[ProA - J20] STB Le Havre bat SLUC Nancy, 91-61 (47-32)

Nancy : quatre joueurs blessés

Le début de semaine aura été mouvementé au Sluc Nancy. Outre l'arrivée de Rob Kurz, le club lorrain a aussi du faire sans quatres joueurs blessés ou ménagés selon L'Est Républicain. John Linehan est touché à la main, Abdelkader Sylla souffre d'une entorse de la cheville depuis une semaine, Kenny Grant est touché au coude. Enfin, Victor Samnick, qui souffre de l'aponévrose pantaire depuis quelques semaines et désormais des lombaires a lui aussi été laissé au repos en début de semaine.

Tous devraient être présents à l'entraînement aujourd'hui

C&S

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Il faut profiter du calendrier favorable pour favoriser l'intégration de Kurz et se replacer au classement de tête.

BASKET-BALL - PRO A LE HAVRE - SLUC, DEMAIN (20 H)

« ON L’UTILISAIT PARTOUT »

Jean-Manuel Sousa n’a pas oublié la saison et demie que Bernard King a passée au Havre. L’entraîneur normand faisait jouer l’Américain meneur arrière ou ailier…



Nancy. Ces deux dernières saisons, Jean-Manuel Sousa avait pu compter sur lui pour mener à bien l’opération maintien. Alors, vous imaginez bien que le coach havrais garde un excellent souvenir de Bernard King. Mais alors que le club normand se débat une nouvelle fois dans les bas-fonds du classement, son entraîneur croisera les doigts pour que l’Américain se montre le plus discret possible sur le parquet, demain. C’est que dans la course au maintien, son équipe aurait bien besoin d’un succès de prestige face au SLUC…

Jean-Manuel Sousa, quel souvenir vous a laissé Bernard King au Havre ?

Celui d’un très bon joueur, qui connaît très bien le basket. Malheureusement pour nous, il s’était blessé au All-Star Game et on n’avait pu l’utiliser que quelques matches lors de la deuxième partie de saison. Or, s’il avait pu jouer autant qu’en première partie de saison, je pense qu’on n’aurait pas été loin des play-offs. En tout cas, je serai content de le revoir car il a beaucoup apporté au club pendant une saison et demie.

Il est presque exclusivement utilisé comme ailier au SLUC. Chez vous, à quel poste évoluait-il surtout ?

On l’utilisait partout. Meneur, arrière, ailier… Il a les qualités pour jouer aux trois postes. Après, il a peut-être un manque de physique pour être un vrai trois (ailier) comme Jean-Luc (Monschau) peut les aimer, mais il a les qualités pour apporter beaucoup de choses… De toute façon, c’est un joueur difficile à définir et si on le catalogue sur un seul poste, on lui enlève beaucoup d’expression.

C’est l’un des meilleurs joueurs que vous ayez coachés au Havre ?

C’est difficile de hiérarchiser, d’autant que les joueurs, ils ne restent pas longtemps chez nous. On les voit surtout briller ailleurs (sourire). Parmi ceux que j’ai entraînés, il y en avait peut-être un au dessus, Marcus Slaughter (passé au Havre en 2008/2009 avant de partir à… Nancy la saison suivante). Il avait des moyens physiques énormes. Mais Bernard fait partie des très bons joueurs que j’ai eus.

« ON N’A PAS LE DROIT DE LÂCHER »
Demain, il sera face à vous pour un match encore important dans la longue marche vers le maintien. Comment abordez-vous cette rencontre face au SLUC ?

Sur le papier, c’est clair qu’on ne joue pas le même championnat et qu’on n’a rien à faire contre eux, mais un match reste un match… Il faut surtout le prendre par le bon bout et le jouer à fond, car on n’a rien à perdre. Si on laisse jouer Nancy en 90-95 pts, on n’a aucune chance. La seule façon de les embêter, c’est d’être à fond sur le plan défensif…

A l’aller, le SLUC s’était imposé in extremis (74-72) alors que vous aviez eu la balle de match…

Oui. On jouait sans Brian Boddicker, qui était blessé, et on perd de peu… Ce match, c’est un peu l’histoire de notre saison. On a eu plusieurs opportunités de se mettre à l’abri depuis très longtemps, mais on n’a pas su les saisir par manque d’expérience, de rotations par moments ou d’autres choses. Voilà, on est à notre place.

