[Playoffs - Finale] Le SLUC Nancy est Champion de France !!!

Juste si l'on gagne, fêter les défaites

pour le CDS tout est bon pour faire la fete...passer une super journée tous ensemble qui plus est la derniere de l année sportive ca mérite bien une ptite fete quelque soit l issue du match

Stephen Brun (Nancy) : «Déjà hâte d'y être !»
Interview – 08.06.2011 – 13:00
Après une demi-finale riche en émotion face à l'ASVEL, le SLUC disputera samedi à 17h à Bercy sa cinquième finale de Pro A en sept ans face à Cholet. L'intérieur nancéien Stephen Brun retrouvera ainsi son club formateur, et voudra remporter son premier titre de champion de France.


Comment se passe ce début de semaine de préparation de la finale à Nancy ?

Comme un début de semaine classique de saison régulière. On n’a rien changé à nos habitudes. On s’entraîne normalement, on va faire de la vidéo comme si c’était un match classique de championnat. On a profité de dimanche et lundi pour soigner les petits pépins physiques de chacun, mais tout le monde était sur le pont mardi.



La demi-finale a été remplie d’émotions avec une qualification en trois manches, devant votre public à Nancy, avec la blessure puis le retour d’Akin Akingbala. Est-ce difficile d’évacuer tout cela pour se concentrer sur la finale ?

Ça a été effectivement une demi-finale sous haute tension. Il y a eu beaucoup de pression. Avec notamment la blessure d’Akin, qui était très spectaculaire, son retour. Ça a été assez épique, il a été l’homme du match. On a partagé ça avec le public, la salle était pleine avec une énorme ambiance. On met maintenant ça de côté pour se concentrer pour la finale de samedi.



Vous attendiez-vous à un tel parcours cette saison ?

C’est vrai qu’en début de saison, on ne nous promettait pas le haut du tableau. Notre équipe n’était peut-être pas la plus forte sur le papier comme elle avait pu l’être ces dernières années. Mais l’alchimie s’est faite parfaitement. En début de saison, on savait qu’on avait une bonne équipe et qu’on allait travailler pour aller le plus loin possible. La grosse surprise était de terminer à la deuxième place de la saison régulière malgré les pépins qu’on a eus tout au long de la saison régulière. Après, en étant deuxième, on savait qu’on avait l’avantage du terrain jusqu’au bout, donc on savait qu’on pouvait arriver jusqu’à Bercy avec l’aide de notre public, dont on s’est servi à bon escient. On a à chaque fois eu une belle décisive à Gentilly qu’on a gagnée. Cet avantage du parquet était un gros plus pour nous.



C’est la cinquième finale en sept ans pour Nancy, mais pour toi c’est la première. Comment vis-tu cela ?

Je suis très excité. J’ai déjà connu Bercy avec Brest en Pro B, puis avec Nancy pour la Coupe de France. Pour le championnat, c’est la première. Le coach (Jean-Luc Monschau), Victor Samnick et Seidou N’Joya, John Linehan aussi avec Cholet, ont vécu ça. Je suis très heureux, et j’ai déjà hâte d’y être. C’est spécial de jouer à Bercy, dans la plus grande salle de basket en France. Ça va être spécial. Il va y avoir une pression et une excitation importantes.



Vous jouez cette finale contre Cholet. Est-ce un match spécial pour toi ?

C’est toujours spécial. C’est là que j’ai grandi, découvert le basket et presque tout appris. Donc je leur suis redevable, ils ont formé beaucoup de joueurs et sont les numéros 1 de la formation. Je suis fier de les jouer en finale et d’avoir éclos là-bas. Il n’y a plus grand monde que j’ai côtoyé là-bas si ce n’est l’entraîneur et le président du centre de formation. En demi-finale, avec Mike Gelabale, on s’est remémoré nos souvenirs de là-bas. Maintenant ils sont en haut du basket français. Ça reste un adversaire.



Quelles sont pour toi les clés de cette finale ?

Le problème d’une finale sur un match, c’est qu’il faut être présent le jour J, on n’a pas le droit à l’erreur. Le titre de champion de France se joue sur quarante minutes. Quand on connaît l’intensité défensive de Cholet, avec un banc à rallonge. Chaque joueur qui entre apporte quelque chose, il y a des joueurs de talent, comme Sammy Mejia, qu’il va falloir stopper. Sur la saison régulière, ça a fait 1-1. On connaît leurs points forts et leurs points faibles, on va travailler tout cela cette semaine. Ils connaissent aussi les nôtres. Il va falloir être à fond pendant quarante minutes parce qu’eux le seront.

par LSActualités associées

Entre dépression et surpression, maintenir la pression


jeudi 02 juin 2011







William Gradit est devenu un élément important du cinq choletais. A Gravelines, comme au match aller, il a encore fait preuve d'une belle intensité de part et d'autre du parquet. Maintenant, il lui reste à gérer l'attente de la finale.
Georges Mesnager.



Pro A. Gravelines - Cholet : 80-84. Voilà : Bercy est en vue. CB doit maintenant gérer ces 10 prochains jours qui s'annoncent interminables.


« On a montré pourquoi on était premiers toute la saison ! »
Antywane Robinson n'a sans doute pas été l'élément décisif de cette série de demi-finale, mais l'Américain n'a pas perdu son sens du parfait raccourci hors du parquet. Oui, CB a fait la démonstration éclatante de son potentiel avant de rallier Bercy, samedi en huit. Rejoindre le POPB après avoir expédié les étapes intermédiaires des playoffs en quatre matchs secs : la performance n'a rien d'anecdotique. Les derniers à avoir coupé au plus court jusqu'à la finale, ce sont les Manceaux en 2006, et encore les Sarthois avaient-ils dû passer cette année-là par un tour préliminaire en amont des quarts-de-finale, ce qui les contraignit à livrer six matchs avant de voir Paris. CB en aura donc deux de moins dans les pattes, le 11 juin prochain.

