[PROA J4] SLUC Nancy bat Strasbourg IG 69 (29) à 63 (23)

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C'est bien ça, on ne peut pas choisir. Leurs meilleures places ne sont pas forcement les meilleures pour nous !

The Warrior a écrit:

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Mouais . Montera plutôt à Gentilly chercher mes places. A pas envie de risquer de me retrouver au balcon quand même .

presentation du match dispo sur le site officiel

http://www.sluc-basket.org/asp/zon_actualites/act_det.asp?actid=36137

DNA du 18 octobre 2007



Ils ont repris des couleurs depuis qu'ils portent à nouveau les mêmes. Sacrés champions de France avec Strasbourg en 2005, Jeff et Ricardo Greer font depuis cet été le bonheur du SLUC Nancy. Les frangins croiseront la SIG demain.
Ils n'ont jamais fait mystère de leur envie de rejouer ensemble. « Nous avons souvent eu la volonté d'évoluer dans la même équipe au cours de notre carrière, même si ce n'est pas toujours évident », avoue Jeff, 27 ans. « J'avais d'autres propositions, mais que Nancy ait eu l'intention de nous réunir a énormément pesé dans mon choix », assure Ricardo, de 15 mois son aîné.

Pas de tandem à Strasbourg

Sacrés champions de France avec la SIG en 2005, au temps béni du « Gang of New York » qu'ils formaient avec John McCord et Sharif Fajardo, les Greer font donc à nouveau la paire depuis cet été chez le voisin lorrain. Et les supporters alsaciens nostalgiques du titre ont dû se résoudre, la mort dans l'âme, à faire une croix sur le retour secrètement espéré de leurs idoles.
Au sortir d'une année en demi-teinte en Béarn, Ricardo Greer avait pourtant été approché par la SIG. « Mais il avait un super contrat à Pau, rappelle Jérôme Rosenstiehl, le directeur sportif du club strasbourgeois. Et très vite, cela s'est avéré irréalisable financièrement ». « Il y avait une opportunité de revenir, mais les discussions que j'ai eues avec Tariq Kirksay et Jean-Luc Monschau m'ont convaincu de choisir Nancy », dit de son côté Ricardo. Le tandem ne sera donc pas reconstitué à Strasbourg.
Et c'est le SLUC qui a exaucé les prières des deux frères et leur a offert de revêtir à nouveau la même tunique. Pour le duo, la Lorraine est la nouvelle terre promise. « Revenir en France était un souhait, j'y ai vécu tellement de belles expériences », lâche le cadet, après une escapade d'un an à Nahariya (Israël). « J'ai eu une saison difficile, mais on apprend beaucoup dans ce genre de situation, estime Ricardo. Je veux tout faire pour que ça n'arrive plus. Je suis très ambitieux... et mon frère aussi ».

Les Dominicains en pleine lumière

Depuis la reprise, les Dominicains sont d'ailleurs à nouveau en pleine lumière. Pas à proprement parler une résurrection, il ne faut pas exagérer, mais assurément un retour au premier plan qui n'est pas étranger à la bonne entame du SLUC. Crédité de la 9e évaluation (18,33) de Pro A, le toujours indispensable Ricardo (17,67 pts, six rebonds de moyenne) en est même déjà l'un des piliers. « Dans l'état d'esprit, il y a des similitudes entre Nancy cette saison et la SIG avec laquelle on a été champions, dit l'ailier lorrain. Une vraie solidarité sur et en-dehors du terrain notamment ».
Plus discret, Jeff (neuf points, quatre rebonds) n'en partage pas moins avec son frère de sang et d'armes une commune volonté de multiplier les offrandes. Avec 4,33 assists chacun, tous deux pointent au 8e rang des meilleurs passeurs du championnat. « Je suis satisfait de mon début de saison, raconte l'arrière nancéien. S'intégrer dans une équipe ou il y a autant de talents n'est pas très compliqué. Les joueurs sont tous polyvalents. C'est un peu le même cas de figure que lorsque j'étais arrivé à Strasbourg ».
Strasbourg justement. Demain, le duo retrouve le club avec lequel il a été porté aux nues. « Pour moi, les retrouvailles avec Strasbourg étaient plus chargées en émotion la saison dernière, tempère Ricardo. Cette fois, c'est presque un match comme les autres. Même si je suis très heureux de revoir Afik (Nissim), John (McCord) et Éric Girard, le coach qui m'a fait venir en France, au Havre ».

