[ProA - J16] SLUC Nancy bat Strasbourg IG, 95-77 (39-47)

Le Sluc s'est fait peur







Adversaires en 8e de finale de la Coupe de France, Nancéiens et Strasbourgeois vont d'abord en découdre samedi à Gentilly pour le compte de la première journée de la phase retour. Échos chiffrés avant le derby.

DEUX. - Deux points, c'est ce qui a séparé, mardi soir, Le Portel (Pro B) et Nancy au coup de sifflet final du 16e de finale de Coupe de France disputé à Boulogne. Les Nordistes, qui ont compté sept longueurs d'avance au milieu du 3e quart-temps, ont été repoussés à 17 points (65-82) à l'entame du money-time. Le baroud d'honneur d'Abdoulaye N'Diaye (14 points, 7 rebonds) et de ses coéquipiers pour combler ce débours n'a pas suffi. Passé par un trou de souris, le Sluc a pu compter sur Tchicamboud, Slaughter et les frères Greer. Les quatre larrons ont compilé entre 17 et 19 points.

TROIS. - Comme le nombre d'équipes de Pro A engagées en Coupe de France et en transit à Orly, hier en fin de matinée. Partis de Brest vers 9h15, 24h avant le préavis de grève déposé par une partie du personnel de l'aéroport breton, les Strasbourgeois ont atterri sensiblement au même moment que les basketteurs du Mans, victorieux (82-90) à Fos la veille. L'autocar aux couleurs de l'Entente orléanaise guettait, lui, le retour des hommes de Philippe Hervé, en déplacement avant-hier à Hyères-Toulon (66-81).

SEPT. - Comme le nombre de matches manqués, toutes compétitions confondues, par Saidou Njoya. Victime d'une micro-fracture de la clavicule à l'entraînement, le jeune meneur de jeu nancéien n'est plus apparu sur un parquet depuis la victoire lorraine à Vichy le 12 décembre et devrait à nouveau manquer ce week-end.

22,47. - L'évaluation moyenne de Ricardo Greer, l'homme à tout faire des Couguars. N°1 de Pro A dans cette catégorie statistique, l'aîné des frangins n'est descendu qu'une seule fois sous la barre des 10 cette saison - à Vichy - et a rendu une copie record à Dijon au début du mois : 27 points, à 76%, 9 rebonds, 6 interceptions et 6 passes pour un total de 43. Le double champion de France a déjà réussi deux triple double, à Rouen et contre Roanne.

25. - Le prix en euros du déplacement à Gentilly organisé par le club des supporters de la SIG. Le tarif comprend le bus et le billet pour la rencontre. Départ samedi, à 16h, devant le Rhenus Sport. Renseignements et réservations : Jacques Walter, Tél: 06 03 28 01 34 ou www.supportersig.com

38. - La température de Ben Mc Cauley hier après-midi. Fébrile, le pivot strasbourgeois avait été confiné sur le banc avant-hier à Brest. Le Dr Nicolas Sarbacher, qui a vu le joueur à sa descente d'avion, a diagnostiqué une bonne angine. Placé sous antibiotiques, le n°10 de la SIG sera laissé au repos aujourd'hui.


R. Sch.



Les DNA

Ah, bonne nouvelle, on a gagné à Vichy

bacou a écrit:

Ah, bonne nouvelle, on a gagné à Vichy

Dans ce cas, je réclame un point supplémentaire et la troisième place au classement s'il vous plais

apparamment la SIG a joué presque tout le match de" coupe à Brest avec Giffa au poste 5 et Mendy poste 4 Mc cauley n'a pas joué et Simon (à peine 10')

avec la même tactique face au SLUC çà devrait aller avec Akin et Marcus

Un petit derby samedi avant de sortir ça fait toujours plaisir.

Samedi c'est le 1er d'une série de 3 matchs qu'on devrait logiquement gagné. Stras et Paris à domicile suivi de Chalon ça devrait le faire...

Enfin ça devrait car la SIG et Chalon sont de plus en plus en forme.
Paris Levallois ça devrait se faire plus facilement Vasallo est pas dans son assiette en ce moment.

