[ProA - J23] Hyères-Toulon Var bat SLUC Nancy, 90-95 (45-45)

SLUC: un cas pour deux

Une semaine après avoir souffert face à Traoré, les intérieurs nancéiens vont devoir traiter le dossier Séné, bureau du SLUC à l'aller.

Marcus Slaughter et Akin Akingbala ne seront pas trop de deux pour tenter de museler Séné.

Nancy. « Vous pouvez poser la question à chaque joueur. Si nous avons un match sur la conscience cette saison, c'est ce match aller à Toulon ... » A en croire Jean-Luc Monschau, la plaie n'est pas complétement refermée. Tant mieux. Samedi soir, les Nancéiens, qui s'étaient « fait marcher dessus à tous les postes » à l'aller, auront sans doute à cœur de faire oublier leur naufrage dans le Var (92-78).
Ce jour-là, Saer Séné avait été le principal bourreau du SLUC avec ses 21 points et ses 13 rebonds. Un fait retient l'attention : le géant sénégalais (2,11m), qui tourne à 13 points de moyenne, a établi face à Nancy son record de points de la saison. Il n'est pas le seul dans ce cas. Sur son nuage, Ali Traoré en a fait de même à Villeurbanne la semaine dernière (34 points contre le SLUC, 14 de moyenne cette saison).
La liste des intérieurs français qui ont fait très mal à Nancy n'est pas si longue. On peut néanmoins y ajouter la performance de Taj Gray, le mois dernier à Chalon (27 points), qui n'a fait mieux que face à Dijon...
Ces hommes-là, qui sont tous au passage d'excellents joueurs d'attaque, auraient-ils habilement chatouillé le talon d'Achille du SLUC ? Posé autrement : l'attelage Slaughter-Akingbala est-il suffisamment performant sous son propre cercle ? Attaquant talentueux, joueur au potentiel athlétique hors-norme, Marcus Slaughter n'a pas la réputation d'être un défenseur hors pair. Une idée reçue ? « Marcus a un jeu défensif plus à risques qu'Akin », estime l'entraîneur nancéien, « il est moins puissant sur l'homme, mais il est mobile, jaillit bien et parvient à voler des ballons. C'est un atout d'avoir des joueurs aux profils différents ».


« Marcus va le jouer autrement »


Et dans le cas présent, Slaughter affiche un handicap de taille : Séné lui rend presque dix centimètres sous la toise (Slaughter mesure 2,03m). Ce qui n'est d'ailleurs pas le seul atout du Sénégalais. « Il est très fort au rebond offensif et marque beaucoup de points grâce à ça », poursuit Jean-Luc Monschau, « il a aussi un petit hook (Ndlr : shoot en crochet) incontrable. Dans le rapport de forces, Séné a l'avantage, mais Marcus va le jouer autrement... ». En le privant de munitions, en essayant de le tenir éloigné de son jardin, sans doute. Face à la taille et à la puissance du Sénégalais de Toulon, les 2,08m d'Akin Akingbala n'avaient pas pesé très lourd non plus, lors du match aller. Physiquement, le Nigérian semble plus carrossé pour relever le défi du corps à corps. D'autant que le registre de cette véritable arme de dissuasion est plus défensif que celui de Slaughter. Si le basket adoptait la même règle que le handball, Jean-Luc Monschau ferait peut-être jouer l'un en attaque, l'autre en défense. Encore qu'au fil de la saison, la montée en puissance progressive de Slaughter semble contribuer à installer une hiérarchie qui évolue en sa faveur sur le poste. « Défensivement, Akin n'a pas le même rendement que la saison dernière », reconnaît Jean-Luc Monschau. Le fait que le Nigérian soit en délicatesse avec son genou de façon récurrente y est sans doute pour quelque chose. Pourtant, ils ne seront pas trop de deux pour tenter de faire taire Séné, samedi.

