[ProA - J3] :: SLUC Nancy bat JSF Nanterre, 64-85 (21-41)

Allez, on met l'Euroleague de côté, et on se remet dans le bain du Championnat de France ProA ! Il est temps de gagner avec la manière, et si possible, avec un écart sympa !

Samedi soir (20h00), dans un "Palais des Sports" de Nanterre plein comme un oeuf, le SLUC Nancy, meilleure défense de la ProA, affrontera un deuxième promu - le Champion de France ProB - en trois journées ! L'occasion de revoir Stephen Brun, aussi !

Au passage, ce serait bien que Gordon ne fasse pas un carton offensif de loin, comme l'an passé avec Roanne...

Ou Brun + Gordon.
Je le sens pas ce match

machin00 a écrit:

Ou Brun + Gordon.
Je le sens pas ce match

Une bonne nuit de sommeil et ca ira mieux.

Si tu en es à craindre de jouer Nanterre...c'est que tu as besoin d'un break.

Courage!

Je le sentais pas avant le match d'hier hein
Mais bon si Akin est à son niveau ça devrait passer

Tu ne le sens jamais en même temps !

Un contre un avec… Stephen Brun « Du mal à tourner la page »



« Sur le papier et si l’on prend les individualités une par une Nancy est plus fort que la saison dernière. »








Nancy. En posant ses valises à Nanterre il y a trois semaines, l’amateur de football qu’est Stephen Brun s’est rapproché du PSG de Javier Pastore. Mais le champion de France l’avoue sans détour : il serait bien resté en Catalogne. Engagé en tant que sparring-partner pour un mois (et plus si affinités) par le club espagnol, Stephen a finalement dû se faire une raison : « J’aurais dû signer, mais il y a eu un problème de passeport avec un Américain. Du coup, il n’y avait plus de place pour un étranger de plus… J’étais vraiment déçu. Pendant un mois, j’avais tout donné. J’avais laissé ma femme et mon fils à Nancy, deux jours après la naissance pour tenter l’aventure à Alicante… » Aujourd’hui, toute la famille l’a rejoint en banlieue parisienne, où le « grand blond » a entamé sa septième saison de Pro A.

D’Alicante à Nanterre, le contraste n’est pas trop rude ?

J’avoue que j’ai un peu de mal à tourner la page. Mais il fallait bien que je bosse en rentrant d’Alicante. Avec un bébé, je ne me voyais pas jouer les pigistes… Nanterre, je le prends comme un nouveau challenge. C’est un petit budget de Pro A. Ça me fait un peu bizarre car ces dernières saisons, je suis passé par des clubs plus structurés. Là, ça me renvoie à mes années brestoises (2004-2005).

En passant de Nancy à Nanterre, vous avez changé de statut. Agréable ou moins confortable ?

Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu un statut de… cadre. On attend plus de moi sur le terrain et il faut que j’assume. Ça va peut-être prendre un peu de temps, parce qu’il faut que j’apprenne à jouer avec mes coéquipiers. Être un leader, ça flatte l’ego. Mais tu es aussi en première ligne si ça ne marche pas.

Nanterre a perdu de six points au Mans et de huit points à Cholet. Il n’y a pas de honte…

Il y a deux manières de voir les choses. On peut se dire que, malgré un calendrier difficile, on n’est pas ridicule. Avec un peu plus de lucidité et d’expérience, on aurait même pu gagner au Mans. On peut aussi se dire qu’on est à zéro victoire et qu’il va vite falloir gagner un match.

Vous avez regardé le premier match du SLUC en Euroligue, mercredi ?

Bien sûr que j’ai regardé ! Quelque part, c’était un peu mon match aussi. C’est un peu mon maillot que les gars avaient sur les épaules. J’ai quand même participé à la conquête du titre et du ticket pour l’Euroligue. Et je peux vous dire que ça m’a fait mal de regarder ce match à la télé !

