[ProA - J31] STB Le Havre bat SLUC Nancy, 78-84

PRO A SLUC NANCY - LE HAVRE, MARDI 20 H À GENTILLY
SLUC NANCY : L’HOMME QUI VAUT 5000 PTS

Contre Bourg la semaine dernière, Ricardo Greer a inscrit son 5000e point en Pro A en treize saisons dont trois inoubliables au SLUC Nancy. Il revient à Gentilly mardi à la tête d’une équipe havraise qui s’est mis en tête de terminer quatrième, la place que vise Nancy. Quoiqu’il arrive, il restera une figure emblématique du SLUC. Témoignages.

[ProA - J31] STB Le Havre bat SLUC Nancy, 78-84 Ricard10

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Ricardo Greer aux anges à Bercy. Sous son panache rouge et blanc, le SLUC devient champion de France pour la première fois de son histoire en 2008. Photo d’archives

L’instant était historique. Et pourtant un lancer-franc de plus à tirer contre Bourg, n’avait rien d’exceptionnel dans ses treize années de Pro A.

Sauf que si les Docks Océanes se sont levés pour applaudir Ricardo au pas de tir, c’est parce que le plus Lorrain des Dominicains venait de marquer son… 5000e point.

Treize ans plus tard, là où son compteur s’est mis en marche, Ricardo Greer affichait 5000 points, soit le meilleur marqueur en activité du championnat : « Je ne fais pas trop attention aux stats, aux chiffres. Ce n’est pas trop mon truc. Mais, c’est vrai que c’est important surtout car mon fils pourra voir ce que j’ai accompli lorsqu’il sera en âge de se rendre compte » déclara-t-il le soir même, à Paris-Normandie, toujours aussi précieux (17,4 de moyenne à l’évaluation).

Ricardo Greer est donc infatigable. Comme un buffle de Punta Cana, pour reprendre l’excellent Jacques Monclar, l’expert des consultants du basket français.

Un joueur atypique, physiquement hors norme, organiquement « tanqué » comme un boxeur, ce qui faisait dire aux kinés du SLUC : « lorsque tu masses Ricardo, tu as l’impression de masser du bois… ».

Champion de France avec Strasbourg en 2005, champion de France avec Nancy en 2008, il a rayonné de son envergure, de son charisme, de sa passion et de son talent sur le SLUC pendant trois ans : « Il sait tout faire, se met au service du jeu, sait se fondre dans l’ombre du joueur de devoir comme enfiler le costume du finisseur. Il bonifie la balle, possède une science du jeu exceptionnelle. Et son intelligence, son placement, sa motivation lui permettent encore aujourd’hui d’être très efficace au poste 4 même si à Nancy, je l’utilisais surtout au poste 3 où sa science du rebond nous permettait de régner sur la Pro A en nombre de possessions. Une des énormes qualités de Ricardo, c’est qu’il aime le jeu » souligne Jean-Luc Monschau son coach pendant trois ans : « il a déclaré à l’émission de télévision’’Lundi Basket’’ que j’étais son coach préféré. J’en suis très fier » en sourit l’ancien entraîneur du SLUC qui ne pourra venir mardi à Gentilly : « J’avais prévu de venir saluer les Nancéiens et quatre Havrais que j’ai coachés au SLUC : Ricardo bien sûr mais aussi Cox, King et Pope mais je dois faire la… nounou pour garder mes petits-enfants. Je viendrais sans doute pour le dernier match contre Limoges ».

« C’était le taulier… »
Sa convivialité, son ouverture d’esprit, sa joie de vivre, son respect des autres, restent gravés dans le cœur de Christian Fra.

Ricardo, l’enfant du Bronx, à l’itinéraire normalement pas gâté, élevé par sa sœur, n’a laissé que des bons souvenirs à Nancy.