Thomas SIMON

Est républicain

OUI ben nous avons interet a faire vraiement gaffe dans ce secteur, nous avons déja pris pas mal de points en dessous du cercle....alors samedi pas de blagues

Sauf que là, il y a aussi des "pistoleros" autour, et un nouveau meneur de jeu qui arrive à mettre tout ça dans le bon sens. Match de haut vol en perpective. L'entame va être importante.

Ca devrait être spectaculaire à souhait, entre les 2 meilleures attaques du championnat !

Attention à Sene bien sûr (1er joueur à l'éval devant Ricardo Greer)... bien sûr il accumule les points grace à ses prises au rebonds (12,3 de moyenne) mais il tourne à plus de 13pts à 55%... en 32', et ses 2m11 font de lui un sacré "intimidator".
mais attention également à ce fameux Obasohan 35 minutes par match et plus de 20pts de moyenne (7 shoots à 3pts tentés en moyenne !) et puis n'oublions pas Terrel 33 minutes passés sur le terrain et 15pts plus 7 rebonds...
Ces trois là font mal !!!

Le meneur titulaire est Pierce (21 fois dans le cinq de départ sur 22 matchs et 32 minutes de moyenne) : 14pts, plus de 4 rebonds et 5,5 passes de moyenne... c'est pas mal du tout !
Le Nouveau (Millage) vient de débarquer à la place de Horton... et n'a joué qu'un match, il faut donc voir (mais il a déjà tiré 6 fois à 3pts lors de ce premier match !). Il joue poste 2...
N'oublions pas Perincic toujours à l'affut (7pts, 4 rebonds) et le jeune Boungou Colo prété par Orléans et qui peut s'avérer très précieux (20 matchs à 11 minutes de moyenne et 6 d'éval)

Voilà les six/sept joueurs principaux, le cinq de départ joue quasi plus de 32 minutes !!!
Le banc semble plus faible...

Il faudra donc pour le SLUC provoquer des fautes encore et encore (c'est notre jeu... près de 20 fautes provoquées par match) par Ricardo, Steed et Marcus. Puis bien tenir leurs shooteurs à 3pts (Jeff sur Obasohan)...

Statistiquement Nancy est meilleur (de très peu) au niveau de l'adresse, mais Hyères à une très belle attaque(81,4pts pour Hyères contre 82,7 pour Nancy). Les deux équipes sont également les meilleures de ProA au niveau des rebonds. (40,4 pour Hyères contre 39,1 pour le Sluc)
Par contre le SLUC est supérieur aux passes décisive ... 18,9contre 15,7 et à l'Eval générale ... 97,3 contre 91...

La différence va peut-être résider dans le fait que Nancy est en pleine bourre (attention cependant à l'excès de confiance) et joue à domicile... (8 victoires contre 3 défaites et 5 consécutives, depuis Roanne !) avec un écart moyen de 15pts...
Hyères-Toulon est cependant dangereux à l'extérieur (5 victoires-5 défaites) en marquant en moyenne 82pts par match à l'extérieur !!!

derniers matchs de TOULON :
Hyères-Toulon - SIG 96-87 (Obasohan 29pts, Sene 17pts, 11rbs, Terrel 17pts 7 rbs). 127 d'éval générale !!!
Gravelines - Hyères-Toulon 96-82 (Obasohan 20pts, Pierce 17pts, Sene 12pts 8rbs)
Hyères Toulon - Orléans : 73-76 (Obasohan 20pts, Legname 16) sans Sene retenu au Sénégal...
Dijon - Hyères Toulon : 69 - 81 (Obasohan 38pts !!!)
Hyères Toulon - Poitiers 77-82 (Pierce 18, Terell 17pts et Obasohan 10pts !!!)
Vichy - Hyères Toulon : 77 - 50 (Sene 14pts 13rbs... Obasohan 9pts !!!)

Si l'on arrive à contrôler l'intérieur et à maintenir Obasohan à la marque... cela laisse de belle possibilité !!!
Hyères Toulon, semble perdre aussi souvent contre les équipes du Top 8 (Gravelines, Orléans, Vichy...) mais nous a cependant mis une belle fessée à l'aller...

