[ProA - J14] Cholet Basket bat SLUC Nancy, 75-85 (38-48)

INTOXication !

Basket -Pro A- 14e j.
Et s'il n'en restait qu'un ?
La 14e journée s'achève samedi avec un choc au sommet entre Nancy et Roanne (à suivre en direct), deux des co-leaders du Championnat. Le vainqueur peut s'envoler seul en tête si Roanne tombe au Havre (20h00).

Une affiche pour finir. D'ores et déjà qualifiés pour la Semaine des As, le Sluc et Cholet Basket, deux équipes favorites pour le titre, s'affrontent au Palais des sports de Nancy dans ce qui ressemble fort à une finale avant l'heure. Les hommes de Jean-Luc Monschau partent toutefois avec les faveurs des pronostics. Le SLUC pratique actuellement un basket de haut vol incarné par son impressionnante série de sept victoires consécutives. Malgré tout, il leur faudra se méfier des Choletais : privés de Top 16 en Euroligue, les hommes d'Erman Künter sont désormais tout à la défense de leur titre hexagonal.
Vers un duel Darden-Mejia, Gradit en joker

A n'en pas douter la clé du match résidera surtout dans l'opposition de deux des meilleurs marqueurs du Championnat : le Nancéien Tremmell Darden (17,5 pts) et le Choletais Samuel Mejia (Cholet, 17,2 pts). Le match revêtira une saveur particulière pour l'excellent meneur, John Linehan (95,12 % d'adresse aux lancer-francs et 5,8 passes de moyenne) puisqu'il accueillera l'équipe avec elle il a été sacré l'an passé. Si DeMarcus Nelson possède a priori la palette pour lui tenir la dragée haute, le CB se passera à nouveau de l'ailier Fabien Causeur (pied), absent pour un mois. Pour pallier ce manque, le club a fait appel à William Gradit (pigiste médical) : l'arrière-ailier de Boulazac (Pro B) qui a signé mercredi, pourrait aussi être utilisé pour remplacer Mamoutou Diarra (dos), absent jusqu'à la fin de la semaine.

Dans les autres matches, Roanne, cette fois au complet, voudra tenir son rang en Normandie face à des Havrais à l'effectif amoindri. Leur début de saison a été rythmé par les blessures successives de Maxime Zianveni (voute plantaire), Yohann Sangaré (cuisse) et, enfin, Bernard King (cheville). Pour la Chorale il s'agira de repartir du bon pied après avoir vu sa série de huit victoires de rang arrêtée à Villeurbanne (65-77). Qualifié pour les As, Chalon-sur-Saône cherchera à conserver sa place dans le carré de tête contre Pau-Orthez autant que le Paris-Levallois tentera de mettre un terme à une hémorragie de huit défaites face aux Orléanais. Enfin, Limoges recevra Villeurbanne. - Gaël NIVOLLET

l'équipe.fr

Le match chic et choc



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Stephen Brun et les Nancéiens devraient attaquer une défense choletaise placée en zone ce soir Photo d’archives P. SAUCOURT
Basket-ball



Quand deux leaders de Pro A se rencontrent, ça décoiffe !

Le SLUC, qu’on n’attendait pas en si bonne compagnie, n’a rien à perdre et va tout donner face au champion de France.

Nancy. Qui dans le milieu se serait aventuré à miser un euro sur le SLUC leader à égalité de points avec Cholet après treize journées de championnat ? L’argent ne fait pas toujours le bonheur, mais quand même...

Quand on voit l’effectif de Cholet (onze pros), se permettant même le luxe de laisser partir Claude Marquis pour la nouvelle année et celui du SLUC qui, pour raisons économiques, a décidé de ne pas remplacer Njoya, on se dit que le parcours nancéien, n’est que du bonheur à croquer comme dans un fruit rouge, à savourer sans modération. N’oublions pas qu’après trois journées, Ralph Mims, le meilleur scoreur de la maison, a quitté Gentilly avec le genou sous le bras.

Et si aujourd’hui, sous le travail de son coach et dans un climat sain et serein, il s’est reconstruit, le SLUC n’a pas sur le papier, les arguments d’une équipe que tout le monde voyait déjà au top 16 de l’Euroligue. C’était hélas oublier qu’en Lituanie, le basket est une véritable religion et que pour éliminer le Rytas Vilnius, le moindre relâchement se paye cash.

Cholet n’a pas fait l’effort pour garder John Linehan, lequel voulait signer deux ans. C’est un choix. Le CB a par contre conservé son excellent coach Erman Kunter, un « Monsieur » des parquets et son trio majeur : Mejia, Falker, Robinson. Pour remplacer le « virus », le club choletais est allé chercher en Espagne Vule Avdalovic, joueur d’Euroligue : « On parle bien sûr de la défense choletaise, du rebond choletais, sans doute le plus efficace de France mais n’oublions pas qu’avec Avdalovic, Robinson et Mejia dont je loue l’éclectisme, Cholet possède trois joueurs d’attaque d’envergure. Je pourrais aussi vanter l’impact de Demarcus Nelson », insistait, hier matin, à l’issue de l’entraînement Jean-Luc Monschau qui résumait les clés du match : « La bataille du rebond sera effectivement déterminante. Ne donnons pas à Cholet des deuxièmes, voire troisièmes chances qui valident leur attaque. »

Le SLUC est rentré en quatrième vitesse de Rouen sans avoir usé de gomme : « On a bien défendu pendant vingt minutes. On s’est offert du jeu rapide pour nous mettre rapidement hors de portée » disait encore Jean-Luc Monschau.Gentilly sera chaud

Les Nancéiens ont ensuite repris le chemin de l’entraînement : « On travaille bien. On est appliqué, on est concentré. on devrait être prêt. » Le SLUC jouera sur sa dynamique, s’attend à attaquer une défense de zone (à Grant et Brun d’en profiter) et sait que la dernière claque de Cholet à Chalon (92-69), est à ranger dans le dossier accident : « Et puis contre une équipe qui tourne à 9/11 à trois points dans le troisième quart-temps, vous ne pouvez pas gagner », précise encore l’entraîneur nancéien, lequel espère compter sur l’aide du public pour ce match chic et choc, entre deux des trois leaders de la Pro A : « On devrait avoir une belle salle » disait hier Jean-Charles Bregeon, secrétaire général du club.

Le SLUC est-il encore capable d’un exploit, le mot n’est pas trop fort ? Sous l’action de sa traction arrière Linehan-Deane-Grant, du meilleur joueur de décembre Tremmell Darden qui doit se dire qu’il fait meilleur actuellement à Nancy qu’à… Strasbourg et de son jeu intérieur Akingbala-Badiane-Brun, Nancy va tout donner.

Moussa Badiane est sur une trajectoire ascendante. Il a été performant à Limoges, devant Toulon, il faudra confirmer ce soir et ça se complique face à Falker, Vebobe, Duport, Robinson....

Mais ce SLUC, version Linehan, que Nancy adore, ne doute de rien. On peut donc rêver…

Gilles GAIHIER

Les équipes

SLUC : Linehan, Deane, Darden, Samnick, Akingbala ; Wachowiak, Grant, Badiane, Sylla, Pinda, Brun.

Cholet : Nelson, Mejia, Leonard, Falker, Robinson ; Vebobe, Houmounou, Gradit, Duport, Avdalovic, Diarra (?), Gobert.



Est républicain

L’invité : - Stephen Brun
« Tant que l’équipe gagne... »



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Agacé par la mauvaise passe qu’il traverse, Stephen Brun attend que la roue tourne





Stephen Brun, la mauvaise passe que vous traversez personnellement derrière la ligne des trois points est-elle de nature à entamer votre morale ?

