[ProA - J3] SLUC Nancy 92 (33) - (41) 85 Besançon BCD

« Il faut que ça vienne vite... »


Arrivé sur le tard dans le groupe en raison de la campagne tricolore, Steed Tchicamboud peine à trouver ses marques au SLUC. Confessions d'un joueur qui n'a pas envie de laisser le doute s'installer.








NANCY._ C'était lundi soir après l'entraînement. Alors que les Nancéiens regagnaient les uns après les autres le vestiaire, Jean-Luc Monschau a appelé John Cox et Steed Tchicamboud et s'est entretenu dix bonnes minutes près du banc avec les deux meneurs nancéiens.
Vu la prestation mitigée de John Cox dans le Var (7 points, 4 passes, autant de balles perdues, 4 d'évaluation) et celle nettement insuffisante de Steed Tchicamboud (9 pts à 1/7, 2 passes, 6 balles perdues et -2 d'évaluation), cela sentait la mise au point. « Mais je fais des points avec tous les joueurs régulièrement », confiait le coach nancéien comme pour désamorcer toute interprétation excessive, « Il y a des constats à faire, on les fait. Cela fait partie du job. » Reste que le technicien attend plus, bien plus de l'ancien Choletais. Et l'intéressé sait qu'il est encore loin d'avoir trouvé la bonne carburation...
- Steed Tchicamboud, que vous a dit le coach quand il vous a parlé lundi soir ?
- Le coach nous a dits tout simplement que ce n'était pas possible d'avoir autant de pertes de balles pour les deux meneurs (Ndlr : 10). On sait que dans l'équipe, Ricardo Greer prend beaucoup de risques et il sait qu'il va perdre des ballons. S'il en perd et nous aussi, on sait qu'on ne va pas s'en sortir... Et puis, il nous a aussi parlé de la façon de diriger le groupe.
- Vous êtes arrivé sur le tard à la préparation du SLUC en raison de la campagne avec l'équipe de France. Pas simple de trouver ses marques ?
- En fait, il y a déjà des joueurs qui se sont imposés comme des leaders de l'équipe. Moi, pour l'instant, je suis en observation, pas en réaction. Je me dis qu'il ne faut pas que je force trop et c'est là que je commence à hésiter.
- C'est un peu ce qui vous empêchait aussi de vous libérer en équipe de France...
- C'est vrai, c'est la même chose. Sauf qu'il n'y a pas ''TP'' (Ndlr : Tony Parker) !
- L'équipe de France aurait pu être un « booster » pour la suite, mais on a le sentiment que cette campagne ne vous a pas rendu vraiment service...
- Si, ça m'a rendu service... Mais pas par rapport au SLUC. Comme je suis meneur de jeu et que j'arrivais dans le club, cela aurait été bien de faire toute la préparation avec Nancy. Concernant l'équipe de France, c'est vrai qu'à partir du moment où Tony est arrivé, mon apport a été moindre. Le coach (de l'équipe de France, Michel Gomez) a admis que ma situation était difficile à vivre. Mais bon...
- En voyant les choses évoluer, vous avez pensé quitter les Bleus en cours de route pour rejoindre votre club comme l'avait fait Pape Badiane, par exemple, au Mans ?
- Non. Au départ, je ne pensais pas que Tony allait revenir. Je croyais que j'allais jouer premier meneur. Et à partir du moment où il est arrivé, je n'allais pas dire que je partais, cela aurait été vu d'un mauvais œil. Voilà, être en équipe de France, ça a été enrichissant pour ma carrière. Et puis, côtoyer Tony Parker m'a permis d'apprendre des choses.
- Comme quoi ?
- On a parlé de la façon dont il jouait le pick and roll. Et comme à Nancy, on joue beaucoup le pick and roll, j'essaie de reproduire ce qu'il m'a dit. Mais aujourd'hui, je préfère observer, regarder que me lancer dans des choses...