« C'est le point positif, et en sus on va avoir plus de récupération que notre adversaire, » souligne Erman Kunter, sans pour autant sauter de joie. Paradoxalement, les Choletais pourraient en effet regretter cette situation aux apparences plus confortables.

Dix jours à tuer

Leur défi va consister maintenant à gérer l'égrénage des jours, sans dilapider la moindre énergie, sans hypothéquer la finale.
«LE » gros problème d'Erman Kunter avant la finale. Le technicien choletais ne s'en fait pas quant à l'intégrité physique de ses joueurs avant Bercy, ou leur capacité à récupérer pour rebondir. Non, ce qui inquiète vraiment le coach franco-turc, c'est la préparation psychologique de ses ouailles avant samedi prochain. « On a dix jours à attendre avant la finale : c'est tout bonnement énorme. » Bref, il va falloir occuper la compagnie, histoire de lui aérer les idées. Car le vrai danger, en cette période transitoire, serait que les Choletais jouent le match dans leurs têtes avant même de débarquer à Bercy. Les voir focaliser sur ces quarante minutes qui les séparent d'un deuxième titre d'affilée pourrait contribuer à faire monter encore cette fameuse pression sous laquelle évolue CB depuis un an et demi maintenant.

« Depuis mars 2010, tout le monde veut nous battre, rappelle Erman Kunter. Au début parce qu'on était premiers du classement, et depuis le début de cette saison parce qu'on est champions de France en titre et qu'on a été en tête de la saison régulière tout le long. C'est usant, mais c'est aussi pour cela que notre parcours est satisfaisant. »

Reste donc à écrire le dernier acte, sans trembler. Pour cela, il faudra arriver à Bercy mû par cette sérénité qui a énormément contribué au festival choletais cette saison. Bref, CB va devoir trouver l'équilibre précaire entre l'indispensable maintien sous pression et l'impérieuse nécessité de se relâcher. « Alors, on fait comment sur dix jours ? rebondit Erman Kunter. Il serait beaucoup plus facile pour les équipes d'entamer une nouvelle série ce week-end. » A se demander si, quelque part, il n'aurait pas mieux valu jouer un match d'appui vendredi en effet, pour garder le rythme de la compétition, physiquement et psychologiquement.

Considèrant en plus l'ineptie française qui consiste à jouer l'intégralité d'une saison sur un seul match, fût-il à Bercy, on se dit que décidément CB n'aura pas été épargné par la pression cette saison. « Il en faut : c'est elle qui crée les challenges qui font avancer, mais il y a un juste milieu, » tempère le coach. Ce fameux point d'équilibre entre dépression et surpression en quête duquel CB va jouer les funambules dans les prochains jours.


Christophe MAZOYER.

on dirait bien qu'il va y avoir un bon nombre de choletais à bercy ...


Cholet-basket : encore 200 places à prendre pour la finale !

Cholet Basket
mercredi 08 juin 2011

Cholet-basket vient de récupérer 200 places supplémentaires pour la finale du championnat contre Nancy, samedi à Paris Bercy. La Ligue vient de l’en informer, suite au renvoi d’un certain nombre de places par le club de Nanterre. On peut les acheter uniquement sur le site internet du club.

Meme si ils sont 4000 et nous 2500, faut qu'on donne de la voix. et puis nos joueurs vont faire en sorte de tuer le match rapidement, histoire de ne pas trop entendre les choletais ! Encore 48h a attendre... rien que d'y penser j'ai deja les mains moites !!! ca promet le stresse !!!

BOUNTY54 a écrit:

Meme si ils sont 4000 et nous 2500, faut qu'on donne de la voix. et puis nos joueurs vont faire en sorte de tuer le match rapidement, histoire de ne pas trop entendre les choletais ! Encore 48h a attendre... rien que d'y penser j'ai deja les mains moites !!! ca promet le stresse !!!

Et ben, ils seront 4000 déçus à la fin du match...

Interview Kunter

http://www.sport24.com/basket-nba/pro-a/actualites/c-est-du-50-50-481748/

Interview Linehan

http://www.sport24.com/basket-nba/pro-a/actualites/j-y-ai-toujours-cru-481744/

Vous n’avez donc aucun regret d’avoir quitté Cholet…
John Linehan : Je ne regrette rien. J’avais de très bonnes relations là-bas, surtout avec les joueurs. Donc quand je les vois, je me dis parfois que j’aimerais être avec eux. Ce que j’aimerais, c’est que ces deux équipes fusionnent. Comme ça je pourrais être avec tout le monde en même temps (rires). Mais ce n’est pas possible ! Non, je n’ai pas de regret. Je suis dans une excellente situation. Je suis content pour Cholet, et très content pour nous.

Interview Monschau

http://www.sport24.com/basket-nba/pro-a/actualites/ne-pas-faire-de-complexe-481727/

Jo L'incruste a écrit:

BOUNTY54 a écrit:

Meme si ils sont 4000 et nous 2500, faut qu'on donne de la voix. et puis nos joueurs vont faire en sorte de tuer le match rapidement, histoire de ne pas trop entendre les choletais ! Encore 48h a attendre... rien que d'y penser j'ai deja les mains moites !!! ca promet le stresse !!!

Et ben, ils seront 4000 déçus à la fin du match...

Seront plutôt 5000 d'après ce que j'ai lu... M'enfin on s'en fou un peu, le SLUC va les rendre muet !

La finale



TENSION : Moins de stress, coach ? « Cela voudrait dire que je suis moins ambitieux… Non, je suis toujours animé du même état d’esprit… et je ne peux toujours pas dormir un soir de défaite. Disons que par le passé, j’avais peut-être plus le souci de protéger mon groupe à l’approche d’une finale...


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Le 15 juin 2008, Ricardo Greer tombait dans les bras de Jean-Luc Monschau. Premier titre de champion de France pour le coach et le SLUC. Le deuxième samedi ?




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TENSION : Moins de stress, coach ? « Cela voudrait dire que je suis moins ambitieux… Non, je suis toujours animé du même état d’esprit… et je ne peux toujours pas dormir un soir de défaite. Disons que par le passé, j’avais peut-être plus le souci de protéger mon groupe à l’approche d’une finale. Parce que j’avais plus de joueurs qu’il fallait… contrôler. Le groupe actuel est serein, il ne la ramène pas. Je n’ai pas besoin de lui coller un stress qu’il ne ressent pas. Mon stress, je le masque. Je joue un peu un rôle de composition devant les joueurs. C’est tout le principe et la difficulté des relations humaines.

ADRESSE : « Sur un match sec, tout est possible. Il faudra être adroit. Pourquoi Jeff Greer a-t-il réussi le carton de l’année en finale 2008 contre Roanne ? Pourquoi Bezok nous a tués en 2006 à trois points ? Allez savoir, c’est le basket ! ».

ASSURANCE : « Mon équipe n’a pas peur. Et puis, je sais que mes joueurs vont se battre avec leur cœur pour faire de leur mieux. C’est rassurant ».

CHOLET : « C’est une équipe très athlétique, performante au rebond, première de la saison régulière même si entre le CB et le SLUC, il n’y a au final qu’une victoire d’écart. Il n’y aura en tout cas, pas d’effet de surprise. Cholet va rester 11 jours sans jouer. C’est très long… ».



Est republicain

Abdelkader Sylla signe pro



La gazette de la finale Nancy. Ayant obtenu le statut de JFL (joueur formé localement), Abdelkader Sylla, le pivot espoirs du SLUC, va signer son premier contrat pro dans le club nancéien. Rappelons que Sylla participe ce week-end au camp de Trévise...



La gazette de la finale


Nancy. Ayant obtenu le statut de JFL (joueur formé localement), Abdelkader Sylla, le pivot espoirs du SLUC, va signer son premier contrat pro dans le club nancéien. Rappelons que Sylla participe ce week-end au camp de Trévise.

GRANT : Ayant effectué l’aller-retour pour assister aux obsèques de sa grand-mère aux États-Unis, Kenny Grant était de retour hier après-midi à Gentilly. Il s’est entraîné seul, suivant un programme à base de série de shoots : « Il va vite rattraper son retard » a précisé Jean-Luc Monschau. Signalons que les séances d’entraînements prévues cet après-midi et demain matin se dérouleront à huis clos.

BUS ET PLACES : Hier soir à 19 h, le président Christian Fra, qui avoue que la pression monte un peu plus chaque jour à l’approche de la finale, était plutôt optimiste : « La location marche bien. A priori, on va vendre nos 2500 places pour Bercy ».

DÉCÈS : Ami du président Fra et sponsor du SLUC, André Pourcher, directeur des Transports « Marchal » à Houdemont, est décédé hier matin à l’âge de 62 ans, des suites d’une longue maladie. L’Est Républicain présente ses sincères condoléances.



Est republicain

Va falloir les faire courir les "petits" choletais...

Vebobe : « Nancy méritait de se qualifier »

Adversaire de Nancy samedi à Bercy, le Choletais Luc-Arthur Vebobe est l’une des révélations françaises de la saison. Il livre son sentiment avant une finale qu’il estime indécise.

Le Choletais L uc-Arthur Vebobe se méfie du SLUC Nancy, « une équipe complète, en confiance », et de Victor Samnick, qui « aime se rapprocher du cercle ». Photo AFP



Luc-Arthur Vebobe, dans quel état d’esprit êtes-vous avant cette finale ? « Notre état d’esprit est simple : on va essayer de gagner un titre. Il nous reste un match pour y arriver. Nancy doit penser la même chose. »

• Cholet a un titre à défendre. Est-il plus difficile de gagner la première finale ou de conserver son bien ? « Une finale, c’est toujours spécial. On peut prendre n’importe quelle équipe, elle sera capable de gagner sur un match. Le plus difficile pour nous était surtout de garder notre première place en saison régulière. Il ne faut pas croire que ç’a été facile ! Toutes les équipes nous attendaient et elles se sont données à fond parce qu’on était le champion. En plus, nous avons un groupe qui a commencé à se construire la saison précédente. Il y avait moins de surprises pour nos adversaires. »

• Quels seront les mots de votre entraîneur juste avant d’entrer sur le terrain à Bercy ? « Aucune idée mais il a cette capacité de pouvoir fédérer ses joueurs. C’est une de ses forces : il sait parfaitement repérer l’état d’esprit de l’équipe. »

• Vous avez bénéficié d’un repos supérieur à Nancy grâce à votre qualification en deux matches. Avantage ou inconvénient ? « Plutôt un inconvénient. Onze jours sans match, c’est un rythme qui se perd. L’entraînement ne sera jamais pareil que la compétition. »

• Etait-ce gênant de ne pas connaître l’identité de votre adversaire ? « C’est clair ! Dans les têtes, on ne se rendait pas vraiment compte de l’échéance tant qu’on ne connaissait pas le nom du finaliste. Moi, j’ai toujours pensé que Nancy méritait de se qualifier. »

• Que vous inspire cet adversaire justement ? « C’est une équipe complète qui est sur la même dynamique que la nôtre, en confiance. Elle a une grosse présence intérieure. Akingbala est dominant, Samnick aime aussi se rapprocher du cercle… Nous, nous sommes plutôt sur du pick and roll et les tirs de loin. Mais Nancy tire pas mal à trois points aussi, non ? »

« Plus qu’un problème c’est un poison »
• Pas toujours avec réussite… « Il suffit qu’ils rentrent leurs shoots une fois et ça suffira. »

• John Linehan risque de poser problème, non ? « Plus qu’un problème, c’est un poison. Linehan est le genre de joueur qui peut nous faire perdre dix secondes sur chaque attaque. Si je me souviens bien, Vule (Avdalovic) et Demarcus (Nelson) l’avaient plutôt bien contrôlé quand on a joué Nancy. Ils sont plus physiques que lui. »

• Mejia (Cholet) et Darden (Nancy) ont bataillé pour le titre de meilleur joueur, revenu à votre équipier. Pouvez-vous les comparer ? « Ce sont deux joueurs complets, bons scoreurs et capables de donner des passes ou prendre des rebonds. Samy (Mejia) est plus adroit et Darden plus athlétique mais leurs stats sont très proches. »

• Un mot pour finir sur votre père, Saint-Ange, ex-figure du championnat. Vous a-t-il parlé de cette finale ? « Oui. Il m’a juste dit de venir le voir après le match. Il voudrait que je lui donne la recette pour gagner une finale. »

Christian JOUGLEUX.

Républicain lorrain

Nelson je veux bien, mais Avdalovic plus physique de Linehan..

En tout cas une bonne nouvelle pour nous si un joueur choletais dit qu'ils perdent le rythme à cause de ces onze jours.. Faudra mettre le paquet direct !!!

Woui, c'est plutôt de l'intox et cela ne fait que commencer

Erman Kunter a écrit:

Si on avait dû jouer une série pour la finale, je vous dirais que Cholet a 51% de chances de gagner, contre 49 pour Nancy. Mais aujourd’hui, je vous dirais que c’est du 50-50, c’est ouvert.

autant pour moi ... !

Une finale logique et un favori : Cholet



jeudi 09.06.2011, 20:44 - Sport.fr



Pour la troisième année consécutive, les deux premiers du classement à l'issue de la saison régulière se retrouvent en finale de Pro A. Ce samedi, Cholet affronte Nancy à Bercy en favori : tenant du titre, meilleure équipe de la saison, et meilleure formation en play-offs

Ce samedi, c'est bien Cholet le favori. En finale des play-offs de Pro A, les Choletais affrontent Nancy à Bercy avec un gros avantage dans les pronostics. Sur les différents sites de paris par exemple, la formation des Mauges est largement donnée vainqueur. Il faut dire que CB a encore impressionné cette saison. Sacrés l'an passé pour la première fois de leur histoire, malgré un centre de formation reconnu, les Choletais ont surpris leur petit monde de par leur régularité, et leur aisance en finale face au Mans. Mais avec les départs du meneur John Linehan (pour Nancy justement), de l'ailier Mickaël Gelabale (ASVEL) et de l'intérieur Kévin Séraphin (Washington Wizards) notamment, on voyait mal Cholet rééditer l'exploit. Et pourtant, un an plus tard, l'équipe du Maine-et-Loire est à nouveau en finale. CB a même dominé la saison de bout en bout, pour terminer pour la deuxième saison consécutive meilleure équipe de la saison régulière. Loin de se reposer sur leurs lauriers, les joueurs d'Erman Kunter ont également survolé les play-offs. Cholet est en effet la seule équipe à avoir remporté son quart de finale puis sa demi-finale sans avoir besoin du moindre match d'appui. De quoi aborder la finale de samedi avec une certaine sérénité.



Nancy, un habitué

Malgré tout, Nancy reste un challenger on ne peut plus sérieux. Cholet aurait pu espérer un adversaire plus facile à négocier mais devra, comme c'est le cas pour la troisième année consécutive en Pro A, affronter, en tant que leader, le deuxième du classement. Si les Lorrains ont dû batailler pour se qualifier pour cette finale, passant par un match d'appui face à Hyères-Toulon puis face à Villeurbanne, ils ont impressionné lors du dernier duel en demi-finale. Le troisième match contre l'ASVEL a vu à l'oeuvre un énorme trio : Willie Dean (16 points, 12 passes décisives), Akin Akingbala (16 points, 17 rebonds) et Tremmell Darden (22 points, 9 rebonds). De plus, le SLUC aura deux avantages sur Cholet en finale. Le premier, les Nancéens ont l'habitude de ce grand rendez-vous. En éliminant Villeurbanne, ils se sont qualifiés pour leur cinquième finale en sept ans. Le second, c'est un léger avantage psychologique pris sur Cholet lors de leur dernière confrontation. Le SLUC, qui s'était incliné de dix points sur son parquet au match aller, est allé s'imposer de onze unités à la Meilleraie au retour, fin avril. De quoi mettre Nancy en confiance. Et inquiéter Cholet ?

Basket | finale du championnat de france demain Beugnot et Christian Monschau : "Une finale très ouverte"
Le coach de Chalon-sur-Saône est le seul à avoir battu trois fois Cholet cette saison et l’entraîneur de Gravelines a perdu contre l’adversaire de Nancy en demi-finale. Paroles d’hommes.




Greg
Beugnot, cette saison, a maîtrisé Cholet, futur rival de Nancy, ce que
n’a pas réussi à faire Christian Monschau. Mais les deux sont d’accord
sur la valeur des joueurs des Mauges. Photos Anthony PICORÉ






On plante le décor. Pourquoi Christian Monschau ? Parce qu’il est le demi-finaliste malheureux face à Cholet. Parce qu’il est le grand perdant de la phase régulière (au profit de Nancy). Parce qu’il est le frère de Jean-Luc, mentor du SLUC. Pourquoi Greg Beugnot ? Parce que le patron de Chalon est l’unique entraîneur à avoir donné la leçon à Cholet trois fois cette saison (deux fois en championnat, une fois en Coupe). Parce qu’il est le doyen des coaches en Pro A avec Jean-Luc Monschau. Parce qu’il est celui qui a perdu beaucoup de finales (avec Villeurbanne)…
ZOOM

• Comment fait-on pour battre Cholet, premier de la classe, tenant du titre et favori de la finale ?

Christian Monschau : « Je n’ai battu qu’une seule fois Cholet lors de la phase régulière. J’aurais préféré gagner l’un des deux matches de la demi-finale… Mais posez votre question à Jean-Luc (son frère) car le dernier succès d’une équipe contre Cholet est, à mon avis, l’œuvre du SLUC. Parler de mon succès en phase régulière face aux Choletais est trop lointain. Seul le passé récent compte ! »

Greg Beugnot : « On bat Cholet en défendant dur et Nancy l’a très bien fait lors du troisième match de sa demi-finale contre Villeurbanne. En les contrant, ce que Nancy a aussi fait face à l’ASVEL. En empêchant la défense choletaise de se mettre en place. Quand on joue en première intention, le jeu de transition les perturbe. Leur défense prend de plus en plus d’importance au fur et à mesure que le jeu est posé. Sur leur repli défensif, on trouve des solutions. »

• Les points forts de Cholet ?

Christian Monschau : « Des dangers sous toutes les formes avec Mejia comme arme fatale. Mais Nancy avait fait un très bon job sur lui lors du match retour à Cholet, par ailleurs fort en transition, en jeu rapide ; avec, sur une partie de terrain, des créateurs de talent tels que Nelson, Avdalovic, Causeur… Cela fait beaucoup. Cholet est complet, avec un rebond offensif auquel tout le monde participe. Nous avions été très mal à l’aise dans ce secteur. On leur a donné deux fois 20 points en deux matches… »

Greg Beugnot : « Cholet possède des joueurs clés comme Mejia, Avdalovic, Robinson ou Nelson, très fort sur les play-offs. Un gros compétiteur. Il y a aussi la densité, ce banc fourni. Quand on voit que Diarra (ex-international) ne joue pas, c’est impressionnant. Je n’oublierai pas Gradit… »

• Une finale équilibrée ?

Christian Monschau : « Une finale d’autant plus ouverte qu’elle intervient après une longue saison. Mais le fait que les deux équipes bénéficieront de la totalité de leur effectif promet une grosse bataille. Cholet s’est offert de la marge en fin de championnat en n’utilisant pas la plénitude de ses ressources, reposant ses joueurs plus ou moins blessés. Et sur un match unique, c’est aussi de la loterie. On a une finale sur une unique rencontre alors que les play-offs se déroulent en deux ou trois parties… »

Greg Beugnot : « A Chalon, on a peut-être les joueurs qui embêtent les Choletais mais je pense que Nancy peut faire de même. Beaucoup avaient peur que le SLUC soit sorti en demi-finale par Villeurbanne, le SLUC est passé. Au contraire, tout va bien. Il reste à s’interroger sur le rythme pour Cholet qui n’aura plus joué depuis douze jours. Je ne suis pas devin ! Mais l’équipe de Kunter reste sur une finale gagnée. En tout cas, ce ne sera pas facile, ni pour l’un ni pour l’autre. »

• Pensez-vous que Jean-Luc Monschau, l’entraîneur nancéien, aura une certaine pression à gérer après avoir perdu trois finales ?

Christian Monschau : « Dans notre métier, on est content quand on gagne le dernier match, qui est la finale. Sinon, on est frustré. Avec le recul, on est heureux d’arriver en quarts ou en demi-finales… Parce que ces résultats restent. Nous avions tout en main pour être en finale. Nous n’avions pas imaginé que notre défaite face à Nancy (lors de la dernière journée de championnat) nous coûterait si cher. Jean-Luc (Monschau) n’a pas ce problème. Il est en finale. Et il a déjà remporté une finale. Les finales perdues ne sont plus les mêmes. »

Greg Beugnot : « Je sais que l’on dit de moi que j’ai perdu plein de finales avec Villeurbanne. Mais c’était du temps où la finale se disputait en plusieurs rencontres. Sinon, sur un match sec, j’en suis à quatre sur quatre (avec la Coupe de France) ! Et j’estime qu’il vaut mieux perdre des finales que de ne pas les jouer… »
Alain THIÉBAUT.
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Pro A - Finale Cholet- SLUC (demain à 17h05 à Bercy)
« Le lévrier et l’avion »

Basket-ball C’est ainsi que Jacques Monclar surnomme Samuel Mejia et Tremmell Darden. Coup d’oeil sur les forces en présence et les duels de la finale, avec l’avis éclairé du Monsieur basket de Sport . Nancy. Tant sur le plan collectif qu’individuel...




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Le duel entre Darden (à gauche) et Mejia sera un des matches dans le match.






Basket-ball

C’est ainsi que Jacques Monclar surnomme Samuel Mejia et Tremmell Darden. Coup d’oeil sur les forces en présence et les duels de la finale, avec l’avis éclairé du Monsieur basket de Sport .

Nancy. Tant sur le plan collectif qu’individuel, les deux premiers de la saison régulière affichent des similitudes étonnantes. Très proches en terme de rendement offensif (78,2 points de moyenne pour Nancy, 76,4 pour Cholet), le SLUC et Cholet se ressemblent aussi au rebond (37,5 contre 38,2) ou encore à trois points (32 % contre 33 %)…

Les deux finalistes emmenés par leur ailier (Darden et Mejia) poussent même le mimétisme jusqu’à présenter des rendements quasiment identiques poste par poste : 33,6 points de moyenne pour la ligne arrière de Cholet, 30,3 pour celle du SLUC ; 28,3 points et 21,3 rebonds pour le secteur intérieur du CB, 33,4 points et 21,4 rebonds pour les « grands » de Nancy. Alors, avantage Cholet ou SLUC ?
Les lignes arrières

Cholet : Vule Avdalovic, DeMarcus Nelson, Fabien Causeur, William Gradit.

SLUC : John Linehan, Willie Deane, Kenny Grant, Seidou N’Joya.

Défensivement, la paire nancéienne Linehan-Deane n’a sans doute pas d’équivalent en Pro A cette saison. La pression que sont capables d’imposer les deux « petits » du SLUC est une clé de la réussite nancéienne. Elle le sera encore demain, face à un tandem Avdalovic-Nelson qui a pulvérisé les Gravelinois Woodside et Bokolo en demi-finale. « Avec Linehan et Deane, Nancy a l’avantage de l’impact défensif », confirme Jacques Monclar, « des deux côtés, les arrières sont capables de shooter. Dans ce domaine, le SLUC devra gérer le problème posé par Avdalovic. Mais le SLUC peut bénéficier de l’apport de Kenny Grant, un joueur doté d’une intelligence de jeu supérieure à la moyenne. De son côté, Cholet va devoir empêcher Deane d’avoir le même impact qu’en demi-finale face à Villeurbanne ».
Les ailiers

Cholet : Samuel Mejia, Mamoutou Diarra.

SLUC : Tremmell Darden, Terrance Johnson.

Cette finale va tout simplement opposer les deux meilleurs joueurs du championnat : Samuel Mejia et Tremmell Darden. « Le lévrier et l’avion », commente Jacques Monclar, « le lévrier n’est pas facile à attraper et l’avion vole haut ! Ce sont les deux pointures offensives. Plusieurs questions se posent : est-ce que Tremmell Darden va se concentrer exclusivement sur sa défense sur Samy Mejia ? Est-ce que Darden va faire jouer % Mejia poste bas ? Est-ce que Mejia sera en réussite ? Je pense que l’adresse extérieure peut faire la différence ». A noter que cette saison, au même titre que leur équipe, les deux joueurs ont remporté chacun un de leurs deux duels. Lors du match retour, remporté par le SLUC à Cholet, Darden avait même contraint le MVP étranger à sa plus mauvaise copie de la saison.
Les intérieurs

Cholet : Antywane Robinson, Randal Falker, Luc-Arthur Vebobe, Romain Duport.

SLUC : Akin Akingbala, Victor Samnick, Moussa Badiane, Stephen Brun.

« Si Akin Akingbala est en mode envie, bonjour ! », juge Jacques Monclar, « mais Cholet a du banc et peut se permettre de donner des fautes sur Akingbala, pour qui les lancers-francs ne sont pas une spécialité. Ensuite, Victor Samnick a le profil pour enquiquiner Antywane Robinson au large. Et s’il est adroit, Stephen Brun peut changer le décor. Pour Nancy, la clé va être le contrôle du rebond offensif de Cholet, sachant que ces rebonds ne sont pas uniquement pris par les intérieurs… »

Thomas SIMON

http://www.sports.fr/cmc/basket/201123/pro-a-finale-akingbala-n-a-pas-peur_361813.html?headlineshome-page

Akingbala: "Je n'ai pas peur"


Héros, malgré
un nez cassé, de la qualification face à l'Asvel en demi-finales de Pro
A, Akin Akingbala sera de nouveau sur le pont samedi pour une indécise
finale contre Cholet, le champion de France en titre. Le pivot nigérian de Nancy se veut rassurant avant de rallier Bercy "le Wembley du basket français", car il "ne joue pas avec (son) nez !"



Akin Akingbala fera-t-il encore la décision face à Cholet ? (Maxppp)

Akin, tout d'abord comment vous sentez-vous, plus d'une semaine
après votre fracture du nez subie à Villeurbanne ? Comptez-vous porter
une protection pour la finale de samedi ?
Ça va, ça ne me fait plus aussi mal. Tout va bien. Et je n'ai pas peur.
Je joue au basket depuis très longtemps et c'est la première fois que
je suis touché au nez. Donc je ne pense pas que cela puisse encore
arriver avant que je ne me fasse opérer, la semaine prochaine quand je
rentrerai à Nancy. Et puis si ça arrive, on fera avec. Car je ne
porterai pas de masque.

Comment avez-vous pris la décision de jouer la belle face à l'Asvel ?
J'en ai parlé avec mon coach et mes coéquipiers. Et je leur ai dit que
je me sentais bien et que j'étais prêt. Et puis, de toute façon, je ne
joue pas au basket avec mon nez ! Je n'ai pas mal aux bras, aux jambes,
ni à la tête ! Je peux très bien voir, respirer avec ma bouche et je
n'ai aucun autre problème. C'était à moi de prendre cette décision et
j'ai donc choisi de jouer.

Un choix payant, puisque vous avez été le grand artisan de cette
qualification acquise contre l'Asvel (16 points, 17 rebonds et 29
d'évaluation, ndlr), sous les acclamations de Gentilly. Comment
avez-vous ressenti cet accueil ?
C'est vrai que j'ai été très soutenu. Mais pas seulement moi, toute
l'équipe également. Ça fait beaucoup de bien, ça nous motive et ça nous
aide à nous surpasser encore un peu plus.

A quoi vous attendez-vous samedi lors de la finale face à Nancy, une
équipe que vous aviez battue de 11 points dans sa salle lors de votre
dernier affrontement (68-79, le 29/04, ndlr) ?
J'espère avant tout un bon match. C'est l'équipe numéro 1 de la saison
contre la numéro2, ça peut donc donner un très beau match de basket.
Après je pense que ce sera un match complètement différent et que cette
dernière victoire ne veut rien dire. La preuve: nous avions perdu trois
matches cette saison face à l'Asvel avant de réussir à les battre en
demi-finales des playoffs ! On ne regarde donc pas derrière, mais
devant nous.

"Nous serons frais"



Et que pensez-vous de Bercy, où vous avez déjà évolué lors du All-Star Game ou en finale de la Coupe de France 2009 ?
Je trouve que c'est un peu le Wembley du basket français. Et comme à
Wembley, tout le monde est toujours excité d'y jouer. Et c'est bien de
faire partie de tout ça, surtout pour y jouer une finale.

Cholet aura eu onze jours de repos avant cette finale, contre sept
pour Nancy. En quoi ces quatre jours de différence peuvent-ils influer
samedi ?
Je ne pense pas que cela ait beaucoup d'importance. Erman Kunter fait
un excellent travail de motivation pour que ses joueurs gardent leur
concentration et nous, nous serons frais. Et puis tout se joue sur un
seul match et non sur plusieurs donc je ne pense pas que ce soit un
problème.

Votre coach, comme beaucoup au sein du basket français, regrette
justement que cette finale se déroule sur une seule rencontre.
Êtes-vous d'accord avec lui ?
Je peux comprendre le coach mais mon rôle n'est pas de prendre ce genre
de décision, mais "juste" (sic) de jouer au basket. Donc qu'il y ait un
seul ou sept matches, franchement ça m'est égal !

Sur quoi comptez-vous vous appuyer pour l'emporter samedi ? On sait
que l'une de vos grandes forces se situe à l'intérieur, un secteur où
Cholet est également bien pourvu avec la doublette Vebobe-Duport. Ce
dernier avait d'ailleurs inscrit 14 points en 16 minutes face à vous
fin avril...
Qu'il ait marqué 20 points ou qu'il en score 50 samedi n'est pas
vraiment important, ce qui compte c'est que nous ne soyons pas
concentrés sur un joueur en particulier mais bien sur toute cette
équipe de Cholet. Pour en revenir à Nancy, nous avons une équipe qui
joue bien ensemble. Ça ne sert à rien d'avoir un Michael Jordan dans
son équipe si on ne joue pas de manière collective, car on ne gagnera
pas. Et pour gagner samedi il faudra continuer comme ça, en jouant dur,
tous ensemble mais aussi de manière intelligente.

Basket-ball : « Le résultat à Bercy déterminera bien des choses »




Cholet-Basket
participe à sa deuxième finale consécutive. Thierry Chevrier espère
qu'elle débouchera sur un nouveau titre : il permettrait d'y voir plus
clair dans la mise en place de la saison prochaine.© Georges Mesnager.





Pro
A. (finale, J-1). Thierry Chevrier évoque le dernier match de la
saison. Le directeur de Cholet se projette également sur la prochaine.



Une deuxième finale consécutive, ça représente quoi pour Cholet-Basket ?
C'est énorme, même si c'était un peu plus attendu cette année car,
avec un budget à la hausse, on a mis en place un effectif pour jouer le
haut de tableau. On a d'ailleurs toujours affiché l'ambition de gagner
quelque chose.
Vu le déroulé de la saison, il ne vous reste donc plus
qu'une solution pour honorer votre tableau de marche : décrocher un
deuxième titre demain à Bercy...
Oui, il nous reste le titre à accrocher. Mais il ne faut pas non
plus se mettre une pression énorme et inutile. Ça se passe sur un match
et on ne peut pas en vouloir à qui que ce soit de passer au travers sur
40 minutes.
Justement, le fait de jouer une saison entière sur un seul match, ça vous inspire quoi ?
Il n'y a qu'en France qu'on voit ça. Ce n'est pas facile, à tous les
niveaux, et pas seulement sportif. Ce n'est pas facile pour déplacer
les supporters, ce n'est pas facile car ça engendre des coûts
supplémentaires pour le club. Certes, quand on gagne, ça efface tout
ça, c'est une aventure humaine fabuleuse, mais ça reste une
organisation très lourde. Sur l'aspect sportif, tout est plus compliqué
aussi sur un match. Certes, à cette période de l'année, les joueurs
sont normalement tous en forme, mais on n'est pas à l'abri d'une
défaillance. Sur une série, on peut y pallier, mais sur un match, dans
une enceinte neutre, il faut être très réactif. C'est vraiment très
difficile pour les deux équipes.
Il n'est pourtant question que de retoquer les demi-finales
(ndlr : elles passeraient sur cinq matches, les quarts restant sur
trois, et la finale sur un seul match)...
Oui, il paraît que c'est pour redynamiser le basket français... C'est ce qu'a expliqué le Comité directeur de la Ligue.
Vous êtes assurés d'évoluer au minimum au tour préliminaire
d'Euroligue, au pire en Eurocup la saison prochaine. Cette garantie ne
devrait-elle pas faciliter la mise en place de la prochaine saison ?
Pas forcément. Le fait de ne pas savoir à quelle compétition on
participe ne nous permet pas de lancer les abonnements. Il faut donc
travailler sur deux projets. Alors même qu'on a pu constater cette
année le véritable engouement de Cholet-Basket auprès du public. On a
été quasiment tout le temps à guichets fermés et pour la finale, nous
sommes limités à 3 000 places. Elles sont parties en 36 h alors qu'on
avait prévu cinq jours de vente. Si l'on avait eu 10 000 billets, ils
partaient.
Et sur le plan sportif ?
Là aussi tout dépendra de si l'on évolue dans le tableau final
d'Euroligue ou au tour préliminaire. Ce dernier n'est pas facile du
tout : il regroupe 16 équipes et seulement deux rejoindront les
qualifiés directs pour le tableau final. Aujourd'hui, pas une seule
équipe française n'a réussi à s'extirper de ce tour préliminaire. Et
pour le recrutement, il dépendra évidemment du tableau que l'on
disputera. C'est moins facile de convaincre des joueurs quand il y a le
risque de glisser en Eurocup, même si c'est une remarquable
compétition. Ça oblige à faire comme les équipes de l'Est : prendre des
joueurs au dernier moment. Là aussi, il y a deux projets différents à
mettre en place, selon qu'on sera assuré de l'Euroligue ou pas. Bref,
le résultat de la finale va déterminer beaucoup de choses pour l'année
prochaine. Y compris pour nos joueurs : ils savent d'ailleurs bien où
est leur intérêt.
Justement, il semblerait que les intérêts de votre leader, Samy Mejia, passent par l'étranger pour la saison prochaine....
Samy est encore sous contrat l'année prochaine, mais avec une clause
libératoire. Et si les grosses cylindrées ne l'ont pas repéré... S'il
part, l'apport financier sera ridicule pour le club, mais c'était le
seul moyen de lui proposer deux ans l'année dernière. Dans les joueurs
sous contrat pour l'an prochain, il reste Romain (Duport), Fabien
(Causeur), Christophe (Léonard), Mérédis (Houmounou) et Rudy (Gobert).
Recueilli par Christophe MAZOYER.



Ouest-France

De l'avantage financier d'être champion




Les succès de Cholet-basket attirent l'attention médiatique. Une retombée positive pour le club.© (Archives) Georges Mesnager
http://www.cholet.maville.com/
Le titre de champion obtenu par Cholet-basket l'année dernière a bénéficié à la trésorerie et à l'image du club. Une nouvelle victoire conforterait cette assise.

Treize matchs de saison régulière sur trente et quatre de play-offs diffusés sur Sport +. La finale sur Canal + samedi. Le match des champions sur France 3 en octobre dernier. Le titre de champion de France 2010 de Cholet-basket a offert une visibilité médiatique rarement connue depuis des années. « Ça apporte de la notoriété au club, à la ville et aux partenaires », s'enthousiasme son président, Patrick Chiron.

Mais le club ne tire pas d'avantage financier considérable de cette exposition. Les droits TV reversés par la Ligue nationale de basket (LNB) représentent 1 à 2 % des 6 millions d'euros de budget de Cholet-basket. Le deuxième plus important du championnat. Les revenus « exceptionnels » de cette année, selon le terme de Patrick Chiron, proviennent des 700 000 € alloués par l'Euroligue. « Si on y participe encore l'an prochain, notre budget pourrait se maintenir », estime le président. Et pour s'assurer d'une qualification directe à la prestigieuse compétition européenne, une victoire samedi face à Nancy est nécessaire.

La victoire comme moteur

Quelle que soit la configuration, « les finances ne seront pas en péril, le club est sain ». La communauté d'agglomération du Choletais (Cac) maintiendra les 840 000 € versés en 2010-2011. Les autres collectivités territoriales devraient suivre. Le boom de « + 30 % du budget sponsoring » enregistré à la suite du titre de 2010 ne se confirmera, lui, que si un nouveau trophée tombe dans l'escarcelle choletaise.

Cholet-basket compte près de 200 sponsors, dont la générosité s'aiguise avec les résultats. Le groupe U verse par exemple à lui seul 150 000 €. Chacun y trouve son compte, sans pour autant quantifier les retombées. « Je ne sais pas si ça nous rapporte quelque chose, mais être présent sur les maillots, c'est une vraie fierté », assure Didier Barré, patron d'Hyper U à Chemillé et supporter « historique ». « On a la chance extraordinaire d'être beaucoup 'télévisés' depuis deux ans », complète Stéphane Paye, PDG d'Agir recouvrement, autre sponsor important.

De plus, la possibilité d'inviter les clients dans les loges, les soirs de match « permet de consolider les relations », juge Marie-Odile Bricard, du groupe Brangeon. Et offre l'assurance de disposer de places en cas de forte affluence.

Car la Meilleraie a vu le nombre de ses abonnés croître, et a souvent affiché guichets fermés cette année. Une source de revenus supplémentaire pour le club, grandement dépendante des résultats sportifs. « Si demain on retombe dans l'anonymat du championnat, ce que je ne souhaite pas, le ballon se dégonflera », reconnaît Patrick Chiron. C'est à ce prix-là que se fixe l'engouement : celui de la victoire.

Olivier FAYE et Emeric EVAIN.

Selon Basketactu, il y aura 6000 choletais( ils auraient pu venir à 10000 selon les dirigeants) contre seulement 2500 nancéeins, on va se faire bouffer...Sans compter la couleur rouge qui pète un peu plus que notre blanc traditionnel
Je m'interroge, comment une ville comme Cholet (55 000 habitants en gros) peut faire deplacer autant de monde, plus que la capacité de leur salle la Meilleraie ?
De notre côté, l'usure se fait sentir ...Et on peut pas rejeter la faute au jubilé Rouyer de dimanche ou au pont.

j'ai déjà avoué mon absence, y compris devant la télé mais, bon, je ne compte que pour une personne ...

allez les couguars, je penserai à vous pendant le match... pour sûr !!!

y'a l'usure et le prix aussi...

Cholet est une ville de basket où il n'y a que ce sport contrairement à Nancy. Je sais que ça ne plait pas à certain mais ce debat sur l'impact du basket à Nancy on l'a déjà eu, et malheureusement le basket n'attire pas tant que ça les foules... Les gens sont content que le SLUC aille en finale, mais de là à aller les soutenir en deboursant 41€ y'a une marge...
Après y'a aussi les résultats qui jouent, pour Cholet c'est du 100% de réussite (une finale à bercy=une victoire), alors forcement tout ceux qui y étaient l'année derniere veulent y retourner plus ceux qui avaient choisi de rester devant leur télé et qui ont regrétté de ne pas vivre cette belle fête avec le titre au bout à Paris et qui cette année ont dû se précipiter sur les places en se disant cette année on ne va pas louper ça!
Nous à Nancy se tapper 8h de bus aller retour pour repartir avec une défaite on a déjà connu ça 3 fois(4 avec la coupe de France), et cette année le sluc, quoiqu'en dise Kunter avec c'est du 50-50, n'est pas du tout favoris donc ça a du faire réfléchir les gens...
Mais la victoire aura encore plus de saveur pour le petit nombre de nancéiens que nous seront demain à Bercy car nous pourrons dire "NOUS...NOUS Y ETIONS!!!!"