[ProA - J1] SLUC Nancy 76 (37) - (34) 73 ASVEL L.-V.

Victime d’un traumatisme à l’épaule gauche jeudi dernier lors de la confrontation face à la SIG, Amara Sy passait aujourd’hui des examens complémentaires. Le rendez-vous médical a été plutôt rassurant et la période d’arrêt de six semaines devrait être tenue.

Chevon Troutman qui a subi un léger traumatisme musculaire des adducteurs va reprendre l’entraînement mercredi. L’échographie de ce matin n’a révélé aucune lésion.

Aymeric Jeanneau écarté samedi pour des douleurs à la hanche, a profité de trois jours d’arrêt et de soins pour pouvoir être opérationnel dès ce matin à l’entraînement.

Après sa légère entorse à la cheville samedi soir en finale face à Nancy, Laurent Foirest reprendra l’entraînement mardi matin.

www.asvel.com

Ah ben ça c'est une chance, 2 des joueurs blessés avant de nous affronter le We dernier seront rétablis vendredi, les medecins ont bien leur boulot dites donc

Question, si le forfait de Jeff se cpnfirme, est ce que Seydou pourra prendre la place d'etranger ( son statut de cotonou sera considéré alors comme "US" ), ou alors il ne peut pas être qualifié par la LNB ?.

Dans le premier cas, ça nous ferait un super joker en cas de blessure penadnt la saison, un joueur qui connaitrait déjà les systèmes .Pour vendredi ça nous donnerait Tchi en 1 avec en back up Seydou, et Cox titulaire en 2, poste qu'il connait bien .

Comme titulaire en poste 2 je verrais plutôt Morandais moi !!!

Et bien si Jeff Greer est forfait, N'Joya pourra faire parti de l'effectif vendredi soir.

Cox (Tchicamboud) - Morandais (Tchicamboud) - R. Greer (Wilson) - Wilson (Samnick) - Benson (Julian, Zaki)

Ouais... au départ Morandais est plus un 3, et il est aussi légèrement blessé, donc je le vois plutot démarrer sur le banc.

ben comme ça on aura le droit a l'association cox / tchicamboud... et peut peut etre n'joya pour suppléer steed. En tout cas rarement aussi pressé d'aller revoir les couguars. Vivement vendredi!!!

lolo a écrit:

Ouais... au départ Morandais est plus un 3, et il est aussi légèrement blessé, donc je le vois plutot démarrer sur le banc.

Pour moi Morandais c'est un 2,vu que Jeff à raté les 3/4 de la prépa Michel est dans le cinq pour au moins 3,4 matchs.

Morandais est un 2/3, tout simplement.

tout a fait et puis on s'en fout toute les combinaisons sont possibles jeff et michel peuvent être aligner comme michel peut être 2 ou bien remplacer riccardo en 3. Le principal c'est que les plus performants soient sur le terrain pour battre l'ASVEL...

2, 3...En Europe les postes n'ont pas tant d'impotance, c'est un extérieur, quoi. ^^

Seul truc, le 2 est parfois amené à remonter la balle et je doute que Michel soit vraiment capable de "mener" le jeu par séquences.

Sous les paniers du SLUC

TJ chez les Spurs


TJ Parker partira dimanche pour San Antonio, où il débutera sa rééducation, aux côtés d'un certain Ginobili.






