[ProA - J3] SLUC Nancy 92 (33) - (41) 85 Besançon BCD

Cyril a demander a sortir a un moment donc cela ne remet en rien les choix de JLM

Nous sommes "light" dans la raquette dans la mesure où l'on ne pèse pas des masses défensivement. Et puis bon nombre de "post-up" étaient pris à 4/5 mètres du cercle. Dur dur...

Bref, le problème, en plus de cette première mi-temps catastrophique aux tirs et dans la tenue de balle (9 balles perdues contre 10 au total !), c'est ce déséquilibre crée par ce manque de "poids" dans la raquette (d'où les percussions à foison des joueurs extérieurs ou venant des ailes, et les nombreuses fautes commises par l'adversaire) et cette défense assez douteuse sur certaines séquences. On se fait sans cesse décaler sur une ou deux passes assez simples et les "back-door" adverses fient assez nombreux...

Bref, c'est souvent le "rush" dans notre défense. Vla les intervalles qu'on laisse. Cela promet face au Barça.

On ne retiendra que la seconde mi-temps. Il faudra se baser la dessus, en espérant que Tchicamboud et Benson puissent réellement nous aider par la suite...

JC a écrit:

Nous sommes "light" dans la raquette dans la mesure où l'on ne pèse pas des masses défensivement. Et puis bon nombre de "post-up" étaient pris à 4/5 mètres du cercle. Dur dur...

Bref, le problème, en plus de cette première mi-temps catastrophique aux tirs et dans la tenue de balle (9 balles perdues contre 10 au total !), c'est ce déséquilibre crée par ce manque de "poids" dans la raquette (d'où les percussions à foison des joueurs extérieurs ou venant des ailes, et les nombreuses fautes commises par l'adversaire) et cette défense assez douteuse sur certaines séquences. On se fait sans cesse décaler sur une ou deux passes assez simples et les "back-door" adverses fient assez nombreux...

Bref, c'est souvent le "rush" dans notre défense. Vla les intervalles qu'on laisse. Cela promet face au Barça.

On ne retiendra que la seconde mi-temps. Il faudra se baser la dessus, en espérant que Tchicamboud et Benson puissent réellement nous aider par la suite...

Bonne analyse ok avec toi.mais je crains que Tchi et Rod n auront que peu d'influence dans notre équipe vu le temps de jeu qui sera forcément limité malheureusement pour eux

A mon tour de faire un p'tit résumé de ce match.

Premièrement, gros problème de défense sur les écrans adverses. JC ne me contredira pas, lui qui rappelle souvent ce problème. Le fait de changer systématiquement sur les écrans a causé un nombre incalculables de mismatchs que les bisontins ont exploités à la perfection. L'équipe a encore beaucoup de réglages à effectuer à ce niveau-là.
Deuxième casse-tête, surtout en première mi-temps : le rebond défensif. La perle de la soirée, c'est quand même ce 3ème rebond offensif de suite volé par ... Fellah. Là encore, un point noir récurrent.
Et je ne parle que de la défense. En attaque, il manque un point de fixation en l'absence de Julian. Zaki ne sait pas encore poster correctement, et Samnick ne sera jamais un as du jeu dos au panier malgré ses énormes progrès dans le domaine. Quant à Benson, déjà qu'il n'apporte pas de garantie au rebond, sa spécialité, on ne va pas en plus attendre de lui qu'il soit une alternative viable en attaque.

Mais cela ne retire rien au talent de Gunn qui a enquillé dans toutes les positions (à 3 points en première mi-temps puis en passant derrière les écrans à 4-5 mètres en seconde). Doellman a aussi été excellent avec son jeu pas flashy pour deux sous mais d'une rare efficacité. Et que dire du "vieux" Hoard qui est sans doute encore moins beau à voir jouer que Doellman mais qui nous a sorti une grosse feuille de stats (la deuxième de suite mine de rien après son 23 d'éval' contre le Havre). Le BBCD mise encore sur l'attaque, comme il y a deux ans, mais cette fois-ci, pas de Colson-dépendance. Il y a un vrai fond de jeu avec un danger bien réparti (n'oublions pas Hawkins qui n'a pas brillé ce soir).

Côté SLUC, c'est bien l'attaque qui a permis de coller au BBCD pendant le 3ème QT puis de plier l'affaire en fin de rencontre. Car la défense s'est à peine resserrée en seconde période. Les fautes provoquées (merci Ricardo) et un coup de boost à 3 points (dont on pensait qu'il n'arriverait jamais) ont permis de faire sauter la zone offerte par Thinet (quelle surprise ...).

