[Semaine des As] Quart de finale : Nancy - Orléans

jean-pierre a écrit:

Encore un petit message : Demain, supporters du Sluc : tous en Noir !

Pourquoi ??? C'est pour soutenir Dijon ou pour passer inaperçus dans Gentilly

Merci pour les photos, elles sont vraiment top

jean-pierre a écrit:

Voilà, les photos du match de ce soir sont en ligne sur le site des supporters : www.couguars.fr.

Un grand merci à Patrick le photographe et à Lionel notre webmestre .

Encore un petit message : Demain, supporters du Sluc : tous en Noir !

les photos sont superbes

lol bah on aime assez bien les dijonnais !
Mais on respecte tous le monde et on souhaite la bienvenue à tous les supporters de chaque équipe qualifiées aux as, bien-sûr.

bah merci GM. c'est plaisant de voir ces images d'un match que l'on vient de vivre en direct.
Moi je suis très heureux d'en faire profiter les amoureux du sluc et du basket.... et puis enfin d'avoir un site à jour. Bon ça manque un peu d'article, de news, mais ça va venir, il faut du temps et des gens pour nous aider à rédiger des textes.

Un contre un avec Cédrick Banks

« L'équipe était derrière moi »

NANCY. _ De la même manière qu'il faut toujours se méfier de l'eau qui dort, il faut toujours se méfier d'un shooteur muet. On peut le croire à la peine, en difficulté, mais il suffit parfois d'une simple étincelle pour déclencher un beau brasier. Cédrick Banks en a fait l'éclatante démonstration hier. Pendant toute la première période, la gâchette américaine a couru après son adresse, raté la cible plus que de raison. Huit tirs tentés après vingt minutes, un seul dedans et un zéro pointé à trois points, qui est pourtant son terrain de jeu favori. Le coup de la
panne. Quand Cédrick Banks regagna les vestiaires avec un piteux -1 d'évaluation, il s'était déchiré dans les grandes largeurs. Et puis, l'Américain trouva la mire à trois points au début du troisième quart-temps. L'étincelle qu'il attendait pour se muer en pyromane des parquets. Au final, l'Américain marquera 21 pts dont... 19 en deuxième période. Oui, vraiment, il faut toujours se méfier d'un shooteur muet...

- Cédrick Banks, comment expliquez-vous cette première période aussi difficile ?
- On n'a pas joué ensemble aussi bien qu'on le pouvait. Mais heureusement, on est revenus sur le parquet avec d'autres dispositions.

- La défense d'Orléans vous a posé beaucoup de problèmes ce soir...
- C'est vrai, mais ceci dit, on a quand même raté beaucoup de shoots ouverts. En première période, c'était surtout un problème d'adresse. On aurait dû jouer tout le temps comme on a fini. En première mi-temps, on était trop relax. Il faut qu'on joue mieux que cela.


« Quand mon premier 3 pts est rentré... »

- Sur le plan personnel, c'est la pression qui vous a fait déjouer en première mi-temps ?
-
Je ne sais pas. Je n'étais pas en réussite en première période, mais j'ai essayé de jouer en pénétration, d'aller au panier. A la pause, mes coéquipiers ont continué à m'encourager. Ils m'ont dit de continuer à jouer, de continuer à shooter. C'est ce que j'ai fait.
-
C'est difficile pour un shooteur de sortir la tête de l'eau quand on a eu si peu de réussite ?
- L'important, c'est de ne pas se démonter. Je savais que l'équipe était à 100 % derrière moi, que je marque ou pas.
-
Est-ce qu'il y a un panier particulier qui vous a remis en selle ?
- Le premier panier à trois points que je mets au troisième quart-temps. Quand il est rentré, je me suis juste dit ''Allez, c'est parti''... J'ai essayé de motiver l'équipe et on a redressé la barre dans ce troisième quart-temps.