• LOCATION. La location pour la rencontre SLUC - ASVEL, vendredi (20h30) à Gentilly, se poursuit de la manière suivante. Aujourd'hui et jeudi, de 9h à 12h et de 14h à 18h ; mercredi, de 10h à 12h et de 14h à 18h ; Vendredi, de 9h à 12h et à partir de 17h aux guichets. Infos billetterie : 03.83.96.89.94.
• ABONNES. L'effet Euroligue n'a pas tardé à se faire sentir dans les bureaux du SLUC. A ce jour, le club affiche 1.621 abonnés. La saison dernière à la même époque, ils étaient à peine 1200 à s'être engagés pour l'année. Au mois de février 2008, le chiffre avait atteint 1530.
• RÉÉDUCATION. TJ Parker était de passage à Gentilly, hier. Opéré des ligaments croisés du genou début septembre, l'arrière nancéien marche à nouveau depuis une semaine. Dimanche, il s'envolera pour San Antonio où il séjournera pendant un mois dans le centre de rééducation des Spurs de San Antonio. Un établissement doté de matériel à la pointe de la technologie, au sein duquel il devrait côtoyer quotidiennement Manu Ginobili, actuellement blessé à la cheville.
• INFIRMERIE. Michel Morandais (coup à la hanche) et Victor Samnick (béquille) se sont entraînés normalement, hier. Ce qui n'est toujours pas le cas de Jeff Greer (orteil) et Cyril Julian. Pour l'un comme pour l'autre, les perspectives sont on ne peut plus floues. « On verra au jour le jour... », a simplement déclaré Jean-Luc Monschau.
• VILLEURBANNE. Il reste quelques heures à l'ASVEL pour qualifier un pigiste médical susceptible de remplacer Amara Sy, vendredi à Nancy. Il est donc peu probable que Vincent Collet déniche la perle rare dans les temps, si tant est que ce soit un objectif prioritaire. Par ailleurs les nouvelles des blessés sont plutôt rassurantes côté villeurbannais. Chevon Troutman (adducteurs) doit reprendre l'entraînement demain. Aymeric Jeanneau (douleur à la hanche) a rechaussé les baskets hier. Enfin, Laurent Foirest, victime d'une entorse face à Nancy samedi devrait à nouveau s'entraîner ce matin.
• PRÉPARATION. Pendant que le SLUC participait au tournoi Pro Stars à Angers, certains de ses futurs adversaires en Euroligue répétaient également leurs gammes. Lors du tournoi de Ljubljana, le Panathinaïkos a dominé le club hôte (83-71) avant de s'incliner face à Fenerbahçe (74-82). De son côté, Kaunas a été dominé par son éternel rival Vilnius (76-89).
• BLOG. Même s'il avoue ne pas avoir autant d'imagination que Rod Benson, le bloggeur fou du SLUC, Ricardo Greer y est lui aussi allé de sa petite prose sur le web. A la demande du site internet de l'Euroligue, le capitaine nancéien a tapoté sur son clavier pour présenter le SLUC aux internautes. Original.

T. S. (Thomas SIMON)


Est republicain

D'abord, le grand huit !


Beaucoup de clubs visent d'abord la qualification pour les play-offs en position favorable dans un championnat dense et alléchant même si Nancy et le Mans qui ont recruté du lourd, semblent être les mieux armés ...






Pauvre équipe de France ! Pauvre basket français ! A l'heure où ses clubs professionnels font de louables efforts, à l'heure où la Ligue nationale de basket entend bien répondre à ses exigences de modernité, d'attractivité et de compétitivité, la bande à Parker gît dans le fossé du basket européen, incapable de se qualifier pour l'Euro 2009 et qui s'en remettra une fois encore à la loterie des repêchages. Les joueurs, le coach, le président de la fédération, le DTN sont tous responsables. Aux clubs professionnels qui aimeraient être associés au futur de l'équipe de France, de ramer maintenant. Encore et toujours...
Contrairement à l'été dans l'est de la France, l'intersaison a été plutôt chaud. Il a confirmé le regain d'attractivité sur le plan sportif comme en témoignent cette saison les arrivées ou retours de joueurs tels que Bluthental, Dewarick Spencer, Haaron Harper, Eric Campbell, Stéphane Risacher, Michel Morandais ou même Mous Sonko.
Quant à Ricardo Greer, place forte du SLUC Nancy enfin champion de France, il a su contrairement à Marc Salyers MVP étranger de la saison, résister à la tentation de s'exiler dans la lointaine Ukraine pour des tapis de dollars. Le beau et si talentueux Ricardo sera cette année encore le capitaine du vaisseau SLUC et son nouvel équipage. Bauer est parti à Ostende pour une drôle d'histoire belge. Bon vent ! Il a été remplacé par Lamayn Wilson (ex ASVEL) accompagné de John Cox (Le Havre), Michel Morandais, Steed Tchicamboud qui remplace Amagou et le tentaculaire rebondeur américain Rod Benson. Avec Julian, Samnick, Zaki, les frères Greer, le SLUC a l'effectif pour défendre son titre.
Mais la vérité du terrain n'est pas celle du papier. C'est pourquoi, on restera prudent sur le dénouement d'un championnat qui devrait sourire au SLUC mais aussi au Mans qui avec un nouveau président Christophe Le Bouille, un nouveau coach J.D Jackson et une nouvelle équipe N'Doye, Bluthenthal, Chase, Spencer, Batista, Badiane a du répondant. David Bluthental, l'ancien arrière-ailier du Maccabi Tel Aviv pouvant être la grande star de championnat.

Le nouveau pari de Collet


Nouveau club, nouveau pari pour Vincent Collet qui rêve d'emmener enfin l'ASVEL jusqu'au titre de champion de France après deux éliminations en demi-finales contre Nancy. Il a fait appel à son ancien ailier fort Eric Campbell, va donner sa chance au pivot d'Abidjan Ali Traoré et compte sur l'adresse de l'ex joueur d'Orléans Benjamin Dewar.
Roanne a recruté Chris Monroe pour remplacer Brian Rush parti à Strasbourg, rappelé Haaron Harper pour chercher dans un premier temps le top huit et la qualification pour les play-offs. Le seul objectif d'ailleurs déclaré des équipes qui dominent actuellement le basket français, le Mans et le SLUC lorgnant aussi sur le Top 16 de l'Euroligue comme l'ASVEL sur le final eight de la Coupe ULEB.
Strasbourg, Orléans, la révélation Vichy qui devra confirmer, Cholet avec son artiste Nando De Colo qui est finalement resté, Hyères-Toulon, Gravelines, Chalon, Dijon et Pau lequel ne jouera pas de coupe d'Europe pour la première fois depuis plus de vingt ans, se disputeront une place sur le grand huit.
Enfin pour Besançon, Rouen, les deux promus mais aussi Le Havre qui a perdu son coach (Christian Monschau) ainsi que Cox, Traoré, Mukubu, Sommerville, il faudra engranger avant l'hiver. Et espérer refaire le coup de Vichy la saison dernière...

Gilles GAIHIER


Est rêpublicain

«Modernité, attractivité, compétitivité»


Trois mots pour une politique de développement. René Le Goff souligne le travail des clubs. Les salles sont pleines et les audiences télé grimpent mais regrette les bouleversements à prévoir en Euroligue.






Il a profité du match de l'équipe de France contre l'Ukraine et l'Assemblée générale de la ligue nationale de Basket pour faire le point. Le président Le Goff a notamment insisté sur l'effort des clubs professionnels français pour se développer, pour se structurer et prendre de l'envergure. Il a rappelé aussi qu'avec le championnat, la Semaine des As, les play-offs, le All Star Game, la finale du championnat sur un match, la ligue nationale de Basket était un véritable fournisseur d'émotions.
_ Président, on vous sent heureux et impatient à l'aube de cette nouvelle saison ?
_ Le mouvement amorcé il y a quatre ans continue. Malgré un contexte économique difficile, les clubs professionnels français ont la volonté de faire bouger les choses. L'excellent recrutement effectué par nos clubs avec l'arrivée ou le retour de stars (Bluthental, Spencer, Campbell, Risacher, Morandais...) est un signal fort. Nous sommes très fiers de les voir ou de les revoir dans notre championnat de France. A signaler aussi que des clubs comme Nancy ont réussi à conserver leurs meilleurs éléments comme les frères Greer malgré une forte concurrence étrangère.
_ Peut-on dire aujour.d'hui qu'on peut lutter avec les clubs d'Espagne, d'Italie, de Grèce ou de Russie ?
_ Notre indicateur économique est encourageant. En cinq ans, le chiffre d'affaire de basket professionnel français masculin a progressé de 20 %. 15 % pour les clubs de Pro A, 42 % pour les clubs de Pro B. Trois mots d'ordre dictent notre politique de développement : modernité, attractivité et compétitivité. Il faut trouver des moyens financiers pour être compétitif sur le vieux continent. C'est le problème du sport français.

« Le ranking n'existe plus »


_ Ça passe par une modernisation des salles ?
_ Il faut améliorer les capacités d'accueil. La salle est le coeur du développement économique d'un club. L'exemple du Palio à Boulazac est remarquable. C'est un modèle. Une salle de 4500 places réalisée en 22 mois pour seulement 13 millions d'Euros. Une dizaine de projets de salle sont à l'étude notamment Antibes en 2011 et Lyon-Villeurbanne qui représente notre seul espoir d'entrer un jour dans la ligue fermée de l'Euroligue si l'ULEB confirme sa décision du 7 juillet à Berlin.
_ Justement, on sait que vous avez voté contre ce projet de l'ULEB d'instaurer une ligue fermée Euroligue avec 14 équipes désignées sur des critères sportifs et économiques et deux équipes invitées ?
_ Je considère et je ne suis pas le seul à déclarer haut et fort que le vote du 7 juillet à Berlin n'est pas valide. Il n'y avait pas les 4/5 des voix. Pourquoi fermer la porte aux Anglais par exemple qui viennent de se qualifier pour l'Euro 2009 et qui veulent rebondir avec leurs clubs pour les Jeux de 2012 à Londres. La FIBA Europe comme la FIBA Monde n'ont pas réagi.
_ Donc le ranking ULEB sur trois ans qui garantissait pour le premier trois saisons en Euroligue n'existe plus ?
_ Il n'a plus de ranking. Ca ne sert plus à rien. Je vous avoue mon incompréhension. Nous sommes devant un imbroglio compliqué. Pour faire entrer un deuxième club israélien, l'Espagne pourrait perdre un club comme Malaga qui possède une salle de 10.000 places avec un taux de remplissage de 80 % et qui a participé au Final Four en 2007.
_ Le premier critère serait une salle de 10.000 places. Mais tous les observateurs affirment qu'il n'y a pas un chat avant les quarts de finale dans les grands clubs européens.
_ Effectivement en Turquie comme en Grèce, il y a personne avant les quarts de finale.
_ En France, par contre, le public répond présent même pour le championnat de France
_ Plus de 3500 spectateurs de moyenne en saison régulière (soit 73% de taux de remplissage) avec seulement 24 % d'invitations.
_ Et les audiences télé continuent de grimper ?
_ Nos progrès sont considérables. On fait plus de téléspectateurs que le match de foot de ligue 2 et le match de rugby du dimanche après-midi de Pro D2. Mais, il nous faut impérativement respecter le rendez-vous du vendredi soir pour fidéliser. Seul point noir à l'aube de cette saison qui s'annonce passionnante : les résultats de l'équipe de France. On a besoin d'une équipe nationale qui gagne...

Recueilli par Gilles GAIHIER


Est republicain

Nancy veut tenir le choc


Un budget record, un recrutement alléchant... Sacré en juin après trois finales perdues, le SLUC Nancy s'est donné les moyens d'assumer son nouveau standing.






NANCY. - Jean-Luc Monschau est bien embêté... D'habitude, quand les médias le questionnent à l'orée de chaque saison pour connaître les ambitions de son équipe, le coach nancéien a une réponse évidente. L'objectif ? Faire mieux, mon bon monsieur, faire mieux... Mais cette saison, le technicien devra trouver une autre réponse. Car faire mieux, le SLUC ne pourra pas, et pour cause, il a décroché le titre de champion en juin dernier à Bercy en hachant menu Roanne (84-53) !
Après trois finales perdues face à Strasbourg, Le Mans et Roanne, le club nancéien a donc chassé les démons de Bercy et acquis par la même un nouveau statut. Le voilà dans le cercle fermé des équipes sacrées championnes de France, le voilà aussi à la table de l'Euroligue. Ceux qui sont passés par là diront que le plus dur commence. Confirmer... Mais le SLUC s'est démené cet été pour assumer son nouveau statut et se donner les moyens sonnants et trébuchants pour ne pas trouver complètement indigeste le menu qui l'attend. Alors qu'il avait déposé un budget prévisionnel de 3,8 millions d'euros à l'orée de la saison 2006/2007 et qu'il avait fini l'exercice à 4,3 millions d'euros, le club flirte désormais avec les 5 millions d'euros de budget. Du jamais vu dans l'histoire du club. C'est simple, seul Le Mans a un budget supérieur à celui de Nancy (5,6 millions d'euros).

«L'oiseau construit son nid»


«L'oiseau construit son nid petit à petit» avait alors dit le président Fra en rappelant qu'à son arrivée à la tête du club il y a quatre ans, le budget du club tournait autour des 3 millions d'euros. «C'est bien d'en être là aujourd'hui» disait encore Christian Fra. Mais cette évolution était presque indispensable pour espérer ne pas jouer les simples faire-valoir en Euroligue. «Le fait de jouer cette épreuve est un défi important» glisse Jean-Luc Monschau, «et le président l'a bien compris en faisant en sorte de renforcer les moyens financiers du club. Or, c'est ce qui est le nerf de la guerre».

Aucun doublé depuis 2004


Et ce qui a permis aux Nancéiens de mener un recrutement intelligent. Le club a conservé une forte ossature (le capitaine Ricardo Greer lauréat du Roannais Marc Salyers pour le titre de MVP la saison dernière, son frère Jeff irrésistible en finale, Victor Samnick, Roger Zaki et Cyril Julian, qui a prolongé d'une saison au tout début de la reprise...), a fait venir des joueurs qui connaissent bien la Pro A et qui y ont brillé la saison dernière (le Havrais John Cox, le Choletais Steed Tchicamboud, le Villeurbannais Lamayn Wilson), a réussi un joli coup en prenant dans ses filets Michel Morandais, qui découvrira le championnat de France après avoir goûté aux joutes de l'Italie, l'Espagne et l'Euroligue, a également été chercher le meilleur rebondeur de la dernière NBDL (ligue de développement américaine) en la personne de Rod Benson...
Sans la force d'attraction de l'Euroligue et une masse salariale revue à la hausse, le SLUC n'aurait pas pu bâtir un tel ensemble. Celui-ci a de l'allure, c'est clair, assez pour postuler à un deuxième titre d'affilée, ce qu'aucune équipe n'a réussi à faire depuis Pau-Orthez en 2004, et avancer sans trop baisser les yeux en Euroligue même si la poule dans laquelle est tombée Nancy est infernale (Barcelone, le Pana, Sienne, Kaunas et Sopot). «On a un seul leitmotiv» glisse encore le président Fra, «quand vous venez de finir premier et que vous ne vous battez pas pour essayer de le rester, vous ne finissez même pas deuxième mais dernier».
Vous l'aurez compris, le titre de champion glané en juin dernier n'a pas rassasié le SLUC...

Anthony GUILLE


Est republicain

« L'Est a marqué ma vie »


A 40 ans, papa d'un petit Ritchie depuis juillet, Sylvain Lautié a pris du recul. Après avoir notamment offert la coupe Korac à Nancy et fait remonter Besançon en Pro A...






Sylvain Lautié a terminé sa carrière sur les bancs de touche par un « happy end ». Sur une finale de Pro B remportée par Besançon face à Poitiers dans l'enceinte de Paris-Bercy. « Il ne fallait pas faire l'année de trop », souffle-t-il. « J'ai eu la chance de pouvoir durer dans le temps. A Nancy aussi j'avais vécu une jolie fin. Ce ne sont que des bons souvenirs. J'ai gagné la coupe Korac avec le SLUC, je me suis marié à Nancy. Oui, l'Est de la France a marqué ma vie ».
En définitive, à l'heure de jeter un œil dans le rétroviseur, de prendre un peu de recul pour analyser ses vingt années passées dans le Landerneau, seul son départ tumultueux de Levallois, au moment où le club des Hauts-de-Seine a fusionné avec le grand frère parisien à l'été 2007, lui reste en travers de la gorge : « L'affaire de Paris-Levallois a cassé chez moi un ressort ». Le Grec Elias Zouros lui avait été préféré pour mener la barque parisienne... droit dans le mur.
Son dernier rebond, en novembre 2007 à Besançon, fut couronné de succès. « Je savais que je vivais les derniers mois d'une vie palpitante, celle d'entraîneur. J'ai profité pleinement, j'ai donné le meilleur de moi-même. Est-ce que c'est ça qui nous a fait monter ? Je ne pense pas. Le basket est avant tout un jeu qui appartient aux joueurs. Le coach n'est qu'un animateur qui doit trouver les clés », admet-il sans fausse modestie. « Pour durer, il aurait fallu que j'accepte certains compromis. Je n'ai jamais fait partie du syndicat des entraîneurs, j'ai toujours fonctionné seul. Car je n'ai jamais été dupe, c'est un métier où l'on est seul avec, autour, beaucoup d'hypocrites... »

« Une petite mort »


L'arrivée, mi-juillet, de Ritchie dans le foyer de Sylvain et Margot a fini par pousser l'ancien coach du SLUC et du BBCD vers la sortie. Désormais retiré dans les alentours de Montpellier, Sylvain Lautié a remplacé les coups de sifflets stridents des arbitres par le son des cigales. Sans regret jure-t-il. « Mais c'est une petite mort, c'est sûr. Ce n'est pas la pression qui m'a fait arrêter mais plutôt le mode de vie. Avoir des week-ends, voir mes amis, c'est nouveau... »
A 40 ans, Sylvain Lautié ne coule cependant pas une retraite paisible dans l'Hérault. Sans quitter des yeux le mouvement perpétuel en Pro A et Pro B, il gère ses multiples activités, dans le milieu du basket mais également en dehors. Après avoir lancé une académie pour jeunes basketteurs à Paris, il travaille actuellement sur l'idée d'en ouvrir une autre. « A Montpellier ou Nîmes », précise-t-il. L'été, ses stages à Vichy pour joueurs pros et basketteurs en herbe sont un succès. Et ce ne sont que des branches de la ramification.
Histoire de ne pas couper complètement les ponts avec le terrain, Sylvain Lautié a accepté de devenir directeur technique de deux petits clubs de la banlieue montpelliéraine : Mauguio et surtout Castelnau-le-Lez, équipe de Prénationale disposant d'une salle de... 4.000 places. « Ça permet de garder la main », sourit-il. Avant d'envisager un retour ? « Peut-être que si on me demandait de dépanner pendant deux mois, je le ferais. Mais pas une saison ». La page est presque tournée...

Bastien GORMOND


Est republicain

Zaki, l'enfant du Niger


Premier basketteur pro du Niger, le pivot du SLUC Nancy Roger Zaki est devenu un exemple pour la jeunesse de son pays.






NANCY. - Il ne retourne au pays qu'une fois par an. Mais à chaque fois qu'il retrouve ce Niger où il est né et où il a grandi jusqu'à l'adolescence, Roger Aboubacar Zaki attire les regards. Question de taille bien sûr. Quand on culmine à 2,14m, impossible de passer inaperçu. Et puis, dans ce pays situé au centre de l'Afrique, tout le monde connaît désormais Roger-le- basketteur, celui qui a fait son petit bonhomme de chemin dans l'Hexagone. «On est plusieurs nigériens à jouer en France» glisse dans un sourire Roger Zaki, «il y en a un qui évolue en Bretagne, en Nationale 3, un autre qui n'a pas de club. Mais c'est vrai que je suis le premier nigérien à signer un contrat pro».
Membre de l'effectif pro du SLUC depuis la saison dernière, sacré champion de France avec le club nancéien en juin dernier, Roger Zaki est devenu une personnalité dans son pays. «A chaque fois que je reviens, je passe à la télé nationale, et quand je me promène, on me vouvoie alors qu'on me tutoyait avant. C'est marrant. Je suis un peu un exemple pour les jeunes, la preuve qu'il y a de l'espoir».

L'année de la draft ?


Et ceux qui voudraient marcher sur ses pas n'auraient qu'à se faire raconter l'histoire de Roger pour se dire que oui, tout est possible. Il y a encore une demi-douzaine d'années, le pivot nancéien, qui a fété ses 20 ans en février, était en effet à mille lieux d'imaginer un jour tâter de la balle orange, et a fortiori au haut niveau. A l'époque, Roger, l'aîné d'une famille de cinq enfants, était déjà grand pour son âge, mais excellait au... tae-kwon-do qu'il pratiquait depuis une dizaine d'années. Le basket ? «Je n'en faisais pas...» confie-t-il, « au Niger, le foot est le sport numéro un et juste après vient la lutte» explique le joueur. Le basket était en retrait par rapport à ces deux sports. Moi, je regardais les matches de NBA la nuit à la télé dans un hôtel à côté de chez moi, mais au Niger, il y a plein de gens qui ne savent même pas ce que c'est... Je me souviens que je regardais aussi l'équipe de France aux JO de Sydney en 2000, la finale face aux Américains. Je trouvais d'ailleurs Cyril Julian impressionnant».
Sans s'imaginer que quelques années plus tard, il serait son coéquipier. Et puis, il y a cinq ans, Roger fait la connaissance d'un cadre hexagonal venu au Niger pour coacher l'équipe nationale féminine. Le technicien lui dit qu'avec sa taille, il pourrait faire du basket. Roger Zaki fait ses valises, direction Saint-Brieuc en N3 avant que Pierre Verdière, le responsable du centre de formation nancéien, ne le fasse venir au SLUC.
La suite, vous la devinez. Il progresse petit à petit au sein du club lorrain jusqu'à avoir avoir sa chance chez les pros en 2006/2007. Il terminera l'exercice à près de 5 pts, 4 rebonds de moyenne en coupe ULEB en 13', 2 pts, 2 rebonds en 7' de moyenne en Pro A. Pas mal pour un rookie.

Un camp Adidas au Niger


Mais il faut dire qu'outre Atlantique, cela fait déjà un bout de temps qu'on suit de près le grand Roger. En vue ces dernières années lors des différents camps d'été qu'ils a faits aux ''States'', le Nigérien est considéré par les scouts NBA comme un ''prospect'', c'est à dire un joueur à fort potentiel. L'agence qui le représente lui a également proposé de s'entraîner cet été avec des grosses écuries espagnoles (Barcelone, Vitoria...). La preuve que beaucoup croient en lui. Alors, cette saison pourrait bien être cruciale pour son avenir. Au SLUC, le géant nigérien tentera d'avoir du temps de jeu, et de franchir un nouveau cap. «Seul le travail paiera» sourit-il, «si je mérite d'aller en NBA, ce sera seulement grâce à mon travail. Le reste, cela viendra tout seul». Au Niger, on suivra de près les prestations de Roger, l'enfant du pays. D'autant que mine de rien, le basket commence à percer petit à petit... «On a une grande salle, et Adidas vient de monter un centre de formation dans la capitale Niamey» glisse Roger Zaki, «mais on manque de joueurs, d'entraîneurs... de plein de choses en fait». Mais si Roger Zaki concrétise ses rêves, cela pourrait bien donner un coup de boost au basket nigérien.

Anthony GUILLE


Est republicain

Merci bacou !

Merci Bacou

Rasheed Wallace a écrit:

2, 3...En Europe les postes n'ont pas tant d'impotance, c'est un extérieur, quoi. ^^

Seul truc, le 2 est parfois amené à remonter la balle et je doute que Michel soit vraiment capable de "mener" le jeu par séquences.

sauf qu'au SLUC, c'est plutôt le 3 (Tariq puis Ricardo à présent) qui monte la balle de temps en temps (Jeff ne le fait guère)

et merci beaucoup à toi Bacou pour ces revues de presse chaque matin...

Merci Bacou.

Sacré boulot ce matin, avec le supplément de l'ER sur la saison 2008/2009 de Basket...!!

Jo L'incruste a écrit:

Merci Bacou.

Sacré boulot ce matin, avec le supplément de l'ER sur la saison 2008/2009 de Basket...!!

Oui, j'allais le dire. Va falloir que je prenne au moins deux cafés pour lire tout ça

Bouh le vieux !




Merci bacou

Mouais, essaye de pas te trouer sur tes bets de la semaine avant de l'ouvrir
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