John Cox : l'homme du match selon moi. Présent tout au long de la rencontre, il a participé avec Ricardo et Lamayn à la folle remontée de fin de match. Ce n'est pas un "vrai" meneur mais comme au SLUC, tout le monde peut plus ou moins prendre la gonfle pour mettre un système en place (même Morandais qui l'a fait à deux reprises), ce n'est pas vraiment un problème.
Steed Tchicamboud : il a provoqué quelques fautes, a mis ses LF. Mais ce n'était pas facile de trouver du temps de jeu pour briller derrière Cox.
Jeff Greer : ne lui a manqué que l'adresse derrière la ligne des 6 mètres 25 car pour le reste, il a été excellent (sans briller statistiquement).
Michel Morandais : aïe, deux shoots complètement hors-système, un retour illico sur le banc et une "explication" avec Monschau. Sa réputation espagnole est-elle usurpée ou pas ? Sans le nancéien le moins élégant à voir jouer depuis ... Meir Tapiro, l'efficacité en moins.
Lamayn Wilson : évidemment, sa première mi-temps fut mauvaise. Mais il n'a jamais lâché l'affaire, malgré un temps de jeu à la Kirksay/R. Greer. En plus, il s'est remué en seconde période et est allé se battre au rebond (3 offensifs au moins deux paniers derrière, de tête). Et bien sûr, le shoot à 3 points qui plie le match alors que l'on est à +4 à 1 minute de la fin. La raison aurait voulu que l'on fasse tourner ...
Victor Samnick : parfait dans le rôle du nettoyeur de raquette. Il a moins brillé statistiquement que d'habitude mais il a encore été très présent en défense mais aussi en attaque (superbe move à la fin du 4ème QT). Il a mis 2 ans et demi à (re)trouver la confiance qui lui faisait tant défaut, on a bien fait d'attendre.
Cyril Julian : diminué ? En froid avec JLM & Fra suite aux négociations estivales ? Je ne sais pas mais son entrée a fait un bien fou. 20 secondes après son entrée sur le terrain, c'était rebond offensif + faute provoquée (1/2 aux LF, certes). Vivement qu'il retrouve plus de temps de jeu, quelque soit la raison de son petit début de saison.
Roger Zaki : toujours là en arme de dissuasion défensive. Mais en attaque, ses écrans ne sont pas encore tip-top et il a encore du mal à offrir de bonnes solutions poste bas.
Rod Benson : je ne me prononcerais pas sur le débat "il ne peut rien montrer en 4 minutes / il ne mérite pas plus de temps de jeu" mais force est de constater que la mission qui lui a été attribuée ce soir (stopper l'hemorragie au rebond) n'a pas été remplie lors de sa courte entrée.

Ce soir, on gagne le match avec 3-4 joueurs. J'espère que les (plus ou moins grandes) déceptions de ce début de saison sauront se racheter (Morandais malgré sa belle feuille de stats à Hyères, Tchicamboud derrière Cox, Benson). L'équipe est déjà très hiérarchisée bien que Zaki et Morandais aient débuté. Cox - J. Greer - R. Greer - Wilson - Samnick, c'est clairement l'épine dorsale de l'équipe. Zaki et Julian peuvent apporter en sortie de banc, mais les cas Tchicamboud, Morandais et Benson sont déjà préoccupants.
On verra contre le Barça le chemin qu'il nous reste à parcourir pour présenter une opposition "correcte" en EL. A première vue, y'a encore un max de taf' qui attend JLM. J'espère qu'on sera agréablement surpris jeudi (devant la télé' pour moi ).

bon ceci dit... pas être au top colelctivement en ce début de saison, c'est pas illogique, vu le turnover, vu la préparation. Mais y'a tellement d'attente de cette équipe là...

C'est exact que Cox nous mainintient la tete hors de l'eau pendant une bonne partie du match mais il me semble que celui-ci bascule quand Ricardo prend les choses en mains et défend trés "dur" et stoppe Gunn dans le dernier quart et d'accord avec A-Sir l équipe est déja hierarchisée et cela va falloir le gérer certains vont avoir les "boules" de ne pas jouer plus,l attaque nous sauve ,oui ,mais on ne pourra pas toujours etre au-dela des90 pour gagner.....Maintenant vivement jeudi,sur 1 match une salle en ébulition....Qui sait

Pro A : SLUC bat Besançon : 92-85

Le SLUC à l'arraché


Besançon a mené trente-cinq minutes avant de craquer sous les coups de boutoirs de Ricardo Greer et les inspirations de John Cox. Mais que ce fut dur...






NANCY. _ Que ce fut dur, terriblement dur devant cette équipe bisontine décomplexée, déterminée, d'une adresse diabolique à trois points (8/12 dans les trois derniers quarts-temps) et qui a justifié son excellent départ dans ce championnat, lequel va nous réserver beaucoup, mais beaucoup de surprises cette année.
Il fallut attendre la trente-cinquième minute pour voir enfin le SLUC prendre l'avantage. Trente-cinq longues minutes avant que Ricardo Greer, capitaine au long cours, ne donne enfin un point d'avance aux Nancéiens (72-71). Un Ricardo Greer transparent en première période mais étincelant après la pause qui allait marquer vingt de ses vingt-deux points après le repos. C'est aussi ça, la marque des champions, des leaders, des ''killers''.
Il y a une semaine, Ricardo terminait l'entraînement aux urgences, une dent cassée, l'œil fermé et la lèvre coupée. Sacré Ricardo...
Le SLUC s'est donc sorti blanc comme neige d'un match ''galère'', un match piège, un match qui laissa longtemps planer sous les sunlights de Gentilly des tonnes d'incertitude.
Avec une équipe hiérarchiquement installée, Besançon jouait bien, rivalisait au rebond. Et il fallut la réaction de Ricardo Greer et surtout la cinquième faute de John Ford (33e) qui dominait le jeu intérieur avec Hoard pour que le SLUC bascule enfin du bon côté : « on a retrouvé de l'agressivité défensive et offensive, donc de l'adresse » dira Jean-Luc Monschau : « c'était un très bon match de basket avec une équipe bisontine remarquable, qui a joué juste et qui s'est appuyé sur une adresse excellente à trois points notamment dans les trois derniers quarts-temps ».
La bonne nouvelle du jour : la prestation de John Cox marqueur (17 points) mais surtout passeur (8 passes). Il a fait oublier Tchicamboud une fois encore en demi-teinte.
Maintenant, il faudra revenir sur les déchets de l'équipe pendant vingt-cinq minutes, ce manque de dynamisme au rebond, ce manque d'agressivité à l'intérieur, ce manque de jeu rapide malgré l'excellent match de John Cox. Une chose est sûre : il faut absolument que Julian retrouve physiquement son meilleur niveau. Le SLUC en aura besoin.

La suite du cauchemar...


Car cette équipe doute, c'est incontestable comme elle a douté lors de cette première mi-temps. Comme si le cauchemar du final à Toulon avait continué à Gentilly tout au long de la première mi-temps devant une équipe bisontine bien équilibrée, collectivement au point et beaucoup plus déterminée. Ricardo Greer avait pris deux fautes rapidement, perdu trois balles en onze minutes alors qu'à l'intérieur Rod Benson était une nouvelle fois à côté de la plaque.
Ses trois premiers matchs en championnat nous laissent perplexes...
Pendant que les Bisontins récitaient tranquillement leur basket, pendant que papy Hoard (37 ans) alignait les paniers sous le cercle, Tchicamboud et Samnick vendangeaient leur lancers-francs (13/18 à la pause). Quant aux shooteurs du SLUC, ils n'avaient pas le compas dans l'œil (0/8 à trois points). Autant vous dire que le SLUC décevait ses supporters, que dans les travées de Gentilly, le public s'impatientait.
Besançon déroulait son basket (10-14, 7e; 18-24, 16e) devant des Nancéiens incapables de mettre deux paniers consécutifs, incapables aussi de réussir deux ''stops'' défensifs devant notamment Gunn qui était en feu (11 points) et qui allaient faire mal, très mal aux Nancéiens jusqu'à la fin du match. L'arrière du BBCD finira la rencontre avec 23 points : « je sais maintenant que j'ai une équipe qui peut jouer les yeux dans les yeux avec toutes les autres équipes de Pro A. Mais, si on a rivalisé avec le SLUC, au final, on a perdu... ». répétera plusieurs fois, très lucide et beau joueur, Alain Thinet dont on apprécie le sens de l'analyse.
On savait déjà que ce match qu'on aurait jamais imaginé aussi difficile pour les champions de France avant la rencontre, se terminerait sous haute tension, que le SLUC tremblerait de tous ses membres pour arracher une victoire qui n'est pas rassurante loin s'en faut à quatre jours de jouer Barcelone en Euroligue. Mais le SLUC a gagné. Et c'est bien l'essentiel. Jeudi sera un autre jour dans un autre contexte. Le petit sera le SLUC. Hier soir, il était le... grand et a bien failli rapetisser.

Gilles GAIHIER


Est republicain

Vestiaires

La promenade des espoirs









• ESPOIRS. Le suspense n'aura duré qu'une vingtaine de minutes, hier, entre les espoirs nancéiens et leurs homologues bisontins, qui ont concédé hier leur troisième défaite consécutive. Grâce à sa profondeur de banc, sa densité athlétique... et un énorme Emanuely (26 points à 3/5 à trois points), le SLUC s'est finalement débarrassé assez facilement de son adversaire qui a souvent mis son destin entre les mains de Giaimo (96-65). A la pause, le BBCD était encore dans le rétroviseur nancéien (41-34). Mais en début de seconde période, les espoirs bisontins allaient voler en éclat sous les coups de boutoirs du trio Emanuely-Njoya-Jacques (50-34, 23e ; 69-44, 30e). L'affaire était pliée et Njoya pouvait tranquillement ciseler un joli triple-double.
Les marqueurs :
SLUC : Beckley, Clerc 8, Dassonville 5, Dussart, NJoya 13 (12 rebonds, 10 passes), Talbot 10, Emanuely 26, Sylla 10 (10 rebonds), Jacques 16, Wachowiak 8.
Besançon : Louissaint, Gelisse 3, Ouegnin 2, Mendy 6, Kadima 12, Curti 7, Lévèque 3, Chardon 12, Giaimo 20 (9 rebonds).
• PORTE-CLES. Une initiative sympa. Parmi les petites nouveautés disponibles à la boutique des supporters, on peut trouver cette saison un porte-clés en modèle réduit du trophée de champion de France. Original.
• ZIANVENI. Maxime Zianveni face à la JAV Vichy... C'était mardi dernier à Chypre lors du premier tour qualificatif de l'Euro-Challenge entre l'APOEL Nicosie et Vichy. L'ancien Nancéien gardera un souvenir plutôt amer de ses retrouvailles avec un club français. Non seulement son équipe s'est inclinée à domicile (52-66), mais l'intérieur a rendu une ligne de stats quelconque avec 4 points à 2/5 aux shoots et 0/4 aux lancers-francs, 3 rebonds en 33 minutes. L'ancien du SLUC retrouvera Vichy ce mardi en Auvergne pour le match retour.
• KAUNAS. Partiront, partiront pas ? Suite aux déboires financiers qui pourrissent le début de saison du club lituanien de Kaunas, les deux joueurs US Willie Deane et Marcus Brown avaient annoncé par l'intermédiaire de leur agent Craig McKenzy qu'ils envisageaient de quitter le club. Or vendredi soir, lors de la victoire de Kaunas à Ventspils en Ligue Baltique 102-99), les deux gaillards étaient à nouveau sur la feuille de match. Si Brown n'est pas entré en jeu, Deane a lui inscrit 16 points. Ils avaient également participé trois jours plus tôt à la rencontre face à Riga. Difficile de savoir exactement ce qui se trame dans le club du président Sabonis. Plongé dans le flou le plus total, Zalgiris attend toujours la subvention de 1,4 millions d'euros promise par la municipalité.
• LINEHAN. John Linehan est de retour sur les parquets. Plus que poissard lors de son passage à Nancy (deux ruptures des croisés), le meneur de poche a repris du service du côté de l'Estonie, avec le club de Kalev. Cette semaine, lors de son premier match face à Tallinn, Linehan a inscrit 11 points et offert 5 passes.
• LOCATION. Rappel. La billetterie pour la première rencontre d'Euroligue, SLUC - Barcelone (jeudi, 20h30, à Gentilly), est ouverte sur le site internet du club et dans les galeries commerciales Cora et Auchan jusqu'à jeudi 15h. Au palais des sports, la vente des billets aura lieu lundi, mardi et mercredi, de 9h à 12h et de 14h à 18h, ainsi que le jeudi de 9h à 12h et à partir de 18h aux guichets. Renseignements au 03.83.96.89.94.


T. S. (Thomas SIMON)


Est republicain

Un contre un avec... Ricardo Greer

« Ce sera difficile... »









NANCY._ Moins trois d'évaluation à la mi-temps, trois balles perdues en onze minutes... Ricardo Greer n'est pas vraiment coutumier du fait. Après avoir subi la débâcle de Toulon par procuration (blessé, il était resté à Nancy), c'était un peu comme si le cauchemar continuait pour le patron du SLUC. En capitaine investi, le grand frère avait remobilisé les troupes à leur retour du Var. Mais avant d'être exigeant avec les autres, un capitaine doit être exemplaire. En rentrant aux vestiaires, hier à la mi-temps, Ricardo savait pertinemment qu'il n'avait pas montré le chemin. Et comme c'est dans la difficulté et dans leur capacité à réagir que l'on juge les grands joueurs... Ricardo Greer a finalement fait gagner le SLUC en inscrivant 20 de ses 22 points en deuxième période.
- Ricardo, comment expliquez-vous que la première mi-temps ait été aussi compliquée pour le SLUC ?
- Nous n'avons pas bien défendu. Nous avons donné beaucoup de deuxièmes chances à Besançon et eux ont parfois mis de très gros shoots. Le côté positif de la soirée, c'est que nous n'étions pas bien et que nous sommes revenus, en retrouvant une assise collective. Il y a eu deux mi-temps complètement différentes. Nous en avons joué une sur deux.
- Le réveil a sonné dans le dernier quart-temps. Qu'est-ce qui a changé ?
- La défense... La défense (il insiste). A partir du moment où on défend plus dur, on joue mieux. On ne donne plus de shoots faciles, on a des contre-attaques et on met des shoots que l'on ne mettait pas en première mi-temps. Pour Besançon, c'est devenu plus difficile d'attaquer. Je ne sais pas ce qui s'est passé en première mi-temps... Peut-être qu'inconsciemment on s'est dit : cette équipe monte de Pro B... Encore une fois, cela prouve qu'il ne faut jamais se relâcher.
- On a le sentiment que vous avez encore besoin de temps pour apprendre à jouer ensemble...
- C'est évident. Dans cette équipe, il y a quatre ou cinq joueurs qui étaient les leaders offensifs de leur équipe la saison dernière. C'est difficile pour tout le monde d'apprendre son nouveau rôle. Mais il faut que tout le monde ait envie d'y arriver, que tout le monde reste positif. Ce sera difficile. Mais personne n'a jamais dit que ce serait facile.
- Sur un plan personnel, vos deux mi-temps ont également été très différentes l'une de l'autre...
- J'ai eu une première mi-temps très difficile (il sourit). Je ne jouais pas mon jeu, je forçais... Je ne sais pas pourquoi, j'étais un peu tendu. Peut-être parce que je n'avais pas joué le dernier match et que je voulais trop bien faire. A la mi-temps, mon frère m'a dit : ''calme-toi ! Arrête de forcer''. Jeff et mes coéquipiers m'ont bien aidé à reprendre confiance.
- Pensez-vous que le match contre Barcelone ai pu déjà trotter dans les têtes ?
- Non, je ne crois pas. Il est dans les têtes à partir de maintenant. Ca va être un match très excitant. Personne ne pense que Nancy peut battre Barcelone. Comme ce soir (hier), personne ne pensait que Besançon pouvait battre Nancy. Pourtant, ils ont failli le faire...


Propos recueillis par Thomas SIMON


Est republicain

Triple double pour Njoya ! Même en Espoirs l'exploit mérite d'être souligné

A chaud

« Un très beau match »











• Jean-Luc MONSCHAU._ « C'était un très beau match de basket avec une excellente équipe de Besançon. La rencontre se termine à 92-85 alors que les deux équipes ont défendu fort, surtout nos adversaires. C'est la preuve que l'adresse était au rendez-vous. Pour nous, il a fallu attendre une mi-temps. On est déjà heureux d'avoir gagné... »
• Steed TCHICAMBOUD._ « Nous n'avons pas suivi les consignes du coach en première mi-temps. Et notre défense n'était pas à la hauteur. En deuxième mi-temps on a durci le jeu et tout est devenu plus facile... ».
•Alain THINET._ « La cinquième faute de John Ford nous fait très mal. Il a été naïf sur le coup. Dommage car on a rivalisé avec Nancy qui a fini par faire la différence grâce à son physique, son potentiel. Je suis frustré malgré tout car c'est une défaite. La stat ? On a pris 38 lancers-francs contre 9 ».
Est republicain

La frustration du BBCD


Face à des Nancéiens fébriles, Besançon a mené jusqu'à deux grosses minutes de la fin. Avant de céder avec les honneurs.






NANCY. _ SLUC Nancy bat BBCD 93-85 (12-14, 21-27, 27-25, 32-19).
Après leur défaite inadmissible concédée à Hyères-Toulon où ils avaient mené de 25 points, les basketteurs nancéiens avaient eu droit au cours de la semaine à une copieuse remontée de bretelles. Les Bisontins ne pouvaient donc débarquer sur le parquet du champion de France avec l'espoir de jouer l'effet de surprise.
Aussi n'avaient-ils comme solution que de jouer les yeux dans les yeux avec leurs adversaires lorrains pour le moins fébriles tout au long de la première mi-temps. Et dans ce contexte, sous la houlette de Fellah, le BBCD s'en sortait plutôt bien, très bien même.
D'entrée sur un panier de Gunn, ils se plaçaient en tête de course. Ford dans la raquette imposait son expérience et Gunn la jouait au culot. Nancy peinait et la salle grondait, plus encore quand, à deux reprises la formation lorraine se faisait croquer au rebond défensif. J.L Monschau avait beau faire tourner son richissime effectif, rien n'y faisait. Besançon tenait alors ce match, pourtant avec une réussite à 3 pts inexistante (0/8 en 10').
Le BBCD abordait le second quart-temps en confiance alors qu'Alain Thinet avait lancé Darnauzan, Schmieder, puis Diene. Rien ne changeait. Le BBCD avait sa patte sur les débats. Pensez que Darnauzan et Schmieder s'offraient chacun un missile. De quoi propulser Besançon à 10 longueurs devant (20-30), puis à 11 sur un nouveau panier longue distance signé Gunn (24-35, 18e). Le monde à l'envers. Nancy pendant ce temps n'avait inscrit que deux paniers aboutis en 8 minutes. C'est essentiellement Julian qui faisait alors progresser la marque des siens sur lancers, des lancers qui au final pèseront de tout leur poids (38 pour le SLUC, 9 pour le BBCD).
On arrivait à la mi-temps, le BBCD se pavanait toujours en tête, faisait jeu égal au rebond et dominait dans le taux de réussite (49 contre 43 %).

Ricardo Greer le booster


Mais le plus difficile allait arriver, même si Fellah maintenait la distance derrière l'arc (41-51), le match se durcissait physiquement. Le BBCD pliait, mais ne rompait pas avec un Gunn rayonnant et Hoard très adroit de loin (53-64). Jusqu'à cet éclat provoqué par les frangins Greer, Jeff et Ricardo. Avec au bilan un 13-2 encaissé par les Bisontins (66-66, 32e). Le début de la fin ?
Hawkins qu'on n'avait que très peu vu jusque-là pointait le bout de son nez sur une réussite majorée (66-71). Mais les esprits s'échauffaient. Ford écopait de sa 4e et aussitôt de sa 5e faute (34e). La clef de voûte comtoise qui n'avait joué que 9 petites minutes, prenait le chemin du banc et était pprivéede la fin de partie. Sans doute capital dans le money-time.
Dans la foulée, Alain Thinet était sanctionné d'une technique. C'est alors que Ricardo Greer jouait les boosters. Il montait la balle, scorait, provoquait les fautes. Enorme en cette fin de 4e quart-temps ! C'est lui qui pour la première fois du match faisait passer les siens devant au tableau d'affichage (74-73, 36e). Nancy sensiblement retrouvé et soutenu par une salle de feu avait repris des couleurs, même si Doellman et Gunn faisaient encore planer le danger (75-76, 82-81, 38e).
Plus pour longtemps : Cox et Wilson en rajoutaient alors deux couches de loin. Le match était cette fois plié, la hiérarchie rétablie. Mais Besançon très efficace à 3 pts (8/12 lors des 3 derniers quarts) y a longtemps cru au point de ressentir un sentiment de frustration.

