[ProA - J1] SLUC Nancy 76 (37) - (34) 73 ASVEL L.-V.

Citation :

_ En France, par contre, le public répond présent même pour le championnat de Franc
_ Plus de 3500 spectateurs de moyenne en saison régulière (soit 73% de taux de remplissage) avec seulement 24 % d'invitations.

Ouais donc si on vire les 24% d'invitations, les salles sont à moitié remplies, ou à moitié vides c'est comme on veut...

Citation :

_ Et les audiences télé continuent de grimper ?
_ Nos progrès sont considérables. On fait plus de téléspectateurs que le match de foot de ligue 2 et le match de rugby du dimanche après-midi de Pro D2. Mais, il nous faut impérativement respecter le rendez-vous du vendredi soir pour fidéliser. Seul point noir à l'aube de cette saison qui s'annonce passionnante : les résultats de l'équipe de France. On a besoin d'une équipe nationale qui gagne...

Ca, c'est déjà plus encourageant. De plus avec les nancéiens fraîchement champions de france, c'est Sport+ qui va être content de compter parmis ses abonnés de nouveaux supporters masos désireux de suivre leur équipe en EL...

Theseus a écrit:

Citation :

_ En France, par contre, le public répond présent même pour le championnat de Franc
_ Plus de 3500 spectateurs de moyenne en saison régulière (soit 73% de taux de remplissage) avec seulement 24 % d'invitations.

Ouais donc si on vire les 24% d'invitations, les salles sont à moitié remplies, ou à moitié vides c'est comme on veut...

Citation :

_ Et les audiences télé continuent de grimper ?
_ Nos progrès sont considérables. On fait plus de téléspectateurs que le match de foot de ligue 2 et le match de rugby du dimanche après-midi de Pro D2. Mais, il nous faut impérativement respecter le rendez-vous du vendredi soir pour fidéliser. Seul point noir à l'aube de cette saison qui s'annonce passionnante : les résultats de l'équipe de France. On a besoin d'une équipe nationale qui gagne...

Ca, c'est déjà plus encourageant. De plus avec les nancéiens fraîchement champions de france, c'est Sport+ qui va être content de compter parmis ses abonnés de nouveaux supporters masos désireux de suivre leur équipe en EL...

Jamais eu d invitations nous ...

ET les espoirs ils jouent a quelle heures Vendredi ??

Korac a écrit:

ET les espoirs ils jouent a quelle heures Vendredi ??

17H15 comme d'habitude

Ca va faire tout drôle quand même de reprendre le chemin de Gentilly après 4 mois de disette.
On va arriver y fera nuit.
On sortira de la voiture, y fera froid.
On attendra au guichet ou on rentrera "direct" avec nos abonnements.
On montera les escaliers et la "chaleur" nous envahira.
On croisera du regard 2 - 3 visages connus.
On (re)trouvera sa place.
On regardera la nouvelle banderolle de champion.
On feuillettera le Coug'News.
On papotera avec ses voisins.
On scrutera le visage des nouveaux joueurs.
On applaudira à la présentation des équipes.
On aura le coeur qui palpitera un peu plus au coup d'envoi.

Et puis à 21h41, on sortira et on saura.

Bravo Benoit
Ba, Je préfère le Nous au On ( ), c'est juste une question d'identification

Une idée, il manque: On supportera tous le long du match (c'est pô toujours évident pour certains )

Pro A : avant SLUC - Villeurbanne, vendredi (20h30)

« Etre champion, enfin... »


Battu par le SLUC en demi-finale la saison dernière, l'ex-Villeurbannais Lamayn Wilson a changé de camp cet été. Pour jouer l'Euroligue et décrocher enfin un titre national.






NANCY._ En mars dernier, l'hebdo BasketNews avait sondé une vingtaine d'observateurs privilégiés (joueurs, entraîneurs...) afin qu'ils élisent les joueurs les plus vicieux, physiques, fair-play, etc... de Pro A. Avec un peu de recul, on peut s'étonner d'avoir constaté l'absence dans ces classements parallèles d'un certain Lamayn Wilson, l'un des hommes forts du championnat la saison dernière . A croire que le garçon, Villeurbannais à l'époque, avait plutôt tendance à passer inaperçu.
Or sur un parquet, Lamayn Wilson est tout sauf discret. Les Nancéiens sont bien placés pour en parler : huit de ses records absolus au sein de la ligue nationale ont été établis lors de rencontres face au SLUC (voir par ailleurs). Ayant compris qu'il valait mieux l'avoir avec soi que contre soi, le SLUC a fini par attirer ce globe-trotter dans ses filets. Rencontre avec Lamayn Wilson à la veille des retrouvailles avec Villeurbanne.
- Lamayn, quel souvenir avez vous gardé de la demi-finale face à Nancy, la saison dernière ?
- Je pense que nous avons livré un beau combat. C'était une superbe série, à mon avis entre les deux meilleures équipes du championnat. Si nous avions battu Nancy, je pense que nous aurions été champions.
- Sur un plan personnel, le match aller à Nancy avait été un cauchemar (handicapé par les fautes, il n'avait pu jouer que 18 minutes et avait inscrit 8 points)...
- Je l'avais dit après la rencontre et je reste persuadé que si j'avais pu disputer ce match dans de bonnes conditions, nous aurions eu une vraie chance de gagner à Nancy. Ça aurait tout changé...

« On est prêt ! »


- Au retour, à Villeurbanne, vous aviez inscrit 37 points. C'était la réponse ?
- J'étais revanchard par rapport au match précédent. Je n'avais pas eu l'opportunité de m'exprimer. Et puis il fallait faire un grand match pour continuer à y croire.
- Un titre national est une ligne qui manque encore à votre palmarès...
- Depuis que je suis professionnel, je travaille pour ça, mais ça n'est jamais arrivé. Cette saison, je suis dans une très grande équipe. C'est peut-être la bonne... J'aimerais enfin être champion.
- Depuis que vous jouez en France, vous avez inscrit deux fois 37 points dans un match. A chaque fois contre Nancy (la première fois avec Cholet, en novembre 2005). Que vous a fait le SLUC ?
- Je n'avais rien contre Nancy, je vous jure... C'est juste arrivé, c'est comme ça.
- Le match contre l'ASVEL, vendredi, aura-t-il une petite saveur particulière pour vous ?
- Pas vraiment. L'équipe a beaucoup changé. C'est un match spécial parce que c'est le premier de la saison et qu'il faut débuter le championnat par une victoire à domicile. On est prêt et on a envie que les choses sérieuses commencent.
- Comment jugez-vous le SLUC cette année par rapport à celui que vous avez rencontré la saison dernière ?
- Je crois sincèrement que nous sommes plus forts cette saison. Avec des joueurs comme John Cox, Michel Morandais ou moi qui sommes arrivés, je crois que nous avons tout pour conserver le titre de champion.

« On peut faire des sacrifices »


- La saison dernière, John Cox, Ricardo Greer et vous étiez tous les trois dans le top 10 des marqueurs de Pro A. Il va falloir partager ?
- Ce n'est absolument pas un problème. Au contraire. La saison dernière, dans nos équipes respectives, nous devions marquer des points pour le bien de l'équipe. Mais nous sommes aussi tout à fait capables de jouer ensemble, de faire des sacrifices pour le bien de l'équipe, de faire briller le coéquipier. Les bons joueurs savent toujours ce qu'il faut faire pour gagner un match.
- Avec Nancy, vous allez disputer votre première saison d'Euroligue. C'était un souhait lorsque vous avez quitté l'ASVEL ?
- Bien sûr. Je me suis plutôt bien débrouillé en coupe ULEB la saison dernière. Je voulais connaître l'Euroligue qui est encore un cran au dessus. Jouer Barcelone, le Panathinaïkos, Sienne, ça va être sympa... et très difficile. Mais on ne sait jamais ce qui peut arriver.
- Depuis que vous avez quitté l'université, vous avez énormément voyagé en Europe (voir par ailleurs). Vous avez dû vivre quelques expériences originales ?
- J'ai vu pas mal de choses dans ma carrière... C'est parfois difficile de bouger sans arrêt, mais c'est également très formateur. Et surtout, c'est très enrichissant culturellement.

Propos recueillis par Thomas SIMON


Est republicain

Fiche d'identité

•Né à Crenshaw County (USA) le 11/06/1980. 2,03m. Poste : 4/3.
•[b] Carrière : 1998-00 : Pearl River CC (junior college) ; 2000-02 : Tro State University (NCAA 1) ; 2002-03 : Skonto (Lettonie) ; 2003-04 : Saratov (Russie) puis Santa Lucia (Philippines) ; 2004-05 : Ludwigsburg (Allemagne) ; 2005-06 : Cholet ; 2006-07 : Cantu (Italie) ; 2007-08 : Villeurbanne.
•[b] Statistiques 2007-08
Pro A : 16 points (36% à 3 pts) ; 6 rebonds en 29 minutes.
ULEB Cup : 17,1 points (49,1% à 3 pts) ; 5,8 rebonds.

[b]

Ses records en LNB

Points : 37 (2 fois).
Tirs à deux points réussis : 10 (2 fois).
Tirs à deux points tentés : 17 contre Nancy (5/11/05).
Tirs à trois points réussis : 7 contre Nancy (3/06/08).
Tirs à trois points tentés : 11 contre Nancy (3/06/08).
Lancers-francs réussis : 11 contre Nancy (5/11/05).
Lancers-francs tentés : 15 contre Nancy (5/11/05).
Rebonds offensifs : 7 contre Reims (2/05/06).
Rebonds défensifs : 12 à Rouen (12/11/05).
Total rebonds : 17 contre Reims (02/05/06).
Passes décisives : 7 contre Rouen (01/04/06).
Interceptions : 5 contre Nancy (05/11/05).
Dunks : 4 (2 fois).
Minutes jouées : 40 à Clermont (15/04/06).
[/b][/b][/b]





Est republicain

Le SLUC a défilé


Présenté à ses partenaires hier à Nancy, le SLUC est monté sur l'estrade derrière son capitaine Ricardo Greer. Les Couguars sont prêts.






NANCY._ Jamais le grand salon du Novotel de Laxou n'avait connu autant d'agitation, autant d'impatience. Les partenaires du SLUC, plus nombreux que jamais, attendaient avec impatience qu'on leur présente cette équipe nancéienne dont on dit qu'elle est armée dans toutes ses lignes pour tenter à la fois de rivaliser avec les meilleures équipes européennes et de conserver son trophée de champion de France qui trônait en plein coeur du salon.
Drôle de challenge pour une équipe qui a été présentée en deux vagues par son coach Jean-Luc Monschau aussi à l'aise au micro que sur un parquet de basket : les champions de France 2008 : Ricardo et Jeff Greer, Julian, Samnick, Zaki et TJ Parker et les nouveaux « Couguars » Lamayn Wilson, John Cox, Steed Tchicamboud, Rod Benson et Michel Morandais qui, à 29 ans et dix sélections en équipe de France, va découvrir la Pro A. Le staff médical, présenté par son parte-parole Pascal Donzé, eut droit aussi aux éloges mérités : « si vous êtes champions, on y est sans doute aussi pour quelque chose » rappela, dans un brin d'humour délicieux, le chirurgien-dentiste du SLUC, ancien joueur du club.
Auparavant Michel Dufraisse pour la CUGN et la Ville de Nancy avait rappelé l'émotion secretée par le titre de champion de France du SLUC sur toute l'agglomération, vanté les mérites de l'équipe, du staff, des dirigeants et rappelé que le SLUC comme l'ASNL, tous deux engagés en Coupe d' Europe, devaient être les vecteurs d'image de la Lorraine sur le Vieux Continent.
Le président Fra, qui rappela que c'est tous ensemble que le SLUC pourrait continuer à surfer sur les sommets du basket français, présenta deux de ses plus gros partenaires : Géodis et bien sûr Airness avant de donner rendez-vous à tout le monde vendredi soir : le SLUC reçoit Villeurbanne pour le premier match de championnat et le match des champions.

G. G. (Gilles GAIHIER)


Est republicain

Qui parmi vous était au Novotel de Laxou ?

Le saumon était très bon si c'est ce que tu voulais savoir


Merci bacou

Je ne sais pas si cela a été présenté hier, mais il y aura une légère surprise pour cette nouvelle saison.

Qu'on découvrira vendredi ?

machin00 a écrit:

Qu'on découvrira vendredi ?

Oui, tu le verra vendredi.

Un barbecue géant ? !!!

sous la pluie et le froid :cheers: magnifique!!!

Basket - Pro A - Les Nancéiens par Tchicamboud
[Steed Tchicamboud]

ce qui marque dans l'effectif du SLUC Nancy et en fait le favori pour se succéder à lui même, c'est sa densité. Tous les postes sont doublés à chaque fois - sauf l'exception Benson et la (re)découverte Morandais - par des éléments qui ont fait leurs preuves en France. Le meneur international Steed Tchicamboud (Photo L'Equipe), arrivé de Cholet à l'intersaison, nous fait découvrir ses coéquipiers.

LES MENEURS
Steed Tchicamboud (1,93 m, 27 ans, FRA) : «Tout le monde connait mon profil : je suis un meneur scoreur, vite sur mon premier pas, un shooteur de série, dur en défense»
Commentaire : Formé à Chalon, il a grimpé les étages petit à petit depuis la N1 et se retrouve en Euroligue. A vécu un été compliqué mais riche avec les Bleus après s'être révélé à Cholet (12,1 points, 3,7 prebonds, 3,7 passes) à côté de Nando De Colo.

John Cox (1,94 m, 27 ans, USA) : «Un scoreur aussi, un meneur 1-2 (qui alterne les deux positions à l'arrière, Ndlr). Nous sommes très complémentaires, sachant qu'il est plus fort au scoring, mais on en devrait pas beaucoup jouer ensemble.»
Commentaire : Quatrième marqueur de la Pro A (18,8 points, 4,6 rebonds, 3,6 passes), le cousin de Kobe Bryant est devenu All Star avec Le Havre sous les ordres de Christian Monschau, le frère de Jean-Luc, entraîneur du SLUC. Doit faire ses preuves en meneur.

Seidou Njoya (1,88 m 19 ans, CAM) : «Comme nous, c'est un meneur-arrière avec un peu moins de shoot mais très percutant. C'est un meneur d'aujourd'hui, un bon dribbleur. On pourrait le voir sur les petites séquences en Euroligue.»
Commentaire : Camerounais, c'est le septième étranger de l'effectif, ce qui l'empêchera de jouer en Pro A - sauf exception. Il a beaucoup joué lors de certains matches de présaison et c'est semble-t-il bien débrouillé. Passé par la Suède l'an dernier.

TJ Parker (1,86 m, 24 ans, FRA) : «Je sais que c'est un shooteur. Mais il s'est blessé avant que je sois là.»
Commentaire : Le petit frère de Tony Parker a un corps de meneur et un esprit de shooteur à trois points. Jouait un rôle mineur l'an dernier (3,3 points). Victime d'une rupture à un ligament d'un genou cet été, il est indisponible pour de longs mois.

LES AILIERS
Michel Morandais (1,93 m, 29 ans, FRA) : «Un scoreur, très bon passeur, surtout sur le pick & roll. On m'a dit qu'il est très athlétique mais ça je ne l'ai pas encore vu !»
Commentaire : Cela fait longtemps qu'on voulait le voir en Pro A. Passé en jeunes par Levallois, le Guadeloupéen a fait un cursus complet à Colorado, ce qui l'avait rapproché de la NBA. Brillant en Italie, moins en Espagne (Barça, Estudiantes) la saison dernière.

Jeff Greer (1,95 m, 28 ans, DOM) : «Un scoreur... en fait il n'y a que ça dans l'équipe. Il est très polyvalent et très complémentaire de son frère.»
Commentaire : Il a été sacré champion de France avec son grand frère à Strasbourg, puis Nancy. Moins puissant et régulier que Ricardo, plus délié aussi, il peut réaliser des performances de haut vol quand son shoot est là comme en finale (MVP, 29 points).

Ricardo Greer (1,95 m, 30 ans, DOM) : «Une polyvalence de "ouf" ! Il sait tout faire, en défense comme en attaque. C'est un élément majeur chez nous. Il n'a même pas besoin de parler pour montrer son leadership.»
Commentaire : Dauphin de Marc Salyers pour le titre de MVP l'an dernier (16 points, 6,2 rebonds, 4,7 passes), c'est le plus beau cocktail impact individuel-apport collectif en Pro A. Technique et courageux, capable de hausser son niveau à l'échelle européenne.

Lamayn Wilson (2,03 m, 28 ans, USA) : «Un très gros potentiel dans un poste de 4-3 (qui alterne les deux positions à l'aile, Ndlr) shooteur. Il n'est pas très gros, n'aime pas trop le contact mais comme il a un bon shoot à mi-distance, ca suffit. Il sera déterminant pour nous.»
Commentaire : UIltra rentable en attaque avec l'ASVEL l'an dernier (15,6 points en 29 minutes), comme avec Cholet deux ans plus tôt. Parfois irrégulier, pas d'un match sur l'autre mais plutôt sur des séquences de plusieurs semaines. Un faux intérieur.

LES INTÉRIEURS
Victor Samnick (2,01 m, 28 ans, FRA) : «C'est le combattant de l'équipe, à un poste batard. Il peut très bien défendre sur des pivots, comme en finale sur Nsonwu. Il peut s'oublier en attaque mais c'est normal pour un mec qui s'use en défense.»
Commentaire : Comme Wilson, il peut disparaître sur un mois ou tout casser. Comme Jeff Greer, il a été très bon lors de la dernière finale. Formé à Georgetown, il pourrait être leader dans une équipe moyenne mais a fait le choix courageux d'une grosse écurie.

Cyril Julian (2,05 m, 34 ans, FRA) : «Monsieur main droite ! En France, des pivots comme ça, à qui tu donnes la balle en bas et c'est deux points sûrs, il n'y en a pas beaucoup. Ses 34 ans ne se voient pas sur le terrain mais il a des pépins physiques.»
Commentaire : L'un des cinq médaillés d'argent de Sydney à jouer en Pro A cette saison. Triple MVP français dui Championnat, encore excellent l'an dernier (13,3 points, 7 rebonds en 26 minutes), il pourrait arrêter en fin de saison. De plus en plus blessé.

Rob Benson (2,06 m, 23 ans, USA) : «Un joueur athlétique, qui défend, qui va au rebond offensif. C'était le meilleur rebondeur de la NBDL et c'est pour ça que le coach l'a recruté vu qu'on avait déjà beaucoup de shooteurs.»
Commentaire : Un bon vivant, avec un blog très drôle qui fait le tour des gazettes, mais il n'a pas été recruté pour ça. Pas un talent énorme non plus, mais il n'a pas été recruté pour ça... non plus. 102 kilos seulement. 13,6 points, 12,1 rebonds en D-League.

Amadou Zaki (2,15 m, 20 ans, NIG) : «Un très gros potentiel. Il doit travailler son explosivité dans les jambes. A Nancy, il est dans un cocon, on lui dit souvent avec Victor. Il va nous servir.»
Commentaire : Une taille comme ça avec du talent, ça ne court pas les rues. Il est apparu l'an dernier en pro (3,4 points, 2,1 rebonds en 7 minutes) et le SLUC compte beaucoup sur lui. Reste à lever des doutes sur sa dureté et sa concentration.

source : l'équipe.fr

Corpus Christi a écrit:

Un barbecue géant ? !!!

Faudra faire preuve d'observation on va dire. Ce n'est pas une révolution, mais c'est un premier changement.

JC a écrit:

Corpus Christi a écrit:

Un barbecue géant ? !!!

Faudra faire preuve d'observation on va dire. Ce n'est pas une révolution, mais c'est un premier changement.

des poms poms majeures

Equipe.fr a écrit:

Seidou Njoya (1,88 m 19 ans, CAM) : «Comme nous, c'est un meneur-arrière avec un peu moins de shoot mais très percutant. C'est un meneur d'aujourd'hui, un bon dribbleur. On pourrait le voir sur les petites séquences en Euroligue.»
Commentaire : Camerounais, c'est le septième étranger de l'effectif, ce qui l'empêchera de jouer en Pro A - sauf exception. Il a beaucoup joué lors de certains matches de présaison et c'est semble-t-il bien débrouillé. Passé par la Suède l'an dernier.

Ce serait bien d'avoir des dérogations pour les joueurs étrangers sortis du centre de formation. Parce que ça aussi, c'est freiner la formation. Peu importe qu'il ait un passeport français, camerounais, etc.

SLUC - Villeurbanne, demain (20 h 30) à Gentilly

« Quand on sera au maximum... »


Aymeric Jeanneau en est certain, l'ASVEL sera très forte lorsqu'elle exploitera tout son potentiel. Mais le meneur villeurbannais est également impressionné par la force de frappe nancéienne.






NANCY._ Si l'ASVEL était d'une nature superstitieuse, pas sûr qu'elle verrait comme un bon signe le fait d'aligner Aymeric Jeanneau demain soir. Car si le meneur rhodanien connaît bien le Palais des Sports pour y avoir déjà joué une quinzaine de fois dans sa carrière, s'il y a déjà gagné avec Cholet et Strasbourg, il n'a par contre jamais connu les joies de la victoire en Lorraine sous le maillot de l'ASVEL. Cinq matches disputés en deux ans, saison régulière et play-offs confondus, autant de revers... Une stat que le meneur avoue ne pas avoir remarquée. Mais qu'il se verrait sans doute bien rendre obsolète demain soir à Gentilly...
- Aymeric Jeanneau, le SLUC et l'ASVEL se sont affrontés il y a quelques jours seulement en amical au tournoi d'Angers. A votre avis, était-ce une partie riche d'enseignements ou une partie de poker menteur ?
- Je ne dirais pas que c'était du poker menteur... A partir du moment où c'est le dernier match de préparation, oui, on tire quelques enseignements. Maintenant, c'est vrai qu'il manquait des joueurs des deux côtés. On a eu un peu de mal à encaisser cela car les blessures nous sont arrivées d'un seul coup (NDLR : le SLUC s'est imposé 88-70)...
- Vincent Collet est arrivé à l'intersaison à Villeurbanne. Qu'a-t-il apporté à l'équipe ?
- C'est un coach très précis, très rigoureux qui nous amène des choses très intéressantes... Il a une grande expérience et sait exactement où il veut nous amener. On sait qu'on est encore très loin d'avoir atteint notre potentiel maximal. Mais quand on arrivera à l'atteindre, je pense qu'on sera très forts.
- L'ASVEL fait d'ailleurs partie des favoris pour le titre avec Le Mans et Nancy. Le titre, c'est l'objectif que vous vous êtes fixé ?
- On va déjà essayer de finir dans les deux premiers en saison régulière pour avoir l'avantage du terrain en play-offs. Après, tout le monde veut jouer le titre. Je ne vois pas ce qu'on pourrait viser d'autre. Par rapport au Mans et à Nancy, on a un effectif un peu moins pléthorique, on a des absents, mais on va essayer de développer d'autres aspects. On aura peut-être un jeu moins porté sur l'attaque, mais on va essayer de développer un peu plus d'intelligence de jeu, avec des joueurs expérimentés.

« Nancy a quintuplé les postes à l'intérieur »


- Votre regard sur le SLUC 2008/2009 ?
- C'est vrai que sur le papier, c'est une grosse équipe. Il y a un potentiel offensif énorme, tout le monde le sait. Les cadres que sont Ricardo Greer et Cyril Julian vont faire en sorte que l'équipe avance, et tous les secteurs ont été renforcés. Nancy a doublé, triplé, et même quintuplé les postes à l'intérieur ! Il y a vraiment une grosse force de frappe.
- Certains observateurs parlent même d'une force de frappe pas vue en France depuis plusieurs années...
- C'est vrai. Il y a deux ans, Roanne était un peu dans le même cas, mais cette force de frappe était concentrée dans les mains de trois joueurs, Harper, Salyers et Spencer. Avec Nancy, ça peut partir de partout. Si une équipe veut battre le SLUC, il ne faut pas qu'elle essaie de mettre plus de points que lui...

« L'ASVEL a des idées en avance »


- L'ASVEL a confirmé qu'elle postulait à un ticket Euroligue sur critères économiques ce qui peut faire jaser certains clubs. Comment percevez-vous cela ?
- Quand je vois les structures qu'il y a ici, l'ambition de se projeter dans l'avenir et de ne pas fonctionner seulement année après année comme d'autres clubs, le projet d'une très grande salle, je me dis que si le basket français veut continuer à se développer médiatiquement car on est à la peine aujourd'hui, il ne faut pas se le cacher, cela passe par des modèles comme l'ASVEL. Après, je ne connais pas toutes les autres structures, celle de Nancy par exemple, et si j'étais dans un autre club, j'aurai peut-être un autre regard. Mais je pense qu'en terme de structures, Villeurbanne n'a rien à envier aux grands clubs européens. L'ASVEL a des idées en avance sur la plupart des autres clubs français.

Recueilli par Anthony GUILLE


Est republicain

Espoirs

Toujours plus jeunes


L'équipe espoirs du SLUC débute sa saison demain avec un groupe très majoritairement composé de cadets.






NANCY._ Le malheur des uns fait parfois de bonheur des autres. Relégué en Pro B en fin de saison dernière, Paris-Levallois a vu son vivier de jeunes basketteurs se disperser dans la nature cet été. A l'affût depuis un moment, Pierre Verdière qui entretenait de bons rapports avec les responsables du centre de formation parisien, en a profité pour faire son « marché ».
Kingsley Pinda (le fils de l'ancien champion français de karaté) et Kevin Thalien, deux jeunes nés en 1992, ont donc rejoint la Lorraine, accompagnés par deux autres recrues, Franck Garros (Nîmes) et Romain Pintiaux (Lille), nés en 1993. Quatre cadets appelés à remplacer les partants, Ridouane Rabah (Lille, N1), Guy-Marc Michel (USA, collège), Matthieu Lefèvre (Prissé, N1), Mourhad El Khir (Joué-les-Tours, N2) et Bryan Bourgeois (arrêt).
Triple champion de France (en 2004, 05 et 06), le SLUC ne fait plus aujourd'hui figure d'épouvantail dans le championnat espoirs. Et pour cause. La tendance au rajeunissement de l'équipe engagé depuis deux ans s'est encore accentuée cette saison. Pierre Verdière et son nouvel assistant Christophe Lion, qui a quitté l'Union SLUC/Toul pour rejoindre le centre de formation, disposeront cette année d'un groupe composé de douze cadets et seulement trois espoirs (N'Joya, Jacques et Sylla).
Par conséquent, le résultat n'est pas vraiment une priorité dans le contrat.
« Effectivement, il n'y a pas de course à l'échalote », avoue le directeur du centre de formation, « Cette saison, on risque d'afficher deux ou trois ans de moins par poste face à certaines équipes. Ce qu'on attend des jeunes, c'est qu'ils s'investissent, qu'ils donnent tout, qu'ils ne s'installent pas dans le confort. Quant à notre niveau, il va dépendre de la capacité des cadets à s'impliquer dans de nouvelles responsabilités. Cette saison, ils seront toujours au moins deux dans le cinq majeur ».
Certains de ces cadets attendus au tournant cette saison faisaient déjà des apparitions régulières en espoirs la saison dernière (Clerc, Dussart, Amenyedzi, Emmanuely, Wachowiak). Ils devraient naturellement devenir les cadres de l'équipe aux côtés des trois espoirs. Premier test grandeur nature, demain soir (17h15) face à Villeurbanne.

T. S. (Thomas SIMON)


Est republicain

Vestiaires

Barcelone et Sopot se renforcent









• EUROLIGUE. Le début de la plupart des championnats européens approche à grands pas. Certaines équipes continuent cependant à étoffer leur effectif. C'est notamment le cas des futurs adversaires du SLUC en Euroligue. Le Barça, dont le roster faisait déjà rêver n'importe quel coach de Pro A, vient d'engager un nouvel élément. Il s'agit de l'intérieur porto-ricain Daniel Santiago (2,16m) en provenance de Malaga et qui a également porté les couleurs des Bucks de Milwaukee, de la Virtus Roma, des Suns de Phoenix et de Varese. De son côté, le club polonais de Sopot a enregistré l'arrivée de Pat Burke (2,08m), un intérieur dont le SLUC a croisé la route la saison dernière à Khimki Moscou.
• CHAPEAU MELON... Petite devinette. Monsieur et madame Tchicamboud ont eu un fils. Comment m'ont-ils appelé ? Steed, bien sûr. Et mardi soir, lors de la présentation de l'équipe aux partenaires, on a appris que les parents du meneur avaient choisi ce prénom car la maman de Steed était une grande fan de la série « Chapeau melon et bottes de cuir ». Série dans laquelle le héros s'appelle John Steed...
• LOCATION. La location pour la rencontre SLUC - ASVEL, demain (20h30 à Gentilly), se poursuit de la manière suivante. Sur le site internet du club et dans les galeries commerciales Cora et Auchan jusqu'à demain (14h). Au siège du SLUC : aujourd'hui, de 9h à 12h et de 14h à 18h ; demain, de 9h à 12h et à partir de 17h aux guichets. Informations au 03.83.96.89.94.
• REPRISE. Alors que le premier rendez-vous de la saison se profile à l'horizon, Jean-Luc Monschau récupère progressivement l'intégralité de sa troupe. Hier après-midi, l'équipe au complet à participé à la séance. Un léger doute subsiste néanmoins à propos de Jeff Greer (orteil) qui sera vraisemblablement sur le banc demain soir contre Villeurbanne, mais évidemment pas en pleine possession de ses moyens après presque un mois sans jouer le moindre match.

T. S. (Thomas SIMON)


Est republicain

Monschau : « Un nouveau départ »

L'éclatante réussite du Sluc est intimement liée à Jean-Luc Monschau. Un titre, trois finales, des phases régulières qui sont autant de démonstrations, un style spectaculaire... Questions pour un champion !

Vous vous apprêtez à vivre une saison très spéciale, entre un titre à défendre et l'Euroligue... « Oui, elle ne sera pas banale. Mais le meilleur moyen de défendre un titre est d'essayer de le reconquérir. D'éviter les a priori. Nous repartons sur la même ligne que les autres. C'est un nouveau départ. » • On devine votre prudence quasi légendaire ! « Il est rare de voir le passé offrir des garanties. Ce sera d'autant plus difficile de conserver notre couronne que la finale sera toujours disputée sur un match. » • Le regard des adversaires changera-t-il ? « Faudrait leur demander... Il y a toujours une motivation supplémentaire à établir une performance face au champion en titre. On a été suffisamment de l'autre côté de la barrière pour s'en rendre compte. » • La gestion de l'Euroligue, par rapport à votre objectif national ambitieux, fait-elle peur ? « Pas particulièrement. Depuis plusieurs années maintenant, avec l'ULEB cup, nous jouons deux matches par semaine. Le rythme ne changera pas. Seulement, l'Euroligue sera plus difficile. Nous devrons vite nous remotiver en cas de défaites de quelques points pour gagner la rencontre suivante en championnat. Le Mans, la saison dernière, l'a fait. » • Le Sluc se situe-t-il maintenant au-dessus des autres ? « Je ne sais pas. Avec un groupe nouveau, à 80 %, la saison dernière, on me disait que je ne gagnerais pas la finale parce qu'en j'en avais perdu trois avant... Là, il est changé à 50%. On ne peut jamais jurer de rien. En revanche, oui, le club progresse à tous les niveaux, y compris sur un plan budgétaire. Ce qui nous permet de redevenir, après l'été, performant sur le terrain depuis quatre ans. » • Votre recrutement, cette saison, apparaît spectaculaire... « Il a tout à prouver. Ce serait même un danger supplémentaire de croire que les choses sont dues car acquises une fois. Voilà pourquoi je dis : on veut reconquérir le titre, pas le conserver. » • Est-ce votre spécialité de prendre des joueurs offensifs pour en faire des défenseurs ? « C'est vrai. Je considère que la défense est un état d'esprit. Collectivement, on peut toujours colmater les brèches. Même si certains défenseurs ont vraiment du talent dans leur domaine. » • Jean-Luc Monschau est-il la garantie de la réussite ? « Quand tu commences à te tresser des lauriers et t'accorder du mérite, c'est que tu est déjà à l'arrêt. En sport, quand on s'installe sur une saison maîtrisée, c'est la fin. Seule une remise en cause quotidienne vous laisse une chance de progresser. » • Avec Ricardo Greer, vous formez un sacré duo... « Un merveilleux relais. Il a de l'influence sur le terrain, beaucoup de charisme en dehors. Quand votre message est porté par un joueur de la trempe de Ricardo, il devient plus efficace. » • La pro A s'annonce-t-elle d'un haut niveau ? « Et comment ! Les clubs n'ont jamais recruté comme ça. Beaucoup d'équipes sont bien construites. On va retrouver Le Mans, Villeurbanne, Orléans aussi. Le championnat sera plus dense. »

Alain THIÉBAUT.

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