« Je suis très en retard »


- La saison dernière, Cholet comptait beaucoup sur vous et Nando De Colo pour alimenter le compteur-points. Cette saison, il y a beaucoup plus de talents capables de scorer. Est-ce que c'est aussi un élément qui est difficile à gérer ?
- Pas du tout. C'est même mieux pour moi.
- Vous vous sentez vraiment très en retard dans votre préparation avec le SLUC ? - (Catégorique) Oui, oui..... Un meneur doit connaître tous les systèmes pour remettre l'équipe en place. Mais sur les systèmes, je suis très en retard, je le vois.. . Encore aujourd'hui (lire hier) à l'entraînement, j'ai appris un nouveau truc sur un système.
- Comment comptez-vous rattraper ce retard ?
- En m'entraînant et en parlant beaucoup avec le coach.
- Cela doit être frustrant de ne pas se sentir à son niveau...
- C'est très très frustrant. Mais il faut que ça vienne vite...
- C'est-à-dire ?
- Dans deux ou trois matches, il faut que ça décolle, que ça parte.
- Quand on traverse une période comme celle-là, est-ce que le doute s'immisce dans la tête ?
- Je ne vais pas dire que je ne cogite pas. Mais je positive et je me dis que ça va aller.

Recueilli par Anthony GUILLE


Est republicain

Vestiaires

Avec les ballons d'Euroligue









NANCY._ Si les grands débuts du SLUC en Euroligue sont prévus jeudi prochain face au Barça, le club nancéien s'entraîne d'ores et déjà avec les ballons utilisés dans la compétition-reine européenne. « Cela fait une quinzaine de jours que l'on s'entraîne avec en début de semaine », glisse Jean-Luc Monschau, « C'est pour s'adapter et les ''user''. »
Une phase loin d'être inutile quant on sait à quel point les sensations peuvent varier suivant les ballons utilisés. Dans le cas précis, ceux de l'Euroligue sont, semble-t-il, un peu plus glissants que ceux utilisés en Pro A mais la différence n'est pas spectaculaire.
•LOCATION. La location pour SLUC - Besançon, samedi (20 h) à Gentilly débute aujourd'hui au siège du club et se déroulera ce mercredi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, demain et vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h ainsi que samedi de 10 h à 12 h, avec une vente aux guichets ouverte à partir de 17 h.
La location fonctionne aussi sur Internet (rubrique ''billetterie en ligne'') avec la possibilité d'imprimer ses e-tickets à domicile, ainsi que dans les hypermarchés Cora et Auchan.
Prix des places à partir de 5 euros.
•PROGRAMME. Pas d'entraînement le matin pour les Nancéiens aujourd'hui et demain. Mais deux séances consistantes les attendent ces deux jours. Au programme ? Vidéo pendant une heure et demie environ, puis entraînement collectif dans la foulée...
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Merci bacou

Sebond a écrit:

Merci bacou

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Pro A - SLUC Nancy - Besançon, samedi (20 h) à Gentilly

En rade face à la zone


Face à l'ASVEL et Hyères-Toulon, le SLUC a cafouillé sur la zone adverse. Et pourtant, Nancy n'a sans doute jamais été aussi bien armé pour trouver la clé de ce type de défense...






NANCY._ « Contre une équipe du calibre du SLUC, il y a la défense de zone... On l'a travaillée toute la semaine à l'entraînement... » Il buvait du petit lait, Hrvoje Perincic samedi soir. Le shooteur de Hyères-Toulon savait que le pari du HTV de planter une zone face au SLUC était certes un pari osé vu l'énorme force de frappe extérieure nancéienne sur le papier, mais ce pari s'est avéré payant.
C'est simple, le SLUC Nancy s'est cassé les dents sur la défense de zone varoise. Et quand on sait que la semaine précédente, le club nancéien avait déjà connu quelques soucis pour trouver la clé de la défense de zone villeurbannaise, on peut légitimement se poser des questions.
D'autant qu'en préparation, le SLUC n'avait pas connu le même type de soucis. « Mais qu'est-ce qui se passe en présaison ? » interroge Jean-Luc Monschau, « Eh bien, les équipes débutent toujours en défense homme à homme car il faut apprendre les fondamentaux et que vous ne les apprenez pas en faisant de la zone. Or, quand le championnat commence, les équipes vous mettent d'office une défense de zone ne serait-ce que pour vous surprendre, car ils savent très bien que personne n'en a fait beaucoup durant la préparation. »
Mais pas beaucoup ne veut pas dire pas du tout. Et force est de constater que lorsqu'on lui proposait une zone en préparation (c'était le cas notamment de... l'ASVEL une semaine avant la reprise), le SLUC avait les arguments pour faire passer l'envie à l'adversaire de s'entêter dans cette voie.
Mais l'adresse extérieure, ingrédient important pour faire sauter une zone, était alors au rendez-vous.
Or, à Hyères-Toulon, elle a fait défaut (29 % à 3 points). « On a quand même eu des shoots ouverts », se souvient le meneur US John Cox, « mais à partir du moment où vous ne les mettez pas, c'est compliqué. Après, quand l'adversaire voit que vous ne rentrez pas les shoots, pourquoi se mettrait-il à changer de défense ? » Et pourtant, on l'a dit, le SLUC version 2008- 2009 semble être le parfait archétype de l'équipe contre laquelle on ne s'aventurerait pas à installer une zone longue durée.