Pierre LABBE


Est republicain

En direct de Nancy

En attendant jeudi









NANCY. _ Du côté nancéien, on avait aussi, hier, la tête à la soirée d'Euroleague de jeudi prochain. En effet à 20h30, le SLUC Nancy, champion de France accueillera le FC Barcelone qui arrivera en direct de Los Angeles où la formation catalane disputait un tournoi.
Par ailleurs, toujours jeudi (20h45), à moins de dix kilomètres du Palais des sports Jean Weille, les footballeurs nancéiens, sur la pelouse du stade Marcel Picot, seront opposés au prestigieux Feyenoord, pour le compte cette fois de la Coupe UEFA. En Lorraine, il y a vraiment des supporters gâtés...
• Déplacement. Jacques Thibault, le président du BBCD avait fait le déplacement à Nancy. Il était notamment accompagne d'Antonio Martinez, le PDG de Festina-France, sponsor majeur du club bisontin.
• Trophée. Hier soir, le président Christian Fra était heureux de pouvoir mettre en vente dans la boutique du SLUC, un porte-clefs modèle réduit du Trophée de champion de France. Un gadget qui a connu un beau succès à la vente.
• Arbitre. Le réglement le permet depuis deux ans. Mais il faut savoir qu'un des trois arbitres qui officiat hier soir est lorrain. Même s'il est maintenant installé du côté de Lyon, Freddy Lepercq qui siffle en Pro A depuis 2004, est même licencié à Houdemont, un club tout proche du Palais des sports Jean Weille de Gentilly.
Est republicain

Du SLUC méconnaissable pendant trente-sept minutes mais qui a dégainé son talent à l'instant crucial. Sans Ricardo Greer, Nancy aurait mordu la poussière face à un promu. Jeudi, il faudra montrer un autre visage face à Barcelone, grand d'Europe.
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On espérait des goinfres affamés et avides de rattraper le prestige écorné en rade toulonnaise la semaine dernière, on avait droit à des enfants de cours qui saignent. Cette équipe d'âmes nancéiennes en peine, réunie autour du jeune Zaki pour qui l'honneur de débuter ce match était bien lourd, nous a offert une répétition douloureuse avant d'effectuer son entrée dans la haute cour européenne, jeudi, face au monstre catalan. Heureusement, le retour du dieu Ricardo Greer, guéri, fut gagnant.GRAND ANGLE

Beaucoup de jeu rapide et beaucoup de n'importe quoi au sein d'un collectif cahin-caha. Oui, Nancy a souvent peiné, donnant une pâle image du champion en titre qu'il est. Pire, le n°1 de l'Hexagone se faisait donner la leçon par un promu sans le sou, en un commencement incolore, mais pas sans intentions belliqueuses ni courage. Adresse en berne (32 % au cours du premier round et 0/8 aux tirs lointains), Besançon menait pourtant le bal (8-12). Le maître des lieux Jean-Luc Monschau vit juste en sortant Zaki et Morandais, passoires sous leurs panneaux. Hélas, les apports des valeurs refuges Samnick et Jeff Greer n'effaçaient pas les carences au rebond et dans les mouvements offensifs. Incroyable, le coach lorrain se rabaissait à demander un temps mort, preuve de faiblesse. Douze unités au compteur en dix minutes.L'artilleur patenté Wilson ne voyait pas un ballon, la pression défensive de Cox sur les meneurs adverses frisait le ridicule et la Franche-Comté exultait. Les entrées de Tchicamboud ou Benson renforçaient le festival de mauvais choix. On se refilait la balle quand il aurait fallu tirer et inversement. Quatre points en cinq minutes, le SLUC se posait plus que des questions contre un rival bave aux lèvres, seulement coupable d'un amoncellement de fautes personnelles dues à un acharnement dans les corps-à-corps. Nancy tenait aux lancers francs (13/18 avant la pause), rougissant de honte quand il vit les visiteurs flanqués d'un + 12 irréel. Le travail de Julian et Samnick soulageait quelque peu Gentilly. Sans le faire exploser de rire.

Wilson et Cox tueurs nés

Bâtisseur cherchant la meilleure formule, Jean-Luc Monschau recomposait sans cesse et sans vraiment trouver les oiseaux rares. Enfin, de l'engueulade à mi-parcours étaient nés une autre volonté défensive et un investissement plus conséquent. A 41-51, le petit poucet bisontin était toujours dans les pattes de l'ogre dont le réveil, assez lent, était signé Wilson : premier panier à 3 points de Nancy à la 24e minute ! 46-57, le géant amorçait sa remontée à pas comptés. Grâce à Wilson, Cox et Jeff Greer, tireurs d'élite.Les Nancéiens, rois de France, bénéficiaient aussi des faveurs arbitrales (9 fautes à 18 à la 30e) pour recoller les morceaux au terme d'une période débridée (60-66). A 68-71 (34e), Besançon était même assassiné (le grand Ford éliminé et faute technique). C'est dire si la pente était rude. Personne n'osait s'imaginer Barcelone par exemple dans ces instants délicats, à la place du promu de Franche-Comté. Il fallait un Ricardo Greer tonitruant au moment opportun pour enflammer le palais (76-76, 37e). Et sortir les siens d'un sale pétrin (82-81, 39e). Jeudi, face aux seigneurs catalans de Barcelone, il faudra des clones du capitaine pour éviter la punition.