« Cette équipe reste dangereuse »

Jeff, lui, n'entend surtout pas mettre genou à terre. « Pour moi, ce match est juste le suivant dans le calendrier, un match à gagner, point. Avec Ricardo, on a eu John au téléphone. Il nous a parlé de leur début de saison délicat. Mais pour moi, cette équipe reste dangereuse et talentueuse ». Et cette dernière confession a tous les accents de la sincérité.

Régis Schneider

THEJULS a écrit:

Les espoirs jouent le samedi à 17h15, venez nombreux...svp:)

pourquoi, t'as peur d'être tout seul ?

Je prépare une présentation du match. Etant très occupé, j'espère pouvoir la poster demain après-midi.

moi67 a écrit:

Je prépare une présentation du match. Etant très occupé, j'espère pouvoir la poster demain après-midi.

de toute facon si c'est pas demain apres demain sa sera trop tard lol

Apparences trompeuses


Vous avez dit match des extrêmes ? Erreur. C'est bien la première manche du derby chic et choc du basket français. Entre le SLUC et la SIG, il n'y a pas la différence entre un premier et un dernier.






NANCY. - Imaginez que le SLUC et Strasbourg se sont rencontrés dix-neuf fois depuis trois ans (championnat, coupe ULEB, play-offs, amical, coupe de France), que la SIG mène 12 à 7 après qu'elle ait notamment battu en finale à Paris le SLUC pour la première des trois maudites batailles de Bercy et qu'elle ait éliminé sévèrement Nancy l'hiver dernier d'un parcours final tentant en coupe ULEB à Gentilly. Deux matchs, deux cauchemars pour le club de Christian Fra lequel n'oublie pas mais ne renonce pas, animé par cette foi inébranlable. Comme si au SLUC, on était persuadé qu'enfin un jour, le POPB deviendra le Palais des mille et une nuits.
Vous comprendrez bien pourquoi Jean-Luc Monschau qui n'est pas tombé de la dernière pluie, ne s'arrête pas sur le mauvais début de saison de la SIG, sur les résultats secs de ces trois premières journées. L'Alsacien connaît trop bien Strasbourg. Eric Girard, lui, Strasbourgeois d'adoption, cerne trop bien Nancy pour que ce match se résume au cliché de match des extrêmes.
L'histoire brillante et poignante des rendez-vous du SLUC et de la SIG, adversaires passionnés mais loyaux qui enrichissent depuis maintenant trois ans le basket français, ne peut aujourd'hui se résumer à un match entre le premier et le dernier. La SIG connaît un passage difficile, un coup de mou, une période de scoumoune (blessure de Houston), elle va s'en remettre très vite : « surtout ne mésestimons pas cette équipe de Strasbourg qui a perdu ses deux matchs à domicile qu'elle aurait pu et dû gagner. Contre l'ASVEL, elle mène encore de dix points lorsqu'elle prend un éclat rédhibitoire (16-0). Contre Cholet, le match se joue sur un ou deux détails. La SIG est au pied du mur. Elle n'en sera que meilleure » insiste Jean-Luc Monschau qui évidemment a vu et revu les matchs de l'équipe à Eric Girard. Et puis le coach nancéien n'a pas oublié qu'en préparation, le SLUC avait gagné d'un point à Gentilly avant de perdre de... deux à Souffelveyersheim : « les deux équipes étaient vraiement très proches ». Jean-Luc Monschau ajoute d'ailleurs bien volontiers : « on dit que Lewis a le couteau sous la gorge. Peut-être ? Ce qui est sûr, c'est qu'un joueur américain qui a un contrat ne lâche jamais. Il peut même au contraire se sublimer. Je me souviens que lors du match retour d'avant saison, personne chez nous n'avait pu l'arrêter... ».