Le Havre a des moyens limités chaque année et vit dans l’angoisse permanente de la relégation. Comment vit-on cette situation ?

On a la plus faible masse salariale avec Hyères-Toulon (750.000 €), à la différence près que nous avons un centre de formation qui en prend une partie… Il n’y a pas de miracle. Si vous n’avez pas de sous pour construire une belle équipe, c’est très difficile. Jusqu’à maintenant, on réussit à se maintenir. Mais il y a un moment où ça ne passera plus. Là, on est tombé bien bas en terme de moyens. C’est presque un miracle d’avoir encore notre sort entre nos mains à onze journées de la fin et de pouvoir se sauver. On n’a pas le droit de lâcher.

Recueilli par Anthony GUILLE

LES PRINCIPAUX RENDEZ-VOUS - CHALLENGE BATIGÈRE 18 E ÉDITION

UN CHALLENGE AUJOURD’HUI MAJEUR



Nancy. Dominique Duband, président du directoire de Batigère, amoureux de sport, fidèle supporter du SLUC et Christian Fra, président nancéien, retenu par une réunion du Club Affaire Stanislas à Nancy, avaient pour une fois demandé un temps mort pour le lancement de la 18 e édition du challenge Batigère.

Pour l’entre-deux, ce sont Michel Ciesla, directeur général adjoint de Batigère Sarel et Marc Barbé, vice-président du SLUC, qui sont venus sur le parquet de la Salle du Casino, à Thionville. La cité Mosellane qui aura le privilège, dans le cadre de cinq jours non-stop à partir du 11 mai, d’organiser la grande finale mercredi 16 mai.

Avec la bénédiction de « capt’ain » Linehan, de ses plus valeureux soldats Akin Akingbala et Jamal Shuler, Michel Ciesla rappela bien sûr les vertus du challenge Batigère, aujourd’hui âgé de 18 ans - la majorité - et qui recueille tous les suffrages, que ce soit auprès des comités départementaux de basket, des enseignants, des éducateurs et des clubs professionnels. Comme le SLUC bien sûr, mais aussi l’Elan Chalon et la SIG de Strasbourg, trois des plus gros calibres de Pro A.

Le challenge Batigère vante à la fois le plaisir de jouer, de faire du sport avec ses valeurs (solidarité, respect, partage) et se veut être un levier pour plus de cohésion sociale, d’intégration et de citoyenneté dans les quartiers.

Il permet aussi, comme ce fut le cas en 2011 avec le Collège Prouvé de Laxou, et comme ce sera le cas avec le lycée de Pompey, de réaliser un projet éducatif autour de l’équipe professionnelle du SLUC.

L’ancien international Cyril Julian animera plusieurs rendez-vous lors des différents tournois de basket 3 x 3 qui se jouent sur demi-terrain et qui ont été pour bon nombre de basketteurs professionnels le premier terrain de jeu pendant leur enfance.

G.G.

Challenge traditionnelJeudi 12 avril : Saint-Max, salle des sports Henri-Cochet. Mardi 17 avril : Essey-lès-Nancy, espace « Pierre de Lune » à Mouzimpré. Vendredi 20 avril : Vandoeuvre, carré de Turin, square de l’Embellie. Mercredi 25 avril : Dombasle, terrain du collège l’Embanie, avenue de Léomont. Mercredi 16 mai : Thionville, grande finale

Challenge des écolesVendredi 16 mars : Essey-lès-Nancy, école primaire Mouzimpré, salle des sports. Vendredi 30 mars : Heillecourt, école Chateaubriand, salle des sports parc de l’Embellie. Vendredi 8 juin : Nancy, animation Piou Piou du Basket à l’école du Montet.