Pour revenir sur la SIG ils ont deux meneurs tireurs fou Heurtel et Roberson c'est des malades ils peuvent planter à 8m à tout moment ... C'est un peu la clé ce duo car ils peuvent affoler le match et dégouter l'adversaire
Ensuite j'avais vu Orléans-SIG et Roberson avait été trés bien tenu, je pense qu'un grand Jeff (et en ce moment c'est un millésimé Jeff) sur Roberson bloquerait la force offensive n°1 de la SIG. Ensuite physiquement Steed et au dessus de Heurtel et il va aimer la façon street ball de jouer de Heurtel

Ensuite à l'intérieur avec Ricardo et Marcus ça devrait le faire, David Simon est facilement "feintable"
ça devrait le faire,
ça devrait

http://www.dna.fr/sport/basket/20100122_DNA005871.html

Un article sympa à propos de Stephen Brun.

Merci! C'est intéressant cette petite analyse en fin d'article concernant l'état d'esprit au sein de l'équipe avec une allusion directe a Lamayn.
Esperons maintenant que la phase retour soit réussie et les joueurs rigoureux jusqu'à la dernière minutes de chaques match. Tout cela conjugué avec un peu de chance ( ou de malchance des actuels leaders, c'est comme on veut), et surtout, pas de blessures, et on pourrait bien avoir une belle surprise à la fin.
GO AHEAD SLUC, GO!

5NancyBoy4 a écrit:

Merci! C'est intéressant cette petite analyse en fin d'article concernant l'état d'esprit au sein de l'équipe avec une allusion directe a Lamayn.
Esperons maintenant que la phase retour soit réussie et les joueurs rigoureux jusqu'à la dernière minutes de chaques match. Tout cela conjugué avec un peu de chance ( ou de malchance des actuels leaders, c'est comme on veut), et surtout, pas de blessures, et on pourrait bien avoir une belle surprise à la fin.
GO AHEAD SLUC, GO!

Par si sûre que toi qu'il parle de Wilson... je pencherais plus pour Morandais

douale a écrit:

5NancyBoy4 a écrit:

Merci! C'est intéressant cette petite analyse en fin d'article concernant l'état d'esprit au sein de l'équipe avec une allusion directe a Lamayn.
Esperons maintenant que la phase retour soit réussie et les joueurs rigoureux jusqu'à la dernière minutes de chaques match. Tout cela conjugué avec un peu de chance ( ou de malchance des actuels leaders, c'est comme on veut), et surtout, pas de blessures, et on pourrait bien avoir une belle surprise à la fin.
GO AHEAD SLUC, GO!

Par si sûre que toi qu'il parle de Wilson... je pencherais plus pour Morandais

+1 pour toi, je l'avais zappé!
Wilson quand même aussi je pense!

Un joker et ça repart !



De nombreux clubs ont utilisé le réglement pour rééquilibrer leur effectif. Avec des fortunes diverses. A Strasbourg, la retouche pourrait s'avérer salutaire.


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En s'attachant les services de l'Américain Anthony Roberson (ballon en main), Strasbourg pourrait avoir déniché l'oiseau rare. Les derniers résultats de la SIG, en tout cas, en attestent. - Photo PQR/L'Alsace/J.-M. Loos




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NANCY._ Randoald Dessarzin est un peu l'exception à la règle. En effet, le coach suisse de Dijon est le seul entraîneur de Pro A à avoir « sauté » en cours de saison depuis... novembre 2008 et l'éviction de Jean-Aimé Toupane à Pau. Comparativement au monde du football où les hommes du banc font régulièrement office de fusibles lorsque les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes, les coachs du basket sont relativement préservés. Un fait qui s'explique en grande partie par les spécificités des règlements qui régissent le basket (voir par ailleurs).
Une discipline au sein de laquelle ce sont d'abord les joueurs qui font les frais des mauvais résultats. Par le biais des jokers et des pigistes médicaux, les clubs disposent en effet d'une certaine latitude lorsqu'il s'agit de rééquilibrer un effectif ou de pallier les absences. Et ils exploitent allégrement le filon. Pas uniquement lorsque la crise guette, d'ailleurs. Cholet, par exemple, a sauté sur l'opportunité Gelabale. Ce n'est évidemment pas la majorité des cas constatés cette saison en Pro A.
Les mouvements les plus conséquents ont été détectés chez les équipes en difficulté. A Villeurbanne, Vincent Collet a très vite tenté de colmater les brèches en s'attachant les services de Victor Samnick (pour compenser l'absence de Curtis Borchardt) puis Rawle Marshall. Sans que les bienfaits du remaniement aient été foudroyants sur la durée. A Chalon, il faudra peut- être encore attendre un peu pour juger l'impact des arrivées d'Everrett et Gray (fin décembre), qui se sont ajoutées à celle de Zianveni (mi-novembre).
Mais il y a aussi des ravalements de façade qui semblent être en passe de redresser la maison. L'exemple le plus flagrant est celui de Rouen. L'équipe alignée par Michel Veyronnet aujourd'hui n'a plus grand-chose avoir avec celle qui avait débuté la saison (Poupet, Chatfield, Rogers et Sanders sont arrivés). Parti sur des bases catastrophiques (1 victoire - 11 défaites), Rouen commence a récolter les fruits de son lifting (trois victoires consécutives, série en cours) et croit à nouveau en ses chances de maintien.

Roberson, la bonne pioche
A Strasbourg, la révolution est moins marquée, mais les voyants ont tout de même clairement viré au vert depuis le début du mois de décembre. Une embellie qui coïncide avec les retouches souhaitées par Frédéric Sarre (départ d'Harris, arrivées de Roberson et Mukubu). Et il n'est pas exclu que la SIG ait véritablement touché le gros lot en mettant la main sur le dénommé Anthony Roberson, un Américain méconnu en France mais qui affiche soixante-cinq matches NBA (Memphis Grizzlies, New-York Knicks, Chicago Bulls). En 2008, l'arrière (1,88m) s'était même engagé avec les Knicks pour la modique somme de 800.000 dollars (environ 560.000 euros la saison).
La SIG n'a évidemment pas eu à casser sa tirelire à ce point pour s'offrir un joueur, qui devait cependant être inaccessible en début de saison. L'opération est juteuse. Entre le jeune sortant Terrel Harris (6,8 points, 6 d'évaluation en 9 matches) et l'expérimenté (27 ans) Roberson (19,5 points, 16,5 d'évaluation en 6 matches), il n'y a apparemment pas photo. Et Strasbourg qui a piétiné jusqu'à la neuvième journée (2 victoires - 7 défaites) semble avoir retrouvé le sourire (4 victoires sur les 6 derniers matches). Voila qui s'appelle utiliser son joker à bon escient...

Thomas SIMON

Est republicain

Calme plat à Nancy, Poitiers, Paris et au Mans




NANCY._ Chalon, Dijon, Villeurbanne, Rouen et Strasbourg ont été les clubs français les plus actifs jusqu'à présent en matière de rééquilibrage des effectifs. Bien que le réglement autorise les changements en cours de route, quelques clubs de Pro A n'ont pour l'instant pas eu recours ni au pigiste médical, ni à la carte joker.
C'est le cas du Mans, de Nancy, de Paris-Levallois et de Poitiers. Quatre élèves globalement épargnés par les gros coups durs (encore que le SLUC aurait pu faire appel à un pigiste médical en l'absence de Dickens) et qui ont choisi de miser sur la stabilité.
D'autres (Roanne, Hyères-Toulon) ont simplement usé de leur droit au remplacement pour raisons médicales. Quant à Orléans, il avait cédé à la tentation du joker (Marko Milic), avant de se raviser et de retrouver son visage d'origine.

T. S. (Thomas SIMON)

Point de réglement


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NANCY._ Au football, le mercato (du 1er au 31 janvier) est la période bien délimitée durant laquelle les clubs peuvent vendre et acheter. Du côté du basket, la latitude est beaucoup plus grande. Le réglement stipule que chaque club est autorisé à engager trois jokers jusqu'à la date du 28 février (soit à la veille de la 20e journée).
Parallèlement, les clubs peuvent à tout moment faire appel à un pigiste médical, lorsqu'un joueur sous contrat présente une incapacité de travail pour une durée de six matches ou de quarante-cinq jours minimum.

T. S. (Thomas SIMON)






Est republicain

Seidou N'Joya de retour


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NANCY._ Absent lors des sept dernières rencontres (toutes compétitions confondues) en raison d'une microfracture à l'épaule, Seidou N'Joya entrevoit enfin le bout du tunnel. Le jeune meneur a en effet reçu le feu vert du staff médical pour reprendre sa place dans le groupe les soirs de match. Il sera donc présent demain, face à Strasbourg.
DÉCALÉ. Et de neuf ! Pour la neuvième fois cette saison, le SLUC jouera devant les caméras de Sport+ face au Mans, le 12 février prochain. La rencontre sera donc avancée au vendredi (20 h).

Est republicain

Merci Bacou.
C'est plus à 6h la revue de presse

C'est comme je peux, désolée

bacou a écrit:

C'est comme je peux, désolée

Je sais, je sais.
C'étais juste pour rire
Encore merci pour la revue de presse

Le HTV qui bat Cholet 87-86
Doit on y voir un signe pour ce soir???
=>>>> Triple yes
May it be
GO SLUC, GO!!!

Stop aux cambriolages !


Trois des sept premiers visiteurs sont repartis de Gentilly avec la caisse, cette saison. Il est temps pour le SLUC de redevenir intransigeant à la maison.


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Kaniel Dickens devra apporter son écot en défense face à des Strasbourgeois diablement adroits derrière les 6,25m. - Photo d'archives Alexandre MARCHI




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NANCY._ Petit événement qui relève un peu plus que de la simple anecdote : le SLUC s'alignera au grand complet, ce soir, face au voisin strasbourgeois.
Chose qui n'était plus arrivée depuis le 28 novembre dernier, à Toulon... où les Nancéiens s'étaient tristement effondrés.
En effet, après Kaniel Dickens, auteur du retour que l'on sait à Gravelines, c'est cette fois Seidou N'Joya qui va retrouver sa place sur le banc.
Voilà un élément de satisfaction supplémentaire, à l'heure de basculer dans la deuxième partie du championnat.
Une phase retour que le SLUC aborde exactement dans la même position que la saison dernière au même temps de passage (9 victoires - 6 défaites), ce qui n'est après tout pas si mal dans un championnat toujours plus dense (deux victoires séparent le troisième et le huitième du classement).
Après quel lièvre le SLUC peut-il espérer courir aujourd'hui ? Le top 2 ? Le Mans et Cholet paraissent pour l'instant inaccessibles (quatre victoires d'avance sur Nancy).
« Vous savez, au basket, tout peut aller très vite... » sourit Steed Tchicamboud. C'est vrai, dans un sens comme dans l'autre d'ailleurs.
En l'état actuel des choses, les Nancéiens ne seraient sans doute pas fâchés s'ils parvenaient déjà à conserver leur place dans le top 4. Pour cela, il leur faudra sans doute commettre moins d'erreurs, en particulier à domicile où ils ont déjà concédé à mi-parcours autant de défaites que sur l'ensemble de la saison dernière.
Sept visiteurs sont passés à Gentilly en championnat, trois d'entre-eux sont repartis avec la caisse (Poitiers, Cholet et Orléans). Même si le SLUC a compensé par un excellent bilan à l'extérieur, c'est trop ! C'est en tout cas moins bien que la plupart de ses concurrents (Cholet, Roanne, Le Mans, Gravelines, Vichy, qui pour certains comptent un match de plus à domicile).

Roberson n'est pas seul
Si l'équipe de Jean-Luc Monschau veut nourrir de grandes ambitions - et c'est le cas - le temps des cadeaux est révolu. A la maison, le SLUC doit à nouveau faire preuve de l'autorité et de l'intransigeance qui furent ses marques de fabrique lors des cinq dernières saisons. La page du mois de janvier, celui des bonnes résolutions, n'étant pas encore tournée, les coéquipiers de Ricardo Greer vont avoir coup sur coup deux belles occasions de montrer qu'ils entendent désormais se faire respecter sur leur parquet (le SLUC reçoit deux fois de suite, Strasbourg, puis Paris-Levallois). Il ne s'agit pas pour autant de négliger la valeur de l'adversaire. D'ailleurs, comment ne pas se méfier d'une équipe strasbourgeoise qui, depuis l'arrivée de la gâchette US Anthony Roberson (19,5 points de moyenne en six matches) semble valoir bien mieux que son classement actuel (11e, 6 victoires - 9 défaites) et qui reste sur quatre victoires lors des six dernières journées ? « Strasbourg dispose d'une très bonne attaque, avec une grosse efficacité aux tirs », insiste Jean-Luc Monschau, « Et ils n'auraient pas une si bonne attaque si Roberson était le seul joueur dangereux... Mais il faut avouer que ce joueur a un impact incroyable. » Talentueux et intrépide, Anthony Roberson va découvrir Gentilly ce soir. Une salle qui était considérée ces dernières années comme une forteresse imprenable. Charge aux Nancéiens de lui faire la visite guidée...
Espoirs : SLUC (6e, 24 points) - Strasbourg (15e, 17 points), aujourd'hui,
à 17 h 15.

Thomas SIMON

Est republicain

« Sacha m'a pris sous son aile »



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Steed Tchicamboud retrouvera sur le parquet un autre meneur tricolore, Thomas Heurtel, et son pote Sacha Giffa. Un match particulier pour l'international. - Photo d'archives Patrice SAUCOURT





- Steed Tchicamboud, le SLUC reste sur deux victoires. La claque subie face à Orléans est oubliée ?
- Nous avons tout de même des regrets par rapport à cette défaite contre Orléans. Mais dans la foulée, nous avons bien négocié notre voyage dans le Nord, avec deux victoires à la clé. Deux rencontres au cours desquelles nous avons montré plus de bonnes choses que de moins bonnes... Nous allons essayer de poursuivre sur notre lancée.
- Strasbourg semble avoir changé de visage depuis l'arrivée de Roberson...
- C'est un très bon joueur. J'avais assisté en direct à son premier match avec Strasbourg, au mois de décembre. J'étais allé rendre visite à mon pote Sacha (Giffa). Roberson est un joueur qui n'a peur de rien, qui n'hésite pas à dégainer... Depuis qu'il est arrivé, Strasbourg joue à nouveau comme ils le faisaient la saison dernière avec Brion Rush. Pour l'instant, ça leur réussit.
- Vous parliez de Sacha Giffa. C'est un peu votre grand frère ?
- Avec le joueur du Portel Rochel Cherry, c'est l'un de mes meilleurs amis. Sacha m'a pris sous son aile lorsque j'étais un jeune joueur, à Chalon-sur-Saône (Ndlr : entre 1999 et 2002). Aujourd'hui encore, nous faisons énormément de choses ensembles, comme partir en vacances, par exemple.

« Tony Parker ira au Mondial »
- Comme le SLUC, Strasbourg a confié le poste de meneur à un joueur français (Thomas Heurtel). Dans le contexte actuel, cela doit vous réjouir ?
- Bien sûr. D'ailleurs, il fait une bonne saison, dans la continuité de la précédente, avec Pau. Voila encore un joueur français qui aurait pu être au All Star Game.
- Tony Parker laisse planer le doute sur sa participation au championnat du monde, l'été prochain. Imaginez-vous encore votre avenir en bleu ?
- Je vais d'abord essayer de bien terminer ma saison. Après, on verra... Evidemment, si on m'appelle, je serai là. Mais de toute façon, pour en avoir discuté avec lui l'été dernier, je vous garantis que Tony participera aux championnats du monde. Il tient trop à l'équipe de France et il sait que ce sera sans doute ses derniers mondiaux.

Propos recueillis par T.S

Est republicain

L'adversaire


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Le budget. 3,8 millions d'euros.
La salle. Rhénus Sport (6.098 places).
L'entraîneur. Frédéric Sarre (49 ans).
Le joueur clé. Anthony Roberson. Aligner 20 points de moyenne en six rencontres, c'est déjà en soi une performance. Mais le faire en affichant 71% d'adresse à deux points, 41% à trois points et 82% aux lancers francs est encore plus fort. Roberson a du talent et il n'est pas du genre à gâcher...
Le chiffre. 40. C'est le pourcentage d'adresse de Strasbourg derrière la ligne des 6,25m. La SIG est tout simplement l'équipe de Pro A la plus adroite dans ce domaine (devant Hyères-Toulon et Paris-Levallois). La formation de Frédéric Sarre est également la plus adroite du championnat si l'on prend en compte les tirs à deux et trois points (49,5% de réussite).
L'infirmerie. La SIG est toujours privée d'Alain Digbeu (lésion du bourrelet de l'épaule). Absent depuis le début du mois de décembre, il ne devrait pas revenir sur les parquets avant la fin février. Jusque-là, il sera remplacé par l'ex-Havrais Wen Mukubu, engagé en qualité de pigiste médical. A noter que l'intérieur Ben McCauley, qui souffre d'une angine depuis le début de la semaine, est incertain pour le match de ce soir.
Les cinq derniers matches (en championnat). D-V-D-V-V.