« Encore mieux armés que l'année dernière »


Car Nancy regorge de shooteurs confirmés. « On est encore mieux armés que l'année dernière sur ce point », confirme le coach nancéien, « Et en général, les équipes ne faisaient pas zone longtemps face à nous... Mais on en revient toujours au fait de mettre les tirs ou pas. N'importe quel type de défense pose problème quand on ne rentre pas les shoots. » Elémentaire, élémentaire...
Alors, à choisir entre une défense homme à homme qui n'offre pas de garanties tant il y a du talent individuel dans cette équipe (« C'est vrai qu'on est difficiles à arrêter sur ce type de défense », glisse Steed Tchicamboud) et une zone qui met à la merci des gâchettes adverses, il peut être tentant d'opter pour cette deuxième option tant que cela ne rentre pas.
Les Nancéiens connaissent les règles du jeu, mais sont convaincus qu'avec un peu de temps, tout rentrera dans l'ordre. « Est-ce un problème de rythme ? D'automatismes ? Un peu les deux en fait... » souffle l'ailier Michel Morandais, « Mais c'est surtout lié au fait qu'on est au tout début de saison. » « Il n'y a pas lieu de paniquer », enchaîne John Cox.
Même si forcément, il n'est pas impossible que le SLUC Nancy cherche à appuyer plus fort sur certains points face à Besançon, en essayant par exemple d'amener un peu plus la balle à l'intérieur. « On avait pris l'option du tir extérieur, car on avait de la réussite jusqu'à maintenant », note Cyril Julian, « Mais cela n'a pas trop fonctionné à Hyères-Toulon. On s'est rendus compte à l'entraînement que Jean-Luc nous proposait des solutions avec le jeu intérieur. Cela fonctionne à l'entraînement. Il n'y a plus qu'à le travailler jusqu'à la fin de la semaine pour le mettre en place dans l'éventualité où Besançon fasse zone. »
Vu le scénario des deux premiers matches du SLUC, c'est sans doute un peu plus qu'une éventualité...

Anthony GUILLE


Est republicain

La location se poursuit









La location pour SLUC Nancy - Besançon samedi (20 h) au Palais des Sports de Gentilly se poursuit aujourd'hui et demain au siège du club de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h.
Elle fonctionnera aussi le matin du match de 10 h à 12 h avec une vente aux guichets ouverte à partir de 17 h.
A noter que la location est aussi possible sur le site officiel du club (sluc-basket.org) dans la rubrique ''Billetterie en ligne'' avec la possibilité d'imprimer directement chez soi son ou ses e-ticket(s).
La location est également possible dans les hypermarchés Cora et Auchan.
Prix des places à partir de 5 euros.
Est republicain

Sport franc-comtois
Pro A : SLUC Nancy - Besançon BCD, samedi (20 h)

Samedi, le jour du pardon ?


On se demande encore comment le SLUC a pu perdre à Toulon alors qu'il avait 25 points d'avance à 16 minutes de la fin. Les Nancéiens ont beaucoup à se faire pardonner...






NANCY. - Comment le SLUC a t-il pu prendre cinquante points en seize minutes alors qu'il avait le match en mains, que son équipe est avant tout composée de joueurs d'expérience ou que son jeune meneur est international ? Comment cette équipe qui survolait la rencontre, qui avait infligé un 14-0 à la sortie des vestiaires pour mener de vingt-cinq points (56-31) a t-elle pu se désagréger de la sorte, oubliant subitement les principes de base du basket de haut niveau (10-30 dans le dernier quart temps). Pourquoi la machine SLUC s'est mise subitement à « bugger » ? Pourquoi, le SLUC a t-il arrosé exagérément sur la zone plutôt que de chercher les intérieurs, plutôt que de provoquer des fautes en allongeant au maximum ses possessions ? Comment le SLUC et notamment Steed Tchicamboud ont-il pu manquer autant de shoots ouverts ? Que penser de Rod Benson qui n'est, pour l'instant, pas au niveau ou de Cyril Julian qui paye sa préparation tronquée et qui doit apporter beaucoup plus ?
Autant de questions qui peuplent les nuits de Jean-Luc Monschau depuis la débâcle de Toulon : « En plus de vingt ans de carrière, c'est la première fois que j'ai pris autant de points en si peu de temps..C'est inadmissible de se laisser aller, de ne pas continuer de faire l'effort. Quelle claque ! Mentalement, on a failli. J'ai insisté lundi à la séance vidéo sur notre défaillance mentale L'absence de Ricardo Greer, notre capitaine, notre leader, ne peut être considérée comme une excuse. On dominait outrageusement Toulon. On aurait dû plier le match... » Un seul être vous manque et...

Pression sur les meneurs


On connaît le refrain. Mais à Toulon, le forfait de Ricardo Greer n'explique pas tout. Le SLUC qui surclassait son adversaire à l'intérieur grâce au duo Samnick-Zaki et, qui avait trouvé avec Morandais et Wilson le talent pour faire la différence, aurait dû régler les affaires courantes : « Mes joueurs ont beaucoup à se faire pardonner », explique le Président Fra, « n'oubliez pas que jeudi prochain, on débute en Euroligue contre Barcelone qui vient de passer trente points à Valence. J'espère que cette claque va nous servir de leçon », insistait le président nancéien avant que Jean-Luc Monschau revienne inlassablement sur le dernier et sale quart d'heure de son équipe en rade à Toulon : « On avait bien défendu jusque-là, notamment sur Nichols, Tucker et Draper. Et tout a basculé. Mon équipe composée de joueurs d'expérience, sait pourtant qu'un match peut tourner ». Le comportement décevant du duo Tchicamboud-Cox incapable de gérer le jeu, d'imposer le rythme du match et auteur de grosses erreurs individuelles (10 pertes de balle) sans parler de leur maladresse (4/14) malgré des positions ouvertes, a été analysé depuis la reprise de l'entraînement lundi : « J'ai pris du retard en restant sur le banc de l'équipe de France à l'ombre de Tony Parker. Il faut que ça vienne vite », reconnaissait l'ex-Choletais. Jean-Luc Monschau les a même convoqués pour des entretiens individuels car on n'a sincèrement pas reconnu le John Cox, scoreur talentueux du Havre. Ses nouvelles responsabilités à la mène, inhiberaient-elle ses inspirations ? Pour John, attendons et préconisons, d'abord, la thèse l'accident.
Pour Steed Tchicamboud, qui perd beaucoup trop de ballons (six en seconde mi-temps contre Toulon), c'est plus inquiétant. L'ex-Choletais est en panne sèche de confiance. Il a besoin de chasser ses doutes. Steed n'est pas meneur de l'équipe de France par hasard.
Il reste au SLUC une semaine avant de se retrouver au pied de la montagne Euroligue. Et un match contre le promu Besançon qui n'aura rien à perdre fort de ses succès à Pau et devant Le Havre.
Un match qu'il faudra négocier pour se faire pardonner et pour entamer sa prestigieuse campagne européenne avec un moral retrouvé. C'est primordial...

Gilles GAIHIER


Est republicain

Merci BACOU pour ces infos quotidiennes

Merci Bacou. Au moins quelqu'un qui fait pas grève

Pour remercier Bacou , faut pas oublier de faire un clic pour les animaux .......

C'est un peu débile ce genre d'articles qui veut nous faire croire que les problèmes du SLUC sur une zone sont étonnants et nouveaux. Voyons, le SLUC version Monschau a toujours eu des problèmes pour attaquer une zone, si bien que cette défense est devenue, on le sait, un peu l'arme anti-SLUC depuis des années. Les seules équipes qui nous ont battues depuis 4 ans l'ont souvent fait en jouant cette carte qui ressemble un peu à un aveu de faiblesse. Contre une indiv', le SLUC est difficilement stoppable.

