[Playoffs - 1/2 #3] SLUC Nancy bat ASVEL, 89-75 (44-35)

JC a écrit:

2002, 2005, 2008...

On est pile dans les temps !

Bien vu

Sur le forum de l'Asvel, les arbitres ont fait gagner le Sluc ou ont fait perdre l'Asvel, c'est comme on veut...

BRAVO BRAVO LES COUGARS quel match encore ce soir grosse defense avec de l envie de toute l equipe ca fait plaisir a voir et akin quel boulot je dis chapeau monsieur et toute l equipe a joue a merveille pour faire dejouer cette asvel qui faisait peine a voir quand meme on est en finale on est en finale pour moi ca sera mon 5 eme bercy si j arrive a avoir le precieux billet...

Parce que Ghrib en avait ras le cul de se faire pourrir par les psychopathes de son équipe.

Magnifique SLUC, héroïque! Ce 3è QT de toute beauté, avec une défense aux ptits oignons, d'une propreté magnifique.... Une leçon !

les arbitres ont faient perdre l asvel ben pour moi il y a pas du match tant nancy a domine le match du debut a la fin le sluc etait plus fort ce soir c tout...

Jo L'incruste a écrit:

Sur le forum de l'Asvel, les arbitres ont fait gagner le Sluc ou ont fait perdre l'Asvel, c'est comme on veut...

Forum forum . C'est vite dit. La "Mailing List" tu veux dire.... En même temps, à part les 2 / 3 anciens qui ont des choses intelligentes à dire, le reste c'est quand même du rase bitume niveau "analyse basket" .

Une ambiance qui a bien fait plaisir et des joueurs au diapason . Et bien le bonjour du grand blessé Akin à nos copains villeurbanais
Allez on finit le boulot samedi prochain, mais quoi qu'il arrive un grand à cette equipe

The Glove a écrit:

Bravo !

A Akin, ( et au staff pour le coup de bluff ), pour son courage, son envie, sa hargne, il a fait la différence, et son comportement fut exemplaire.

A Tremmel, pour sa sobriété, sa classe, ... la grande classe.

A Deane, pour sa folie, sa hargne aussi ... son drive, sa rapidité.

A Brun, pour son comportement, un vrai joueur d'équipe.

A à tout le reste aussi, merci, merci.

Une équipe face à des mercenaires. C'est bien quand les gentils gagnent à la fin

+1

Bravo au staff aussi, on avait le "vent dans le dos ce soir", le collectif respectait et récitait bien son basket mais les quelques ajustements tactiques apportés entre les match #2 et #3, notamment pour répondre au casse-tête de la version offensive "small ball" très étirée de l'Asvel, ça semblait marcher nickel.

Et c'est un peu narcissique, mais aussi bravo au public, à Marco et la sono pour l'ambiance. Parce que venir gagner dans ce Gentilly là, c'est quand même une autre musique que la version "saison régulière" de Gentilly.



Sur le match, j'ai quand même été très surpris de voir seulement 2 fautes commises par les 2 équipes après 1QT sur une belle qualificative pour la finale. Pour nous, pas de souci, dans cette configuration on était en train de faire la course en tête et créer l'écart, pas de raison de changer l'esprit et durcir le match. Mais du coup l'Asvel...


Une mention dans le camp d'en face à Edwin Jackson tout de même. J'ai du mal avec beaucoup de joueurs de l'Asvel mais lui, sur la série il m'a régalé. Il a un shoot super propre (encore ce soir il en rentre 1 ou 2 pas cadeau), une belle accélération et semble jouer pour le collectif. En plus, dans ses déclarations, il parait posé, cohérent.
Je suis quand même assez circonspect qu'un joueur comme lui ait été laissé à la cave si longtemps cette saison. Un super potentiel JFL. Dommage qu'à la suite d'un contrat à l'Asvel et après les P.O. qu'il a fait, c'est clairement pas dans les calibres financiers auquel on peut s'intéresser.

Une pensée pour Grihb.

Conspué, probablement à juste titre, mais y'a vraiment une belle paire de tête de n*eud dans sa team.

