PRO A - 19E JOURNÉE SLUC NANCY BAT LE HAVRE : 95-84
ET PIETRUS EST ARRIVÉ…Embarqué dans un match d’attaque le SLUC n’en menait pas large à la pause
(46-46). Alain Weisz a pris le risque de faire rentrer Florent Pietrus
lequel a transformé son équipe. Le SLUC est redevenu le SLUC. Septième
victoire en huit matchs
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SLUC|a.. NANCY|a.. A LA UNE|a.. A LA UNE FRANCHE-COMTÉAuteur d’une ligne de
stats bien garnie avec 25 points et 15 rebonds, Paul Harris a aussi réduit l’ancien
nancéien Cedrick Banks au silence (0 point). Photos Mathieu CUGNOT
Nancy. Et Zorro ou plutôt Flo est arrivé, sans se presser, le grand Flo,
avec son expérience, sa détente et son agressivité. Et le SLUC qui avait
lâché 46 points en une mi-temps (triste record de l’année) dans un match d’attaque
piège, a subitement bouclé de l’intérieur comme de l’extérieur, son accès au
cercle : « on connaît Monsieur Florent Pietrus. C’est un très grand
défenseur. Ce matin (hier) au shooting, il se sentait bien. Il voulait jouer
mais je ne voulais pas prendre de risque. A la mi-temps, j’ai vu que le
match allait nous filer entre les doigts. J’ai décidé de tenter le coup. Son
retour a changé l’équipe. On n’a pris que 17 points en quinze minutes. Et on
a pu courir en retrouvant du jeu rapide. Brown a pris des fautes, Paschal n’a
plus mis de points. Ça change tout… ».
Alain Weisz savourait. Il redoutait ce troisième match en une semaine d’autant
qu’avec l’incertitude qui planait sur la participation de Pietrus, Nicholas
Pope était resté, le matin, cloué dans le fond de son lit (gastro-entérite)
: « c’est très difficile de jouer deux fois en trois jours contre la même
équipe. Avec son jeu débridé, Le Havre est une équipe qui nous pose des
problèmes surtout lorsqu’on n’oublie nos valeurs. On a vite pris les
devants. Et inévitablement, on s’est relâché devant une équipe qui est
aujourd’hui reconstruite et qui vaut bien mieux que son classement ».
On redoutait le scénario d’un début de match relativement facile. C’est
exactement ce qui s’est produit sous les lance-flammes d’Hannah, Harris et
Nichols (26-14, 12e). Le SLUC se mit à se fourvoyer dans des actions
individuelles, oublia que le pivot de la Saint-Thomas Graham Brown est un
gaillard solide et qu’Hatcher et Anderson, ont déjà de la bouteille sur les
parquets du Vieux Continent. Le SLUC encaissa… 34 points dans le second
quart temps. Oui, vous avez bien lu 34 points !
« Paulo, Paulo, Paulo »
Avec Pietrus revenu sur le parquet pour mettre de l’ordre dans la maison, le
SLUC sonna la charge sous le panache blanc et rouge d’un Paul Harris de
gala.
Un joueur hors norme, aujourd’hui beaucoup plus constant, et qui hier soir,
mit Cédrick Banks (0 pt) dans sa poche tout en alignant 25 pts (4/8 à trois
points), 15 rebonds et 35 d’évaluation : « il a été très, très bon » dira
tout simplement Alain Weisz après que le public nancéien rugissant de
bonheur, ait salué la sortie de l’ailier nancéien par de vibrants « Paulo,
Paulo, Paulo… ».
Et comme Hannah l’accompagna sur son nuage (20 pts, 3/3 à trois points, 8
passes et 29 d’évaluation), le SLUC gifla son adversaire d’un 17-4 en 5’(67-60,
30e puis 84-64, 35e) avant de le mettre définitivement à terre.
Sans oublier un Falker décidément infatigable (15 pts, 8 rebds, 24 d’évaluation),
le SLUC était redevenu cette équipe animée d’une foi inébranlable.
Son capital confiance ne cesse de fructifier. L’équipe d’Alain Weisz et de
Miguel Calero, qui ont une fois de plus remarquablement coaché (la rentrée
de Pietrus), vient d’aligner septième victoire en huit matchs. A savourer
sans modération.
Gilles GAIHIER
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http://www.estrepublicain.fr/sport/2014/02/09/et-pietrus-est-arrive