Adversaire de Boyette aux USA

- Vous étiez face-à-face avec Jermaine Boyette que vous avez remplacé à l'intersaison au SLUC. Cela a chambré pendant le match entre vous ?
- (
Rires) Non, non, c'est un bon gars. J'ai joué contre lui aux Etats-Unis quand j'évoluais en USBL à l'été 2005. On se connaît bien. Je sais que c'est un grand joueur, lui sait aussi que je suis bon. Avant le match, on s'est juste souhaités bonne chance.
-
Maintenant, c'est Le Mans en demi-finales. Comment voyez-vous ce match face à une équipe qui s'appuie sur une défense solide ?
- C'est vrai que Le Mans a une bonne défense. Mais nous aussi. On s'attend à un match diffciile, c'est certain. Mais si on joue tous ensemble, qu'on rentre les tirs et qu'on est bien défensivement, on peut espérer passer.

Recueilli par A.G.

« J'ai eu un peu peur »

• Gauthier Darrigand (Strasbourg) : « Nous avons subi athlétiquement, nous avons encaissé trop de points et notre adresse était moyenne. Tout ça explique le résultat. Pourtant, nous n'avons jamais baissé les bras ».

• Eric Girard (entr. Strasbourg) : « Entre Gauthier Darrigand et Afik Nissim, il y a eu de l'intensité. Mais on attend aussi d'un meneur qu'il fasse tourner l'équipe. C'est un point qui nous handicape en ce moment. Je regrette aussi que la plupart des joueurs cadres, hormis Marquis et Eidson, n'aient pas été à leur meilleur niveau. Le Mans mérite de continuer sa route. Quant à nous, on a besoin de travailler ».

• Nicolas Batum (Le Mans) : « On est très vite entré dans le match et on a atteint la mi-temps avec de l'avance. Ensuite, on a bien géré. Les tirs sont rentrés, on a pris confiance. On a montré à tout le monde qu'on n'allait pas lâcher notre titre ».

• Maxime Zianveni : « On était attendu et on avait pas mal de pression. C'est peut-être ce qui nous a perturbés en début de match. On a eu du mal en première mi-temps. On n'a pas su gérer la défense agressive d'Orléans. J'ai eu un peu peur en deuxième mi-temps. Il faudra mieux jouer face au Mans ».

• Vincent Collet (entr. du Mans) : « Ce soir, nous avons eu une réussite optimale. Ce qui me fait le plus plaisir, c'est le sérieux et l'application par rapport à ce qu'on avait défini. Les jeunes notamment ont très bien réagi ».

• Jermaine Boyette (Orléans) : « Notre équipe n'aime pas perdre et elle joue en déployant énormément d'énergie. Quand on joue comme ça, on n'a rien à se reprocher. Mais on a tout de même fait quelques erreurs et raté des shoots faciles ».

• Philippe Hervé (entr. Orléans) : « Je crois qu'il nous a surtout manqué de la réussite. Globalement, on a fait ce qu'on voulait faire sur ce match. Mais on est déçu car on était venu pour gagner ».

• Christian Fra : « Les années précédentes, le club organisateur était éliminé au premier tour à l'exception de Pau. On a souffert, on n'était particulièrement en jambes mais on a gagné, c'est dire le courage de mon équipe ».

• Dan McClintock : « Dans ce type de tournoi, peu importe la manière, l'important c'est de gagner et de se qualifier. On a perdu beaucoup de ballons dans le deuxième quart-temps, mais je n'ai pas douté. On savait ce qu'on avait à faire ».

Le journal des As
Sans Rogers

• ROGERS. Il ne fait plus aucun doute que Shanwta Rogers rejoindra le Mans pour la suite de la saison. Mais l'ancien meneur de Mons qui revient à Antares, a encore quelques détails à régler, notamment en ce qui concerne la visite médicale : « c'est une excellente nouvelle. Rogers a joué trois ans à la maison entre 2000 et 2003. Avec un meneur plus performant que Wheeler, je pense qu'on pouvait passer en Euroligue » a confié avant le match le toujours disponible et sympa Vincent Collet, l'excellent coach du Mans.

• NICEVIC. Valence aurait fait une proposition à Sandro Nicevic au minimum pour la fin de la saison en Espagne. Mais le président du MSB Jean-Pierre Goisbault n'a pas donné suite à la demande du club espagnol.

• HUIS CLOS. Jean-Luc Monschau n'était pas à prendre avec des pincettes hier matin pendant la séance d'entraînement. Il a exigé un huis clos complet, paralysant pendant une bonne demi-heure la mise en place de la Semaine des As. Mercredi soir, Philippe Hervé, l'entraîneur d'Orléans avait renvoyé dans ses quartiers le photographe de notre journal venu pour assurer une image. Il y a avait manifestement de la tension dans l'air...

• SPEAKER. Pour animer la Semaine des As, Marco accompagné d'Eddy Bernard, son copain de l'ASVEL et de l'association ASPRO (speaker de Pro A et de Pro B), jouait à domicile. La voix du SLUC n'était évidemment pas dépaysée pour chauffer Gentilly à blanc.

• VAINQUEUR. Orléans découvre peut-être les As, mais le club du Loiret a quand même un ancien vainqueur des As dans ses rangs. Laurent Bernard avait en effet remporté le trophée avec Dijon lors de l'édition 2004.

• DE VINCENZI. Après avoir accueilli le président de la fédé Yvan Mainini hier, le CREPS d'Essey recevra Jean-Pierre de Vincenzi cet après-midi. Le DTN dirigera une réunion des cadres techniques nationaux.

Au bout de l'angoisse

Malgré un superbe Zianveni, le SLUC a longtemps buté sur la remarquable défense d'Orléans. Il a fallu le réveil de Banks pour que le SLUC arrache sa qualification. Ouf...
NANCY. _ Enfin, le visage de Banks s'illumina. Comme si la fin de son tunnel était au bout de cette sixième tentative à trois points. Son shoot, pris à la vitesse de l'éclair, fit cette fois bondir de joie Gentilly. On jouait à la 23' d'un match qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à celui perdu le 11 novembre dernier. Bonjour l'angoisse ! Et le SLUC perturbé, le SLUC pas en jambes, tentait de courir après le score (42-49).
Heureusement Cedrick Banks enfin retrouvé, enfin libéré, se mit à enfiler les paniers comme des perles malgré l'incroyable résistance d'Orléans, malgré les shoots primés de Dewar, Boyette et de Poupet (49-55, 27'), malgré la supériorité de Dials en attaque sur certains intérieurs nancéiens. Un Terence Dials qui manquera dans le money-time trois paniers faciles qui ce matin pèsent lourd dans la balance.
évidemment avec son merveilleux public (on affichait complet hier soir), avec un Zianveni étincelant (15 pts, 15 rbds) et son scoreur retrouvé, le SLUC finit par recoller dans une salle en fusion. Avec du jeu rapide, avec aussi le talent offensif de Milisavljevic (5/8 à trois points), le SLUC crut même s'envoler lorsqu'à la 37' d'un match sous haute tension, Banks bien sûr, aligna un nouveau panier primé (74-65, 37').
On pensait que c'était plié, on espérait pouvoir enfin respirer dans les travées de Gentilly lorsque Boyette encore lui, fit encore et toujours des misères à son ancienne équipe. Incroyable mais vrai...


Boyette la mobylette

Mais là encore Milislavjevic sortit cette fois le shoot primé qui fit tilt en demandant au peuple de Gentilly de se soulever. La qualification était enfin là, au bout de quarante minutes qui laissent toutefois planer beaucoup de questions. Mais l'essentiel est fait. Le SLUC affrontera Le Mans samedi en demi-finale.
A croire pourtant que les Nancéiens ne connaissaient pas Jermaine Boyette. Qu'ils ne savaient qu'il adore venir aligner ses paniers à l'intérieur au pays des grands. Même Julian, pas à son aise dans cette première mi-temps, se fit surprendre lorsque l'ancien arrière du SLUC réussit à lui prendre un rebond offensif au bout du nez avant de marquer dans une salle pétrifiée (34-44). Bref, à la mi-temps, c'était le monde à l'envers : « Orléans nous a fait déjouer dans le second quart-temps. Il a fallu regonfler les joueurs à la mi-temps » dira Jean-Luc Monschau.
Et pourtant, tout avait bien commencé dans cette rencontre qui avait même pris des allures euphoriques lorsque Milislavjevic avait enfin trouvé le panier derrière la ligne des trois points (23-15).
On pensait le SLUC dans le bon rythme, dans le bon tempo sous l'impulsion d'un Zianveni auteur d'un premier quart temps gigantesque (17 d'évaluation) mais c'était oublier que deux autres Orléanais étaient passés par la Lorraine et qu'ils avaient un petit bonjour à donner.
Poupet et Blot, les deux anciens joueurs de Golbey-Epinal remirent leur équipe dans le sillage pour donner rapidement de la vie et de l'envie à une équipe visiteuse appliquée, généreuse dans l'effort (25-28, 16') et d'une défense particulièrement étanche. Les prises à trois sur McClintock ou Julian firent mal, très mal aux intérieurs du SLUC.
Orléans enfourcha alors plein gaz sa ''mobylette Boyette'' pour aligner les paniers dans le jeu rapide. Un Boyette comme on l'aimait il y a encore quelques mois à Gentilly à ceci près que ce diable de Jermaine avait sorti aussi hier soir de sa manche un shoot à trois points. Il finira à 3/4 à l'issue d'un match remarquable (24 pts, 5 rebds pour 24 d'évaluation).
A l'inverse, Banks, son successeur au poste 2 dans cette équipe nancéienne, était rentré aux vestiaires avec une évaluation négative et un minuscule 1/8 aux tirs. Seul le réveil de Cedrick, ce serial-shooteur d'exception, pouvait sauver SLUC...

G. G. (Gilles GAIHIER)

Gentilly en veut encore

Déjà copieusement garni pour cette journée d'ouverture, le palais des sports acquis à la cause nancéienne a tremblé. Mais la fête continue...
NANCY. _ Gentilly est souvent bien garni. Mais il y a bien longtemps qu'on n'y avait vu siéger un tel parterre de personnalités. Une assistance venue d'horizons divers, de terrains divers. Les locataires de Picot, Pablo Correa et Sébastien Puygrenier étaient de passage hier soir. Dans la tribune des officiels, on aura croisé à peu près toute la grande famille du basket français et ses représentants, Yvan Mainini, Jean-Pierre De Vincenzi, René Le Goff, sans oublier le sélectionneur national Claude Bergeaud qui n'a pas hésité à prendre quelques notes de temps à autres.
Pour accueillir la Semaine des As, événement du basket tricolore relooké par la ligue et Sport Plus Conseil, le palais des sports de Gentilly s'était mis sur son trente-et-un. Du noir et de l'or, la couleur de ce trophée après lequel ils ne sont plus que quatre à courir désormais. Du noir et de l'or sur le parquet, mais aussi bien sûr, beaucoup de rouge et blanc dans les tribunes.
Les supporters non plus ne voulaient pas rater ''leur'' Semaine des As. En fin d'après-midi, les plus fidèles étaient venus préparer le terrain, accrocher les banderoles, déballer les 2.000 ''tape-tape'' livrés pour l'occasion. Les surprises ? Il y a en aura si le SLUC est en finale, dimanche. Croisons les doigts.


Record battu ?

En attendant, il semble d'ores et déjà acquis que cette cinquième édition effacera des tablettes le record d'affluence détenu par Pau en 2003 (17.150 spectateurs). Hier, pour les quart-de-finale, l'espace Jean-Jacques Eisenbach affichait déjà presque complet. La salle qui s'est doucement remplie pendant que Le Mans écartais Strasbourg de la route en début de soirée, a ensuite retrouvé la ferveur des grands soirs.
La dizaine de supporters orléanais, venus en Lorraine à grand renfort de grosses-caisses, aura évidemment eu du mal à se faire entendre. Mais avant de lancer une ola, Gentilly dont la grande majorité des occupants était acquise à la cause du SLUC, aura tremblé, frôlant parfois l'extinction de voix devant les tours de passe-passe de ce diable de Jermaine Boyette. Le contre monumental de Zianveni sur Dials, les flèches à trois points de Banks et la deuxième mi-temps du SLUC ont heureusement réchauffé l'atmosphère. Un simple apéritif. Vivement la suite...

T. S. (Thomas SIMON)

Le Mans annonce la couleur

Emmené par ses jeunes français Bokolo, Amagou, Batum, Le Mans a dévoré tout cru une équipe de la SIG perturbée mais qu'on va vite revoir. Le Mans va défendre chèrement son bien.
NANCY. _ Sous les yeux du tandem Bergeaud-De Vincenzi sans doute très fiers des trois jeunes loups français du Mans Bokolo-Amagaou-Batum, Strasbourg n'aura tenu qu'une petite mi-temps malgré le talent, l'adresse, l'éclectisme de Chuck Eidson. On ne s'y attendait pas. Mais la SIG, perturbée par la blessure de son meneur Lonnie Cooper et en quête d'un remplaçant, n'était pas hier soir à Gentilly dans la dynamique qui l'accompagne en Pro A comme en Coupe ULEB depuis la fin de l'automne. Darrigand n'a pas encore trouvé toute la fluidité voulue dans son jeu malgré un remarquable 3/4 à trois points. Quant à Nissim, il se confirme qu'il est avant tout un arrière (poste 2) plutôt qu'un meneur.
Car c'est d'abord avec sa traction arrière française Amagou (4/5 à trois points) et Bokolo particulièrement inspiré que le Mans trouva le bon rythme, le bon tempo, sans d'ailleurs que son excellente paire américaine Gregory-Campbell ait besoin de sortir le grand jeu.
Et comme Nicolas Batum bondissant comme un félin (10 points dans le second quart-temps), prit sur la tête de Marquis et de Sanders plusieurs rebonds offensifs pour les transformer en claquette-dunks qui stupéfièrent Gentilly, Le Mans géra presque tranquillement sa nette supériorité dans le jeu.
Si bien que le score évolua doucement mais sûrement (30-24, 14è ; 45-32, 18è ; 54-40 (23è) sous les actions d'éclat des jeunes tricolores manceaux après un premier quart-temps équilibré (22-21).


Le collectif manceau

Le trou était fait. Strasbourg qui ne voulait pourtant pas lâcher, perdit pied au fil des minutes, Le Mans déroulant son collectif avec beaucoup d'inspiration. Chacun mit sa pierre à l'édifice (six joueurs à plus de 10 points) pendant que Strasbourg s'en remettait le plus souvent à Eidson et à Marquis. Il y eut bien une flambée alsacienne (64-51, 26è) allumée par Smith et Darrigand (trois paniers à trois points consécutifs) mais Amagou et Bogavac (7/8 à trois points pour les deux) éteignirent aussi vite la réaction de la SIG (69-51, 29è).
La suite, vous la devinez. Le Mans qui annonce la couleur, géra son potentiel en vue des joutes futures à Gentilly d'ici la fin de semaine. C'est ainsi qu'Adiwanou et Cel apparurent sur le parquet. C'est sûr, Le Mans va défendre son bien en grand champion. Que tout le monde soit prévenu.
Quant aux Strasbourgeois qui savaient depuis le troisième quart-temps que c'était cuit, ils ont peut-être laissé filer inconsciemment pour revenir beaucoup plus forts mardi prochain pour un match retour de huitièmes de finale de la Coupe ULEB face au SLUC.
Il est vrai aussi que la SIG si brillante depuis deux bons mois, ne méritait pas de perdre son Lonnie Cooper. Mais la loi du sport est parfois impitoyable. Parlez-en à John Linehan...

G. G. (Gilles GAIHIER)

Voilà pour l'Est Républicain du jour , j'ai payé donc vous aurez des nouvellles pour la semaine des AS ! :cheers:

Ce matin il y avait beaucoup d'articles ça vallait le coup

guillom54 a écrit:

Voilà pour l'Est Républicain du jour , j'ai payé donc vous aurez des nouvellles pour la semaine des AS ! :cheers:

Ce matin il y avait beaucoup d'articles ça vallait le coup

Merci Guillom, c'est très sympa de ta part...

guillom54 a écrit:

Voilà pour l'Est Républicain du jour , j'ai payé donc vous aurez des nouvellles pour la semaine des AS ! :cheers:

Ce matin il y avait beaucoup d'articles ça vallait le coup

hum d'habitude je me charges de la presse merci guillom54

Du super Max

• L'homme du match : Zianveni. On a défintivement retrouvé le Max qui fait le maximum. Sans lui, Nancy se serait ramassé : meilleure évaluation avec 31, Zianveni a compilé un superbe double-double (15 points, 15 rebonds), assorti de 5 passes décisives. On allait oublier son 75 % de réussite...
• Le couac : Banks. On provoque car le garçon a inscrit 21 points mais son 39 % d'adresse avec 18 shoots pris a failli se retourner contre les siens. Surtout quand on perd la moitié des ballons (5/11)...
• Le chiffre : 5. Soit les cinq tirs à 3 points sur 8 de Milisavljecvic. Le Serbe a sauvé le SLUC d'une déroute certaine. Autant d'adresse que de culot et de personnalité. : 19 unités au compteur et 4 passes. De quoi lui pardonner un égoïsme évident.


A. T.
Paru le : 09-02-2007
© Le Républicain Lorrain 2007

Nancy, le premier pas

Le Sluc a eu toutes les peines du monde à écarter de son chemin le promu orléanais (84-78). Pas de quoi parader. Nancy rencontrera Le Mans en demi-finale. La revanche de la finale du championnat 2006 !


Jusqu'au bout... Le Sluc a dû se sortir les tripes pour rester sur la route d'une gloire possible. Nerfs à vif, les Nancéiens ? Certainement. Le commencement en douceur était orné d'un piteux rendement offensif (1 tir sur 6). Ces mains qui tremblent, on les retrouvait sur la ligne des lancers. Un signe flagrant de fébrilité. Même le seigneur Julian souffrait sur ses terres. Heureusement, Orléans ne se comportait guère mieux... Malgré l'immense Dials.
Le promu, pourtant, se reprenait vite et sans sourciller. Filant un 8-0 dans les gencives lorraines. Gentilly en claquait des dents ? Non, la réplique du Sluc, emmenée par un Zianveni parti pour atteindre les sommets, se révélait propre (aucune balle perdue contre six à son rival), efficace, enthousiaste. Du 11-0 d'excellente facture, Julian étant redevenu percutant, Milisavljevic ayant planté de loin des graines bonifiées, l'ensemble meurthe-et-mosellan avait, surtout, sorti les crocs.
23-15 avec un Banks la besace orpheline, un 42 % de réussite à 50, on se prenait à croire en une suite facile, voire royale. D'autant que d'habitude, Nancy éprouve du mal à se mettre en route. Les espérances les plus folles couraient dans les gradins de Gentilly avant que la formation du Loiret ne déclenche la foudre. Boyette se rappelait au bon souvenir du palais. Dans son élan, il emmenait le grand Kanté, le tireur Blot. Incroyable, Orléans, sans son trio de patrons (Dials, Fellah, Dewar) donnait la leçon. La leçon ? Une punition, plutôt. Sévère. Le Sluc encaissait un horrible 27-5 (29/11 dans ce deuxième round) sans aucune contestation possible. Pire, l'arbitrage tourna en faveur des hommes de Monschau, freinés par les fautes laides (McClintock, Samnick, Zianveni) et les oublis défensifs. La tête, non plus, n'était pas dans un jour faste. Le Sluc subissait, cherchait la solution en des solos abusifs. Orléans, il est vrai, jouait magistralement. Le coach nancéien exigeait un temps mort pour rien. Boyette flambait et déposait un 34-44 douteux à mi-chemin. Evidemment, pour un Nancy dans la plénitude de ses atouts, ce pécule ressemble à un saut de puce. Il fallait pourtant attendre les dix minutes du troisième acte pour voir les Lorrains reprendre les commandes de l'incertitude. Un magnifique Milisavljevic, un Zianveni bagarreur, un Kirksay à la hausse, un Banks enfin libéré (9 points) offraient une autre image du favori. Il fallait toute cette hargne au rebond et ce cœur déployé pour semer le doute dans le camp orléanais refusant de céder, encore moins de mourir. 50-57 encore à la 27e minute.
Ce quart de finale "hors d'œuvre" pesait de plus en plus sur les estomacs locaux. Même après le 15-3 de la rédemption, le leader de Pro A continuait d'avoir chaud aux fesses. La preuve, ce 65-65 à six minutes du dénouement. Les diables de visiteurs eurent alors l'outrecuidance de penser à un monde meilleur. On ne piétine pas ainsi le parquet fétiche de Gentilly. A force de vendanger des paniers faciles, Orléans se soumettait à la bave rageuse de tueurs (9/0) que sont Julian, Milisavljevic, Banks. La machine nancéienne avait récupéré sa voracité à temps...


Alain THIÉBAUT.
Paru le : 09-02-2007
© Le Républicain Lorrain 2007

Match très intéressant entre le Sluc et la très belle équipe d'Orléans qui aurait certainement mérité mieux.
Je suis content que le Sluc se soit qualifié même si ce fut dans la douleur. La qualif était bien l'objectif principal et il est atteint.
Maintenant, pour la demi-finale face au Mans, on a intérêt à faire un match plein du début à la fin car le MSB m'a vraiment impressionné même si la Sig n'a pas joué le coup à fond.
Sinon un Max énorme hier soir tout comme Branko. Tariq et Cyril un peu en dedans mais ils sont toujours là quand il faut et surtout dans le money-time. Banks qui a fait une bonne deuxième mi-temps et qui est tout aussi efficace dans ses pénétrations que lorsqu'il enquille à 3 points.
Pour ce soir, je vois une qualif de chalon et de roanne.
Enfin, je voulais juste savoir si quelqu'un savait pourquoi tout le monde a dû sortir du côté parking à la fin du match alors qu'en championnat, on peut sortir de l'autre côté? Etant abonné au-dessus du club des supporters, j'ai trouvé un peu chiant de devoir traverser toute la salle pour sortir.

AH ba ça c'est le règlement SDA.... ils ont bloqué le parking pour les VIP...obligé de se garer à perpette .... enfin moi ces organisations à la con ça me saoule bien.

guillom54 a écrit:

Voilà pour l'Est Républicain du jour , j'ai payé donc vous aurez des nouvellles pour la semaine des AS ! :cheers:

Ce matin il y avait beaucoup d'articles ça vallait le coup

Vraiment sympa:thumright:

reymist a écrit:

quand à branko , je ne partage pas l'enthousiasme de rasheed , ce n'est que mon idée , je suis pas fan du mec voila c'est comme ca. je trouve qu'il pense trop à sa personne qu'au collectif (et là on va me sortir qu'il a sorti X passes décisives , je sais mais c'est ce que je ressens! )

Ouais j'dis pas qu'il est super collectif ou bla bla (même si je trouve qu'il fait de mieux en mieux tourner l'équipe, y'a plus qu'un ou deux shoots casse croute par match maintenant) j'dis juste qu'hier il a mis des GROS GROS SHOOTS qui ont fait énormément de bien !

Rasheed Wallace a écrit:

reymist a écrit:

quand à branko , je ne partage pas l'enthousiasme de rasheed , ce n'est que mon idée , je suis pas fan du mec voila c'est comme ca. je trouve qu'il pense trop à sa personne qu'au collectif (et là on va me sortir qu'il a sorti X passes décisives , je sais mais c'est ce que je ressens! )

Ouais j'dis pas qu'il est super collectif ou bla bla (même si je trouve qu'il fait de mieux en mieux tourner l'équipe, y'a plus qu'un ou deux shoots casse croute par match maintenant) j'dis juste qu'hier il a mis des GROS GROS SHOOTS qui ont fait énormément de bien !

En plus il met l'ambiance :cheers:

L'essentiel était de passer ce tour...ce fut dur mais c'est finalement passé et c'est la chose la plus importante...
Ceci étant, une fois de plus, il est clair que lorsque Julian et Kirksay ne sont pas au "top", comme ce fut le cas, hier soir, les choses se compliquent...

Bon et bien j'ai eu raison d'avoir un peu peur avant le match car ca a été bien dur. Naufrage complet au deuxième quart temps mais on commence à être habitué, le sluc sait remonter les éclats. Max impressionnant (quel contre!) et altruiste, sa relation avec Julian est vraiment excellente, ces deux-là se trouvent très facilement.
Boyette, comme d'habitude, un poison, avec une rallonge budget je l'aurais bien gardé avec banks, on aurait eu droit à une paire d'arrières démoniaque, à voir l'année prochaine, sachant que Deron aura sans doutes fini...
IL va falloir sortir un gros gros match contre Le Mans, équipe physiquement impressionnante (le petit Batum a de l'avenir)

Branko c'est les cojones, il prend systématiquement ces responsabilités en fin de match, pas en gérant mais en voulant tuer le match à lui tout seul, quand ca passe comme hier ca va, mais ca reste de la gestion à haut risque. Je suis impatient de le voir évoluer en doublure de Linehan, ces deux là c'est le jour et la nuit.

Pour Strasbourg, un peu l'impression qu'ils ont laissé filé le match mais surtout Le Mans était plus fort, le petit darrigand s'en est très très bien sorti je trouve.
Place au Mans, le plus gros obstacle à mon avis.
Sinon je serai là tout à l'heure, derrière les paniers, en face de la tribune des supporters.

Corpus Christi a écrit:

AH ba ça c'est le règlement SDA.... ils ont bloqué le parking pour les VIP...obligé de se garer à perpette .... enfin moi ces organisations à la con ça me saoule bien.

C'est normal que ce parking soit réservé car le derrière du palais des sports a été transformer pour accueillir les nombreuses personnalités.

Match difficile hier comme on s'y attendait avec coach Hervé. Le principal dans ce genre de match c'est de gagner on l'a fait. 3 joueurs ont marqué le match : Banks auteur d'une 2eme mi temps phénoménale , Branko qui a été clutch par ses shoots sans oublier bien sur AirMax qui a été tout simplement monstrueux dans la victoire.

Superbe ambiance dans le come back du SLUC , nul doute que demain ce sera comme cela pendant tout le match.

Bref bon début dans cette SDA car le principal dans ce genre de compétition c'est de progresser à chaque match et c'est ce qui me rend tres confiant pour demain face au Msb , on a pas fait un super match mais on a gagné , le Msb a eu dans son match contre la sig une réussite optimale et une adresse inhabituelle dixit Collet , on ne fait jamais 2 fois de suite le même match ou c'est tres rare !
Pas de surprise la logique à été respecté hier , les favoris se sont qualifié et comme d'ab la sig est repartit des le 1er soir de la compét.

Bon pour les éternels décortiqueur de temps de jeu , de turn over et de temps de récup et bien ils n'ont qu'à se souvenir de Clermont 2005 ou le SLUC avait joué une prolongation des le 1er jour de la compétition et c'était le vendredi à 20h30 ! cela ne les à pas empecher de gagner la 1/2 le lendemain et bien sur la finale le surlendemain avec bien sur un effectif moins phlétorique que celui d'aujourd'hui.

Allez a demain pour une victoire ! Pas terrible les matchs du jour , je reste chez moi ! Vous me ferez bien un petit compte rendu du concours de 3 pts qui a lieu à 20h30 !

PS/ On disait que les pompoms cassaient l'ambiance ! que dire de l'autre gus au micro avec son SE-MAINE-DES-AS ! ridicule ! c'est juste bon pour le public de Bercy ca ! lol , Marco semblait avoir honte d'être obligé de partager le micro avec ce speaker ! Hier c'était pitoyable ! le public etait chaud comme la braise par moment et ..... Le gars c'est limite il nous a demandé de faire moins de bruit et d'arreter d'encourager nos couguars pour nous sortir son SE-MAINE-DES-AS de pacotille ! incroyable et inconcevable .

Bang Bang qui gagne le match aux lancers pour l'ASVEL !!! :cheers: :cheers: :cheers: :cheers: