[ProA - J4] SLUC Nancy bat ELAN Chalon, 87-74 (53-42)

De retour de Gentilly , 5200 spectateurs selon Marco et on a eu droit au chant slogan du supporter...et à présence de TJ
J'ai appreciée la première mi temps ou il y a eu de la circulation de balle surtout dans le 2ème quart La 2ème beaucoup moins avec une bouillie de basket dans le 3ème quart
Pour le reste le Steed nous a fait du Steed avec de la réussite! (Saydou il va pas jouer beaucoup cette saison )
Ric nous a fait du Ric 40mn
Brun a fait de belles choses 2 ou 3 paniers à 3 points mais la défense, c'est pô son truc...
Jeff nous met un panier à 3 pts précieux en fin de match
Slaughter a déménagé dans la peinture
Beugnot a quand même du soucis à se faire pour la saison
Bon ce match ne restera pô dans les annales, l'important c'était de gagner

oui pas terrible le match
Mais on a gagné
Et Marcus a commencé la saison aujourd'hui
Attention cela déménage ... Les paniers doivent être bien fxés !!!
Pourquoi Daydou ne rentre pas (pb a la cheville ???)
Jeff il me parrait bien cette saison

bubu54 a écrit:

Et Marcus a commencé la saison aujourd'hui

Oui enfin doucement, n'allons pas trop vite en besogne, il a surnagé face à un pivot de 1.95 et un ailier en poste 4...

La preuve sur toutes les balles qui trainaient en l'air (du genre Dickens qui va perdre la balle, la balance en l'air, et c'est a tonton Marcus d'aller cueillir le balon )

Mais bon esperons que cela lance sa saison ! Et qu'il nous fasse des gros matchs tous les soirs :cheers:

De retour également.

Match plaisant dans son ensemble, crispant sur la fin.

Bonne première mi-temps. A la pause, j'espérais qu'on passerait le cap des 100 pts mais la deuxième période fut plus difficile : pertes de balle assez bêtes, des pénétrations trop forcées, davantage de fautes concédées.

J'ai trouvé la défense assez bonne, malgré les 4 ou 5 tirs ouverts. Au moins, ça presse, ça cavale, ça saute, ça mouille le maillot.

Akin qui n'est pas beaucoup rentré... mais quand on voit comment c'est régalé Marcus (peut être que JLM a voulu le laisser en place pour qu'il réalise son premier vrai match)

Saydou peut-être encore blessé.

Lesly qui joue peu mais qui rentabilise!

En revanche, j'ai eu l'impression qu'à la reprise du 3ème quart, la consigne était de faire fautes.. avec réussite puisque les LF n'ont pas été marqués (36% pour Chalon !!), mais surprenant..

Salut les nancéens !!!

Petit détour à poitiers où je continue a vous raconter les exploits de nos petits.
Ce soir ambiance de feu à St-ELOI ( notre gymnase lol ) ca faisait plaisir a voir dés l'avant match. Une dizaine de supporter du HTV était présent CHAPEAU !!!

Le match démare très bien pour poitiers mais le HTV tiens bon. +6 au 1er QT.
Poitiers enfonce le clou au 2nd QT pour finir avec +9 a la mi-temps. Et là comme lors de PB-PAris le 3ème QT est un cata. le HTV finit à +3 avant le dernier quart.

Le quatrieme quart temp est énorme. La salle est debout et pousse comme jamais. Ca ma fait pensé à la demi finale belle contre bourg l'année derniere. A 10 seconde de la fin 74-74 possesion HTV mais BADIANE sort une interception de fou puis passe à Rasheed auteur d'un match de fou pour le tir final. Malheureusement le HTV cadenasse avec 2 joueurs et là POITTIERS s'embrouille et oublie de tirer. Fin du match 74-74.

Début de la prolongation et là poitiers colle un +6 la salle s'enflamme pour nous le match est plié et c'est iben ca le problème... a +4 badiane loupe deux lancer franc et là pierce et obasohan pour HTV font mouche aussitot. Le PB sombre et le HTV s'envole vers la victoire.

Pierce finit à 25 points 9 passe et 21 d'éval.
Obasahan n'a pas été impressionant comme sur ces 3 premiers match mais finit quand meme à 27 points et 16 d'éval.

Du coté poitevins, il n'y a eu que deux joueurs ce soir.
Pape badiane avec 9 contre 14 points 22 d'évaluation
et surtout RASHEED WRIGHT qui finit avec une EVAL DE 35 points pour 38 PTS marqué.