Profiter de la vague


Vous l'aurez compris, le SLUC ne regarde pas le classement de Strasbourg. L'équipe nancéienne et notamment les frères Greer, connaissent trop la maison alsacienne pour croire qu'elle peut s'écrouler. Le championnat ne fait que de commencer. Et les Nancéiens qui se retrouvent déjà dans leur fauteuil de leader sans trop comprendre pourquoi, préparent ce match qui reste chic et choc, avec la concentration et la détermination nécessaires.
L'équipe est appliquée à l'entraînement, surfe sur trois belles victoires en championnat mais a conscience de ses devoirs : « il faudra évidemment défendre, notamment comme à Chalon en première mi-temps mais surtout pas comme devant Paris au début du match. Strasbourg s'appuie sur du jeu rapide avec prise de risque en première intention. Il faut donc soigner le repli, limiter les espaces. Lewin prend des rebonds. Quant à Shannon, Obasohan qui est polyvalent ou Nissim, ils vont dégainer surtout en l'absence de Houston ».
Le SLUC s'attend donc à un match difficile d'autant qu'Harrison est très incertain. C'est aussi un match qui peut laisser déjà la SIG à quatre victoires avant d'aller à Dijon, autre équipe en alerte orange et de recevoir Pau/Orthez.
L'équipe nancéienne a des arguments et veut briller devant son public qui mettra le rugby en parenthèses cette fois. La médaille de bronze, ça existe au Jeux Olympiques, pas à la Coupe du monde de rugby. Julian est plus que jamais impliqué, concentré dans cette nouvelle équipe. Il croque dans cette nouvelle saison comme un gamin dans un fruit rouge. Quant à Mike Bauer, trop vite sorti du match à Chalon pour des fautes, il a faim lui aussi.
On ne vous parlera pas de la motivation évidente des frères Greer ou encore celle de TJ Parker qui est actuellement le joueur français le plus rentable du championnat (14 points en 21 minutes sur trois matchs). Qui dit mieux ?
Pas question donc pour le TGV Est de ce début de championnat de faire grève et de rester à quai ce soir. Il doit foncer à grande vitesse sur Strasbourg.


Gilles GAIHIER


est republicain

L'invité : Jacques Monclar

« Le SLUC et Roanne impressionnent ! »


Depuis le début de la saison, l'ancien international et entraîneur Jacques Monclar travaille sur la Pro A comme consultant pour Sport+. Ce soir, il sera au micro à Gentilly.






NANCY. - C'est une figure du basket français. Un expert aussi qui a réponse à tout sur la Pro A, l'Euroligue ou la NBA. Avec sa voix, son humour, ses compétences avisées, sa complicité avec David Cozette, journaliste au groupe Canal Plus, il est terriblement apprécié dans le milieu mais aussi chez tous ceux qui se branchent sur Sport + le vendredi soir (Pro A) et bientôt sur l'Euroligue (mercredi et jeudi). Jacques Monclar est également consultant pour l'équipe TV et pour l'Equipe. fr
- Ce job à temps complet avec des rendez-vous réguliers, ça vous branche ?
- Bien sûr ! J'aime bien le timing. Et puis mon acolyte David (Cozette) est adorable. Je suis au bord du parquet. Je parle avec les coachs. J'adore parler de mon sport.
- ça vous demande un travail personnel en amont
- Dès demain matin (aujourd'hui), j'irai à la salle parler avec les coachs, faire un brin de causette avec des joueurs. Et puis depuis hier, je m'informe (presse, site internet) et je passe quelques coups de fil.
- Par exemple à Gregor Beugnot votre ami, qui vient de jouer contre le SLUC ?
- Comment avez-vous deviné (rires) ?


« L'icône Cyril Julian »


- Resserrée à seize équipes et compte tenu de l'apport possible de quatre joueurs américains par clubs, le championnat semble plus dense, plus compact que la saison dernière. Qu'en pensez-vous ?
- Je pense qu'en ce début de saison, il y a deux équipes au-dessus du lot qui impressionnent : Nancy et Roanne. Maintenant, l'arrivée des Coupe d'Europe (Euroligue, ULEB, Eurocoupe) va élever le niveau de certaines équipes. Dans la difficulté, les collectifs de certains clubs vont s'affiner. ça va aller crescendo. Maintenant, il est encore trop tôt pour avoir un vrai jugement de valeur.
- Comment voyez-vous le SLUC 2007-2008 ?
- Victor (Samnick) est vraiment dans le coup en ce début de saison. Il s'épanouit. ça me fait plaisir pour lui. Et puis, il y a les... brothers (frères Greer). En Pro A, c'est une assurance tous risques. Ils sont bons dans le jeu et dans... l'âme. Avec Bauer, Amagou que j'aime bien, tu peux prendre un jeu meneur américain comme l'a fait intelligemment Jean-Luc Monschau. Et puis bien sûr, il y a l'icône Cyril Julian...
- Il a manqué à l'équipe de France ?
- Ce n'est pas la première fois que je le dis. L'erreur date de l'année dernière. J'ai souvent pensé à Cyril tout seul dans le Shangaï - Paris qui le ramenait en France alors que les copains partaient au Mondial au Japon. Il est capable de prendre des positions. En bout de chaîne, dans les décalages, il met des paniers. L'homme a cette capacité de scorer. Et puis Julian, il a le maillot bleu, cheville au corps.
- Strasbourg n'est pas à sa place ?
- Contre Cholet, la SIG aurait dû gagner. A Nancy, ça risque d'être dur mais Eric Girard et ses joueurs vont s'ajuster. Ils seront là.
- Votre plus beau souvenir derrière un micro de consultant ?
- Je débutais dans ce job. J'ai vu débarquer la Dream Team à Barcelone. J'avais les poils qui se dressaient comme lorsque j'écoute la Marseillaise. C'est inoubliable. Et puis, il a y ces images de Nicolas Batum, un copain de mon fils Benjamin (JDA) vendredi dernier à Gravelines. Qu'est ce qu'il est fort ! C'est le nouveau Boris Diaw.


Recueilli par G. G


est republicain

La SIG sans Houston









NANCY. - Houston, l'arrière-shooteur de Strasbourg étant out pour plusieurs mois (rupture partielle du tendon d'Achille) et n'ayant pas encore trouvé de pigiste médical (sans doute pour recevoir Clermont samedi prochain), la SIG sera privé d'un joueur extérieur majeur ce soir à Gentilly.


Location


La location pour la rencontre Nancy - Strasbourg (ce soir 20 h) se poursuit au palais des sports (9 à 12 h) et aux guichets à partir de 18 h. Par contre le réseau ticket net marchera aujourd'hui jusqu'à 16 h.
est republicain

Les équipes









SLUC : 4. Dowdell ; 5. Amagou ; 7. Julian ; 8. Greer ; 9. Parker ; 11. Zaki ; 12. Michel ; 13 Samnick ; 14. Greer ; 15. Bauer
Strasbourg : 4. Lewis, 5. Darrigand ; 6. Mendy, 10. Giffa ; 11. Nissim ; 12. McCord ; 13. Obasohan ; 14. Shannon ; 15. Lewin
Arbitres M. M Castano, Greva et Boule. Coup d'envoi 20 h. espoirs à 17 h 15
est republicain

Eric Girard : « Nancy et Strasbourg sont devenus des grands clubs »

A Nancy, c'est le calme plat. La machine de Jean-Luc Monschau tourne comme une horloge. En revanche, Strasbourg est le club dont en parle beaucoup. Parce que les Alsaciens sont en galère. xplications d'Eric Girard, mentor serein malgré tout.



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Avec ce zéro pointé après trois journées, on ose parler du moral... « Oh, ça va ! Ça va tout à fait bien. Même si ce n'est pas aussi facile qu'on l'espérait. On comptait, effectivement, mieux commencer. » • Pourquoi cette étonnante tranquillité d'esprit ? « C'est souvent pareil : quand on est capable de savoir pourquoi l'équipe est moins performante, c'est moins inquiétant. A partir de là, il y a des solutions à trouver. Et on sait d'où vient le mal. »
• Certains observateurs, sévères, vous condamnent presque après ces trois revers ! « Chacun fait son travail. En France, on aime bien les extrêmes : ceux qui réussissent ou ceux qui échouent, pas le juste milieu. On surprend les gens de ne pas gagner. Je le suis le premier frustré et déçu. »
• Pas d'inquiétude donc ? « Encore une fois, on connaît les motifs de ce qui nous arrive dans ce championnat qui marche par série. Nancy, aussi, la saison dernière a traversé une sale période. Elle ne l'a pas empêché d'aller en finale. Il faut savoir trier les commentaires parfois un peu durs. »
• Oui mais tout le monde vous voyait en haut de l'affiche ? « Nous trouverons les solutions, ne comptez pas sur nous pour baisser la tête. le contraire serait dramatique. Il existe des gens compétents dans le club. Il ne s'agit que d'un ou deux joueurs pas à leur niveau, d'un blessé, les autres sont bons. D'ailleurs, après les cinq premières recrues, on nous voyait sur le podium. Mais il y a des mauvaises surprises. La confiance reste de mise. »
• Depuis votre rencontre en finale (2005), les deux clubs n'ont pas, semble-t-il, vécu la même évolution. « Le SLUC a davantage travaillé dans la continuité, notamment en gardant ses joueurs majeurs. Ce qui, j'en suis persuadé, a fait la différence. La philosophie des dirigeants n'est pas obligatoirement la même non plus. Alors, c'est vrai, depuis l'arrivée de Jean-Luc Monschau et moi-même à la tête des équipes, cette rencontre d'aujourd'hui paraît la plus déséquilibrée. »
• L'état des lieux ? « Nancy est plus complet et il y a aura des absents à la SIG, le SLUC reste sur une dynamique positive contrairement à nous, ce sera le face à face entre des joueurs en plénitude de leurs moyens et des joueurs qui se cherchent encore. Les nôtres n'ont soit jamais évolué en France, soit proviennent de petits clubs. A Nancy, les recrues sont issues de clubs confirmés de haut niveau comme Pau. »
• L'issue du duel est-elle scellée à l'avance ? « Il y a ce que l'on pense et ce qu'il va se passer. Mais je ne suis pas trop rêveur. Jean-Luc Monschau est assez malin pour motiver son équipe en nous trouvant des points forts que nous cherchons encore ! »
• Les frères Greer sont maintenant au SLUC. Auriez-vous voulu qu'ils reviennent à Strasbourg ? « Les résultats et les statistiques parlent d'eux-mêmes ! Ricardo, la saison dernière, m'a fait part de son mal de vivre (à Pau). On s'est souvent appelé... Bien sûr que l'on aurait aimé qu'il revienne. On a même essayé mais ses prétentions ne rentraient pas dans notre enveloppe financière. Les Greer sont vraiment une bonne pioche pour Nancy. C'est le jeu... »
• Ce n'est pas le cas de votre pivot Américain Lewis ! « Pour l'instant, il est plutôt catastrophique. Mais jusqu'à présent, depuis trois saisons, on n'a pas "coupé" un seul joueur ni dépensé le moindre dollar pour un mauvais choix. Peut-on avoir le droit de se tromper ? Ce qui n'excuse pas le comportement d'un joueur comme Lewis. Maintenant, porter le maillot de Strasbourg ou de Nancy, qui sont devenus des grands clubs et qui disputent de belles coupes d'Europe, est un honneur à respecter. »
• Le mot d'ordre alsacien étant donné la situation ? « Restons solidaires et pas de panique. La saison est longue. La roue tournera. Pour l'heure, nous sommes l'unique club à avoir fini trois fois de suite dans le top 4... »




Alain THIÉBAUT.republicain lorrain

SLUC - SIG à la loupe



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- On osera encore appeler ce match le derby de l'Est... Il n'y a ni Lorrains ni Alsaciens de naissance dans les équipes.
- La SIG sera lourdement handicapée avec l'absence de l'ailier US Houston (tendon d'Achille) alors que le pivot Jai Lewis disputera sans doute son dernier match, faute de performances suffisantes.
- On assistera aux retrouvailles entre les frères Greer et leur club avec qui ils ont été sacrés champions de France aux dépens de... Nancy. A Strasbourg, de la belle époque, il reste McCord, Nissim et l'entraîneur Eric Girard.
- L'Américain du SLUC Harrison est douteux (contracture aux adducteurs). A Chalon, il n'avait joué que cinq minutes et cela n'avait pas pénalisé le collectif.
- Depuis qu'ils ont pris ces équipes en main (2004), Jean-Luc-Monschau et Eric Girard en sont à 8-6 (victoires).
- Strasbourg connaît un départ laborieux avec notamment une attaque muette (70 pts de moyenne, 13e) et une défense laxiste (12e).

republicain lorrain

SIG Le Tourmalet en trottinette


Le dernier de la Pro A rend visite au leader, ce soir (20 h). La SIG ne semble guère en mesure de débloquer son compteur victoire à Nancy mais qui sait…
« Jamais je n’ai disputé un derby aussi déséquilibré ». En un peu plus de trois années strasbourgeoises, Éric Girard a effectivement quelques sujets de comparaison en terme de confrontations alsaco-lorraines autour des paniers. Entre championnat, play-offs, Coupe d’Europe et Semaine des As, l’entraîneur de la SIG s’en ira en début de soirée serrer la louche pour la 15e fois au même homologue nancéien.
Et sur la ligne de départ, on avait effectivement jamais envisagé un écart aussi abyssal puisque l’imperturbable maillot jaune de la saison régulière depuis deux saisons accueille un outsider en souffrance qui a accumulé trois défaites en autant de matches. « Réussissant » un début de saison raté encore pire que l’an passé (1 victoire en 5 matches mais avec un succès décroché dès la 3e journée face à Pau), la SIG débarque au Palais des Sports Jean-Weille pour le moins dépenaillée. Elle a rendu une exécrable copie face à Cholet le week-end dernier (59-66), elle doute de ses recrues, Jai Lewis en tête, pas loin d’être sur un siège éjectable, elle aborde le rendez-vous nancéien amputé d’un argument à l’aile, en la personne de Kevin Houston qui devrait être remplacé durant le week-end.
Retour à la tradition


