[ProA - J14] Cholet Basket bat SLUC Nancy, 75-85 (38-48)

Match au sommet, samedi soir, à partir de 20h30, au Palais des Sports Jean Weille (et sur Sport+).

Je ferai un petit topo statistique sur CB plus tard. Le champion de France en titre, qui devrait arriver en Lorraine avec un nouveau joueur, le pigiste médical de Fabien Causeur.


ÉDIT :

Cholet Basket, c'est 77,6 points à 46,8% aux tirs (386/824) dont 31,5% de loin (75/238), 17,8 fautes provoquées pour 18,5 lancers francs tentés (67,6% de réussite), 37,3 rebonds (12,3 offensifs), 3 contres, 8,6 interceptions, et 17 passes décisives (12,4 pertes de balles) pour 91,6 d'évaluation.

Les adversaires de Cholet Basket, c'est 72,4 points à 42,6% aux tirs (343/806) dont 36,5% de loin (84/230), 17,2 fautes provoquées pour 18,9 lancers francs tentés (69,5% de réussite), 31,2 rebonds (9,1 offensifs), 1,6 contres, 6,5 interceptions, et 15,7 passes décisives (14,5 pertes de balles) pour 76 d'évaluation.

Cholet Basket, face au Top8 actuel, c'est 4 victoires pour 3 défaites (-36 contre le BCM, -18 contre la Chorale, et -23 contre Chalon !).

Le SLUC Nancy face au Top8 actuel : 4 victoires 2 défaites (-7 à Villeurbanne, -8 contre la Chorale).

Apparement le pigiste serait Gradit d apres le fofo de basketinfo ......

Gradit en pigiste, Diarra blessé au dos....

Franck56 a écrit:

Gradit en pigiste, Diarra blessé au dos....

On reporte ?

Grande méfiance même face à un Cholet "diminué", ils se sont pris des grosses "doudoune" lors de leurs confrontations chez des équipes du top 4 et auront à coeur de se racheter! Kunter va-t-il nous sortir un plan secret anti linehan...?

En tout cas du coté des supporters de CB, on a peur qu'Avdalovic soit ridiculisé par Linehan

J'espère que Kunter a un plan pour limiter l'impact de Linehan car on sait l'infuence qu'il a sur un match.

Linehan, c'est un tricheur de toute façon

Bon faut qu'on fasse la même que contre Rouen: bien appuyer à l'intérieur.
Cholet sans Marquis a perdu de la présence dans la raquette et Massie s'est bien amusé la semaine dernière, à nous de faire pareil avec Akin et Victor.

Ensuite Cholet a tellement d'arme offensive qu'il faudra trouver un moyen de les couper lors de leur raid vers le panier, ils ont une bonne escadrille qui attaque le cercle en pénétration (Nelson, Avaleldeleauvite, Mejia, Robinson) à nos arrières de bien les cadrer car si ils passent j'ai peur que Akin balance ses grands bras et fasse trop vite 3-4 fautes.

Pour Linehan il pourra facilement faire péter un plomb à Nelson mais Cholet à de bonnes rotations qui le fatigueront vite

Un match à couteaux tirés samedi il y aura du show

Je sais pas si l'absence de MAM serait une bonne chose pour nous

Ouest France

Basket-ball : Seul le résultat importait avant le périlleux voyage à Nancy

Cholet - Limoges : 77-67. Après deux défaites majeures, à Fenerbahçe et Chalon, les Choletais visaient avant tout la victoire. Quelle que soit la manière. De fait, elle fut quelconque.

Juste l'essentiel

A la décharge des Choletais, ces Limougeauds valent sans doute mieux que ne le laisse présager leur 15e place. Huit jours après avoir contraint Nancy à la prolongation et laissé les Lorrains empocher un succès riquiqui (77-78), les promus ont encore fait bavé des ronds de chapeau à des cadors de Pro A, malgré les absences de Banks et Guinn. Bien en place défensivement, le CSP a contraint CB à jouer sur ce demi-terrain qu'il n'affectionne pas particulièrement. Fragilisés par leurs deux revers précédents, les Choletais mirent 37' à imposer leur jeu rapide, sans vraiment avoir trouvé la faille mais plutôt parce que les Limougeauds s'étiolèrent physiquement sous les rotations et l'expérience des briscards choletais. L'apport des deux bancs ne fut d'ailleurs pas le même d'un côté et de l'autre : 35 points, 16 rebonds et 10 passes à CB, contre 13 points, 7 rebonds et 5 passes à Limoges.

Bref, ce ne fut pas vraiment la victoire de la sérénité samedi soir, mais plutôt le succès du nombre.

L'intérieur relooké

Marquis parti, la principale inconnue concernait finalement l'organisation et la tenue du secteur intérieur. Il a fait bonne figure. Excellente même si l'on s'intéresse tout particulièrement à Randal Falker. L'Américain (10 prises) a tout simplement signé sa prestation la plus aboutie au rebond depuis le début de la saison. Et quand on se souvient que le départ du même Marquis, à Caserte, la saison dernière, avait coïncidé avec l'éclosion de l'intérieur rasta pour en faire l'un des principaux artisans du titre (rappelez-vous le duel face à Gravelines), la nouvelle ne peut être qu'encourageante. Et gage de nouvelles perspectives, après une première moitié de saison en demi-teinte pour ce joueur, il est vrai longuement diminué par une entorse de la cheville. Associé à un Vébobe encore flamboyant (« Il nous a fait très mal au rebond offensif, où il a beaucoup scoré derrière, » reconnaît Eric Girard), l'Américain pourrait donc apporter un surplus de densité dans la raquette.

L'autre enseignement attendu concernait Duport. Avec 9 minutes, il a grapillé du temps sans forcément gâcher. Encourageant.


La dureté défensive en question

« C'est notre principal problème actuellement, et notamment sur ce match, » reconnaît Erman Kunter. En particulier au retour des vestiaires : comme à Chalon, CB a sombré dans le 3e quart-temps (20-29), et aurait pu, comme en Bourgogne, y laisser la victoire. Il a toutefois eu le mérite de limiter le rendement offensif du CSP au seul Massie (27 points), personne côté limougeaud n'atteignant la barre des 10 unités. « C'est aussi la clé de ce succès, » confie le technicien choletais.

Le champion de France compense ses baisses de régime défensives en scorant de toute part, avec au final un joli partage de la marque. Face à un adversaire autrement outillé que le CSP, ça ne suffira peut-être pas, a fortiori pour un groupe qui a bâti ses succès, et sa réputation, sur son intransigeance défensive.

Top 3 et enjeu à Nancy

Sans la manière, Cholet a donc su profiter du revers roannais à Villeurbanne pour conforter sa place dans le top 3. « On reste en contact avec le haut de tableau, » souffle Erman Kunter. Des défis à venir dépendra la capacité des Choletais à y demeurer. Le technicien le sait : le déplacement de samedi sera sans doute déterminant dans la saison. « On va peut-être bien jouer la première place à Nancy, » souligne-t-il. Un succès en Lorraine, associé à un revers roannais au Havre, pourrait effectivement propulsé CB seul en tête de Pro A. Le scénario est toutefois bien plus facile à imaginer qu'à concrétiser. « Mais on aura 7 entraînements de plus dans les jambes, » note Erman Kunter, qui ne désespère pas voir son groupe monter en régime. Avec la manière cette fois.

Christophe MAZOYER.
ouest france

Location



On attend beaucoup de monde samedi soir 20 h 30 à Gentilly pour le match des leaders entre le SLUC et le champion de France en titre Cholet.

Pour la rencontre, le SLUC a ouvert à partir d’aujourd’hui son bureau de location au Palais des Sparts Jean Weille à Gentilly.

_ aujourd’hui mercredi 12 de 9 à 12 h et de 14 à 17 h

_ demain jeudi 13 de 9 à 12 h et de 14 à 17 h

_ Vendredi 14 de 9 à 12 h et de 14 à 17 h.

La location peut se faire via le site internet du club (http://www.sluc-basket.fr) et grâce aux réseaux partenaires ou par téléphone : 03.83.96.89.94



Est republicain

« Personne ne voulait de moi »

John Linehan : « C’est d’abord un match pour la première place ». Photos d’archives Patrice SAUCOURT

Samedi, John Linehan va retrouver le club qui lui a offert une seconde chance et avec lequel il a conquis le titre. Rendez-vous particulier, forcément...

John Linehan, ce match SLUC - Cholet est forcément spécial pour vous...

Oui, c’est un match particulier. Pas seulement pour moi, d’ailleurs. C’est d’abord un match pour la première place. Ensuite, c’est vrai que je vais retrouver mes anciens coéquipiers. Tous sont restés des amis proches avec lesquels je suis régulièrement en contact, notamment grâce à Facebook.

La saison du titre avec Cholet a dû être sympa à vivre...

Nous étions tous comme des frères. C’était une vraie bande de copains, qui travaillait dur mais qui ne se prenait pas au sérieux. Je me souviens que, même avant les matches les plus importants, nous passions notre temps à rigoler dans le vestiaire... Le sport pro, c’est souvent du business. Là, c’était une vraie histoire d’amitié.

Après vos blessures et votre passage en Estonie (à Tallinn), Cholet vous a offert une deuxième chance. Cela ne laisse pas indifférent...

Tout à fait ! Après ma saison en Estonie, aucun club ne voulait de moi en France... sauf Le Havre, Hyères-Toulon et Cholet. Tout le monde avait peur que je ne sois plus capable physiquement de jouer à ce niveau. Pourtant, j’avais fait une belle saison à Tallinn. Erman Kunter et Cholet m’ont donné ma chance. Je l’ai saisie. Je pense avoir prouvé que je n’étais pas fini.

Erman Kunter souhaitait vous conserver dans son équipe. Vous avez fait un autre choix. Etes-vous resté en contact avec lui ?

Nous ne nous sommes pas reparlé depuis l’été. Je sais qu’il voulait absolument que je reste. Et je sais qu’il a tout fait pour auprès des dirigeants du club. Mais il n’a peut-être pas été suffisamment suivi. J’ai fait un choix que j’ai déjà expliqué et que je ne regrette pas.

Cholet est-il meilleur avec vous ou sans vous ?

(il réfléchit)... Je pense que si j’étais resté, l’équipe serait toujours en Euroligue (rires..).

« J’aurais voulu défendre sur Rubio et McCalebb »

Alors il fallait rester...

Non, sérieusement, je ne regrette pas. Pour être honnête, il m’est arrivé à deux reprises cette saison de me dire : tiens ! j’aurais bien voulu être encore à Cholet. C’est lorsqu’ils ont rencontré Sienne et Barcelone en Euroligue. J’aurais tellement voulu défendre sur Bo McCalebb (Ndlr : le meneur de Sienne) et Ricky Rubio (Ndlr : celui du Barça)...

A votre avis, quelles sont les principales différences entre Cholet et le SLUC ?

Les deux équipes ont leurs spécificités. La saison dernière à Cholet, nous avions une agressivité de morts de faim. Nous voulions prouver que nous étions une bonne équipe, capable de jouer le titre. A Nancy cette saison, c’est un peu différent. Tout le monde sait que Nancy est un prétendant. Il faut assumer, car nous sommes attendus.

A votre avis, qui sont les principaux candidats au titre ?

Mon top 4, c’est Nancy, Cholet, Roanne et Gravelines.

Vos responsabilités sont-elles sensiblement différentes de celles que vous aviez à Cholet ?

Non, il n’y a pas vraiment de différence. Mon boulot, c’est de mettre une grosse pression défensive et d’organiser le jeu.

Propos recueillis par Thomas SIMON

Gradit et Manroufou qualifié pour jouer samedi

http://s.lnb.fr/lnb/file/201101/CP20110113%20-%20Nouvelles%20Qualifications%20en%20PROA-J14%20et%20PROB-J17.pdf

bonjour à tous
nouveau venu sur ce forum, Nancéen d'origine, expatrié à mayotte, c un vrai régale de voir évoluer le SLUC version 2010-2011, comparé à ces 2 dernières saisons (vive sport+).
Match intéressant contre Cholet, par contre je suis triste que le centre de formation de Nancy est passé à côté du joyau Kadri Manroufou, joueur exceptionnel, polyvalent et qui a une lecture de jeu incroyable pour son age (futur rigodeau), ce joueur à été proposé il y a un peu plus d'un an à Nancy par l'intermédiaire de son coach Papana.
la saison dernière, il évolué encore en cadet, puis a intégré l'équipe première sénior du BC m'tsapéré(1er du championnat et finaliste des PO), il y termine meilleur marqueur du championnat sénior (les 4premiers du championnat de MAyotte peuvent rivaliser avec de bonnes N3).
DOmmages pour Nancy que ça soit CHolet qui est rafflé la mise, mais je doute qu'il soit alligné avec les pro étant donné qu'il joue en cadet France (année 94), mais devrait être un très bon élément en espoir, joueur à suivre

Merci tidav en effet si il a été choisi par Cholet c'est que son potentiel doit être grand c'est rare qu'il se trompe chez les brioches.
Ce serait cool de le voir jouer demain soir mais j'en doute, faudrait être au match espoir.

Un Mahorais dans une future draft NBA ce serait la classe quand même

Clé du match pour Cholet Basket :

- Limiter l'impact de Linehan

- Profiter du banc plus conséquent pour mettre une grosse intensité durant 40 minutes afin de fatiguer vos joueurs.

- Provoquer des fautes à vos 3 joueurs majeurs (Linehan, Darden et Akingbala)

Clés du match pour le Sluc:

-Profiter de l'impact d'Akin à l'intérieur face au "petit" Falker et l'inexpérimenté Duport
-Limiter les 2éme chance de Cholet (bloquer en particulier le marsupilami Vebobe au rebond off)
-Freiner les extérieurs choletais dans leurs raids vers le cercle (pour ça on peut compter sur le trio John-Deane-Grant)

et puis limiter Robinson et puis limiter Mejia et puis ... bref défendre comme on sait le faire en essayant de souffler quand on peut

Le contrôle du rebond, et le replis défensif (en cas de trop nombreuses pertes de balles, il devrait y avoir l'occasion d'en faire quelques uns). Cholet Basket joue beaucoup sur les courses, le jeu de transition, et semble avoir un peu plus de mal sur demi terrain.

Offensivement, il faudra faire comme d'habitude : appuyer à l'intérieur, que ce soit avec nos pivots, ou via la percussion de Willie Deane.

MOI je dis mettre simplement un panier de plus que nos adversaires!!! :cheers: A2 ou 3 pts bien sur

hubert-felix thie a écrit:

MOI je dis mettre simplement un panier de plus que nos adversaires!!! :cheers: A2 ou 3 pts bien sur

Wahou ca c est fort

Korac a écrit:

hubert-felix thie a écrit:

MOI je dis mettre simplement un panier de plus que nos adversaires!!! :cheers: A2 ou 3 pts bien sur

Wahou ca c est fort

Surtout que mettre un panier de plus que l'adversaire ne garantie pas la victoire

JC a écrit:

Korac a écrit:

hubert-felix thie a écrit:

MOI je dis mettre simplement un panier de plus que nos adversaires!!! :cheers: A2 ou 3 pts bien sur

Wahou ca c est fort

Surtout que mettre un panier de plus que l'adversaire ne garantie pas la victoire

Exact

« La page est tournée »



zoom
Erman Kunter assure que son équipe a digéré l’élimination en Euroligue : « Désormais, notre seule ambition doit être d’y retourner la saison prochaine. »
A la veille du choc au sommet, Erman Kunter fait le tour de l’actualité choletaise. L’élimination en Euroligue et les retrouvailles avec Linehan figurent notamment



à l’ordre du jour... Petit relooking


Eloigné des parquets depuis plus de deux mois (fêlure de la voûte plantaire), Fabien Causeur devra encore patienter au moins trois semaines avant de reprendre du service. Pour pallier l’absence de son arrière, Cholet a opté pour la solution qu’il avait à portée de mains. En effet, William Gradit, laissé libre par Boulazac avant la trêve, s’entraînait avec le groupe choletais depuis plusieurs jours. Sauf surprise, le pigiste médical sera sur le parquet de Gentilly, demain. Pour sa part, Claude Marquis a profité de la trêve pour s’envoler vers d’autres horizons (l’Iran). Lui ne sera pas remplacé. « Nous allons faire avec les intérieurs que nous avons, notamment les jeunes Romain Duport et l’espoir Rudy Gobert », confirme Erman Kunter.L’après Euroligue


Eliminé avec quatre victoires (panieraverage défavorable sur Vilnius), Cholet Basket a touché l’exploit du bout des doigts. Dur à avaler. « C’est frustrant et ça laisse des regrets, c’est certain », admet le coach turc. « Mais c’est fini, la page est tournée. Désormais, notre seule ambition doit être d’y retourner la saison prochaine. En championnat, nous avons plutôt bien géré le poids de l’Euroligue. Mais maintenant, nous avons plus de temps pour travailler. Depuis deux semaines, nous nous entraînons deux fois par jour. Il faudra encore un peu de temps, mais nous devrions monter en régime... »Trois défaites trois cartons


Cholet ne compte que trois défaites en championnat. Mais c’est l’ampleur de ces revers qui interpelle (-36 à Gravelines, -18 contre Roanne, -23 à Chalon). Le champion de France serait-il victime de trous d’air ? « Il est arrivé que nous lâchions un peu, que nous perdions la concentration et la lucidité », explique Erman Kunter. « Et puis, chacune de ces défaites s’inscrit dans un contexte. Pour Gravelines, nous venions de battre largement une équipe de Pau très diminuée, lors de la première journée. Le match de Roanne, lui, est arrivé trois jours après notre victoire contre Fenerbahçe et quatre jours avant la réception de Sienne... Enfin, je ne pense pas que la défaite à Chalon soit due au contrecoup de l’élimination en Euroligue, mais plutôt au fait que nous n’étions pas prêts après la trêve. »« John, un garçon adorable »
La vie sans Linehan


Grand artisan du titre choletais la saison dernière, le meneur a préféré faire une croix sur l’Euroligue pour revenir à Nancy. Erman Kunter souhaitait pourtant le conserver : « Nous avons essayé. Notre proposition était sans doute un peu inférieure à celle de Nancy, mais je pense que ce sont surtout les deux ans de contrat qui ont fait pencher la balance. Nous ne lui proposions qu’une année. J’ai énormément de respect pour John, un garçon adorable, un vrai leader et je comprends son choix. C’est surtout l’un des tout meilleurs défenseurs que j’ai croisé dans ma carrière. » Cholet a perdu « le virus », mais n’a pas abandonné ses vertus défensives pour autant. Une preuve ? L’équipe des Mauges encaisse quasiment le même nombre de points cette saison (72 en moyenne contre 70,8 la saison dernière). « Nous avons un peu modifié notre façon de défendre. Nous le faisons de manière plus collective, avec plus d’aides et de rotations », poursuit l’entraîneur.Le match au sommet


La saison régulière est encore longue, mais le vainqueur du match de ce soir écartera son adversaire du fauteuil de leader. « Pour nous, c’est un gros test », estime Erman Kunter. « Pour l’instant, nous avons concédé nos trois défaites face aux trois autres équipes qui composent le top 5 (Gravelines, Roanne et Chalon). Pour nous, la lucidité sera un paramètre primordial. Nous devrons arrêter le jeu rapide du SLUC. L’équipe qui parviendra à dicter son tempo aura un avantage. »

Thomas SIMON



Est républicain

Vestiaires
John Linehan au repos



Nancy. Une petite inquiétude a traversé Gentilly, mercredi, lorsque John Linehan a ressenti tous les symptômes de la gastro-entérite. Même s’il a été préservé hier, le meneur se sentait apparemment mieux et devrait pouvoir tenir sa place demain.

DOS. Si William Gradit devrait être qualifié côté choletais, Mamoutou Diarra sera quant à lui incertain jusqu’au jour du match. L’ailier souffre de douleurs au dos et effectuera un essai demain.

ESPOIRS. Une fois n’est pas coutume, le match des espoirs aura lieu samedi à 15 h 30. Un changement effectué à la demande de Cholet, qui souhaite reprendre le train dans la foulée. Du coup, le SLUC pro et l’association ont choisi d’offrir, à partir de 17 h 30, un match opposant les poussines du SLUC à celles de Pont-à-Mousson. Les jeunes joueuses et leurs parents seront ensuite invités à assister à la rencontre de Pro A.

LOCATION. L’engouement pour ce choc au sommet est palpable du côté de la billetterie de Gentilly. Rappelons que la vente se poursuit aujourd’hui, au palais des sports, de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Sur internet (www.sluc-basket.fr) et par téléphone (03.83.96.89.94).

DÉPLACEMENT. Le club des supporters organise un déplacement en bus, à Vichy, le 22 janvier. Renseignements au 06.47.01.22.65.

T.S.



Est républicain

Diarra : « Quand on perd on perd bien ! »


Frère du rappeur Oxmo Puccino dans le civil et aujourd’hui leader avec Cholet, Mamoutou Diarra affrontera le SLUC demain. L’occasion de glaner quelques confidences de l’ancien international français.


Mamoutou Diarra, que vous inspire ce choc au sommet contre Nancy ? « On s’attend forcément à un gros match mais nous y allons pour le gagner. Jusqu’ici, nous n’avons pas encore battu une des équipes de tête et ce serait bien d’y arriver enfin. A Nancy, ce ne sera pas facile. Car le SLUC, à mon avis, sera un de nos concurrents en fin de saison. »
• Vous allez retrouver John Linehan, l’ancien meneur de Cholet… « Il aura l’esprit revanchard. C’est toujours le cas lorsqu’on joue contre son ancien club. On a envie de montrer des choses. Lui, il aura ça en tête et il va pousser son équipe comme un meneur et comme un leader. »
• Cholet revendique une défense de référence mais vos trois seules défaites en championnat sont extrêmement lourdes (26 points d’écart en moyenne). Comment expliquez-vous ces trous d’air ? « Je ne sais pas si cela s’explique mais c’est vrai que nous ne faisons pas les choses à moitié. Quand on perd, on perd bien ! En fait, dès qu’il y a un écart un peu conséquent, on a tendance à lâcher prise. C’est du relâchement, je ne vois pas d’autre explication. »
• Comment jugez-vous votre parcours en Euroligue ? « Il est intéressant mais c’est frustrant de ne pas avoir été récompensé en passant au deuxième tour. Nous avons lâché des matches importants qui nous ont coûté la qualif. »
• Champion en titre, Cholet va-t-il s’installer durablement aux commandes de la Pro A ? « Je le pense, oui. Si ce n’est pas le cas, c’est le but pour nous. Notre objectif est de récidiver mais tout le monde veut battre le champion maintenant. Ce n’est pas simple mais nous y sommes préparés. C’est souvent une motivation supplémentaire. »
« Je ne savais pas quoi faire de ma vie »
• Et Mamoutou Diarra, comment entretient-il sa flamme ? « C’est à moi que je le dois. J’avais déjà l’objectif de revenir à mon niveau le plus vite possible et je retrouve mes sensations aujourd’hui. La flamme est toujours là. Elle est vive et animée. »
• Avec le recul d’un joueur de trente ans, votre trajectoire dans le basket correspond-elle à vos attentes ? « J’ai tendance à ne jamais vouloir regretter. Avec des si on peut faire beaucoup de choses. Moi, je suis content d’avoir vu ce qui se passait ailleurs, en Italie ou en Grèce, même si cela ne s’est pas très bien passé sur un plan financier. Ensuite je suis revenu en France et ce n’est pas trop mal d’avoir cette sécurité aujourd’hui. Non, pas de regret. »
• Commencez-vous à envisager l’après-basket ? « Aujourd’hui comme depuis quelques années. Je préfère anticiper pour pouvoir me retourner ensuite mais l’idée n’est pas encore venue. Je réfléchis encore. Au départ, je ne savais déjà pas quoi faire de ma vie… »
• Revenons à Nancy. Avez-vous eu des contacts dans votre carrière avec le club ? « Mon agent m’a cité ce club deux fois je crois, avant que je joue en Grèce (2007). Ça n’a jamais abouti. »
• L’expérience vous aurait tenté ? « Pourquoi pas ? »
Christian JOUGLEUX.
Nancy - Cholet
demain (20h30)

Républicain lorrain