Donc méfiance, pour ce match qui sent la poudre.

L'élément positif mis en avant par l'article de l'Est, c'est le fait que Nancy s'était fait corriger à l'aller, de la première minute de jeu à la dernière. Et comme le SLUC joue beaucoup selon la motivation...

D'accord ne jamais sous estimer un adversaire ,mais si toulon nous fait peur hum il y a Cholet Roanne et Oeléans qui se profilent alors demain pas de bétises visons le top 2, Jeff -Obasohan,Steed-Pierce,Séné faut le jouer ...aux fautes ET puis nous sommes chez nous c est a eux d avoir la trouille , l entame doit etre de feu pour nous ,match charniére que celui-ci, les matchs que l on aime.

Pour compléter l'article de l'ER sur les intérieurs qui nous réussissent mal cette saison.

Mardi contre la SIG, David Simon 16pts en 25', à 7/7 au shoot.
100% de réussite, première fois que ça lui arrive de la saison.

Theseus a écrit:

Pour compléter l'article de l'ER sur les intérieurs qui nous réussissent mal cette saison.

Mardi contre la SIG, David Simon 16pts en 25', à 7/7 au shoot.
100% de réussite, première fois que ça lui arrive de la saison.

Encore une fois, perso, je préfère ça que des shooteurs adverses en feu. En général, on défend bien sur les extérieurs. J'ai même la nette impression que ce sont les principales cibles du SLUC. Éviter les décalages, les tirs faciles qui pourraient compter triple, que la balle vive, etc. Vaut mieux un 1x1 entre deux "Big Men", en contestant bien les lignes de passes entre les pivots et la périphérie, plutôt qu'un ballon bien vivant et susceptible de faire trois unités supplémentaires pour l'adversaire.

D'ailleurs, avant son deuxième duel contre Michael Wright à Gentilly, en Eurocup, Marcus Slaughter (25 ans depuis hier, au passage - on possède deux pivots assez jeunes finalement) avait même été dans ce sens en déclarant qu'il n'allait pas se focaliser dessus.

On a un binôme capable de répondre à ces attaque intérieurs. On possède effectivement deux intérieurs qui défendent davantage en deuxième rideau qu'en premier. Mais qui se débrouillent tout de même pas mal pour voler quelques possessions, et surtout, inscrire des points. De plus, le SLUC a été mainte et mainte fois pénalisé par les fautes dans la raquette cette saison, notamment au début de l'exercice. Alors quitte à prendre plus de paniers sous le cercle, autant avoir les mecs sur le terrain pour pouvoir répliquer à l'opposé.

Regardez la SIG. Ce n'est pas dans ce domaine qu'elle nous a réellement inquiété. C'est plus à longue distance qu'elle a faillit ne pas perdre. Un peu comme l'ASVEL le week-end dernier. Cela dit, le contrôle du rebond défensif est aussi une manière d'éviter des points bêtement encaissés dans la raquette.

Flair et affaires...



Malgré la plus petite masse salariale de Pro A, Hyères-Toulon a dégoté quelques perles à l'intersaison. Coulisses d'un recrutement inespéré.

Numéro un de Pro A aux rebonds et à l'évaluation alors qu'il émarge à 52.000 euros la saison. Le Sénégalais Saer Séné est le meilleur rapport-qualité-prix du championnat...




Nancy. Quand on n'a pas d'argent, mieux vaut avoir le nez creux. Et Hyères-Toulon l'a eu l'été dernier. Malgré la plus petite masse salariale de Pro A (800.000 euros annoncés en début de saison), le club varois a bâti un effectif au rapport qualité-prix im-bat-table.
Meilleur rebondeur de Pro A (12,3 prises) et numéro un à l'évaluation (21,7), le pivot sénégalais Saer Sené émarge ainsi à... 52.000 euros l'année selon le périodique Maxi Basket News, qui a publié les salaires des joueurs de Pro A le mois dernier. Un salaire presque irréel pour un joueur de cette trempe passé par la NBA. « Mais les chiffres sont justes » glisse Alain Weisz, le technicien du HTV.
La question brûle les lèvres : comment un tel joueur a pu choisir de venir dans le Var pour aussi peu ? « En fait, il se trouve qu'il a été proposé à tous les clubs de Pro A en temps voulu » explique Alain Weisz. Mais à 200.000 dollars environ la saison (environ 145.000 euros), le HTV n'a pas donné suite.

Beaucoup trop cher.
Mais les clubs plus fortunés n'ayant pas forcément eu envie de mettre autant d'argent sur un joueur qui avait très peu joué ces dernières saisons en Belgique puis en NBA, le nom de Sené est revenu sur le tapis dans le Var en fin de marché... « Je connais bien son agent, Bouna N'Diaye » reprend Alain Weisz, « il m'a demandé combien on pouvait mettre. Je lui ai dit qu'on avait juste la bourse prévue pour Ponomarev, qui n'était pas venu chez nous, soit 75.000 dollars. Et voilà. »



L'agent a accepté le ''deal'' en sachant pertinemment que Sené aurait du temps de jeu dans le Var et qu'il pourrait se montrer. Le moins que l'on puisse dire, c'est que la mission est réussie. Du coup, le pivot ne devrait rester qu'une saison à Hyères-Toulon. « Son but, c'est de signer dans une grande équipe d'Euroligue ou de repartir en NBA » reprend Alain Weisz, « en attendant, il nous rend de grands services... »


Mais si Saer Sené est certainement la meilleure affaire du championnat, ce n'est pas la seule réalisée par le HTV l'été dernier. Si Derrick Obasohan émarge à 105.000 euros la saison, l'investissement est plus que rentable dans la mesure où le Nigérian est le meilleur marqueur de Pro A (20,8 pts) !

30 d'éval' et 2.000 euros par mois
Au hit-parade des bonnes pioches (voir par ailleurs), l'Américain Thomas Terrell et le jeune français Nobel Boungou Colo figurent aussi en bonne place. Le premier, qui touche 85.000 euros la saison, a un salaire inférieur à la moyenne des Américains de Pro A mais pointe pourtant au septième rang à l'évaluation. « C'était un très bon joueur en D2 espagnole » reprend Alain Weisz, « j'avais repéré deux joueurs dans cette division, Lamont Hamilton qui a finalement signé à Paris-Levallois pour plus cher et lui. » Le technicien n'a pas dû regretter son choix.
Pas plus qu'il n'a dû regretter d'avoir fait signer un premier contrat pro au jeune Nobel Boungo Colo qui grappillait quelques secondes par-ci, par-là à Orléans. « On le suivait déjà la saison dernière, il avait des qualités athlétiques intéressantes » reprend Alain Weisz.
Le HTV lui a proposé un contrat de 2.000 euros... par mois. Pas le Pérou, mais le jeune ailier (21 ans) jouait si peu... Quelques mois plus tard, Hyères-Toulon se frotte les mains. L'ailier tourne à 6 d'évaluation en 10 minutes et a réussi quelques cartons comme face au Havre en janvier chez qui il a compilé 30 d'évaluation ! Oui, Hyères-Toulon a vraiment eu le nez creux l'été dernier...

Anthony GUILLE





Est républicain

Alain Weisz : « Le SLUC candidat au titre »





L’entraîneur de Hyères-Toulon, faiseur de miracle, obtient le maximum avec le minimum de moyens… A bâtons rompus avec l’ancien coach des Bleus qui n’a jamais la langue dans sa poche.