Bien sûr, ça me gave... Quand j’ai le ballon dans les mains, je me pose plus de questions. Est-ce que je dois shooter ou non ? D’un autre côté, j’ai passé l’âge de faire une fixation sur mes stats... Et puis il ne faut pas oublier que je suis censé être le back-up (Ndlr : la rotation) de Victor (Samnick). Mais on a tous notre ego. Mettre des paniers, ça fait toujours plaisir. Heureusement, l’équipe gagne. Si j’étais mauvais et que l’équipe perdait, on pourrait encore plus me blâmer...

Justement, le fait que le SLUC se porte bien doit vous retirer un peu de pression ?

Le fait que l’équipe gagne des matches est le plus important. D’ailleurs, les gens s’en foutent que Stephen Brun ne soit pas bon... tant que l’équipe gagne. Quoi qu’il en soit, je ne vais pas pourrir l’équipe avec mes états d’âme... Je travaille, encore et encore. Je me suis toujours imposé des séances supplémentaires pour travailler mon shoot. Mais ce n’est pas parce que je fais deux cents tirs de plus par jour que tout va changer du jour au lendemain. Je sais que la roue tourne et que ça va revenir...

Votre prestation à Rouen, en Coupe de France (2/3 à trois points) a dû vous redonner le moral ?

Oui... je me suis dit que j’avais quand même le niveau pour jouer en Pro B (il sourit...). Plus sérieusement, ça fait plaisir de mettre à nouveau quelques shoots.« Cholet ne lâche rien »

SLUC - Cholet, c’est un choc entre deux prétendants au titre ?

Cholet, je les attendais à ce niveau. Quant à nous, lorsque Ralph (Mims) s’est blessé, je me demandais comment nous allions enchaîner. Mais ce que nous faisons est cohérent. Et surtout, nous gagnons les matches serrés cette saison, ce qui n’était pas le cas l’année dernière.

Ce match promet d’être un sacré combat ?

Si nous ne faisons pas un match d’homme, nous n’y arriverons pas... Cholet est une équipe qui ne lâche rien. Toute la semaine, à l’entraînement, c’est défense, défense, défense... Ils ont un entraîneur qui aime ça et ça se voit.

Propos recueillis par Thomas SIMON



Est républicain

Attention au choc !





Duel de choix entre deux des trois premiers, deux anciens champions de France, deux formations qui ont fait honneur à l’Euroligue. Nancy a un coup à jouer



A une étape de la mi-chemin, voilà le SLUC en passe de marquer un peu plus de son empreinte le sommet du championnat. Qui l’eût cru après les trois défaites enregistrées consécutivement en début de championnat ? Depuis, le club lorrain a aligné sept succès.

Une série rose qui a de quoi oublier le faux pas européen, finalement salutaire puisque l’équipe de Jean-Luc- Monschau a pu jeter toutes ses forces dans un Hexagone éprouvant des difficultés à se dénicher un roi franchement au-dessus de la mêlée. Comme le furent, dans un passé glorieux, Limoges, Villeurbanne ou Pau-Orthez. Nancy, ou Cholet ont-ils la taille de leurs prédécesseurs ?

En tout cas, cet affrontement en haut de l’échelle à cette époque de la saison, n’a rien d’anodin. Il dégage une tendance forte. « Oui, ce n’est pas comme si nous étions premiers au bout de trois journées , s’amuse l’entraîneur meurthe-et-mosellan. Ce genre de match, plus tard on les dispute, mieux c’est ! Et indépendamment de toute notion de classement, recevoir le champion, qui vient d’effectuer un passage honorable en Euroligue, constitue toujours un challenge intéressant pour nous et le public. Alors là, il se trouve que la première place est en jeu, cela rajoute du piment. »

Serait-ce un tournant si les Nancéiens venaient à à tomber le tenant du titre ? Mathématiquement, on est encore loin de la ligne d’arrivée. N’empêche, viser la couronne nationale passe parfois par une position enviable lors des playoffs, et celle-ci ne peut l’être qu’en cas de rang solide décroché au terme de la saison régulière. « Vous me connaissez, ce n’est pas mon truc de me projeter. » Seulement, quand on écarte un rival dangereux…Rester des combattants


