[ProA - J2] : Hyères-Toulon Var 81 (31) - (42) 73 SLUC Nancy

•AVION. C'est en avion privé que le SLUC Nancy se rendra à Hyères-Toulon samedi matin. Le club nancéien remettra le cap pour la Lorraine en toute fin de soirée.
•CHEVILLE. Petite frayeur hier après-midi pour Victor Samnick. L'intérieur nancéien s'est fait mal à la cheville droite lors de l'entraînement et a du écourter la séance. L'évolution de la douleur déterminera si le joueur peut reprendre l'entraînement dès aujourd'hui.
•PARISSE. Après une demi-douzaine d'années de bons et loyaux service au poste d'intendant du SLUC, Daniel Parisse va faire valoir ses droits à la retraite. Il sera remplacé par Julien Marbouré.
•BARÇA. Premier adversaire du SLUC en Euroligue (le 23 octobre à Gentilly), Barcelone a affiché ses ambitions dès la première journée de la Liga ACB ce week-end face à Badalone. Après une première mi-temps équilibrée, le Barça a passé la vitesse supérieure pour croquer une équipe de Badalone finalement reléguée à 18 pts (95-77). A noter la bonne première du Portoricain Daniel Santiago, recruté la semaine dernière et qui a signé la meilleure évaluation du match (21) en 14 minutes seulement.
•CINQ MAJEUR. Meilleur Nancéien sur le parquet vendredi et auteur d'un double-double (15 pts, 11 rebonds), Victor Samnick fait partie du cinq majeur de la première journée pour nos confrères de L'Equipe. Rappelons que les deux cinq établis à chaque journée rentrent en ligne de compte dans la sélection des joueurs pour le All-Star Game fin décembre à Bercy.
•PLANTAGE. Les internautes qui voulaient connaître en « live » l'évolution du score de Gravelines - Dijon dimanche ont déchanté. Le site officiel de la Ligue ne donnait pas le moindre score, et il a fallu attendre la fin de soirée pour voir apparaître le résultat du match dont le coup d'envoi était pourtant donné à 16 h... « Il y a eu un bug informatique » expliquait-on hier à la LNB.
•BAUER. Mike Bauer ne gardera pas un très bon souvenir de ses débuts officiels en Belgique. Son club d'Ostende a calé après prolongation face à Mons-Hainaut (70-71) lors de la première journée du championnat, et l'intérieur américain a rendu une ligne de stats bien discrète avec 3 petits points à 0/5 aux shoots, 4 rebonds, 5 balles perdues en 22 minutes. Une mauvaise histoire belge, quoi...



Est republicain

J'y serai, si vous vous voulez je pourrai vous faire un petit compte rendu des Nancéeins ( le Jeu et les Joueurs ) ....

Qu'en pensez vous ??

Toulonnais83 a écrit:

J'y serai, si vous vous voulez je pourrai vous faire un petit compte rendu des Nancéeins ( le Jeu et les Joueurs ) ....

Qu'en pensez vous ??

avec plaisir merci par avance

Ben alors je le ferai

Tucker sur la sellette

L'Américain de Hyères-Toulon, Darrell Tucker, transparent ce week-end contre Le Havre pourrait être remercié par le club varois.

Darrell Tucker pourrait ne pas s'éterniser à Hyères-Toulon. L'Américain a rendu une très mauvaise copie ce week-end face au Havre (2 points à 1/5 au tir et une évaluation de -3). Une performance guère du goût de son entraîneur, Alain Weisz. «Tucker, c'est la grosse déception de la soirée... Je n'avais jamais vu une telle prestation de ma vie. Etait-il dans un jour sans ? Ou n'est-il tout simplement pas au niveau ? Je ne sais pas, mais c'est plutôt inquiétant. J'ai dû utiliser Perincic et Nichols en poste 4. C'était du bricolage impossible à envisager pour la suite. On va débattre du sujet avec le président cette semaine», indique le coach varois dans Var Matin. L’Américain pourrait donc rapidement être remercié par le HTV.

source : Sport24.com

HTV : des certitudes et un doute

Premier contrôle. Première bonne note. Le retour sur les bancs de l'école n'a provoqué ni pleurs, ni crise. Le HTV a maîtrisé son sujet samedi soir au Havre (72-87). Face, il est vrai, à un adversaire qui, s'il poursuit sur cette voie, risque fort de finir au fond de la classe. Tout près du radiateur...