J'ai adoré son management en forme de f*ck aux caractériels Walsh/ Jefferson en fin de match, mâme si ca le lui coûte.

Le dragon (Grihb) ne meurt jamais seul(W&J)! -- (stseiyapowwaa!!!)^^

The Glove a écrit:

Même si je n'aime pas le coaching de JLM, faut bien reconnaitre que dans le choix des hommes, il se trompe vraiment très rarement.

Dans le comportement :

Linehan qui laisse volontiers la mène à Willy, et qui se met en retrait offensivement, tout en gardant son influence défensive.

Deane qui distribue ( 12 passes ce soir ), qui d'un match à l'autre, peut également se mettre en retrait lors de match sans. Qui sait prendre des risques. Qui joue tout simplement de facon juste.

Brun, qui pour moi est un liant. Un mec qui soude un groupe. Un battant, comme à pu l'être Cyril Julian à l'époque. Qui dynamise pendant les temps - mort, qui se lève, encourage. Un type bien.

Tremmel qui parle par son talent. Monsieur Propre. Et qui est très complémentaire avec sa femme du coup qui a su donner de sa personne pour faire lever la foule.

Tout pareil. La balle dans les mains de Deanne en attaque, Linehan qui peut se livrer à fond défensivement, et tout le reste (j'adore Brun, les critiques c'est facile surtout dans un groupe où peu de joueurs décoivent... Mais s'il part on pourrait le regretter et perdre plus gros que beaucoup ne pensent). Akingbala, il a joué avec le nez cassé ou pas ?

5NancyBoy4 a écrit:

Le dragon (Grihb) ne meurt jamais seul(W&J)! -- (stseiyapowwaa!!!)^^

Shuraaaaaaaaaaaa !!! Enorme

Un grand bravo à cette équipe qui a joué SOUDEE cette année. Sans doute pas la plus talentueuse du championnat, parfois poussive, mais elle est là en finale.

Une équipe qui n'a rien lâché, qui se bat, qui porte bien haut l'étendard et les valeurs Lorraines.

Elle est là où on ne l'attendait pas: en finale...

Un grand bravo à Jean Luc "harry Potter" Monschau!!!

Respect à Villeurbanne d'avoir porté jusqu'au bout son projet "jeunes".

A coup de millions, cette équipe finira par y arriver mais il leur faut changer d'état d'esprit! rendez nous l'ASVEL des années Beugnot!

Par contre la 'olà' du speaker à la fin... moyen...

Theseus a écrit:

5NancyBoy4 a écrit:

Le dragon (Grihb) ne meurt jamais seul(W&J)! -- (stseiyapowwaa!!!)^^

Shuraaaaaaaaaaaa !!! Enorme

Yes!

Je le savais Theseus, y'a bien un point ou on se rejoindrait

Par un supp du MSB :

Citation :

Et encore une finale pour le SLUC, ça forge le respect ! Pourtant l'inter saison avec la perte des frères Greer, puis pendant la saison les blessures....bravo messieurs

Par un supp de Pau-Orthez :

Citation :

Sympa la demie entre l'asvel et Nancy, et les premiers prennent cher dans une grosse ambiance nancéenne!
Quand je vois l'ambiance qu'il y a dans une belle salle de basket comme à Nancy, je me demande ce qu'on attend pour en construire, sérieux une salle de comme ça de 6000 places c'est tant demander?!
Bravo Nancy en tout cas beau match j'ai pris du plaisir à les regarder, ça va faire une belle finale!
Allez CB quand même!

Merci à "chezwam83" de BI pour l'image

Terrible!!!

Jo L'incruste a écrit:

Sur le forum de l'Asvel, les arbitres ont fait gagner le Sluc ou ont fait perdre l'Asvel, c'est comme on veut...

ouais, 'fin faut pas exagérer non plus. Le sluc a dominé du début à la fin quand même .

Et quand on voit la facilité qu'a eu Deane pour rentrer dans la raquette Villeurbannaise ou les fauteuils pour shooter (entre autre) ou les rebonds qu'a pu prendre Akin (pour ne citer qu'eux), c'est pas une histoire d'arbitres. L'asvel s'est fait dominer, c'est tout.
Après c'est sûr que c'est toujours plus simple de trouver une excuse ailleurs. Mais tant qu'à être mauvais perdant, autant être plus original disons que les ballons de POs favorisent le sluc ! la faute aux arbitres c'est bateau et tout aussi grotesque ...

En tout cas, une chose est certaine, le fait d'avoir joué à domicile a été un net avantage !

Enorme !


Basket-ball Villeurbanne n’a pas existé. Auteur d’un match exceptionnel, le SLUC s’est qualifié pour sa cinquième finale de championnat de France en sept saisons samedi contre Cholet. Fabuleux ! Nancy. Il a tout simplement dit au staff médical : « mon nez est cassé...


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Dans une salle surchauffée, le SLUC a décroché son billet pour Bercy. Photos Patrice SAUCOURT
Basket-ball


Villeurbanne n’a pas existé. Auteur d’un match exceptionnel, le SLUC s’est qualifié pour sa cinquième finale de championnat de France en sept saisons samedi contre Cholet. Fabuleux !

Nancy. Il a tout simplement dit au staff médical : « mon nez est cassé. Il ne pourra donc pas l’être plus. Je veux jouer et j’en assume l’entière responsabilité ». Akin Akingbala n’a pas tourné autour du pot après son IRM à Lyon, après que les médecins lui aient confirmé qu’il avait bien subi un traumatisme mais qu’il n’avait pas perdu connaissance.

Et deux heures avant le match, le Nigérian a même refusé le masque de protection comme s’il voulait défier les yeux dans les yeux, les intérieurs de l’ASVEL : « ce mec est courageux. C’est un vrai pro » dira avec beaucoup de classe Nordine Ghrib, le coach de l’ASVEL, venu au chevet jeudi matin du pivot nancéien pour s’inquiéter de sa santé.

Akin Akingbala, gueule de boxeur, à la dixième reprise d’un combat titanesque, a donc tenu sa place, donnant coup sur coup à la face des intérieurs de l’ASVEL Fofana, Tillie, Jefferson, pourtant remontés comme des pendules.

Le Nigérian, KO mercredi, a tout simplement régné à l’intérieur sur le ring, le buste droit, les abdominaux et les biceps à fleur de peau, pour afficher à l’issue de ce délicieux moment de bonheur, un 7/9 aux shoots, 17 rebonds et un monumental 29 d’évaluation.

L’évaluation, cette note globale qui regroupe tous les secteurs du jeu mais qui ne tient hélas pas en compte si le joueur joue avec le nez de « traviole ». Akin aurait mérité sans aucun doute un bonus : « il nous a boostés. Quel exemple pour le groupe » ajoutera Stephen Brun heureux comme un gosse, artificier en chef à trois points (2/3) en première période, lorsque le SLUC défendit le plomb, lorsque le jeu rapide du SLUC envoya Darden et Deane au dunk sous les hurlements de joie d’un Palais des Sports bouillant comme un volcan en éruption (44-35 à la pause)Interdiction de passer

L’ASVEL qui était à 0/6 à trois points, qui avait limité la casse grâce à Jefferson, Tillie et Walsh, avait-elle les ressources pour revenir dans le match ?

Les supporters nancéiens aux gosiers assoiffés à la mi-temps, le craignaient autour du zinc. Les experts aussi. Nancy pouvait-il tenir sur ce rythme en attaque comme en défense ?

La réponse immédiate de Linehan et ses fantassins sonna la fin des illusions villeurbannaises. La défense du SLUC déroula les fils barbelés autour de son cercle. Et les sentinelles de Jean-Luc Monschau montèrent la garde comme en temps de guerre.

Les stops se multiplièrent. L’ASVEL ne marqua que deux points en sept minutes pendant que Deane qui finira avec 12 passes décisives, Akingbala sur un alley-oop génial et Darden écrasèrent des paniers à vous donner le tournis.

Un 17-2 qui plia définitivement le match dans une ambiance de folie (61-39, 27e).

