[ProA - J10] SLUC Nancy bat Strasbourg IG, 64-73 (33-35)

Gros test ce samedi face à Strasbourg qui avec l'arivée de Giffa et Lewis à une équipe de 10 pros de talent.

1/Jeanneau-Essart

2/M'Baye-Digbeu

3/Greer-Hawkins

4/Mc Cord-Giffa

5/Pasco-Lewis

Sur le papier c'est plutot trés costaud,ils peuvent compter sur 10 pros interchangeable EUX ,il faudra que les cougars soit constant et que notre raquette soit efficace parce qu'en terme d'impact physique il ont plutot du répondant,si on ajoute Ricardo qui est un 3 qui n'aura aucun mal à enfoncé Badiane...


Gros test,on aura besoin que tous nos joueurs apporte leur pierre à l'édifice,méme Moussa et Seydou.

Mouais, ils sont pas transcendants la SIG cette année. A part l'aile très frote Greer-Justin Hawkins, le reste est moyen.

Ricardo je le sens mais alors pas du tout.

Va nous jouer un bon vieux tour à l'ancienne.

Il connait Akin et risque de le mettre bien vite à la faute.

J'espère avoir tort...

Et Darden pour son come back à Strasbourg, il faut pas l'oublier ça aussi.. Ricardo connait Akin, mais la moitié de notre équipe connait Ricardo

DNA du 09 décembre 2010

Basket-ball / Avant SIG - Nancy, samedi (20 h 30)

Le danger Darden

Le derby de l'Est, samedi au Rhenus, promet d'être chaud. La SIG aretrouvé quelques couleurs après son convaincant succès sur le parquetde Limoges, tandis que Nancy, emmené par un Tremmell Darden en état degrâce, reste sur trois victoires consécutives en Pro A.

PRO A.- Après un début de saison en fanfare (victoires face à Gravelines,Orléans et Poitiers), Nancy a été coupé dans son élan avec la blessurede son arrière US Ralph Mims. Trois défaites consécutives (contrel'ASVEL, Roanne et Pau-Lacq-Orthez) avaient semé le doute dans lesesprits lorrains.

49 points en deux rencontres pour l'ancien ailier de la SIG

Le SLUC s'est depuis refait une santé, une nouvelle série victorieuse(Le Havre, Le Mans et Chalon) ayant ramené les joueurs de Jean-LucMonschau à la 4e place de la Pro A, à un point du trio de tête -Gravelines, Roanne et Cholet.
EUROPE. - Engagéscette saison en EuroChallenge (après un tour préliminaire victorieuxface au Bosna Sarajevo), les Nancéiens, bien que battus à Ostende mardi(78-76), ont toutes les cartes en main pour accéder au Top-16 de lacompétition. Un succès, mardi prochain à domicile face à Mons-Hainaut,les assurerait ainsi de la première place du groupe H, avant même lafin de la phase de poules.
DARDEN. - Dans unstyle différent, Tremmell Darden s'est glissé dans le costume portépar... Ricardo Greer l'an passé au SLUC. Déjà performant sous lemaillot de la SIG (13 pts et 5,7 rbds en 30' la saison dernière),l'ailier US réalise un début de saison fracassant.
Seulspécialiste du poste 3 au SLUC, Tremmell Darden ne quitte presquejamais le parquet (39'). Et cela se ressent sur ses stats : 17 pts et7,7 rbds de moyenne. Le natif d'Inglewood a battu son record de pointsen Pro A (25) lors de la dernière journée face à Chalon et a encore étéle meilleur Nancéien mardi à Ostende (24 pts et 10 rbds).
REMPLAÇANT.- En raison de finances limitées, le SLUC a un moment cru qu'il nepourrait pas remplacer son atout offensif numéro 1, Ralph Mims, victimed'une rupture des ligaments croisés du genou, le 23 octobre face àPoitiers.
Les partenaires du club et les abonnés ont mis la mainau portefeuille et Nancy a pu signer l'Américain Willie Deane débutnovembre. L'arrière US (30 ans) a tout du véritable globe-trotter,puisqu'il a évolué en Grèce, Turquie, Italie, Russie, Bulgarie,Lituanie et Pologne, avant de découvrir la France.
Moins shooteurque son prédécesseur, Willie Deane s'est néanmoins glissé sans problèmedans la rotation nancéienne (7,4 pts en 21').
PARI.- C'est assurément l'une des trouvailles de l'année. Jean-Luc Monschau,le coach nancéien, a fait le forcing à l'intersaison pour recruter unjoueur capable de soulager John Linehan à la mène.

Kenny Grant, de la Suède à la Pro A

Le pari était risqué avec Kenny Grant (28 ans), il s'est avéré gagnant.Le combo évoluait en effet dans le modeste championnat suédois l'anpassé (champion avec Norköping, 11 pts et 6 pds de moyenne).
Néen Suède (il possède également la nationalité française) d'un pèreaméricain et d'une mère suédoise, Kenny Grant bénéficie du statut dejoueur formé localement (JFL). Il a vécu en France de 7 à 16 ans,suivant les traces de son paternel, entraîneur du Mans, Paris etPau-Orthez dans les années 80.
Après Nantes en Pro B (2006-2007,7,8 pts, 3,4 pds), c'est à Nancy que Kenny Grant fait étalage de sesqualités (8 pts et 2,4 pds en 20').
AMICAL. -Strasbourg et Nancy se sont déjà affrontés, en préparation, le 22septembre dernier à Geispolsheim. Les coéquipiers d'Alain Digbeus'étaient inclinés d'une courte tête (68-70).
Entre-temps, la SIGa remodelé son effectif. Ricardo Greer - tout comme Sacha Giffa -n'était pas encore revenu en Alsace (il devait signer trois jours plustard), Leon Williams et LaQuan Prowell ayant fait leurs valises depuis.
INFIRMERIE. - Victor Samnick n'a pas fait ledéplacement en Belgique mardi. L'intérieur joue depuis le début de lasaison avec une cheville douloureuse et le staff nancéien avait doncdécidé de le laisser au repos. L'ancien Parisien sera néanmoins bienprésent face à la SIG.
Rien à signaler côté strasbourgeois.Aymeric Jeanneau, souffrant, ne s'est pas entraîné mardi. Ricardo Greer(genou) sera ménagé ce matin. Mais tous deux seront alignés face àNancy samedi.

Simon Giovannini

Ricardo, si il dévisse pas, on aura bien du mal à l'arrêter. Qu'on le connaisse ou pas. Mais par contre, on sait comment lui joue avec ses coéquipiers et là... on aura une vraie force à faire valoir pour couper ses lignes de passes.


Une chose intéressante dans cette équipe de la SIG, c'est le poumon John Mc Cord.

Quand la SIG perd, il fait de grosses stats : 13.8 d'éval (ou 9.5 si on veut isoler sa perf de Toulon), 14.4 points à plus de 50% (sauf 1 match), 7 rebonds....

Quand la sig gagne : il est à 6.75 d'éval, à moins de 40% (sauf 1 match), 7 points et 5.5 rebonds....


Espérons que la cheville de Samnick soit opérationnelle. Et effectivement, la SIG a quand même pas mal chamboulé son effectif


Et pour finir :

Chaque fois que la SIG a maintenu un adversaire à moins de 70 points. Elle a gagné.
Chaque fois qu'un adversaire a mis plus de 70 points à la SIG : il a gagné.

Alors je signe de suite pour que le SLUC inscrive, allez on va dire 71 pts

Pro A (10 e journée) - Strasbourg - SLUC Nancy, demain (20 h 30)
« Bon de revoir les Nancéiens »

Basket-ball

Revenu à Strasbourg après avoir été le capitaine du SLUC ces trois dernières saisons, Ricardo Greer sait qu’il va vivre un derby de l’est particulier demain.

Nancy. En trois ans passés à Nancy, il a marqué de manière indélébile l’histoire du club... Champion de France en 2008, finaliste de la coupe de France en 2009, Ricardo Greer a participé à l’écriture de quelques-unes des plus belles pages du SLUC avant de refermer le livre de son histoire lorraine cet été. Après un passage éclair à Zadar (Croatie), c’est finalement à Strasbourg qu’il a posé ses valises fin septembre, dans un club qu’il connaît bien pour y avoir déjà joué entre 2004 et 2006. A l’époque, le Dominicain avait entouré la date du 11 décembre sur son calendrier. Le 11 décembre, c’est demain... Et Ricardo aura du mal à contenir son émotion...

Ricardo, impossible de penser que ce Strasbourg - SLUC ne sera pas un match particulier pour vous...

Oui, ce sera forcément spécial. J’ai joué à Nancy ces trois dernières années, j’ai gardé d’excellentes relations avec le coach, le président, j’ai de très bons amis dans l’équipe comme Akin (NDLR, Akingbala), Stephen (Brun), John (Linehan), Seidou (N’Joya)... Ce sera bon de les revoir et de jouer contre eux.

Vous êtes arrivé fin septembre à Strasbourg, après avoir quitté le club croate de Zadar durant la préparation. A l’époque, le coach croate vous avait reproché une forme et un rendement insuffisants pour expliquer ce départ. Que s’est-il passé ?

Comme n’importe quel autre joueur, je suis arrivé prêt à débuter la saison. Mais la situation était spéciale. Le coach m’utilisait d’une façon qui ne me convenait pas et je n’étais pas heureux. Ma femme et mes enfants ne se sentaient pas bien non plus là-bas... J’en ai parlé au coach, au manager en disant que si je n’étais pas heureux, il valait mieux arrêter tout de suite avant que ça pose de plus gros problèmes. J’ai eu des offres en France et pas seulement de Strasbourg. Mais j’ai décidé de revenir en Alsace.

Strasbourg est un club moins ambitieux que le SLUC Nancy. N’avez-vous pas le sentiment que cette signature marque en quelque sorte un recul dans votre carrière ?

Non. Vous savez, je connais la ville, j’ai joué ici deux ans, et je suis revenu pour aider l’équipe à se hisser en play-offs et retrouver la place qu’il avait il y a 4-5 ans. Je suis très content d’être là. On a des hauts et des bas mais la saison est longue. Le championnat ne se joue certainement pas sur les neuf premiers matches.
« J’ai dit à Akin que j’allais dunker sur lui ! »

Samedi, ce sont les retrouvailles avec Nancy. Quel regard portez-vous sur la cuvée 2010/2011 du SLUC ?

L’équipe joue très bien. J’ai été attristé par la blessure de Ralph Mims qui aurait pu beaucoup aider l’équipe mais le club a recruté de très bons joueurs. Il y a Tremmell Darden, Victor Samnick qui est revenu... Mais le leader de cette équipe, c’est clairement John (Linehan). Il était déçu que je ne reste pas à Nancy car il avait vraiment envie qu’on rejoue ensemble (NDLR : les deux hommes ont porté le maillot de Strasbourg en 2005/2006). Mais on rejouera peut-être ensemble un jour. A Nancy ? Qui sait ? C’est une possibilité...

Vous avez évoqué Tremmell Darden. C’est lui qui vous a remplacé poste pour poste à Nancy et comme vous, il a cette faculté à remplir beaucoup de cases statistiques...

C’est un excellent joueur, athlétique, agressif, mais aussi une bonne personne. Il m’a appelé cet été pour se renseigner sur l’équipe, le coach, me demander à quoi il devait s’attendre. Je lui ai juste dit de jouer comme il savait le faire, et je suis content qu’il réussisse ce début de saison. Ce sera sympa de jouer contre lui. On reste sur une grosse victoire à Limoges en championnat, on va essayer de confirmer car c’est important d’être solide à la maison.

Vous avez appelé les Nancéiens cette semaine pour parler du match ?

J’ai discuté avec Akin, Steph, je parle aussi souvent avec John. Je le répète, ce sont des amis. J’ai dit à Akin que j’allais dunker sur lui (rires). Ca ne m’est pas arrivé depuis un bout de temps, mais je vais essayer !

Propos reccueillis par Anthony GUILLE

DNA du 10 décembre 2010

Basket-ball / Avant SIG - SLUC Nancy, demain (20 h 30)

Victorieux Samnick

Écarté de Villeurbanne dans la confusion en fin de saison dernière,l'intérieur franco-camerounais, Victor Samnick, revit sous un maillotdu SLUC Nancy qu'il portait déjà de 2006 à 2009. Son abattage, cettesaison, est impressionnant. Rencontre.

Il est un peu plus de 17h, mercredi à Nancy. Lendemain de défaite serein pour le SLUC, battusur le fil à Ostende (78-76) en EuroChallenge, mais toujours leader deson groupe avant d'accueillir Mons-Hainaut la semaine prochaine.
A l'issue de la séance vidéo orchestrée par leur technicien en chef,Jean-Luc Monschau, quelques joueurs investissent, au compte-gouttes, leparquet du Palais des Sports de Gentilly.

« Je ne suis pas de ceux qui se relaxent parce qu'ils ont en poche un contrat longue durée »

Pendant que Stephen Brun et Willie Deane se chambrent et improvisent unconcours de shoots à trois points, Moussa Badiane travaille son tir à4-5 mètres.
Pour les trois Nancéiens, vite rejoints par uncertain... Tremmell Darden, l'entraînement est individuel et se dérouleà la carte. Sur le terrain, seul Victor Samnick se livre corps et âme,depuis de longues minutes déjà.
Sous l'œil attentif de sonassistant-coach, Cédric Heitz, l'intérieur franco-camerounais - qui amanqué le déplacement en Belgique, en raison d'une douleur persistanteà la cheville gauche - multiplie les petits exercices en solo, afin degarder le rythme.
Avant de recevoir des soins, « pour éviter detraîner ça toute l'année », le natif de Douala s'arrête, à deux pas duvestiaire. Son retour au bercail, agrémenté d'un début de saison réussi(*), ne laisse pas insensible, en Lorraine.
« J'apprécie laconfiance que me témoigne ce club, confie l'ancien Parisien, formé àl'université de Georgetown (1999-2003), aux États-Unis. J'ai signé àNancy pour deux ans, ce qui me permet d'évoluer l'esprit libre, sansstress. Je ne suis pas de ceux qui se relaxent parce qu'ils ont enpoche un contrat longue durée. Je connais cet endroit par cœur, dessystèmes du coach aux supporters. »
Sa « réintégration », au seind'un groupe où il a retrouvé quatre ex-partenaires - John Linehan,Seidou N'Joya, Stephen Brun et Akin Akingbala - n'a pas posé le moindreproblème. Elle a même été si concluante que l'ailier fort alégitimement espéré une quatrième participation (après celles de 2005,2007 et 2008) au All Star Game, programmé le 30 décembre à Paris-Bercy.

Il se dit « déçu » de ne pas participer au All Star Game

« Je suis déçu de ne pas avoir été retenu par le comité de sélection,avoue-t-il 24 heures après le verdict, sans remettre en question lavaleur des joueurs choisis à son poste. Je pense que je l'auraismérité. Mais bon, ce n'est pas moi qui décide... »
Victor Samnickn'en fera pas non plus une affaire d'État. L'intérieur du SLUC revientde suffisamment loin pour savourer comme il se doit sa situation dumoment.
Poussé vers la sortie, en avril 2010, par un club deVilleurbanne qui débarque joueurs (Bobby Dixon en février, AD Vassaloen octobre) et entraîneurs (huit depuis 2001) plus vite que son ombre,il philosophe.

« Je suis arrivé dans un navire qui était déjà en train de couler »

« Je suis arrivé dans un navire qui était déjà en train de couler.L'éviction récente de Vincent Collet, le coach, ne m'a pas surpris. Onpeut toujours parler de loyauté, le basket est avant tout un business.D'un jour à l'autre, les discours changent. »
Aussi, VictorSamnick se contente de choses simples, comme « le plaisir de contribuer» au succès de son équipe dans une Pro A où « il ne faut sous-estimerpersonne ». On peut souffrir de la cheville et être bien dans sesbaskets...

Amaury Prieur

(*) Sur les trois dernièresrencontres de championnat, Victor Samnick compile, en moyenne, 15points, 7 rebonds, 2,7 passes et 4,7 fautes provoquées pour 19,7d'évaluation.

Espérons que Totor nous refasse la même que contre Chalon, bien reposé il paut éclater papi McCord.

J'attends aussi à ce que Deane soit ultra performant Digbeu aura du mal face à sa vitesse et Mbaye peut se faire attraper par sa vision du jeu, il devrait être clairement au dessus de ses vis à vis.
Et nous prouver une bonne fois en championnat que c'est un scoreur. Car demain Tremmel va devoir déléguer le scoring, il sera bien trapper par son ex coach et par les physiques de Ricardo et Hawkins

Victorieuse dans la douleur à Beaublanc la semaine, passée, la SIG cherchera ce week-end à transformer l'essai, à l'occasion de la venue de Nancy au Rhénus. Même si le derby de l'Est a perdu de sa superbe, depuis que la SIG est rentrée dans le rang, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'une rencontre phare dans la saison des deux clubs. Là encore, ce sera l'heure des retrouvailles...




Pour le compte de la 9e journée, le SLUC recevait l'un des leaders du championnat, l'Elan Chalon. Appliqués et performants, les Couguars n'ont fait qu'une bouchée des Elans de Saône et Loire. Grâce à une première mi-temps de belle facture (46-34), les Nancéiens n'ont jamais tremblé. Ce succès s'est construit plusieurs facteurs : une excellente défense du Virus John Linehan sur Haynes (10 à 4/13), qui avait fait tant de mal à la SIG au Colisée (31 pts) ; une domination aux rebonds (32 à 24) ; un jeu collectif bien huilé (25 pds !) ; et un trio infernal : John Linehan (9 pts à 4/8, 5 rbds, 10 pds, 5 ints pour 22 d'évaluation en 26'), Tremmell Darden (25 pts à 12/15, 4 rbds pour 25 d'évaluation en 39') et Victor Samnick (12 pts à 4/7, 6 fps, 10 rbds, 2 ctres pour 19 d'évaluation en 24').




Le SLUC présente l'avantage dans la plupart des secteurs. Meilleur en attaque, grâce notamment à un très bon pourcentage aux lancers (contrairement à la SIG), Nancy s'appuie sur un bon pourcentage à 2 pts, où l'efficacité des intérieurs Akingbala et Samnick et du très sobre Darden fait merveille, et sur un jeu de passes performant. Toutefois, comme la SIG, les Couguars perdent beaucoup de balles. Aux rebonds, la SIG tient bien son rebond défensif, tandis que le SLUC est performant aux rebonds offensifs. Le différentiel démontre que la SIG a l'habitude de légèrement dominer aux rebonds, contrairement au SLUC. Il faudra donc tenir dans ce secteur. Enfin, en défense, paradoxalement, le SLUC de Linehan et Akingbala paraît plutôt faiblard, comme la SIG du reste. L'explication réside dans le rythme offensif du SLUC : privilégiant le jeu rapide et les premières intentions, le SLUC génère beaucoup de possessions. D'ailleurs, c'est l'équipe qui provoque le plus de balles perdues adverses, ce qui permet au SLUC d'exploiter des contre-attaques. Bref, il ne faut pas se tromper : le SLUC est une bonne équipe défensive, surtout dans le premier rideau (Linehan), mais aussi en deuxième rideau (Akingbala). La SIG présente peu ou prou les mêmes caractéristiques en défense, en étant légèrement en dessous. A l'évaluation, le SLUC fait figure de bon élève dans le concert de la Pro A.




J'aurais pu opter pour le duel des meneurs, car John Linehan, à lui tout seul, peut changer le cours d'une rencontre. Mais le poste 1 n'est de loin pas le poste crucial de la SIG. Dès lors, le duel du poste 3 semble alléchant. D'une part, Ricardo et Tremmell évoluaient dans l'équipe adverse l'année prochaine. D'autre part, ce sont les deux franchise players. D'ailleurs, l'an passé, Ricardo avait remporté le match aller (21 pts à 9/15, 6 rbds, 22 d'éval contre 16 pts à 6/16, 5 rbds, 8 d'éval). En revanche, lors du match retour, Tremmell a eu un léger avantage (12 pts à 5/10, 3 rbds, 14 d'éval contre 14 pts à 6/13, 5 rbds, 7 pds, 12 d'éval). Cette saison, Tremmell est dominateur en Pro A (17.1 pts à 51 %, 37 % à 3 pts, 7.7 rbds, 2.1 pds, 1.8 bps pour 19.4 d'évaluation en 39'). Ricardo est plutôt irrégulier, mais est capable de grosses performances : 12.6 pts à 44 %, 30 % à 3 pts, 6.6 rbds, 3.7 pds, 1.7 ints, 3.4 bps pour 14.3 d'évaluation en 30'). Le vainqueur de ce duel pourrait donner la victoire à son équipe.




Les stats ne reflètent pas totalement l'impact de John Linehan (1.75 m, 32 ans), dit "Le Virus". Passé par la SIG, dans ce qui restera une demi-saison difficile pour lui, il a retouvé ses jambes à Cholet sous les ordres de Kunter et est absolument monstrueux cette saison. C'est probablement le joueur le plus "impactant" du championnat. 1er du championnat aux interceptions et aux lancers. En péril au niveau de l'adresse toutefois.
Stats : 12.2 pts à 36 % dont 28 % à 3 pts, 97 % aux lfs, 4.1 fps, 3.1 rbds, 6.1 pds, 3.9 ints, 2.0 bps pour 16.8 d'évaluation en 33'.

A côté d'un tel monstre, Saidou N'Joya (1.88 m, 21 ans), malgré tout son talent, doit se contenter de miettes.
Stats : 2.1 pts à 31 %, 82 % aux lfs, 1.0 fp, 0.6 rbds, 2.2 pds, 1.3 bps pour 2.4 d'évaluation en 11'.

L'enjeu pour Aymeric et Steeve, c'est de pouvoir monter la balle et contenir la pression incroyable de Linehan. Ricardo et Abdoulaye peuvent soulager leur meneur dans la montée de balle. Autre enjeu capital : les fautes de Linehan. On sait que c'est un joueur toujours à la limite : si le trio arbitral siffle des fautes à Linehan, le match sera changé. Il faut donc le provoquer et là, les qualités de slasher d'Aymeric pourront servir. En revanche, si les deux comparses se bornent à du tir à longue distance, la SIG perdra une cartouche. Avantage Nancy.




Comme réponse à la très grave blessure de Ralph Mims, qui avait démarré la saison en trombe, le SLUC a recruté Willie Deane (1.85 m, 30 ans), bourlingueur dans l'éternel, puisqu'il a connu la Grèce, la Turquie, L'Italie, la Russie, la Bulgarie, la Lituanie et la Pologne ! Joueur plutôt sérieux, il réalise des stats modestes, mais il n'a pas cherché à tirer la couverture à lui et constitue un bon élément dans le collectif nancéien.
Stats : 7.4 pts à 47 % dont 39 % à 3 pts, 67 % aux lfs, 1.4 fps, 1.8 rbds, 2.4 pds, 1.2 ints, 3.2 bps pour 6.0 d'évaluation en 21'.

Combo guard suédois, nanti du statut de JFL, Kenny Grant (1.88 m, 28 ans) est l'une des bonnes surprises du recrutement. il partage le temps de jeu avec Deane de manière égale, avec des statistiques comparables, mais un jeu plus tourné vers la pénétration.
Stats : 7.9 pts à 42 % dont 35 % à 3 pts, 85 % aux lfs, 2.3 fps, 1.7 rbds, 2.4 pds, 2.0 bps pour 6.4 d'évaluation en 21'

Côté SIG, le poste 2 souffrait en défense. Ce point semble s'être considérablement amélioré. C'est également lié au profil des équipes adverses. A priori, le poste 2 nancéien n'est pas générateur d'un grand danger offensif, même si Deane a la réputation d'être un bon scoreur. En attaque, Alain est plutôt constant, tandis qu'Abdoulaye, après plusieurs bons matches, a très peu joué la semaine passée (10'). Avantage SIG.




Indispensable au collectif du SLUC (39' de temps de jeu !), Tremmell Darden (1.94 m, 29 ans) avait réussi une belle saison avec la SIG, en se montrant constant et combatif. Il fait montre des mêmes qualités avec le SLUC, où il a plus d'options offensives (notamment en raison de la blessure de Mims) et où il est une forme de "go to guy", dans la tradition de Kirksay et Ricardo.
Stats : 17.1 pts à 51 %, 37 % à 3 pts, 69 % aux lfs, 3.4 fps, 7.7 rbds, 2.1 pds, 0.7 ctres, 1.8 ints, 2.2 bps pour 19.4 d'évaluation en 39'.

Ricardo sort d'une belle performance à Beaublanc (13 pts, 10 rbds, 8 pds). Il prend le leadership par intermittence encore, mais il est capable de prendre le match à son compte. Quant à Justin, son dernier match a été plutôt consistant, après quelques rencontres difficiles. Avantage SLUC.




Victor "du café des Sports" Samnick (2.03 m, 31 ans) a connu un début de saison moyen (0 d'évaluation lors des journées 2 et 3) - ce qui lui a sans doute valu de ne pas être sélectionné au ASG. Mais depuis trois semaines, il est absolument intenable (19.7 d'éval). Présent aux rebonds et en attaque, il demeure l'un des cadres de l'équipe.
Stats : 11.6 pts à 48 % dont 22% à 3 pts, 69 % aux lfs, 3.6 fps, 4.8 rbds, 1.1 pds, 0.7 ctres, 0.9 ints, 2.6 bps pour 10.8 d'évaluation en 24'.

Stephen Brun (2.02 m, 30 ans), le Dirk Nowitzki du pauvre, est lui plutôt irrégulier : 4 matches au-dessus des 10 d'évaluation, 5 en dessous des 8. Joueur intelligent, doté d'un très bon shoot à 3 pts, même si cette saison est un peu difficile. Aucun lancer tiré cette saison !
Stats : 6.2 pts à 48 % dont 31 % à 3 pts, 1.0 fps, 3.8 rbds, 1.4 pds, 0.7 ints, 1.4 bps pour 7.9 d'évaluation en 22'.

Le poste 4 strasbourgeois ne brille que dans la difficulté. S'il y a du combat, Sacha et John répondront. Egalité sur ce poste.




Akin Akingbala (2.08 m, 27 ans), arrivé au SLUC lors de la saison d'Euroligue, s'est avéré une référence en Pro A, que ce soit au niveau du rebond et du contre. Cette saison, il a incontestablement passé un cap. Plus sollicité en attaque, plus solide aux rebonds, il semble avoir moins d'impact en défense en revanche.
Stats : 11.1 pts à 60 %, 61 % aux lfs, 4.0 fps, 8.5 rbds, 1.0 ctres, 0.9 ints, 2.1 bps pour 15.0 d'évaluation en 28'

A l'image de N'Joya, Moussa Badiane (2.08 m, 29 ans) doit se contenter des miettes au poste 5. Pivot de grande taille qui n'a véritablement dominé qu'en Pro B, il constitue une rotation honnête, mais sans plus.
Stats : 3.2 pts à 38 %, 58 % aux lfs, 1.1 fps, 2.3 rbds, 1.1 bps pour 2.2 d'évaluation en 10'.

Peut-être le sinon l'un des meilleurs pivots défensifs de Pro A, Pervis a su limiter l'impact de Chris Massie la semaine passée. Il aura encore fort à faire face à Akingbala, lequel a tendance à prendre des fautes. Quant à Nick, il n'a pas encore réussi à s'intégrer dans le collectif offensif. On attend de lui de l'adresse extérieure pour forcer Akingbala à quitter la peinture. Avantage SLUC.


Ce derby promet donc beaucoup et revêt des enjeux différents pour les deux équipes : la SIG cherchera à équilibrer son bilan, pour lui permettre d'envisager la qualification aux As. Quant à Nancy, c'est le haut du classement qui est visé, car la concurrence est rude. Il y aura probablement beaucoup de supporters lorrains dans les travées du Rhénus. Il faudra que les Alsaciens puissent répondre, en venant en masse et en encourageant avec ferveur les Sigmen.

Y a pas à dire ça me plaît ces analyses poste par poste

Ce qui est impressionnant, c'est qu'au poste 3, Tremmell Darden a l'avantage face à Ricardo Greer et Justin Hawkins ! Rien que ça !

Sinon, présentation complète de moi67


Autre chose : la SIG n'a pas enchaîné deux victoires de suite en championnat depuis les deux premières journées (Roanne + Lyon-Villeurbanne, tout de même). Depuis, c'est cinq revers en sept matches ! Pas très folichon pour une équipe qui, au vu de l'effectif (et malgré les mésaventures du début de saison, notamment en coulisse avec l'affaire LaQuan Prowell, etc.), pourrait faire bien mieux.

En tout cas la SIG est sur courant alternatif au Rhénus Sport (V-D-V-D), face à des adversaires de taille, certes. Ils ont gagné contre Roanne (+4), équipe contre laquelle nous avons perdu. Ils ont perdu de vingt et un points face au Mans. Le SLUC a battu les Sarthois il y a deux semaines. Victoire alsacienne contre le Paris-Levallois (qui s'en prend des belles en ce moment, notamment depuis la blessure de David Noel et l'arrivée de Michel Morandais) que Nancy n'a pas encore affronté. Et défaite contre les Nordistes du BCM Gravelines-Dunkerque (81-90), battus lors de l'ouverture de la ProA 2010-2011 par les Lorrains.

Pour finir, comme le faisait remarquer Corpus Christi il y a peu, les hommes de Frédéric Sarre n'ont gagné que lorsque leurs adversaires restaient sous la barre des 70 unités (69 + 67 + 62 + 61).

Si le SLUC réussi à imiter Le Mans (80 points), Pau-Lacq-Orthez (77), Chalon (84), Hyères-Toulon (85) et Gravelines-Dunkerque (90), c'est presque la victoire assurée. Et le SLUC Nancy depuis le début du championnat, c'est un seul match sous les 70 points (62 dans le Béarn). Son bilan hors Palais des Sport Jean Weille est équilibré (2-2), les deux défaites (ASVEL + EBPLO) ayant été enregistrées sans Ralph Mims, ni son remplaçant Willie Deane.

Les derniers derby de l'Est au Rhénus Sport depuis 2004-2005 :

2009-2010 : 65-75 (4-2),
2008-2009 : 93-78 (4-1),
2007-2008 : 98-73 (3-1),
2006-2007 : 79-85 (2-1),
2005-2006 : 70-62 (2-0),
2004-2005 : 79-69 (1-0).

Va falloir rééquilibrer tout ça, et faire aussi bien que l'an passé, ou encore en 2006-2007. Demain soir, le SLUC Nancy a l'occasion de "s'installer" sur le podium avec un septième succès en dix matches (12 en 16 officiels !).

Neodurden a écrit:

Y a pas à dire ça me plaît ces analyses poste par poste

Moi aussi j'adore!!!

Le SLUC au marché de Noël



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L’Américain Tremmell Darden retrouve le Rhénus et le club de Strasbourg, dont il portait les couleurs la saison dernière. Photo d’archives Patrice SAUCOURT




Basket-ball

Réussir un coup au Rhénus, voilà ce que cherche ce soir le SLUC au marché de Noël de Strasbourg. Un nouveau test pour les Nancéiens de Jean-Luc Monschau.

Nancy. À Strasbourg et les environs, pas question de trouver une chambre. Julien Marbouré, l’intendant du SLUC Nancy, le rappelait jeudi soir : « Pour trouver un hôtel disponible pendant le deuxième week-end du marché de Noël de Strasbourg, il faut s’y prendre un an à l’avance ».

Le SLUC, qui rentre d’Ostende (Belgique), n’a pas insisté. Ce matin, le réveil musculaire et le shooting auront lieu à Gentilly, Jean-Luc Monschau et sa troupe, prenant la route avec le bus vers 16 h, après une dernière sieste réparatrice.

En jouant sur les deux fronts, le SLUC ne s’en sort pas si mal avec le calendrier. Il aurait pu en effet très bien rentrer de Sibérie et repartir aussi sec pour Limoges ou Cholet.

Et puis, tout le monde sait que les joueurs préfèrent jouer que s’entraîner, qu’ils leur restent cinq matches, dont un qui peut compter pour du beurre (à Orléans en Eurochallenge, s’ils battent Mons), avant quelques jours de repos pour les vacances de Noël.

Évidemment, l’enchaînement pèse dans les jambes. Surtout que l’effectif nancéien, répétons-le, reste limité. Mais aujourd’hui, le SLUC qui a fait appel à la fidélité, à la générosité, à l’attachement de ses partenaires, de ses abonnés pour faire front à des soucis financiers, ne peut se permettre de lâcher le moindre match, le moindre point : « Gagner en championnat, se qualifier en coupe d’Europe, c’est notre meilleure façon de remercier ceux qui nous soutiennent encore et encore », disait le président Fra vendredi dernier, après le match de Chalon.Samnick revient

Le SLUC sait ce qui l’attend à Strasbourg face à une équipe qui aura eu toute la semaine pour se préparer. Une équipe qui possède sur le papier un effectif bien supérieur à celui du SLUC avec le retour de Giffa, l’arrivée de Nick Lewis pour effacer le départ précipité de Prowell (contrôlé positif), celui de L. Williams, après le come-back au Rhénus de notre Ricardo (Greer) préféré.

Une équipe d’expérience avec des postes doublés dans tous les secteurs du jeu : Jeanneau-Essart à la mène, Mbaye-Digbeu ou Hawkins-Greer aux postes 2 et 3, sans oublier les Giffa, McCord, Pasco et Nick Lewis à l’intérieur. « J’ajouterais que Ricardo (NDLR, Greer) peut jouer aussi poste 4 et monter la balle. Mais, ça, je le sais depuis longtemps », explique Jean-Luc Monschau qui vient de terminer la séance d’entraînement du matin à...13 h 30 et qui insiste : « On n’a manqué trop de paniers faciles à Ostende. Sur le coup, c’est agaçant ».

Gravelines et Le Mans se sont imposés au Rhénus. Nancy, pour rester au sommet, doit en faire autant, ce qui constituerait un nouvel exploit pour Linehan et ses copains. Mais pour passer à deux sous le par, il faudra bien mieux jouer qu’à Ostende. Il faudra surtout que le secteur intérieur, qui va retrouver Samnick, retrouve de la percussion, de l’adresse sous le cercle ou sur le pas de tir des lancers francs, à l’image d’Akingbala décevant en Belgique. Il faudra aussi que face à des rebondeurs comme Mc Cord ou Greer, l’équipe fasse bloc autour d’un Tremmell Darden dont la détente est souvent déterminante.

Enfin l’adresse à trois points est souvent la clé pour réussir un coup à l’extérieur. Grant a failli faire sauter la banque à Ostende (4/5). Mais Stephen Brun doit améliorer son pourcentage. Il tourne à 30 % depuis le début de la saison, alors qu’il était à 40 % en 2008-2009.

Et, c’est une évidence, il faudra un SLUC investi défensivement. Mais dans ce domaine, on peut faire confiance à Linehan pour montrer l’exemple.

Gilles GAIHIER



Est républicain

Frédéric Sarre : « Affronter le SLUC est toujours dur »


L’entraîneur strasbourgeois maintient le bateau alsacien à flot avec cran. Son équipe, loin d’être au creux de la vague, a pourtant méchamment tangué en un début de saison très venteux.

V ous voilà quasiment avec un bilan équilibré. Pas trop mal ? « Après avoir gagné les deux premiers matches, nous avons connu beaucoup de problèmes. Notre dernier succès à Limoges fait le plus grand bien. Mais si sur le plan comptable on est presque à 50-50, la nécessité de remporter le prochain match demeure dans un championnat assez dense. »
• Parmi vos problèmes, incluez-vous la bataille pour le pouvoir au plus haut niveau du club ? En d’autres termes, savez-vous à quel président parler ? « C’est déjà de l’histoire ancienne. A partir du moment où la municipalité a décidé d’attendre avant de confier le club à un repreneur, il n’y a plus eu de difficulté. La structure juridique a été conservée. »
• Les tribulations de vos Américains le long de l’Ill ont eu du bon avec l’arrivée tardive de Ricardo Greer, le n°1 de la saison précédente. « Les départs intempestifs (et spectaculaires) de Prowell et Williams n’ont pas provoqué la venue de Ricardo Greer. Nous avons eu une opportunité, on l’a saisie. Mais le fait que deux étrangers partaient et que Ricardo est un étranger, a arrangé les choses. Notre souci, ensuite, a été de stabiliser le secteur intérieur. Les signatures de Giffa et Lewis vont dans ce sens. Mais nous avons vécu un bon feuilleton ! »
• L’ancienne star du SLUC, Ricardo Greer, monte-t-elle en puissance ? « Son dernier match à Limoges le laisse supposer. Sa ligne de statistiques (13 points, 10 rebonds, 8 passes, 7 fautes provoquées…) rentre dans le cadre de ce que l’on espère de lui. Il a été super complet, en défense aussi. Il s’est fait plaisir et nous a rendu service. Je me moque qu’il marque trente points. Je rêve de la voir continuer ainsi. »
• Ricardo Greer, pour l’instant, n’atteint pas son niveau nancéien… « Je ne l’utilise pas de la même manière que Jean-Luc (Monschau, le coach lorrain). Nous avons des habitudes à prendre, un équilibre à trouver sans qu’il se sente brusqué. »
• Vous venez de vaincre à Limoges. Une performance qui doit vous faire particulièrement plaisir en tant qu’ancien du Limousin. « Oui et parce que gagner à Limoges signifie que l’on bat un adversaire plus un public. En fait, il faut remporter deux matches. De plus, décrocher un succès à ce moment-là, quand on en a besoin, face à un adversaire qui voulait aussi s’imposer, apporte effectivement un grand plaisir. »
• Le tout réussi avec un trio de très anciens (McCord, Giffa, Digbeu). Êtes-vous devenu le patron d’une maison de retraite ? « Avec la réforme, cela va devenir le cas pour pas mal de personnes… Avant d’être des sportifs avec un certain âge, ils sont surtout des basketteurs qui apportent leur connaissance à leur discipline et leur expérience. Chaque équipe a ses caractéristiques. »
• Comment jugez-vous le SLUC ? « Plutôt sérieux ! Nancy aussi, a connu la tristesse de perdre un joueur, Ralf Mims, mais maintenant, on peut certifier qu’il a été très bien remplacé par Deane qui passe, marque, percute, possède une dimension défensive et qui a pris soin de ne pas casser le groupe. Deane a de la cohérence dans ses actions. Au final, il apporte davantage que Mims. Sinon, à part le flottement du changement Mims/Deane, justement, Nancy n’a rien perdu sauf mardi, en Coupe d’Europe, un match de deux points sans Samnick. »
• Votre duel s’annonce donc périlleux ? « L’ensemble des équipes vous le diront : rencontrer le SLUC est toujours dur. Darden s’épanouit avec Jean-Luc (Monschau). Grâce àLinehan, Nancy affiche une attitude défensive supérieure. Avant de penser à marquer des paniers face à lui et ses coéquipiers, il faut répondre à la dureté, prendre des rebonds… Nous allons assister encore à un vrai derby entre l’Alsace et la Lorraine. »
Alain THIÉBAUT.

Republicain lorrain

Pas de cadeaux !



Si elle veut déstabiliser une équipe nancéienne lancée sur une pente ascendante, la SIG devra, ce soir, se parer de ses plus beaux atours. Le derby de l'Est ne tolérera pas la moindre permissivité en défense.


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Ricardo Greer - qui défie ici le Gravelinois Dounia Issa, sous les yeux de Rudy Jomby - retrouve le club avec lequel il a décroché un deuxième titre de champion de France. Il ne sera pas le moins motivé dans le camp strasbourgeois. (Photo DNA - Laurent Réa)

Ah, les joies du marché de Noël de Strasbourg ! Son centre-ville pris d'assaut par les touristes, ses ruelles embouteillées et son hôtellerie complète depuis des mois. Même les clubs de basket n'échappent pas à la pénurie de chambres libres dans la capitale alsacienne. A défaut d'avoir trouvé un toit hier, les joueurs et le staff du SLUC ne prendront la route que cet après-midi, après une dernière séance programmée à Gentilly dans la matinée.

« Si on n'a pas un peu la bave aux lèvres, ça ne va pas passer »



Il n'est pas certain que cette péripétie suffise à entraver la marche en avant de la formation nancéienne. Il n'y a qu'un peu plus de 150 kilomètres jusqu'au Rhenus et cela ne constitue pas un obstacle insurmontable à un déplacement en bus le jour même. Surtout, les Lorrains sont sur une phase ascendante en ce moment, en atteste leur série de trois succès d'affilée qui les a hissés à la 4e place de la Pro A.
Les Couguars sont même parvenus à surmonter la blessure de leur shooteur Ralph Mims. « Deane (le remplaçant de l'ex-Roannais, ndlr) est entré dans cette équipe sans déranger qui que ce soit. Au contraire, il a peut-être rééquilibré certaines choses, observe Frédéric Sarre. Ils sont bien dans les clous sur l'ensemble de leurs matches. C'est une équipe qui a ses règles et les respecte ».
Le SLUC peut de surcroît, lorsque le besoin s'en fait sentir, confier les clefs du camion à un Tremmell Darden actuellement irrésistible et retenu, comme John Linehan et Akin Akingbala, dans la sélection étrangère du «All Star Game». « C'est mérité, dit le coach qui l'a fait venir en France. C'est un garçon qui retire les bénéfices de son travail, qui se retrouve aussi dans le jeu que préconise Jean-Luc (Monschau) et qui joue avec plus de responsabilités puisqu'il n'a pas la pression du banc ».
A l'heure d'affronter une équipe qui exerce une grosse pression défensive sur les meneurs adverses, raffole de jeu rapide et, globalement, excelle sur terrain ouvert, la liste des vertus à glisser dans la hotte alsacienne est aussi longue qu'une lettre adressée au célèbre barbu tout de rouge vêtu. Cela commence par la nécessité de tenir les un contre un. « Il nous faudra être très vaillants, consistants, persistants et persévérants dans le combat physique, dit Fred Sarre. Si on n'a pas un peu la bave aux lèvres, ça ne va pas passer ».

Tant pis si la magie de Noël doit en pâtir



La SIG devra aussi soigner le repli défensif et tenir le rebond « pour ne pas leur donner de deuxièmes chances ». Il lui faudra, enfin, limiter au maximum les balles perdues, un secteur où Ricardo Greer et sa bande ont encore été un poil trop dispendieux à Limoges samedi dernier. Fred Sarre insiste sur cet aspect-là : « Il nous faudra être capables de tenir un peu le ballon ».
Pour engranger un deuxième succès de rang, présenter un bilan équilibré au terme du premier tiers du championnat et, plus largement, « continuer à grandir et à installer une certaine vision des choses », la SIG, on l'a compris, ne devra pas faire le moindre cadeau à son voisin. Et tant pis si la magie de Noël doit en pâtir.



Régis Schneider



Les DNA

Trouver l'antidote



Steeve Essart va croiser John Linehan, maître ès défense, sur sa route ce soir. S'il veut s'éviter un sérieux mal de tête, le meneur de la SIG va devoir répondre au défi physique imposé par le "virus".






« Le défenseur le plus coriace que j'ai jamais rencontré s'appelle John Linehan. » Le compliment est signé Kobe Bryant, l'un des plus grands joueurs de l'histoire du basket-ball.
Steeve Essart ne dit pas autre chose. « C'est le meilleur défenseur du championnat, estime le meneur strasbourgeois. Dans toute ma carrière, c'est l'adversaire le plus "dur" que j'ai affronté en attaque. J'aime beaucoup ce joueur. »
Le double meilleur défenseur de Pro A (2006 et 2010) est terriblement physique pour son gabarit (1,75 m). Et il possède toutes les qualités du bon "chien de garde". « Il est vif, a de très bons appuis, une très bonne vitesse d'exécution », énumère le numéro 7 de la SIG.

« C'est un petit poison »



John Linehan est ainsi capable de faire dérailler les meneurs adverses, mais pas seulement. « Il est tellement vif qu'il peut aider sur les "grands", ajoute Steeve Essart. C'est un petit poison. » Le meneur nancéien n'est pas surnommé le "virus" par hasard.
Comme bon nombre de ses confrères, "Speedy" pense que Linehan est « protégé » par les arbitres, sans s'en offusquer. « C'est un peu légitime, tant il joue avec intensité. Si toutes les fautes étaient sifflées, personne ne resterait sur le terrain. Ce sera aux arbitres de siffler les "vraies" fautes. »
Une des clés sera de rester lucide. « C'est vrai qu'il conteste beaucoup et qu'il met des coups. Il a du vice et de l'expérience, c'est le basket ! »
Il faudra donc résister à la pression défensive de l'ancien Harlem Globe Trotter, de manière à « mettre (le) jeu en place » et redoubler de vigilance « pour éviter les pertes de balle ».
Le meilleur vaccin sera encore de se laisser contaminer par le "virus". « Avec Aymeric (Jeanneau), il faudra aussi être agressif quand il remonte la balle, lui rendre la vie difficile en attaque. » Un beau duel en perspective.



Simon Giovannini



Les DNA

Trois questions à... Ricardo Greer
« Il va falloir se battre »



Ses retrouvailles avec le SLUC, son duel avec Tremmell Darden : Ricardo Greer se confie avant un derby qu'il commence à bien connaître.
- Après votre frère il y a deux semaines, vous retrouvez, ce soir, Nancy. Considérez-vous qu'il s'agit d'un match particulier ?
- Je suis content de retrouver Nancy. J'ai passé trois grandes années là-bas, j'ai gardé des amis au sein de l'équipe et dans la ville et j'ai de bonnes relations avec le président et le coach. Mais cela reste avant tout un gros match à jouer, un gros match que l'on a bien préparé cette semaine.
- Vous restez sur votre sortie la plus accomplie (25 d'évaluation) à Limoges. A-t-on retrouvé le Ricardo que l'on a connu l'an dernier ?
- J'ai trouvé mon rythme. Le coach m'a beaucoup aidé en ce sens et j'essaie de lui rendre cette confiance. A Limoges, j'ai seulement essayé de faire ce que je sais faire pour aider l'équipe, de travailler du mieux que je le pouvais. J'espère que ça va continuer (sourire).

« Ça promet d'être « fun » ! »



- Vous allez croiser la route d'un Tremmell Darden sur un nuage en ce moment. Comment abordez-vous ce duel ?
- J'avais discuté avec Tremmell cet été, je lui avais donné des conseils avant qu'il signe à Nancy. Je suis très content pour lui. Il a des responsabilités et joue très bien en ce moment. Mais demain (ce soir), sur le terrain, il n'y aura pas de place pour tout cela. Il va falloir se battre et ça promet d'être « fun » !

Recueilli par R. Sch



Les DNA

Basket-ball
SIG : la victoire passe par le jeu


À la recherche de constance dans son jeu, la SIG affronte le voisin lorrain du SLUC Nancy, ce soir à 20 h 30 (en direct sur Sport +) au Rhénus, pour un derby de l’Est qui s’annonce particulièrement bouillant et indécis.

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Victorieuse au terme d’un match compliqué à Limoges samedi dernier, la formation strasbourgeoise veut poursuivre son chemin ce soir au Rhénus à l’occasion de ce toujours chaud derby de l’Est face aux Lorrains du SLUC Nancy.
Un succès lors de cette 10 ^e journée de Pro A pourrait ainsi permettre aux hommes de Frédéric Sarre d’équilibrer leur compteur victoires/défaites (actuellement en déficit, 4-5), condition sine qua non pour avoir une chance de se qualifier pour la semaine des As, le premier objectif alsacien de la saison, et de se positionner dans la partie haute du classement pour la course aux play-offs. « Bien évidemment, la quête première est la victoire, rappelle le coach bas-rhinois. Mais par rapport à notre projection dans le temps, j’aimerais beaucoup qu’on produise un match tenu dans la constance. Jusqu’à maintenant, nous avons toujours eu des trous qui peuvent nous coûter cher. À terme, l’objectif est d’avoir toujours le même niveau dans la performance. »
Cela sera d’autant plus important ce soir au Rhénus car Nancy est un adversaire complet, coriace et redoutable. Quatrièmes de Pro A (6 v-3 d), les Lorrains montent actuellement en puissance avec trois victoires de suite - face au Havre, Le Mans et Chalon - depuis la déroute subie (76-62) à Pau-Lacq-Orthez mi-novembre. Mené par l’ancien ailier strasbourgeois Tremmell Darden, véritable leader offensif de son équipe avec 17,1 points marqués en moyenne par match, le SLUC semble armé pour voir loin cette saison. « Tremmell (Darden) a un rôle important dans cette équipe avec sa capacité à créer, d’aller vite de l’avant et de bien s’entendre avec Linehan. Il est dans l’expression pleine de ses qualités avec une grande efficacité en amenant des points et une vraie attitude défensive. On sait qu’il y a ce joueur à contrer mais il y en a bien d’autres à surveiller. Nancy joue juste, se connait bien et il faudra être capable de les contenir pour avancer et rester dans la course jusqu’à la fin de la rencontre », commente ensuite Fred Sarre qui comptera sur l’ensemble de son groupe pour ce duel.

« On avance, on progresse »
Si le succès à Limoges a permis de faire un pas de plus en avant, la réception de Nancy doit maintenant confirmer une certaine montée en puissance. « Une victoire serait très positive au moment où nous en sommes, poursuit l’entraîneur strasbourgeois. Avec un effectif maintenant au complet, on avance, on progresse. Les entraînements sont d’ailleurs beaucoup plus denses, il y a un chouia de plus de qualité dans la maîtrise et la connaissance. À nous d’intégrer au mieux Nick Lewis qui a un profil spécifique, il faut apprendre à jouer avec lui. Sans oublier que la seule vérité est le samedi lors des matches. » Ce soir, la SIG devra mettre l’intensité nécessaire pendant quarante minutes pour faire chuter le solide voisin lorrain.Olivier Arnal Les équipes
SIG : 4. Lewis, 5. M’Baye, 6. Hawkins, 7. Essart, 8. Soumahoro, 9. Jeanneau, 10. Digbeu, 12. R. Greer, 13. Giffa, 14. Pasco, 15. Mc Cord. Entraîneur : Frédéric Sarre assisté d’Olivier Weissler.
Nancy : 5. Akingbala, 6. Grant, 7. Badiane, 10. N’Joya, 11. Linehan, 12. Darden, 13. Samnick, 15. Brun, 18. Deane. Entraîneur : Jean-Luc Monschau assisté de Cédric Heitz.

L'Alsace

Bacou.

quelqu'un aura un lien pour la diffusion sur sport+ ?

Pfff le lien Lnb est dead chez moi......erreur 404

5NancyBoy4 a écrit:

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Pareil pour moi