Titanesque Nichols

Les élèves de Weisz ont donc assuré le coup. Avec brio pour certains. A commencer par le titanesque Nichols (31 pts). Lequel, plus que jamais, mérite son sobriquet d'Austin Power.

Que dire en outre des trois autres cadres, Masingue, Milling et Perincic. Le premier est un roc adepte du big bang. Le deuxième, un ventilateur écartant les branches de la peinture. Le troisième, un métronome, tant en attaque qu'en défense.

Et les nouveaux dans tout ça ? Au maître de livrer son verdict. « Sonko a apporté sa science. Draper pourrait être la bonne surprise du championnat. Pierce, j'ai préféré l'économiser. Il n'est pas encore prêt. Tucker, ah Tucker, c'est la grosse déception de la soirée... »

Crédité d'une évaluation négative, le garçon a littéralement mangé la feuille. Voire l'arbre entier même ! Sa prestation calamiteuse a forcé le sphinx à réviser ses plans. Non sans s'arracher les cheveux de la tête...

« J'ai dû utiliser Perincic et Nichols en poste 4. C'était du bricolage impossible à envisager pour la suite. On va débattre du sujet avec le président cette semaine. »

Du jamais vu...

Déjà amputé d'un élément - attendu prochainement - le secteur intérieur a donc souffert des carences de Tucker. Lequel, aujourd'hui, est sur la sellette.

« Je n'avais jamais vu une telle prestation de ma vie. Etait-il dans un jour sans ? Ou n'est-il tout simplement pas au niveau ? Je ne sais pas, mais c'est plutôt inquiétant. »

Surtout à quelques jours de la venue du champion de France, Nancy, au palais des sports de Toulon. Samedi, le HTV aura besoin de toutes ses forces pour rivaliser avec cette machine de guerre déjà bien huilée. Parlez-en donc aux Villeurbannais...

Alain Weisz ne se fait aucune illusion. Ses astuces dignes de Bob le bricoleur ne marcheront pas à chaque fois. Son chantier demande encore des finitions. Voire un changement d'ouvrier si cette raquette continuait à battre de l'aile...

En tout cas, ce succès - accrédité du sempiternel peut mieux faire - a propulsé l'équipe sur les bons rails. « Cette victoire nous donne du courage avant d'attaquer un calendrier difficile. » Par bonheur, le dur, les Varois ont toujours aimé ça !
Raphaël Coiffier
Var-Matin

Toulon

Des instruments encore à accorder

Paru aujourd'hui, mardi 7 octobre

Le directeur sportif du HTV, Francis Beaux, était catégorique hier matin: « Tucker a un contrat no cut, il est donc hors de question de s'en séparer. Il faut qu'il prenne confiance en lui. Aux coaches de le mettre dans les meilleures dispositions possibles... »

Victime d'un trou d'air samedi au Havre, l'Américain avait passablement déçu Alain Weisz. Lequel, comme à son habitude - et c'est tout à son honneur - n'avait pas sorti la langue de bois pour évoquer la prestation de son intérieur (notre édition d'hier).

Pas le droit à l'erreur

A tel point, qu'en lisant entre les lignes - « On va débattre de son cas avec le président » - on était en droit d'imaginer que l'avenir de l'Américain sous les palmiers était peut-être compromis...Francis Beaux s'est donc empressé d'écarter cette hypothèse. Il n'empêche que, malgré cette soudaine cacophonie, Tucker est bel et bien dans l'oeil du cyclone.

« Il doit vite se remettre en question confirmait hier un sphinx campant sur ses positions. J'attends autre chose du joueur le plus payé de l'équipe. » Alain Weisz s'est ainsi entretenu avec l'agent de Darrell, mais aussi avec le boss, Fabrice Veyrat.

« J'ai dit au président que je craignais de m'être trompé. Et avec notre budget, on n'a pas le droit à l'erreur. Tucker va donc s'entraîner deux fois plus cette semaine et on verra ensuite.. .»

De son côté, le président avance à pas de loup. L'homme, avant de mordre, est du genre prudent. « On a effectivement une interrogation sur ce joueur. En préparation, il a alterné le bon et le moins bon. Mais se rater, ça arrive. A mon avis, il est fragile psychologiquement. On ne va donc pas s'enflammer et lui laisser une chance de prouver sa valeur. »

Tucker, affaire à suivre, tout comme celle de l'engagement d'un joker afin de renforcer la raquette. Là encore, Francis Beaux, cheville ouvrière du club s'il en est, a tenu à préciser que ce n'était pas d'actualité. Sauf si...

« La masse salariale du club est encadrée. Une recrue n'est par conséquent pas à l'ordre du jour, à moins d'obtenir une dérogation de la Ligue... »

Tout justement, le HTV passera bientôt devant la DNCG. L'occasion rêv ée pour le président - habitué aux joutes verbales - de défendre le bout de gras. Et ce, malgré un petit cochon maigrelet... « On garde la tête froide, poursuit Fabrice Veyrat. L'embauche d'un joueur est subordonnée à plusieurs facteurs. » A commencer par le versement d'une Arlésienne. Cette fameuse subvention (80 000 euros) promise en novembre dernier par le vice-président du Conseil régional, Robert Alfonsi, à la veille en fait de «La Semaine des As».

« La décision de la Région devrait être rendue le 23 octobre. Pour l'instant, on ne peut intégrer cette somme au bilan de la SAOS néanmoins équilibré. Or, cette enveloppe nous permettrait de prendre un élément supplémentaire. »

Autant dire que la mutation du HTV n'est pas encore aboutie. Malgré des résultats probants l'an passé et l'Europe en point de mire, il poursuit sa construction. Non sans mal. Le résultat n'en sera certes que plus flatteur.

Mais comme le dit Alain Weisz : « Ce n'est pas parce que nous avons battu le Havre que tout va bien... ». En tout cas, flûtes et violons ne jouent visiblement pas tous la même musique. Aux hommes forts du club d'accorder leurs instruments.

R.C.

Var matin

Pas facile à coup sûr ce déplacement dans le Var. L'an dernier, on avait d'ailleurs chuté là bas. Il faudra être fort au rebond pour avoir des 2e ou 3e chances si l'adresse n'est pas au RDV.

y a plus ajinca pour nous faire mal

•PARISSE. Après une demi-douzaine d'années de bons et loyaux service au poste d'intendant du SLUC, Daniel Parisse va faire valoir ses droits à la retraite. Il sera remplacé par Julien Marbouré.


C'est qui ce julien , y'en a qui le connaisse ?

Benoit ADAM a écrit:

Pas facile à coup sûr ce déplacement dans le Var. L'an dernier, on avait d'ailleurs chuté là bas. Il faudra être fort au rebond pour avoir des 2e ou 3e chances si l'adresse n'est pas au RDV.

a première vue le SLUC sera costaud au rebond cette saison, d'ailleurs quand on voit que même sans benson et julian on lamine l'ASVEL dans ce domaine ( et d'ailleurs on a fait fort en prépa aussi ) je suis moins inquiet a ce sujet que l'an passé.

Tu peux pas tirer grand chose d'un match, surtout que le % de merde a modifié la donne.

fabask a écrit:

•PARISSE. Après une demi-douzaine d'années de bons et loyaux service au poste d'intendant du SLUC, Daniel Parisse va faire valoir ses droits à la retraite. Il sera remplacé par Julien Marbouré.


C'est qui ce julien , y'en a qui le connaisse ?

Ben je crois bien qu'il oeuvre (ou qu'il oeuvrait) à la table de marque.

fabask a écrit:

•PARISSE. Après une demi-douzaine d'années de bons et loyaux service au poste d'intendant du SLUC, Daniel Parisse va faire valoir ses droits à la retraite. Il sera remplacé par Julien Marbouré.


C'est qui ce julien , y'en a qui le connaisse ?

Oui, et il n'est pas étranger au forum.

Le SLUC rode Benson


En difficulté face à Traoré, l'Américain a dû se contenter de trois petites minutes de jeu vendredi. Mais le joueur et le staff ne s'en font pas. A chaque match sa vérité...



NANCY._ Internaute à ses heures perdues, Rod Benson raconte sa vie de basketteur sur son blog perso qu'il a baptisé « Too much Rod Benson ». Trop de Rod Benson en français dans le texte... Un titre que le pivot américain avait choisi comme un clin d'oeil à ses potes qui le trouvent très bavard, mais qui ne colle pas franchement avec son actualité nancéienne...
Car on ne peut pas dire que le public nancéien a eu le sentiment de voir beaucoup Rod Benson vendredi face à l'ASVEL. Le pivot US a eu droit, en tout et pour tout, à trois minutes de temps de jeu. Peu, très peu même. Ce week-end, l'apport moyen des Américains sur les parquets de Pro A tournait autour de 28 minutes, et à peine moins pour les joueurs ''made in USA'' connaissant leur première expérience en France.
Et en faisant partie du cinq de départ, le pivot américain pouvait légitimement espérer avoir un peu plus l'occasion de s'exprimer. Oui mais voilà, l'ancien joueur de NBDL a souffert face à Ali Traoré d'entrée de jeu, et quand l'intérieur villeurbannais a marqué deux paniers dès les premières minutes, Jean-Luc Monschau a décidé de changer d'option. « Par rapport à la situation, il n'était pas très clair sur ce qu'il devait faire » explique le coach nancéien, « donc, on n'a pas insisté et on a pris quelqu'un d'autre. Et comme ce quelqu'un d'autre marchait bien, on a continué. Ce sera toujours comme ça. »
Mais pour le technicien nancéien, il n'y a pas matière à débat. Rod Benson était dans le cinq, mais comme son vis-à-vis lui a posé des problèmes, le SLUC a cherché une autre solution. Et à partir du moment où Victor Samnick a réussi un très bon match (15 pts, 11 rebonds) et que Roger Zaki a également tiré son épingle du jeu au poste cinq (8 pts à 100% en 13 minutes), il était difficile de revenir à l'option Benson. « De toute façon, je piocherai sur les uns et les autres » note encore le coach nancéien, « il y en a qui joueront plus certains matches, d'autres moins. A partir de là, ça ne m'intéresse pas de parler de ce sujet... »
Evidemment, le temps de jeu n'est pas élastique. Et dans une équipe où les talents abondent à tous les postes, il y aura forcément d'autres situations où certains joueurs auront un temps de jeu plus réduit en fonction des oppositions et des circonstances de match.

« Mon heure viendra »


D'ailleurs, le pivot nancéien est le premier à se montrer philosophe. « Je ne vais pas prétendre que cela ne m'a pas surpris de jouer quelques minutes » glisse le joueur, « mais c'est comme ça. Le coach a fait rentrer des gars qui ont fait un bon match. De mon côté, j'avais joué une vingtaine de minutes la semaine précédente contre la même équipe, et j'avais déjà défendu sur Ali Traoré. Mais vendredi, il n'a vraiment pas raté grand-chose de tout le match quand vous regardez ses stats (NDLR : 10/13 aux shoots). Mais chaque rencontre est différente. Mon heure viendra. »
Vous l'aurez compris, le joueur ne se mine pas. Pourquoi le ferait-il d'ailleurs ? Après tout, le championnat débute tout juste, et le pivot ne trouve pas si étonnant d'être encore dans une phase d'apprentissage du basket tricolore, lui qui évoluait de l'autre côté de l'Atlantique il y a encore quelques mois. « Personne ne peut être à 100% après un peu plus d'un mois d'entraînement » lâche-t-il, « il faut encore que je fasse des ajustements. Mais cela va de mieux en mieux tous les jours. » Mais le coach nancéien ne souscrit pas forcément totalement à cette thèse. « Il était très bien lors des matches de préparation, il a fait tous les entraînements, tous les matches amicaux... » précise Jean-Luc Monschau, qui attend davantage du joueur, « mais ce n'est pas le seul Américain qui a peu joué ce week-end » poursuit le technicien, « à Hyères-Toulon, il y a aussi un joueur qui n'a pas beaucoup joué samedi (NDLR :Pierre Pierce) et qui fera peut-être un gros match contre nous... » Tout comme Rod Benson peut sortir un gros match samedi dans le Var. A chaque jour sa vérité...

Anthony GUILLE


Est republicain

Vestiaires

Les soucis de Kaunas


ZALGIRIS. Adversaire du SLUC en Euroligue, le Zalgiris Kaunas traverserait-il une crise ? En tout cas, le site spécialisé Eurobasket rapporte que le club lituanien n'aurait pas payé les salaires de ses joueurs au début de saison, faute d'avoir reçu une aide municipale d'un montant de 1,4 millions d'euros. Du coup, certains joueurs et non des moindres seraient tentés d'aller voir ailleurs. L'ancien limougeaud Marcus Brown, meilleur marqueur de l'histoire de l'Euroligue, et le meneur US Willie Deane III, seraient sur le départ. Des turbulences qui semblent peser sur les performances du club qui vient de perdre ses deux derniers matches en Ligue baltique face à des clubs lettons. A suivre...
VIDEO. Un entraînement l'après-midi précédé d'une séance vidéo... Voilà le programme du SLUC Nancy aujourd'hui et demain. Les Nancéiens axeront leur travail vidéo du jour sur leur jeu, et bûcheront sur celui de Hyères-Toulon demain.
ARBITRES. C'est le trio Bissang-Julien-Koog qui sera au sifflet samedi pour Hyères-Toulon - SLUC. Quant au match face à Besançon la semaine prochaine, il sera arbitré par MM. Castano, Mortz et Lepercq.
CHEVILLE. Touché à la cheville lundi, Victor Samnick est resté aux soins hier, et ne reprendra pas l'entraînement avant demain. Mais cette blessure ne remet a priori pas en cause sa participation au match de samedi.
Est republicain

Merci....Bacou
Courage..Rod....

Rasheed Wallace a écrit:

fabask a écrit:

•PARISSE. Après une demi-douzaine d'années de bons et loyaux service au poste d'intendant du SLUC, Daniel Parisse va faire valoir ses droits à la retraite. Il sera remplacé par Julien Marbouré.


C'est qui ce julien , y'en a qui le connaisse ?

Oui, et il n'est pas étranger au forum.

Tout à fait, félicitation Mr T

Nancy, carrefour de l'Europe L'Euroligue et l'UEFA vont rythmer le milieu des semaines à venir, à Nancy. Avec une seule collision au programme, le 23 octobre.




NANCY._ Il semble loin le temps où l'ASNL naviguait dans les eaux obscures de la Ligue 2, le temps où Picot sonnait creux les soirs de match. Il est loin le temps où le SLUC cravachait toute la saison pour obtenir sa place en play-offs... et se faire éliminer dès le premier tour. Le Nancéien fan de sports collectifs qui aurait quitté sa ville il y a cinq ans et qui serait rentré au pays ces jours-ci n'en croirait pas ses yeux.
A l'issue de la saison 2003-04, autant dire hier, ce même Nancéien avait laissé le SLUC neuvième de Pro A et non qualifié pour la phase finale. Quant à Nancy-Lorraine, elle revenait de l'enfer et avait été toute heureuse de terminer dans le top 6 de la Ligue 2 (15e la saison précédente). S'il est rentré hier, le Nancéien a dû se pincer en constatant à quel point ses deux clubs avaient changé de statut.
Il a d'abord découvert que le SLUC, champion de France, allait disputer l'Euroligue pour la première fois de son histoire.
Il a appris également que l'ASNL était passée tout près du tour préliminaire de la Ligue des Champions, pour finalement décrocher son billet en UEFA, comme en 2006-07.
Eh oui, Nancy est devenue une capitale européenne. Dans les semaines qui viennent, Feyenoord et le CSKA Moscou vont fouler la pelouse de Picot. A Gentilly, on va croiser les stars de Barcelone, du Panathinaïkos, de Sienne...
Dans quelle autre ville de l'Hexagone deux grands sports co vont accueillir cette saison autant de grands clubs européens dans leurs enceintes sportives ? Lyon-Villeurbanne, Paris peut-être... Heureux Nancéien !

Barcelone et Feyenoord le 23


D'autant plus heureux que, si son portefeuille le lui permet, il va pouvoir naviguer allégrement entre Picot et Gentilly. On pouvait craindre les collisions au niveau des deux calendriers en milieu de semaine. Le hasard des tirages au sort a limité les dégâts (voir par ailleurs).
Le seul embouteillage concernera la première journée de l'Euroligue et de la coupe UEFA. Le jeudi 23 octobre, le SLUC accueillera Barcelone, tandis que l'ASNL recevra Feyenoord à Picot. Le match de basket, retransmis sur Sport+, est programmé à 20 h 30. On ne connaît pas encore l'horaire du match de foot, mais il est probable qu'il ressemble de très près à celui de son voisin, la télévision hollandaise ayant émis le souhait d'un prime-time. Du côté du SLUC, un changement d'horaire au débotté semble inenvisageable. « Tout d'abord, le changement d'horaire pour un match d'Euroligue est très compliqué », précise Jean-Charles Bregeon, le directeur administratif du SLUC, « pour simplifier, il faut à la fois l'accord de l'adversaire et l'autorisation de l'Euroligue qui gère la télévision... D'autre part, on a eu l'occasion de constater que les changements de date ou d'horaire font souvent plus de mécontents que de satisfaits ».
Le 23 octobre, le Nancéien devra donc choisir entre le football et le basket.
D'autres traces de concurrence directe sont d'ores et déjà visibles dans les calendriers. Le 1er novembre, l'ASNL recevra Bordeaux (à 19h), tandis que le SLUC accueillera Le Havre (20h). Par la suite, le problème ne se posera plus avant les 7 mars et 25 avril.
D'ici-là, le SLUC et l'ASNL, qui ont pris l'habitude de régler ce genre de détails, ont tout le temps de s'entendre. A moins que les télévisions ne s'en chargent, d'ailleurs. Et après tout, le fait de devoir choisir n'est-il pas un luxe ?

Thomas SIMON


Est republicain

Ricardo Greer s'est fait très peur



NANCY._ Grosse frayeur hier après-midi à l'entraînement, lorsque Ricardo Greer et Michel Morandais se sont percutés de plein fouet. Sous le choc, l'arcade sourcilière du capitaine nancéien a éclaté. En tombant sur le parquet, Ricardo s'est ouvert la lèvre et s'est cassé une dent. Rapidement alerté, le médecin du club Jean-Marc Geoffroy s'est rendu sur place et a appelé les secours qui ont évacué le joueur vers la clinique de Gentilly. Ricardo y a subi un scanner dont les résultats ont été rassurants. Plus tard dans la soirée, l'ailier du SLUC a finalement été autorisé à quitter la clinique où tous ses coéquipiers et le staff nancéien l'avaient accompagné. « Ricardo est un dur », raconte Jean-Luc Monschau, « en attendant les pompiers, il ne voulait pas rester allongé sur le sol. Il va se reposer demain (lire aujourd'hui), de même que Michel (Morandais) qui a lui aussi subi un choc à la tête. On fera le point vendredi ».

T. S. (Thomas SIMON)


Est republicain

Bon courage Ricardo!

Je vous raconte pas l'état du parquet maintenant.


Merci Bacou

Espérons que Ricardo aura récupéré tous ses esprits et sera opérationnel samedi...

Merci Bacou!

se ramasser Ricardo en pleine "poire" çà doit pas faire du bien, autant se prendre un autobus à pleine vitesse

Décidement , pour une fois qu'on s'entrainait au complet , ça n'a pas bien duré longtemps