Alain THIÉBAUT.

Republicain lorrain

Je viens de me rendre compte qu'un certain Dassonville joue avec les Espoirs ! Il y a certainement un rapport non ?

venir prendre le verre de l'amitiés c'était sympa l'invitation des supporters du SLUC aux supporters de Besançon ça c'est l'esprit BASKET.

Merci beaucoup Bacou pour Toutes ses infos et commentaires Mince viens de rater la....Messe

bacou a écrit:

En direct de Nancy

En attendant jeudi











NANCY. _ Du côté nancéien, on avait aussi, hier, la tête à la soirée d'Euroleague de jeudi prochain. En effet à 20h30, le SLUC Nancy, champion de France accueillera le FC Barcelone qui arrivera en direct de Los Angeles où la formation catalane disputait un tournoi.
Par ailleurs, toujours jeudi (20h45), à moins de dix kilomètres du Palais des sports Jean Weille, les footballeurs nancéiens, sur la pelouse du stade Marcel Picot, seront opposés au prestigieux Feyenoord, pour le compte cette fois de la Coupe UEFA. En Lorraine, il y a vraiment des supporters gâtés...
• Déplacement. Jacques Thibault, le président du BBCD avait fait le déplacement à Nancy. Il était notamment accompagne d'Antonio Martinez, le PDG de Festina-France, sponsor majeur du club bisontin.
• Trophée. Hier soir, le président Christian Fra était heureux de pouvoir mettre en vente dans la boutique du SLUC, un porte-clefs modèle réduit du Trophée de champion de France. Un gadget qui a connu un beau succès à la vente.
• Arbitre. Le réglement le permet depuis deux ans. Mais il faut savoir qu'un des trois arbitres qui officiat hier soir est lorrain. Même s'il est maintenant installé du côté de Lyon, Freddy Lepercq qui siffle en Pro A depuis 2004, est même licencié à Houdemont, un club tout proche du Palais des sports Jean Weille de Gentilly.

Est republicain

sauf que le porte clés trophée n'est pas une initiative de monsieur FRA mais bien du club des supporters

Tu n'auras qu'à aller aux vêpres !!!

CAM-ROM a écrit:

Tu n'auras qu'à aller aux vêpres !!!

WOUIIIIIII,ma SOEUR ..

marchal gerard a écrit:

venir prendre le verre de l'amitiés c'était sympa l'invitation des supporters du SLUC aux supporters de Besançon ça c'est l'esprit BASKET.

par contre les bisontins ( en nombre dans notre tribune ) n'ont pas toujours été très fair plays, des insultes plutot venus d'un stade de foot ont quand même été entendus... mais bon faut comprendre leur frustation ils esperaient tellement battre nancy et ils en étaient si près

hubert-felix thie a écrit:

CAM-ROM a écrit:

Tu n'auras qu'à aller aux vêpres !!!

WOUIIIIIII,ma SOEUR ..

Alors Tu en as profiter pour brûler quelques cierges pour jeudi.

Sebond a écrit:

hubert-felix thie a écrit:

CAM-ROM a écrit:

Tu n'auras qu'à aller aux vêpres !!!

WOUIIIIIII,ma SOEUR ..

Alors Tu en as profiter pour brûler quelques cierges pour jeudi.

Ce ne sont meme plus des cierges ....c'est tout une usine de cire qu'il faut bruler .....

Pro A : après SLUC Nancy - Besançon (92-85)

Du pain sur la planche


Le SLUC est toujours en période de rodage. Entre les satisfactions, les déceptions et les incertitudes, il y a encore beaucoup à faire. Et Barcelone arrive...






NANCY._ Christian Fra, qui a dû griller quelques cigarettes blondes entre les quarts-temps, a parfois le mot de la fin. Le « prési » qui va à l'essentiel, qui ne sera jamais plus royaliste que le roi et qui laisse à ses techniciens les analyses du jeu et des joueurs, disait hier matin : « ce fut un accouchement dans la douleur. Mais le bébé est beau ».
Dans la métaphore présidentielle, il y a effectivement beaucoup de bon sens. Après tout le SLUC a gagné, le SLUC a battu une équipe qui avait créé la sensation en gagnant à Pau avant de confirmer devant le Havre, une équipe qui a recueilli beaucoup de suffrages samedi soir à Gentilly : « Besançon possède une équipe parfaitement équilibrée, qui a joué sans pression, sans complexe et qui était particulièrement adroite. Il a vraiment fallu qu'on hausse notre niveau de jeu pour faire la différence » répétait dans la soirée Jean-Luc Monschau qui dira simplement : « ce match-là, on est content de l'avoir gagné... ».
En clair, Monschau retiendra qu'il y a eu des satisfactions (le match de Cox, la seconde mi-temps de Ricardo Greer, l'orgueil de son équipe), qu'il y a eu aussi beaucoup de choses à revoir (le collectif, le rebond offensif, les prestations médiocres qui se suivent et se ressemblent de Benson et Tchicamboud) mais ce match-là, face à une équipe franc-comtoise qui pourrait être, pourquoi pas, le ''Vichy'' de 2007-2008, il fallait le remporter.

Le cas Rod Benson


Comme le disait si bien hier dans nos colonnes Ricardo Greer, cette équipe nancéienne est en apprentissage. Et le rodage risque de durer encore quelques centaines de kilomètres même si elle est capable de mettre le feu aux meilleures défenses européennes grâce à ses talents individuels comme de sombrer corps et âme, comme à Toulon.
Formé de plusieurs joueurs qui la saison dernière encore, étaient les leaders offensifs de leur équipe (Cox, Wilson, voire Tchicamboud), il faut que les uns et les autres apprennent à ne pas forcer leur jeu, à gérer leur ego, leur désir de vouloir séduire ou encore à défendre en équipe.
Il faut aussi que Julian qui ne joue pas beaucoup parce qu'il a pris un retard énorme dans sa préparation, apporte davantage.
Pour l'instant, Samnick meilleur rebondeur du championnat (voir le tableau de bord de la Pro A ci-dessous), est bien celui qui tient la boutique à l'intérieur. Evidemment, c'est insuffisant d'autant que le cas Benson (3' de temps de jeu, 0,7 pts, 1 rebond en trois matchs) doit poser problème. Manifestement, l'Américain n'est pas au niveau même si Jean-Luc Monschau disait vendredi encore : « il s'applique à l'entraînement. Contre certaines équipes, il nous sera précieux... ». On veut bien l'espérer mais force est de reconnaître que si Benson ne progresse pas, le SLUC qui joue l'Euroligue, devra réagir. Pau a déjà effectué des changements, Dijon en annonce. Le basket pro et son univers impitoyable...

Gilles GAIHIER


Est republicain

Le tableau de bord de la Pro A












LA STAT 68,1


A Chalon, Greg Beugnot a toujours cru en lui. Cette saison sera peut-être celle de l'éclosion définitive pour Philippe Braud (23 ans), Clermontois d'origine mais pur produit de la formation chalonnaise. En tous cas, après trois journées, le gaillard caracolle en tête du classement des joueurs les plus adroits à trois points (15/22 ; 68,1%), devant Harper (66,6%) et Banks (61,9%). Auteur d'un 5 sur 8 derrière la ligne contre Vichy, puis d'un 2 sur 4 au Mans, Braud a carrément fait exploser les compteurs ce week-end en enfilant un 8 sur 10 face à la défense de Dijon. Attention, sniper !

POINTS


1. Rush (Strasbourg) 26 points de moyenne ; 2. Banks (Orléans) 22,3 ; 3. Traoré (Villeurbanne) et De Colo (Cholet) 21,3 ; 5. Nichols (Hyères-Toulon) 20,6 ; 6. Gray (Roanne) et Stanley (Gravelines) 19 ; 8. Gunn (Besançon) 18,3 ; 9. Thompson (Le Havre) 18 ; 10. R. Greer (Nancy) 17,5...
• Le carton du jour : Andre Emmett (Pau) et Ali Traoré (Villeurbanne) 28 points.

REBONDS


1. Samnick (Nancy) et Merriex (Le Havre) 9,6 rebonds de moyenne ; 3. Issa (Vichy) 9,3 ; 4. Traoré (Villeurbanne) et Simon (Strasbourg) 9 ; 6. Gransberry (Le Havre) et Masingue (Hyères-Toulon) 8,6 ; 8. Falker (Cholet), Koffi (Le Mans) et Nascimento (Rouen) 8,3...
• La cueillette du jour : Brion Rush (Strasbourg) 14 rebonds.
PASSES


1. Wright (Chalon) et Thompson (Le Havre) 7,3 passes de moyenne ; 3. Pellin (Roanne) 6,3 ; 4. Fellah (Besançon) 6 ; 5. Jeanneau (Villeurbanne) et Sciarra (Orléans) 5,3 ; 7. Cox (Nancy) et Foirest (Villeurbanne) 5 ; 9. Heurtel (Pau), Poupet (Roanne) et Risacher (Chalon) 4,6...
• Le total du jour : TJ Thompson (Le Havre) 13 passes.
EVALUATION


1. Traoré (Villeurbanne) 26,3 de moyenne ; 2. Rush (Strasbourg) et Banks (Orléans) 25 ; 4. Gray (Roanne) 22 ; 5. Perincic (Hyères-Toulon) 21,3 ; 6. Freeman (Gravelines) 21 ; 7. De Colo (Cholet) 20 ; 8. Krupalija (Dijon) et Wilson (Nancy) 18 ; 10. Masingue (Hyères-Toulon) 17,6...
• L'évaluation du jour : Ali Traoré (Villeurbanne) 33.
LA PROCHAINE JOURNEE


Vendredi 24 octobre (20h30) : Besançon - Roanne (Sport+).
Samedi 25 (20h) : Le Mans - Vichy ; Dijon - Strasbourg ; Orléans - Rouen ; Cholet - Chalon ; Hyères-Toulon - Gravelines ; Villeurbanne - Le Havre.
Dimanche (17h) : Pau - Nancy.
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