Vous auriez évidemment aimé être sur le terrain ?

Ne pas être resté à Nancy est un gros regret. J’ai trouvé dommage que Jean-Luc (Monschau) ne m’ait pas dit en face qu’il avait fait un autre choix, qu’il préférait prendre Adrien Moerman. Après, c’est le business…

Que vous a inspiré le SLUC face à Cantu ?

Nancy aurait pu avoir dix points d’avance à la mi-temps et le résultat aurait peut-être été différent. En perdant vingt ballons et en étant à 50 % aux lancers, c’est impossible de gagner en Euroligue. En plus, Cantu n’a pas manqué un shoot extérieur. C’est un peu comme à chaque fois avec les équipes françaises en Euroligue : tu crois que tu vas gagner… et tu ne gagnes pas.

Pensez-vous que cette équipe est plus forte que la saison dernière ?

Sur le papier et si l’on prend les individualités une par une, oui, c’est plus fort. En plus, avec Nicolas Batum, le SLUC dispose d’un joueur hors norme pour la Pro A. Après, je ne suis pas dans le groupe et je ne sais pas comment il vit. La saison dernière, il y avait un groupe extraordinaire, une grosse cohésion. Ça peut faire gagner quelques matches… Je pense aussi que le SLUC ne tourne pas encore à plein régime collectivement.

Recueillis par Thomas SIMON



Est republicain

JC a écrit:

Tu ne le sens jamais en même temps !

C'est pas faux^^, mais je nous mets quand même vainqueur au jeu des pronos (bon j'ai hésité :p)

machin00 a écrit:

Ou Brun + Gordon.
Je le sens pas ce match

J'ai aussi un trés mauvais souvenir du dernier match contre Gordon... Si on le laisse seul à 3pts comme Cantu ça peut faire mal... Brun moins

Je laisserais quand même pas trop d'espace à Stephen !

Ce n'est pas lui qui me ferait peur pour ce match !

il faut avoir raisonnablement peur et surtout respecter l'adversaire soi disant plus faible
ATTENTION

Moi je dis que Nanterre a tout du match piège, c'est leur premier match à domicile dans un gymnase (1500 places) blindé dans lequel ils n'ont quasi jamais perdu la saison dernière et cette équipe est dangereuse : en déplacement ils perdent de seulement 6 pts contre le mans et 8 points contre cholet (72-78 / 82-90)

Si on tient ryvon coville (17pts à 56%, 8.5 rebonds pour 22 d'eval) ça devrait le faire, et attention à gordon qui sort de deux matchs pourris, il aime bien se refaire contre nous (cf roanne l'année dernière).

gordon l'an passé... oh oui, il aurait marqué des vestiaires comme on dit !!! IN-TE-NABLE

Et ben,on se met a craindre Nanterre et Brun avec notre effectif et on veut pretendre aller au top 16,il faut une victoire ,avec la maniére en plus.Tout autre résultat serait catastrophique avant Bilbao!

van morrison a écrit:

Et ben,on se met a craindre Nanterre et Brun avec notre effectif et on veut pretendre aller au top 16,il faut une victoire ,avec la maniére en plus.Tout autre résultat serait catastrophique avant Bilbao!

graaaaave! Remarque Nanterre ça sera peut être l'occase pour Batum de faire Peter ses perfs...

Ou pas...

Si tu pouvais éditer tes messages plutôt que d'en poster deux ou trois à la suite dans la même minute. Merci !

Premier match du sluc au stade demain soir à Nanterre pour moi, j'espère voir des trucs venus d'ailleurs du bon Nico.

Je l’espère pour toi car pour le moment nous on en a pas trop vu.

Mais surtout enfin un vrai bon match consistant du Sluc.

Basket-ball - Pro A (3 e journée) - Nanterre - SLUC, ce soir (20h) Gare au train-train de banlieue !




