[ProA - J4] SLUC Nancy bat ELAN Chalon, 87-74 (53-42)

Samedi (match à 20h00), le SLUC Nancy reçoit l'ELAN Chalon/Saône dans le cadre d'une quatrième journée électrique.

> Nancy, avant de remporter ses deux matches en déplacement (au Rhénus pour la première fois depuis trois ans, et contre le PL, jusque là invaincu, vainqueur de... Poitiers chez eux, et leader au classement) avait en effet perdu son match d'ouverture à Gentilly (deuxième défaite de rang à la maison après Lyon-Villeurbanne en demi-finale des PO) contre le surprenant promu poitevin.

> Chalon lui, vient de réaliser une entame difficile : trois défaites en trois matches. Contre Orléans après avoir mené de plus de dix points avant l'entame du dernier quart (65-55, 30e puis 81-87 au final), puis au Sportica et sur le fil face à Gravelines-Dunkerque (83-82 A.P.), et enfin au Colisée contre... Poitiers qui a fait le même match qu'à Gentilly, en couleurs (évolution du score : 18-23, 26-46, 52-67 et 74-81).


Et comme tout va bien à Chalon, le staff bourguignon se pose quelques questions concernant la configuration de son effectif actuel...

Michaël Rigollet, dans Le Journal de Saône-et-Loire, a écrit:

La défaite à domicile face au promu poitevin ne sera pas sans conséquence. L'Elan s'est lancé à la recherche d'un nouveau joueur.

L'onde de choc secoue encore le Colisée. A l'issue des 3 premières journées, Chalon n'a pas gagné le moindre match. Du jamais vu depuis la saison 1996-1997, la première du club en Pro A.

Une situation d'autant plus préoccupante que l'Elan se déplace samedi à Nancy avant d'accueillir Paris-Levallois. De quoi provoquer une réunion de crise hier matin au Colisée pour répondre à quelques interrogations. Comment les Chalonnais ont-il pu accepter à ce point la domination de Poitiers en première période (26-46) ? Pourquoi l'équipe ne s'est-elle jamais révoltée ?

« Comme une trahison »

« C'est la première fois que je demande aux joueurs de s'excuser auprès de nos partenaires après le match. Et j'aurais aimé faire de même avec notre public déclare le président Dominique Juillot. C'est très clairement ce que je craignais avant le début de la saison. C'est un championnat très casse-gueule et, sans les valeurs de combat, on devient une équipe de seconde partie du tableau. Il ne faut pas se raconter d'histoire ». « J'ai vécu ce match comme une trahison » surenchérit Gregor Beugnot.

Les raisons de ce cuisant échec sont multiples. Sur le plan mental, Chalon doit absolument retrouver une cohésion disparue. « Ce qui m'a choqué le plus, c'est qu'à -5 je n'ai pas senti l'équipe avoir faim » lâche Jérôme Schmitt. L'Elan a du pain sur la planche. Notamment sur le plan défensif puisque Chalon encaisse 83,7 points par match, soit la moyenne la plus élevée de la Pro A. Un vaste chantier pour l'Elan dont le banc s'est montré une fois de plus très discret (ndlr : 7 points de Schmitt en tout et pour tout).

« Ce qui est problématique, c'est qu'avec le basket que l'on a proposé dès l'entame du match, on ne peut pas mettre en confiance les joueurs du banc » analyse Gregor Beugnot. « Les joueurs majeurs ne font pas leur boulot martèle Dominique Juillot. On attaque comme au handball sur une zone. On manque de percussion. Il va falloir aussi que les joueurs français retrouvent des responsabilités sur le terrain en rééquilibrant le 5 majeur ».

Le cas Boddicker

Reste encore à traiter le cas le plus épineux, à savoir celui de Brian Boddicker, le plus gros salaire du club. Contre Poitiers, l'Américain a touché le fond en perdant 4 ballons avant la pause. Depuis le début de la saison, il n'est que l'ombre de lui-même et tourne à 7,3 points à 17,4% sur les 3 premiers matches !

« Il faut comprendre pourquoi Boddicker joue comme ça. Personnellement, je pense qu'il est encore blessé confie Dominique Juillot. Il dit qu'il a mal à sa cheville et qu'il n'a pas de force. Il va falloir trouver une solution avec le staff médical car on ne peut pas laisser un joueur tomber comme ça sur le parquet ». S'il s'avère que Boddicker est bel et bien blessé, l'Elan pourrait donc s'orienter vers un pigiste médical.

« Des mesures fortes »

En attendant, le club est déjà passé aux actes. « J'avais prévenu que je ne serai pas patient cette saison poursuit Dominique Juillot. Il faut prendre des mesures fortes car on ne peut pas accepter ce que l'on a vu samedi soir. Nous sommes donc à la recherche d'un bon joueur pour renforcer l'équipe, certainement un deuxième arrière ».

Un remaniement qui pourrait être fatal à Ricky Soliver en attendant d'éclaircir la situation de Brian Boddicker. Quoi qu'il en soit, la semaine de travail ne sera pas de trop pour remettre les Chalonnais sur les bons rails à Nancy.

Reverra t-on Ricky Soliver à Gentilly ? Pas sûr...

Arbitres : MATEUS CARLOS (392.0 kms) HOSSELET MATHIEU (417.0 kms) BETTON LIONEL (490.0 kms)

Espace à louer


Depuis le début de la saison, le SLUC a un emplacement libre sur le devant de son maillot. La crise économique est passée par là. Mais le club nancéien ne s'en inquiète pas.




NANCY._ En découvrant le maillot du SLUC version 2009/2010, les supporters nancéiens ont dû se dire qu'il y avait quelque chose d'inhabituel, quelque chose de changé... Ils n'ont pas tort. La panthère d'Airness, qui s'affichait en gros sur le devant du maillot nancéien ces trois dernières années, a disparu des nouvelles tenues.
N'allez pas croire que la marque a décidé de claquer la porte. Non, non, elle reste un des principaux partenaires du SLUC et a d'ailleurs prolongé de trois ans son contrat d'équipementier avec le club lorrain. En revanche, Airness a décidé de ne pas reconduire son contrat pour cet emplacement maillot. « Mais c'est ce qui était prévu dès le début du partenariat », explique Pascal Biojout, directeur de Sport Plus Conseil, l'agence qui gère le marketing du SLUC via sa filiale régionale Couguars Promotion. « Cela correspondait à une stratégie d'Airness, qui souhaitait acquérir de la notoriété au travers du basket. »
Après trois ans, la marque a estimé qu'elle était désormais bien reconnue et qu'elle n'avait plus forcément besoin de continuer à s'afficher autant sur le maillot nancéien.
Le SLUC, qui a cinq emplacements à proposer à ses partenaires privés (trois sur le maillot, deux sur le short), s'est donc retrouvé avec un espace disponible. La surprise, c'est que le club nancéien n'a pas encore trouvé preneur après trois journées, d'autant que la diffusion sur Sport + de ses deux derniers matches (Strasbourg - SLUC et Paris-Levallois - SLUC) était de nature à offrir une belle fenêtre d'exposition à un éventuel partenaire. Alors quoi, la crise économique qui frappe la planète serait-elle passée par là ? Pas impossible.
« Quand la situation économique n'est pas bonne, le poste du partenariat sportif est un des premiers sur lesquels on rogne », constate Pascal Biojout.

« On ne veut pas faire n'importe quoi »


« On n'est pas les seuls dans cette situation », enchaîne Christian Fra, président du SLUC. « Il y a de grands clubs de foot qui n'ont pas encore de sponsors maillots. On prospecte. Mais il ne s'agit pas de boucher un trou. On ne veut pas faire n'importe quoi non plus. »
Sous-entendu, pas question de brader l'emplacement le plus visible, qui est censé être loué à un tarif supérieur aux autres. Question de cohérence, mais aussi de respect par rapport aux autres partenaires maillot.
Le SLUC continue donc de prospecter. « On a plusieurs pistes », reprend Christian Fa. « Une internationale, une nationale et une régionale. On discute. Mais on n'a pas d'inquiétude particulière. »
Car si le club nancéien aimerait évidemment finaliser le plus rapidement possible avec un partenaire, le fait d'avoir cet emplacement libre sur les bras ne le met visiblement pas pour autant dans une situation délicate sur le plan financier. « On est dans les objectifs qui étaient fixés », assure Pascal Biojout. Mais fixés quand ? Impossible à savoir...
Reste que Sport Plus Conseil, qui travaille avec le club nancéien depuis le début de la saison 2005/2006 et dont le contrat devrait, selon toute vraisemblance, être renégocié à l'issue de cette saison, s'active pour que ce dossier trouve un épilogue satisfaisant.
Mais il serait quand même étonnant que samedi face à Chalon, le maillot nancéien affiche complet en terme de sponsors.

Anthony GUILLE


Est republicain

Jeff Greer absent plusieurs semaines ?




NANCY._ La poisse semble décidément coller aux baskets des Nancéiens. Alors que la blessure au tendon d'Achille subie par Jeff Greer vendredi soir à Paris-Levallois ne paraissait pas bien méchante, l'échographie qu'a passée le joueur hier a été beaucoup moins rassurante. « Suivant la nature exacte de la blessure, son absence peut être de une à trois semaines ou de trois à six semaines », expliquait Jean-Luc Monschau, hier en fin d'après-midi. « Mais l'échographie ne laissait pas présager du scénario le plus favorable... » Le joueur a passé une IRM hier après-midi, afin d'être fixé plus précisément. IRM dont les résultats étaient attendus par le staff nancéien dans la soirée. Avec, on s'en doute pas mal d'anxiété...
•ESPOIRS. Les Espoirs du SLUC ont eu chaud, samedi à Levallois, face à leurs homologues parisiens. Les jeunes joueurs de Pierre Verdière ne se sont imposés que d'un tout petit point (69-68), après avoir attaqué le dernier quart-temps avec sept points de retard (53-60). Mais dans le sillage d'un excellent Gaëtan Clerc (21 pts, 12 rebonds, 6 passes), les Lorrains se sont arrachés pour préserver leur invincibilité. Avec Cholet et l'ASVEL, le SLUC est le seul club à avoir remporté ses trois premiers matches du championnat Espoirs.
Les marqueurs nancéiens : Clerc (21), Sylla (15), Wachowiak (13), Emanuely (10), Thalien (5), Pintiaux (3), Dassonville (2).
•AMENDE. Vendredi dernier, le SLUC a été télévisé pour la deuxième fois de la saison. Et comme la semaine précédente à Strasbourg, Jean-Luc Monschau a refusé que le micro de Sport + « s'invite » lors des temps morts du SLUC. Du coup, le club nancéien devrait être une nouvelle fois mis à l'amende, pour non-respect du cahier des charges co-signé par Canal +, détenteur des droits télé, et la LNB. Une amende qui devrait passer à 2.000 euros au lieu de 1.000, puisqu'il s'agit d'une récidive. En attendant, le club nancéien n'a toujours pas reçu la notification officielle concernant la première amende et il a simplement été convié par les instances à s'expliquer par écrit, ce qu'il a fait la semaine dernière. A noter que cette question du micro ouvert lors des temps-morts devrait faire partie de l'ordre du jour de la réunion de l'UCPB (Union des clubs professionnels de basket), aujourd'hui.
•50 ANS. Le SLUC a fêté les 50 ans de la Communauté urbaine du Grand Nancy, dimanche. Les Nancéiens ont participé aux festivités organisées à Nancy, avant de distribuer le poster de l'équipe 2009/2010. Un poster qui figurera d'ailleurs en pages centrales du « Couguars News » offert lors du match SLUC - Chalon.

A. G. (Anthony GUILLE)


Est republicain

La tuile pour Jeff si son indisponibilité est de 6 semaines, on a droit a un pigiste ?

Et pourquoi JLM s'entête a refusé le micro, bonjour le total des amendes en fin de championnat.

Et pourquoi accepter ?

Monschau s'était déjà expliqué sur son choix.

Par contre Sport + ils font profil bas quand on parle de manque à gagner à chacune de leur venue. Mais pour les amendes ^^.... Alors là.....

Aie... Si Jeff Greer est out six semaines, c'est pigiste obligatoire, sinon...

Jermaine Jackson serait libre. Il peut jouer tous les postes extérieurs (donc peut mener au lieu de John Cox en l'absence de Jeff Greer) et fait pas mal de passes en plus.
http://www.eurobasket.com/player.asp?Cntry=ITA&PlayerID=29089&AmNotSure=1



Sinon, le franco-israélien Afik Nissim, qui est dans la même agence que Marcus Slaughter (Beo Basket), connait bien le championnat et Ricardo Greer, est libre. De la même agence, toujours, Branko Milisavljevic est libre aussi...

Pourquoi accepter effectivement !
Les TV se croient tout permis !
Les perches pendant les tps morts, bientôt les vestiaires avant le match, après le match.
Ensuite on va passer aux douches, puis aux WC ????
On peut ensuite continuer aller dans les maisons des joueurs ....

C'est no limit !!!!!

C'est pas parce que la TV apporte de l'argent au sport quelle peut tout faire.
Mince moi je dis STOP à la TV reine !!!


Les joueurs et les entraîneurs on droit à de l'intimité et des moments de stratégie d'équipe non partagé, non ???


En fait je suis bien placé pour parler de la TV .... vu que je n'ai pas de TV chez moi !

Bon c'est mon coup de G... du jour !

Vice le SLUC

Corpus Christi a écrit:

Et pourquoi accepter ?

Monschau s'était déjà expliqué sur son choix.

Par contre Sport + ils font profil bas quand on parle de manque à gagner à chacune de leur venue. Mais pour les amendes ^^.... Alors là.....

JLM est seul coach à ne pas accepter les perches. En quel honneur ? Il pense conserver des secrets qu'aucun autre entraîneur ne doit connaître ? A l'inverse, a t-il peur que ses adversaires sachent que le panel de systèmes du SLUC est assez pauvre (tout le monde le sait ça JLM ^^) ?
Toujours est-il que son refus systématique devient tout à fait ridicule. Monschau, déjà pas franchement adulé par l'ensemble du basket français, devient encore plus antipathique et le SLUC avec.

Et pourquoi tout mettre sur le dos des télés ? Certes, c'est Sport + qui exige cela mais dans quel but ? Celui tout simple de rendre les retransmissions plus intéressantes, surtout si les propos sont décortiqués par Monclar.

Chacun son avis mais je trouve son attitude très prétentieuse voire orgueilleuse et c'est bien dommage pour notre club.

ce n'est pas le seul à refuser...

Et moua perso jmen tape de la perche pendant les tps morts vu que la plupart du temps
1 - ca coz pas francais
2 - voir des gribouillis sur une ardoise rien à cirer
3 - la plupart du temps ce qui est annoncé n'est pas réaliser
4 - si c'est pour entendre JLM dire à ses joueurs faut défendre plus et mettre des paniers je dis vooooooooo c'est super méga intéressant
5 - ca permet d'aller faire pipi oups je

c'est sur que si c'est pour entendre et voir sur ardoise LE seul système que JLM nous pond depuis 20 ans , pas besoin de secret

tous les coachs adverses le connaissant par coeur

bah c'est surout que si c'est pour qu'ensuite tous les coachs en herbe qui trainent par ici viennent ramener leur science infuse...heu pas besoin...ils le font déjà assez comme ca... apres vous pouvez toujours envoyer vos CV hein...la place risque d'etre libre la saison prochaine...

oups on s'éloigne du sujet...désolé m'dame Bacou...

C'est un peu ridicule de la part de JLM de se prendre 2000€ d'amende pour ça....
Qu'est ce qu'il craint, perso je connais pas son point de vue donc si quelqu'un veut l'expliquer

Avoir la perche au temps mort ça ajoute à l'interactivité du match à la TV ça permet d'être dedans et en plus en tant que supporter du sluc j'ai envie de savoir ce que le coach dit à ses joueurs...
Même si c'est pour entendre à chaque fois "Give the ball to Ricardo and get the f*** off his way"

Bref qu'il nous fasse profiter de sa science (infuse trés certainement...)

Pour en revenir à ce beau match Nancy-Chalon

Ne négligeons pas le fait que Chalon est en mini crise...
Vu le personnage Beugnot il a du pousser une belle gueulante et ça peut faire pousser des ailes à Boddicker qui joue trés certainement samedi son match de la dernière chance

[hs on] JLM est Alsacien, il préfère le menu Carpe-Frites à la perche [hs off]

J'ai peur aussi d'une révolte des Chalonnais Samedi, va pô falloir les prendre à la légère comme les Pictaviens

A en perdre son latin

NANCY._ Pas facile de s'y retrouver dans les méandres de l'infirmerie nancéienne. Alors que vendredi soir, la blessure au tendon d'Achille de Jeff Greer ne semblait pas bien méchante, le staff nancéien avait déchanté lundi, après avoir pris connaissance de l'échographie passée par le joueur dans l'après-midi. Jean-Luc Monschau laissait même entendre qu'une absence de trois à six semaines était fort possible. Mais hier, le coach nancéien a changé d'avis suite à l'IRM passée dans la foulée par le Dominicain. « Elle n'a rien révélé de plus... », glissait le coach nancéien. Du coup, le joueur n'a été arrêté que jusqu'à... vendredi et il pourrait participer au match de samedi face à Chalon. Si d'ici là, aucun nouvel examen n'indique le contraire...
• ARBITRES. Le SLUC connaît les arbitres qui officieront lors de ses prochains matches. Samedi, c'est le trio Mateus-Hosselet-Betton qui sera au sifflet, alors que la rencontre Le Mans - SLUC du 30 octobre sera arbitrée par MM. Viator, Gréva et Colin. Le match SLUC - Rouen, programmé le 7 novembre, sera pour sa part arbitrée par le trio Bretagne-Julien-Amrani.
• RÉUNION. Comme prévu, la question du micro ouvert lors des temps morts des matches de Pro A diffusés par Sport + faisait partie de l'ordre du jour de la réunion de l'UCPB (Union des clubs professionnels de basket), hier à Paris. Vice-président de l'UCPB, le président du SLUC Christian Fra a débattu avec les quatre autres membres du comité directeur présents, hier. Deux d'entre eux partageraient les réticences du club nancéien quant à la pertinence d'utiliser un micro lors de ces fameux temps morts. « Je ne vois pas l'intérêt puisqu'on y parle anglais », glissait le président Fra, hier en fin d'après-midi. Jean-Pierre Goisbault, président de l'UCPB et Jacques Lemonnier, président du Havre et représentant de la Ligue, feront un point vendredi avec des représentants de Sport +. Rappelons que le club nancéien est passible de deux amendes pour non-respect du cahier des charges co-signé par Canal +, détenteur des droits télé du championnat et la LNB, après que Jean-Luc Monschau a refusé les micros lors des temps morts des matches Strasbourg - SLUC et Paris-Levallois diffusés par la chaîne Sport +.
• ANCIENS. Deux anciennes gâchettes du SLUC étaient opposées ce week-end, en série A italienne. L'Américain Ryan Hoover a remporté haut la main son duel à distance avec Michel Morandais. Non seulement son équipe de Teramo a facilement battu celle de Varèse, mais l'Américain a fait feu de tout bois en plantant 18 pts (6/9 à 3 pts) contre 5 à Morandais (1/5). En Espagne, Tariq Kirksay a de son côté sorti un nouveau match consistant (12 pts à 5/9, 8 rebonds, 15 d'évaluation) mais il n'a pu éviter la troisième défaite en trois matches de Séville.
A. G. (Anthony GUILLE)
Est republicain

Alors avec ou sans Jeff samedi? Suspens...

Citation :

« Je ne vois pas l'intérêt puisqu'on y parle anglais », glissait le président Fra

Supporter Couguars a écrit:

Alors avec ou sans Jeff samedi? Supsens...

Déjà il ne sera pas out 6 semaines.
Attention a Boddicker, il peut tirer son équipe vers le haut et sonner la rébellion.

Sebond a écrit:

Supporter Couguars a écrit:

Alors avec ou sans Jeff samedi? Supsens...

Déjà il ne sera pas out 6 semaines.
Attention a Boddicker, il peut tirer son équipe vers le haut et sonner la rébellion.

Boddicker n'est toujours pas remis à 100%, apparemment, de sa blessure à la cheville de fin de saison dernière. D'où ses contre-performances.

EDIT : il ne devrait pas jouer samedi soir. Un ancien chalonnais (US) pourrait faire son retour en Bourgogne (Terrell Everett ?) et un Cotonou (à la place de Soliver ?) pourrait venir remplacer Boddicker si la blessure de l'ailier-fort américain est grave.

Pas très francs, ces lancers...


Comme lors des saisons précédentes, le SLUC affiche une réussite aux lancers inférieure à la moyenne de Pro A. Et ce n'est pas faute de s'entraîner.



NANCY._ La lecture des archives donne parfois le vertige. Un exemple au hasard : lors de la saison 1987-88, Robert Smith - pas le chanteur de Cure, le meneur américain de Monaco -, avait affiché 99 % (!) de réussite aux lancers-francs. Un record genre Allemagne de l'Est tout simplement inégalable. Quoique... Si, comme on veut bien le croire, le travail finit toujours par payer, l'un ou l'autre Couguar ira peut-être un jour chatouiller le recordman du tir de réparation.
Blague à part, le SLUC a décidé, cette saison, de se retrousser les manches pour bûcher un exercice dans lequel il s'avère être un élève relativement moyen ces dernières années (voir ci-dessous).
Pourtant, dans la philosophie de jeu de Jean-Luc Monschau, le lancer-franc est quasiment élevé au rang de Saint Graal. Partant du principe incontestable que le tir sur la ligne est celui qui offre le plus de garanties de réussite, le coach nancéien incite ses joueurs à en obtenir le plus possible. « Effectivement, il nous demande beaucoup d'attaquer le cercle, de provoquer pour obtenir des fautes », témoigne Ricardo Greer.
Une directive que les joueurs de Jean-Luc Monschau appliquent à la lettre. Lors des quatre dernières saisons, le SLUC a toujours figuré parmi les trois équipes de Pro A obtenant le plus de lancers.

« Quelques points à gratter... »


Or, en matière de pourcentage de réussite, c'est plutôt dans la deuxième partie du classement qu'il faut aller chercher le SLUC. Depuis la saison 2004-05, les équipes nancéiennes ont toujours navigué sous la moyenne de Pro A, à l'exception de l'exercice 2005-06 (4e avec 74,2 % de réussite) (1). Un constat qui n'a rien d'alarmant, d'autant que, si l'on en juge par ses résultats ces dernières saisons, le SLUC n'a pas eu trop à en souffrir. En 2007, par exemple, Nancy a terminé premier de la saison régulière avec le... quinzième pourcentage de réussite aux lancers-francs de Pro A.
La saison en cours ne déroge pas à la règle, puisque le SLUC rend pour l'instant un modeste 63 % de réussite (12e), conséquence de son piètre 8 sur 18 à Paris. « 63 %, ce n'est pas terrible, c'est vrai », concède Ricardo Greer, lui-même en difficulté depuis le début de la saison (53 %). « Il est certain qu'il faut progresser, être plus concentré dans ce domaine. Mais ça ne m'inquiète pas. Gagner en étant maladroit aux lancers, c'est plutôt bon signe... »
Toujours est-il que, cette saison, le coach nancéien a choisi d'augmenter les doses à l'entraînement. « Je peux vous assurer que l'on bosse vraiment cet exercice », poursuit le capitaine. « Chaque joueur tire cent lancers-francs au début de chaque entraînement. Je pense que nous avons une belle marge de progression. »
C'est certainement le constat qu'a fait l'entraîneur, avant d'instituer ce nouveau rituel : « Il y a peut-être quelques points supplémentaires et quelques victoires à gratter si on s'améliore dans ce domaine... Quoi qu'il arrive, on aura au moins la bonne conscience d'avoir travaillé, même si, pour l'instant, nous ne semblons pas emprunter le chemin du progrès. »
Le travail finira-t-il par payer ? Rendez-vous en fin de saison.
(1) : dans le classement des équipes de Pro A en fonction du pourcentage de réussite aux lancers-francs, le SLUC était 17e en 2004-05 (sur 18 équipes), 4e en 2005-06, 15e en 2006-07 (sur 18), 12e en 2007-2008 (sur 16) et 12e en 2008-09.

Thomas SIMON


Est republicain

Une histoire d'hommes





NANCY._ L'adresse est, par nature, insaisissable et incontrôlable. Comment expliquer, par exemple, la baisse régulière du pourcentage moyen d'adresse aux lancers-francs en Pro A depuis deux saisons (voir par ailleurs) ? Inutile de se triturer les méninges, l'explication rationnelle n'existe pas. Les éléments extérieurs, la qualité des ballons, la diminution des charges de travail... baratin ! « Les pourcentages de réussite aux lancers dépendent uniquement des joueurs qui les tirent... », estime Jean-Luc Monschau. En clair, les lancers-francs sont ce que les hommes en font.
Hasard et coïncidence, l'Elan Chalon, adversaire du SLUC ce samedi, a été à quatre reprises l'équipe de Pro A la plus adroite sur la ligne lors des cinq dernières saisons. Il l'est encore depuis le début de l'exercice en cours. Or, pas plus que ses collègues, Gregor Beugnot ne recrute ses joueurs uniquement en fonction de leurs aptitudes aux lancers. Si Chalon collectionne les premières places ces dernières années, c'est parce que l'équipe a compté dans ses rangs des joueurs adroits dans ce domaine, notamment ceux qui furent souvent appelés sur la ligne de réparation (Best, Laure, Lee entre 2004 et 2006, Guice, Ford en 2007-08 et Tillman et Risacher cette saison).
Lors de sa saison faste aux lancers-francs (en 2005-06), le SLUC a, lui, bénéficié de la présence de joueurs à l'aise dans cet exercice, tels que Marques Green (87%), Dan McClintock (76%) ou Jermaine Boyette (81%). Ça aide.

T. S. (Thomas SIMON)


Est republicain

Ah, l'équipe de 2005/2006...

bacou a écrit:

Pas très francs, ces lancers...


Comme lors des saisons précédentes, le SLUC affiche une réussite aux lancers inférieure à la moyenne de Pro A. Et ce n'est pas faute de s'entraîner.



Pourtant, dans la philosophie de jeu de Jean-Luc Monschau, le lancer-franc est quasiment élevé au rang de Saint Graal. Partant du principe incontestable que le tir sur la ligne est celui qui offre le plus de garanties de réussite, le coach nancéien incite ses joueurs à en obtenir le plus possible. « Effectivement, il nous demande beaucoup d'attaquer le cercle, de provoquer pour obtenir des fautes », témoigne Ricardo Greer.

Et il en avait parlé à Wilson l'an passé et à Daniels cette année ?

N'empêche, Wilson était le meilleur joueur aux lancers-francs l'an passé.

Mais pour en revenir au sujet, je pense que c'est avant tout un problème de concentration. Les joueurs ont dix secondes pour enclencher leur tir sur la ligne, et souvent, tu as l'impression qu'ils sont sous la pression du "buzzer" Et puis c'est bien de s'entraîner, mais quels sont les pourcentages de réussite à l'entraînement ? Que l'on puisse faire une comparaison.

Faudrait faire une petite analyse du pourcentage aux LF à Gentilly, et celui produit à l'extérieur.

Mais c'est vrai que c'est problématique, surtout pour une des équipes qui en tir le plus (presque 20 par match l'an passé en saison régulière, et sensiblement pareil en PO).

Je parlais de provoquer les LF, ce qui arrive moins souvent quand on campe derrière la ligne à 3pts .