Au restaurant « Cap Marine », table prestigieuse du centre-ville, on n’a pas oublié qu’il a dévoré les grenouilles du patron : « Un soir, en rigolant, je lui ai dit qu’en France, on adorait les grenouilles, qu’il devait goûter. Je lui ai donné l’adresse. Il a fini par y aller presque à reculons. Il a aimé » en sourit le Président Fra : « Ricardo, c’est un grand Monsieur. Je n’oublierai jamais son témoignage vidéo pour mes 70 ans. Il est animé d’une force mentale incroyable et sait parfaitement mesurer ses efforts suivant l’importance du moment. Au SLUC, c’était le taulier comme c’est aujourd’hui Florent Pietrus. Il venait régulièrement voir le coach pour parler de ses coéquipiers. Il avait aussi une grande influence sur son petit frère Jeff qui était en fait son… père » insiste le président du SLUC : « Ricardo a toujours été très important pour Jeff. Les années passées ensemble à Nancy sont pour eux des années bénies. Rien que par sa présence, par un regard, par un mot, il était capable d’élever le niveau de jeu de Jeff » ajoute Jean-Luc Monschau qui se souvient : « il avait une capacité incroyable de résoudre les problèmes relationnels qui peuvent exister dans une équipe. Un soir, à l’étranger, après une défaite en Coupe d’Europe, l’équipe avait vite quitté la table. Certaines mauvaises langues pensaient que les joueurs avaient filé à l’anglaise pour une virée nocturne. Je me suis donc rendu dans la chambre de Ricardo pour prendre des nouvelles. Ils étaient tous réunis autour de lui. Il faisait un speech sur ce qui n’avait pas fonctionné pendant le match ».

Visionnaire ?
Avec les ex Nancéiens Cox, King, Pope, Ricardo Greer est en passe de réussir un nouvel exploit : guider le plus petit budget de la Pro A en play-offs, un objectif qu’il avait annoncé avant que ne sonne la rentrée du championnat.

Visionnaire Ricardo ? « Il connaît parfaitement la Pro A. Partout où il est passé, il a toujours attiré les gens dans la fraternité. Il parle avec les présidents, avec les coachs, les joueurs. Et comme il est passionné par le jeu, il sent les coups » souligne Jean-Luc Monschau.

Avec Shawn King meilleur rebondeur du championnat, Ricardo Greer (7,69 de moyenne) a trouvé de l’aide aux rebonds dans une étonnante équipe havraise.

Un duo qui viendra défier la paire Falker (second rebondeur de Pro A) et Pietrus (7,81) pour un combat choc en haute altitude surtout si la dernière recrue nancéienne Kikanovic vient ajouter son grain de sel.

Ricardo a toujours aimé les grands rendez-vous. Et s’il va serrer des mains, signer des autographes, poser pour les chasseurs d’images, embrasse les amis, il va vite se replonger dans ses ambitions normandes.

L’homme est bien placé pour savoir qu’une victoire à Gentilly à trois journées de la fin de la saison régulière, n’aurait pas de prix alors que Le Havre va recevoir ensuite l’ASVEL, se déplacer à Paris et accueillir Le Mans.

« Je ne joue ni pour l’argent, ni pour les trophées de MVP » déclare-t-il souvent « mais pour le plaisir de jouer et de montrer que je peux encore, aider une équipe à gagner. Même si, vous savez, mes 37 ans bientôt, je les sens quand je me lève le matin… ».

Qu’à cela ne tienne ! Sur le parquet, le buffle de Punta Cana sait encore se montrer grégaire, irascible, dangereux. Et n’aura pas peur de charger le couguar…

Gilles GAIHIER

ouaip... Quel type ce Ricardo ! Il a marqué l'histoire du SLUC comme peu l'ont fait. J'espère que Gentilly saura lui rendre un bel hommage pour son record historique.

Un drôle de match que celui de demain, avec tout ces ex-Couguars. Autant dire qu'ils vont être très, très TRES motivés. Ils viennent jouer la 4è place les yeux dans les yeux, avec ce supplément de motivation en revenant sur ce parquet qu'ils connaissent bien.

On va assister à un duel infernal entre Flo et Ricardo. Je n'oublie pas combien Ricardo a ennuyé Flo avec la SIG... Il n'est jamais aussi bon que quand le challenge est élevé.

On va devoir défendre dur. Falker va sans doute avoir du mal contre cette anguille de King. La présence de Kikanovic pourrait faire du bien en ce sens, mais je redouta quand même l'intégration d'un mec qui vient pour se montrer quand on doit jouer une équipe aussi soudée et cohérente que Le Havre.

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Certains veulent que ça arrive, d'autres aimeraient que ça arrive et d'autres font que ça arrive. - Michael jordan

Le match de la saison, si on gagne: 1/ on est en PO 2/ on a toutes nos chances pour être dans la première partie de tableau

The Game!

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Wishlist 2014-2015: Woodside, Pierce, Dobbins...

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JC

On peut même viser la 3e place vu que le retrait d'un point du CSP est apparement validé.

Faut les battre chez nous et gagner un match de plus qu'eux sur les autres matches, vu qu'on aura pas le panier average. (sauf exploit)

ELMEDIN KIKANOVIC : «J’AVAIS ENVIE DE CONTINUER À JOUER»

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Elmedin Kikanovic : « Damir Krupalija m’a dit de bonnes choses sur le SLUC ».

Nancy. Recruté par le SLUC jusqu’à la fin de saison, le pivot international bosnien Elmedin Kikanovic fera ses débuts ce mardi face au Havre. A quelques heures de ce rendez-vous important dans la course au Top quatre, le pivot livre ses premières impressions...

Elmedin Kikanovic, pourquoi avez-vous choisi de venir à Nancy ?

J’avais fini ma saison en Russie (Krasnoyarsk, son équipe, ne s’est pas qualifié pour les play-offs de la VTB League, NDLR) mais j’avais envie de continuer à jouer. Quand il y a eu ce contact avec Nancy, je me suis renseigné sur le club et j’ai discuté avec Damir Krupalija (qui avait débuté la saison avec Nancy et qui est Bosnien comme lui, NDLR). Il m’a dit de bonnes choses sur le club.

La saison régulière de VTB League s’est achevée le 26 avril. Avez-vous eu d’autres offres que celles du SLUC ?

Non. Mais cela venait juste de se terminer… J’aurais peut-être pu avoir des possibilités en Espagne, en Italie ou ailleurs. Mais j’ai choisi de venir en France.

Ce supplément de programme au SLUC peut aussi vous offrir une exposition appréciable pour la saison prochaine…

Je ne me projette pas. Je suis concentré sur la fin de saison. Je vais essayer d’aider l’équipe à conserver sa quatrième place. Mais je ne regarde pas au-delà des play-offs.

Que savez-vous du SLUC Nancy ?

En fait, je me suis renseigné sur Internet. J’ai appris que Nancy avait été sacré deux fois champion (NDLR : en 2008 et 2011), qu’il a disputé l’Euroleague et jouait l’Eurocup cette saison. C’est un club qui a de l’ambition et qui possède une belle salle, souvent pleine. Et puis, j’ai joué contre Florent Piétrus en équipe nationale et quand il évoluait à Valence et moi à l’Etoile Rouge de Belgrade. J’ai aussi affronté Randal Falker quand il portait le maillot de Cholet, et je connais Sergii Gladyr qui est international ukrainien.

« Je suis assez rapide pour ma taille »
Comment vous décrireriez-vous en tant que basketteur ?

Je pense que je suis assez rapide pour ma taille (2,11m) et j’apporte mon énergie sur un parquet. Un point faible ? Ah, ça (sourire)… Je vais essayer de faire en sorte que cela ne se voit pas sur le parquet (rire).

La Pro A est un championnat très athlétique… Vous pensez qu’il vous faudra du temps pour prendre vos marques ?

Je sais à quoi m’attendre. Je vais avoir face à moi des pivots physiques. J’espère que j’arriverai à vite m’adapter.

Vous avez été qualifié par la Ligue et ferez vos débuts ce mardi face au Havre. Que vous inspire cette équipe ?

On a regardé quelques vidéos. C’est une équipe d’expérience avec trois ou quatre joueurs qui ont plus de trente ans. C’est un match important pour essayer d’avoir l’avantage du terrain en play-offs.

Et avec Shawn King, le meilleur rebondeur du championnat, vous allez connaître un baptême du feu assez épicé dans la raquette..

C’est vrai que c’est un très bon joueur. Ce sera un bon test pour moi. J’espère qu’il sera concluant.

Votre signature devrait permettre au SLUC d’être plus compétitif en vue des play-offs. Mais vous, vous êtes venu avec l’objectif de décrocher le titre de champion ?

Pourquoi pas ? Strasbourg caracole en tête du classement mais en play-offs, on sait que tout est possible. Alors pourquoi pas ?

Recueilli par Anthony GUILLE
Est Républicain

Hé bien Nanterre s'est vite remis dans le sens de la marche en s'imposant ce soir à l'Astroballe ! Le vainqueur de SLUC - Le Havre aura donc 2 victoires d'avance sur le... 6e !

As des As Nombre de messages : 3411 Date d'inscription : 01/07/2010

Aegis a écrit:: On peut même viser la 3e place vu que le retrait d'un point du CSP est apparement validé.

Faut les battre chez nous et gagner un match de plus qu'eux sur les autres matches, vu qu'on aura pas le panier average. (sauf exploit)

J'ai cru lire sur le forum que le CSP perdrait également le panier average en cas d'égalité avec un autre club.
Qu'en est-il ?

Ca n'est plus le cas, malheureusement pour nous.

'Fin bon je dis malheureusement mais bof en fait. L'important c'est d'être dans le Top4, après finir 3ème ou 4ème et donc rencontrer le 5ème ou le 6ème, à ce stade impossible de dire si c'est un avantage ou un inconvénient.

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-"Suffit pas de s'foutre une plume au cul pour avoir l'air d'un coq"

3e peut apporter l'avantage du terrain (si on se décide à gagner chez nous) au delà du premier tour. Wink

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JC

Right ;-)

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-"Suffit pas de s'foutre une plume au cul pour avoir l'air d'un coq"

As des As Nombre de messages : 3411 Date d'inscription : 01/07/2010

JC a écrit:: 3e peut apporter l'avantage du terrain (si on se décide à gagner chez nous) au delà du premier tour.

Toujours au delà du premier tour, ça évite la SIG en demi-finale.

beibeul a écrit:

JC a écrit:: 3e peut apporter l'avantage du terrain (si on se décide à gagner chez nous) au delà du premier tour.

Toujours au delà du premier tour, ça évite la SIG en demi-finale.

oh oui, perdons contre la SIG en finale plutôt qu'en demi finale !

Bon, l'ambiance est à l'optimisme sur le forum, et c'est tant mieux bien sûr, mais ne nous voyons pas plus beau que nous sommes. Une équipe qui gagne consécutivement à Dijon puis Nanterre est un prétendant légitime au top 4 mais une équipe qui perd à la régulière à Bourg et chez elle contre Chalons et Pau est ric-et-rac pour les PO. La vérité de cette équipe est apparemment entre les deux....

Avec Pietrus à ce niveau, Falker qui relève la tête, Duggins et Gladyr qui nous font de bons PO; voire Kicanovic qui emm... bien les défenses adverses, on peut toujours rêver mais les pieds au sol.

https://www.facebook.com/Lescouguars/videos/vb.180367302069420/681271321979013/?type=2&theater

Entrainement avec Bandja en tenue...

[size=27]Basket-ball - Pro A : à Nancy, Saint-Thomas Le Havre va livrer une bataille pour la 4e place
Publié le 04/05/2015 á 23H25
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À Nancy ce soir, Saint-Thomas a la possibilité de valider définitivement sa place en play-offs tout en prenant une option sur le 4e rang du championnat.

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C’est à un véritable combat auquel doivent s’attendre Nick Pope et les Havrais ce soir (photo Christian Cariat)

Le combat de longue haleine que mène Saint-Thomas cette saison s’oriente vers un tournant décisif ce soir à Nancy. Une rencontre qui pourrait permettre aux Havrais de continuer à croire au Top 4 ou, au contraire, faire une croix dessus.

ELLE PEUT ÊTRE DÉCISIVE

Une place dans le top 4 du championnat, les supporters du STB en rêvent. Ce soir, à l’issue de la rencontre, ils sauront si ce songe est en passe de se réaliser ou non. Au coude-à-coude au classement (18 victoires chacun), Nancéiens et Havrais ne sont actuellement départagés que par le panier average particulier et celui-ci penche pour le moment en faveur des Lorrains, vainqueurs aux Docks lors du match aller (78-72). On comprend dès lors qu’un revers à Jean-Weille ruinerait les derniers espoirs thomistes de se hisser dans le quatuor de tête. « Non, ce n’est pas notre dernière occasion de terminer parmi les quatre premiers, corrige Eric Bartecheky, tout restera possible. De toute façon, il faut gagner tous les matches. » Mais pour inverser la tendance, Saint-Tho devrait alors réaliser un carton plein en espérant que les hommes d’Alain Weisz trébuchent à deux reprises lors des trois dernières journées. Très peu probable. Toutefois, avant de penser au top 4, le coach des Maritimes préfère souligner que leur place en play-offs n’est pas définitivement assurée : « Je tiens à relativiser les choses. Aujourd’hui, à quatre matches de la fin, on est cinquièmes, en course pour les play-offs. Mais, on ne sait pas à quelle place on va terminer et peut-être même qu’on n’y sera pas. Personne n’en parle, mais je suis obligé d’y penser en tant que coach. On est ambitieux, on a envie de tout gagner, mais il ne faut pas oublier que ce qu’on fait est déjà extraordinaire et qu’on se bat face à de très grosses équipes. » Une victoire ce soir et la porte des play-offs sera définitivement ouverte.

ELLE SE JOUERA À L’INTÉRIEUR

Si avec Shawn King, le STB peut se vanter de posséder un pivot d’exception, le SLUC n’a pas à rougir au regard de la qualité de ses intérieurs (Pietrus, Falker, Kikanovic). Et d’ailleurs, les Havrais se souviennent du match aller où, au-delà de leur entame catastrophique, ils avaient souffert dans la raquette (Pietrus avaient notamment terminé avec 20 pts, 7 rbds, 29 d’éval). Un combat inégal dû notamment à la sortie prématurée de Greer, victime d’un choc avec Adams. « Dans le secteur intérieur, Nancy c’est très costaud, confirme l’entraîneur havrais. C’est très compliqué de défendre face à eux, et ce n’est pas la seule difficulté car c’est une grosse équipe, on a encore vu ce qu’ils ont fait face à Nanterre (victoire jeudi 84-77 a.p.). Leur effectif nous est nettement supérieur, ils sont bons dans tous les secteurs. » Le SLUC nettement au-dessus ? Un constat qui n’est guère partagé en Meurthe-et-Moselle où Alain Weisz ne cesse de vanter le jeu havrais, « l’un des meilleurs du championnat », selon le technicien lorrain. « On n’est pas 4e ex æquo à quatre journées de la fin par hasard », poursuit-il.

ELLE DEMANDE UNE CONDITION OPTIMALE

Eric Bartecheky est clair : « Pour battre Nancy, il faudra être physiquement au top ». Du côté de l’effectif, il n’y a aucun souci à relever. Tous les Havrais se sont entraînés correctement la semaine passée et les blessures récentes (Cox, Pitard) semblent reléguées au rayon des souvenirs. Toutefois, le technicien havrais reste dans l’expectative sur la condition physique de ses troupes, elles qui n’ont plus joué depuis douze jours. « Je ne suis pas sûr que le fait d’avoir une aussi longue coupure soit un avantage, confie-t-il. On a donné quatre, cinq jours de repos aux gars après le match de Bourg-en-Bresse (77-76) et il a fallu remettre la machine en route (jeudi). C’est très long. Eux ont joué jeudi, ils sont dans le rythme. » Néanmoins, on se souvient que les Seinomarins ont terminé épuisés leur rencontre face aux Bressans, alors nul doute que ce repos bien mérité leur a tout de même été plus que profitable.

JEAN-PIERRE HERANVAL

paris normandie

05/05/2015 à 05:00 Mis à jour il y a environ 2 heuresVu 408 fois

SLUC - LE HAVRE MARDI SOIR À 20 H À GENTILLY
SLUC : ENCLENCHER LA QUATRIÈME

Il faudra battre ce soir Le Havre, l’équipe surprise de la Pro A, pour espérer viser la quatrième place de la saison régulière. En mettant du rythme, de la vitesse et du jeu rapide.

La vitesse de Vaughn Duggins, performant notamment sur la phase retour, constituera un atout dans la manche du SLUC, ce soir contre Le Havre. Photo Patrice SAUCOURT

S’il reste un public de basket en France qui n’est pas surpris par les performances de la Saint-Thomas du Havre, c’est bien celui de Gentilly.
Personne au Palais des Sports Jean-Weille, n’a oublié Ricardo Greer bien sûr, champion de France en 2008, MVP en 2010, grand patron de l’équipe chère à Jean-Luc Monschau.
Tout le monde se souvient aussi de John Cox, venu renforcer le SLUC pour jouer l’Euroligue et animer le jeu nancéien au côté de Steed Tchicamboud.

Le cousin de Kobe Bryant revenu au port, après des passages à Paris et Cholet, est mine de rien le sixième marqueur du championnat (14,79) : « C’est lui qui donne le rythme à son équipe. C’est aussi et surtout le créateur de cette formation du Havre même si Ricardo Greer, poste bas, trouve souvent King » souligne Alain Weisz. King ? Shawn King bien sûr, que le public nancéien regrettera longtemps.
Recruté par Jean-Luc Monschau (saison 2011-2012), il se blesse gravement contre Dijon alors qu’il tourne à 23 pts, 10 rebonds et 34 d’évaluation sur le match : « Le grand malheur de ma dernière saison au SLUC » reconnaissait dimanche Jean-Luc Monschau : « En le signant à Nancy, j’avais dit qu’il serait la meilleure évaluation du championnat. C’est aujourd’hui le cas avec Le Havre ».
Meilleure évaluation du championnat (20,03) et meilleur rebondeur (9,53) devant…Falker, King a le vent en poupe depuis qu’il a débarqué en Normandie.

Reste Nicholas Pope, quatrième roue nancéienne du carrosse havrais.
Sa deuxième et dernière saison au SLUC dans l’équipe d’Alain Weisz à… cinq minutes de la dernière finale du championnat de France, a convaincu les connaisseurs nancéiens. « Attention à Nicholas. Il est capable d’être le facteur X du match. Il faudra être très vigilant sur les tirs à trois points de Nicholas mais aussi bien sûr d’Invernizzi ou de Brazelton qui est un fort joueur » clame haut et fort Alain Weisz

Brazelton l’affaire de l’année

Tyrone Brazelton (12,7 pts, 3,7 passes), voilà incontestablement la meilleure affaire de l’année pour son incroyable rapport qualité-prix (30.000 dollars la saison).

Mais en scrutant le roster du Havre, Alain Weisz n’oublie pas non plus Yeguete : « On ne le connaissait pas, si ce n’est qu’il était international U 20 en 2011. Il sort de l’Université de Floride. Il est très athlétique, fait son trou dans l’équipe (15’ pour 5,4 pts, 5,2 rbds) ».

Comme quoi, même avec un petit budget, tout est permis : « J’ai connu ça à Hyères-Toulon. J’avais la même stratégie. Le Havre a décidé de miser sur les joueurs oubliés » ajoute Alain Weisz qui insiste : « C’est une équipe qui, dans la Ligue, possède les meilleurs dans la culture et la science du jeu. Une équipe très bien coachée par Eric Bartecheky ».

L’entraîneur de la Saint-Thomas devrait d’ailleurs, selon nos informations, être sacré meilleur coach de l’année, le 17 mai prochain à Paris devant les Collet, Donnadieu, Antic, Weisz. Une sacrée référence.

Du rythme et du rebond

Pour ne pas laisser s’installer le jeu havrais qui limite les pertes de balles, va au bout des possessions sous l’impulsion de son régulateur John Cox, le SLUC n’a pas le choix : mettre du rythme, lancer du jeu rapide, pousser la balle en contre-attaque. Clark, Sène et surtout Duggins (19 pts de moyenne sur la phase retour) auront, c’est évident, un rôle prépondérant.
Mais pour avoir des munitions, il faudra dominer le rebond face à une équipe performante dans ce secteur du jeu et qui, avec King, Greer et Yeguete, a du répondant.

Falker, Pietrus et le tout nouveau Kikanovic, dont ce sera le baptême du feu, n’ont qu’à bien se tenir.
On peut raisonnablement leur faire confiance. On a retrouvé le vrai Randal Falker à Nanterre. Quant à Florent Pietrus, il marche sur l’eau depuis deux mois.

L’enjeu du match est de taille. Le perdant dirait probablement adieu à la quatrième place. Cette fameuse quatrième place qui donne l’avantage du terrain en quarts de finale des play-offs.
Le SLUC sait donc ce qu’il lui reste à faire. Tant pis pour Ricardo et les copains…

Gilles GAIHIER

est repu

statistiquement, les Havrais font une première mi-temps impressionnante

41-43 à la mi-temps, c'est pas gagné
7 pts à 3/6 et 1/2 aux LF, mais 1 seul rebond en 9 mn pour le nouveau.

Pas très rebondeur, mais il prend plus de shoot que Randall et Flo réunis, alors qu'ils ont joué 10 et 20 mn ...

En face, Ricardo nous fait très mal, mais il prend ses 2e et 3e (technique, je sais pas pourquoi) fautes sur la dernière possession, ce qui nous arrange bien.

Randal 0/3 aux tirs, 0/4 aux LF's...

Olala.... Mais qu'est-ce qui se passe avec lui...

0/4 aux LF quoi!

C'est juste pas acceptable Evil or Very Mad

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-"Suffit pas de s'foutre une plume au cul pour avoir l'air d'un coq"

on fait pas l'écart quand ils jouent sans Greer et notre artilleur du jour, Gladyr, est à 4 fautes

5NancyBoy4 a écrit:: Randal 0/3 aux tirs, 0/4 aux LF's...

Olala.... Mais qu'est-ce qui se passe avec lui...

0/4 aux LF quoi!

C'est juste pas acceptable

c'est notre De Andre Jordan à nous Mr. Green

On joue avec Flo, Randall et Kikanovic et on laisse encore des rebonds offensifs ...

Allez hop, un 0/2 aux LF pour Kikinovic

Falker&Kikanovic -->> 1/8 aux LF's ............ Neutral

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-"Suffit pas de s'foutre une plume au cul pour avoir l'air d'un coq"

On perd le 3e QT de 2 pts alors que Ricardo a pas joué.

61 - 65 à la fin du troisième acte.

Ca va être serré c't'histoire.

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-"Suffit pas de s'foutre une plume au cul pour avoir l'air d'un coq"

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