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Encore une fois, Hyères-Toulon surprend agréablement même si parfois l’absence de quantité influe sur la qualité ! « Notre effectif, c’est vrai, n’est pas pléthorique. Quand vous possédez le plus petit budget de pro A, il y a des choix que l’on ne peut pas effectuer. On ne peut pas disposer de dix joueurs. Alors, un blessé ou deux et vous jouez à sept, ou à six… »
• C’est le cas actuellement et cela ne vous empêche de respecter un tableau de marche honorable. « Nous sommes avec Vichy et Paris (à la 7 ^e place) à huit matches de la fin. Nous espérons bien finir la saison et réussissant un cinq sur huit. »
• Il est donc dans votre intention d’accrocher les play-off ? « Nous serions déçus de ne pas y participer. On a toujours oscillé entre la 5 ^e et la 9 ^e place (les huit meilleurs sont qualifiés). Evidemment, comme on affiche le dernier budget, on pourrait se dire que l’objectif primordial, le maintien, est déjà atteint. Nous pourrions donc être démobilisés. Mais non, Hyères-Toulon veut relever ce challenge des play-off. »
• Alain Weisz, êtes-vous sorcier ou magicien pour systématiquement révéler des joueurs incroyables du genre Sene (n°1 du championnat à l’évaluation) ? « Ni l’un, ni l’autre… Je suis un peu obligé, étant donné nos moyens, de recruter sur les chemins de traverses, comme ( l’Américain) Terrell en 2 ^e division espagnole ou Sene mais, en réalité, personne n’a voulu de lui ! »
• Vrai ? « Complètement. Bouna Ndiaye (agent de joueurs) l’a proposé à tout le monde, tout le monde a dit non ! Enfin, personne n’a pris le risque… Ce n’était pas du tout une chasse gardée entre Bouna Ndiaye et moi. Il m’a dit en dernier ressort : combien tu as ? Je lui ai répondu : 75 000 dollars (pour la saison, une somme dérisoire pour un joueur en provenance de NBA). Et voilà… »
« Le SLUC et Orléans candidats au titre »
• Quelle est la contrepartie ? « Une mission. De révéler Sene au public comme on a révélé Ajinça (aujourd’hui aux Etats-Unis). Prouver que Sene pouvait être un élément majeur en ayant un maximum de temps de jeu pendant une saison entière. Car il traînait, à 24 ans, une réputation de joueur qui n’avait pas joué en NBA. Maintenant, on sait qu’il ne restera pas chez nous ! Son destin est d’intégrer une équipe d’Euroligue. »
• Vous retrouvez votre plaisir de toujours, celui de former ! « Oui, je l’ai fait souvent. C’est mon passé d’enseignant… Et j’en ai un autre dans le même style : Boungou Colo qui nous rend déjà de gros services et lui a encore deux ans de contrat ! »
• Malgré ces deux atouts, votre match, demain, face au SLUC, s’annonce terriblement délicat. Vous rencontrez la meilleure équipe de pro A ! « La meilleure équipe du moment, chacune a son cycle. On pourrait lui faciliter la vie mais la philosophie du je n’ai rien à perdre n’est pas mienne. Je sais les matches que Nancy est capable de faire, surtout en ce moment, mais s’il y a une possibilité de faire douter le SLUC, on saisira notre chance… »
• Le SLUC est-il un candidat au titre ? « Tout à fait. Avec Orléans. Voilà mes deux favoris. Ensuite, je placerai Le Mans et Cholet. »Alain THIÉBAUT.



Publié le 19/03/2010

Republicain lorrain

bacou a écrit:

Alain Weisz : « Le SLUC candidat au titre »

Le SLUC est-il un candidat au titre ? « Tout à fait. Avec Orléans. Voilà mes deux favoris. Ensuite, je placerai Le Mans et Cholet. »Alain THIÉBAUT.

Ben tu vois Rasheed Wallace... "ton coach" préféré (à JLM en tout cas)... lui il est pas aussi pessimiste que toi pour notre équipe

En même temps vu la faiblesse de la Pro A... effectivement le SLUC est pour moi aussi parmis les 3, 4 prétendants.