Challenge des CollègesMardi 13 mars : Laxou, collège Victor-Prouvé Vendredi 6 avril : Vandoeuvre, collège Jacques-Callot. Lundi 23 avril : Dombasle, collège de l’Embanie

Mini-ChallengesLes 10 et 24 mars et les 14 et 28 avril : au Palais des Sports de Gentilly à la mi-temps des matches du SLUC. Séances découverte du SLUC avec des élèves. Les 22 mars et 10 mai : au Palais des Sports de Gentilly.

VESTIAIRES

Nancy. Rob Kurz est qualifié. La commission de qualification de la Ligue a donné son feu vert au club nancéien, hier. L’Américain fera donc bien ses débuts sous ses nouvelles couleurs demain au Havre…

REPRISE. L’infirmerie nancéienne est vide. Alors que lundi, quatre joueurs manquaient à l’appel (Grant, Linehan, Samnick et Sylla), tous ont repris le collier depuis. Le dernier en date est Abdelkader Sylla, qui a retrouvé le collectif hier après avoir été tracassé plusieurs jours par une entorse à la cheville.

JOUEUR DU MOIS. Ce n’est pas une surprise vu le mois de février grimaçant qu’a connu le SLUC, il n’y a pas de Nancéien nominé pour le titre honorifique de joueur du mois. Les internautes devront choisir entre les Chalonnais Alade Aminu et Blake Schilb, et le Parisien Jawad Williams. Les votes sont ouverts sur le site de la LNB.

On sait quel numéro va porter Rob Kurz ?

Non, là aussi, pas de conférence de presse pour présenter le joueur avec son maillot...

Républicain Lorrain :

Sluc, arriver à bon port
Avec Kurz, son nouvel Américain, Nancy a suffisamment d’arguments pour faire des vagues au Havre. Un adversaire qui lutte pour son maintien.

L’arrivée de l’Américain Kurz pourrait permettre à Adrien Moerman de se décaler au poste d’ailier fort. Le Sluc Nancy aurait-il trouvé la bonne solution pour repartir ?

Série rose ? Après quatre revers en cinq journées, le Sluc pourrait fort bien s’offrir quatre succès en cinq rencontres. La série rose de la rédemption ? Possible. On admettra un faux pas à Strasbourg (le 17 mars) mais le hasard du calendrier lui propose le printemps avant l’heure sous la forme de rivaux largement à sa portée : après Pau-Orthez, voici Le Havre avant Nanterre et Hyères-Toulon. Rien que des formations en galère. L’évidence saute aux yeux : il faut en profiter pendant que les concurrents pour les six premiers rangs, s’entre-déchireront. Exemple, en deux journées, Nancy pourrait faire le ménage en vue de la troisième place grâce à des duels tels que Paris - Le Mans ou Orléans - Paris.

Le Havre, destination danger ? L’entraîneur Jean-Luc Monschau estime, lui, que la tâche n’est pas si évidente car « Ces équipes ont des bonnes raisons de briller puisqu’elles cherchent à se maintenir. » En tout cas, Le Havre, qui lutte effectivement pour sa survie en compagnie de Poitiers et Pau, rame un maximum depuis quelques semaines : - 18 dans le marais poitevin, défaite à domicile face à Nanterre et Cholet, échec à Villeurbanne. Une passe de quatre négative, très éloignée de la densité du jeu normand ayant perturbé les gros bras de la mi-décembre à la mi-janvier : - 1 à Orléans, - 9 contre Gravelines le premier et exploit devant Chalon, aujourd’hui coleader. Les Lorrains se frotteront à un effectif récemment modelé : Wiggins (Usa, 2,06 m) et Souchu (ailier) sont arrivés pour compenser la blessure de Léonard. Si l’alchimie avec Pope, Cox, Boddicker, Camara s’avère rapide, le Sluc devra quand même se montrer sérieux…

Les débuts de Kurz. Le coach Jean-Luc Monschau tient enfin son nouvel intérieur, l’US Robert Kurz. Une arrivée réclamée avec insistance en raison d’une carence récurrente au rebond : « Les chiffres le montrent. » L’oiseau rare a-t-il été déniché à quelques heures de la fermeture de la période des transferts ? « On n’est pas mécontent. C’était une recherche compliquée. Mais il faudra éviter de trouver un bouc émissaire car le rebond est l’affaire de tous, pas seulement d’un seul homme. Notre déficit vient du poste 3. Kurz sera un précieux relais sous le cercle pour combler les insuffisances que l’on a connues de temps à autre : une blessure (Sylla), des carences ponctuelles (avec les fautes personnelles) ou une baisse de forme. Les joueurs peuvent avoir un coup de moins bien, ils ne sont pas des robots. »

Tourner la page. Après le coup de froid sibérien (- 40) à Roanne, lors de la Semaine des As, la vérité des relations dans l’univers du Sluc, s’est enrhumée : propos déformés ou mal compris, rumeurs diverses, résultats moyens, ingérence extérieure dans les affaires internes, réunions au sommet… L’entraîneur Monschau et le président Fra, donnés partants à la fin de la saison, sortent blanchis et réconfortés. « Avec Kurz, nous avons dix professionnels. Un joueur supplémentaire, ce n’est pas de trop quand arrive le money-time de la saison. » L’entraîneur lorrain a deux mois pour refaire de ce groupe un prétendant au titre. Joli challenger ou suprême défi. Depuis 20 ans, seuls deux clubs sont parvenus à décrocher trois couronnes : Pau-Orthez et Limoges. Sûr que le tandem Monschau - Fra, victime d’une vraie fausse tempête, y pense…

Alain THIÉBAUT.

BASKET-BALL - PRO A 20 E JOURNÉE LE HAVRE - SLUC, CE SOIR (20 H)

LE SLUC ATTENDU DE PIED FERME

Le Havre a brûlé une carte importante dans la perspective du maintien, la semaine dernière. Les Nancéiens, désormais épaulés par Rob Kurz, débarquent sur les docks au mauvais moment. Avec le costume de favori.



Nancy. 19 ! Lâché comme çà, ce chiffre n’évoque sans doute rien à personne. Pourtant, il hante les nuits de Jean Manuel Sousa depuis samedi dernier.

Ce soir-là, aux Docks Océane, dans un match face à Nanterre dont il est inutile de préciser l’enjeu, l’équipe havraise a laissé dix-neuf rebonds offensifs à son adversaire. C’est énorme et le STB Le Havre, qui est pourtant une équipe performante au rebond cette saison, a payé le prix fort : une défaite à domicile face à un concurrent direct dans la lutte pour le maintien. Aujourd’hui, Nanterre semble quasiment hors de danger (trois victoires d’avance sur le premier relégable). En revanche, Le Havre, Poitiers et Pau-Lacq-Orthez sont destinés à se battre dans une triangulaire pour éviter de prendre l’ascenseur vers la Pro B en compagnie de Hyères-Toulon.

« Ce n’est pas la peine de rentrer sur le terrain si on n’a pas le couteau entre les dents », a prévenu Jean-Manuel Sousa, hier. Tout cela afin de camper le décor dans lequel le SLUC va évoluer ce soir aux Docks Océane. Une salle où Nancy ne s’est imposé qu’à deux reprises lors des neuf dernières saisons régulières (victoires en 2009-10 et 2010-11). Si l’on conjugue au présent, la salle du Havre constitue-t-elle un si dangereux traquenard ? Pas vraiment. Certes, on retiendra que l’ASVEL (avec Parker et Turiaf) et Chalon s’y sont inclinés. Le Mans, Gravelines, Cholet, Nanterre et… Hyères-Toulon, eux, y ont fait le plein. Le SLUC doit désormais choisir son camp. « Battre Chalon, peu l’on fait cette saison », souligne Jean-Luc Monschau. Perdre à domicile contre Nanterre au Hyères-Toulon aussi, d’ailleurs…

« Il est certain que nous aurions préféré que Le Havre batte Nanterre la semaine dernière », poursuit l’entraîneur, « Mais les Havrais ont été plombés par l’un de leurs points forts : le rebond. Ce n’est pas dans leurs habitudes. » Autrement dit, il vaut mieux s’attendre à ce que cela ne se reproduise pas deux fois de suite, à une semaine d’intervalle.

ROB KURZ A FAIT BONNE IMPRESSION
Voilà qui tombe à pic : afin de renforcer sa présence au rebond, le SLUC a fait appel à du renfort. Rob Kurz est arrivé en Lorraine en début de semaine et étrennera son nouveau maillot, ce soir en Normandie. Apparemment, ses premiers pas à Gentilly ont confirmé tout le bien que l’homme qui l’a recruté pensait de lui : « Il inspire confiance. Il a montré une belle présence au rebond, une réelle menace offensive et un bel investissement défensif. La première impression est bonne, mais le révélateur c’est le match. » Accessoirement, on peut imaginer que l’arrivée de l’ex-Warrior de Golden State va avoir pour conséquence de « rebooster » ses nouveaux copains du secteur intérieur nancéien. A priori, un peu de concurrence supplémentaire ne doit pas nuire au niveau d’ensemble. On est même en droit d’imaginer le contraire. Jean-Luc Monschau a obtenu ce qu’il voulait, à savoir un joueur supplémentaire. Il peut à nouveau compter sur dix professionnels et un secteur intérieur plutôt riche. Des moyens supplémentaires impliquent forcément un peu de pression en plus…

Thomas SIMON

Espoirs : Le Havre (9 e, 27 points) - SLUC (1 er, 35 points), aujourd’hui à 17 h 15.

http://www.paris-normandie.fr/article/seine-maritime/pro-a-pope-le-havre-king-nancy-amis-et-rivaux

Pro A : Pope (Le Havre) -King (Nancy), amis et rivaux

Publié le samedi 03 mars 2012 à 08H00

BASKET-BALL. Pro A Outre le besoin de points, la nécessité de vaincre ce soir même s'il s'agit de Nancy, il y aura un match dans le match à suivre. Nicholas Pope et Bernard King seront les « frères ennemis » d'un soir…




De la détermination, Saint-Thomas devra en avoir à l'image de Nicholas Pope pour vaincre Nancy (photo B. M.)

Nancy, un match comme un autre ? Décidément impossible… Car en plus d'un prétendant au titre, en plus d'un exploit à créer pour Saint-Thomas afin de récupérer une partie des points perdus à Poitiers et devant Nanterre, voilà qu'à Nancy, le numéro 12 sera porté par Bernard King !
« C'est spécial de jouer face à lui », reconnaît celui qui sera son vis-à-vis. C'est un match dans le match en effet que vont devoir se livrer Nicholas Pope et l'ex-Thomiste. Un duel fratricide même puisque les deux hommes sont très liés. « Oui, c'est un bon ami à moi, confirme le Havrais avec un sourire enjoué. On est toujours en relation, on parle souvent et c'est très excitant de se retrouver dans ce face-à-face direct. Et ce sera deux fois mieux de gagner contre lui ! C'est un très bon compétiteur, je serais d'ailleurs déçu s'il ne donnait pas tout pour essayer de me mettre dans le vent. Franchement, c'est un super challenge pour moi. »

« Le coach nous a demandé
de travailler dur »