La suite et la fin, se savourent comme du bon pain. Villeurbanne lança ses bouées de sauvetage, tenta le pressing pour revenir mais le SLUC qui avait chassé les fantômes d’un match perdu à la Semaine des As ( 11 à 1’10 de la fin), ne lâcha pas sa proie : « on a su limiter les pertes de balle et percer le rideau de l’ASVEL pour aller au panier » insistera Jean-Luc Monschau alors que sur un panier de Gelabale, Nancy se décida à recharger ses batteries (73-61, 35e).

Le final fut poignant, émouvant, magique. Le public déchaîné, demanda à ses joueurs un tour d’honneur ô combien mérité à cette équipe au mental d’acier, à l’état d’esprit exemplaire, physiquement et mentalement prête à fournir tous les sacrifices et affronter toutes les galères.

Dans l’intimité de son vestiaire, elle se retrouva unie comme un seul homme autour de Kenny Grant. L’arrière franco-suédois, venait de leur annoncer en larmes, qu’il avait perdu sa grand-mère qu’il aimait tant. Béni le savait depuis le matin mais n’avait rien dit avant…

Avant cette divine soirée qui envoie le SLUC Nancy à Bercy pour la sixième fois en sept ans de l’ère Monschau-Fra (cinq finales de championnat, une finale de coupe) qui enflamme déjà de passion les amoureux du SLUC.

Samedi, Nancy, le vilain petit canard, celui qui palme parfois à contresens pour se faire respecter dans les fumeuses décisions de la Ligue ou de la Fédération sera dans la piscine aux couleurs turquoise de Bercy. Énorme !

Gilles GAIHIER


Est républicain

Le fait du match
Gentilly à la folie



Nancy. Il y a des soirées magiques qui vous collent des frissons, hérissent le poil et rendent des basketteurs pros heureux comme des gamins d’être sur un parquet. C’était une soirée de ce type hier à Gentilly ...


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Comme un seul homme le public a poussé les Nancéiens pour retrouver Bercy pour la cinquième fois en six ans.



Nancy. Il y a des soirées magiques qui vous collent des frissons, hérissent le poil et rendent des basketteurs pros heureux comme des gamins d’être sur un parquet. C’était une soirée de ce type hier à Gentilly ; une soirée où une équipe a fait corps avec son public et où le public a fait corps avec son équipe pour ouvrir les portes du paradis, les portes de Bercy.

A la fin du match, Akin Akingbala, Tremmell Darden et Kenny Grant se sont spontanément dirigés vers le public pour taper des dizaines de mains qui se tendaient, vite imités par leurs coéquipiers impatients de communier avec les supporters. Image forte d’un après-match saisissant. « La salle était exceptionnelle », dira après coup Stephen Brun. «Elle a poussé. C’était un peu comme la demi-finale d’il y a deux ans. Le public méritait de voir Nancy aller à Bercy une nouvelle fois».

Car le public nancéien a bien joué son rôle de sixième homme hier et dès le début de soirée. S’il restait quelques sièges vides à Gentilly, les 5.821 spectateurs qui s’étaient massés dans les tribunes avaient rapidement brandi comme un seul homme le tifo « Allez Nancy » posé sur chaque siège. Ils avaient d’applaudi chaudement l’annonce de l’équipe nancéienne en insistant un peu plus quand le nom d’Akin Akingbala fut lancé par le speaker Marco. « ça m’a vraiment touché», lâchera le pivot nigérian qui en a pourtant vu d’autres. Il y avait tellement de bruit que cela faisait mal aux oreilles», lâchera dans un sourire l’arrière Kenny Grant un peu plus tard.

Le décor était planté. Et la suite allait être à l’avenant. Alors que les speaker invitait le public à faire du bruit, chaque action était ponctuée d’un applaudissement ou d’une bordée de sifflets. Le public vivait pratiquement comme un acteur le match, vibrant sur un dunk de Willie Deane ou une claquette d’Akin Akingbala, ou huant une faute anti-sportive sifflée à Stephen Brun à trois minutes du terme ou des «3 secondes» sifflées aux intérieurs nancéiens.

C’est simple, on avait retrouvé l’espace d’une soirée l’ambiance électrique des oppositions contre Strasbourg ou l’ASVEL, il y a quelques années. «Le public a été vraiment super », appréciait Terrance Johnson après le match alors qu’un peu plus loin Seydou N’Joya ajoutait, presque admiratif : « Chapeau au public, car sans lui ce n’est pas sûr que l’on aurait pu arracher une cinquième finale de Pro A ».

Anthony Guille



Est républicain

Vestiaires
SLUC - ASVEL, épisode 24



RECORD. Entre la saison régulière, les play-offs, l’Eurochallenge et la coupe de France, le SLUC disputait hier son vingt-cinquième match à domicile cette saison. Un record. Lors de la saison 2008/2009 où il a participé à l’Euroligue, le club nancéien avait joué vingt-quatre rencontres à la maison...


RECORD. Entre la saison régulière, les play-offs, l’Eurochallenge et la coupe de France, le SLUC disputait hier son vingt-cinquième match à domicile cette saison. Un record. Lors de la saison 2008/2009 où il a participé à l’Euroligue, le club nancéien avait joué vingt-quatre rencontres à la maison.

TROPHEE. Vainqueurs pour la première fois du Trophée du Futur la semaine dernière, les Espoirs nancéiens ont été mis à l’honneur avant le match. La troupe de Pierre Verdière a montré au public le trophée qui trônera désormais dans la vitrine du club…

BUS. Venue à Gentilly en jet privé la semaine dernière lors de la demi-finale aller, l’ASVEL avait cette fois opté pour le bus. Le club villeurbannais est arrivé vendredi en fin d’après-midi et a effectué la traditionnelle séance de shooting à Gentilly hier matin.

ALLER-RETOUR. Blessé à l’épaule le 21 mai, l’intérieur villeurbannais Pops Mensah-Bonsu a fait un aller-retour express à Londres la veille du match pour consulter un spécialiste et déterminer la nécessité d’une opération qui pourrait lui faire louper l’Euro avec la Grande-Bretagne. En attendant, le joueur était présent en civil hier sur le banc rhodanien pour encourager ses copains.

CLASSIQUE. Le SLUC et l’ASVEL se croisent souvent ces dernières années… Le face-à-face d’hier était le 24e depuis cinq ans ! Avant cette belle à Gentilly, c’est le SLUC Nancy qui menait d’une courte tête dans ses duels (12-11).



Est républicain

quand on voit les images à la télé, on est frustré de ne pas avoir pu être présent à Gentilly
... on sent à quelle point l'ambiance a dû être chaude... j'avoue que je ne croyais pas à ce scénario idéal en tout cas


en plus, je fais partie de ceux qui, dans du récent sondage, disaient que, pour eux, la saison était une belle réussite... tout est du bonus... y compris la cerise sur le gâteau que j'espère bien pour récompenser ce jeu d'équipe... ce collectif...

comme sondage complémentaire : vous préféreriez gagner avec un mec comme Walsh dans votre équipe ou perdre en finale avec un groupe aussi uni ? (pour les supporters villeurbannais, dit sans trop de moquerie, je ne vous dis pas, la question devient : comment c'est perdre avec Walsh... ? d'ailleurs, j'aimerais bien voir où il va aller l'an prochain, le zozo)

Nancy retrouve Bercy

Deux ans après sa dernière finale de Pro A, le Sluc retourne à Bercy. Il a nettement dominé Villeurbanne hier (89-75), porté par un Akingbala énorme.

Emmené par un Akingbala à la hauteur de sa réputation, le SLUC s’est offert une nouvelle finale. Photo Clotilde VERDENAL

C’était un soir de fête comme Gentilly les adore. Ces fameux matchs d’appui qui n’échappent jamais à Nancy depuis que Jean-Luc Monschau est à ses commandes. Une soirée particulière aussi, entourée d’une angoisse très vite levée. Akingbala, l’homme au nez fracturé, l’un des héros du match aller (20 points, 10 rebonds), était bien là. Sans masque et en pleine santé. Il a survolé la rencontre de tous ses centimètres et écrasé la raquette de son talent. Bilan : 16 points, 17 rebonds et une évaluation de 29. Une partie monumentale.

Le Sluc, dans son ensemble, mérite des lauriers pour cette belle rarement indécise. Car Nancy a réalisé la partie qu’il souhaitait. Pas de score NBA comme à l’aller, pas de blessure comme au retour mais une intensité physique et défensive de tous les instants, avec un Darden facile (22 points, 9 rebonds), un Deane altruiste et percutant (16 points, 12 passes) et des rotations payantes. De la première à la dernière minute, tout a souri aux Lorrains et… rien n’a franchement tourné rond pour l’Asvel. La Green Team a perdu son adresse et sa réussite, coulé sous les assauts des intérieurs nancéiens et multiplié les fautes avec le concours gracieux d’un arbitrage parfois complaisant. « Nancy a mis beaucoup d’intensité et les arbitres sont allés dans son sens, remarquait Léo Westermann. C’est normal, ilsjouaient à domicile. » Cet épisode à part, il n’y a jamais eu photo.

La cinquième
Le Sluc a pris les devants très rapidement dans cette rencontre, en capitalisant sur une adresse supérieure et une intransigeance au rebond de tous les instants. Un premier écart s’est creusé puis Brun a joué les pyromanes avec huit points d’affilée qui assurait une marge aux siens (41-27). Villeurbanne pliait souvent mais, grâce à Walsh et Tillie, elle revenait systématiquement à une petite dizaine de points de son hôte (44-35). Jusqu’au retour des vestiaires et ce fameux troisième quart-temps entamé sur un éclat (17-4 en six minutes) qui laissait les Verts groggys (61-39). Dans un dernier élan, les coéquipiers de Gelabale, discret hier, reviendront à douze points (75-63) mais Darden, Deane et Akingbala marchaient sur l’eau, portés par un public assourdissant et une réussite admirable (51%). Nordine Ghrib fit donc le choix audacieux d’envoyer cinq jeunes Français pour terminer la rencontre. Comme un message aux stars qui ont pollué l’ambiance de son vestiaire au cours d’une année à oublier. « Quand on vient à l’Asvel, c’est pour gagner des titres », rappelait le malheureux Westermann.

Le Sluc, de son côté, retrouve Bercy pour sa cinquième finale en sept ans. « C’est énorme, savourait Stephen Brun. Nancy a toujours été en haut. Le travail paie. Moi, j’ai toujours cru en ce groupe. » Son entraîneur rappelait toutefois la complexité des play-offs : « Il y a sept équipes qui ne gagnent rien à la fin. » Et un champion. L’an passé, c’était Cholet. Il ne tient plus qu’à Linehan et ses partenaires d’empêcher son doublé.

Christian JOUGLEUX.
Républicain lorrain

Akingbala bluffe son monde

Tout Nancy était suspendu au possible forfait d’Akin Akingbala pour ce match d’appui mais tout le Sluc savait qu’il serait sur le terrain. «Il nous l’a dit vendredi», trahissait Stephen Brun. «Il s’est porté volontaire pour jouer, complétait Monschau. C’est à sa demande.» « Il a montré beaucoup d’abnégation et de courage, concluait enfin Willie Deane. Pour nous, il a été une énorme source de motivation. On a voulu lui rendre ce qu’il nous donner.»

Incontournable à l’aller (20 points, 10 rebonds), sorti pour une fracture du nez après quelques minutes lors du match retour, l’intérieur nancéien a surpris son monde hier. Sauf... les Villeurbannais. « Le coach nous avait dit de nous mettre dans la tête qu’il allait jouer, expliquait Westermann. On était prêt. Mais on n’a pas réussi à le contenir.» « C’est normal qu’il ait joué, poursuivait Nordine Ghrib. Il a mal au nez, on donne quelques antidouleurs et voilà. Je n’ai pas été surpris du tout par rapport à ça. Nancy a eu la chance de jouer au complet.» Allusion à Pops Mensah-Bonsu, l’Akingbala lyonnais qui lui était forfait le plus officiellement du monde...

Ch. J.

Republicain lorrain

Akingbala et Nancy leur ont marché dessus

Jamais une équipe, depuis la création de la LNB, n’avait réussi à se qualifier pour la finale du championnat en remportant deux « belles » à l’extérieur. L’Asvel, orpheline de Pops Mensah-Bonsu et pas prête à livrer le combat qui l’attendait dans la ferveur de « Gentilly », n’est pas parvenue à entrer dans l’histoire, étant stoppée sur la route de Bercy par une équipe de Nancy qui disputera sa cinquième finale en six ans. « C’est remarquable. Une telle présence au plus haut niveau du basket français n’est pas due au hasard », commenta Nordine Ghrib, à qui Jean-Luc Monschau rendit un vibrant hommage après une rencontre qui choisit très rapidement son camp, l’Asvel ne menant qu’une fois (3-4 !) en quarante minutes. Quarante minutes de souffrances (31-40 au rebond). Quarante minutes d’errances. Quarante minutes d’absences (1 rebond pour Jefferson, évaluation nulle pour Hammonds). Quarante minutes d’intolérances (Walsh)…

Reste à se tourner, déjà, vers 2011-2012, qui devrait une nouvelle fois voir l’Asvel bouleverser son effectif, seuls ses jeunes paraissant aujourd’hui assurés de faire partie de l’effectif que Pierre Vincent prendra en mains en août prochain…

Jouera ? Jouera pas ? Comme on pouvait le prévoir, Akin Akingbala, sérieusement touché trois jours plus tôt à l’Astroballe (fracture du nez qui devrait entraîner une opération demain et un traumatisme crânien) et « incertain » avant ce duel, était bien présent (et sans masque protecteur !) au cœur du Sluc au moment où débutait cette « belle » dans un « Gentilly » comble.

Il ne pouvait rêver plus belle entame de ses favoris. Coupant l’accès au panier aux Villeurbannais, les Nancéiens exploitaient toutes les occasions de jeu rapide pour venir punir leurs adversaires. Des Rhodaniens dans les cordes après six minutes de jeu (14-6) et pas mécontents de ne se retrouver qu’à six longueurs des « Cougars » à la fin du premier quart-temps (20-14)…marqué par les neuf rebonds d’Akingbala.

Malmenée, l’Asvel souffrait et Brun, surmotivé, venait inscrire huit points consécutifs qui la plaçaient face au vide (41-27).

En décalant Gelabale au poste d’ « ailier fort », Nordine Ghrib lui permit toutefois d’écoper en jouant « petit », un 6-0 bienvenu lui ayant permis d’éteindre l’incendie et de limiter la casse à la pause (44-35), atteinte avec un large déficit au rebond (15-24) dans la raquette par des Villeurbannais beaucoup trop inopérants dans la « peinture » (14/24) et à mi-distance (0/6) pour espérer contenir le Sluc.

Ils revenaient à sept points (44-37) mais Nancy et Akingbala, épatant de courage, soufflaient sur les braises et signaient dans la foulée un 14-0 (58-37) qui mettait K.O. une équipe évidemment guère aidée, dans un tel contexte, par l’arbitrage (huit fautes à… zéro contre l’Asvel en 5’07’’, aucune sanction contre les Nancéiens pendant 8’54’’ lors de ce troisième chapitre, ce qui poussa même le placide Léo Westermann à le faire remarquer à M. Guedin qui sanctionna Deane dans la foulée !).

Se tournant déjà sans doute vers la saison prochaine Nordine Ghrib envoyait ses « gones » et son capitaine (Westermann, Lacombe, Jackson, Gelabale, Tillie) pour conclure cette saison. Une saison aussi traumatisante que frustrante. Une saison qui devrait, encore, laisser des traces…

Le Progrés

Merci aux joueurs et au staff, merci au public merveilleux, un véritable sixiéme homme, merci à Bacou pour les articles de journaux, et merci à michelplatini pour l'après match bien arrosé.