Ovation du public pour rasheed a la fin et tristesse pour poitiers qui aurait du tuez ce match à deux reprise : avant la prolongation et quand il y a eu +6 pendant la prolongation.

Voila merci a ceux qui m'ont lu et rendez vous la semaine prochaine pour un ASVEL - PB86

De retour de Gentilly...

Une bonne victoire face à une équipe courageuse mais qui effectivement va avoir des soucis s'il n'y a pas de remaniement.
Tillman est pas mal, le 4 aussi Blake Schilb et Braud était en réussite en 1ère mi-temps. Ils n'ont tenu d'ailleurs que par le tir à 3pts en 1ère MT.

Pour notre part, on a essayé de jouer collectif (22 passes, 7 pour Tchi et pour Ric). C'est un bon point, Ricardo a vraiment changé son jeu, il joue plus en point de fixation, les autres tournant autour. Tchicamboud notamment qui a réussi de nombreuse pénétrations assez impressionnantes quand même. Steed termine d'ailleur avec une meilleure éval que Slaughter qui a joué longtemps 32' car il a retrouvé le bon rythme. A croire que ce match était fait pour ça, car Akin a très très peu joué. C'est dommage pour Akin, mais il jouera sûrement plus la semaine prochaine au Mans. On aura besoin là bas de nos deux pivots.
Au poste 4, c'est pas mal, bon passage de Brun, notamment en attaque, Dickens, beaucoup moins en évidence qu'à Paris (0/4 à 3pts) mais 6 rebonds quand même.
A noter quelques caffouillages et aussi deux énormes erreur en remise en jeu sous notre panier... Dickens et Slaughter se sont troués deux fois, résultat deux paniers encaissés... c'est dommage !!!
Dommage aussi de ne pas avoir fait tourner l'effectif un peu plus, Cox, Bengaber, Akingbala n'ont même pas joué 10'. C'est ce que l'on peut reprocher à JLM, car on a jamais vraiment été en danger, même quand Chalons revient un peu à 6pts...

Enfin, bref une victoire de 13pts, suffisante qui nous permet de maintenir le rythme.

Un gros gros match nous attend vendredi prochain... on verra bien de quoi nous allons être capable là bas...

Voilà, enfin le premier vrai bon match de Steed Tchicamboud sous les couleurs du SLUC. Il aura fallu attendre 12 mois... Mais il est à féliciter sur cette partie.

Dickens qui retombe dans ses travers (shoots forcés, maladresse lorsqu'il est ouvert) et Slaughter qui lance sa saison, même si Chalon est quand même bien faible, notamment sous les panneaux.
Et Bengager mériterait de jouer plus...

Victoire tranquille, pour l'instant on n'a pas encore joué de grosse équipe, le premier gros test de la saison aura lieu vendredi au Mans.

A mimisosso ,Badiane 9ctrs revient faut fort le Pape ,sinon le Sluc ,mmh ,on sera fixé au Mans >8<

Je dirai même que c'est le deuxième bon match consécutif de Steed Tchicamboud, qui m'a l'air de profiter du "repositionnement" de Ricardo Greer.

Le SLUC impose sa loi


Celle du plus fort, surtout à l'intérieur grâce à Slaughter parfaitement mis en valeur par Tchicamboud. Marcus et Steed ont fait la paire.





NANCY._ Dans un championnat « chamboule-tout », où Villeurbanne et Le Mans rasent les murs, où Paris, le promu, se sent pousser des ailes, et où Strasbourg rame à contre-courant, il faut engranger, gagner des matches et surtout regarder vers le haut : « Avec un seul match par semaine, je peux tirer sur certains joueurs et en reposer d'autres comme Akin (Akingbala) qui souffre du dos. Avant d'aller au Mans, il était primordial de s'imposer devant notre public. Chalon nous a donné du fil à retordre dans une première mi-temps offensive comme dans une seconde beaucoup plus défensive. Mais on n'a jamais lâché, s'appuyant avec application sur notre axe du jour Steed-Marcus. C'est bien... »
Voilà qui s'appelle ne pas être plus royaliste que le roi. Et le coach du SLUC avait toutes les raisons de se satisfaire d'une victoire logique, une victoire significative, obtenue grâce notamment à l'excellente prestation du duo Slaughter-Tchicamboud.
Marcus a survolé le jeu intérieur (8/12 dans la peinture) et Steed, très inspiré, a joué juste, trouvé l'intervalle à deux points comme les passes décisives. « On a su globalement trouver l'alternance jeu intérieur, shoots extérieurs, surtout en première mi-temps » ajoutera Monschau, qui s'est longtemps méfié de l'adresse et de la vitesse de l'Elan Chalonais.
Le SLUC compta en effet jusqu'à 16 points d'avance (58-42, 23') mais plus hésitant, moins adroit, il dut s'employer défensivement pour contenir le retour des hommes de Beugnot (74-68, 36') dans l'ultime période.
C'est là que Jeff Greer, sur une passe décisive du grand frère Ricardo (7 passes décisives), dégaina son trois coups plus vite que son ombre. Touché et coulé, Chalon rendit enfin les armes, Tchicamboud et Slaughter, bien sûr, finissant le travail.

Concours de tirs


Très vite surclassé à l'intérieur (16-9, 7'), Chalon avait vite compris, à l'issue du premier quart temps, qu'il fallait tisser sa toile avec une bonne vieille défense de zone. Remarquablement servis par Tchicamboud, qui allait réussir un match plein, Ricardo Greer et Kaniel Dickens, Marcus Slaughter s'en était donné à cœur joie, dunkant aux quatre coins de la raquette avec une rage qui faisait plaisir à voir. Le grand Marcus, qu'on attendait au virage hier soir devant la faible artillerie visiteuse à l'intérieur, faisait cette fois remarquablement son job (12 pts, 4 rbds en 12'). Quand il fait le chantier, Marcus, la maison SLUC peut creuser ses fondations.
Chalon, qui n'avait surtout pas envie de se livrer dans un combat physique, passa donc en zone et emmena le SLUC dans un concours de shoots à trois points comme on va au concours de tirs à la fête foraine.
Brun pour le SLUC (3/4), Braud pour Chalon (3/4) sortirent les fusils à trois balles devant un public ravi de voir enfin un basket porté vers l'attaque. Et comme Bengaber (2/2) profita au maximum de son faible temps de jeu pour marquer ses premiers points à Gentilly, le score prit du volume (53-42) et Chalon des fautes, notamment sur les épaules de Jérôme Schmitt. Bref, ça roulait pour le SLUC, dominateur à l'intérieur et adroit à mi-distance (7/15 à trois points).
Si bien qu'à la pause, on était loin d'imaginer que Chalon ne serait qu'à six petits points à quatre minutes de la fin (74-68). Mais, tous les habitués de Gentilly vous le diront : c'est ça, la magie du basket...

Gilles GAIHIER


Est republicain

Un contre un entre doyens





• ESPOIRS. Les 26 points inscrits par le jeune Chalonais Aboudou n'ont rien changé à l'affaire. Le SLUC n'a jamais véritablement tremblé (79-57) pour finalement décrocher un quatrième succès consécutif. A la pause, l'équipe de Pierre Verdière avait déjà réalisé un petit break, avant de s'envoler définitivement dans le 3e quart-temps (62-39, 29').
Les marqueurs : Pintiaux 3, Clerc 11 (10 rebonds, 8 passes), Emanuely 15, Sylla 18 (13 rebonds), Wachowiak 13, puis Dassonville 10, Sene 3, Pinda 2, Tshikaya 2, Thalien 2, Kurtic.
• DOYENS. Jean-Luc Monschau (58 ans) et Greg Beugnot (52 ans) sont les doyens des coaches de Pro A. Les deux entraîneurs sont aussi ceux qui comptent le plus de saisons passées à la tête d'une équipe évoluant parmi l'élite. Dans ce classement honorifique, c'est le coach du SLUC (20e saison en élite depuis 1986) qui devance d'une longueur son collègue et ami (19e saison depuis 1989 pour Greg Beugnot).
• MCCLINTOCK. Après une saison terne à Gravelines, Dan McClintock va tenter de rebondir en Ukraine. Après trois rencontres disputées sous les couleurs du club de Mykolaiv, le pivot américain aligne en tout cas des statistiques très honorables (18 points et 6 rebonds de moyenne).
• EUROCUP. C'est vendredi prochain (à 13h), à Barcelone, dans les locaux du musée de l'Euroligue, qu'aura lieu le tirage au sort de la phase régulière de l'Eurocup. Les dirigeants du club nancéien devant également composer avec le déplacement au Mans (vendredi, 20h30 sur Sport+), c'est le jeune intendant Julien Marbouré qui effectuera le voyage en Espagne pour assister au tirage au sort.
• VISITE. Toujours convalescent suite à une nouvelle opération du genou, TJ Parker était de passage à Gentilly hier soir. Une petite visite sympathique rendue par le Villeurbannais à ses ex-coéquipiers.
• HYMNE. Jamais à court d'idées lorsqu'il s'agit d'encourager son équipe, le club des supporters a inauguré son tout nouvel hymne avant la rencontre. Un texte écrit et une musique composée par un dénommé Christophe, qui a vocation à être bientôt repris en cœur par tout le public de Gentilly.

T. S. (Thomas SIMON)


Est républicain

Marcus tire sa référence


Frustré depuis le début de saison, l'ancien Havrais a su profiter du contexte pour réaliser un match plein. Et le SLUC a tout fait pour le mettre en confiance.



NANCY._ Nous voila rassurés ! Ce n'est pas qu'on se soit fait un sang d'encre pour Marcus Slaughter. On se doutait bien que le meilleur rebondeur et meilleur joueur à l'évaluation de la saison dernière n'avait pas perdu tout son basket sur la route entre Le Havre et Nancy. Mais il lui manquait un match référence, un vrai. Dickens avait trouvé le sien à Paris la semaine dernière. Bengaber, dans un rôle un peu plus obscur, avait lui aussi fait du bien dans la capitale. Des trois nouveaux, qui avaient tous été tellement à la peine lors du match d'ouverture contre Poitiers, seul Slaughter cherchait encore son bonheur. « C'est un joueur qui a connu des moments frustrants depuis le début de la saison. Contre Poitiers, il était perdu », rappelle Jean-Luc Monschau. « A Strasbourg, il avait fallu attendre la fin de la rencontre pour qu'il trouve ses marques. A Paris, il a pris des fautes très rapidement... »
Hier, le gaillard s'est enfin retrouvé sous les projecteurs (21 points, 9 rebonds et 9 fautes provoquées). Remarquez, le contexte s'y prêtait bien. Il n'avait pas échappé à Jean-Luc Monschau et à ses joueurs que Chalon était fragilisé a l'intérieur, en l'absence de Boddicker.

« Un match à la Slaughter »


Le SLUC avait évidemment prévu de tenter de profiter de son avantage de taille dans la peinture. Au final, il a fait d'une pierre, deux coups. Il a effectivement appuyé la où ça fait mal et a permis à Slaughter de briller. Mission accomplie. « Avant le match, le coach nous a dit de chercher Marcus (Slaughter), qui avait fait une très bonne semaine à l'entraînement », racontait Steed Tchicamboud. « C'était un peu l'objectif d'essayer de le mettre en confiance. Jusqu'ici, il n'avait pas encore fait de vrai match à la Marcus Slaughter. Cette fois, c'est fait ! » Et bien fait.
On n'a d'ailleurs pas mis longtemps avant de comprendre la tactique. Après dix minutes de jeu, Marcus Slaughter, largement alimenté en ballons par ses petits camarades, avait déjà inscrit onze points et martyrisé le cercle à deux reprises en écrasant deux dunks de mammouth. Bienvenue dans la lumière, Marcus !

Thomas SIMON


Est republicain

« Intensité et agressivité »





• Steed Tchicamboud : « C'est notre première victoire à domicile cette saison. Nous avons été concentrés dès l'entame et nous sommes restés dans le match pendant quarante minutes. Il y a eu un petit relâchement, c'est vrai, mais nous avons vite rectifié le tir. »
• [b]Stephen Brun : « Quand on rentre dans un match avec la bonne intensité et la bonne agressivité, ça facilite les choses. Nous avons bien amené la balle à l'intérieur car nous savions que Chalon avait un petit déficit de taille. »
• [b]Gregor Beugnot : « Je pense que nous sommes trop justes dans le défi physique contre des équipes de la valeur de Nancy. En seconde période, c'était nettement mieux. Même si l'arrivée prochaine de Sommerville ne va pas tout révolutionner, il est clair, aujourd'hui, que nous avons besoin de tout le monde. »
• [b]Jean-Luc Monschau : « Nous avons trouvé une bonne alternance jeu intérieur - shoots à trois points et globalement bien attaqué la zone. La seconde période plus défensive a montré des hésitations en attaque, sans pour autant nous perturber. » [/b][/b][/b]
Est republicain

[quote="Rasheed Wallace"]Voilà, enfin le premier vrai bon match de Steed Tchicamboud sous les couleurs du SLUC. Il aura fallu attendre 12 mois... Mais il est à féliciter sur cette partie.

Dickens qui retombe dans ses travers (shoots forcés, maladresse lorsqu'il est ouvert) et Slaughter qui lance sa saison, même si Chalon est quand même bien faible, notamment sous les panneaux.
Et Bengager mériterait de jouer plus...

Et Ricardo de jouer moins, je ne comprend pas qu'il fasse 40 minutes, d'autant que le match n'était pas trop sérré, il faut laisser du temps de jeu à chacun afin d'éviter des tensions, idem pour Tchicambou .

Un Nancy gagne-petit




Le SLUC a remporté sans émotion son premier succès à domicile. Sans convaincre pleinement
face à la lanterne rouge du championnat.


Après le couac face à Poitiers lors de la journée d’ouverture et deux voyages, le SLUC se devait de démarrer sa série à domicile. C’est chose faite. Sans tambours ni trompettes (à part ceux des supporters). Car écarter ce Chalon de sa route appartenait au strict minimum du travail à faire. Nancy ne sera pas toujours opposé à la défense la plus perméable et à l’équipe la plus faible au rebond… Et si les Lorrains ont eu la mainmise sur ce match gentillet, ils ont dû rester attentifs jusqu’au terme des débats.
Le quart-temps initial servit essentiellement à relancer un n°1 (celui de la saison dernière) qui jouait jusqu’alors les cancres au fond de la classe nancéienne. Slaughter, monté sur ressorts, et cette fois alimenté en ballons propres (ou faciles), dunkait sur la tête des petits chalonnais. Avec onze points sur vingt-sept, il mettait en lumière l’énorme point faible de l’adversaire, privé de son armoire à glace, Boddicker.
Sans carrure à l’intérieur, l’équipe de Greg Beugnot devait se faire perforer, défoncer, trouer…
Tchicamboud n’était pas non plus le dernier à lancer la machine sur des bases résolument offensives au cœur d’un basket tout fou, à cadence élevée et prises de risques rapides. D’où ce ballon qui virevolte et un duel d’autant plus fluide que les arbitres interrompaient surtout les visiteurs (deux fautes à dix), pas les Lorrains avares de contacts, donc de fautes personnelles. Avaient-ils besoin d’en commettre ?
Un collectif bien rôdé
Chalon fut donc mis en péril à la vitesse grand V (16-9, 20-11) pour finir avec un moins huit (27-19) au bout de dix minutes au cours desquelles le puissant Tillman (115 kg, 195 centimètres) et l’inusable Risacher, vieux sage en pleine tempête, tenaient la barque bourguignonne dont on avait l’impression qu’elle pouvait s’envoler à chaque instant !
Flanqués de taux de réussite dorés (54 et 55 % à la pause), les protagonistes de ce match sans dureté ni rigueur, poursuivaient leurs concours d’adresse. Avec talent. 53-42 à mi-chemin ?
Ce score aurait pu sanctionner une fin de rencontre, entre Villeurbanne ou Orléans par exemple ! Stephen Brun, avec ses missiles, étaient passés par là, comme le méconnu Bengaber qui s’invitait à la fête. A 41-27 (14 ^e), le suspense commençait à prendre la poudre d’escampette. Mais le coup de poker du rusé Beugnot offrait des atouts insoupçonnés à Chalon. Avec trois gamins (Lauvergne, Braud, Lang), l’équipe de Saône-et-Loire chatouillait l’orgueil de Gentilly (de + 14 à + 7, 46-40).
La suite s’avérait assez monocorde entre un SLUC gérant son pécule et un opposant luttant contre ses propres limites.
Donnant simplement l’illusion de pouvoir réussir un hold-up hypothétique. Sans avoir besoin d’Akingbala, le SLUC goûtait aux joies du collectif (neuf joueurs, neuf marqueurs) sans pour autant décrocher des Bourguignons bien guidés par Risacher.
Chalon se rapprocha (une possession à 74-68) tout en gâchant ses efforts offensifs par les oublis des consignes les plus élémentaires. Slaughter, Tchicamboud, et les arbitres (26 lancers francs à 11 !) assuraient le principal.
A force d’être gagne-petit, Nancy voit grand puisqu’il voyage dans le wagon de tête.Alain THIÉBAUT.



Publié le 25/10/2009
Republicain lorrain

Slaughter refait surface


L’ancien Havrais a enfin rendu une copie pleine.
Ses coéquipiers l’ont aidé.



Marcus Slaughter était la recrue la plus spectaculaire du SLUC cet été. Meilleur rebondeur du championnat (9,5 prises par match), contreur de référence et option offensive sûre (16 points), l’ancien Havrais a logiquement débarqué en Lorraine avec un wagon de promesses. Las, le natif de San Leandro s’est fait attendre. Son rendement, à l’issue des trois premières sorties nancéiennes (5 points de moyenne, 4 rebonds), n’était pas à la hauteur et l’intéressé pas au niveau, tout simplement. Inadapté ou en retard, c’est selon.
L’intérieur américain a finalement refait surface pour la première victoire du SLUC à domicile. Hier, Slaughter a lancé son équipe dans un premier quart-temps qu’il a survolé avec onze unités dont trois dunks claqués sur les cranes chalonnais. In fine, il rendra une copie enfin conforme à ses standards avec 21 points, neuf fautes provoquées et neuf rebonds captés. Le Californien avait certes peu de concurrence à l’intérieur, il a raté des lancers francs (5/12) et souvent inscrit des paniers simples mais il a témoigné d’une activité de tous les instants et dévoilé ses meilleurs arguments : l’explosivité, la détente et la vitesse, puisqu’il s’est aussi offert le luxe de conclure des contre-attaques. Jean-Luc Monschau ne le considère pas comme « un décathlonien du basket » pour rien.
La réhabilitation de Slaughter n’était pourtant pas une surprise pour ses coéquipiers mais une consigne. « Le coach m’avait dit avant le match que Marcus avait été inarrêtable à l’entraînement cette semaine et qu’il fallait beaucoup jouer sur lui », expliquait Steed Tchicamboud qui a, de fait, activé à plein l’axe meneur-pivot. L’infortuné Akingbala n’a pas eu cette chance lui. Utilisé sept minutes seulement, l’intérieur nigérian a suivi les exploits de son collègue depuis le banc. Et si Slaughter reste à ce niveau, la concurrence s’annonce savoureuse dans la raquette nancéienne.Christian JOUGLEUX.



Publié le 25/10/2009

Republicain lorrain

Quid de Cox ? Blessé ? Mauvaise entrée ?
Moi qui attendais le retour au premier plan du scoreur havrais sur le poste d'arrière, je crois que c'est encore raté pour cette saison

Sinon, force est de constater que le danger peut venir de partout. Slaughter, Dickens, Ricardo, Cox (à Strasbourg), Steed, tout le monde peut claquer un match à 25 points dans cette équipe. Pour le jeu bien rôdé, je pense qu'il faudra aller voir ailleurs mais avec la qualité de cet effectif, on devrait pouvoir intégrer le Top 4, tout du moins le potentiel est là pour remplir cet objectif.
Comme le répète (radote ) Rasheed, il est difficile de tomber amoureux de cette somme d'individualités, surtout si l'on compare cette équipe à celles de 2004-2005 et 2005-2006. Mais les résultats sont là (et devraient l'être tout au long de la saison) donc "contentons-nous" d'une équipe efficace à défaut d'être brillante.

Ca fait un peu gosse de riche / spectateur blasé mais après les sommets de l'ère Kirksay - Tapiro puis Green, le jeu apparaît bien fade depuis quelques saisons.

A-Sir, c'est bien toi ???
Je ne te reconnais plus

Remarque, tu n'es pas entièrement passé du côté obscur. Tu n'as pas cité JLM une seule fois, mais suggéré fortement


Enfin bref, du JLM comme on l'aime dans la gestion des hommes quoi

Pour N'Joya, je crois qu'il n'est pas rentré car il ressentait encore des douleurs. Donc ça explique peut-être que JLM n'ait pas voulu prendre le moindre risque.

Sinon c'était pas un grand match mais le travail a été fait avec 2 gros matchs de Steed et Marcus.
Mention spéciale à Ricardo qui a vraiment changé son jeu et qui joue beaucoup moins personnel

Theseus a écrit:

A-Sir, c'est bien toi ???
Je ne te reconnais plus

Remarque, tu n'es pas entièrement passé du côté obscur. Tu n'as pas cité JLM une seule fois, mais suggéré fortement


Enfin bref, du JLM comme on l'aime dans la gestion des hommes quoi

C'est Rasheed qui a hacké mon compte

Je trouve ça simplement dommage de miser chaque année sur les plus gros talents de la Pro A sans se casser le c** à réfléchir sur la complémentarité de chaque joueur. Cox hormis quelques fulgurances comme à Strasbourg se destine encore à une saison de porteur d'eau de luxe. Je trouve ça un peu dommage de laisser sur le carreau un ou deux joueurs chaque année (Videnov, McClintock pendant 2 saisons, Cox cette année donc ...). Mais les résultats plaident plutôt pour JLM donc difficile de critiquer ses méthodes.

Et puis tant qu'on aura pas de vrai meneur organisateur (même s'il galère un peu en ce début de saison, j'aimais beaucoup Zack Wright par exemple), j'aurai toujours du mal à m'enthousiasmer pour une équipe dont la seule création viendra de Ricardo ou du one-one incessant de Steed.

Allez, j'arrête de faire ma pleureuse. Bonne victoire contre Chalon qui posera des problèmes à pas mal d'équipes lorsque le collectif sera mieux rôdé (Neitzel pour distribuer, le reste de l'effectif pour allumer avec Sommerville en plus).

Comme l'a souligné JLM dans l'article de l'ER de ce matin, tant qu'il n'y aura qu'un match par semaine, il laissera Ricardo un maximum de temps sur le terrain. Ensuite, avec la coupe d'Europe, il fera certainement tourner...

JC a écrit:

Je dirai même que c'est le deuxième bon match consécutif de Steed Tchicamboud, qui m'a l'air de profiter du "repositionnement" de Ricardo Greer.

Le match précédent c'était à Paris et Tchicamboud avait réalisé un match très quelconque, pour ne pas dire mauvais.

il faut dire aussi,qu'en face,il n'y avait vraiment pas de défence et les penetrations de steed lui a facilité la chose,on véra s'il fait cela aussi bien à "antarés" la semaine prochaine:si oui,tant mieux pour le sluc et on pourra dire qu'il est sur la bonne voix

A-Sir a écrit:

Quid de Cox ? Blessé ? Mauvaise entrée ?
Moi qui attendais le retour au premier plan du scoreur havrais sur le poste d'arrière, je crois que c'est encore raté pour cette saison

Sinon, force est de constater que le danger peut venir de partout. Slaughter, Dickens, Ricardo, Cox (à Strasbourg), Steed, tout le monde peut claquer un match à 25 points dans cette équipe. Pour le jeu bien rôdé, je pense qu'il faudra aller voir ailleurs mais avec la qualité de cet effectif, on devrait pouvoir intégrer le Top 4, tout du moins le potentiel est là pour remplir cet objectif.
Comme le répète (radote ) Rasheed, il est difficile de tomber amoureux de cette somme d'individualités, surtout si l'on compare cette équipe à celles de 2004-2005 et 2005-2006. Mais les résultats sont là (et devraient l'être tout au long de la saison) donc "contentons-nous" d'une équipe efficace à défaut d'être brillante.

Ca fait un peu gosse de riche / spectateur blasé mais après les sommets de l'ère Kirksay - Tapiro puis Green, le jeu apparaît bien fade depuis quelques saisons.

Comme d'habitude d'accord avec toi, par contre je trouve qu'il y a une réelle volonté collective des joueurs (sauf Tchi) cette année ce qui fait que c'est quand meme plus agreable à voir que l'année dernière. Par contre, Ricardo ne force pas et ca c'est tres tres bien. Ca m'a fait plaisir de voir Ricky et pourquoi il est pas venu chanter à la fin ?

Jo L'incruste a écrit:

Comme l'a souligné JLM dans l'article de l'ER de ce matin, tant qu'il n'y aura qu'un match par semaine, il laissera Ricardo un maximum de temps sur le terrain. Ensuite, avec la coupe d'Europe, il fera certainement tourner...

Un maximum de temps, 40 mn il peut pas plus, je suis sûr qu'il risque de jouer les 5 mn d'une prolongation.
Bengaber a fait une bonne entrée, pourquoi il n'a joué plus longtemps...
Pour Cox je crois qu'il a fait une mauvaise entrée.