Est republicain

Basket
La SIG doit aller au combat



Les Strasbourgeois débutent la phase retour de Pro A par un périlleux déplacement en Lorraine, ce soir (20 h) pour affronter le SLUC Nancy. Sur sa dynamique positive, la SIG devra être prête à relever les manches pour revenir victorieuse de ce derby de l’Est.




Si les voyages forment la jeunesse, celui-ci, le plus court de la saison, s’annonce des plus ardus pour Anthony Roberson et ses partenaires. Le SLUC Nancy, champion de France 2008 et hôte de la SIG ce soir (20 h) au Palais des Sports Jean Weille, est plus que jamais un prétendant sérieux pour récupérer sa couronne.

Avec quatre victoires de suite toutes compétitions confondues dont deux en championnat, l’armada alsacienne en confiance chez son voisin lorrain.

Muscler le jeu

Malgré tout, Frédéric Sarre sait que ce déplacement à Gentilly n’aura rien d’une partie de plaisir : « Nancy est un très gros morceau et le rapport de faveur est de leur côté. Moi, je me demande toujours si mon équipe est capable d’être totalement impliquée sur une période longue et de reproduire encore ce qu’elle a montré dernièrement en championnat contre Paris-Levallois et Poitiers ».

Pourtant, pour espérer rapporter une victoire, la SIG n’aura pas d’autre choix que de réaliser un match complet, à l’image de ses dernières performances, et de surtout muscler son jeu pour répondre au défi physique des grands gabarits nancéens (voir encadré). « Si on est inconstant, on va le sentir passer ! Il faudra avoir une vraie tenue dans le combat, l’engagement et le sacrifice. On va devoir compenser notre déficit physique en étant à bloc et solidaire », tient à rappeler le technicien alsacien qui affrontera une formation lorraine au grand complet — absent depuis début décembre, le meneur Saidou Njoya (clavicule) est de retour — pour la quatrième fois seulement depuis le début de la saison.

Victime d’une angine, qui l’a privé mardi du match de Coupe de France à Brest, Ben Mc Cauley est très incertain. Le pivot strasbourgeois ne s’est pas entraîné de la semaine et même, s’il devait finalement être aligné sur la feuille de match ce soir, il ne serait forcément pas à 100 % de ses possibilités. « Ça va nous poser un problème dans les rotations. Comme Sacha Giffa et Elson Mendy sont surtout des postes 4, on n’aura que David Simon de valide à ce poste. Mais on va quand même essayer de les embêter. »Olivier Arnal
Les équipes


Nancy : 4. Cox, 5.Akingbala, 7. Dickens, 8. J.Greer, 10.Njoya, 11. Slaughter, 12. Bengaber, 13. Tchicamboud, 14. R.Greer, 15. Brun. Entraîneur : Jean-Luc Monschau assisté de Cédric Heitz.

SIG : 5. Heurtel, 6. Mendy, 7.E ssart, 8. Soumahoro, 10. Mc Cauley, 11. Roberson, 12. Darden, 13. Giffa, 14.S imon, 15. Zonnet, 17. Mukubu. Entraîneur : Frédéric Sarre assisté d’Olivier Weissler.

L'Alsace

Un rituel à perpétuer


Auréolée de quatre succès de rang, la SIG s'attaque à très forte partie, ce soir, à Nancy. Le derby de l'Est ne sourira aux Strasbourgeois que s'ils font preuve d'un engagement et d'une solidarité sans faille. Il y a une série et un rituel à prolonger.







Le rituel a commencé du côté de Levallois. Ce soir-là, les Strasbourgeois ont fait cercle, bras dessus, bras dessous, comme ils ont pris l'habitude de le faire depuis le début de la saison. Ce soir-là en revanche, Wen Mukubu est, pour la première fois, entré dans la danse, est entré dans la transe au centre de cet enchevêtrement d'épaules.
Avant chaque match, l'ailier au passeport belge invective désormais ses coéquipiers, les galvanise, leur frappe le poitrail quand ce n'est pas sur le sol. « Il faut que les gars soient prêts à aller au combat », confie le pigiste d'Alain Digbeu. Ce que Wen Mukubu - « Un bon coéquipier, à l'état d'esprit nickel », souligne Fred Sarre - dit à ses partenaires demeure un secret bien gardé. Ce qui est établi par contre, c'est que « nous n'avons plus perdu depuis », glisse malicieusement l'ancien Havrais.
Ces quatre victoires scintillent d'un bel éclat

Superstition ? Peut-être. Toujours est-il que la SIG vient de l'emporter à quatre reprises. Alors certes, ces quatre succès ont été obtenus « dans trois compétitions différentes », comme le fait remarquer Fred Sarre. Certes, le dernier en date, mardi à Brest en Coupe de France (69-82), n'a que moyennement satisfait le coach. « Ce match-là n'a pas été dans la lignée de ce qu'on a fait précédemment. Dans la qualité du jeu en deuxième mi-temps, on est loin de ce que j'espère. »
En dépit de cela, ces quatre victoires scintillent d'un bel éclat et cette série constitue même une première cette année. Ajouter une cinquième levée de rang à cette collection, ce soir à Gentilly, ne serait toutefois pas loin de tenir de l'exploit. Nancy, c'est « un très gros morceau » et le Couguar n'est absolument pas disposé à se laisser dompter.
Le SLUC de Ricardo Greer, Marcus Slaughter et Akin Akingbala est sans doute l'équipe la plus physique, la plus athlétique du championnat. « A Gravelines, ils ont été monstrueux, relève Fred Sarre, qui a intégré les images du succès lorrain au Sportica (74-90) dans le montage vidéo proposé à ses joueurs hier matin. Ils plantent dix ou douze dunks, vont au rebond offensif, ont de l'impact ». Et si Orléans est parvenu une semaine plus tôt à prendre deux points à Jean-Weille (80-84), « c'est en étant vraiment très bon ».
Fred Sarre ne va donc pas (se) raconter d'histoires à l'heure de se projeter sur la seconde manche du derby de l'Est. « On est en infériorité sur le rapport de forces. » Le stratège maison n'en a pas moins sa petite idée sur ce qu'il conviendra de mettre en oeuvre pour relever le défi. « Il faudra compenser par de l'intensité et de la solidarité. Il faudra une vraie tenue de match dans des domaines comme le sacrifice et l'engagement », exige le coach.
Le porteur du n°17 redira les mots qui doivent transcender les hommes

Ce soir, Wen Mukubu entrera une nouvelle fois au centre du cercle pour exhorter ses coéquipiers à se sublimer. Ce soir, le musculeux porteur du n°17 redira les mots qui doivent transcender les hommes. Le rituel devra être exécuté avec encore plus de ferveur pour préserver l'invincibilité qui lui est désormais associée.


Régis Schneider


Les DNA

Mc Cauley incertain


Fred Sarre devra peut-être se passer des services de Ben Mc Cauley, cloué au lit hier matin par son angine. Déjà resté sur le banc à Brest, le pivot US ne s'est pas entraîné de la semaine. Le « traitement un peu plus agressif » prescrit par le Dr Sarbacher devrait permettre au n°10 strasbourgeois d'accompagner ses coéquipiers en Lorraine, mais sa participation reste très incertaine.

Nancy - SIG







NANCY : 4. Cox, 5. Akingbala, 7. Dickens, 8. J. Greer, 10. N'Joya, 11. Slaughter, 12. Bengaber, 13. Tchicamboud, 14. R. Greer, 15. Brun, 17. Clerc, 18. Wachowiak. Entraîneur : Jean-Luc Monschau, assisté de Cédric Heitz.
SIG : 5. Heurtel, 6. Mendy, 7. Essart, 8. Soumahoro, 10. Mc Cauley ( ?), 11. Roberson, 12. Darden, 13. Giffa, 14. Simon, 15. Zonnet, 17. Mukubu. Entraîneur : Frédéric Sarre, assisté d'Olivier Weissler.
Coup d'envoi : 20h, Palais des Sports Jean-Weille. Arbitres : MM. Castano, Boué et Perier. Match des espoirs à 17h15.
Les DNA

Gentilly doit redevenir une forteresse invincible

Qui parmi vous sera à Gentilly ce soir?

Supporter Couguars a écrit:

Qui parmi vous sera à Gentilly ce soir?

Moi comme d'habitude
Go SLUC GO