Et on a beau avoir plus de shooteurs cette année, contre une zone il faut d'abord un jeu de passes rapide et fluide, pour créer des décalages, or le jeu de passes n'a jamais été un point fort du SLUC sous l'ère JLM, avec un jeu beaucoup basé sur le un-contre-un. Ce qu'on a vu contre l'ASVEL n'était d'ailleurs pas très rassurant, à savoir un jeu collectif qui se liquéfie rapidement dès que la zone des familles tombe et un festival de shoots à 3pts forcés ou pris hors-rythme.

C'est la réflexion je me suis faite après le match contre l'asvel : on est bien parti pour bouffer de la défense de zone toute la saison... le hic c'est que face à une zone le jeu devient beaucoup plus chiant à regarder surtout que le sluc sous Monschau a toujours eu du mal à l'attaquer. On a pourtant largement la matos pour faire exploser les zones.

Pro A - SLUC - Besançon, demain (20 h) à Gentilly

« On est dans les Alpes... »


Directeur général de Besançon, co-leader, Olivier Veyrat ne s'enflamme pas. A l'heure des retrouvailles avec Nancy, il sait que Besançon va commencer à attaquer les sommets.






NANCY._ On ne passe pas six ans dans un club sans avoir ce petit pincement au cœur à l'heure des retrouvailles... Alors, si Olivier Veyrat est déjà revenu « un paquet de fois » à Gentilly depuis son départ du SLUC en 1999, au gré des postes qu'il a occupés depuis cette date (directeur sportif à l'ASVEL, superviseur à la LNB, commentateur pour Eurosport...), il avoue que chaque retour au Palais des Sports reste spécial.
Nommé directeur général du BBCD cet été, l'ancien coach du SLUC vivra un moment d'autant plus particulier demain que l'équipe franc-comtoise débarquera en Lorraine avec le costume de co-leader surprise du championnat après deux journées...
- Olivier Veyrat, que reste-t-il de vos années nancéiennes ?
- Une grande fierté d'avoir participé à cette grande aventure avec monsieur Eisenbach. En tant qu'entraîneur, je me suis réalisé à Nancy. J'étais heureux.
- Depuis, le SLUC a grandi et beaucoup grandi jusqu'au titre de champion en juin dernier. Quel regard portez-vous sur l'évolution du club ?
- Le club a continué à progresser palier par palier. Vous savez, il faut toujours du temps pour réaliser ses objectifs. La montée avait pris du temps, le titre aussi, mais Nancy y est arrivé.
- Vous qui êtes aujourd'hui directeur général de Besançon, trouvez-vous que le SLUC peut être un modèle d'évolution pour le BBCD ?
- Il y a forcément des choses qui sont très bonnes à Nancy, mais c'est le cas dans tous les clubs, à Villeurbanne, à Orléans, Chalon, Dijon... En gros, il faut que chaque club développe sa propre culture en s'inspirant de ce que les gens font déjà très bien.
- Comment définiriez-vous votre rôle au sein du BBCD ?
- On a un président (Jacques Thibaut) qui était obligé les années précédentes de mettre de l'huile de coude dans tous les secteurs du club et en même temps dans sa société. Aujourd'hui, il n'est plus là, où plutôt là pour l'essentiel, les grandes décisions. Il faut que je chapeaute les secteurs sportif, administratif, marketing et commercial, ainsi que les amateurs.

« On n'a fait que notre job »


- Avec deux victoires en deux matches, le BBCD occupe le fauteuil de co-leader. Surprenant ?
- C'est un peu de l'ironie. Ça me fait rigoler de penser que le match de samedi opposera le premier au cinquième mais que ces deux places ne sont pas occupées par celui qu'on imagine.
- Du coup, Besançon arriverait-il en favori à Nancy ?
- (Amusé) Non, non... It's a joke ! (c'est une plaisanterie). Nancy sera largement favori et c'est mérité. Jusqu'à maintenant, on n'a fait que notre job. On a gagné à Pau qui n'était pas prêt et face au Havre qui est un rival pour le maintien. Il y a zéro exploit. C'est un bon parcours, certes, mais pour l'instant, on a fait de la randonnée dans le Jura. Maintenant, on va attaquer les sommets avec le SLUC et Roanne qui arrivent.
- Cette équipe nancéienne, c'est déjà le Tourmalet ?
- C'est effectivement un col de très bonne catégorie. On a passé le Jura, pendant la semaine, on a récupéré en se promenant au bord du lac, et maintenant, on est dans les Alpes !
- Votre regard sur le SLUC 2008-2009 ?
- Je n'en pense rien du tout. Je ne les ai pas vus jouer, donc je ne sais pas. Après, c'est sûr que sur le papier, ça a de la gueule...
- Le SLUC va faire ses grands débuts en Euroligue la semaine prochaine. Vous pensez que Nancy peut tirer son épingle du jeu à la table des très grands ?
- Le problème de l'Euroligue, c'est qu'il faut que les clubs français soient tout de suite prêts à 100 %. Et même 110 %. La seule chance d'aller au Top 16, c'est de décrocher deux ou trois succès d'entrée quand les grosses cylindrées ne sont pas encore prêtes. Sinon, vous faites beaucoup d'efforts, il ne manque pas grand-chose, mais le pas grand-chose, il n'est jamais de votre côté...

Recueilli par Anthony GUILLE


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Vestiaires

Tout le monde sur le pont









•RETOUR. Michel Morandais est d'attaque. Touché à la cheville samedi dernier, le shooteur nancéien a effectué comme prévu son retour à l'entraînement hier. Et comme Ricardo Greer a lui aussi retrouvé le chemin de l'entraînement en début de semaine, tout le monde était sur le pont hier après-midi. Cela n'est pas arrivé si souvent depuis la reprise...
•BARCELONE. A moins d'une semaine du choc SLUC - Barcelone en Euroligue (le jeudi 23 octobre à 20 h 30), les Nancéiens pourront toujours jeter un œil sur la Liga espagnole pour vérifier que le grand Barça n'est pas invincible. Après avoir débuté le championnat par trois succès, Barcelone a en effet trébuché mardi soir à Gran Canaria (68-57), chez qui le SLUC avait été gagner il y a deux ans en Coupe ULEB. Malgré les 20 points de Navarro, Barcelone est reparti avec une première défaite des Canaries. Tiens, si cela pouvait donner quelques idées au SLUC...

A. G. (Anthony GUILLE)


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Pro A : SLUC Nancy - Besançon BCD, samedi (20 h)

Fellah à la relance


Après une saison 2007-2008 difficile à Orléans, le meneur Ahmed Fellah a choisi de relever le défi bisontin. Après deux journées, c'est tout bénéfice pour lui et pour le BBCD...






BESANÇON. _ Ahmed Fellah détient, entre ses mains, l'une des clés de la saison du BBCD. Le meneur franco-algérien de 27 ans, arrivé d'Orléans à l'intersaison, a démarré la saison pied au plancher. Mieux que Simon Darnauzan, avec qui il forme le binôme de meneurs. « Avec Simon, la concurrence est vraiment saine. Pour l'instant, c'est moi que l'on voit. Mais la saison est longue, ce sera une fois lui, une fois moi, une fois tous les deux... »
Pour l'heure, Ahmed Fellah a donc ce rôle de booster. Sans trop scorer (3,5 points) mais en étant particulièrement productif dans tous les autres secteurs : 4,5 rebonds, 5,0 passes, 3,5 interceptions pour 13,0 d'évaluation.
Une bonne surprise après une campagne de matches amicaux qui n'avait pas laissé entrevoir de telles promesses. « Les jambes étaient lourdes. Je ne suis pas fan des pré-saisons », admet-il sans détour. « Et il n'est pas nécessaire d'être champion du monde de la préparation. Je me gérais et je pense qu'Alain (Thinet) l'avait compris puisqu'il ne m'a rien dit ».
Mais une fois les trois coups de la saison donnés, Ahmed Fellah a enfilé le costume de patron du jeu bisontin. Avec le besoin et l'envie de goûter à nouveau aux plaisirs simples après une dernière saison tortueuse à Orléans (3,5 points et 2,6 passes en 24 minutes).