L’autre paramètre est psychologique. Tenir les premiers rôles entraîne parfois des dérives comportementales. Jean-Luc Monschau, serein, n’y croit pas : « C’est vrai qu’à force d’entendre que l’on joue un match entre leaders, on pourrait se croire meilleur que l’on est, avec trop de confiance en soi. On pourrait négliger les valeurs de combat qui sont l’essence même de ce groupe dont la volonté de se battre ensemble tout le temps et jusqu’au bout, nous a bien servis depuis le début du championnat. Oublier ceci serait une mauvaise démarche », tant l’intensité défensive et le plaisir de se passer la balle en attaque ont permis au SLUC de gommer certaines lacunes, comme l’adresse à trois points.

Sans demander toujours plus à ce collectif nancéien, force est de reconnaître qu’il a rarement surclassé ses rivaux : « Je sais que notre marge n’est pas énorme, nous sommes toujours à la merci de coups durs au cours d’une rencontre », du genre : des fautes personnelles qui handicapent le cerveau Linehan ou la tour Akingbala sans imaginer une baisse de régime du providentiel Darden… Si Cholet exhibe son niveau international, le SLUC devra afficher son maximum, entre remplaçants à la hauteur et Stephen Brun efficace !

La formation des Mauges, même sans Fabien Causeur, demeure une machine redoutable selon le technicien lorrain : « Il faudra se montrer vigilant sur le jeu rapide, soutenir la comparaison physique car Cholet est un adversaire qui obtient beaucoup de deuxième chance au rebond offensif, Nelson et Avdalovic sont complémentaires (la traction arrière). Enfin, les Choletais possèdent une très bonne attaque. » Décodez le message : ses joueurs devront sortir leurs griffes. « Cette équipe marque autant de points que nous avec moins de possessions. Maintenant, à notre défense de décider ce que va faire l’attaque de Cholet… »

La huitième victoire d’affilée sera à ce prix. Mais n’embêtez pas le mentor de Gentilly avec de telles statistiques. « Je ne compte jamais quand une série est en cours, toujours quand elle est terminée… »
Alain THIÉBAUT.

Republicain lorrain

Linehan pour inverser les stats ?


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Au chapitre des statistiques, Cholet sort vainqueur, sept à trois.
Meilleur marqueur : Darden (SLUC) bat Mejia (Cholet) 17,5 points de moyenne à 17,2.
Attaque : Cholet bat SLUC 78,21 pts à 77,69.
Evaluation générale : Cholet bat SLUC 92 à 88,38.
Réussite à 2 points : Cholet bat SLUC 52,88 % à 52,09.
Réussite à 3 points : Cholet bat SLUC 32,69 % à 31,47.
Rebonds : Cholet bat SLUC 37,5 prises à 37,15.
Balles perdues : Cholet bat SLUC 12,86 à 17.
Interceptions : SLUC bat Cholet 10,15 à 8,57.
Passes décisives : Cholet bat SLUC 17,07 à 16,92.
Fautes provoquées : SLUC bat Cholet 20,15 à 17,79.
Conclusion : John Linehan, meneur de jeu de Cholet la saison dernière, devenu aujourd’hui maître à jouer de Nancy, est donc bien connu de la formation des Mauges. Comme lui sait tout de ses anciens coéquipiers. Avantage ou inconvénient pour inverser ces statistiques ?

Republicain lorrain

"Votre prestation à Rouen, en Coupe de France (2/3 à trois points) a dû vous redonner le moral ?

Oui... je me suis dit que j’avais quand même le niveau pour jouer en Pro B (il sourit...). "

J'adore! Ce mec a beaucoup d'humour! j'espere vraiment qu'il va retrouver la réussite dans ses shoots.

D'après le quotidien L'Équipe du jour, qui a d'ailleurs pondu un article super sympa sur Tremmell Darden, Mamoutou Diarra et Christophe Léonard "seront opérationnels" ce soir.

De quel article concernant Tremmell parles tu JC? Visible sur l'Equipe en ligne? J'ai pas trouvé.

Je pense que c'est celui là :
http://www.lequipe.fr/Quotidien/article_15012011_article4.html
mais on ne peut pas tout lire

Autrement, la tension monte pour la match de ce soir !
Gros match pour les deux équipes.

Allez les 'petits' gars du SLUC , on est avec vous dans les tribunes

Oui ca doit être ca.

Merci Bub'

Nouvelle victoire des espoirs du SLUC 82-78 face à une très bonne équipe de CHOLET

stats : http://195.56.77.56/1024fra/enter.phtml?szkod=fraj_690

Et, évidemment toujours (seul) premier, ça mérite d'être souligné.

Puisque semble t'il 1e c'est cher pour certains soit disant fans qui laissent toujours le soin aux autres de mettre les articles en ligne , voici l'article de l'Equipe :


L’ascension de Darden

Très pieux, Tremmell Darden n’a pas tardé à s’affirmer avec Nancy comme un candidat au titre de meilleur joueur de la saison.


« LE PRÊTRE ». C’est ainsi que ses coéquipiers, pour le taquiner, surnomment Tremmell Darden. Le pieux ailier de Nancy (1,94 m, 29 ans) ne se balade pas en soutane, ni ne force ses ouailles à écouter ses sermons. Mais son éblouissante saison, il en est convaincu, est le fait de Dieu. D’ailleurs, il le cite dans toutes ses interventions. De sa réaction au titre de joueur du mois de décembre aux « posts » de sa page Facebook, toutes ses phrases commencent par : « Je remercie le Seigneur… » Sur son dos, un tatouage représente deux yeux sévères, surmontés de l’inscription : « Watching my back » (« Il me protège »). Sur son iPhone, une application lui permet de consulter les Écritures.

« On le titille avec ça, s’esclaffe l’ailier-fort Stephen Brun. Quand on fait les cris d’équipe, on place quelques gros mots, parce qu’on sait qu’il ne veut pas jurer. Mais c’est affectueux. On est très respectueux de cet aspect de sa vie. Il lit la Bible avant chaque entraînement. Il en a des versets accrochés dans son vestiaire. »

Son préféré ? « Quoi que vous fassiez, faites-le avec le cœur, comme si vous le faisiez pour le Seigneur, pas pour les hommes. » (Colossiens, 3-23). Une devise qui colle bien à l’image que renvoie sur le parquet l’ancien pensionnaire de l’université de Niagara : un joueur agressif, présent dans tous les secteurs du jeu, et qui semble parfois comme… habité. « Il y a des matches cette saison où ce n’était pas moi sur le terrain. Mon corps était sur le parquet, mais je sentais Sa main me pousser. »

Même avec arbitrage vidéo, cela serait difficile à vérifier. Une certitude cependant : ses statistiques (20,2 pts, 6,5 rbds, 2,2 p.d. depuis six matches, deuxième de Pro A à l’évaluation avec 20,1 de moyenne) en font à mi-saison un candidat crédible à la distinction de MVP (meilleur joueur).


L’été avec Paul Pierce et Baron Davis



Sous son bras puissant, Nancy surfe sur une série de sept victoires consécutives et a rejoint la tête de la Pro A. Ce soir, le choc des leaders contre le champion Cholet vaudra autant pour savoir si le SLUC a les reins solides que pour la confrontation entre Darden et Sammy Mejia, l’autre joueur dominant au poste d’ailier. « Si j’en suis là, c’est grâce à mon coach et à mes coéquipiers, qui me font assez confiance pour me donner ces responsabilités. J’essaie de progresser chaque jour », explique celui qui, chaque été, s’entraîne à Las Vegas, là où il a grandi, dans une salle où viennent s’entretenir quelques stars NBA comme Baron Davis ou Paul Pierce. « Mais Sammy est au-dessus », ajoute celui dont le dévouement au christianisme s’est affirmé à la naissance de son premier fils, Tremmell Jr, en 2006. Ma femme voulait l’élever dans la religion chrétienne. Alors il fallait montrer l’exemple. On ne peut pas lui demander d’aller à l’église et, pendant ce temps, nous, aller en boîte ! »