Concernant Weisz, oui, perso je le trouve être un meilleur technicien que JLM. Et faire ce qu'il fait à Toulon avec un budget ridicule, chapeau.

et pourtant le palmares de weisz:

Palmarès [modifier]


Club [modifier]

• champion de France de Nationale 2 en 1989 avec Chatou
  
• champion de France de Pro B en 1993
  
• finaliste de l’EuroCup féminine 2006 avec Aix-en-Provence
  

et celui de JLM

Palmarès

• 2008 champion de France de basket-ball avec le Sluc Nancy
  
• Vice-Champion de France 2005, 2006, 2007
  
• Tournoi des As 1989
  
• Semaine des As 2005
  
• Champion de France Pro B en 2000 avec le STB Le Havre
  

donc on peut dire ce qu'on veut, weisz est un très grand coach mais qui a rien gagné...

Peut-on en revenir au match SVP. C'est un peu lassant à force.
Merci.

Le SLUC n'a pas oublié



Les joueurs nancéiens l'avouent. C'est à Toulon au match aller, et la seule fois depuis le début de la saison, qu'ils ont eu le sentiment de ne pas tout avoir donné. Ils rêvent d'une revanche.


Nancy. Christian Fra avait pourtant déroulé le tapis rouge. Jet privé, repas, sieste et collation au All Seasons de Toulon. Même le soleil de la Méditerranée avait offert un peu de répit aux Nancéiens qui s'enfonçaient dans l'hiver (28 novembre). Le SLUC, qui venait de renvoyer l'ASVEL à ses angoisses, avait tout pour réussir un bon match à Toulon.
La suite, n'est pas très agréable à rappeler. Malgré les 17 points de Cox et de Ricardo Greer, Nancy fut balayé à l'intérieur par Saer Sené (21 pts, 13 rbds) et Thomas Terrell (20 pts, 8 rbds), qui se jouaient d'Akingbala et surtout de Slaughter. Le Sénégalais réussissant notamment un incroyable 10/15 aux tirs. Le SLUC en prit pour son grade (92-78).
Un mauvais souvenir pour Jean-Luc Monschau et ses joueurs : « C'est peut-être le seul match qui nous a laissés sur cet étrange sentiment de ne pas avoir tout donné. J'en ai parlé aux joueurs en préparant cette rencontre. Ils étaient tous de mon avis » expliquait, hier matin à l'entraînement, le coach du SLUC, qui se méfie de cette équipe de Toulon comme de la peste avec ses intérieurs Sené, Terrell mais aussi son scoreur Obasohan, qu'on ne présente plus, ou encore son joueur d'impact Pierre Pierce.
Il veut aussi croire que le nouveau meneur varois Curtis Millage, qui a posé son baluchon dans la rade après être passé par la Chine, la Croatie, la Lettonie, la Russie ou encore Ljubljana en Slovénie, veut s'installer sous les palmiers de la Grande Bleue. Et puis si Alain Weisz, ancien entraîneur de l'équipe de France et expert en la matière, a choisi un meneur plutôt qu'un intérieur pour remplacer Masingue, c'est qu'il y a une bonne raison.



10/12, série en cours
Évidemment, Toulon accepte volontiers son rôle d'outsider. C'est de bonne guerre : « Nancy est plus fort que nous. Et si nous devons gagner cinq matchs sur les huit qui restent, nous n'avons pas ciblé celui de Nancy. Mais si on peut passer par le trou de la serrure... Pour gagner, il faudra réussir un gros match. Le SLUC d'aujourd'hui, à l'image de Marcus Slaughter et de Jeff Greer, est bien plus performant que celui que nous avons battu chez nous », confie Alain Weisz qui, avec la plus petite masse salariale déclarée de la Pro A (800.000 € contre 1.800.000 € pour le SLUC), vise les play-offs après avoir échoué lors de la dernière journée aller pour la qualification à la Semaine des As. Comme quoi, il n'y a pas que l'argent. Regardez l'ASVEL.
Les Nancéiens, qui restent tout de même sur dix victoires lors de ses douze derniers matches de Pro A, devront donc continuer sur leur lancée en empêchant Sené de s'approcher du cercle, en contrôlant le rebond et en défendant comme à l'aller sur Obasohan (13 pts). Nul doute que Jeff Greer va s'y coller.
Le SLUC n'a de toute façon pas le droit à l'erreur pour aller ensuite défier Cholet, vendredi prochain à la Meilleraie, et s'ouvrir les portes grinçantes du top 2. Au complet, il a plus que jamais besoin d'une salle de Gentilly qui pousse.

Gilles GAIHIER




Est republicain

SPORTS LORRAINE - L'invité Akin Akingbala
« Dur d'oublier le match aller »





Akin Akingbala, votre coach expliquait cette semaine que toute l'équipe était unanime pour dire que le match aller perdu à Hyères-Toulon (78-92) était celui qui vous restait le plus sur l'estomac. Pourquoi ?
C'est dur d'oublier un match comme ça. Ce jour-là, Hyères-Toulon nous avait battus dans tous les domaines : en défense, en attaque, au rebond... De notre côté, on n'avait rien fait de bien. C'est vrai que cela a été un de nos pires matches de la saison. On devra absolument rendre une autre copie demain (NDLR : ce soir).
A l'aller, le pivot sénégalais Saer Séné avait fait mal (21 pts, 13 rebonds). Une des clés de ce match retour résidera dans la façon dont vous arriverez à limiter son apport...
C'est vrai que c'est un des meilleurs joueurs du championnat, un joueur de haut niveau. On a planché sur le sujet ces trois derniers jours à l'entraînement, mais il faudra voir comment on arrive à mettre tout ça en pratique. Ceci dit, il n'y a pas que lui. Hyères-Toulon a aussi le meilleur marqueur de la Ligue dans ses rangs (Derrick Obasohan). Ce n'est pas pour rien si cette équipe a la deuxième meilleure attaque derrière nous. Il faudra jouer dur.
Sur le plan personnel, vous connaissez des hauts et des bas depuis le début de saison avec cinq matches de Pro A à 20 ou plus d'évaluation mais aussi neuf rencontres à moins de 10. Quel regard portez-vous sur votre rendement ?
Je suis un professionnel et dois me comporter de la sorte. Quels que soient les matches précédents, je reste positif et je continue de bosser dur. Je ne traverse peut-être pas la meilleure période de ma carrière, mais tant que l'équipe gagne, ça me va.
Dans la raquette, Marcus Slaughter a de son côté pris une sacrée dimension depuis quelques semaines...
C'est vrai qu'il fait de belles choses en ce moment. Cela fait quelques matches qu'il mène l'équipe. C'est tout bénéfice pour nous.

Propos recueillis par A. G.




Est republicain

L'adversaire
Budget : 2,2 millions d'euros.
Entraîneur : Alain Weisz (57 ans).
Salle : Palais des Sports de Toulon (4217 places).
Le joueur clé : Saer Séné. Si pas mal d'individualités cartonnent dans cette équipe varoise à l'image de la gâchette Derrick Obasohan, meilleur marqueur du championnat, le pivot sénégalais est un point de fixation décisif dans la raquette. Meilleur rebondeur du championnat (12,3 prises), numéro un à l'évaluation (21,5), Séné assure et rassure sortie après sortie. De la capacité des « big men » nancéiens à museler le géant varois (2,11m) dépend peut-être l'issue du match...
Le chiffre : 40,4. Emmené par l'intimidant Saer Sené, le HTV est une machine à aspirer des ballons sur les panneaux. Aucune équipe n'en prend autant qu'elle dans un match ! Mieux, il faut remonter à la saison 2003/2004 pour trouver trace d'une équipe présentant de meilleures stats dans ce domaine. Cette saison-là, Gravelines tournait à 42,9 rebonds de moyenne.
Infirmerie : victime d'une entorse au genou au début du mois, Vincent Masingue ne rejouera pas avant fin avril au mieux. Absent la semaine dernière en raison d'une blessure aux ischio-jambiers, Laurent Legname a pour sa part repris l'entraînement jeudi. Quant à Derrick Obasohan, arrêté en début de semaine en raison d'une angine blanche, il a retrouvé le collectif jeudi et tiendra normalement sa place.
Les cinq derniers matches : D.V.D.D.V.

Est republicain

Poursuivre la série

L’équipe de Jean-Luc Monschau, qui surfe sur une impressionnante vague de succès, pourrait profiter de la venue de Hyères-Toulon, pour se rapprocher un peu plus du sommet…


Le printemps, pour Nancy, a commencé début janvier… Oui, les beaux jours ont bel et bien débarqué en plein hiver puisque le Sluc en est à une défaite pour sept succès. Le rythme d’un futur champion ? On en oublierait presque le dérapage à la Semaine des As villeurbannaise et la semaine agitée, en interne, qui a débouché finalement sur un solide immobilisme à la tête du club lorrain faisant de nouveau confiance au tandem Monschau - Fra pour un cycle de trois ans.

Mieux, alors que Ricardo Greer et ses potes n’en finissent plus de relever la tête, leurs adversaires, eux, ont piqué du nez. Embourbé dans des problèmes différents. Le Mans, leader que l’on croyait au-dessus de la mêlée, est en en train d’exploser, Cholet s’adonne à du surplace. Du coup, dans le camp nancéien, on commence à se voir en haut de l’affiche. Ou dans le Top 2.

Si on insiste, c’est surtout pour rappeler que le rang obtenu dans cette phase régulière, se transforme souvent en rampe de lancement pour la gloire, les matches d’appui des quarts et des demi-finales se disputent, en effet, au domicile des mieux classés.

La réponse à la question : Nancy a-t-il l’envergure d’un cador, pourrait ne pas tarder avec le triptyque qui se profile. Le SLUC possède largement les moyens de réduire au silence les prochains visiteurs varois et vichyssois. Entre les deux réceptions, il y aura ce voyage à Cholet, le dauphin actuel, vendredi prochain… Imaginez un trois sur trois ! Il sera alors difficile de déloger Nancy du sommet.

Meilleur marqueur et meilleur rebondeur
Evidemment, le charme imprévisible du sport incite à la prudence, dès aujourd’hui d’ailleurs, puisque la formation d’Alain Weisz colporte l’étiquette de rival embêtant, capable du meilleur comme du pire. Vrai en ce sens que Hyères-Toulon est emmené par le meilleur marqueur de la Pro A (Obasohan, 20,82 points par match), le meilleur rebondeur et le n°1 à l’évaluation (Sene), une attaque pétillante (la deuxième), des Américains sympathiques (Terrell et Pierce le passeur).

Trop beau ? Oui. Le HTV ne situe pas en milieu de tableau pour rien. Sa victoire de référence, à l’extérieur, remonte au 7 novembre, à Orléans… Depuis, les Varois ont cédé chez les plus forts : - 14 à Gravelines, - 27 à Vichy, - 13 au Mans, - 26 à Paris ! Seul le - 1 à Cholet (souvent gagne-petit) peut tempérer un optimisme béat. Mais « l’euphorie » actuelle, selon le propre aveu de l’entraîneur adversaire Alain Weisz, qui habite les esprits nancéiens, font du SLUC un favori légitime. Le mot d’ordre est donc simple : poursuivre la série sachant que toute série a une fin…

Alain THIÉBAUT.

Republicain lorrain

Bonjour les amis, voici la revue de presse de notre côté :



La revue de presse complète de la semaine avec pas mal de rebondissements dans le Var comme dans nos habitudes... ^^

http://www.forum-htv.net/new/showthread.php5?t=3303&page=23

JC a écrit:

Peut-on en revenir au match SVP. C'est un peu lassant à force.
Merci.

Alains Weisz est l'entraîneur de Toulon et JLM celui du SLUC, c'est donc en rapport avec le match.

Ambiance marmaille a gentilly ce soir

Et c'est pas bien ? Moi je trouve ça rigolo d'entendre les gosses crier "Ricardoooo" ^^

le Mans qui perd a domicile contre l'ASVEL 52-55 a 2 minutes de la fin c'est cool sa

Fini. Le MSB battu
Sale match pour Wright et Salyers, 2 points à eux deux.