S'il fallait chercher une motivation à cette rencontre, nul doute que pour Nicholas Pope, ce choc entre amis serait suffisant. Mais à suivre l'ultime entraînement d'hier aux Docks, c'est bien un sentiment de révolte que dégageait le groupe. Plus vif, plus concentré, plus appliqué. « Plus physique, précise-t-il. Le coach nous a demandé de travailler dur, de se mettre dans les conditions de samedi, d'y mettre de l'engagement parce qu'on va devoir sortir un gros match pour ne pas avoir d'excuses à se trouver au coup de sifflet final. » Pas question évidemment d'une première mi-temps identique à celle de la semaine passée face à Nanterre. Derrière, ce sera la fessée assurée. « A l'extérieur, Nancy perd très peu, c'est vrai, mais on a démontré contre Chalon ce dont on était capables. On a eu un déclic et si on peut reproduire cette prestation, c'est le maintien qui sera assuré. C'est vrai, c'est plus facile à dire qu'à faire mais on va devoir renouveler çà, les obliger à forcer leur rythme. »
Attention aussi au sur-régime afin de ne pas lâcher sur le fil. Mais pour cela, Saint-Thomas, à moins qu'Ousmane Camara ne soit indisponible (lire ci-contre), va disposer d'une rotation supplémentaire avec les intégrations au dispositif de Karim Souchu et Alan Wiggins. « Cette semaine, le coach nous a demandé de nous concentrer sur nous en incluant les deux nouveaux. Il était important de leur apporter du confort et de mettre au point notre système défensif pour ne pas avoir à réfléchir et se faciliter la tâche en attaque. Avec plus d'intensité dès le début, avec le mental aussi… On a une bonne chance de gagner. »

Ce soir A 20 h, aux Docks
Arbitres : MM. Mortz, Pierre et Gueu
SAINT-THOMAS LE HAVRE : 4. Cox, 5. Jenkins, 6. Sauter, 7. Pitard, 8. Pope, 11. Boddicker, 12. Camara, 13. Wise, 14. Paschal, 15. Ndoye, 16. Souchu, 17. Wiggins
Entraîneur : Jean-Manuel Sousa
NANCY : 5. Akingbala, 6. Grant, 8. Shuler, 9. Sylla, 10. Thalien, 11. Linehan, 12. King, 13. Samnick, 14. Pinda, 17. Amagou, 18. Moerman, 20. Kurz
Entraîneur : Jean-Luc Monschau

Le Havre 38 - 21 Nancy à la 15ème minute


Désossé par Le Havre....

Bon, encore une bien belle partition en défense... C'est une catastrophe !

Mais c'est une véritable catastrophe .

Faut se réveiller en défense !!!!!!

Autant qu'il fasse rentrer les espoirs maintenant qu'à la fin quand on sera à -40 !!

Je viens de me connecter sur le site de la LNB. C'est quoi ce score

Benoit ADAM a écrit:

Je viens de me connecter sur le site de la LNB. C'est quoi ce score

On se demande tu sais !!!

47 pts encaissés dont 8 paniers à 3 pts. On se réveille ou on les laisse shooter ???

Bah ne soyez pas inquiets,on va les exploser en 2e, mi temps!!!

-15 à la marque, 47 points encaissés à 16/29 aux tirs dont 8/15 à trois points pour le STB Le Havre... Ce n'est pas normal.
13 fautes provoquées pour 7/11 aux lancers francs... (9 fautes provoquées pour un petit 3/3 aux lancers francs pour Nancy).

Et pourtant, Nancy ne perd que 6 ballons, et mène aux rebonds (19-20).

57 à 30 à l'évaluation collective !

Certes, Nancy n'est pas adroit (14/38 aux tirs dont 1/9 de loin), mais quand même ! Ce n'est pas une raison pour ne pas défendre et ne pas avoir plus de lancers francs !

Oh p.... on est à la rue !
On va remonter dans le dernier quart, et échouer à 8 - 10 pts.

Ouais, et bien sans ailier, c'est dur... Il n'y a plus le liant entre les arrières et les intérieurs...

Dans la pénalité au bout de trois minutes ...

JLM va pouvoir nous sortir son coaching Popovitch....

Grant est toujours dans l'équipe?

5NancyBoy4 a écrit:

Grant est toujours dans l'équipe?

Qui ?

Nan mais a ce rythme il va falloir s'inquieter pour les PO...

RI-DI-CU-LE !

C'est dingue d'être autan à la rue, et de ne pas plus essayer des choses au niveau du coaching. Ce ne peut pas être pire...

5 pertes de balles en 6 minutes en deuxième mi-temps... Contre 6 après les 20 premières. Le tout, avec encore moins de défense.

61 - 37.... C'est lamentable !!!

svp pas de démission ce soir non plus !!!