On aura rêvé conditions plus favorables pour titiller le leader. Mais on a décidé de recourir à de bonnes vieilles méthodes pour mobiliser la troupe strasbourgeoise décevante. Après la colère froide du président dans le sillage de la honteuse défaite choletaise, McCord, Nissim et les autres se sont consacré à un entraînement dans le bastion historique du club, cette semaine, à Illkirch. Et, pour se laver la tête des sombres pensées que ne manquent pas d’inspirer certains de ses protégés, Éric Girard a choisi de tenir un discours volontariste. Ou d’auto-persuasion selon les interprétations.
Sur la thématique, la convocation de la dernière joute entre SIG et SLUC ne manque ainsi pas de saveur. « Quand on a battu Nancy de 25 ou 30 points la dernière fois (ndlr : 56-85 en fait, avec un incroyable 0-21 pour finir dans l’antre du futur finaliste du championnat), on ne pouvait pas non plus imaginer ce qui allait suivre », rappelle l’entraîneur strasbourgeois, qui croisera la route des frangins Greer et d’un effectif qui paraît fort bien balancé malgré une inédite révolution de juillet dans la capitale des Ducs de Lorraine, avec Samnick et Julian, un duo de Frenchies, à la fête. « On a une chance et je suis beaucoup plus optimiste qu’au lendemain de la défaite de samedi. Parce que je vois qu’après ce qui a été dit et écrit, mes joueurs ne lâchent rien ».
« L’équipe n’est pas au mieux, on affronte une équipe en pleine euphorie et il peut y avoir un écart important à l’arrivée », admet toutefois Éric Girard. « Mais les problèmes que nous avons ne sont pas d’ordre collectif mais individuel. Or mes joueurs sont orgueilleux ». Et si celle de l’ovalie risque de s’attarder sur une autre chaîne, « la France du basket regardera ce match », conclut le coach. « On est dans le dur depuis le début, mais je reste convaincu que l’on vivra encore un championnat de série ». L’opposition entre l’invaincu et le dernier n’a jamais offert une occasion plus étincelante d’y mettre fin dans le camp du mal loti.
François Namur
l'alsace

Merci Bacou...pour cette avalanche d'articles

bacou miciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Bacou assure gwave
L'an prochain jsuis sûr qu'o aura droit à un résumé des interventions des internautes sur les différents forums avec sondage à l'appui et tout el toutim.... on ne l'arrête plus :cheers:

En tout cas, à la lumière de ces articles, on sent bien que ce qui peut apparaître comme un match deséquilibré ne le sera pas du tout.

The Warrior a écrit:

bacou miciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Merci B(e)a(u)cou(p) !

Ca me fera toujours rire les discours de JLM qui fait tout pour motiver ses joueurs en disant que chaque match sera super difficile avec un adversaire super fort etc (ce qui est souvent vrai cela dit), et le discours antagoniste de Girard qui dit que logiquement la sig n'a aucune chance de gagner, mais qu'ils vont joueur leur carte d'outsider à fond... C'est tout les ans la même rangaine, et ça me fait toujours aussi rigoler

Article de l'Equipe ici

Merci pour les articles

Citation :

« Si on va sur les sites de paris, on doit avoir une cote énorme. Je me demande d'ailleurs si je ne vais pas mettre une petite pièce sur mon équipe, s'amuse Éric Girard. C'est en tout cas le derby le plus déséquilibré depuis quatre ans. Et pourtant, il y en a eu ! ».

Elle avoisine les 4,70 sur Unibet !
C'est vrai que c'est tentant de miser une petite pièce sur la SIG

Méfiance d'une bête blessée...

fraga a écrit:

Ca me fera toujours rire les discours de JLM qui fait tout pour motiver ses joueurs en disant que chaque match sera super difficile avec un adversaire super fort etc (ce qui est souvent vrai cela dit), et le discours antagoniste de Girard qui dit que logiquement la sig n'a aucune chance de gagner, mais qu'ils vont joueur leur carte d'outsider à fond... C'est tout les ans la même rangaine, et ça me fait toujours aussi rigoler

enfin sur le match de ce soir c'est plutot le discour de girard qui semble dans le vrai...

Réponse ce soir..........