Après Cantu et les lumières de l’Euroligue, le SLUC retrouve le quotidien du championnat et un adversaire modeste sur le papier. A prendre très au sérieux, sous peine de tomber dans le panneau.






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Quatre ans après son passage dans les Hauts-de-Seine, Adrien Moerman revient à Nanterre avec le maillot des champions de France sur les épaules. Photo Patrice SAUCOURT








Nancy. Ce soir, le palais des sports de Nanterre sera plein à craquer. Et la venue du champion de France et de Nicolas Batum n’est pas pour grand-chose dans cette ferveur qui berce le club des Hauts-de-Seine. Dans quelques heures, la JSF (Jeunesse Sportive des Fontenelles) Nanterre va disputer le tout premier match de Pro A de son histoire à la maison. Un événement pour les quelque 1.500 veinards qui ont été suffisamment rapides pour se procurer un billet.

Nanterre, Adrien Moerman connaît bien, pour y avoir joliment relancé sa carrière, il y a quelques années (en 2007-2008, en Pro B). « J’en garde un super souvenir », sourit l’ailier-fort du SLUC, « c’est grâce à Nanterre et à son coach (Pascal Donnadieu) que j’ai pu rebondir après Roanne. C’est un club sympa, familial, avec lequel j’ai gardé d’excellents rapports. Mais je sais aussi qu’ils nous attendent de pied ferme. Il ne faudra pas les sous-estimer… »

Quitte à tomber dans le panneau de ce qui pourrait vaguement ressembler à un cliché, il faut admettre que, pour Nancy, ce déplacement chez le promu sent le piège à plein nez. Sur le papier, malgré tout le respect dû à Nanterre, il n’y a pourtant pas photo. Même si l’équipe de Pascal Donnadieu a échoué de peu au Mans (-6), puis à Cholet (-8), même si l’ancien du Mans et Orléans Ryvon Covile réalise un gros début de saison, même si les deux autres Américains Daniels et Riley représentent une réelle menace…

« Le danger existe »


Pour le SLUC, la difficulté réside dans l’enchaînement, dans le contraste des décors, entre l’excitation d’un rendez-vous avec l’Euroligue et le train-train quotidien d’un match de championnat, qui plus est face à une proie supposée facile. « Il faut passer à autre chose et aller à Nanterre pour gagner », insiste Adrien Moerman, « mais avec cette équipe (le SLUC), je ne crois pas qu’il y ait un risque que l’on arrive la fleur au fusil ».

« Le danger existe », admet Jean-Luc Monschau, « à croire que le championnat est plus facile que l’Euroligue, nous pourrions être confrontés à des déconvenues. Il faut se mobiliser et aborder la rencontre face à Nanterre avec la même détermination que celle affichée en début de match contre Cantu ». Le SLUC devra notamment installer d’entrée son dispositif défensif s’il ne veut pas subir les assauts d’un promu capable de coups de chaud en attaque. Et même si Nanterre n’est pas Cantu, John Linehan et ses coéquipiers auront bien du mal à faire respecter la hiérarchie s’ils perdent vingt ballons et laissent la moitié de leurs lancers-francs au bord du chemin… Qu’il joue dans la cour de l’Euroligue ou du championnat de France, c’est aussi dans sa capacité à retenir les leçons que le SLUC saura s’il est un bon élève.

Thomas SIMON

Espoirs : Nanterre (15e, 2 points) — SLUC (6e, 4 points), aujourd’hui (17h15).



Est republicain

Lock-out : un pas en avant, deux pas en arrière…

Nancy. Hier après l’entraînement, Nicolas Batum a quitté Gentilly en soupirant : « je crois que je ne suis pas prêt de retourner à Portland ». Il semble en effet que le lock-out NBA décrété fin juin n’est pas encore sur le point d’être levé. Après trois jours de réunion (de mardi à jeudi), les représentants des joueurs et les propriétaires des franchises se sont séparés sans avoir avancé d’un pouce. Le négociateur appelé à la rescousse aurait même jeté l’éponge. Pour l’heure, aucune nouvelle réunion n’a été programmée.

LOCATION. La location pour la rencontre d’Euroligue SLUC - Bilbao (jeudi prochain, à 20h45) se déroulera de la manière suivante : lundi, mardi, mercredi et jeudi, de 9h à 12h et de 14h à 17h au siège du club, ou par téléphone au 03.83.96.89.94.

T. S.



Est républicain

Les affaires courantes...
Tout les oppose. Le budget, les ambitions, le passé. Nanterre - Nancy, duel des extrêmes. Retour à l’ordinaire francilien entre les fastes de l’Europe, de Milan à Bilbao.


Nancy retrouvera l’artilleur Stephen Brun. Attention à lui! Photo Antony PICORE
L’un est déjà premier de la classe, l’autre déjà dernier. L’un a réussi un deux sur deux pour un démarrage parfait, l’autre a perdu les deux premiers matches de son histoire en proA. Car Nanterre est 100 % promu, absolument vierge de vécu au sein de l’élite. Historique, cette incursion de la ville des Hauts-de-Seine plus connue pour son université que pour son basket.

Sept saisons de ligue nationale seulement, en pro B, couronnent une lente progression vers le professionnalisme. Un homme est à l’origine de tous les bonheurs : Pascal Donnadieu. L’entraîneur actuel des Franciliens a pris cette équipe au plus bas niveau de l’échelle, en championnat départemental. Nous étions en 1987… Le voilà au sommet. Pas chouette son aventure ?

Fidèle à ses habitudes, le coach des Nanterriens a concocté un collectif en douceur avec huit éléments du précédent exercice. Même les Américains Daniels et Riley sont restés. « Ils ont été raisonnables financièrement, c’est un plus pour nous, on connaît leurs qualités et leurs défauts. » La seule folie estivale a été d’enrôler Stephen Brun le champion de France avec Nancy, alors chômeur… Le deuxième coup d’éclat fut de séduire Coville, intérieur puissant ayant flambé sur les parquets d’Orléans avant de céder à la discrétion au Mans.

Ce trio américain n’a rien d’infernal mais il permet à Nanterre, au porte-monnaie maigrelet (moitié moins d’argent que Nancy), de croire en son destin : « Notre seule ambition est de laisser deux formations derrière nous », afin de sauver sa peau de novice en pro A. 50 % du chemin paraissent réalisés par la formation de Pascal Donnadieu puisque Hyères-Toulon en proie aux pires difficultés de trésorerie, n’est même pas certain de finir la saison !

Alors que vaut réellement Nanterre ? Réponse délicate qui n’est pas prête de tomber. Ces messieurs sans cœur de la Ligue nationale ont programmé cinq déplacements lors des sept premières journées. Dur pour un promu, revenu bredouille mais sans honte du Mans (- 6) puis de Cholet (- 8). Première à domicile, donc, pour le club francilien dont la salle est indigne d’accueillir le champion de France nancéien tant le nombre de places frise le ridicule : 1 500. Pour le deuxième club de notre Capitale…

En tout cas, le duel semble idéal pour le Sluc. Entre deux rendez-vous internationaux, il pourrait avoir son importance chiffrée. Avec trois succès en trois rencontres, Nancy pourrait profiter pleinement de matches autrement plus huppés entre Le Mans et Orléans, Chalon et Cholet, des concurrents directs dans les sphères supérieures. Avec un brin de chance, le Sluc serait même seul en tête ! Expédier les affaires courantes a son charme, non ?

Alain THIÉBAUT.


Republicain lorrain

merci bacou pour tous ces articles ...matinaux....

Nanterre : 8 tirs à 3 pts en 5mn, ça fait 64 à la fin du match à ce rythme...

25-10 pour nous
On est sérieux, faut continuer :cheers: