[ProA - J22] Strasbourg IG bat SLUC Nancy, 82-73 (38-37)

Ah mais ça, la défense du SLUC cette saison, c'est tout ou rien. Mais lorsqu'elle est efficace, c'est lorsqu'elle débute dès la remise en jeu ligne de fond, pour faire perdre du temps à l'adversaire sur le remontée de balle. Cela donne le ton, et la troupe suit derrière.

Car c'est souvent que sur demi-terrain on peine à être "intelligent", notamment sur les pick'n rolls, les aides (n'est-ce pas Moerman), les aides de l'aide, etc. Sans parler des mecs qui lâchent leur joueur côté balle... Parce chez nous, on aide côté balle, mais pas côté faible...

Des sauts d'humeur parfois incompréhensibles alors que lorsque c'est exécuté simplement, sans vouloir à tout pris faire l'interception, ça suffit largement. Après, pour valider une défense, faut prendre le rebond défensif. Mais là encore, on ne bloque pas le joueur, ont se place n'importe où, on se gêne... Bref, c'est frustrant car ce sont des basics de ce sport.

Mais bon, si des joueurs sont blessés, cela peut aussi entrer en ligne de compte sur la bonne exécution. Si seulement King pouvait être indisponible 6 semaines !

Bref, une autre chose que je comprends pas trop non plus, c'est si on est ravagé par les blessures, et qu'on se fait martyriser dans la peinture, pourquoi ne pas tenter une défense de zone ? Même une zone 1-4, avec Linehan en individuelle (en boîte) sur le meneur adverse, et les quatre autres en carré dans la peinture ? Pas de post-up de Ricardo ou de Ajinca comme ça. Cela n'aurait pas été pire pour notre rebond de toute façon.

Moi, quitte a perdre, cela ne me dérangerai pas de voir JLM tenter des choses.

5NancyBoy4 a écrit:

Nan mais c'est bon, le tandem a convaincu les (deux) "plus fidèles supporters" de leur pertinence....


JLM/FRA/William Lemergie/Michel Drucker, même combat!

ouais faut pas tout mélanger, quand JLM faisait pas tourner on lui reproche, maintenant ça tourne plus, on reproche encore, ben dis donc y'en a qui sont de vrais frenchoillard grognon...

Bon alors qu'on retrouve de bons PPA et kenny, on perd clairement king, il commence a serieusement gonfler le gaillard, il a tout pour s'épanouir (temps de jeu, tickets shoot) mais il fait que de la merde. Ah pardon rasheed a dit que c'est un super joueur c'est moi qui me trompe

bon ben déçu car ce soir y'avait moyen de bien mieux

JC a écrit:

Bref, une autre chose que je comprends pas trop non plus, c'est si on est ravagé par les blessures, et qu'on se fait martyriser dans la peinture, pourquoi ne pas tenter une défense de zone ? Même une zone 1-4, avec Linehan en individuelle (en boîte) sur le meneur adverse, et les quatre autres en carré dans la peinture ? Pas de post-up de Ricardo ou de Ajinca comme ça. Cela n'aurait pas été pire pour notre rebond de toute façon.

Moi, quitte a perdre, cela ne me dérangerai pas de voir JLM tenter des choses.

Tu veux tuer Linehan ou quoi ? Nan sérieusement :
- règle n°1 : pas de faute volontaire à +3, 15 secondes à jouer et balle et à l’adversaire.
- règle n° 2 : pas de zone.
- règle n°3 : il est interdit de parler du Fight Club.

Mais c'est vrai que dans l'idée, pour couper les lignes de passes, ce serait pas une mauvaise idée. Par contre, que JLM essaye de nouveaux trucs en court de saison, faut peut être pas trop pousser. Déjà qu'il a tenté des duos Moerman-Kurz en 4 et 5 ou Samnick en ailier, alors si en plus tu lui demandes d’essayer de nouvelles tactiques, ça pourrait le faire fondre.

Le Fight Club, c'est un peu le forum, des fois.

Et pourtant, l'an passé, on a fait de la zone, une fois ! J'aimerai bien qu'on renouvelle l'expérience. Après, pour la boîte, j'ai dis Linehan, mais ça peut être un autre. Mais que le meneur soit en individuelle en boite, ou en individuelle accompagné de ses coéquipiers, cela reste une individuelle pour le meneur. Les risques sont les mêmes pour lui.

aircraft a écrit:

5NancyBoy4 a écrit:

Nan mais c'est bon, le tandem a convaincu les (deux) "plus fidèles supporters" de leur pertinence....


JLM/FRA/William Lemergie/Michel Drucker, même combat!

ouais faut pas tout mélanger, quand JLM faisait pas tourner on lui reproche, maintenant ça tourne plus, on reproche encore, ben dis donc y'en a qui sont de vrais frenchoillard grognon...

Pourquoi tu me cite?

Quel rapport avec mon post?

parce que t'arrête pas de vouloir foutre dehors tout le monde... meme si au moins toi t'argumentes pas donc en effet c'et pas forcément toi que j'aurais du citer

J'arrête pas de vouloir foutre tout le monde dehors.........


Bien sûrrrr.....


T'as du concret sous le coude?

Nan?

Normal, à part en disant que c'est une année de trop pour le tandem, c'est la première fois que j'exprime une opinion allant dans ce sens pour qui que ce soit, donc tes lieux communs tu les garde pour ceux que ca concerne

5NancyBoy4 a écrit:

J'arrête pas de vouloir foutre tout le monde dehors.........


Bien sûrrrr.....


T'as du concret sous le coude?

Nan?

Normal, à part en disant que c'est une année de trop pour le tandem, c'est la première fois que j'exprime une opinion allant dans ce sens pour qui que ce soit, donc tes lieux communs tu les garde pour ceux que ca concerne

c'était précisemment ça que je visais mais je te rassure c'est meme pas que toi que je visais au départ, c'était en priorité d'autre mais n'ayant pas le courage de rechercher comme l'a fait A-Sir

De retour de Strasbourg, bien frustré.
Défaite parfaitement logique, et pourtant le pire c'est qu'il y avait la place, plusieurs fois la place pour faire un holp-up non mérité au Rhénus.

L'argument des blessures est recevable, mais se prendre une doudoune moltonée au Havre parce qu'à un moment on lâche le score; bafouiller son basket comme ce soir à Strasbourg...

Vous avez déjà passé en revue les dossiers rebonds et King (lui a vraiment pas été bon du tout; mais il y a eu une belle coordination de quart d'heures de non-gloire de beaucoup de nos joueurs ce soir)

Autre thème: J'aimerais bien m'arrêter deux secondes sur notre exécution offensive ce soir:
le décompte de système offensif sur jeu placé consistant à amener la balle à l'intérieur exécuté convenablement en 40 minutes ce soir? Ca doit tenir sur les doigts de(s) main(s). ET combien, les deux mains? ou une seule main suffira plutôt?
Combien de fois, ça a eu l'air d'être un marasme en phase offensive, les joueurs donnant l'impression de/ne sachant pas trop où se placer, le chrono s'égrainant sans que beaucoup de mouvement ne soit lancé. Bof, bof quoi.
Certes la SIG n'y ait pas étrangère, ayant bien resserré sur Akin sa défense au 2ème match. Certaines à priori bonne nouvelle comme la 3ème faute d'Ajinca puis de AirMax tôt en début de 2MT se transforment en mauvaise nouvelle, avec un recours dès lors nécessaire à la zone (mais Collet face à JLM finit toujours ou presque par sortir de la zone). Mais quand même...


Y a pas vraiment besoin, je viens d'y jeter un oeil et les stats parlent toutes seules mais mention spéciale à Ricardo qui nous a tout simplement piétiné/briyé/concassé ce soir.
En 2MT, c'est Nicolas De Jong qui nous tue... C'est bien Nicolas De Jong mais on est quand même censé pouvoir lui opposer en face Akingbala, Kurz, Sylla, Totor (es-tu là?). Cherchez l'erreur...

Basket-ball - Pro A (22 e journée) Strasbourg bat SLUC Nancy : 82-73 L’adresse ne dure qu’un temps…
Le SLUC était dans le match grâce à une adresse exceptionnelle à trois points à trois minutes de la fin (69-69) avant d’arroser et de subir dans les rapports de force. Un certain Ricardo Greer est passé par là. Le SLUC n’y arrive pas…







A l’image d’Akingbala ciblé par les Strasbourgeois et ici l’ancien Nancéien, Ricardo Greer, le SLUC n’a pas su s’extirper du piège alsacien. Photopqr/L’Alsace/Jean Marc LOOS






Strasbourg. Rien à voir avec le SLUC de la Semaine des As ou celui du Havre qui avait manifestement lâché l’affaire. Les Couguars ont lutté, griffes dehors. Mais, cette équipe-là, qui a longtemps rivalisé avec son adversaire grâce à une excellente adresse extérieure (13/32 à trois points), n’y arrive toujours pas, inlassablement déréglée par la variation de ses joueurs cadres, branchés plus que jamais, sur courant alternatif.

Mardi, Akingbala avait survolé la rencontre. Hier soir, ciblé par la défense strasbourgeoise, il a traversé la rencontre dans la nuit noire, laissant notamment en spectateur averti, le jeune Nicolas De Jong venir écraser trois dunks sous le nez, dans le dernier quart temps.

Quant à Linehan, ses deux pertes de balle dans le money-time, ont coûté très cher alors que le SLUC était superbement revenu dans le match sur deux paniers « énormes » signés Kenny Grant (61-62 ; 32e).

Enfin que dire de Bernard King dont le comportement sur le parquet, nous laisse perplexe ? L’ex Havrais, qu’on ne reconnaît plus depuis un mois, a voulu briller en prenant notamment des risques inconsidérés sur des passes difficiles à exécuter. L’homme a accumulé trop d’actions négatives. Ses stats du jour (2 pts, 0/4, 3 en 20’), se passent de commentaires…

Il est temps que King simplifie son jeu, retrouve une certaine agressivité vers le cercle et se préoccupe du rebond. Pour un… ailier (si c’en est un !), c’est la moindre des choses : « on est dans le match. Seulement voilà, on le perd sur des rapports de force. Et le différentiel aux rebonds, nous fait très mal » reconnaîtra Jean-Luc Monschau après une défaite qui va peser lourd, Le Mans et Orléans s’étant eux, imposés à l’extérieur.

Une défaite qui fait d’autant plus mal que le SLUC a marqué huit paniers primés de plus que son adversaire, soit… 21 points que Ricardo Greer et ses copains sont allés chercher aux rebonds, dans un jeu de passe fluide et inspiré et en alternant parfaitement jeu intérieur et jeu extérieur. Bref, un collectif signé bien sûr Vincent Collet, le coach de Strasbourg mais aussi de l’équipe de France : « Ricardo (Greer) a été tout simplement exceptionnel. Je pense que nous avons réussi ce soir notre meilleur match de la saison. On progresse. L’opération play-off est lancée ».

L’adresse nancéienne


Jusqu’à la pause (16-15, 8e ; 31-32, 17e), le SLUC avait tenu le choc en défense à l’image de Victor Samnick qui ne ménageait pas sa peine pour tenter de freiner ce bon vieux Ricardo, parti pour faire du… Ricardo Greer. Vous savez, celui qui fut champion de France et MVP avec le SLUC.

Le Dominicain avait monté la balle, était venu défier la défense nancéienne poste bas et s’était gavé déjà de rebonds des deux côtés du parquet (19 d’évaluation à la mi-temps). Quant au face à face Akingbala-Ajinça annoncé comme la clé du match, la montagne avait jusque-là, accouché d’une souris.

Ajinça n’avait joué que dix minutes (4 points, 4 rebds). Quant à Akingbala, repoussé du cercle par la défense de Vincent Collet, il avait passé lui aussi, un début de soirée difficile, manquant notamment inexplicablement, un panier seul sous le cercle, alors que le SLUC avait lancé une contre-attaque à trois contre un…

Heureusement, Nancy, meilleure équipe du championnat à trois points, avait eu le compas dans l’œil avec un 7/14 à trois points à la pause, Amagou (3/5), Grant, Linehan, Mœrman et Kunz au buzzer de la mi-temps (38-37), trouvant dans leurs tentatives bonifiées, des raisons d’espérer. Oui mais…

On savait déjà et Vincent Collet le premier, qu’on vit et qu’on meurt hélas, avec le shoot à trois points. A l’heure du money-time (69-69, 37e), les missiles à longues portées de Grant, Amagou, Shuler et Linehan piquèrent la tête la première, dans le Rhin.

A l’autre bout du champ de tir, Ricardo Greer et Maxime Zianveni préférèrent envoyer du caviar à la louche au gamin Nicolas De Jong (13 points). Le pivot alsacien pulvérisait son record de points en Pro A. Et le SLUC n’arrive toujours pas à enchaîner deux victoires en championnat. Inquiétant !

De notre envoyé spécial Gilles GAIHIER

Est républicain

Kenny GRANT : « On prend 82 points, c’est trop









Kenny GRANT : « On prend 82 points, c’est trop. Mardi, Strasbourg n’avait marqué que 62 points. Et on perd 19 ballons, c’est beaucoup surtout dans un match serré tout comme on a perdu la bataille du rebond. Grâce à notre adresse, on a pu être dans le match ».

Jean-Luc MONSCHAU : « Ce fut un beau match. On perd sur des rapports de force favorable à Strasbourg. C’est dommage car le match peut basculer en notre faveur. On fait des erreurs défensives et on perd trop de balles dans le money-time »

Vincent COLLET : « C’est sans doute notre meilleur match de la saison contre une équipe de Nancy qui se refait la cerise. On progresse depuis deux mois. Et j’avoue que devant l’adresse du SLUC, j’ai eu peur surtout lorsque Grant a sorti deux shoots primés consécutifs dans le dernier quart temps »

Nicolas DE JONG : « J’ai profité du travail de Ricardo (Greer). En doublant sur lui, la défense nancéienne a laissé des espaces, j’en ai profité. Le coach veut que je réponde présent lorsqu’il me le demande. C’est ce que j’ai fait ce soir »

Recueillis par GG



Est républicain

Vestiaires Espoirs : fin de série









ESPOIRS. Fin de série pour les Espoirs du SLUC battus hier à Strasbourg 85-77. Privé de Pouchot ( voir par ailleurs), les jeunes de Pierre Verdière, menaient pourtant 42-38 à la pause, avant de sombrer dans le troisième quart temps (54-65) malgré l’activité de Pinda (19 pts), le talent naissant de Thalien (20 points) et de Sene (15 pts).

Les marqueurs nancéiens : Diallo 2 ; Sene 15, Kur tic 10, Thalien 20, Garros 3, Pintiaux 8, Pinda 19

POURCHOT. Coup dur pour l’espoir du SLUC Pourchot qui souffre du tendon rotulien et qui sera indisponible au minimum six semaines. Sans son géant, les espoirs du SLUC risquent de le payer cher lors du sprint final pour le titre espoirs.

PATRICK. On fêtait hier soir la Saint Patrick, grande tradition écossaise. Pas étonnant que Patrick Houot, supporter nancéien ait décidé de venir au Rhénus en… kilt. Inutile de vous dire que Patrick a fait son effet.

CHOULET. C’est l’ancien coach de Roanne Jean-Denys Choulet qui était consultant pour la chaîne Sport Plus hier soir au Rhénus. Il en a profité pour retrouver avec plaisir ses anciens joueurs Pape-Philippe Amagou et Adrien Mœrman

AVION. Placé après deux déplacements à Cholet et à Gravelines et avant la réception de Chalon qui pourrait être avancée par Sport Plus au vendredi 13 avril, la rencontre de coupe de France Le Havre — SLUC (mardi 10 avril) pose évidemment des problèmes de récupération. C’est pourquoi le club lorrain étudie un éventuel déplacement en Normandie, à bord d’un avion privé.

PRESIDENT. Toujours en convalescence (fracture de fatigue du plateau tibial), le président du SLUC Christian Fra a fait néanmoins le court déplacement à Strasbourg. C’est son épouse Christiane qui a pris le volant de la Mercedes présidentielle.

BATIGERE. Comme avec le SLUC et avec l’Elan Chalon, le challenge Batigère (tournoi de basket 3 X3) si cher à son Président du Directoire, le Nancéien et supporter du SLUC Dominique Duband, est désormais associé avec la SIG. Une conférence de presse avant la rencontre, a lancé l’opération. G.



Est républicain

Sluc, mauvaise rechute !
Trois victoires sur les neuf derniers matches… Cette déconvenue alsacienne tombe mal pour un Sluc qui renaissait à l’ambition.

Trois succès de suite ? Il faudra patienter… Nancy n’a pas été mauvais (69-69 à la 35 e minute), longtemps porté par une adresse mirifique – « une déferlante de paniers à 3 points » selon le mentor strasbourgeois Vincent Collet – mais le résultat est là : c’est un échec. Un de plus en déplacement. En panne de victoire de référence à l’extérieur, Nancy pique régulièrement du nez hors de chez lui. Sur les sept précédents voyages, Nancy avait mordu la poussière des parquets au Havre, Paris, Orléans, Chalon, au Mans. Cueillant de modestes lauriers sur la cote (Hyères-Toulon) et en terre béarnaise (Pau-Orthez), un duo qui ferme la marche en pro A !


Ce n’est pas un train digne d’un candidat au sommet. Si le Sluc souhaite se maintenir sur le podium, il s’agira d’éviter un empilement d’erreurs dans les instants cruciaux ou éviter certaines fêlures dans le collectif quand l’adversaire met une pression physique intense. « S’il s’agissait du meilleur match de la saison » pour Strasbourg, dixit son coach, Nancy a tout de même calé chez le onzième du championnat ! En tout cas, la SIG, constamment devant, a mérité ce succès.

L’excellent lancement des hostilités réalisé par Strasbourg (6-0, 11-6) étouffait des Lorrains, tirés de ce mauvais pas par les… arbitres. Cinq fautes sifflées de suite en un minimum de temps arrivaient même à titiller les nerfs du gentleman des Bleus et de la SIG, Vincent Collet. Tant d’entrain fusillé par des coups de sifflet, il y a de quoi générer une certaine frustration mise à profit par un Sluc laborieux. Au bout de six minutes, le coach Monschau avait déjà tapé dans son effectif en effectuant quatre rotations aux effets minimes… Mais le principal revêtait la couleur de la parité au bout de dix minutes (20-20). Malgré l’envie de l’ancien capitaine de Nancy, Ricardo Greer et l’abattage du géant Ajinça, le champion en titre avait lancé un message tonique par un 0-8 sans équivoque.

Un vrai bras de fer
Plutôt coincée à l’intérieur (neuf paniers au cours de la rencontre !), l’équipe nancéienne cherchait et trouvait son salut en pilonnant de loin le cercle bas-rhinois. Amagou, tireur d’élite (10 des 23 premiers points), sauvait les siens. Strasbourg, avec son duo de jeunes Toupane - Invernizzi (joli et méritoire) entrait en résistance sous cette avalanche d’obus (7 sur 14 à 3 points avant la pause). Tant de brio dans ces tentatives risquées était, hélas, annihilées par un déluge de balles perdues. Dans le quart-temps initial, les Alsaciens avaient manqué l’occasion de s’envoler. C’était au tour de son rival de ne pas concrétiser la multiplicité des possessions (à 23-26 notamment). Les KK de Nancy (Kurz et King), en perdition, freinaient l’élan lorrain alors que Strasbourg, avec sa naïveté et sa gestion aveugle, était une bonne poire à croquer (7 points en 7 minutes). Comme chaque antagoniste s’appropriait un jeu en accordéon, on en arrivait à un mano a mano idéal pour le suspense (38-37).

Ce bras de fer perdurait jusqu’à la fin mais il travestissait la réalité. La formation alsacienne, emmenée par un Ricardo Greer fantastique, défonçait la raquette lorraine par ailleurs muette. 48-40, 59-50, les costauds Akingbala et Samnick s’étaient transformés en petits garçons sauvés par des partenaires adroits. Tant que le ballon faisait valser le filet (12 sur 25 à la périphérie, 30 e), l’espoir demeurait. Strasbourg, avec un étonnant De Jong en figure de proue, gardait le cap avec un réel aplomb et un sens collectif aiguisé. La SIG finissant sur un 13-4 extra. La rencontre, très longue (1h55’), s’était dénouée dans les trois ultimes minutes.

Alain THIÉBAUT.

Republicain lorrain

Au bon souvenir de Ricardo Greer


L’HOMME DU MATCH. L’ancien capitaine de Nancy a survolé les débats : 31 d’évaluation pour 37 minutes de lutte féroce : 15 points à 50 % et 7 lancers sur 8, 6 fautes provoquées, 10 rebonds, 7 passes ! « Il a été exceptionnel », avoue son coach Vincent Collet.

LE COUAC. Samnick (1 tir sur 7, 2 rebonds) ou King (0 sur 4, 2 points sur lancers) méritent la citation… On pourrait ajouter Akingbala : 5 points, 4 tirs tentés seulement et 4 rebonds. Mardi, en Coupe, il en était à 19 points, 18 rebonds.

LE CHIFFRE. 40 rebonds pour Strasbourg contre 29 à Nancy. Les Alsaciens ont surtout gobé 15 prises offensives. « Anormal et à corriger » selon Kenny Grant.

LA STASTISTIQUE. 19 balles perdues pour le Sluc et 12 interceptions pour Strasbourg. À noter aussi le 13 sur 32 des Lorrains à 3 points (4 sur 6 pour Grant).

LA PHRASE. « U n très bon match de notre part, le meilleur de la saison. Notre défense a obligé Nancy à jouer de façon unidimensionnelle. Le Sluc est mort par là où il a survécu tout le match : le tir à 3 points. » De Vincent Collet, coach alsacien.

A. T.

Republicain lorrain

Basket-ball Pro A : La SIG s’impose contre Nancy (82-73) Soir de première


Un match énorme de plus pour Ricardo Greer, ici face à Adrien Moerman. Photo DNA - Michel Frison

En prenant la mesure du Sluc dans le money-time, la SIG a enfin battu un cador de ce championnat (82-73). A l’heure de faire la décision, c’est Nicolas De Jong qui a fait plier le chêne nancéien.






Tout vient à point à qui sait attendre dit-on. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il aura fallu s’armer de patience pour voir la SIG décrocher son premier succès de la saison contre une équipe du haut de tableau. Vingt-deux journées pour être précis. Éliminée mardi en Coupe de France par son rival de l’Est, la formation strasbourgeoise a rendu, hier soir, la monnaie de sa pièce au Sluc (82-73), s’adjugeant le derby que, dans les deux camps, on s’accordait à considérer comme le plus important de la semaine.
Et ce dénouement inédit contre un gros bras de la Pro A méritait bien un héros improbable. Nicolas De Jong a été celui-là. Resté sur le banc à Gentilly, en raison d’une entorse, le pivot strasbourgeois, sollicité très tôt cette fois en raison des fautes d’Alexis Ajinça et Maxime Zianveni, a forcé le cadenas lorrain, alors que le verdict restait encore à écrire (71-69), pour catapulter la SIG vers ce premier succès de prestige. « J’ai eu deux ou trois opportunités, on m’a aussi oublié l’une ou l’autre fois sur la fin, et j’ai pris les rebonds qui comptent, apprécie le soutier de la peinture alsacienne. Je cherchais un match référence cette saison, je pense que je peux construire sur celui-là ».

Ce dénouement inédit méritait un héros improbable


L’ex-Vichyssois n’a pas oublié de saluer la performance de choix de l’autre grand bonhomme de cette rencontre. « J’ai profité d’un joueur qui s’appelle Ricardo Greer, qui crée tellement d’espaces. Et cette fois, c’est moi qui en ai bénéficié. » Malheureux en Coupe de France, le Dominicain a été stratosphérique hier, frôlant le triple double (15 points, 10 rebonds, 7 passes décisives, 31 d’évaluation) sans avoir égaré le moindre ballon. « Il a été exceptionnel, lâche Vincent Collet. Dans le respect des situations, il se régale de plus en plus par rapport à ce que l’on peut mettre en place, il comprend tout, et il a apporté sa gnaque ».

Cette gnaque a fortement pesé dans la balance pour s’offrir une revanche sur le Sluc. « En début de saison, on était l’équipe la plus faible sur les interceptions, on n’était jamais sur les lignes de passe, on était très soft, poursuit le coach strasbourgeois. Ce soir, on en a fait douze, des interceptions. Et en touchant beaucoup de ballons, on casse des timings, des organisations de jeu ». Cette envie s’est également exprimée au rebond (40 à 29, dont 15 offensifs). « Dans le dernier quart-temps, il n’y en a pas un qui nous a échappé. »

« Strasbourg a su imposer ses points forts, relève, pour sa part, Jean-Luc Monschau. Mardi, on avait inversé la tendance qui veut que la SIG soit une des équipes les plus physiques du championnat et on avait dominé sous les paniers. Aujourd’hui, on est revenu à un standard avec un Strasbourg puissant, surpuissant pour nous ». Repoussé loin de la raquette, le Sluc a longtemps résisté grâce à son adresse extérieure (41% au coup de sifflet final), mais la SIG a gardé la foi en ses schémas. « On n’avait quand même pas prévu qu’ils mettent autant de tirs, confie coach Collet. Il fallait faire avec, ne pas se décourager. Paradoxalement, c’est au moment on est passé sous les écrans qu’ils ont perdu l’adresse. On les a forcés à jouer de façon unidimensionnelle et ils sont morts par où ils ont survécu tout le match ».

En battant le voisin nancéien, la SIG n’a encore rien gagné. Ce succès doit en appeler d’autres, cinq selon toute vraisemblance, si les Strasbourgeois ne veulent pas se retrouver en vacances dès la mi-mai. « On est en vie, on a fait ce qu’il fallait pour avoir le droit d’espérer, mais on ne va pas monter sur le toit, il faut reproduire ça », insiste Vincent Collet. Max Zianveni et les siens vont donc encore devoir ferrailler pour accrocher les plays-offs. Mais parce qu’elle avait beaucoup à perdre sur ce match-là, la SIG peut au moins se targuer d’avoir été ponctuelle au premier des rendez-vous à ne pas rater.

Les DNA

La SIG remporte le derby avec ses tripes

7le 18/03/2012 à 05:00 par Olivier Arnal






L’ailier de la SIG Ricardo Greer a réalisé un match exceptionnel (15 points, 10 rebonds, 4 interceptions, 7 passes décisives et aucune perte de balle). Photo Jean-Marc Loos

Les Strasbourgeois ont arraché une magnifique victoire, hier soir au Rhénus, face au SLUC Nancy (82-73), lors de la 22 e journée de Pro A. Emmenée par un énorme Ricardo Greer, la SIG signe un succès important sur la route des play-offs.





Ricardo Greer peut lever les bras au ciel. Auteur d’un match tout simplement exceptionnel (15 points, 10 rebonds, 4 interceptions, 7 passes décisives et aucune perte de balle), l’ailier strasbourgeois savoure au centre du terrain et avec ses supporters le beau succès de son équipe hier soir au Rhénus face à son voisin Nancy, 3 ^e de Pro A (83-72). « Bravo à Strasbourg qui a su imposer ses points forts, concède Jean-Luc Monschau, le coach mulhousien du SLUC. Défensivement, on y était, mais le match a pourtant basculé sur deux erreurs de notre part à la fin. »

Entre une formation lorraine animée par l’envie de conserver sa place dans le top 4, mais peu à l’aise ces derniers temps loin de ses bases, et une SIG en quête d’une victoire primordiale dans la course aux play-offs, la partie a tenu toutes ses promesses. Jusqu’au bout, les deux équipes se sont rendues coup pour coup et la balance, au terme d’une superbe fin de rencontre, a penché en faveur d’une équipe alsacienne surmotivée par l’enjeu. « Pour nous, c’est un très bon match, notre meilleur depuis le début de la saison, explique Vincent Collet, le coach strasbourgeois. Surtout que nous avons battu un bon Nancy. Des fois, on peut battre les gros lorsqu’ils sont moins bien, mais ça n’a pas été le cas. Il a fallu faire beaucoup plus que cela pour y parvenir. »

Dans ce derby, son équipe est d’ailleurs la première à entrer en action. En mettant du rythme, et en trouvant le chemin du panier par le trio Anderson, Greer et Ajinça, elle fait même la course en tête (11-6, à la 4 ^e, 16-12 à la 8 ^e). Sans solution à l’intérieur (le géant Akingbala sera sevré de ballon tout le match), Nancy doit alors s’en remettre à ses shooteurs, et notamment à Pape Amagou (3 shoots primés de suite), pour renverser quelque peu la tendance et le score (25-29 à la 15 ^e). À la mi-temps, aucune des deux formations ne parvient à réellement se détacher (38-37).

De Jong décisif


Au retour des vestiaires, les Alsaciens passent pourtant la vitesse supérieure. Les sorties pour trois fautes d’Alexis Ajinça et de Maxime Zianveni sont compensées par le très bon passage de Nicolas De Jong dans la raquette. Son duo avec l’indispensable Ricardo Greer est efficace et les Strasbourgeois font logiquement le trou dans le troisième quart-temps (48-40 à la 25 ^e, 55-46 à la 27 ^e). Pourtant, Nancy ne lâche pas et trouve une nouvelle fois son salut par les tirs à trois points.

Kenny Grant, John Linehan et Adrien Moerman trouvent la mire à longue distance et ramènent leur équipe dans le coup (69-69 à la 35 ^e). De retour sur le terrain, c’est une nouvelle fois De Jong qui va faire pencher la balance. Définitivement cette fois. En inscrivant 7 points de suite (78-72 à la 39 ^e) dont un dunk à l’issue d’une superbe action collective, ce dernier offre un précieux succès à la SIG. « J’ai profité des espaces créés par les mouvements de Ricardo Greer et j’en suis heureux. On avait vraiment besoin d’une victoire comme celle-là », souligne le pivot alsacien.

« Cela fait un moment que je dis qu’on progresse, ajoute Vincent Collet. Il fallait concrétiser et on l’a fait. Je retiens surtout que nous avons eu la gnaque. Sur la fin du match, aucun rebond ne nous a échappé. On a pris conscience des efforts qu’il fallait faire pour gagner ce type de rencontre. » La route des play-offs est encore longue et semée d’embûches mais la SIG a prouvé hier soir qu’il faudra bien compter sur elle.


le 18/03/2012 à 05:00 par Olivier Arnal

L'Alsace

Une équipe qui shoote à 3 points, des intérieurs qui font la gueule, Moerman qui continue à se Bruniser, Totor, à exploser en vol.... Toujours pas d'aile digne de ce nom et une fois encore on se fait désosser poste 3.

Mais qu'est-ce qu'il fout encore là King ? Mais comment on a pu le recruter .... Le scepticisme initial à l'annonce de son nom a fait place au dépit le plus total....Et ses 2/3 grigri n'y changeront rien.... Faire un match contre Nanterre on s'en branle...

Surtout qu'on arrête de se réfugier derrière les blessures. Les excuses.

On a une équipe au talent incroyable, une équipe formaté Euroligue, on est le champion sortant, et on est en train de faire de la merde comme rarement un champion sortant en a fait.... Du staff au parquet !

A gentilly mardi ,au rhénus ,ou ns aurions pas du nous rendre!!

Bléssés,blalablalbla,hier le "grand cirque du sluc etait de sortie" avec en en prime time quelques clowns trés inspirés,King,Totor,Moerman a mourir de rire (si on aime les clowns),et tout cela sous la direction du clown blanc ,livide méme!!

Battus nous avons été par un seul homme de la Sig geer,et par un seul homme du sluc JLM!

Comment peut-il laisser un bouffon comme King sur le parquet!!!Mauvais et en plus une attitude "rien a foutre".

Mardi ,Akin monstrueux et ce soir on le zappe on préfére arroser a 3pts!!De plus pas présents aux rebonds a l'arrosage.

A part Greer ,la sig n'etait pas meilleure que mardi!!!

Nous par contre ,on a tout fait pour perdre.

Bref,le sluc n'est plus une équipe,et JLM n'a plus de prise sur certains joueurs!!Mais bon croyons au miracle.

A-Sir a écrit:

- règle n°1 : pas de faute volontaire à +3, 15 secondes à jouer et balle et à l’adversaire.
- règle n° 2 : pas de zone.
- règle n°3 : il est interdit de parler du Fight Club.

- règle n°4 : impossible de gagner un match quand l'adversaire met 7 tirs à trois points de plus que toi.

...

Raté !! La SIG l'a fait hier (5 pour la SIG/13 pour le SLUC) !
Attention les certitudes de JLM vacillent, peut-être aura-t-on de la zone d'ici la fin de son mandat

Prochaines expliquations "vidéo" de JLM avec 2 supps prévues pour quand??? Et avant que le fils de JLM ne me tombe dessus juste one question pour lui!!

Akin 19 pts 18 rbs 36 d'éval mardi et hier soir on le zappe...WHY?????

King c'est une escroquerie sur ce match. Comment a-t-il pu rester aussi longtemps sur le parquet. Et Sylla, terminé, au revoir, merci d'avoir un temps dépanné, maintenant on a plus besoin de toi !!!

Je suis content de voir que pour une fois il y a unanimité sur le forum! Mes réactions hier a chaud étaient donc justifiées!

Benoit ADAM a écrit:

King c'est une escroquerie sur ce match. Comment a-t-il pu rester aussi longtemps sur le parquet. Et Sylla, terminé, au revoir, merci d'avoir un temps dépanné, maintenant on a plus besoin de toi !!!

Perso je ne pense pense pas que King soit une escroquerie QUE sur ce match, Choulet a souligné ses attitudes hier soir, mais il est tout le temps comme ça, dans la provoc, tel le roquet qui veut s'en prendre au molosse....et il est sacrément vicieux face à ses adversaires. Il ferrait mieux d'être agressif et malin dans le bon sens du terme, au moins il produirait quelque chose sur la feuille de match et ferrait avancer l'équipe. Ou alors il est mal employé...et/ou a besoin qu'on lui explique deux ou trois sur la vie et sur le basket en équipe.
Source LNB les stats de Mister KING, je laisse les spécialistes nous faire une analyse ( plus il a de temps de jeu moins il marque )

http://www.lnb.fr/fr/Pro-A/200006/Joueurs/A21139/King-Bernard?saison=2011

Je me souviens qu'à une certaine époque on trouvait bizard l'attitude quelque peut désinvolte de Nicolas BATUM... mais King, de ce côté la il porte bien son nom, sauf qu'il n'a pas le 1/4 des stats du " Nico"

On peut pas lui inventer une arrière grand tante gravement malade aux US

Et pendant ce temps Sylla a le c** sur le banc...
Par contre, bien content pour Kenny qui en sort et apporte un vrai plus au 5

Superfaktor a écrit:

Je suis content de voir que pour une fois il y a unanimité sur le forum! Mes réactions hier a chaud étaient donc justifiées!

Sur le fond, t'as entièrement raison. C'est la forme qui est un peu "brut de décoffrage". On ne peut pas dire que toute l'équipe a été "à chier" hier. Certains se sont battus comme Linehan en defénse, Kenny et Amagou outre leur 3 points ont essayé de faire tourner en attaque et Shuler, même sans adresse de loin, a essayé de provoquer.

Outre les problèmes déjà longuement évoqués ici, il faut aussi souligner la vision du jeu très faible d'Akin. Quand on a réussi à le trouver, il a été systématiquement pris par deux défenseurs. Soit mais ça aurait pu, ça aurait dû même créer un décalage à exploiter. Cela dit, il n'est pas le seul à blâmer sur ce genre d'actions. Le joueur nancéien libre aurait s'écarter au lieu de rester à 2-3 mètres à attendre qu'Akin ressorte sur lui. Du coup, c'était assez facile pour le défenseur strasbourgeois venu en soutien de retrouver son attaquant.

van morrison a écrit:

Prochaines expliquations "vidéo" de JLM avec 2 supps prévues pour quand??? Et avant que le fils de JLM ne me tombe dessus juste one question pour lui!!

Akin 19 pts 18 rbs 36 d'éval mardi et hier soir on le zappe...WHY?????

On ne l'a pas zappé. Déjà, les lignes de passes vers lui ont été coupées. Et quand on a réussi à le trouver, prise à deux systématiques. Dommage que cette défense risquée n'ait pas été exploitée par Monschau, Akingbala et le joueur libre du fait de la prise à deux strasbourgeoise. Il y avait quelque chose à faire à ce niveau-là plutôt que de ressortir systématiquement pour shooter à 3 points.
Voilà, t'es content, je t'ai répondu. Reste à comprendre la réponse maintenant.

Comprendre quoi qu'Akin aprés son carnage de mardi allait étre ciblé,nan sans dec et cela papa JLM ne l'a pas calculé!!!

Fallait justement une fois la gonfle ressortie ,rejouer a l'interieur,Ajinca nul,et Dejong auraient cédé a la longue!Avec Akin fallait associer Kurtz ,Totor ,voir Sylla in the paint,et Greer ne se serait pas baladé ainsi!! 13 paniers primés et on arrive a perdre !!!