Passé de Strasbourg à Nancy avec pour délicate mission de faire oublier le MVP de l’an passé, Ricardo Greer (qui a, lui, fait le chemin inverse), Darden réalise l’exercice le plus accompli de sa carrière, qui l’a déjà baladé en Belgique, en Turquie ou en Australie. « C’est quelqu’un de très humble, ajoute Stephen Brun, qui aurait préféré rester dans l’ombre. Mais sur le terrain, c’est notre guide. »

Montrer la voie aux autres, Darden a appris tôt à le faire, garçon le plus âgé d’une fratrie de neuf. « Cela t’inculque un sens des responsabilités. Je voulais avoir une influence positive sur eux. » Jamais dans la misère ni dans l’opulence, Darden aurait pu tout balancer à plusieurs reprises.

L’an passé, par exemple, quand sa femme, qui venait de donner naissance à son deuxième fils, Noah, s’est retrouvée plongée dans le coma pendant deux semaines et demie à la suite de complications. « Cela fait relativiser. Mes coéquipiers me demandaient comment je pouvais venir m’entraîner. Mais, dans un tel contexte, le basket était la chose la plus facile. J’ai prié tous les jours, et ma femme est revenue. Cela nous a rendus encore plus croyants. »

Pire encore il y a quatre ans. L’un de ses jeunes frères perdait la vie à seize ans dans des circonstances encore non élucidées. « Il fuyait la police et a été abattu de deux balles dans le dos, raconte-t-il, grave. Il a fallu que je l’apprenne à ma famille. Mais tu ne peux pas pleurer le reste de ta vie. Il faut avancer. »

Ce que Darden fait très bien depuis deux ans en Pro A. Et si, ce soir, il est encore poussé par quelque force supérieure, Cholet n’aura plus qu’à prier.

YANN OHNONA

Ouaip, bravo à eux et keep going on les gars!

On a la chance d'avoir actuellement un très bon vivier au Sluc. Prometteur pour l'avenir. Si ils persistent leur tour viendra. En espèrant pur certains que ce soit chez nous.

Merci bcp Gracen.

J'ai pas saisi si j'étais visé par ton com' mais sache que je n'y avais pas non plus accès. Sinon je l'aurais évidemment fais partager. Encore que je ne sais pas si c'est autorisé vu que l'article est "protégé" par des droits.


Merci en tout cas.


L'article est très instructif et nous permet de mieux appréhendrer ce superbe joueur. C'est vrai quand j'y pense que l'on savait peu de choses sur lui et son parcours personnel.

C'est du pain beni un tel joueur, hyper humble, jamais il n'aura jamais le melon. Et comme il le dit lui même, parfois, c'est pas Tremmell mais Dieu qui joue pour nous^^

bin dis donc, il a dérouillé dans sa vie personnelle le Tremmel

http://fr.justin.tv/matthieu7878#/w/763557760

pour tout ceux qui n'ont pas la chance d'aller au match

Big up nini

Ce lien m'a l'air meilleur.





http://www.fromsport.com/v-0/16/30/v-163048.html

Carnage
On prend une vraie leçon de basket en attaque et en défense. Dur...

Pfiooo

Ok on a une reussite douteuse et eux sont dedans, mais merde, on prend cher.


Arbitrage pas top...

T'es sur Strass' Arthur?

Avec -10pts, vous limitez bien la casse (grace notamment à votre série à 3pts).

Le début du 3ème QT sera capital

Allez CB

5NancyBoy4 a écrit:

T'es sur Strass' Arthur?

Je ne voulais pas rater le match de l'année au Rhénus hier soir ^^

Bon bah, on est plutôt bien revenus grâce à Linehan, Grant et Samnick. Mais John est vraiment sifflé comme une m**** par Santa Barbera

Yes Jlm était pas loin du "ils ont mis des shoots qu'ils mettent pas d'habitude"! ^^