant de mains qu’un candidat à la présidentielle. À son arrivée à Gentilly, mardi, Ricardo Greer, tout comme Maxime Zianveni d’ailleurs, a mis deux fois plus de temps à rejoindre le vestiaire que ses coéquipiers.

L’attachant Dominicain n’a pas encore sa statue devant le Palais des Sports Jean-Weille, comme Michael Jordan a la sienne devant l’United Center de Chicago, mais il a, une nouvelle fois, pu constater que sa cote de popularité demeure intacte en Lorraine, près de deux ans après son départ. « Ça me fait toujours plaisir de retrouver des visages connus, sourit le double champion de France. J’ai fait trois bonnes années à Nancy, j’avais de bonnes connexions avec tout le monde au club et autour. Cela dit, je suis surtout fâché d’avoir perdu ce match parce qu’aujourd’hui, je joue à Strasbourg, plus à Nancy ».

« J’y ai beaucoup pensé, sur le chemin du retour »


Si la soirée avait débuté dans la joie et la bonne humeur pour le quintuple All-Star, son issue a été moins souriante. En manquant deux lancers-francs à 3’13’’ du terme, alors que la SIG était encore dans le coup (65-60), l’aîné des frangins a compromis le retournement de situation. « J’y ai beaucoup pensé, sur le chemin du retour à Strasbourg, plus tard dans la nuit aussi, confie Ricardo. J’étais énervé parce que je sais que je dois avoir des responsabilités en fin de match et que, là, je n’ai pas été à la hauteur. Une chose est sûre, si je venais à bénéficier de deux lancers-francs samedi, je ne les raterai pas ! »

Le natif du Bronx a aussi été averti, dans la foulée, pour une faute offensive sur John Linehan, avant de rater un shoot, pourtant ouvert, derrière l’arc. « Si je dois reprendre ce shoot, je le reprends, insiste-t-il. Et j’espère faire mieux ». Il ne s’est évidemment trouvé personne pour faire le moindre reproche à celui qui a si souvent porté la SIG sur ses épaules, mais ce revers en Coupe de France, il ne s’en cache pas, est aussi de son fait.

Le MVP 2010 espère à présent vaincre la malédiction qui pèse sur les derniers derbies de l’Est. Depuis son retour en Alsace, il n’est en effet toujours pas parvenu à battre le Sluc en match officiel. Et ces quatre défaites commencent à lui peser. « Ça suffit ! se marre-t-il, avant de retrouver tout son sérieux. Je pense que les joueurs sont prêts pour ce match, que le coach est prêt lui aussi. On est meilleurs à domicile, alors j’espère que tout le monde jouera avec le cœur parce que ça va être la guerre ».

« Trop de rebonds offensifs pour Nancy, trop de balles perdues pour nous » : l’ailier-fort strasbourgeois a bien identifié les ratés du premier acte, mardi. « Tout le monde devra jouer plus intelligemment, moi le premier », ajoute-t-il. L’icône Ricardo a un statut à défendre.

Les DNA

Trois questions à... Kevin Anderson « Garder confiance en nous »









Kevin Anderson « Garder confiance en nous »
Kevin Anderson a fait du rab derrière l’arc, jeudi soir à l’entraînement. Une bonne occasion d’éclaircir trois points avec le meneur strasbourgeois.

– Votre adresse à trois points, à l’image de celle de l’équipe, est en baisse (0/9 lors des trois dernières rencontres de championnat). Comment l’expliquez-vous ?

– Un shooteur peut démarrer fort une saison et connaître des baisses de régime. On y passe tous, c’est ainsi, et je ne pense pas que le mental soit en cause.

– Comment rectifier le tir ?

– On doit continuer à garder confiance en nous. Lorsqu’on est ouvert, on doit continuer à réclamer la balle et à prendre les shoots. C’est juste une question de confiance.

– Nancy a remporté la première manche. Que faudra-t-il mettre en œuvre pour prendre la seconde ?

– Il va nous falloir contrôler le rythme, perdre moins de ballons que mardi et leur laisser moins de rebonds aussi. Si on améliore ces deux secteurs, on aura de bonnes chances de l’emporter.

RECUEILLI PAR R. SCH.



Les DNA

La SIG veut s’offrir l’acte II du derby

le 17/03/2012 à 05:00 par Olivier Arnal




Battus mardi en Coupe de France, Chris Oliver et les Strasbourgeois voudront prendre leur revanche sur le SLUC Nancy ce soir au Rhénus. La route des plays-offs en dépend. Archives Jean-Marc Loos

Éliminés à Nancy mardi en Coupe de France, les Strasbourgeois veulent prendre leur revanche sur le SLUC ce soir au Rhénus (à 19 h, en direct sur Sport +) pour la 22 e journée de Pro A. Si elle veut continuer à croire aux play-offs, la SIG doit battre son voisin lorrain.





On prend les mêmes et on recommence. Après s’être affrontés en Lorraine mardi en 8 ^e de finale de la Coupe de France (défaite de la SIG 72-62), Strasbourgeois et Nancéiens se retrouvent ce soir au Rhénus pour le compte cette fois-ci du championnat de France. Si aucune des deux équipes n’a levé le pied en milieu de semaine, l’enjeu de cette 22 ^e journée de Pro A est bien plus important.

D’un côté, le SLUC veut garder sa 3 ^e place et de l’autre, la SIG a absolument besoin d’un succès pour rester dans la course aux play-offs. 11 ^e du classement, - avec une seule victoire de retard sur les 7 ^e et 8 ^e places occupées par le groupe composé de Roanne, Cholet, l’ASVEL et Dijon -, les Strasbourgeois ont besoin de remporter 6 de leurs 9 dernières rencontres pour intégrer le top 8. Une mission compliquée mais encore faisable. « C’est un match pour rester en vie, affirme Vincent Collet, le coach alsacien. Même si ça sera encore jouable mathématiquement derrière, une défaite signifierait presque la perte des play-offs. Dans nos esprits en tout cas. On devient meilleur, plus constant, et maintenant ça peut basculer de notre côté ou pas. Surtout que je suis réaliste et conscient de nos faiblesses. Par contre, je sais que la qualification est possible. »

Passés pas loin d’un exploit mardi à Gentilly, mais battus notamment par la puissance d’Akin Akingbala (19 points, 18 rebonds) et un trop grand nombre de ballons perdus (18), les partenaires de Max Zianveni entendent s’appuyer sur cette défaite pour renverser la tendance ce soir devant leurs supporters. « Il faut s’en servir pour ne pas reproduire les erreurs commises et d’ailleurs on a pu faire en sorte de les corriger durant la semaine », souligne le solide intérieur strasbourgeois.

« Ça va être un match différent »


« Sur le premier match, nous avons bien défendu mais on l’a donné sur nos erreurs, notamment au niveau des pertes de balles et du contrôle du rebond. Contre une équipe comme Nancy, ce n’est pas possible. Nous devrons être meilleurs dans ces domaines-là. Je m’attends aussi à ce que les Nancéiens s’en sortent mieux, notamment par rapport à notre défense. En tout cas, ça va être un match différent », lui fait écho Vincent Collet, plutôt satisfait du comportement défensif de ses joueurs les dernières semaines. « Défensivement, on commence à ressembler à une vraie équipe », précise-t-il.

Pour s’imposer, les basketteurs bas-rhinois devront aussi répondre présents de l’autre côté du terrain. « Il faudra être adroit car Nancy protège bien son panier et s’il n’y a pas d’adresse, leur bloc est difficile à contourner. Mais c’est une vérité qui date et pas seulement depuis mardi », explique le coach alsacien dont la formation se présentera au complet : Absent mardi à cause d’une entorse, Nicolas De Jong effectue son retour et malgré une petite alerte hier, Alexis Ajinça devrait tenir sa place.

Si elle veut espérer s’offrir enfin le scalp d’un membre du top 8 (après Nancy, elle affrontera Le Mans et Gravelines), la SIG devra être capable de faire un grand match. « Si on peut en taper plusieurs, ça serait bien !, lance enfin Max Zianveni. Mais il faut déjà aller chercher Nancy et on sait qu’ils sont prenables. »

Reste à le prouver sur le terrain. Ça ne sera pas une mince affaire mais cela permettrait aux Strasbourgeois de se mettre dans la bonne direction. Et surtout de continuer à y croire.

STRASBOURG IG - SLUC NANCY, ce soir à 19 h au Rhénus de Strasbourg. Pro A (22e journée).

Strasbourg : 4. Oliver, 6. Zianveni, 7. M’Baye, 8. Toupane, 9. Jeanneau, 10. Invernizzi, 11. De Jong, 12. Ajinça, 14. R. Greer, 15. Anderson. Entraîneur : Vincent Collet assisté de Pierre Tavano et Olivier Weissler.

Nancy : 5. Akingbala, 6. Grant, 8. Shuler, 9. Sylla, 11. Linehan, 12. King, 13. Samnick, 14. Pinda, 16. Kurtic, 17. Amagou, 18. Moerman, 20. Kurz. Entraîneur : Jean-Luc Monschau assisté de Cédric Heitz.


le 17/03/2012 à 05:00 par Olivier Arnal

L'ALSACE

http://sigbasket.fr/2012/03/interview-de-ricardo-greer-avant-sig-nancy/

Il s'est bien amélioré en français ce bon Ricardo. En passant, sympa le nouveau logo de la SIG.

Nous voilà à une heure de ce match SIG-SLUC...

A domicile, la SIG va-t-elle pouvoir nous piéger ?
Ce match est hyper important pour les alsaciens.
Il l'est également pour nous, car il serait intéressant de gagner ce soir après les récentes déconvenues...
La SIG ce soir et Toulon la semaine prochaine doivent nous permettre de rester bien placé pour la 3ème place, car je crains que nous ne puissions pas viser plus haut.

Il faut surtout recréer une dynamique, continuer à bien partager les temps de jeu, incorporer encore un peu Rob Kurz en espérant que Moerman et samnick vont également revenir. Reste également à King de retrouver la forme, car depuis sa gastro... il souffre !
Notre equipe ainsi construite n'est pas "géniale" mais assez complète, homogène.

Allez les gars, une victoire ce soir pour confirmer le renouveau...

Si quelqu'un a un lien actif vers le match.

Impossible pour ma part d'accèder a sportlemon.

idem

Alors toujours pas trouver ???

Non.

Rien sur lshunter non plus

Ca y est :cheers:


http://www.sportlemon.tv/v-2/18/18/v-381805.html

j'ai trouver le lien:
http://www.tvonline-live.com/player/ch.php?title=Strasbourg%20vs%20Sluc%20Nancy&type=leton&id=vassasss

Après 0/4 à 3 pts, Kenny et Pape ont ouvert le compteur à 3 pts.

Fin du 1er quart : 20 - 20

Fonctionnent bien les liens chez vous?

Moi, c'est l'horreur...

Moi j'ai la chance de regarder Sport + ce soir. Avec un certain JD Choulet aux commentaires !