« Les premiers surpris c'est nous ! »


Sans aucune rancœur, avec le calme qui l'habite naturellement, le meneur du BBCD argumente : « Une année avec Philippe Hervé, c'est usant. Physiquement, c'est comme passer deux saisons avec un autre entraîneur. Et mentalement, c'est fatigant également. Nous n'avions plus aucune liberté, tout était contrôlé de A à Z comme dans un jeu vidéo ».
Alors quand Alain Thinet, son ancien mentor sous le maillot de Saint-Etienne, l'a contacté à l'intersaison, Ahmed Fellah n'a pas longtemps hésité.
« A la base, je n'étais pas loin de signer à Dijon », souffle-t-il. Il aurait aussi pu rejoindre la Pro B. Une régression ? Pas du tout. « Je ne joue pas pour la gloire », réagit-il. « La Pro B, j'en viens, je sais ce que c'est. J'aurais pu y retourner sans problème ». C'est à ce niveau, à Saint-Etienne (2002-05) puis à Orléans (2005-06) que l'enfant de Juvisy-sur-Orge (Essonne) a fait ses classes avant d'avoir sa chance en Pro A avec Orléans ces deux dernières années.
Cette expérience a favorisé les desseins du BBCD, auteur d'un début de saison assez inattendu. « Mais les premiers surpris, c'est nous ! », reprend Ahmed Fellah. « On partait dans l'inconnu. Maintenant, on a pris confiance... »
Même le déplacement à Nancy, le champion de France en titre, n'est pas de nature à faire douter le meneur bisontin : « On n'a pas à se mettre la pression. La pression, si elle doit exister, sera sur leurs épaules. Mais on jouera pour gagner. Il est hors de question d'y aller en se disant qu'il n'est pas grave de perdre ». Et d'affirmer : « Je suis sûr qu'ils ne vont pas nous prendre au sérieux... »
Après leur défaite à Hyères-Toulon, les Nancéiens pourront-ils se permettre un tel luxe ?

Bastien GORMOND


Est republicain

Merci Bacou...

bacou a écrit:

- Le problème de l'Euroligue, c'est qu'il faut que les clubs français soient tout de suite prêts à 100 %. Et même 110 %. La seule chance d'aller au Top 16, c'est de décrocher deux ou trois succès d'entrée quand les grosses cylindrées ne sont pas encore prêtes. Sinon, vous faites beaucoup d'efforts, il ne manque pas grand-chose, mais le pas grand-chose, il n'est jamais de votre côté...

La meilleure phrase pour résumer les chances du SLUC en Euroligue

Il faut aussi CROIRE en ses chances et ARRETER de pleurer avant d'avoir jouer le match. Il me semble que cela se joue à 5 contre 5.
D'ailleur regardez, le grand Barca que l'on disait invincible et bien défaite à Gran Canaria qui n'a rien d'un foudre de guerre 68 à 57.
Moi j'y crois et je serais derrière les joueurs à 200 %.

Et surtout il faudrait que la salle soit PLEINE et pas avec des ambiances comme lors du dernier match. Il faudra une ambiance DIGNE de gentilly telle que la demi finale contre Strasbourg en 2006 ou l'asvel en 2007.

:cheers:

Ah Gran Canaria. On leur avait coupé le bec à ceux-là...

En effet. Un bon souvenir !

Petite question au club des supporters: est-ce qu'un petit clin d'oeil est prévu pour Olivier Veyrat demain soir?

GranD J a écrit:

Petite question au club des supporters: est-ce qu'un petit clin d'oeil est prévu pour Olivier Veyrat demain soir?

Ce serait une excellente initiative je trouve

Alors là...ba surprise ou pas ... sauf si les forumeurs du CDS donnent l'info avant

Pour en revenir à la défense de zone...Certes elle nous pose des problèmes mais je ne pense pas que ce soit la raison majeure de notre defaite à Hyères. Après tout c'est plutôt notre défense ou plutôt l'absence de défense qui nous a tué , on les as laissé nous canarder sans faire l'effort de défendre sur leur shooteur .

Et c'est là que j'émets un doute sur la motivation du groupe en championnat , ok peut être Besac va s'en prendre une bonne demain mais la manière lors des 2 premiers matchs me laisse un goût amer .Ce qui me laisse penser ça ? Les joueurs recrutés(hormis Wilson) ont annoncé qu'ils venaient un an pour se montrer en EL pour mieux se vendre l'an prochain .Résultats, les Cox, Tchi, Morandais sur le premier match ne se sont pas montré très concernés par le resultat du match, Benson c'est autre chose. Tous, sauf Wilson, étrange coincidence, non?.
J'attends donc un réveil demain soir et voir un groupe concentré du début à la fin du match,l'EL est le dessert, mais avant de pouvoir le gouter, il faut bien manger sa soupe ...

Grand coach pour le sluc.
Grand personnage aussi! il avait un sacré sens de la formule