[ProA - J7] SLUC Nancy bat STB Le Havre, 86-76 (44-30)

Pro A - SLUC Nancy - Le Havre, demain (20 h) à Gentilly « Pas d’esprit de revanche »


zoom JohnCox : « Le SLUC reste sur trois défaites de rang en championnat et nepeut pas se permettre de perdre. Mais on y va en ayant confiance en nosmoyens ». Photo PQR/Le Maine Libre/Hervé PETITBON


Basket-ball Nancy. Il avait quitté Le Havre à l’été 2008 pour franchir un nouveau cap à Nancy et découvrir l’Euroligue. Mais au sortir de sa meilleure saison en France (quatrième meilleur marqueur de Pro A avec près de 19pts), John Cox déchantera en Lorraine.

Souvent utilisé à un poste de meneur où il n’était pas vraiment à l’aise, l’arrière américain a vécu beaucoup plus de hauts que de bas à Nancy où son temps de jeu a fondu, en même temps que son rendement. Après une deuxième saison nancéienne plus que terne (5,3 pts et 4,3 d’évaluation en 15minutes), Cox s’est remis sur le marché avec l’envie de retrouver du temps de jeu et du plaisir. En signant au Havre à la rentrée, le cousin de Kobe Bryant a retrouvé l’un et l’autre. Et s’il est encore loin d’avoir retrouvé son niveau de 2008, l’arrière américain savoure le début de saison épatant du Havre, victorieux de quatre matches sur six et tombeur du Mans et Gravelines...

John Cox, Le Havre arrive à Nancy en devançant le SLUC au classement. Qui aurait pu croire ça au début de saison ?
(Amusé)C’est vrai que personne ne croyait à un tel scénario. Mais on a une bonne équipe cette saison. Le Havre n’a peut-être pas beaucoup d’argent (NDLR, le club normand a le 15 e budget et la 14 e masse salariale dePro A) mais a réussi à recruter de bons joueurs malgré tout. C’est ce qui explique ce bon début de saison. Avec Sangaré, King, Max Zianveni même s’il est blessé ou moi, l’équipe a plusieurs joueurs qui connaissent bien la Ligue. On comprend mieux ce qu’il faut faire pour gagner des matches.

Vous allez retrouver le SLUC Nancy où vous avez joué ces deux dernières saisons et où ça n’avait pas très bien marché...
J’ai connu des problèmes... Je voulais jouer davantage. Mais j’ai beaucoup appris de cette situation et je n’ai aucun sentiment négatif envers Nancy. Je n’ai absolument pas d’esprit de revanche. C’est juste un match important que j’ai envie qu’on gagne. Comme n’importe quel autre match.

Vos stats ont fondu ces deux dernières saisons à Nancy alors que vous pesiez énormément dans le scoring du Havre avant votre arrivée en Lorraine. Avec un peu de recul, regrettez-vous d’avoir relevé le défi nancéien ?
Non, je n’ai aucun regret. On apprend de chaque situation et j’ai beaucoup appris. Je suis devenu plus polyvalent car je suis arrière et j’ai beaucoup joué au poste de meneur à Nancy.
Trop selon vous ? Peut-être, peut-être... Mais je le répète, ça a été une expérience enrichissante pour moi. J’essaie toujours de retenir le positif et d’avancer.
« L’objectif ? Les play-offs »

C’est pour retrouver du plaisir que vous avez décidé de revenir au Havre deux ans après l’avoir quitté ? C’est vrai que je me sens bien ici. Je connais la ville, le coach(Jean-Manuel Sousa) qui s’occupait des Espoirs lors de mon précédent passage, certains jeunes qui étaient alors Espoirs...

Si Le Havre carbure et si vous avez un temps de jeu conséquent (près de 31minutes), vous courez encore après votre adresse depuis le début desaison (16 % à 3 pts, 30 % aux shoots). Comment l’expliquez-vous ?
La saison ne fait que commencer. C’est une nouvelle équipe, avec de nouveaux joueurs, et je suis arrivé tardivement (NDLR, il a signé fin septembre)... Il faut que je retrouve le rythme et que l’alchimie se fasse. Mais c’est OK. On gagne et je sais que je finirai par retrouver du scoring. En attendant, j’essaie de rester agressif, d’apporter au poste de meneur et d’arrière.
Après un tel début de championnat, que vise Le Havre ? Les play-offs. Avec l’équipe qu’on a, on peut viser cet objectif.

Vous pensez que ce match face à Nancy peut être un tournant dans cette optique ?
Tous les matches sont importants d’autant que cette saison est plus ouverte que jamais. Regardez, des grosses équipes comme Le Mans, l’ASVEL et Nancy sont pour l’instant au milieu de tableau. Le SLUC reste sur trois défaites de rang en championnat et ne peut pas se permettre de perdre.Mais on y va en ayant confiance en nos moyens. Il faudra qu’on soit prêt.
Propos recueillis par Anthony GUILLE

Eh ben voilà avec leur avant dernière question l'Est Répu va nous l'énerver le John et il va nous cartonner 30pts demain...

Ben si lui il nous cartonne 30 ptes la ce sera vraiement grave docteur!!

Il en est capable

On rencontre surtout la meilleure équipe de Pro A aux rebonds,espérons qu'on se fasse pas laminé sous les panneau.

Mince si on commence a avoir la trouille du havre, faut les respecter mais de la a les craindre ,il est vrai aussi que le match de mardi nous a assuré en rien!

J'ai vu Le Havre contre Gravelines...

Les Havrais sont capables du meilleur (mener 46-23) comme du pire (la seconde mi-temps 30-47 !!!)
Il y a des joueurs qui prennent feu (style King 17pts et 6 passes de moyenne ou Jones 13pts et 10 rebonds) et d'autres moins sereins Wilkinson (des hauts et des bas), Cox, Sangaré (assez méconnaissable)
Bien sûr attention, tous sont capables de "cartonner" !!! Et puis... ils ont 5 joueurs qui jouent quasi 30' chacun.

Donc attention, ce sera chaud.
Il ne s'agit pas d'avoir peur, mais de respecter cette équipe qui est 2ème (4v-2d) et qui a fait passer un mauvais quart d'heure à Gravelines qui auparavant explosait tout le monde !

Pour le SLUC, à domicile, bien sur que l'objectif sera de remporter le match et c'est dans nos cordes.
Il faudra provoquer beaucoup de fautes (Ca on sait faire) pour faire entrer les rotations havraises qui sont pas trop extra (Pope, Camara et puis....)

Wes Wilkinson est un super joueur, un poste 4 américain blanc, très adroit. C'est lui qui m'inquiète au Havre.

Rasheed Wallace a écrit:

Wes Wilkinson est un super joueur, un poste 4 américain blanc, très adroit. C'est lui qui m'inquiète au Havre.

Yep, avec Joseph Jones (18,6 d'évaluation), pour ma part. Si on ne coupe pas les relations de passes entre les extérieurs et le pivot US, qui est un excellent attaquant, et qui monte en puissance, gagne en régularité (par exemple, il fait beaucoup moins de fautes que l'an passé), cela peut devenir compliqué.

Après, les clés de ce match seront les habituelles : défendre fort, contrôler le rebond (éviter de leur donner trop de secondes chances), et ne pas perdre de ballons. Ou au moins qu'on puisse se replier, car le repli défensif, ce n'est pas le fort du SLUC en ce moment. Combien de fois, mardi soir, un joueur d'Oostende a parcouru tout le terrain, seul, pour finir par marquer un "lay-up".

Pour en revenir à Wilkinson, il vient de Belgique, hein Aircraft Il y a été champion en 2008, avec Tremmell Darden (et Matt Walsh), sous les couleurs de Charleroi.

Sous l'ére Kirksay on craignait personne,dire qu'on à dominé la Pro A pendant 3 saisons...

Attention wilkinson j ai une amie supportrice du spirou c est un fort joueur capable de folie sur un match .

Rasheed Wallace a écrit:

Wes Wilkinson est un super joueur, un poste 4 américain blanc, très adroit. C'est lui qui m'inquiète au Havre.

Surtout qu'en ce moment c'est portes ouvertes à 3 points.. Si on fait une prise à 2 sur Jones, Wilkinson se faire une joie de nous assassiner. Mais Akin devrait s'en sortir seul quand même..

hubert-felix thie a écrit:

Mince si on commence a avoir la trouille du havre, faut les respecter mais de la a les craindre ,il est vrai aussi que le match de mardi nous a assuré en rien!

Ah mais on est clairement outsider sur ce match !

Attention virage dangereux



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Jean-Luc Monschau : «On a besoin du vrai Victor Samnick, celui de 2008-2009». Photo d’archives Patrice SAUCOURT




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Basket-ball

Le Havre bouscule toute la hiérarchie depuis le début de la saison et débarque à Nancy pour un nouveau coup de piraterie.

Nancy. En regardant le calendrier plutôt dru qui se profilait à l’horizon, on se disait en juillet lorsque les ordinateurs de la LNB n’avaient pas gâté le SLUC (Gravelines, Orléans, ASVEL, Poitiers, Roanne, Pau en guise d’apéro) qu’il faudrait peut-être attendre ce 20 novembre pour assurer enfin une victoire avant d’aller au… Mans. Pour beaucoup d’experts, pour l’ensemble de la presse spécialisée, Le Havre et Vichy pouvaient déjà creuser leur tombe.

C’était l’époque où Le Havre cherchait des sous pour trouver son tout petit budget de Pro A (15 e budget, 14 e masse salariale) et comptait sur Jean Manuel Souza, coach futé, pour recruter « malin ».

L’ancien entraîneur de Golbey-Epinal qui a gardé des contacts en Lorraine, notamment avec Cyrille Muller, aujourd’hui président de la DNCCG, se mit à sortir de son chapeau le Nancéien Zianveni, depuis arrêté pour une blessure à la voûte plantaire, Sangaré trop heureux de revenir en France après cinq ans passés à l’ASVEL, Wes Wilkinson champion de Belgique depuis trois ans avec Charleroi et un certain John Cox dont on ose penser qu’il va faire un carton ce soir.

Un John Cox arrivé du… Havre en 2008 avec 18,8 pts de moyenne et qui est reparti en mai dernier de Nancy à 5,3 pts de moyenne (lire notre édition d’hier). Cherchez l’erreur...

Avec King (16,8 pts de moyenne) et Jones (12,8 pts, 9,8 rbds), solides joueurs américains restés en Normandie, Le Havre a vite mis les pendules à l’heure. Victoire à Antares au Mans pour la première journée de championnat (55-58), succès à Coubertin avec la manière (57-88) et prolongation perdue à Limoges (82-78 après un 67-67 à la fin du temps réglementaire) : « Leur bilan à l’extérieur est remarquable. C’est une équipe qui a été bien construite, avec des joueurs complémentaires, excellente au rebond, une sinon la meilleure de la ligue dans ce secteur du jeu et qui joue juste. Il faudra un SLUC à son meilleur niveau pour se sortir du piège ».

Il suffit de regarder la première mi-temps des Havrais contre Gravelines (46-24) la semaine dernière. Du cousu main avec un King en état de grâce (26 pts, 30 d’évaluation). Tremmel Darden sait ce qu’il lui reste à faire…La clé ? le rebond !

Même si Jean-Luc Monschau n’est pas un golfeur émérite, il en connaît en tout cas le vocabulaire : « Aujourd’hui, nous sommes dans le par (NDLR, nombre de coups théoriques pour un trou sur un parcours suivant sa longueur et sa difficulté). Notre victoire à Orléans a été annulée par notre défaite à domicile contre Roanne. Pour rêver de participer à la Semaine des As, il faudra finir sous le… par les matchs aller. C’est dire si le chemin est encore long et qu’un succès sur Le Havre pourtant remarquablement performant, est essentiel ».

À l’inverse, une défaite, dans ce championnat aussi dense, aussi relevé, plongerait le SLUC dans le doute avant d’aller au Mans qui va bien finir par gagner un match à Antares (trois matches, trois défaites).

C’est dire si le rendez-vous est primordial, que le SLUC doit impérativement retrouver de l’efficacité aux rebonds. À ce sujet, on peut espérer que les 13 rebonds offensifs arrachés par Ostende mardi (35-48 au total) vont servir de leçon à Akingbala, Samnick, Brun, Badiane ou Darden.

L’inconstance chronique du Nigérian est un problème. Quand il est fort (à Orléans, devant Poitiers), le SLUC passe. Lorsqu’il est freiné par les fautes et qu’il ne rentre pas dans le match, le SLUC est en danger (Roanne, Pau, Ostende).

Jean-Luc Monschau attend donc de la dureté : « On a besoin du vrai Victor (NDLR, Samnick), celui de 2008 et 2009 », espère que Stephen Brun va enfin retrouver son shoot primé : 6/21 en Pro A et 1/14 en Eurochallenge. Il verrait bien enfin Willie Deane poursuivre sa montée en régime.

C’est seulement à ce prix que le SLUC pourra rivaliser avec Le Havre. Comme quoi, on est loin des supputations de juillet…

Gilles GAIHIER

Espoirs : SLUC (1e avec 6 v, 0 d) - Le Havre (9e avec 3 v, 3 d) ce soir 17 h 15 à Gentilly.



Est republicain

« Impératif de gagner »



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Moussa Badiane s’attend à un match relevé, notamment dans le secteur du rebond. Photo d’archives Patrice SAUCOURT




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Moussa, revenons d’abord sur votre match de mardi en Eurochallenge. 14 pts à 4/6, 5 rebonds en 20’ et au final, votre meilleure sortie depuis le début de saison. Soulagé d’avoir sorti un match consistant de bout en bout après un début de saison difficile ?

Oui, bien sûr. Mais c’était juste la confirmation de ce que je faisais à l’entraînement depuis quelques jours. Le staff et moi, on n’était pas vraiment surpris. Ceci dit, ce n’est qu’un match. Au basket, il faut confirmer à chaque sortie.

Vous sortez d’une grosse saison en Pro B avec le titre honorifique de meilleur joueur français mais avez du mal jusqu’à maintenant à confirmer à l’étage au dessus (*). Y’a-t-il une si grosse différence de niveau entre la Pro A et la Pro B ?

Il y a un décalage, c’est sûr. Mais la différence n’est pas si énorme pour que je ne puisse pas confirmer ce que j’ai fait la saison dernière. C’est pour ça que je suis revenu en Pro A. J’aurais pu jouer la carte de la facilité, rester en Pro B et me la couler douce entre guillemets jusqu’à la fin de ma carrière. Mais je suis tellement convaincu que je peux reproduire en Pro A ce que j’ai fait en Pro B que j’ai choisi de revenir en élite. J’ai franchi un cap la saison dernière et je pense que j’ai les capacités pour confirmer. C’est le challenge que je me suis fixé et j’espère que j’aurai la possibilité de le faire.

A Pau, la semaine dernière, vous avez réalisé une première période intéressante (6 pts, 6 d’évaluation en 11’) mais n’avez pas joué après la pause car le coach a préféré miser sur l’impact physique d’Akingbala et Samnick. Avez-vous le sentiment qu’il vous manque encore de la ‘’rugosité’’ ?

Je ne pense pas. J’étais prêt à rentrer en deuxième période. Si le coach a décidé de ne pas me faire rentrer, c’est qu’il a ses raisons. C’est lui l’entraîneur et je n’ai pas à commenter ses décisions. Moi, mon rôle, c’est de me tenir prêt à rentrer en jeu.« Le plus important de la semaine »

Mardi, le SLUC a renoué avec la victoire devant Ostende. Bon pour le moral avant d’accueillir Le Havre...

C’est une bonne chose pour la confiance juste avant un match très important. Le match le plus important de la semaine, c’est celui de samedi. Il est impératif de gagner.

Quel regard portez-vous sur cette équipe havraise qui a gagné au Mans, à Paris-Levallois ou encore contre Gravelines ?

C’est une belle équipe sur le papier avec de bons joueurs. Ils sont durs, sont n° 1 aux rebonds, pratiquent un bon basket. Les victoires qu’ils engrangent ne doivent rien au hasard.

Vous avez évoqué le rebond. Est-ce que ce sera la clé ?

Oui. Le coach nous en parle tous les jours. Il faut vraiment qu’on se concentre là dessus car on joue la meilleure équipe dans ce secteur alors que nous, ce n’est pas notre point fort.

Propos recueillis par Anthony GUILLE

(*) A Aix-Maurienne, il tournait à 13,6 pts, 7,3 rebonds et 17,6 d’évaluation en 27’ alors que depuis le début de saison, il tourne à 2,3 pts, 2,2 rebonds et 1,7 d’évaluation pour 11’.



Est republicain

Nancy, dos au mur








Attention, cette équipe n’a rien à voir avec un havre de paix. Le Sluc devra sortir le grand jeu pour éviter une quatrième défaite d’affilée qui ferait désordre.

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C’était si beau, avec le malheureux Mims. Trop beau ? Trois victoires, une place de leader unique. On se rappelle encore la méfiance de Jean-Luc Monschau, entraîneur qui en a vu d’autres : « Dijon, la saison dernière, avait aligné cinq succès consécutifs et maintenant, les Bourguignons sont en pro B. » A l’étage inférieur ! Le coach nancéien avait même enfoncé le clou en avouant : « On ne juge pas une équipe après trois journées, dans un sens ou un autre. »

La période rose entérinée par un triple échec contre Villeurbanne, Roanne et Pau-Orthez, a placé le Sluc devant de nouvelles responsabilités. Dans ce championnat si serré, où tout peut arriver, il est urgent de cisailler rapidement les séries noires sous peine de s’engluer dans un sordide marasme. Ce match contre Le Havre s’inscrit déjà dans un contexte angoissant car, ensuite, se rendre au Mans qui attend le Sluc pour décrocher une première victoire à domicile, apparaît comme un plongeon dans une mer d’incertitudes.

Nancy, qui s’est refait une petite santé en coupe d’Europe mardi, peut-il perdre face à des Normands, modestes par le budget et l’ambition? Oui. Et on a du mal à comprendre comment ce club aux abois pendant l’été, devance aujourd’hui une écurie haut de gamme comme le Sluc ! L’éternel miracle havrais… La formation de Jean-Manuel Sousa a le droit de bomber le torse avec ce deuxième rang, ces quatre victoires pour seulement deux revers.Des Havrais étonnants


En quelques matches, Le Havre est devenu une machine destructrice, capable de laisser ses rivaux à des totaux misérables : 55 points pour Le Mans ; 57 pour Paris-Levallois, 70 pour Gravelines le leader. Tout ça sans Max Zianveni, blessé. Tout ça sans un Cox efficace, l’ancien Nancéien traînant toujours son mal être.

Alors qu’est-ce qui fait gagner cette équipe ? La défense (4 ^e avec 68 unités encaissées en moyenne), la capacité à prendre les rebonds (n°1 du championnat) et quelques énergumènes comme le pivot Jones et son compatriote King, troisième marqueur de pro A. Un duo (5 ^e et 7 ^e à l’évaluation générale) qu’il s’agira de museler sans oublier des gaillards en quête de revanche (Sangaré) et des jeunes prometteurs.

A force, on peut se dire que la surprise va s’éteindre progressivement, que certaines têtes vont tourner devant tant de réussite. Un risque qui n’a d’ailleurs pas échappé au coach havrais... « Déjà, à l’entraînement cette semaine, on a senti un léger fléchissement de certains joueurs qui a perturbé quelques séances. J’espère que les joueurs vont avoir une bonne réaction et qu’ils seront en mesure d’appliquer l’agressivité défensive nécessaire, car Nancy est une grosse équipe...»

On peut se dire aussi que les adversaires vont bien réussir un jour à trouver le remède aux systèmes de jeu mis en place par Jean-Manuel Sousa. On peut se le dire... On souhaite surtout que les Nancéiens aient conscience de la difficulté de la tâche car, en valeur pure, le Sluc possède les armes pour passer le cap havrais.

Avec un Deane de mieux en mieux intégré, un Badiane qui est en train de retrouver la plénitude de ses moyens, un Darden en leader incontesté, Nancy peut s’imaginer en vainqueur si par bonheur, Linehan et Brun récupèrent un minimum de leur adresse. Leur stérilité ne peut durer indéfiniment. Dans le cas contraire, Gentilly aurait du souci à se faire.A. T.

Republicain lorrain

vince a écrit:

Sous l'ére Kirksay on craignait personne,dire qu'on à dominé la Pro A pendant 3 saisons...

^^

C'est parti 2-4 pour l'instant. Il va falloir s'arracher aux rebonds !

Aucun shoot à 3pts, 11 reb à 5, Victor et Akin à la marque, le SLUC se met en mode intérieur et pour l'instant ça nous réussit !

+14 à la mi-temps. 26-14 au rebond, on voit sur quoi ils ont bossé cette semaine ! Et 2/4 à trois points, c'est pas plus mal.
Deane (0pt à 0/3) a vite pris deux fautes et a moins joué que N'joya et Badiane pour l'instant.

+19 dans ce 3ème quart-temps

18 points d'Akin ! miam il se régale

vince a écrit:

Sous l'ére Kirksay on craignait personne,dire qu'on à dominé la Pro A pendant 3 saisons...

Oui bah c'est le plus cas, et c'était déjà comme ça l'année dernière. Y'a des clubs comme Pau qui domine la Pro A et qui se retrouve en Pro B deux saisons plus tard. On ne peut pas dominer tous les ans, pas avec une Pro A aussi homogène et des budgets sensiblement équivalents. Pour dominer, il faut plus d'argent, et on peut pas dire que ce soit une denrée répandue cette année ...

6/9 à 3 points, faut pas être un génie pour comprendre qu'en rentrant ses shoots extérieurs, les choses sont plus faciles.

Pas de mauvaise surprise ce soir, ça fait plaisir.
24 passes pour 15 balles perdues, 9 interceptions, 6/14 à 3 points, le retour d'Akin et surtout de Victor + Stephen !

Lihenan n'apporte plus grand chose au scoring en ce moment , c'est balo ! A part ses 7 passes décisives voila quoi....