[ProA - J24] SLUC Nancy bat Strasbourg IG, 88-61 (39-31)

brandnew a écrit:

J'étais présent lors de la séance de dédicace et Mims était là : Out pour les Playoffs, mais à Nancy l'année prochaine.

moi il m'a dit: " i hope " pour nancy la saison prochaine, donc je pense que rien est encore sûre !!!
mais ça se sent qu'il en a trés envie!!!
envie de prouver tout son talent sur une saison compléte !!!!

Ce serait en tout cas une trés bonne nouvelle
Je n'ose même pas imaginer ce qui se serait passer si il ne s'était pas blessé....
On pourrait imaginer qu'on aurait eu 2 scoring machines avec Mims-Darden aux alentours de 17pts chacun...

En tout cas avec la difficulté de retenir Darden l'année prochaine il serait de bon augure de signer Mims (peut être même au rabais) car la place de scoreur sera laissé libre par Tremmel

Il s’est bonifié avec le temps



Basket-ball Bon cru d’Alsace la saison dernière, Tremmell Darden est devenu Duc de Lorraine sous le maillot nancéien. Où il met a profit un plus gros temps de jeu... Nancy. Hasard des carrières et des trajectoires de joueurs professionnels : Ricardo Greer sera de retour à Gentilly...


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En passant de l’Alsace à la Lorraine, Tremmell Darden a encore franchi un palier. Au point de faire partie des candidats au titre de MVP. Photo Patrice SAUCOURT
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Bon cru d’Alsace la saison dernière, Tremmell Darden est devenu Duc de Lorraine sous le maillot nancéien. Où il met a profit un plus gros temps de jeu...

Nancy. Hasard des carrières et des trajectoires de joueurs professionnels : Ricardo Greer sera de retour à Gentilly, samedi. Face à lui, Tremmell Darden, qui a quitté l’Alsace l’été dernier pour s’asseoir à la place du Dominicain dans le vestiaire du SLUC...

Pas besoin de réaliser un sondage place Stan pour savoir quelle trace l’aîné des frères Greer a laissé dans le cœur des fans du SLUC. Mais Tremmell Darden, aujourd’hui candidat au titre de MVP étranger de Pro A, quel souvenir a-t-il laissé du côté du Rhénus ? Étant donné la personnalité du garçon, on imagine qu’il n’est pas parti fâché avec ses coéquipiers. « On se voit encore régulièrement », confirme Steeve Essart, « mes enfants vont chez lui, les siens viennent à la maison... Je suis heureux qu’il fasse une très belle saison et que l’on parle de lui pour le trophée de MVP. C’est mérité. C’est quelqu’un d’exemplaire dans son attitude. Quelqu’un qu’on a envie de suivre ».

Le suivre, c’est justement ce qu’a fait Frédéric Sarre pendant six ans, avant de pouvoir enfin mettre le grappin dessus, la saison dernière : « Je l’avais repéré alors qu’il jouait encore pour l’université de Niagara (N.D.L.R. : entre 2000 et 2004). Un été, alors que j’étais parti assister à la Summer League de Las Vegas, je l’avais croisé hors des sentiers battus, dans une petite salle où il était en train de s’entraîner. Mais j’étais coach à Bourg-en-Bresse et nous n’avions pas les moyens de le faire venir. Quand j’étais à Gravelines, lui jouait à Charleroi où il avait certainement un gros contrat... À l’été 2009, il a manifesté le souhait de revenir en Europe (N.D.L.R. : Darden jouait alors en Australie) et cela a enfin pu se faire avec Strasbourg. Nous l’aurions bien conservé cette saison, mais il voulait disputer une coupe d’Europe. Je suis content pour lui. Il est en train de toucher les dividendes de son travail ».« Sa foi le suit dans le vestiaire »

Sa réussite, Tremmell Darden la doit sans doute à son travail, mais à la fin du match, c’est Dieu que le joueur remercie. « Il est très professionnel et très croyant », poursuit Steeve Essart, « sa foi le suit dans le vestiaire, mais il ne cherche pas à l’imposer aux autres. Et c’est aussi quelqu’un qui sait faire la fête de temps en temps ».

On aura compris que l’homme est irréprochable. Quant au joueur, il est d’une efficacité redoutable. Et s’il est plus exposé cette saison, Tremmell le doit d’une part au parcours de sa nouvelle équipe (la SIG avait terminé 14e la saison dernière) et d’autre part à un temps de jeu supérieur (voir par ailleurs). « En terme d’efficacité par minute, il y a peu de différence entre le Darden de Nancy et celui de Strasbourg », note le coach de la SIG, « Jean-Luc (Monschau) en a fait son go-to-guy (N.D.L.R. : que l’on peut traduire par homme à tout faire, l’arme N° 1 de l’équipe). La saison dernière, j’avais aussi Alain Digbeu sur le même poste, voire Anthony Roberson. Il y avait une répartition des minutes parce que je pensais que le nombre pouvait faire la valeur... Ensuite, il y a la philosophie du coach. Le jeu de Jean-Luc est beaucoup basé sur le pick and roll, le jeu direct. Le mien est peut-être un peu plus complexe, sans que cela soit péjoratif. Du coup, on voit peut-être plus l’efficacité de Tremmell dans le jeu de Nancy ».

À chacun son Ricardo Greer, à chacun son Tremmell Darden. Le SLUC est content du sien. « Nous, nous espérons que c’est Ricardo (Greer) et la SIG qui sortiront vainqueurs du duel ! », sourit Steeve Essart.

Thomas SIMON



Est republicain

Strasbourg invente le bus du rachat...



Vestiaires


INFIRMERIE. C’est à nouveau avec quelques éléments en moins que le SLUC s’est entraîné, hier. Kenny Grant (douleur au tendon d’Achille) ne devrait reprendre qu’aujourd’hui, quant à Stephen Brun (douleur au dos) il pourrait encore être ménagé lors de la séance programmée cet après-midi. Seul Victor Samnick (cheville) a quitté l’infirmerie pour reprendre l’entraînement hier.

SOLLICITATIONS. Dans le cadre du partenariat avec le challenge Batigère, de nombreux jeunes ont assisté à la séance d’entraînement DU sluc en début d’après-midi. Dans la foulée, les pros et leur staff ont filé au centre commercial Saint-Sébastien de Nancy à la rencontre du public. Quant à Stephen Brun, blessé au dos, il a participé à une rencontre avec les jeunes de l’USEP, à Rombas.

BUS. On connaissait le bus de Knysna rendu tristement célèbre par l’équipe de France de football. La SIG, elle, a inventé le bus... du rachat. Suite à la claque enregistrée à Orléans (39-96 !), le club alsacien et les joueurs avaient décidé d’offrir intégralement (voyage + place) un déplacement à leurs supporters. C’est le court voyage vers la Lorraine qui a été choisi et, finalement, ce n’est pas un mais deux bus, pleins, qui amèneront plus d’une centaine de fans strasbourgeois à Gentilly.

COUPE DE FRANCE. Sous réserve de modification par la FFBB, le quart-de-finale de Coupe de France entre le SLUC et Le Havre aura lieu le mardi 12 avril à 20h. Pour cette rencontre, les spectateurs (abonnés ou non) qui présenteront un billet payant du match de samedi contre Strasbourg bénéficieront d’un tarif préférentiel (1ère catégorie : 10 euros au lieu de 15 ; autres catégories : 5 euros au lieu de 7). La location au siège du club pour le match de Coupe de France débutera le 8 avril pour les abonnés et le 11 avril pour le grand public.

T.S .



Est republicain

Samedi, 2 bus de supporters strasbourgeois sont prévus (128 places).
Ca va être chaud pour le CDS de tenir la comparaison

En même temps, lorsque tu ne payes ni ton bus , ni ta place, pour une fois il y aura 2 bus

J'aimerais bien savoir oû ça en est la prolongation de contrat de Brun, vu l'article de l'ER ça me parait un choix judicieux de resigner un guerrier des peintures comme lui .
Pour Mims, tu m'etonnes qu'il voudrait bien resigner aussi, un an sans jouer, sûr que les autres clubs ne vont pas se bousculer , Linehan avait même dû à l'epoque s'exiler en Estonie...

Histoires de derbies



Basket-ball Classique du championnat, le derby de l’Est a parfois accouché de matches inoubliables ces dernières années. Arrêt sur images en compagnie de Jean-Luc Monschau Nancy. C’est un classique qui se déguste à toutes les sauces mais dont on ne se lasse pas.....


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Le 10 juin 2006, Tarik Kirksay et le SLUC ont livré une demi-finale épique face aux Strasbourgeois de Jeff Greer. Gentilly, à guichets fermés, a alors savouré la victoire de ses protégés. Photo P. SAUCOURT
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Classique du championnat, le derby de l’Est a parfois accouché de matches inoubliables ces dernières années. Arrêt sur images en compagnie de Jean-Luc Monschau

Nancy. C’est un classique qui se déguste à toutes les sauces mais dont on ne se lasse pas... Depuis le début de l’ère Fra-Monschau (saison 2004/2005), le SLUC Nancy et Strasbourg se sont affrontées dans toutes les compétitions : en championnat bien sûr, saison régulière et play-offs, mais aussi en coupe de France, à la Semaine des As et en coupe d’Europe, sans même évoquer les matches amicaux ! En un peu plus de six ans, les deux équipes se sont ainsi jouées... 22 fois (12 victoires nancéiennes, 10 strasbourgeoises). Et certains des face-à-face entre les deux équipes sont restés dans les mémoires. Nous en avons choisi cinq, cinq matches inoubliables que Jean-Luc Monschau a accepté de commenter. Séquence souvenirs en attendant le prochain épisode de la saga demain...Le SLUC abat son as

18 février 2005, quart de finale de la Semaine des As à Clermont-Ferrand, SLUC Nancy bat Strasbourg 82-73 après prolongation (70-70 à la fin du temps réglementaire).

Le contexte : Dernière équipe qualifiée pour les As, le SLUC a la plus grosse cote du plateau. Mais s’il n’est pas favori en quarts, il arrache sa qualification grâce notamment à un Max Zianveni de gala (26 pts, 9 rebonds, 30 d’évaluation). Première étape vers le chemin de la gloire qui mènera à la victoire finale deux jours plus tard devant Gravelines (112-76).

Le regard de Jean-Luc Monschau : « J’ai le souvenir qu’on avait globalement été derrière eux durant le match mais qu’on arrache la prolongation à quelques secondes du buzzer sur un panier à 3 pts de Deron Hayes. Quand vous vous en sortez de cette manière au premier match, vous êtes dans de bonnes dispositions. Ca s’est vérifié ».Et Nissim crucifia le SLUC...

12 juin 2005, finale du championnat à Paris-Bercy, Strasbourg bat SLUC Nancy : 72-68.

Le contexte : Pour la première fois de l’histoire de la LNB, la finale se joue sur un match sec à Bercy... Huitième à l’issue de la saison régulière, le SLUC dispute sa première finale face à un autre « bizuth », Strasbourg. Une bataille épique, poignante, qui bascule dans les ultimes minutes sur des missiles notamment de l’arrière israëlien Afik Nissim qui vole la vedette à son compatriote Meir Tapiro côté nancéien. Le rêve est passé.

Le regard de Jean-Luc Monsch a u : « On domine toute la première période, et on doit rejoindre les vestiaires avec une avance bien plus importante (N.D.L.R. : le SLUC menait 39-28 à la pause). Après, Strasbourg revient sur les tirs de Nissim et des frères Greer. C’était une déception même s’il ne faut pas oublier qu’on avait fini la saison régulière à la huitième place ».La bataille épique

10 juin 2006, belle des demi-finales à Gentilly, SLUC Nancy bat Strasbourg 71-64.

Le contexte : Battu au match aller, le SLUC a égalisé trois jours plus tard dans un Gentilly où on a joué à guichets fermés (70-62). Quatre jours plus tard, la belle se joue de nouveau à guichets fermés. Du jamais vu à Nancy. Le duel est un sommet d’intensité et un grand moment que le SLUC Nancy remporte notamment grâce au « warrior » Cyril Julian (22 pts, 9 rebonds, 27 d’évaluation) qui prend le dessus sur un K’Zell Wesson qui l’avait dominé en Alsace. Inoubliable.

Le regard de Jean-Luc Monschau : « Jouer deux fois à guichets fermés en l’espace de quatre jours, c’est fantastique. Strasbourg avait une équipe d’Euroligue et s’était renforcée en cours de saison en faisant venir... John Linehan qui jouait auparavant à Paris, en vue des play-offs. C’était un duel très intense, avec beaucoup d’engagement mais on réussit à s’en sortir les deux fois au terme de deux rencontres très serrées. Un moment fort ».Le show de Banks

14 décembre 2006, cinquième journée de la saison régulière à Strasbourg, SLUC Nancy bat Strasbourg 85-79.

le contexte : Quelques mois après la demi-finale, les deux équipes se retrouvent en début de saison. L’enjeu et la tension sont moindres même si Strasbourg est déjà sous pression après trois défaites en quatre matches. Mais les Nancéiens s’imposent dans le sillage d’un Cédrick Banks monumental auteur de 36 pts et 7/12 à 3 pts... «Ce jour-là, il aurait pu shooter des vestiaires » dira, estomaqué, Éric Girard, le coach alsacien.

Le regard de Jean-Luc Monschau : « C’était assez tôt dans la saison. Cédrick Banks était sur un nuage, mais c’est un shooteur et ce type de joueurs est capable de mettre des tirs à 3 pts en rafale. C’est ce qu’il a fait ce jour-là ».L’humiliation

18 février 2007, 21e journée de la saison régulière à Gentilly, Strasbourg bat SLUC Nancy 85-56.

Le contexte : Éliminé cinq jours plus tôt par Strasbourg en coupe ULEB, le SLUC Nancy retrouve les Alsaciens avec un effectif diminué et « carbo » physiquement. Nancy fait illusion une mi-temps (36-32) avant de craquer littéralement pour finir sur un cinglant 21-0. La deuxième défaite la plus large défaite de son histoire à la maison derrière un -34 face à Pau en 2002. Un cauchemar.

Le regard de Jean-Luc Monschau : « Avec trois joueurs du cinq majeur diminués (Julian, Kirksay, Zianveni), on tient jusqu’à cinq minutes de la fin mais on baisse les bras quand on se retrouve à plus de dix points de la SIG. Mais cela ne nous a pas empêchés de finir la saison régulière à la première place ».

Anthony GUILLE



Est républicain

Vestiaires



Vestiaires Nancy. Resté aux soins ces derniers jours en raison d’une douleur au tendon d’Achille, Kenny Grant a repris comme prévu l’entraînement hier. Victor Samnick ayant de son côté repris la veille, l’infirmerie nancéienne ne compte plus qu’un seul homme, Stephen Brun...Vestiaires


Nancy. Resté aux soins ces derniers jours en raison d’une douleur au tendon d’Achille, Kenny Grant a repris comme prévu l’entraînement hier. Victor Samnick ayant de son côté repris la veille, l’infirmerie nancéienne ne compte plus qu’un seul homme, Stephen Brun. En délicatesse avec son dos, l’ailier fort nancéien pourrait reprendre le collier aujourd’hui sans certitude pour autant. Mais sa participation pour le match de demain n’est à priori pas remise en cause.



TV. Télévisé comme on pouvait s’y attendre, le match Cholet - SLUC comptant pour la 28e journée a été avancé au vendredi 29 avril. Le coup d’envoi sera donné à 20h30. Le match des Espoirs sera lui aussi avancé au vendredi, à 17h15



Est républicain

Kirksay, Greer, Darden le trio magique…
En sept saisons, l’entraîneur Jean-Luc Monschau a réussi le tour de force de tirer trois sacrés numéros et faire de Kirksay, Ricardo Greer, Darden, les joueurs les plus en vue du championnat.


Quand Darden quittera le SLUC, il faudra lui trouver un remplaçant. Et si vous voulez tout deviner du futur roi nancéien avant les autres, retenez ces données : Américain (de préférence non drafté NBA), évoluant au poste d’ailier, à la fois adroit et physique, plutôt joueur complet, d’un âge mûr (les trois champions concernés sont nés de 1978 à 1981).

Autres indices : ce joueur aura pas mal bourlingué, connaîtra déjà la France ou l’Europe et mesurera moins de deux mètres (entre 1,94 et 1,98 m). Que de points communs pour Kirksay, Ricardo Greer et Darden, un trio qui marquera à jamais l’histoire du club lorrain étant donné les résultats flatteurs récoltés sous leur égide.

Jean-Luc Monschau serait-il un sorcier ? « Pas vraiment. On va dire que c’est le hasard. Déjà, il faut un président d’accord pour verser le salaire adéquat. Et ce sont des joueurs qui se trouvaient déjà dans notre championnat avant de signer chez nous. Personne, à l’époque, s’est battu pour Kirksay après sa saison à Bourg-en-Bresse comme Pau n’a pas conservé Ricardo (Greer) à qui il restait un an de contrat. Idem pour Darden mais à cette époque, Strasbourg avait des problèmes (politiques). Ce n’était pas évident pour la SIG de réfléchir à Darden. Notreoffre est venue plus vite. »

Présent partout
L’entraîneur du SLUC le reconnaît, ces joueurs ont été, et sont, la « clé de voûte de nos organisations. C’est vrai, il y a une sorte de filiation et ils se ressemblent déjà rien par le fait qu’ils soient présents dans plusieurs domaines statistiques », mais Jean-Luc Monschau ne les met pas tous dans le même panier : « Kirksay et Ricardo Greer ont eu plus le leadership que Darden ne l’a. Ce dernier se montre davantage dans le pourcentage de réussite. C’est un finisseur, il est moins passeur et moins créateur. »

Loin du mentor de Gentilly d’attirer la couverture glorieuse à lui. Pourtant, le constat saute aux yeux : sous son autorité, ce trio est devenu infernal. « Le talent et les dispositions naturelles sont là. Ensuite, le collectif signifie valoriser les meilleures qualités de chacun, développer leur rendement dans certains secteurs. Pour Ricardo, s’il n’avait pas eu la balle, il n’aurait pas pu créer ! Donc, beaucoup de choses passaient par lui. On lui reprochait ses balles perdues mais c’étaient mes consignes ! Il créait autant qu’il finissait. Je savais les risques pris mais le fonctionnement s’avérait rentable… Amplifier les qualités de départ d’un joueur pour donner davantage d’impact à l’équipe, voilà le but. »

Darden n’a pas l’âme d’un capitaine
Darden, candidat au titre de n°1 de Pro A 2011, marche donc sur les traces de l’aîné des Greer, sacré en 2010. « Comme Ricardo la saison précédente, il profite des résultats collectifs. Nancy a plus de victoires que Strasbourg. Darden, pour qui on crée les situations favorables, est donc plus sous les projecteurs que Ricardo ». De tels basketteurs, style couteaux suisses, « constituent une priorité de recrutement », parce qu’ils sont aussi de bonnes affaires. Pour un seul homme, vous pouvez avoir un marqueur, un passeur, un rebondeur, un capitaine comme Kirksay ou Greer. Pas Darden ? « Non, un leader stastistique n’est pas un leader pour gérer le groupe. Linehan est là pour avoir de l’influence sur les autres. »

On se prend à rêver d’une équipe avec un tel trio ou un duo ! « Tout à fait possible » s’enthousiasme Jean-Luc Monschau. Hélas pour le SLUC ou Strasbourg, demain, Ricardo Greer et Darden seront face à face.

Alain THIÉBAUT.


Republicain lorrain

bacou a écrit:

On se prend à rêver d’une équipe avec un tel trio ou un duo ! « Tout à fait possible » s’enthousiasme Jean-Luc Monschau.

C'est malin.... Maintenant je vais fantasmer......

Y a un moyen de voir le match ? Je serai encore en dordogne

Corpus Christi a écrit:

bacou a écrit:

On se prend à rêver d’une équipe avec un tel trio ou un duo ! « Tout à fait possible » s’enthousiasme Jean-Luc Monschau.

C'est malin.... Maintenant je vais fantasmer......

C'est clair, moi aussi.
Je suis sur que JLM essaye de faire revenir Kirksay depuis plusieurs années.

Sans oublier Danny Strong, dans le style poste 3 dominant dans une équipe à JLM, lorsque ce dernier était coach au STB Le Havre (1999-2000) puis au BCM Gravelines-Dk (2000-2005). Donc pour le hasard, on repassera

Pour faire le difficile si on pouvait avoir un trio magique moi je prends:
Mims-Darden-Pietrus

Tu insiste avec ton Pietrus !

Basket-ball / Kenny Grant avant Nancy – SIG, demain (20h30)
Américano-suédois et JFL

Arrivé à Nancy avec le statut de JFL, Kenny Grant, 28 ans, est assurément l’une des révélations de cette saison de Pro A. Parfaite doublure de John Linehan, l’Américano-suédois n’a pas failli à l’heure de remplacer le patron à la mène.
Kenny Grant (à gauche), qui s’oppose ici au Toulonnais Paccelis Morlende, est l’une des bonnes surprises de la saison. (Photo AFP)

Son français est impeccable. Un léger trait d’accent suédois pointe parfois au détour d’une phrase. Un anglicisme fleurit ici ou là. Mais jamais il ne mange les syllabes à l’américaine. « Je parle trois langues couramment, l’anglais, le français et le suédois, sourit Kenny Grant. Au restaurant (avant-hier) , la serveuse était roumaine. J’ai essayé de lui dire quelques mots, je crois qu’elle a compris. J’aime parler, alors il faut bien que j’apprenne la langue du pays ».
Un mois de présaison avec le CSKA Moscou

Kenneth Grant Junior n’a pas débarqué en France l’été dernier, en signant à Nancy. Son arrivée dans l’Hexagone remonte à plus longtemps. « J’ai découvert la France grâce à mon père qui a coaché au Mans dans les années 80. Nous sommes repartis en Suède avant de revenir à Paris au début des années 90 puis de s’installer à Orthez Mon père y a entraîné l’Elan béarnais et je suis resté dans la région », raconte le combo du SLUC.

C’est dans le Béarn que Kenny Jr grandit et s’initie au basket. Il traverse ensuite l’Atlantique pour deux années de lycée et un cursus universitaire à Davidson. Il revient une première fois en France en 2006 et grossit l’effectif de Nantes.

Mais le garçon a la bougeotte et s’en va faire son petit tour d’Europe, jouant en Roumanie, effectuant un mois de présaison avec le CSKA Moscou. « C’était vraiment une chance de pouvoir travailler avec Ettore Messina, se souvient le globe-trotteur. Avec lui, tout devait être parfait, il faisait preuve d’une grande précision. Chaque joueur devait être exactement au bon endroit, au centimètre près. J’ai essayé de garder cette même rigueur. »

En 2008, il rentre en Suède et rejoint les Dauphins de Norrköpping, sa ville natale. Il prend également la mène de la sélection nationale. À force de le voir jouer à saute-frontières on en oublierait qu’il est Suédois. « Je suis Américano-suédois et JFL », s’amuse-t-il. Joueur formé localement, il l’est devenu lors de la promulgation du nouveau règlement l’été dernier. « Dès que le règlement a changé, Jean-Luc Monschau a contacté mon agent, il avait gardé un œil sur moi en Suède. »

Meneur suppléant ou deuxième arrière, il s’intègre dans l’effectif du SLUC et s’acclimate rapidement à la Ligue. « Je n’ai pas eu de problèmes d’adaptation parce que j’ai joué quatre étés avec la sélection suédoise et, qu’avec Norrköping, on a pris part à la “Baltic League“ (qui regroupe les meilleures équipes de Lituanie, Lettonie, Estonie et Suède) . Si je n’avais pas disputé ces compétitions, j’aurais eu plus de soucis parce que la Pro A est plus rapide et plus athlétique que le championnat suédois », convient Kenny Grant.

Très fiable au shoot – 40 sur 96 à trois points, soit une réussite de 41 % –, il est assurément l’une des bonnes surprises du championnat et contribue largement à la bonne santé de Nancy. « Dès la présaison, j’ai vu que l’on ferait quelque chose et que je pourrais apporter quelque chose au groupe. C’est bien de pouvoir contribuer au succès. Parce que ce n’est pas la peine de réaliser une bonne saison alors que l’équipe est dernière… », philosophe le back-up de John Linehan.
Pas pressé que la saison se termine

Pour le SLUC, désormais, l’objectif est d’accrocher le meilleur classement possible, histoire de bénéficier de l’avantage du terrain en play-offs. L’adversaire, en revanche, importe peu à Kenny Grant. « Je crois que ce sont plutôt les autres équipes qui se disent “on ne veut pas jouer Nancy“ », plaisante le polyglotte à la double nationalité, pas pressé que la saison se termine.

Lui entend bien s’offrir encore quelques sorties dans cette ville de Nancy où il semble décidément bien se plaire. Et où il pourrait encore officier comme JFL la saison prochaine.

Guylaine Gavroy

http://www.dna.fr/fr/basket-ball/info/4860295-Basket-ball-Kenny-Grant-avant-Nancy-SIG-demain-%2820h30%29-Americano-suedois-et-JFL

Article totalement pompé sur celui de l'Est Républicain, qui lui même était pompé sur celui de la Semaine de Nancy. Un peu à la bourre les alsacos des DNA!

Vu que ce sont les même journalistes à la semaine de nancy et à l'Est rep, et comme les DNA appartiennent au même groupe que l'est rep... ils se refilent les articles entre eux, c'est dur le travail de journaliste!

Tout cela 6 bons mois après que le joueur soit arrivé en Lorraine, alors que les infos avaient été toutes données à ce moment (sur le site off' par exemple, ).

On connais son parcours par coeur désormais.

Frédéric Sarre : « Si proche et si loin à la fois »


L’entraîneur alsacien, devenu incontournable dans le paysage du basket français, a joliment redressé la barre avec cette SIG en bonne position pour accrocher les play-off.

U ne préparation sereine avant ce derby de l’Est ? « Sereine… Oui, on va dire oui car on ne peut pas faire autrement. C’est aussi la meilleure façon d’aborder un match ! Mais c’est vrai, on sort d’un +15 contre Limoges qui venait de faire une perf devant Chalon et sortait d’un court revers à Gravelines (- 2). »

• Jouer à Nancy a quand même de quoi faire peur… « Le SLUC va nous attendre après sa contre-performance à Chalon. Ce n’est pas le résultat en lui-même qui surprend mais l’écart conséquent et la physionomie de la partie. Ces derniers paramètres ne doivent pas faire plaisir à Jean-Luc (Monschau, le coach nancéien) et à sa formation. Donc, je pense que le SLUC voudra nous faire subir ce que Chalon lui a fait subir après avoir pris une claque à Limoges. Nous sommes dans le même profil de situation. On doit s’attendre à un retour de flamme. »

• Depuis le match aller (11 décembre), Strasbourg s’est-il bonifié ? « Si c’est vraiment le cas, je serais le plus heureux des hommes ! Sans aller jusqu’à un oui franc et massif, je dirais que nous sommes mieux dans certains compartiments du jeu. Nous sommes meilleurs dans l’ensemble sans être destructeurs. Hélas, un SLUC gonflé d’orgueil, avec un Linehan davantage en jambes au bout d’une semaine d’entraînement supplémentaire, n’est pas l’adversaire qui nous convient le mieux. »

• La SIG est proche du bonheur puisque les play-off sont en vue mais pas si loin des rivaux pour le maintien. « Si près, si loin, voilà notre histoire. Nous sommes proches dans beaucoup de matches comme nous sommes proches des play-off, mais on a perdu au moins six rencontres à moins de deux possessions et on n’est pas toujours qualifié pour la phase finale. Avec des succès lors de ces duels serrés, nous aurions déjà fait la bascule. »

• Vos joueurs, trois succès en déplacement, ne sont pas des voyageurs au-dessus de tous soupçons… « Oui. Parce que nous avons une équipe qui ne contrôle pas le jeu et parce que nous n’avons pas de sécurité globale. »

« Ricardo Greer est mieux »
• Pourtant, Fred Sarre obtient le maximum de ses joueurs à regarder leur efficacité par rapport au temps passé sur le parquet ! « Mais il nous manque un petit truc. Si vous dites vrai, c’est un compliment. Encore faut-il remporter les matches. Sera-ce suffisant pour se qualifier en play-off ? Sinon, je deviendrai un entraîneur qui aura gâché le potentiel de l’équipe. »

• Heureux de Ricardo Greer, le chouchou du public lorrain ? « Oui, quand il fait le match qu’il a livré contre Limoges après cinq minutes moyennes. Il m’intéresse quand il fait des passes, prend des rebonds. S’il est mieux en ce moment, c’est aussi par rapport au collectif qui est en progrès. »

• Vous avez évidemment vu que Sienne en Euroligue vous a rejoint dans le livre des records négatifs (Strasbourg a coulé 96-39 en janvier à Orléans) ! « Le résultat des Italiens ne me console pas mais prouve que pareille mésaventure peut survenir à n’importe qui : 13 % de réussite en une mi-temps et 9 points marqués comme Sienne. Il n’y a rien à faire, il faut effacer. Cela ne montre pas la valeur réelle d’une équipe comme quand on gagne avec 65 % de réussite. Et Sienne a éliminé ensuite Olympiakos, avec les mêmes joueurs, inscrivant plein de points dans la même salle… »

• Le basket est-il en bonne santé à Strasbourg ? « Il est parfaitement viable. Il faut du temps, de la patience et encore de la construction; il faut que tout le monde sache ce qu’il a réellement envie de faire. Dans notre zapping moderne, on veut tout trop vite. Revenons à des valeurs prônant la persévérance et le travail à long terme. La cathédrale a mis du temps à s’élever. »

SLUC-Strasbourg, 20h30

Alain THIÉBAUT.

Republicain lorrain

Monschau : « Un gros potentiel »

Ne traitez pas la Sig de "bonne petite équipe", le coach du Sluc Jean-Luc Monschau vous coupera de suite : « Elle n’est pas petite, Strasbourg a même un gros potentiel, la Sig marche bien en ce moment, avec des belles victoires contre Hyères-Toulon, Limoges et des courtes défaites face à Gravelines ou Chalon. Il faudra que l’on se batte. »

Le mentor lorrain aurait-il des craintes après la forte déconvenue bourguignonne (- 27, Chalon) du week-end précédent… « J’en ai toujours avant chaque match, on ne peut pas nier que l’on a été en grosses difficultés. On devra être mieux dans l’agressivité, dans l’engagement. De toute façon, j’ai toujours fait remarquer que l’on ne possède pas énormément de marge. »

Nancy a besoin d’un succès sur le voisin bas-rhinois pour conserver une place avantageuse au moment de la phase finale. Avant d’aborder quelques confrontations délicates (Hyères-Toulon, Paris, Cholet, Gravelines…). A Akingbala et Linehan de retrouver leur niveau. Si cet axe fonctionne convenablement, la troupe lorraine n’aura pas trop de soucis à se faire. « N’oublions pas l’adversaire, prévient l’entraîneur de Gentilly. Digbeu, Lewis, Hawkins, Pasco, Mbaye sans parler de Ricardo (Greer) sont des joueurs très rentables. »

A. T.

Republicain lorrain

SIG : c’est le bon moment le 02/04/2011 à 00:00 par Olivier Arnal




Le duel Darden-Greer s’annonce chaud ce soir à Nancy. Photo Jean-Marc Loos


Les Strasbourgeois se déplacent, ce soir à 20 h 30, chez le voisin du SLUC Nancy avec l’objectif d’arracher un précieux succès à l’extérieur dans leur quête aux play-offs.



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Suite à la débâcle subie le 8 janvier dernier à Orléans (96-39), le club alsacien et les joueurs avaient décidé d’offrir, en guise de pardon, un déplacement à leurs supporters. Ce soir, ce sont donc 150 fans strasbourgeois qui prendront place dans les tribunes du palais des sports de Gentilly à Nancy. « Nous allons tout faire pour ne pas les décevoir et leur faire passer une bonne soirée, explique le coach Frédéric Sarre. Surtout que si la soirée est bonne pour eux, cela veut dire qu’elle le sera aussi pour nous. »
Dans une dynamique plutôt positive actuellement, — deux nets succès de suite à domicile face au HTV (83-66) et Limoges (95-80) et une courte défaite à Gravelines (71-69) -, la SIG devra réaliser une grosse performance pour ramener une victoire de Nancy, son plus court voyage de la saison. « Le plus important est de faire preuve d’intensité et de réactivité. Si on ne s’engage pas dans le combat, les uns avec les autres, les uns après les autres et les uns pour les autres, cela va être difficile », ajoute le technicien.
Une semaine après avoir concédé sa plus large défaite de la saison à Chalon/Saône (92-65), le voisin lorrain, 3 ^e de Pro A, sera sûrement revanchard. « Avec le vrai retour de Linehan, puisqu’il aura eu cette fois une semaine d’entraînement complet dans les jambes, les Nancéens auront à cœur de montrer que cette défaite n’était qu’un accident. L’engagement va être au maximum de leur côté », craint Fred Sarre qui pourra compter sur un groupe au complet.
« S’opposer avec agressivité »


De retour à Nancy, Ricardo Greer sera chargé de mettre l’ancien strasbourgeois Tremmel Darden, candidat au titre de meilleur joueur du championnat, sous l’éteignoir. « Il n’y a pas que celui-ci mais il est vrai que c’est un duel important, souligne-t-il ensuite. On aura besoin d’un grand Ricardo mais aussi d’une grande équipe. Dans ce genre de rencontre, la première des choses est de s’opposer avec agressivité dans les duels. »
Pour tenter d’empocher ce derby de l’Est, l’entraîneur strasbourgeois a dégagé trois axes essentiels : « Contrôler le rebond, limiter les pertes de balles et avoir la capacité d’être cadré défensivement sur les choix de jeu nancéen. » Plus facile à dire qu’à faire, surtout face à une formation du calibre de Nancy, capable de faire voler en éclat n’importe quelle défense de Pro A avec sa vitesse de jeu. « Il faudra rester près d’eux le plus longtemps possible et surtout ne pas exploser. Pour cela, l’idéal serait de reproduire nos matches du HTV et de Limoges au Rhénus à l’extérieur », note le coach alsacien.
Si elle s’imposait ce soir à Gentilly, la SIG signerait un gros coup dans la lutte pour les play-offs. Dixièmes de Pro A avec une seule défaite de retard sur Pau (8e), les coéquipiers de Steeve Essart seraient plus que jamais dans la course.
Les équipes


Nancy : 5. Akingbala, 6. Grant, 7. Badiane, 10. Njoya, 11. Linehan, 12. Darden, 13. Samnick, 15. Brun, 17. Johnson, 18. Deane. Entraîneur : Jean-Luc Monschau assisté de Cédric Heitz.
SIG : 4. Lewis, 5. M’Baye, 6. Hawkins, 7. Essart, 9. Jeanneau, 10. Digbeu, 12. R.Greer, 13. Giffa, 14. Pasco, 15. Mc Cord. Entraîneur : Frédéric Sarre assisté d’Olivier Weissler.

L'alsace

Sur fond de rachat



Les uns veulent remettre les pendules à l’heure après le camouflet qui leur a été infligé par Chalon s/Saône. Les autres bénéficieront du soutien de deux autocars affrétés par le club pour se faire pardonner le fiasco orléanais. Le toujours passionnant derby de l’Est entre le SLUC Nancy et la SIG est – aussi – placé sous le signe du rachat.


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Alain Digbeu, qui défie ici les Limougeauds Chris Massie et Ndudi Ebi, est intimement convaincu que la SIG a un bon coup à jouer en Lorraine. (Photo DNA – Laurent Rea)
La théorie de l’accident est évidemment la plus vraisemblable. Mais l’ampleur de la défaite a tout de même interpellé. Depuis le début de la saison, le SLUC avait en effet habitué les suiveurs à des matches plutôt serrés, qu’ils tournent ou non en sa faveur d’ailleurs.



Samedi dernier, en revanche, l’équipe nancéienne a été balayée sur le parquet de Chalon (92-65) pour ce qui constitue son plus lourd revers depuis quatre ans ( DNA, 31/03). Le Colisée n’est pas la destination la plus hospitalière qui soit cette saison – l’Élan en est désormais à dix succès de rang –, mais il était permis de penser que ce duel entre dauphins serait un tantinet plus équilibré.
« Il ne faudrait pas que l’on soit le Nancy de Chalon »



Lorsqu’il analyse cette sortie de route, Frédéric Sarre y voit la « conjugaison » de plusieurs paramètres. L’agressivité chalonnaise en début de rencontre, la gestion du retour de John Linehan côté lorrain ou encore l’influence qu’exerce une retransmission télévisée sont quelques-uns de ces facteurs.

Le coach strasbourgeois envisage surtout cette claque comme la réplique de celle reçue par la troupe de Greg Beugnot une semaine plus tôt à Limoges, un revers aux proportions d’ailleurs étrangement identiques (93-62). Chalon s’est ressaisi et Nancy a payé les pots cassés.

À l’heure de se rendre à Gentilly pour le toujours très excitant derby de l’Est, la SIG sait qu’elle va affronter une équipe qui aura, à son tour, à cœur de laver l’affront « Il ne faudrait pas que l’on soit le Nancy de Chalon, que l’on se retrouve dans la peau de Nancy le week-end dernier », résume assez bien le technicien strasbourgeois.

S’ils ne veulent pas servir de punching-ball à des Couguars pressentis revanchards, les Alsaciens devront proposer quelque chose comme leur meilleur basket. « Il faudra une rentabilité et une efficacité absolue à chaque poste », énonce Fred Sarre. Le face-à-face entre Tremmell Darden et Ricardo Greer (lire aussi ci-dessous) peut constituer l’une des clefs de la rencontre, mais il ne décidera pas tout non plus. « Le duel des meneurs sera très important, celui des postes cinq aussi, de même que le duel des postes quatre et celui des postes deux, énumère le stratège limougeaud. La domination d’un poste ne sera pas forcément décisive. Il faudra qu’on en domine plusieurs pour se retrouver en ballottage favorable ».

L’engagement au rebond, le contrôle du ballon et « la capacité à avoir une défense super cadrée sur leurs priorités de jeu » seront des notions fondamentales si la SIG entend s’adjuger le clasico et rester dans le coup pour les play-offs. La phalange alsacienne a démontré, dans un passé récent, qu’elle pouvait faire sienne ces principes. « J’aimerais reproduire les matches que l’on a faits contre Hyères-Toulon ou Limoges, mais à l’extérieur », poursuit Frédéric Sarre.
Certains accidents ne demandent qu’à être oubliés



Cela implique de ne pas transiger avec certaines valeurs essentielles, l’intensité, l’esprit de sacrifice, un investissement de tous les instants aussi. « C’est un combat. Si on ne s’engage pas dans le combat les uns avec les autres, les uns après les autres, les uns pour les autres, ça va être difficile », souligne le coach.

Dans leur entreprise, Alain Digbeu et ses coéquipiers pourront compter sur le soutien d’une importante colonie strasbourgeoise qui partira, cet après-midi, à bord de deux autocars. Le club et les joueurs ont tenu la promesse faite en janvier, après le fiasco orléanais, et financé le déplacement de quelque 125 de leurs supporters. « J’espère qu’on fera tout pour ne pas les décevoir et qu’on leur fera passer une bonne soirée en terre lorraine », conclut Frédéric Sarre.

À Nancy comme à Strasbourg, certains accidents ne demandent qu’à être oubliés.

Régis Schneider



Les DNA

« Façon braquage à l’alsacienne »








Avec la montée en puissance d’Abdou M’Baye, Alain Digbeu a vu son temps de jeu divisé par deux (de 22 à 10’) lors des deux derniers matches. L’arrière strasbourgeois a mis « les bouchées doubles » à l’entraînement cette semaine et envisage avec appétit le derby à Nancy



– Avec un Abdou M’Baye saignant à Gravelines et contre Limoges, vous avez passé plus de temps qu’à l’accoutumée sur le banc. Comment avez-vous vécu cette situation ?

– Ça fait partie du jeu. On a tous un ego et c’est parfois dur de lutter contre. Bien sûr, j’aurais aimé faire partie de la rotation en deuxième mi-temps contre Limoges, mais les choix du coach ont porté leurs fruits. J’ai mis les bouchées doubles à l’entraînement, c’est la meilleure réponse que je puisse donner.

– Dans la course aux play-offs, la SIG a quasiment utilisé tous ses jokers. À Nancy, la victoire est indispensable…

– Nancy fait partie de la liste des hold-up qu’on doit réussir à l’extérieur, façon braquage à l’alsacienne (sourire). Ce n’est pas mission impossible. On ne doit pas y aller en se disant qu’ils sont un ton au-dessus. Je suis pour ma part convaincu que l’on peut réaliser un bon match…

– Quels seront les ingrédients du succès ?

– Il nous faudra être concentrés, appliqués et être en mesure de réduire notre marge d’erreur, les moments de blackout. Il nous faudra jouer un basket propre et léché, et défendre dur aussi. Sur les derniers matches, l’investissement défensif a été intéressant. Un joueur comme Pervis Pasco est notre commandant, un John McCord son lieutenant. À nous d’être tous cohérents dans ce secteur. En défense, il faut cinq gars sur la même longueur d’ondes.

Recueilli par R. Sch.



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