[ProA - J9] Strasbourg IG bat SLUC Nancy, 72-66 (30-40)

Un petit point sur l'effectif strasbourgeois avant la rencontre de vendredi entre nos deux clubs avec De Jong et Jeanneau sur la touche jusqu'à la fin de l'année, Zianveni qui ne s'entraîne plus depuis plus d'une semaine, Shurna qui vient à peine d'arriver et qui a forcément besoin de temps pour s'adapter à la Pro A, Jeff totalement méconnaissable depuis le début du championnat.
Et aujourd'hui ce manque de rotations a de lourdes conséquences car après une série de quatre victoires la SIG a enregistré face au Paris-Levallois sa troisième défaite consécutive, les joueurs qui donnent satisfaction comme Ricardo, Campbell, Fitch et Ajinça lorsqu'il ne prend pas deux ou trois fautes d'entrée, risquant de se cramer à la longue.
Bon vous aurez compris que le sujet principal de conversation pour les fans strasbourgeois à l'heure actuelle, c'est malheureusement l'infirmerie.

http://www.catch-and-shoot.com/livenews/romain-duport-pigiste-de-maxime-zianveni-a-strasbourg/2012/
Romain Duport pigiste de Maxime Zianvéni à Strasbourg
Par
Alexandre Lacoste
– Le 26 novembre 2012

C’était dans l’air du temps, c’est maintenant officiel. Romain Duport (2,17 m, 25 ans) rejoint Strasbourg en tant que pigiste médical de Maxime Zianvéni, blessé au pied, annonce le club alsacien. Il s’y est engagé jusqu’au 28 décembre où il devrait former une raquette haute en centimètres avec Alexis Ajinça.

L’ancien pivot du Havre aura l’occasion de lancer sa saison sous les ordres de Vincent Collet : touché au ligament interne du genou droit depuis la fin août, le nouveau joueur de la Sig avait quitté Cholet au début du mois de novembre sans y avoir disputé le moindre match. Romain Duport aurait d’ailleurs déjà pu rejoindre Strasbourg au cours du mois d’octobre, sous la forme d’un prêt, pour pallier à la blessure de Nicolas de Jong.

Éternel grand espoir du basket français, le natif d’Angers a souvent été frappé par les blessures, ne réalisant pas une saison complète au cours de sa carrière. L’an passé, il a disputé 17 rencontres de Pro A pour 5,3 points et 3,4 rebonds de moyenne pour 7,4 d’évaluation.

Il est le deuxième pigiste médical à rejoindre Strasbourg en une semaine, après l’arrivée de John Shurna lundi dernier. Du travail supplémentaire en perspective pour Vincent Collet, dans une période difficile d’un point de vue comptable pour la Sig.

Article pris sur BI, les 2 premiers paragraphes font bien mal

Citation :

Basket-ball Avant SIG – Nancy, vendredi (20 h)

Les temps sont durs

Double champion de France, en 2008 et 2011, le Sluc Nancy mange son pain noir depuis le début de la saison. Budget en baisse, recrutement sans éclat et blessures ont fait rentrer le cador lorrain dans le rang.

INÉDIT. – Nancy 14 e, avec seulement trois victoires en huit journées (une seule au soir de la sixième journée) ? La Pro A n’était pas habituée à cela. Le club le plus titré de ces cinq dernières années, champion de France en 2008 et 2011, est à la remorque au classement, loin, très loin de son standing habituel donc. Et son bilan aurait pu être plus médiocre encore. Samedi, la troupe de Jean-Luc Monschau a été longtemps malmenée par la JDA avant de s’imposer dans la douleur (78-74) à la faveur d’une interception et d’un dunk de Solo Diabaté, le meilleur Nancéien depuis le début de la saison.

DÉCLIN. – Le Sluc regoûte à l’anonymat et les raisons en sont multiples. Avec une masse salariale amputée de 400 000 euros, le recrutement (Bingo Merriex, Nick Pope…) a été nettement moins clinquant que les années précédentes. Les cadres supposés sont de surcroît passés au travers : Marcellus Sommerville a connu une mise en route catastrophique (8 d’évaluation… cumulée lors des trois premières journées de championnat) et Hervé Touré (6,5 pts, 6,1 d’évaluation en 20’) n’est que l’ombre du joueur qu’il fut en Lega, à Cantu, Rome et Milan.

Martin monte en puissance

SHULER. – Les Couguars ont aussi payé un lourd tribut aux blessures. Jamal Shuler, censé être un de leurs leaders offensifs, s’est en effet blessé lors de la première journée au Mans (ligament du genou). La gravité de la blessure et la durée de son indisponibilité ont ensuite donné lieu à une certaine cacophonie du côté de Gentilly. Alors qu’une saison blanche avait été à craindre, le joueur, parti lundi en rééducation à Capbreton sans être passé sur le billard d’ailleurs, vient en tout cas d’annoncer sur son compte Twitter qu’il escomptait faire son retour à la mi-janvier.

PIGISTE. – Pour remplacer son arrière américain, le Sluc a enrôlé son compatriote Torell Martin (1,96 m, 27 ans). Arrêté durant plus de six mois après avoir été opéré du ménisque, l’ancien de Bremerhaven, en Bundesliga, a également connu des débuts délicats (7 points en trois matches). Sa montée en puissance (14,5 pts de moyenne lors des deux dernières rencontres) coïncide, et ce n’est sans doute pas un hasard, avec le regain de forme des Lorrains, vainqueurs à Gravelines (79-83, a.p.) et donc contre Dijon.

EUROCHALLENGE. – Comme le Paris-Levallois, dernier adversaire de la SIG en championnat, le Sluc est engagé en EuroChallenge (groupe G) et recevait, hier soir, le Pizza Express Apollon (ça ne s’invente pas), le club chypriote de Limassol, pour le compte de la 4 e journée de la première phase. Victorieux à l’aller, Kenny Grant et ses coéquipiers ont aussi empoché la manche retour (87-69).

INFIRMERIE. – Axel Toupane s’est donné une entorse bénigne de la cheville droite lundi matin à l’entraînement. Le jeune arrière strasbourgeois a été laissé au repos hier et reprendra avec le groupe aujourd’hui. Dans le camp nancéien, John Linehan, touché aux ischio-jambiers lors de la réception de Cholet (75-89) le 10 novembre et absent des terrains depuis, a fait son retour hier soir en Coupe d’Europe (5 pds en 8’). Le pivot US Shawn King a en revanche été touché à la hanche. Le staff nancéien redoutait une longue indisponibilité hier soir.

Dernières Nouvelles d'Alscace du jour:

http://www.dna.fr/sports/2012/11/29/le-grand-numero-de-solo



Basket-ball Avant SIG – Nancy, demain (20h)

Le grand numéro de Solo

Il porte le Sluc à bout de bras ces temps-ci. À Nancy, Solo Diabaté fait figure d’éclaircie dans un ciel maussade.
UNE POISSE TENACE semble coller aux basques nancéiennes depuis la reprise. Jamal Shuler, touché au ligament, a été le premier à tomber au champ d’honneur. John Linehan a ensuite manqué quatre matches pour soigner ses ischio-jambiers. Enfin mardi, alors que le « Virus » effectuait sa rentrée contre Limassol, le Sluc a perdu Shawn King (hernie discale).

« Ça commence à faire beaucoup »
Le pivot américain devrait être absent de longues semaines. « On n’a vraiment pas de chance. Trois blessés en deux mois, ça commence à faire beaucoup, soupire Solo Diabaté. C’est dommage parce que je pense qu’on a une bonne équipe. On avait fait une pré-saison correcte et au complet, on pouvait espérer être plus haut que cela au classement. »

Souleyman Diabaté incarne l’une des rares embellies dans le marasme actuel. Le paradoxe veut que la cauchemardesque entame des Couguars coïncide en effet avec le début de saison le plus accompli de leur meneur. Le natif de Cocody a presque doublé sa moyenne de points par rapport à l’exercice 2010/11 avec Roanne (15,4 contre 7,9) et émarge au dixième rang des scoreurs de l’Hexagone. Il est aussi le septième passeur de la Pro A (4,5 par match).

« Avec la blessure de Jamal Shuler, les cartes ont été redistribuées au niveau du scoring », expose le joueur formé à Dijon. Il n’y a toutefois pas que ça. Ici, Solo Diabaté a aussi retrouvé « le plaisir de jouer ». « C’est vraiment une renaissance », insiste-t-il. À Roanne, il y a eu des éclats de voix et même une mise à l’écart temporaire après une altercation avec un coéquipier. « En fin de saison, je suis rentré en Côte d’Ivoire et, pour tout dire, le basket ne m’a pas spécialement manqué. »

Diabaté, ce « diamant brut » dixit Jean-Luc Monschau, marche énormément à l’affect. Et à Gentilly, il a trouvé « un groupe agréable » et, surtout, un coach à l’écoute. « Je parle beaucoup avec lui. Il me fait confiance et je joue l’esprit libéré. » La liberté, Solo n’a d’ailleurs que ce mot-là à la bouche.

« Plus de responsabilités, plus responsable aussi »
À 25 ans, l’explosif numéro 10 n’a en tout cas jamais paru aussi fort. « Je commence à connaître mes qualités et je m’appuie là-dessus. J’ai plus de responsabilités, c’est vrai, mais je suis plus responsable aussi. » L’international ivoirien est aujourd’hui le joueur le plus utilisé par « JLM » (plus de 35 minutes par match). En l’absence de John Linehan, il a même connu une pointe à… 41 minutes lors de la victoire (79-83) décrochée après prolongation à Gravelines.

Ne redoute-il pas de payer cette débauche d’énergie tôt ou tard ? Il rigole : « Je suis encore jeune et si je ne suis pas capable de jouer une demi-heure deux fois par semaine, il vaut mieux arrêter le basket ! Et puis, on est toujours content de jouer beaucoup. Moi, ça me va ! »

Il n’en reste pas moins à l’écoute de son corps. Entre deux grands numéros sur le terrain, Solo Diabaté veille donc « à bien (se) reposer, à bien récupérer ». « On fait beaucoup de soins aussi, on n’hésite pas à consulter le médecin. Il ne faut surtout pas qu’il y ait davantage de casse. »

À Strasbourg, demain, le dépositaire du jeu entend faire une nouvelle fois contre mauvaise fortune bon cœur. Et il espère qu’il ne sera pas le seul. « Il faudra que chacun apporte un peu plus, notamment au rebond car ce sera une bataille importante (…). La blessure de King sera peut-être un mal pour un bien. On va arriver surmotivé. »

Lui est sur ce mode-là depuis deux mois déjà.

sig67 a écrit:

Un petit point sur l'effectif strasbourgeois avant la rencontre de vendredi entre nos deux clubs avec De Jong et Jeanneau sur la touche jusqu'à la fin de l'année, Zianveni qui ne s'entraîne plus depuis plus d'une semaine, Shurna qui vient à peine d'arriver et qui a forcément besoin de temps pour s'adapter à la Pro A, Jeff totalement méconnaissable depuis le début du championnat.
Et aujourd'hui ce manque de rotations a de lourdes conséquences car après une série de quatre victoires la SIG a enregistré face au Paris-Levallois sa troisième défaite consécutive, les joueurs qui donnent satisfaction comme Ricardo, Campbell, Fitch et Ajinça lorsqu'il ne prend pas deux ou trois fautes d'entrée, risquant de se cramer à la longue.
Bon vous aurez compris que le sujet principal de conversation pour les fans strasbourgeois à l'heure actuelle, c'est malheureusement l'infirmerie.

Alors si on joue au jeu du plus malheureux avec la blessure de King qui c'est?
Hein qui c'est?

C'est nous les plus malheureux!!! :cheers: :cheers: :cheers:
On fait moins le malin maintenant que tu sais que c'est nous les plus à plaindre et les moins bien loti pour le match qui arrive


...
...

Face à Romain Duport à 2,17 et Ajinca à 2.15 si Pourchot n'a pas une seule minute, j'avoue que j'aurais du mal à comprendre, car je vois pas bien quelle résistance Merriex pourrait opposer.
Je sens déjà les prises à deux qui finiront en 3 points ouverts pour Jeff Greer et Gerald Fitch.

James a écrit:

Face à Romain Duport à 2,17 et Ajinca à 2.15 si Pourchot n'a pas une seule minute, j'avoue que j'aurais du mal à comprendre, car je vois pas bien quelle résistance Merriex pourrait opposer.
Je sens déjà les prises à deux qui finiront en 3 points ouverts pour Jeff Greer et Gerald Fitch.

Dans l'Est Répu papier du jour il y a encore une mauvaise nouvelle !
Pourchot est blessé à l'aine et out pour 10 jours
La mauvaise série continue

Cela risque d'être une boucherie à l'intérieur
Bon courage à Sylla et Merriex

Faut empêcher les extérieurs de les servir, et bien les bloquer aux rebonds ensuite. Voilà déjà ce qu'il faut faire en premier lieu.

Pourchot blessé!?! Nan sans déconner! Y'a un problème de fond la au sluc! Mauvaise prepa, mauvais Kine, manque de recup, pas d'entraîneur pour bosser le physique...

C'est vrai qu'il est rare qu'on ait une saison sans blessures au SLUC.
Manque de structures c'est sur, manque de préparateur physique peut être, il y a un moment on ne peut pas dire à chaque fois c'est le hasard ou la malchance.

Quand on sait que les joueurs vont dans le cabinet du kiné car il n'y a pas le matériel nécessaire à Gentilly, ça en dit déjà long sur la question.
Mais bon avec notre budget il ne faut pas rêver, la masse salariale a été placée ces dernières années dans les salaires des joueurs ce qui n'a pas été pas un mauvais choix vu les résultats.

Bref, coté infirmerie Strasbourgeoise où en sommes nous?

Kadour Ziani devrait faire la préparation du SLUC, je vous le dit, moi ! Sans rire.

JC a écrit:

Kadour Ziani devrait faire la préparation du SLUC, je vous le dit, moi ! Sans rire.

Et Cyril Julian devrait être ambassadeur/relations publiques du club... sous Fra on continuera à employer le conditionnel pour l'instant

Cyril pourrait au moins être le coach/préparateur des pivots...

Tiens il l'avait demandé, mais sans sympahtie réciproque

bubu54 a écrit:

Dans l'Est Répu papier du jour il y a encore une mauvaise nouvelle !
Pourchot est blessé à l'aine et out pour 10 jours
La mauvaise série continue

Non mais c'est HA-LLU-CI-NANT !


Pas pour dire mais la dernière équipe qui -en plus de ses problèmes financiers- à eu une telle poisse niveau blessures, c'était le HTV la saison dernière, avec l'issue que l'on connaît.


D'ou l'importance d'être TRES réactif pour faire face. Il nous faut le remplacant de Shawn pour le match de Limoges, impérativement.

La blessure de Pourchot, on est plus a ca près... Après s'être fait sodo***** par la blessure, ca passe tout seul celle de Pourchot

Sinon petit article sur le site de la SIG sur le match :

Citation :

DRIBBLES ET REBONDS : « Eternels Rivaux » avant SIG-Nancy demain soir à 20h



L’histoire est un perpétuel recommencement. Entre Nancy, hôte du Rhenus ce vendredi soir (20h), et la SIG, les destins ont souvent été parallèles. Les points communs sont légion, la rivalité (presque) éternelle. Alsaciens et Lorrains cultivent ainsi depuis des décennies la même volonté de se hisser au sommet du basket français, de vouloir gagner ou regagner le haut du panier…

Dans les années 60, la SIG, Graffenstaden plus précisément, tutoyait l’élite du basket français. Avec les frères Christ, Zimmer, Franck Jackson, un des premiers Américains évoluant en France. Dix ans plus tard (1971 à1974), le SLUC Nancy rejoignait à son tour la Nationale 1…

Vers la fin des années 80 et le début des années 90, ce furent d’épiques duels en ProB, au Tivoli et à Gentilly, les deux clubs rivalisant pour monter en ProA. Et c’est la même année, paradoxalement, en 1994, qu’elles y parviendront, les Lorrains soufflant au passage le titre national de ProB aux Alsaciens ! La SIG les rejoindra au palmarès en 1999, un an après avoir quitté une élite que les Nancéens côtoient depuis 18 saisons sans interruption. Un gage de pérennité.

En 2005, pourtant, c’est la SIG, sous la houlette d’Eric Girard, qui décrochera en premier la timbale de champion de France de ProA à Bercy. Et contre qui en finale ? L’incontournable SLUC Nancy déjà coaché alors par Jean-Luc Monschau. Après trois finales consécutives perdues, les Lorrains seront enfin sacrés en 2008 avant de remettre le couvert en 2011. On peut même ajouter sans vexer personne que Nancy s’est installé plus durablement que la SIG dans le top du basket français en disputant une compétition européenne quasiment chaque saison depuis 1996, remportant au passage la dernière édition de la Coupe Korac en 2002.

Entre Nancy et la SIG, il y a eu aussi, des « échanges » de joueurs. Ahmadou Keita, dans les années 90, fer de lance du SLUC, devenu champion de France de ProB avec la SIG. Et plus récemment, Ricardo et Jeff Greer, brandissant le trophée de ProA avec les deux clubs ! Ou encore John Linehan, Bernard King, Darden Tremmell ou… Maxime Zianveni ! Autant de figures qui ont porté le maillot des mêmes couleurs (rouge et blanc) de Nancy et de Strasbourg.

Enfin, Nancy se présentera avec à sa tête un… Alsacien bon teint, Jean-Luc Monschau, 61 ans, le doyen des coaches de ProA, dont le frère a longtemps entraîné la SIG. Un modèle de longévité puisqu’il est aux commandes du SLUC depuis 2004 après avoir grandi à Mulhouse, fait ses premières armes d’entraîneur à Kaysersberg et fait les beaux jours du basket mulhousien des années 80/90 !

Cette saison pourtant, les parcours de ces éternels rivaux de l’Est sont loin d’être parallèles. La SIG, bien partie, reste sur trois défaites de rang. Nancy, au départ calamiteux (une victoire, cinq défaites, du jamais vu !), vient de remporter deux succès à la file. Alsaciens et Lorrains croisent à nouveau le fer ce vendredi. Pour le plus grand plaisir des amateurs de frissons et de basket.

http://sigbasket.fr/2012/11/dribbles-et-rebonds-eternels-rivaux-avant-sig-nancy-demain-soir-a-20h/

30.11.12 à 05h00 | Mis à jour il y a environ 1 heure
Basket-ball - Pro A 9 e journée Strasbourg - SLUC Nancy, ce soir (20 h) Un défi de taille
Orphelin de Shawn King, le SLUC va se frotter ce soir aux deux plus grands intérieurs de Pro A. Un exploit en Alsace serait, lui aussi, de taille…




En l’absence de Shawn King, Bingo Merriex aura fort à faire face aux géants, qui peupleront la raquette strasbourgeoise. Et notamment face à Alexis Ajinça ( à g.). Photo d’archives Alexandre MARCHI

Nancy. Le coach strasbourgeois Vincent Collet et son adjoint Pierre Tavano ont fait le métier. Mardi dernier, les deux techniciens de la SIG étaient dans les tribunes de Gentilly pour épier le SLUC lors de son match d’Eurochallenge face à Limassol. Qu’ont-ils bien pu apprendre qu’ils ne savaient déjà après avoir sans doute visionné quelques heures de vidéo ?

Mardi, le SLUC a montré qu’il avait parcouru un bout de chemin depuis ce début de saison « pourri » par une maladresse récurrente. La montée en puissance de Torrell Martin y est évidemment pour beaucoup. L’entraîneur strasbourgeois a pu également constater que le banc nancéien peut apporter sa pierre à l’édifice (15 points pour Merriex, 16 pour Grant). « L’équipe joue bien depuis quelques matches », estime d’ailleurs Jean-Luc Monschau, « Elle perd moins de ballons, elle a plus confiance dans les tirs… »

Mais Jean-Luc Monschau, comme Vincent Collet, sait bien que la blessure de Shawn King, qui a été opéré hier matin (voir par ailleurs), revêt une importance qui dépasse largement les petits constats encourageants du moment. Vincent Collet sait aussi que mardi, juste avant la mi-temps, le SLUC a perdu son principal point de fixation à l’intérieur, son deuxième meilleur marqueur (15,1 points en championnat), son meilleur rebondeur (6,9 par match) et son plus grand joueur sous la toise (2,07 m)… Un joueur qui venait de signer la meilleure évaluation de la huitième journée de Pro A (34). Bref, comme la blessure de Shuler en tout début de saison, celle de King laisse un nouveau trou béant dans l’effectif nancéien. En attendant qu’un pigiste débarque pour tenter de combler le vide, il faudra faire avec (voir par ailleurs).

À la veille du déplacement à Strasbourg, il n’est pas question pour autant de céder à un excès de misérabilisme. Ce soir, au Rhénus, le SLUC n’aura évidemment pas la faveur des pronostics. Mais qui avait imaginé que Solo Diabaté et ses copains étaient en mesure de s’imposer à Gravelines, il y a quinze jours, sans John Linehan (qui sera d’ailleurs sur la feuille de match ce soir) ? « Nous ne sommes pas défaitistes », confirme l’entraîneur nancéien, « Nous croyons en nos chances. Notre position ne nous autorise pas à renoncer. Cette équipe est courageuse et elle a déjà montré sa capacité à faire preuve de solidarité. »
« Eloigner les centimètres du panier »

Il n’y a donc pas de souci à se faire en ce qui concerne l’état d’esprit des Nancéiens. En revanche, certains constats sont incontestables. Sauf si Bingo Merriex (2,05 m) et Abdel Sylla (2,04 m) ont eu une poussée de croissance dans la nuit, le SLUC sera déficitaire en taille, ce soir, face à la paire d’intérieurs la plus haute du championnat (2,15 m pour Ajinça et Duport). Pour avoir une petite chance de créer une nouvelle surprise, les Nancéiens devront, entre autres, contourner cette difficulté. En plus d’afficher une défense intransigeante et une adresse haut de gamme. « C’est sûr que pour gagner dans ce contexte, il faut que tout soit réuni… et que Banks mette sept shoots à trois points », sourit Jean-Luc Monschau, qui fait ici référence au match remporté par le SLUC en Alsace, en octobre 2006, alors que Cedrick Banks avait inscrit 36 points (7 sur 12 à trois points), « En centimètres, nous serons forcément dominés. À nous d’essayer d’éloigner ces centimètres de notre panier… »

Même si cela ne garantit pas le succès, les Nancéiens pourront toujours se dire que, ce soir, la SIG aura également pas mal de pression sur les épaules. Après un début de saison réussi (4 victoires en 5 matches), les coéquipiers de Ricardo et Jeff Greer viennent d’enregistrer trois contre-performances : une défaite à Poitiers, une autre face à Roanne et une gifle à Paris (72-89). La SIG aujourd’hui septième, ne compte finalement qu’une victoire de plus que le SLUC. Vu le contexte, une victoire en Alsace aurait au moins autant de saveur que celle ramenée du Nord, il y a quinze jours.

Thomas SIMON

Espoirs : Strasbourg (12 e, 3v-5d) - SLUC (4 e, 5v-3d), aujourd’hui (17 h).

républicain lorrain
publié le 30/11/2012 à 05:00
Basket | avant strasbourg - nancy ce soir en pro a Collet : « Je me remets sans cesse en cause »
Avec son costume bleu de l’équipe de France, surdimensionné pour Strasbourg, Vincent Collet cherche à renouer avec son passé prestigieux en club. L’homme, exigeant envers lui-même, cultive la patience.

Vincent Collet, brillant avec Le Mans et Villeurbanne, compte bien emmener Strasbourg au sommet. Photo RL

Partout où Vincent Collet est passé, il a gagné un titre et conquis le sommet du basket français… « Oui, ça me manque ! Il faut savoir l’accepter, travailler pour d’autres challenges. A Strasbourg, il faudra plus de temps pour construire quelque chose. »
GRAND ANGLE

• Quel potentiel prêtez-vous à Strasbourg ? « L’objectif, ce sont les play-off (les huit premières places). Nous ne pouvons pas viser davantage. On n’a même pas la capacité d’être candidat à plus. Songeons d’abord à grandir. »

• Impatient de pouvoir batailler avec les meilleurs ? « J’aimerais, effectivement, que tout aille plus vite. Mais n’oubliez pas que je ne suis à Strasbourg que depuis quatorze mois. Nous avons connu plein de contraintes lors de la première saison. Un cap est passé, il en reste d’autres ! »

• Concrètement ? « Le centre de formation, par exemple, doit s’améliorer. Il est insuffisant. C’est un outil important dans les fondations. Or, on ne peut pas puiser dedans pour remplacer les blessés. C’est malheureux. Nous sommes obligés de recruter, je préférerais l’inverse. La saison précédente, nous avons pu lancer Hugo (Invernizzi) et Axel (Toupane). Il faudrait un ou deux jeunes chaque année… »

• Sans mésestimer vos performances alsaciennes, votre titre de meilleur entraîneur de l’année date de 2004 ! C’est loin ! « J’ai dû perdre le feeling… Ou le fil. Oui, cela fait long, neuf ans, 2004 et 2001. Que voulez-vous, je suis en difficulté depuis ! Même si en 2009, je préfère être champion (avec Villeurbanne) que d’être élu entraîneur de l’année. Mais j’y pense et j’en suis conscient. Merci de secouer mon amour-propre… »
« Le réservoir n’est pas inépuisable »

• Êtes-vous perturbé par ce manque de réussite sur le sol hexagonal par rapport aux triomphes avec les Bleus ? « L’un de mes problèmes, justement, est de me remettre beaucoup en question. Dans les bons jours, je me dis que je possède les joueurs pour exprimer ce que je pense. Au Mans, quand j’avais le cul par terre, on m’a soutenu pour que je puisse rebondir. Ce ne fut pas le cas à Villeurbanne (il a été débarqué à mi-saison). Étant donné ma constante remise en cause, je n’avais pas besoin de ça. »

• Heureusement que l’équipe de France est là ? « Elle m’a fait franchir un cap. Elle est la preuve que l’on peut transmettre un savoir-faire et former de bons joueurs chez nous. »

• Actuellement, nos ambassadeurs brillent de mille feux, de Parker à Westermann en passant par Causeur. Magie du maillot bleu ? « Ce sont de bonnes nouvelles, d’abord pour eux. Pas pour notre championnat. »

• Parce qu’ils sont partis ? « Oui, le réservoir n’est pas inépuisable. Les jeunes n’ont encore rien prouvé qu’on leur parle déjà d’aller à l’étranger, ça commence à m’agacer. »

• Comme Lauvergne (21 ans) qui vient de quitter Chalon, le champion sortant ? « Par exemple, comme Moerman aussi, parti de Nancy. Il y a des mauvaises trajectoires, on leur fait croire que ce sont les meilleures. Il faut enlever cette idée que pour progresser, il faut quitter la France. »

• Mais Westermann, au Partizan Belgrade, s’éclate ! « J’applaudis des deux mains. Il est dans un grand club formateur avec un grand coach. Envoyez nos meilleurs espoirs à l’étranger est dangereux. Il y va de l’avenir de notre Pro A, de notre basket. Nous sommes en train de perdre le lien avec nos fans qui s’extasient plus sur les Français de NBA ou d’Espagne. A terme, nous serons condamnés. On est chahuté par les forces extérieures. »

• Vincent Collet le passionné, 100 % basket ! « 24 heures sur 24. Parfois, c’est usant, difficile, surtout quand les résultats ne suivent pas. »
Alain THIÉBAUT.


« Ricardo Greer dans mon Top 10 »

Les meilleurs joueurs sous sa coupe.« Sans trop réfléchir, Ricardo Greer aujourd’hui ! Avant, je citerais Nicevic dans le jeu intérieur, Rogers ou Price en meneurs, Campbell, Gregory à l’aile. Il y a aussi mes chouchous : Batum, Sy, Bokolo, Amagou, Koffi, Diot… Ce sont tous mes gamins envers qui j’ai une grosse tendresse. J’ai commencé avec eux et tu grandis avec tes joueurs. »

Le derby Strasbourg - SLUC, match particulier avec des blessés et leurs suppléants. « C’est évident que la blessure de Shawn King (opéré d’une hernie discale, il sera peut-être remplacé par Brandon Brown, pivot de Limassol rencontré mardi soir en Coupe d’Europe) change la donne. Mais le SLUC a de la réserve à ce poste. Il peut mettre Sylla, Touré, Derriex, Sommerville qui allient à la fois grandeur et expérience. Nous connaissons ces problèmes. Lors des derniers matches, nous avons dû jouer sans Max (Zianveni), De Jong (2,10 m), Jeanneau (le meneur de jeu). On a pris Duport (2,15 m) mais il vient à peine de poser le pied chez nous. »

Duel à hauts risques entre des clubs ayant besoin de vaincre (le SLUC compte seulement un succès de plus sur le dernier, Strasbourg deux).« Nous sommes à la croisée des chemins. On avait bien démarré, on reste sur trois défaites. Dans ce championnat où on a du mal à y voir clair, les choses ont du mal à se décanter. Orléans, le dernier, n’est pas si mal que ça. La bataille, qui concerne tout le monde à part Chalon, Le Mans, Gravelines et Paris, est aussi engagée pour éviter les deux dernières places (synonymes de relégation). Jean-Luc Monschau (Nancy), le plus expérimenté des coaches, sait très bien que nous marchons sur un fil qui risque de casser quand on a des blessés. L’occasion nous est offerte de redémarrer sinon nous pourrions vite plonger en cas de défaite, ce soir. »
A. T.

www.dna.fr/sports/2012/11/30/par-dela-les-nuages

Basket-ball Pro A, 9 e journée : SIG – Nancy, ce soir (20h) Par-delà les nuages
Louis Campbell, ici entre les Roannais Reid et Amagou, devra remettre les Strasbourgeois sur le bon chemin, après trois revers de rang. Photo DNA – Cédric Joubert

Face à une équipe nancéienne moins bien lotie qu’elle et privée de son pivot de métier, la SIG doit, ce soir au Rhenus, repartir de l’avant. Pour que novembre ne soit pas pourri, mieux vaut vaincre.

Ils seraient assurément bien inspirés, les Strasbourgeois, de terminer, tout à l’heure, le mois comme ils l’avaient entamé : par une victoire au Rhenus. Cela conférerait un air moins maussade à novembre, période bien triste du côté de la SIG. Et pas seulement en raison d’un ciel bas et gris.

Ce soir, contre le voisin nancéien, Alexis Ajinça et les siens devront s’élever par-delà les nuages, histoire d’apercevoir à nouveau la lumière qui les avait éclairés en octobre et jusqu’aux premiers jours de novembre, le succès domestique arraché contre l’Asvel (80-66) entretenant alors une belle série de quatre victoires. Mais entre-temps, la machine s’est grippée et la logique inversée, un vilain quarté de revers pouvant même être validé au champ du déshonneur, au cas où la troupe de Jean-Luc Monschau venait à se sentir pousser des ailes.
«On ne doit pas se morfondre. Il faut réagir»

« Quand tu restes sur trois défaites consécutives (Poitiers, Roanne, Paris), il n’y a jamais d’autre alternative que gagner, martèle Vincent Collet. Mais le fait de le dire ne suffit pas à remporter le match… À Nancy, ils ne doivent pas être loin de penser la même chose, même s’ils ont remporté leurs deux dernières rencontres de championnat. »

Longtemps plombés par la blessure de Jamal Shuler – « Quand tu perds ton meilleur scoreur après cinq minutes de jeu, dans le premier match de la saison, ça commence mal », reconnaît Collet –, les Couguars ont mis du temps à trouver leurs marques, traînant même un temps à la dernière place du classement. Leur net regain de forme, symbolisé par la passe de deux contre Gravelines et Dijon, a toutefois été contrarié par la blessure longue durée de Shawn King, opéré hier matin d’une hernie discale. Conjuguée à l’état de forme chancelant du défenseur John Linehan, l’absence du pivot, qui a marqué 23 points et pris dix rebonds, samedi dernier contre la JDA, ne devrait pas trop chagriner les Strasbourgeois. « Ça équilibre un peu les choses, indique Vincent Collet. Car chez nous, la problématique est la même. Il nous manque aussi deux joueurs importants. »

Si deux renforts – John Schurna la semaine dernière, Romain Duport lundi – ont débarqué à la SIG, les absences d’Aymeric Jeanneau et de Max Zianveni pèsent visiblement encore sur le rendement alsacien. « Nos problèmes sont nés de ces blessures, insiste Collet. Et les nouveaux sont encore en phase d’intégration. Voyons déjà ce qu’ils peuvent nous apporter. Maintenant, si on doit attendre d’être au complet pour gagner à nouveau, nos objectifs vont s’éloigner. On ne doit pas se morfondre. Il faut réagir. »
«Trouver plus de fluidité»

Ce soir, le public du Rhenus espère à nouveau vibrer, après le dernier match soporifique contre Roanne. Il va aussi découvrir le tir peu académique – et, pour tout dire, tout laid – du blondinet Shurna et la grande carcasse de Duport, l’ex-pivot de Cholet, recruté dans un premier temps pour soulager son comparse Ajinça sous le panier. « On se présente déjà dans de meilleures dispositions qu’à Paris (défaite 89-72 vendredi dernier), souligne le sélectionneur de l’équipe de France. À nous de trouver plus de fluidité dans notre jeu face à une équipe agressive, qui a fait évoluer sa défense. La contestation dans la ligne de passe risque de nous poser souci, d’autant qu’on a une fâcheuse tendance à perdre beaucoup de balles ces temps-ci… »

Le meilleur moyen de ne pas avoir les mains qui tremblent consiste encore à s’inspirer de la rencontre contre Villeurbanne, début novembre, quand le ciel était moins bas et gris.

http://www.dna.fr/sports/2012/11/30/louis-campbell-un-sentiment-d-urgence

Trois questions à… Louis Campbell « Un sentiment d’urgence »

Louis Campbell « Un sentiment d’urgence »

La discussion a tiré en longueur, hier à l’issue de la séance d’entraînement. Au milieu du parquet, Vincent Collet et Louis Campbell ont pris le temps de parler « technique puis basket au sens large », aux dires de l’entraîneur strasbourgeois. Il est vrai que la réussite alsacienne face aux Couguars nancéiens sera en partie indexée au rendement du meneur originaire du New Jersey, très utilisé depuis le début de la saison .

– Quelle importance revêt ce match contre Nancy ?

– Il est vraiment très important pour nous. On est dans une mauvaise passe, avec ces trois défaites de rang. C’est un sentiment d’urgence qui prédomine aujourd’hui. Car il est essentiel de rester au contact des équipes de tête. Et le seul moyen d’y parvenir, c’est de gagner contre Nancy.

– Après Ricardo Greer, vous êtes le deuxième joueur le plus utilisé par Vincent Collet. Or en l’absence d’Aymeric Jeanneau, vous n’avez aucun remplaçant. Une situation pas trop difficile à gérer ?

– Avec près de 34 minutes de moyenne sur le parquet, je ne suis pas ménagé, c’est sûr, mais la situation n’est pas faite pour me déplaire ! Vous savez, j’ai 33 ans. À mon âge, on a l’expérience pour gérer la situation. Je prends soin de mon corps. Quoi qu’il en soit, je préfère donner le maximum pour mon équipe, me donner à fond, plutôt que de suivre le match sur le banc.

– Justement, que pouvez-vous apporter contre Nancy ?

– Rien de plus que d’habitude. L’énergie et le goût de l’effort sont des valeurs communes à afficher. Bien sûr, il y a le respect des systèmes, l’envie de bien défendre et l’implication offensive, d’autant qu’on a connu un tas de problèmes lors du dernier match à Paris dans ces domaines-là. Mais ce match se jouera surtout à l’énergie.

RECUEILLI PAR SÉB.K.

http://www.lalsace.fr/sport/2012/11/30/sig-un-derby-important-a-plus-d-un-titre

Basket-ball SIG : un derby important à plus d’un titre
le 30/11/2012 à 05:01 par Olivier Arnal

Alexis Ajinça et la SIG ont tout intérêt à éviter le faux pas ce soir face à Nancy. Archives Jean-Marc Loos
Battus lors de leurs trois dernières sorties en Pro A, les hommes de Vincent Collet ont absolument besoin de renouer avec le succès, ce soir à 20 h au Rhénus, à l’occasion du derby de l’Est face au SLUC Nancy.

La chose est assez rare pour être soulignée. Alors que la SIG dispute déjà son neuvième match de la saison en Pro A, ce soir contre le SLUC Nancy, le public du Rhénus va découvrir deux nouveaux joueurs : l’ailier américain John Shurna, déjà présent la semaine dernière lors de la défaite sur le parquet du Paris-Levallois, et le pivot français de 2,15 m, Romain Duport, arrivé ce lundi pour palier l’absence de Maxime Zianveni (aponévrose).

« Personnellement, comme je n’ai pas joué depuis longtemps, j’ai besoin de retrouver des sensations, de la confiance et des automatismes avec mes partenaires, souligne le dernier venu. Je ne me sens pas encore en pleine possession de mes moyens et il va me falloir plusieurs matches pour revenir en forme. Mais je travaille et je me donne à fond à l’entraînement. »

Pas épargnés par les blessures depuis le début de la saison (De Jong, Jeanneau et Zianveni), les Strasbourgeois ont avant tout besoin de mettre fin à une série négative de trois défaites. « Il n’y a pas d’autre alternative », précise d’emblée le coach Vincent Collet. « Le problème est qu’il manque deux joueurs importants, qu’on est toujours dans l’intégration des nouveaux et que l’on ne sait pas ce qu’ils vont pouvoir nous apporter. Nos malheurs sont nés avec les blessures, il ne faut pas l’occulter et on n’en est pas sortis. »

En face, le voisin nancéien n’est pas mieux loti. Englué dans la partie basse du classement (14 e), le SLUC entraîné par le Mulhousien Jean-Luc Monschau doit faire sans son shooteur Jamal Shuler depuis le premier match de la saison et désormais sans son pivot titulaire, Shawn King, out trois mois et opéré cette semaine d’une hernie discale. L’intérieur originaire de Saint-Vincent-et-les-Grenadines était une pièce maîtresse du jeu lorrain avec 15,1 points, 6,9 rebonds, 2,1 contres et 18,8 d’évaluation en championnat.
« Une bonne équipe qu’il nous faut battre »

Touché aux ischio-jambiers depuis quelques semaines, le meneur John Linehan a fait un retour peu convaincant mardi dernier face à Limassol en coupe d’Europe en ne jouant que huit minutes. Le « virus » sera présent ce soir au Rhénus sans que l’on sache vraiment à quel niveau il va évoluer. « La perte de King est un coup dur pour Nancy mais chaque jour qui passe rapproche Linehan de la guérison, commente le technicien strasbourgeois. Le SLUC est une équipe très agressive qui conteste beaucoup les lignes de passes. Comme on a une fâcheuse tendance à perdre la balle, il sera très important de le faire le moins possible. Nous devrons trouver des solutions et de la fluidité dans le jeu. »

Malgré les coups durs et la qualité d’un adversaire qui reste sur deux victoires de suite, les coéquipiers de Ricardo Greer n’ont de toute façon pas le choix s’ils veulent rester dans le top 8. « On est à domicile et Nancy est une bonne équipe qu’il nous faut battre, affirme enfin Vincent Collet. On peut se morfondre sur les blessures ou faire avec et réagir. Bien évidemment, je souhaite la deuxième solution. Si on attend d’être de nouveau au complet pour regagner des matches, nos objectifs seront loin. Alors, nous devons faire le dos rond et prendre ce qui doit être pris. Ce match en fait partie. »

Strasbourg IG - SLUC Nancy, à 20 h au Rhénus Sport de Strasbourg. Pro A (9 e journée).

Strasbourg : 4. Shurna, 5. Invernizzi, 6. Toupane, 7. Fitch, 8. J. Greer, 11. Duport, 12. Ajinça, 13. Campbell, 14. R. Greer, 19. Imhoff, 20. François. Entraîneur : Vincent Collet assisté de Pierre Tavano.

Nancy : 4. Sommerville, 5. Pope, 6. Grant, 9. Sylla, 10. Diabaté, 11. Linehan, 13. Merriex, 14. Pinda, 15. Pourchot, 17. Martin, 18. Touré. Entraîneur : Jean-Luc Monschau assisté de Cédric Heitz.

Et V.Pourchot?

Bel et bien out ou non?

Il est pourtant annoncé présent ca et là...


Une chose est sûre, on va avoir besoin de tout le monde. Et Hervé doit s'imposer. Son tir a 3pts est trop aléatoire, on a besoin de lui pour attaquer l'arceau!

Je le sens pas du tout ce match perso

Et pour te répondre Eric, Vince Pourchot n'a pas joué avec les Espoirs, donc.... surement blessé le géant.

http://www.lnbespoirs.fr/game/gamebox.phtml?code=6827&lea=fraj&year=x1213

Le règlement interdisant à un joueur (espoir) de jouer deux fois en 48h(je crois mais pas sûr) ceci pourrait expliqué cela mon bon Geoffrey (puisqu'on en est a s'appeler par nos petit nom^^)

Mais bon, vu l'article d'hier, c'est quand même très probablement mort.

Dommage, je pense qu'il aurait bien fait chier les Ajinca ( probablement pas habitué a se retrouvé face a plus grand que lui) et Duport. En tout cas il aurait filé un bon coup de main.


Ca va être tendu.

Mais dieu qu'une victoire ferait du bien tant elle paraît inesperée.



COME ON SLUCIANS!!!

Le premier rebond du match est un rebond offensif strasbourgeois ... mais pas par leurs géants.

On va quand même s'en prendre plein la gueule sous les paniers ...

Mais comme Solo leur en plein la gueule aussi, ça va ...

2-7 avec 7 pts de solo

Diabaté joue tout seul , mais lol

et Sylla 2 bp déja... pour notre seul intérieur de métier, va falloir qu'il hausse le niveau le garcon !