[PROA J4] SLUC Nancy bat Strasbourg IG 69 (29) à 63 (23)

tony parker a écrit:

fraga a écrit:

Ca me fera toujours rire les discours de JLM qui fait tout pour motiver ses joueurs en disant que chaque match sera super difficile avec un adversaire super fort etc (ce qui est souvent vrai cela dit), et le discours antagoniste de Girard qui dit que logiquement la sig n'a aucune chance de gagner, mais qu'ils vont joueur leur carte d'outsider à fond... C'est tout les ans la même rangaine, et ça me fait toujours aussi rigoler

enfin sur le match de ce soir c'est plutot le discour de girard qui semble dans le vrai...

C'est surtout devenu quasi-systématique : pour ôter la pression à ses propres joueurs et pour anesthésier les joueurs adverses, on joue les bêtes blessées. C'est toujours mieux d'être dans le rôle de l'outsider plutôt que dans celui du favori.
Rappelez-vous qu'il n'y a pas plus dangereux qu'une bête blessée.

c'est vrai que faut pas se voiler la face, meux vaut jouer la SIG ce soir que quand ils auront un vrai pivot et un houston de retour au top... la on les joue au meilleur moment pour gagner de manière significative

maki kata a écrit:

tony parker a écrit:

fraga a écrit:

Ca me fera toujours rire les discours de JLM qui fait tout pour motiver ses joueurs en disant que chaque match sera super difficile avec un adversaire super fort etc (ce qui est souvent vrai cela dit), et le discours antagoniste de Girard qui dit que logiquement la sig n'a aucune chance de gagner, mais qu'ils vont joueur leur carte d'outsider à fond... C'est tout les ans la même rangaine, et ça me fait toujours aussi rigoler

enfin sur le match de ce soir c'est plutot le discour de girard qui semble dans le vrai...

C'est surtout devenu quasi-systématique : pour ôter la pression à ses propres joueurs et pour anesthésier les joueurs adverses, on joue les bêtes blessées. C'est toujours mieux d'être dans le rôle de l'outsider plutôt que dans celui du favori.
Rappelez-vous qu'il n'y a pas plus dangereux qu'une bête blessée.

Oui sauf que la saison dernière c'était nous la bête blessé après l'élimination en ULEB par strasbourg et ils nous ont mis plus de 30 pts le dimanche suivant en championnat.

Alors faisons de même et enfonçons le clou à notre tour.

MERLU a écrit:

maki kata a écrit:

tony parker a écrit:

fraga a écrit:

Ca me fera toujours rire les discours de JLM qui fait tout pour motiver ses joueurs en disant que chaque match sera super difficile avec un adversaire super fort etc (ce qui est souvent vrai cela dit), et le discours antagoniste de Girard qui dit que logiquement la sig n'a aucune chance de gagner, mais qu'ils vont joueur leur carte d'outsider à fond... C'est tout les ans la même rangaine, et ça me fait toujours aussi rigoler

enfin sur le match de ce soir c'est plutot le discour de girard qui semble dans le vrai...

C'est surtout devenu quasi-systématique : pour ôter la pression à ses propres joueurs et pour anesthésier les joueurs adverses, on joue les bêtes blessées. C'est toujours mieux d'être dans le rôle de l'outsider plutôt que dans celui du favori.
Rappelez-vous qu'il n'y a pas plus dangereux qu'une bête blessée.

Oui sauf que la saison dernière c'était nous la bête blessé après l'élimination en ULEB par strasbourg et ils nous ont mis plus de 30 pts le dimanche suivant en championnat.

Alors faisons de même et enfonçons le clou à notre tour.

+1

si on veux avoir l'étoffe d'un champion faut pas se laisser surprendre par une bête blessée a domicile, on vise pas le maintien quand meme!!!

Si le maintien ......

........ à la première place de saison régulière.

DNA du 19 octobre 2007



Jamais sans doute, un derby entre Nancy et la SIG n'a semblé aussi déséquilibré. Ce soir donc, le leader lorrain invaincu reçoit la lanterne rouge alsacienne privée de Houston. Et si les plus belles victoires se décrochaient dans les contextes les plus défavorables ?
Avant de quitter le Rhenus, Derrick Obasohan est resté un petit moment devant le tableau qui supporte les coupures de presse de l'année du titre. Il a pu y reconnaître Sharif Fajardo, l'ancien pivot de la SIG, en tenue. Quelques instants plus tôt, c'est en civil qu'il l'avait croisé. Le Portoricain, qui avait déjà donné le coup d'envoi du match contre Cholet, était encore hier matin au Wacken, devisant longuement avec John McCord et s'improvisant même ramasseur de balles à l'issue de l'entraînement.
A l'heure de retrouver les frères Greer, passés dans le camp d'en face, la SIG n'a pourtant pas prévu de tenter un coup de poker en réintégrant son pivot champion de France. Sharif Fajardo s'octroie seulement quelques jours de vacances en Alsace. Et il faudra donc trouver autre chose pour redresser la barre. S'en remettre plutôt à l'enthousiasme affiché lors des entraînements. « Quand je vois ce que les gars montrent, c'est encourageant. Ils ne lâchent rien après tout ce qu'on a pris. L'équipe a envie de se sortir d'elle-même de la mauvaise passe dans laquelle elle s'est mise », observe Éric Girard.

« Si on va sur les sites de paris, on doit avoir une cote énorme »

Pour se remettre dans le sens de la marche, la SIG sans Houston ne pouvait en revanche pas plus mal tomber question calendrier. Ce soir, c'est à Nancy, leader invaincu et au complet - seul Harrison, touché aux adducteurs, est incertain - qu'il lui faut se rendre. Et entre des Lorrains sereins et des Alsaciens mal en point, le classico n'a, a priori, jamais semblé aussi peu indécis. « Si on va sur les sites de paris, on doit avoir une cote énorme. Je me demande d'ailleurs si je ne vais pas mettre une petite pièce sur mon équipe, s'amuse Éric Girard. C'est en tout cas le derby le plus déséquilibré depuis quatre ans. Et pourtant, il y en a eu ! ».
Dix-neuf très exactement, si l'on tient compte des cinq matches amicaux, depuis la saison 2004-05 et l'arrivée d'Éric Girard et de Jean-Luc Monschau aux manettes des deux formations. Et si elle mène douze victoires à sept, la SIG sait qu'il lui sera difficile d'aller chercher la 13e. « Nancy est une grosse armade, en pleine confiance », résume le technicien alsacien. Une armada qui reste sur onze succès d'affilée à domicile (en championnat et en play-offs), le dernier revers remontant au 18 février lorsque... Chuck Eidson et ses coéquipiers avaient régalé - ah, ce dunk sur la tête de Kirksay - avant de s'imposer de 29 points (56-85).
S'il est cette fois déséquilibré, ce derby n'en est pas pour autant injouable. « Les exploits ne sont pas forcément là où on les attend, reprend le stratège strasbourgeois. Ce n'est pas à Nancy que va se jouer notre saison. Alors, peut-être que ceux qui auraient pu être stressés seront plus relax. Et puis, les anciens se rappelleront qu'on a gagné deux fois là-bas l'an dernier ». Afik Nissim justement en était. « Personne ne pense que l'on peut gagner à Nancy, alors on ne peut que créer la surprise. On y va petits, peut-être qu'on en reviendra grandis », pense le feu-follet franco-israélien qui entend « rester positif ». « Si on baisse la tête, ça ne va pas aller mieux ».

« On ne peut pas prétendre jouer dans un club haut de gamme et faire
quatre mauvais matches »

Il y en a un en tout cas qui a tout intérêt à la relever, la tête, sous peine de se la voir couper par le club. C'est Jai Lewis. « On a été indulgent avec lui pendant trois matches. Mais on ne peut pas prétendre jouer dans un club haut de gamme et faire quatre mauvais matches, prévient Éric Girard. Il faut qu'il soit conscient que des clubs comme le nôtre, il n'en trouvera peut-être pas beaucoup dans sa carrière. Alors, il n'a pas le droit de ne pas être présent dans l'investissement ».
Plus que jamais sur la corde raide, l'intérieur US de la SIG a demandé à toucher davantage le ballon. Le technicien alsacien acquiesce, mais attend de sa recrue plus d'envie. « Plus il va en montrer, plus ses partenaires auront envie de lui passer le ballon. Sanders non plus n'avait pas beaucoup le ballon, mais lui allait le chercher ». Éric Girard est clair : « Il n'a plus d'excuses à faire valoir. Il faut qu'il renvoie l'ascenseur ».
Sans quoi, bien évidemment, la carte de séjour de l'ancien de George-Mason pourrait expirer plus tôt que prévu. Et ce ne sera pas Sharif Fajardo qui prendra sa place. Lui n'est là que pour les vacances. Et rien que pour ça.

Régis Schneider

Pigiste : une piste
La SIG poursuit ses recherches pour dégotter un remplaçant à Kevin Houston, absent jusqu'à la trêve de Noël. « Avec les dirigeants, on a passé beaucoup de temps au téléphone, pour explorer des pistes, raconte Éric Girard. Ce n'est pas facile. La manne financière n'est pas extensible et les joueurs de haut-niveau sur le marché ne sont pas légion en cette période ».
Jérôme Rosenstiehl confirme. « Faire venir quelqu'un pour une durée limitée, ce n'est pas simple. Jasikevicius il ne va pas bouger pour deux mois. Il faut trouver un mec qui a besoin de se relancer, qui recherche une exposition sur une courte période ». « On a une piste sérieuse qui pourrait aboutir en début de semaine, concède le directeur sportif. Et on va tout mettre en oeuvre pour qualifier quelqu'un contre Clermont ».

Tout peut changer »
Sacha Giffa, l'international strasbourgeois, revient sur le début de saison difficile de la SIG. Et reste convaincu du potentiel du très décrié Jai Lewis.
- Comment expliquez les difficultés actuelles de la SIG ?
- C'est un nouveau groupe. Alors oui, on peut tout gagner avec la fraîcheur. Mais quand une équipe se cherche, c'est plus dur. On a besoin de trouver notre rythme de croisière, sauf que le calendrier ne nous y aide pas. On accumule trop de choses. Une fois, c'est une mauvaise attaque, une autre fois, c'est une mauvaise défense et après on panique. C'est sûrement dû à un manque de vécu... ou de leader.
- Quelle est la solution aux maux strasbourgeois ?
- Si on a un axe 1-5 super fort, ce sera plus facile. Alors on doit tous s'y mettre pour mettre Jai (Lewis) dans de bonnes conditions. Je défends sur lui à l'entraînement. Et c'est un super joueur. Quand il fait marche arrière avec ses 125 kg, ça devient très difficile. Peut-être qu'il faut qu'il exploite ça davantage, qu'il demande plus la balle. On essaie d'avoir de l'enthousiasme à l'entraînement. Il faut qu'on le transpose en match.
- La sérénité est-elle toujours de mise au sein de l'équipe ?
- Il ne faut pas qu'on voie la vie en noir. Ce n'est que le début de la saison. Tout peut changer. L'an dernier, on avait commencé par une victoire et quatre défaites. Alors, il faut continuer à travailler pour revoir la lumière (...). Nancy ? Depuis que je suis à Strasbourg, on a toujours bien réussi là-bas. Ils sont leaders, on est mal-classés. C'est le match des extrêmes. Ca peut-être un déclic pour nous que de commencer notre saison là-bas ».

Recueilli par R. Sch.

20 Minutes du 19 octobre 2007



« On n'est pas dupe. C'est certainement le derby le plus déséquilibré depuis quatre ans. » Le coach strasbourgeois Eric Girard fait profil bas avant d'effectuer le court voyage en Lorraine, ce soir à 20 h (sur Sport+). Il faut dire qu'après trois journées de Pro A, ses joueurs occupent une inquiétante 15e place après trois défaites d'affilée, alors que le Sluc caracole en tête du Championnat avec trois succès de rang.

« Ce n'est pas à Nancy que se jouera notre saison, dédramatise l'entraîneur. On sait qu'on va remonter au classement, même si ça va prendre du temps. Alors malgré notre spirale difficile et l'absence de Kevin Houston [blessé au tendon d'Achille jusqu'à Noël], on reste confiant. Et puis on a nos chances de gagner, aussi faibles soient-elles. » A condition notamment que Jai Lewis - le pivot américain sur la sellette en cas de nouvelle contre-performance - se réveille. « J'attends impérativement de lui et des autres un investissement sans faille, poursuit Eric Girard. Jouer à la SIG, ça se mérite. »

J. S. - ©2007 20 minutes

MERLU a écrit:

maki kata a écrit:

tony parker a écrit:

fraga a écrit:

Ca me fera toujours rire les discours de JLM qui fait tout pour motiver ses joueurs en disant que chaque match sera super difficile avec un adversaire super fort etc (ce qui est souvent vrai cela dit), et le discours antagoniste de Girard qui dit que logiquement la sig n'a aucune chance de gagner, mais qu'ils vont joueur leur carte d'outsider à fond... C'est tout les ans la même rangaine, et ça me fait toujours aussi rigoler

enfin sur le match de ce soir c'est plutot le discour de girard qui semble
dans le vrai...

C'est surtout devenu quasi-systématique : pour ôter la pression à ses propres joueurs et pour anesthésier les joueurs adverses, on joue les bêtes blessées. C'est toujours mieux d'être dans le rôle de l'outsider plutôt que dans celui du favori.
Rappelez-vous qu'il n'y a pas plus dangereux qu'une bête blessée.

Oui sauf que la saison dernière c'était nous la bête blessé après l'élimination en ULEB par strasbourg et ils nous ont mis plus de 30 pts le dimanche suivant en championnat.

Alors faisons de même et enfonçons le clou à notre tour.

Je ne vois pas l'intérêt de garder cette défaite au fond de la gorge.
Je préfère que le sluc ait perdu de 30 points contre Strasbourg et qu'il ait fait la saison qu'il a faite l'an dernier plutôt que celle des Strasbourgeois.
Et puis, faut pas se leurrer, si le SLuc a l'occas' de taper un carton contre une équipe dans une sale passe, il ne va pas s'en priver. Et là, tu ne trouverais certainement rien à redire.
Pour ma part, une victoire d'un point contre la SIG me satisferait. Certainement plus qu'un match à sens unique.

maki kata a écrit:

MERLU a écrit:

maki kata a écrit:

tony parker a écrit:

fraga a écrit:

Ca me fera toujours rire les discours de JLM qui fait tout pour motiver ses joueurs en disant que chaque match sera super difficile avec un adversaire super fort etc (ce qui est souvent vrai cela dit), et le discours antagoniste de Girard qui dit que logiquement la sig n'a aucune chance de gagner, mais qu'ils vont joueur leur carte d'outsider à fond... C'est tout les ans la même rangaine, et ça me fait toujours aussi rigoler

enfin sur le match de ce soir c'est plutot le discour de girard qui semble
dans le vrai...

C'est surtout devenu quasi-systématique : pour ôter la pression à ses propres joueurs et pour anesthésier les joueurs adverses, on joue les bêtes blessées. C'est toujours mieux d'être dans le rôle de l'outsider plutôt que dans celui du favori.
Rappelez-vous qu'il n'y a pas plus dangereux qu'une bête blessée.

Oui sauf que la saison dernière c'était nous la bête blessé après l'élimination en ULEB par strasbourg et ils nous ont mis plus de 30 pts le dimanche suivant en championnat.

Alors faisons de même et enfonçons le clou à notre tour.

Je ne vois pas l'intérêt de garder cette défaite au fond de la gorge.
Je préfère que le sluc ait perdu de 30 points contre Strasbourg et qu'il ait fait la saison qu'il a faite l'an dernier plutôt que celle des Strasbourgeois.
Et puis, faut pas se leurrer, si le SLuc a l'occas' de taper un carton contre une équipe dans une sale passe, il ne va pas s'en priver. Et là, tu ne trouverais certainement rien à redire.
Pour ma part, une victoire d'un point contre la SIG me satisferait. Certainement plus qu'un match à sens unique.

non parce qu'une victoire de 30 points face a la SIG serait un nouveau message fort de SLUC envers ses concurrents. Une victoire trop courte serait un signe que l'on est pas aussi fort que ce que l'on pense car quoi que l'on dise on doit battre en beauté cette équipe de la SIG

pour ce qui est de l'an passé, c'est l'ULEB qui m'est resté en travers de la gorge car vu le parcours de la SIG on aurait pu faire au moins aussi bien si on avait pas faiblit sur le match retour...

Nouvelle tuile à Strasbourg :

Les jours se suivent et se ressemblent à Strasbourg car après la blessure de Houston, le cas Lewis, c'est le tour des frères Greer.

En effet ils ne joueront pas ce soir avec la SIG car ils ont signés au SLUC NANCY.

MERLU a écrit:

Nouvelle tuile à Strasbourg :

Les jours se suivent et se ressemblent à Strasbourg car après la blessure de Houston, le cas Lewis, c'est le tour des frères Greer.

En effet ils ne joueront pas ce soir avec la SIG car ils ont signés au SLUC NANCY.

Punaise ! Ça, c'est de la vanne de haut vol !!!

Présentation de SLUC Nancy – Strasbourg IG (Pro A – 4e journée)
-

Défaite à trois reprises en autant de rencontres, actuellement dernière d’un championnat dont elle figure parmi les plus sérieux outsider, la SIG rend visite, ce vendredi, devant les caméras de Sport +, à son meilleur ennemi, le SLUC Nancy, pour le désormais habituel « derby de l’Est ». Privée de Houston, blessé jusqu’à Noël, la SIG va devoir affronter rien moins que le leader du championnat, invaincu grâce à des succès acquis à Clermont, contre Paris et à Chalon, excusez du peu ! En somme, cette vingtième rencontre de l’ère Girard-Monschau entre le SLUC et la SIG paraît déséquilibré ; ce match sera surtout important pour Jai Lewis, qui pourrait faire ses valises en cas de nouvelle contre performance.



Avec son troisième échec consécutif en finale du championnat, le SLUC Nancy est arrivé à la fin d’un cycle. Exit Tariq Kirksay, le capitaine emblématique des Couguars, parti vers des contrées plus rémunatrices (la Russie, à Kazan) ; exit le « minot » du club, Maxime Zianveni, qui, pour le moment, n’a pas trouvé preneur ; exit Deron Hayes, le remplaçant expérimenté avide de shoots ; exit Dan Mc Clintock, le grand blanc aux si bonnes mains ; exit le fantasque mais tellement talentueux Branko Milisavljevic, qui a rejoint tardivement le PLB ; exit enfin le pistolero Cedrik Banks, qui avait fait un carnage il y a presque un an jour pour jour (le 15 octobre 2006) sur le parquet du Rhénus (36 pts à 13/21 dont 7/12 à 3 pts, 4 rbds, 3 ints).
Pour pallier de tels départs – car le 5 majeur nancéien a tout de même été amputé de quatre joueurs ! – le SLUC s’est tourné massivement vers des joueurs aguerris au championnat de France. Le SLUC s’est attaché les services de Pape Philippe Amagou, qui stagnait au MSB, afin de lui offrir de nouvelles responsabilités ; de TJ Parker, en manque de reconnaissance à Paris, dont les qualités de shooteur ne sont plus à démontrer ; surtout, le staff nancéien est parvenu à réunir les frères Greer, dont l’association avait apporté le titre à la SIG en 2005. A la mène, aux côtés d’Amagou et Parker, le SLUC a fait une confiance à Zabian Dowdell, meneur universitaire réputé dans la fac de Virginia Tech.
A l’intérieur, le staff s’est orienté vers le fantasque et énergique Mike Bauer, désireux de se relancer après sa mauvaise expérience béarnaise, ainsi que sur DJ Harrison, qui a roulé sa bosse sur les parquets irlandais, américains et finlandais. Enfin, le SLUC a souhaité la promotion de Roger Zaki, formidable potentiel de 2.14 m, devenu la doublure officielle de Cyril Julian.
On le voit, l’effectif rassemblé par Jean-Luc Monschau est très compétitif, avec des joueurs polyvalents et plutôt expérimentés. Le groupe fonctionne déjà bien, malgré les nombreux changements.



La philosophie de Jean-Luc Monschau est la multiplication des matches amicaux. En effet, le SLUC a aligné 12 victoires pour 3 défaites en préparation, soit une demi-saison de Pro A ! Ces nombreux matches ont permis au SLUC de rôder un collectif déjà efficace et de se confronter à la crème du basket hexagonal et même européen : les victoires ont été acquises aux dépends de Liège, Dijon, Strasbourg, Ludwigsbourg, Reims, Karlsruhe, Tübingen, Cholet, Le Mans et Le Havre. Les seules équipes à avoir vaincu le SLUC sont la SIG (et oui !), le Zalgiris Kaunas et le Cibona Zagreb.





Nécessairement, entre le premier et le dernier d’un championnat, les voyants ne peuvent être que majoritairement en faveur du mieux classé. Toutefois, on voit que le SLUC, très présent aux rebonds, très adroit et altruiste en attaque et assez solide en défense, a des points faibles, comme les balles perdues. La SIG, quant à elle, ne pourra s’appuyer que sur ses bons pourcentages à l’intérieur et aux lancers, ainsi que sur sa bonne gestion. Pour le reste, la SIG est faible.


Pour ce qui sera peut-être son dernier match, j’ai décidé de mettre en avant le duel que Lewis va devoir livrer face au meilleur pivot français du championnat, Cyril Julian.


« The Warrior » a déjà des statistiques très solides, dans un championnat qu’il domine depuis longtemps. Son impact offensif, ainsi que sa présence aux rebonds, seront autant de défis pour Lewis.



Pour battre la SIG, le SLUC devra
- gêner au maximum Shannon, qui monte en puissance (6 d’évaluation, puis 14, puis 21).
- Empêcher les pistoléros alsaciens de trouver (enfin !) la mire : Obasohan, Nissim, Shannon et Giffa ne resteront pas toute la saison sous les 35 % de réussite !
- Etre présent aux rebonds offensifs, afin de gêner le jeu rapide de la SIG.
- Eviter d’envoyer la SIG aux lancers, domaine bien maîtrisé par les Sigmen (85.7 %)

Pour battre le SLUC, la SIG devra
- être constante sur un match entier.
- Compter sur le réveil de Lewis, qui avait donné du fil à retordre aux Nancéiens en préparation
- Compter sur un Obasohan adroit, ce qui ne lui est plus arrivé depuis le match initial
- Compter sur un complexe de supériorité nancéien.
- Tenir le rebond, notamment défensif, face aux aspirateurs lorrains.


S’il est un poste où la SIG pourrait dominer le SLUC, à mon sens, c’est sur ce poste-là. Et encore… Car Zabian Dowdell (1.90 m, 23 ans), formé à V-Tech, s’avère une bonne pioche. Irrégulier, il a signé une excellente performance face au PLB de Branko Milisavljevic (20 pts, 4 pds, 21 d’évaluation). Plutôt maladroit pour le moment, il se démène sur tous les fronts : 11.0 pts à 43 %, 27 % à 3 pts, 84 % aux lancers, 3.3 rbds, 2.7 pds, 1.0 ints, 1.3 bps pour 11.3 d’évaluation en 24’. Son remplaçant est le bien connu Pape Philippe Amagou (1.84 m, 22 ans) qui fonctionne sur un courant alternatif correspondant à Dowdell. Il a été mauvais face à Paris (0 pts en 9 minutes), mais a assuré à Clermont et à Chalon. Maladroit à longue distance pour le moment (16 %), on sait que ses qualités principales restent la défense sur l’homme et les banderilles à 3 pts. Gare au réveil du Pape ! Il réalise 7.7 pts à 66 %, 16 % à 3 pts, 88 % aux lancers, 1.7 rbds, 1.3 pds, 0.7 ints, 2.3 bps pour 6.0 d’évaluation en 17’. Si Gauthier peine franchement à passer un cap, Eddie s’affirme comme le véritable patron de l’équipe strasbourgeoise. En difficulté face à Jeanneau, un peu plus à l’aise face à Pellin, il a été grand face à Tchicamboud (18 pts, 4 rbds, 5 pds). A lui de confirmer. J’ose croire que la SIG a l’avantage sur ce poste.


En l’absence de Houston et de son pigiste médical, attendu pour le match de Clermont, Afik sera bien seul pour affronter son ancien coéquipier, Jeff Greer, et son « clone », TJ Parker. Jeff Greer (1.96 m, 28 ans) a laissé un souvenir mitigé en Alsace : reconnu par certains pour ses indéniables qualités, contesté par ceux qui en attendaient davantage, Jeff reste un joueur élégant, adroit de loin, complet et farouche défenseur sur l’homme : 9.0 pts à 33 % à 2 pts, 37 % à 3 pts, 76 % aux lancers, 4.3 rbds, 4.3 pds, 1.3 ints, 0.7 ctres, 1.0 bps pour 13.0 d’évaluation en 32’. TJ Parker (1.87 m, 23 ans), le frère de…, est indubitablement un clone de Nissim : un physique de meneur, une vitesse de course supersonique et un shoot extérieur diabolique, pour le reste, on repassera : 4.7 pts à 100 % à 2 pts, 67 % à 3 pts pour 4.3 d’évaluation en 7’. Afik souhaitait être responsabilisé. Il va être servi ! Il va lui falloir assurer offensivement, peser en défense et créer pour les autres ! Pas évident pour notre chouchou régional, mais Afik peut revêtir les habits du « Magnifique », comme lors de précédents SLUC-SIG. Avantage SLUC.


En l’absence probable du polyvalent DJ Harrison, Ricardo Greer (1.98 m, 29 ans) devra tenir la baraque, ce qu’il a coutume de faire ! Ricardo est probablement l’un des joueurs les plus complets du championnat, capable de crosser son adversaire, de gober les rebonds, de jouer poste bas et de jouer aux postes 1 à 4. Il réalise un début de saison remarquable : 17.7 pts à 57 % à 2 pts, 43 % à 3 pts, 67 % aux lancers, 6.0 rbds, 4.3 pds, 0.7 ints, 3.0 bps pour 18.3 d’évaluation en 37’. Derrick, plutôt brillant face à l’ASVEL (22 pts, 5 rbds), a nettement déçu depuis (-3 puis 1 d’évaluation). En l’absence de Houston, il doit impérativement retrouver de sa superbe. Elson pourrait lui bénéficier de temps de jeu. Ses qualités athlétiques et son enthousiasme ne seront pas de trop. En pensant au réveil d’Obasohan, je dirais égalité sur ce poste.



Malgré le départ d’ « Air Max », le poste 4 nancéien a fière allure. Mal à l’aise dans son rôle de doublure, Victor Samnick (2.03 m, 28 ans) est devenu un titulaire solide, mais irrégulier cette année : 11.7 pts à 52 %, 30 % à 3 pts, 48 % aux lancers, 8.3 rbds, 1.3 pds, 1.0 ints, 0.7 ctres, 2.7 bps pour 13.3 d’évaluation en 27’. Mike Bauer (2.03 m, 27 ans), l’ancien energizer de Roanne, est un peu plus effacé, mais ne manque pas de tout donner sur le terrain : 6.7 pts à 63 %, 24 % à 3 pts, 4.7 rbds, 1.0 pds, 0.7 ints, 0.7 bps pour 9.0 d’évaluation en 18’. Sacha et John, les vieux grognards, seront donc une nouvelle fois au four et au moulin. On leur demandera de la présence en défense et aux rebonds, et si les shooteurs et Lewis calent, du scoring. Relèveront-ils le défi ? Ils mettront du cœur à l’ouvrage, mais la paire nancéienne est consistante. Egalité sur ce poste.



Amputé du départ de Mc Clintock, le SLUC a décidé de promouvoir le prometteur Roger Zaki (2.14 m, 19 ans). Il n’a pas vraiment réussi à s’illustrer à ce jour. Le poste 5 sera donc occupé essentiellement par le MVP français du dernier championnat, Cyril Julian (2.05 m, 33 ans). Poison poste bas, combatif aux rebonds, « the Warrior » est un énorme challenge pour la paire strasbourgeoise. Rob Lewin a peut-être les clefs pour le gêner, lui qui fut si brillant face au SLUC l’an passé sous les couleurs reimoises (20 pts, 30 rbds, 9 ctres en deux matches !). Jai Lewis, on l’a dit et redit, joue sa tête ce soir. Il a été en mesure de hisser son niveau de jeu en préparation et d’être un véritable casse-tête pour JLM. Cela paraît si loin. En tout cas, il sait ce qu’il doit faire ce soir. Avantage SLUC néanmoins, car j'ai du mal à croire en Lewis.


Ces quelques éléments n’invitent pas à l’optimisme. La SIG est en retard collectivement, certaines individualités ne sont pas au niveau actuellement, un élément sera manquant, alors que se dresse en face le leader du championnat. Il faut être supporter pour croire à une victoire strasbourgeoise ce soir. La SIG aura au moins l’effet de surprise avec elle. Sera-ce suffisant ? Réponse vers 22h ce soir.

Que le meilleur gagne !

Superbe présentation !

oui sauf que c'est bizarre sur ta presentation la SIG est supérieur ou egalite sur tout les postes, je me demande si tu parles bien de strasbourg 18° de pro A... mais bon que le meilleur gagne ce soir

Et oui le basket n’est pas une somme d’individualité, sinon la SIG ne serait pas là où elle est actuellement. Le jeu collectif, il est du côté du SLUC et ça c'est le plus important. Très bonne analyse cela dit. Je nuancerais ou compléterais tes propos en disant que Samnick, et Bauer ont plus l'habitude de remplacer le Warrior que Zaki..
Malheureusement/heureusement (?) c'est comme ça.

Mon analyse est évidemment subjective. En termes de talent individuel, la SIG n'a pas grand'chose à envier au SLUC. Seulement, collectivement, vous êtes bien au-dessus de la SIG actuelle. J'espère toujours un sursaut de mes favoris, mais j'avoue miser sur une victoire nancéienne tranquille ce soir.

J'ai édité pour le poste de pivot sur lequel je ne me suis pas prononcé. Je dirais avantage SLUC, car j'ai du mal à croire en Lewis.

Quel boulot
Chapeau

PS : Bauer est mieux avec les cheveux longs

Hum, belle présentation mais un peu trop criarde de subjectivité quand même. Pour moi il n'y a qu'au poste de meneur où c'est équilibré. Dire qu'Obasohan vs. Ricardo = égalité, c'est un peu fort. D'autant plus si l'on considère la forme actuelle des deux gaillards.
Pareil pour le poste 4, sans la jouer Pro-SLUC tu m'excuseras mais Samnick + Mike Bauer c'est quand même largement au dessus du veillissant McCord, associé à un Giffa qui a rarement été un titulaire indiscutable dans sa carrière...Intrinsèquement l'avantage est clairement pour Nancy sur ce poste de jeu.

Attention à Obasohan quand même qui avait bien flambé en amical à Gentilly, Mc Cord avait quant à lui, tenu la baraque SIGienne dans mes souvenirs.

A ce soir pour les analyses d'après-match

Il est chaud Jeff!!!!!!!

Les 12 premiers points avec 4 paniers a 3 points !

Gare au réveil du Pape !

Il était pas bien endormi

100% aux lancers francs...!!!
71% de réussite à 3points!!!!

Nancy 26 17 Strasbourg


Clermont 12 17 Chalon/Saône


Le Havre 17 17 Orléans


Lyon-Villeurbanne 20 19 Gravelines-Du.

fin 1er Quart temps

petite panne en ce debut de 1/4 temps aussi :

8 balles perdues!!!!!!