[Playoffs - 1/2 #2] ASVEL bat SLUC Nancy, 91-79 (51-38)

Pro A - Demi-finale retour : ASVEL - SLUC, demain (20h30)
Les rois du cambriolage



Moussa Badiane, Tremmell Darden et les Nancéiens ont remporté les deux tiers de leurs matches à l’extérieur cette saison. Un bilan qui s’explique principalement par leur capacité à défendre dur.

Basket-ball

Demain à Villeurbanne, le SLUC disputera son dernier match

de la saison à l’extérieur. En terrain hostile,

il a souvent trouvé les clés du coffre cette année. Explications.

Nancy. Entre deux séries de lancers-francs, Kenny Grant glisse une petite confidence : « j’adore gagner à l’extérieur ! C’est plus amusant, plus excitant ». L’arrière suédois est décidément bien tombé : cette saison, le SLUC a tout simplement battu son record de victoires en déplacement (en pourcentage de victoires, voir notre infographie). Seul Cholet, le premier de la saison régulière, a fait aussi bien.

Demain, à Villeurbanne, l’équipe de Jean-Luc Monschau disputera son dernier match de la saison à l’extérieur. Le fait d’avoir remporté les deux tiers de ses déplacements cette saison (10 victoires — 5 défaites, soit 66,6 % exactement en saison régulière) ne lui offre évidemment aucune garantie de cambrioler l’Astroballe pour s’ouvrir les portes de Bercy. Mais c’est en tous cas l’occasion d’évoquer un fait qui n’est pas anodin et qui a forcément contribué au remarquable parcours du SLUC en Pro A. N’oublions pas, par exemple, que dans le « money-time » de la saison régulière, Linehan et ses coéquipiers sont allés s’imposer à Toulon, à Cholet et à Gravelines…

« Dans ce championnat particulièrement homogène, on savait que les victoires à l’extérieur pourraient faire la différence », rappelle Moussa Badiane. Avant de tenter d’expliquer le goût immodéré du SLUC pour les voyages, il convient de préciser que ses bilans successifs à l’extérieur s’inscrivent dans le cadre de son haut niveau de performance global (tant à l’extérieur qu’à domicile) depuis la saison 2005-2006.

Pour les joueurs, l’explication de leur bilan à l’extérieur tient en un mot : la défense. Dixième défense de Pro A en valeur absolue, le SLUC est en revanche deuxième de la classe (derrière Gravelines) si l’on rapporte le nombre de points encaissés au nombre de possessions.
La défense, seul élément contrôlable

Petite particularité : l’équipe de Jean-Luc Monschau est l’une des seules (avec l’ASVEL, d’ailleurs) à encaisser moins de points à l’extérieur (75,1) qu’à domicile (76,7). « Cela s’explique aussi par les écarts », tempère le coach, « quand vous faites un gros écart à domicile, ce qui arrive plus fréquemment qu’à l’extérieur en général, vous pouvez lever un peu le pied et encaisser plus de points ». A tout le moins, cela met en lumière la constance défensive de l’équipe nancéienne. « Je pense qu’à l’extérieur, nous sommes encore plus concentrés sur notre défense », estime Kenny Grant, « il faut absolument éviter que l’adversaire prenne confiance et devienne euphorique dans sa salle, devant son public. Pour cela, il faut éviter de donner trop de contre-attaques, de paniers faciles, ne pas perdre trop de balles… C’est ce que nous avions bien fait à Cholet et à Gravelines, notamment ».

Et on sait bien que ce SLUC-là, piloté par John Linehan réélu meilleur défense de l’année, est capable de serrer fort la vis sous son panneau. « Une équipe qui joue à domicile est souvent plus adroite », complète Moussa Badiane, « la seule chose que nous pouvons réellement contrôler, c’est notre défense. Notre équipe a la particularité de mettre beaucoup de pression en défense et de provoquer des pertes de balles. Cela nous a beaucoup aidés à l’extérieur, cette saison ». Et comme le disait un certain Michael Jordan, « l’attaque fait lever les foules, la défense fait gagner les titres ».

Thomas SIMON

Le progrès
Basket / demi-finale : asvel-nancy 0-1 (match 2 demain à 20 h 30). La der de Pierre Tavano

C’est une évidence. Quelle que soit la fin de la saison de l’Asvel, le « Match 2 » de sa demi-finale contre Nancy correspondra avec sa dernière sortie de cet exercice « 2010-2011 » à l’Astroballe. Et donc aux adieux de Pierre Tavano, qui défendra les couleurs de Strasbourg en 2011-2012 et 2012-2013 avec Vincent Collet.

« C’est une aventure qui se termine. Je ne pensais pas qu’elle s’achèverait aussi rapidement parce que, lorsque nous sommes venus, nous sortions d’un cycle de huit ans avec Le Mans et nous voulions nous inscrire dans la durée, avec l’idée de positionner l’ASVEL dans le haut de tableau européen », souligne celui qui débuta à Vénissieux-Parilly avec Robert Pérez et boucle son troisième passage (1986-1992, 1996-2000 et 2008-2011) et sa treizième saison à Villeurbanne.

Une saison marquée par l’éviction de Collet, le 17 novembre 2010. Une saison traumatisante pour son fidèle assistant…

« Ce fut un moment très dur, qui nous fera grandir, mais à aucun moment je n’ai pensé démissionner… L’équipe était en train de remonter la pente et Vincent était persuadé qu’elle n’allait pas rester en là… Il faudrait parfois laisser du temps au temps. Regardez Aulas avec Puel. Il aurait pu se séparer de lui en cours de saison et, finalement, l’OL termine sur le podium. Ce n’est pas si mal, non ? », questionne celui qui fut sacré champion de France avec les benjamins (1991), les minimes (88 et 89) et les espoirs (2000) villeurbannais (huit titres au total) et gérera la préparation de la Sig, cet été, avec Olivier Weissler et que Collet a imposé aux dirigeants alsaciens.

« C’était une condition sine qua non à ma signature. Nous sommes en phase sur tout ce qui concerne le basket et Pierre, qui est d’une grande loyauté et ne cherche pas la lumière, a une vraie finesse dans l’analyse du jeu », commente le Normand (1), qui a visionné tous les matches du Top 16 de l’Euroligue 2010-2011, et ancien coach d’une ASVEL de nouveau placée dos au mur après avoir dérapé, après la pause, à Nancy (109-93).

« Notre plus gros problème, sur ce match est que notre défense n’était pas là. Nous n’avons jamais réussi à arrêter Nancy qui a déroulé comme il le voulait. Il ne faut surtout pas se dire que le scénario sera le même qu’en quart de finale et nous devons être prêts à faire beaucoup plus d’efforts dans le secteur défensif. Parce que Nancy est capable d’être un rouleau compresseur et de détruire son adversaire », ajoute l’assistant d’un Nordine Ghrib qu’il connut à Parilly et qui vivra, lui aussi, son dernier match, demain, en tant que « head coach » de l’ASVEL.

(1) : L’ASVEL et Vincent Collet n’ayant pas réussi à trouver un terrain d’entente, les deux parties se retrouveront en mars 2012 devant les « Prud’hommes ».

AVEC TONY PARKER.- Présent lors de la série face à Chalon mais absent, samedi dernier, à Nancy, Tony Parker sera bien présent, demain soir, à l’Astroballe. À noter que, devant rentrer aux États-Unis jeudi, il n’assisterait pas à une éventuelle « belle », samedi, à « Gentilly », mais reviendrait en France la semaine prochaine si l’ASVEL avait le bonheur de disputer la finale de Pro A, le samedi 11 juin à Bercy.
Luc Paganon

Pour information, mail envoyé par le SLUC aux abonnés :
Cela concerne une éventuelle belle, mais j'espère que le SLUC va gagner demain soir


Objet: Informations Belle éventuelle

Chers abonnés,



Comme vous le savez, le SLUC mène 1 à 0 dans la série face à Villeurbanne. Cependant, si le SLUC s'incline mercredi soir , il y aura une belle à Gentilly le samedi 4 juin 2011 à 19h45.



Dans cette hypothèse et uniquement en cas de belle, voici les informations concernant la location :

les abonnés bénéficieront d'un tarif réduit et d'une priorité sur leur place le jeudi 2 juin de 10h à 12h et de 14h à 18h au siège du club. A compter du vendredi matin, veille du match, les places seront remises en vente au grand public. Si vous êtes dans l'impossibilité de vous déplacer ce jeudi, nous vous rappelons que vous pouvez réserver et régler vos places par carte bleue au 03.83.96.89.94 (pour information, la ligne ne sonne pas occupée quand nous sommes déjà en ligne).



Pour votre information, voici les horaires prévus pour la location :

Jeudi 2 juin : de 10h à 12h et de 14h à 18h - priorité aux abonnés sur leur place uniquement ce jour - aux guichets de l'entrée principale

Vendredi 3 juin : 9h - 12h et 14h - 17h - au niveau administration

Samedi 4 juin : 9h - 12h et à partir de 15h aux guichets de l'entrée principale



Sportivement,

Sluc Nancy Basket

BP 62012

Palais des Sports Jean Weille

54100 Nancy



03.83.96.89.90

ASVEL-Nancy complet

La demi-finale retour des Play-offs entre l’ASVEL et Nancy se disputera à guichets fermés mercredi à l’Astroballe.

Pour la dernière de la saison à l’Astroballe, les supporters de l’ASVEL ont répondu présent. La demi-finale retour des Play-offs entre les Villeurbannais et Nancy se disputera en effet à guichets fermés mercredi soir. (sport24.com)

Beugnot commentera aux côtés de Monclar et Cozette. Supayr

C'est 100% ASVEL... Une nouvelle émission

A-Sir a écrit:

Beugnot commentera aux côtés de Monclar et Cozette. Supayr

Encore mieux, y aura pas Monclar... ce sera du Cozette-Beugnot au micro !

Ah bon ? Je l'avais pas compris comme ça personnellement.

A-Sir a écrit:

Ah bon ? Je l'avais pas compris comme ça personnellement.

Monclar sera avec Pietrus pour commenter le match de la finale NBA sur un plateau télé de sport+ à 20h45 si je dis pas de bêtises
J'espère juste qu'ils vont pas nous faire chier avec la NBA pendant notre match !!!!

Monclar et Piétrus ne commenteront pas un match, mais seront à l'émission Canal NBA pour faire un debrief du premier match de la finale entre Miami et Dallas, de cette nuit.

Je me suis mal exprimé en effet ! C'est un débrief, puisque le match est pour 0h00 cette nuit ! Mais ca revient bien a dire quand même que Monclar ne commentera pas notre match et c'est bien dommage !

Bon perso je serais demain à l'astroballe pour supporter le sluc (je fais comme par hasard un déplacement pro a Lyon demain...) qui d'autres comme nancéen dans la salle???

moi aussi je serais du voyage !

Eh bien en voilà déjà deux tout de rouge vêtus à l'Astroballe, et on veut vous entendre sur FBSL demain! :cheers:

Première balle de match !



Basket-ball Ce soir, à l’Astroballe, le SLUC a l’occasion de conclure et de se qualifier pour sa cinquième finale de championnat en sept ans. Mais l’ASVEL doit réagir. Orage à l’horizon ! Nancy...


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Dos au mur, Villeurbanne va devoir serrer la vis en défense. Mais Stephen Brun et les Nancéiens espèrent trouver le chemin qui mène directement à Bercy. Photos Patrice SAUCOURT
Basket-ball



Ce soir, à l’Astroballe, le SLUC a l’occasion de conclure et de se qualifier pour sa cinquième finale de championnat en sept ans.

Mais l’ASVEL doit réagir. Orage à l’horizon !

Nancy. Difficile d’échapper au poncif rendu savoureusement répétitif par les basketteurs nancéiens ces dernières saisons : le SLUC est à quarante minutes de la finale du championnat de France. Ce serait la cinquième en sept ans. Pour rallier Bercy, l’équipe de Jean-Luc Monschau a deux itinéraires possibles : le vol direct Villeurbanne - Paris, ou le trajet avec escale à Nancy samedi prochain, plus long, plus éprouvant nerveusement et qui ne garantit pas d’arriver à bon port… De tous les chemins qui mènent à Bercy, le SLUC a évidemment l’intention d’emprunter le plus court. Mais pour cela, il faudra mettre le prix.

Ce tarif, c’est Villeurbanne qui va le fixer. Dos au mur après sa défaite (109-93) à Gentilly mercredi dernier, l’ASVEL doit réagir si elle veut, comme face à Chalon en quart de finale, pousser son adversaire au match d’appui. Un brin agacé par l’issue du premier acte, le capitaine villeurbannais Mickaël Gelabale a lancé une forme d’appel à la mobilisation : « Ce soir (mercredi), nous avons abandonné après la mi-temps […]. Je pense qu’il y a des joueurs qui ont tout donné en première période et qui, après, ne voulaient plus jouer, n’étaient plus motivés […]. Mais je crois en mes gars. Toute l’année ils ne m’ont pas lâché. Et même si, à Nancy, certains ont pu abandonner, je sais qu’ils vont réfléchir et qu’ils seront prêts mercredi. »

Les Nancéiens savent tout cela. John Linehan et ses coéquipiers se doutent bien que Davon Jefferson et Matt Walsh sont capables de faire beaucoup plus de ravages que lors du match un. Ils savent qu’il leur faudra, à un moment ou à un autre, laisser passer l’orage…Les intérieurs nancéiens sous surveillance

Mais ils savent aussi que, sans Pops Mensah-Bonsu, l’équipe de Nordine Ghrib est vulnérable à l’intérieur. Parmi les certitudes du moment, il en est une qui frise l’évidence : malgré les apparences renvoyées par le score du match aller, celui de ce soir va se jouer en défense. « Je ne peux pas me satisfaire de notre défense sur les intérieurs nancéiens », répétait le coach de l’ASVEL, mercredi soir, après que Samnick, Akingbala et Badiane aient laissé un champ de ruines dans la raquette villeurbannaise.

De leur côté, les Nancéiens sont bien conscients qu’ils ne marqueront pas plus de cent points deux fois de suite à quatre jours d’intervalle. Il faudra donc d’abord limiter le rendement d’un adversaire qui ne manque pas de talents offensifs. « Il est déjà rare que nous marquions plus de 93 points… Alors si l’ASVEL en marque autant que lors du match aller, la partie sera très difficile à gagner pour nous », confirme Jean-Luc Monschau, dont l’équipe a rejoint Lyon hier soir (sans Njoya qui souffre d’une sinusite), après avoir bouclé une séance d’entraînement qui respirait la concentration et la bonne humeur.

Soulagé de la pression du premier match à domicile, le SLUC peut retourner au combat avec sérénité. En n’oubliant pas d’emporter dans ses bagages, la même dureté, la même intensité, le même état d’esprit que mercredi, à Gentilly. Première balle de match !

Thomas SIMON



Est republicain

« Pas de marge d’erreur »



Victor Samnick, le SLUC est-il débarrassé d’un poids après avoir remporté le premier match à domicile ? Oui, bien sûr que c’est une bonne chose de faite ! Disons que nous avons fait le boulot en gagnant le premier match à domicile, ce qui est supposé être plus facile qu’à l’extérieur...


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« Nous avons fait le boulot », souligne l’intérieur nancéien



Victor Samnick, le SLUC est-il débarrassé d’un poids après avoir remporté le premier match à domicile ?

Oui, bien sûr que c’est une bonne chose de faite ! Disons que nous avons fait le boulot en gagnant le premier match à domicile, ce qui est supposé être plus facile qu’à l’extérieur. L’avantage du terrain, c’est la possibilité de recevoir en cas de belle. Mais c’est aussi l’opportunité de bien lancer la série. Ce que nous avons fait. Mais cela ne garantit pas la qualification. Demain (ce soir), nous n’allons pas à Villeurbanne en nous disant que nous avons une marge d’erreur du fait de l’avantage du terrain. Nous voulons faire un match qui s’inscrive dans la continuité du premier.

A travers les propos de Mickaël Gelabale après le premier match, vous imaginez sans doute que l’ASVEL va réagir…

Mickaël est dans son rôle de capitaine, c’est normal qu’il mobilise les troupes. Ils sont au bord du gouffre… Ensuite, on s’attend à ce que Jefferson et Walsh ne fassent pas le même match qu’à l’aller…

Le cas de l’intérieur Davon Jefferson vous concerne directement. Vous avez un plan ?

On ne va pas le laisser jouer… Avec lui, il faut être vigilant en permanence, le suivre à la trace, jusque… devant la porte des toilettes. Jefferson n’est pas le seul joueur dangereux à Villeurbanne. Mais si on peut déjà le limiter lui, ce sera bien.

Le challenge défensif est un défi que vous aimez relever, n’est-ce pas ?

Pour notre équipe, la défense est toujours la clé. Sur un plan personnel, je n’ai jamais à l’esprit le fait que c’est un match entre tel joueur et moi. La défense doit constituer un effort collectif. C’est une question d’orgueil personnel, certes, mais c’est le collectif qui solidifie la défense d’une équipe.

Propos recueillis par T.S.



Est republicain

BASKET / ASVEL-NANCY 0-1 (DEMI-FINALE, MATCH 2, 20 h 30). Égaliser pour continuer de rêver




L’ASVEL compte sur les 213 centimètres et la défense de Fofana pour contrer Akingbala / Joël Philippon


Pour sa dernière à domicile, l’ASVEL n’a, une nouvelle fois, pas le choix. Elle doit gagner pour retourner à Nancy



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C’est la der. De la saison à domicile pour l’Asvel qui, quoi qu’il arrive ce soir, ne rejouera pas sur ses planches en 2010-2011.


De Nordine Ghrib, à l’Astroballe (1), en tant que « head coach » de l’équipe villeurbannaise. De Pierre Tavano sur le banc d’une salle où l’ancien et futur assistant de Vincent Collet entrera certainement avec un pincement au cœur. Et qu’il espère bien quitter après avoir vu Mickaël Gelabale et ses partenaires égaliser face à Nancy.
Mais le défi est de taille. « Ce n’est pas impossible mais ce sera plus difficile que contre Chalon », prévoit même Kim Tillie, qui nous a annoncé hier qu’il porterait bien, de nouveau, les couleurs de l’ASVEL la saison prochaine. « J’ai dit aux dirigeants que je restais. Je me sens très bien ici et il faudrait une énorme proposition d’un très grand club européen pour que je m’en aille… », ajoute le Cannois qui, comme les autres intérieurs de l’ASVEL, est revanchard au moment de retrouver le SLUC.
« Nous n’avons pas bien défendu mercredi, moi le premier. Je m’en veux et je suis très motivé. Parce qu’il y avait vraiment la place pour gagner à Nancy. Nous leur avons presque donné le match en faisant ce troisième quart-temps (33-13 pour les Nancéiens) », ajoute l’une des révélations de la saison, conscient que la raquette rhodanienne devra être beaucoup plus solide qu’en terre lorraine (38-25 au rebond pour les hommes de Jean-Luc Monschau qui ont capté quinze prises offensives lors du « Match 1 ») si l’ASVEL veut relancer les dés de cette série, comme elle l’avait fait face à Chalon.
« Nancy nous a posé beaucoup de problèmes dans beaucoup de domaines et il est clair que nous allons devoir afficher plus d’intensité et de dureté. Nous allons essayer de remettre notre jeu dans le bon sens et j’espère que Bangaly (Fofana) sera en modes « bagarre » et « play offs ». S’il est dans la bonne intensité il nous sera utile, ce qui ne fut pas le cas mercredi », avance de son côté le coach d’une ASVEL qui doit plus que jamais se serrer les coudes en l’absence de Pops, qui sera sur le banc (et Tony Parker dans les tribunes), ce soir, pour « booster » une équipe de nouveau placée dos au mur et sommée de retrouver son sens du collectif, de la rigueur, de la lucidité, de la dureté et du liant dans son jeu si elle veut amener le SLUC à disputer une « Belle », comme en 2008 et 2009. Un SLUC sur ses gardes, même s’il a survolé la seconde période (62-44 !) et passé cent neuf points à son adversaire, il y a quatre jours…
« En sport, il n’y a jamais rien d’acquis. Chalon menait 4-0 face à l’ASVEL et avait remporté le premier match de vingt-quatre points… », rappelle justement Jean-Luc Monschau, qui ne veut voir qu’une chose : le 1-0 qui, aujourd’hui, place son équipe à quarante minutes de Bercy, mais autorise encore certains espoirs à une ASVEL qui, comme le souligne Ghrib « vit toujours bien quand il y a un gros enjeu et une grosse pression ». Ce soir, elle sera servie !

(1) : La rencontre se déroulera à guichets fermés.Luc Paganon

Le Progrès

Jefferson a la clé





Davon Jefferson veut prendre sa revanche contre Nancy / Joël Philippon


Éclipsé par Akingbala et Samnick à Nancy, l’Amércain va devoir tenir la raquette ce soir pour entretenir l’espoir





Davon Jefferson n’est pas le boute-en-train n° 1 de la Pro A. Plutôt du genre à réserver ses mots pour ses adversaires qu’il peut saouler de paroles… « Là où j’ai grandi, si tu n’es pas capable d’arrêter un gars, alors il te le dit », marmonne le grand (2,03 m) tatoué aux allures de bad boy, né à Lynwood, comme Venus Williams, dans la banlieue de Los Angeles. Pas un mauvais bougre. Juste un jeune Américain (24 ans) pas commode, mâchoires serrées même après ses meilleurs matches (« Je fais le job »). Ce n’est pas après avoir été éclipsé par Akin Ankingbala et Victor Samnick à Nancy (13 pts ; 4 rbds) qu’il allait être moins bougon. Pointé du doigt après le match par Mickaël Gelabale, il a fait hier son mea-culpa : « Je n’étais pas dans le rythme, surtout en deuxième mi-temps. Je n’avais pas de sensations. Je n’étais assez agressif. Je ne suis jamais entré dans ce match ».


L’ailier fort, meilleur écraseur de dunks de la Pro A, a une excuse à faire-valoir. « On lui a demandé de beaucoup s’adapter à la situation, explique le coach Nordine Ghrib. On l’a déjà fait dix fois cette saison. Mais cette fois, il ne se sentait pas bien. Il a commencé le match à l’envers ». Depuis la blessure de Pops, c’est en effet à lui d’aller se frotter aux « big men ». Pour le meilleur face aux Bourguignons. Avec beaucoup de moins de réussite en Lorraine. Autant dire qu’il a la clé de cette demi-finale entre les mains : « La différence avec Chalon, c’est que Nancy a deux forts joueurs qui posent beaucoup de problèmes dos au panier. Mais on doit pouvoir trouver des solutions. J’ai déjà joué contre ces pivots cette saison (l’Asvel l’avait emporté trois fois sur trois en saison régulière). Cette fois, j’ai juste joué un mauvais match », explique-t-il. « Je ne lui en veux pas, confirme Ghrib. Il nous a sauvés la mise tellement de fois cette saison… ». C’est vrai qu’il a fait le « job » pour sa troisième saison pro. Trop pressé de quitter l’université de Southern California après une seule année, il avait loupé la draft NBA 2008 avant d’atterrir au Maccabi Haïfa. C’est là-bas qu’il a tapé dans l’œil de Vincent Collet. « Vous verrez, il est hyper spectaculaire », avait prévenu l’ex-coach de l’Asvel. Et hyper efficace aussi, quoiqu’un peu relax en défense. Aucune équipe n’a su arrêter le joueur de l’Asvel le plus régulier. Il avait même réussi à hausser son niveau en play-offs avant la sortie de route de Nancy (22,3 pts, 9,8 rbds, 5,5 passes en moyenne). Des stats qui placent le MVP du All star game sur le podium de la Pro A et qui pourraient lui ouvrir les portes d’une grosse écurie d’Euroligue voire de NBA. « Je veux aller le plus haut possible », dit-il simplement. Il lui reste trois matches, au mieux, pour le prouver.B.S.

Le progrés

Victor samnick. « Défendre plus dur »

Épatant à l’aller, l’ancien villeurbannais veut que le SLUC bride l’ASVEL



>> Victor, comment analysez le match 1 ?


Il fut assez défensif de notre part, même si nous nous sommes relâchés sur la fin.
>> Quels étaient vos objectifs ?
Les contenir, limiter leurs contre-attaques, Jefferson et Walsh, courir avec leurs intérieurs. Alors, certes, Mike (Gelabale) a fait un gros un match mais, dans l’ensemble, nous avons assez bien rempli nos objectifs.
>> Vous parlez de Jefferson. Cela vous fait-il plaisir d’avoir été, pour beaucoup, dans son match « très moyen » ?
Lors des play offs, il faut donner le maximum. Limiter le rendement d’un joueur est une question d’orgueil mais je n’ai pas été tout seul sur sa route.
>> Nancy a-t-il réussi, samedi, l’un des meilleurs matches de sa saison ?
Offensivement, oui. Mais pas le meilleur sur un plan général… Samedi, c’était un peu trop « ouvert »…
>> L’absence de Pops a-t-elle changé la donne ?
Sans lui, l’ASVEL a moins d’impact physique sur le poste « 5 » et cherche d’autres solutions. Il faut que nous appuyions sur ce point…
>> Vous attendiez-vous à un tel scénario après le premier quart-temps ?
Je ne me suis jamais dit que ce serait difficile. S’ils avaient continué à être aussi adroits à trois points je leur aurais simplement dit « bravo »…
>> Dans quel domaine va se jouer le match 2 ?
De l’autre côté du terrain. Il faudra les limiter en défendant encore plus dur. Il ne faut pas que le scénario de Chalon se reproduise.
>> Pensiez-vous, en début de saison, que Nancy ferait une telle saison ?
Non. Je me disais qu’avec ce groupe cela allait bien se passer mais je n’ai jamais pensé aux deux premières places ou aux demi-finales.
>> Votre coach dit que cette équipe est animée d’un remarquable esprit collectif. Êtes-vous d’accord avec lui ?
Tout à fait. Nous nous entendons très bien, il n’y a presque jamais de tensions entre les joueurs. Nous prenons du plaisir à partager la balle, rien n’est figé sur un joueur et nous ne nous prenons pas la tête.
>> Vous avez quitté l’ASVEL en cours de saison l’an dernier. Êtes-vous animé d’un sentiment de revanche ?
Non. Il y avait treize joueurs, il fallait en libérer un, j’ai été victime d’un coup bas mais cela fait partie du business…Recueilli par L.P

Le progrès

Nancy veut en finir
Le SLUC a l’opportunité de se qualifier, ce soir à Villeurbanne, pour la finale du championnat de France. Une défaite l’obligerait à disputer une belle incertaine samedi à Gentilly.





Mieux vaut prévenir que frémir. Si Nancy veut atteindre la cinquième finale de Pro A de son histoire, il a tout intérêt à en finir au plus vite avec Villeurbanne. Le plus vite, justement, c’est ce soir à l’Astroballe. Dans la tanière de sa bête noire…


Le SLUC a perdu trois matchs sur quatre contre l’Asvel cette saison mais il a remporté l’un des plus importants. Celui qui entrouvre les portes de Bercy. Au soir de cette leçon, aussi spectaculaire qu’autoritaire (109-93), il existait un fossé entre la joie des joueurs nancéiens et la posture de leur entraîneur qui s’échinait à fuir tout triomphalisme avant la validation définitive de son billet pour la finale. Comment lui reprocher ? Chalon avait envoyé le même message cinglant en quart de finale avant de s’incliner à deux reprises contre Villeurbanne.
Topy Parker sera là


L’idée consiste donc à bousculer l’histoire, à faire en sorte qu’elle ne se répète pas. Nancy a les arguments pour parvenir à ses fins. A commencer par son attelage intérieur (Akingbala, Samnick, Brun, Badiane) qui n’a pas d’égal dans la maison verte. Le constat est d’autant plus patent que le pivot titulaire de l’ASVEL, Pops Mensah-Bonsu, est indisponible jusqu’à la saison prochaine. En douze apparitions, le garçon pesait la bagatelle de 20,3 points et 10 rebonds par match…
Problème, Villeurbanne a les défauts de ses qualités. « Deux visages, résume Mickaël Gelabale. C’est nous, on a fait ça toute la saison. » Côté jour, c’est la première mi-temps livrée à Gentilly : une adresse démentielle (8 sur 12 à trois points en vingt minutes), une défense qui a régulièrement obligé le SLUC à précipiter ses initiatives au terme des 24 secondes de possession et des solistes capables de prendre feu à tout moment. Samedi dernier, Gelabale (28 points) et Hammonds (24) ont joué ce rôle. Côté nuit en revanche, c’est une propension à lâcher dans les moments délicats, la désunion, l’éparpillement et l’individualisme. Avec deux champions du tout à l’ego : Walsh et Jefferson.
Avant de placer leur cou sous le couperet nancéien, les Villeurbannais vont essayer de relever la tête, d’éviter une élimination devant leur public et sous les yeux de leur vice-président Tony Parker. Dans cette optique, il faudra limiter l’activité des intérieurs nancéiens et percer le rideau défensif lorrain, l’autre atout majeur du SLUC. Mais encore faut-il que les hommes de Nordine Ghrib restent soudés. « J’espère que chacun sera à son niveau », avait soupiré l’entraîneur après la première gifle. Une dédicace à Davon Jefferson qui a rendu une petite copie à l’aller, ainsi qu’aux remplaçants villeurbannais, globalement inopérants sur ce premier acte.
Entre deux grands inconstants, l’incertitude régnera donc jusqu’à 22 heures ce soir ou jusqu’à samedi prochain, en cas de match d’appui. Une belle garnirait les caisses de Nancy mais ce n’est pas la solution la plus enviable. Après avoir offert une réaction savoureuse contre Hyères-Toulon, le SLUC est monté en régime contre Villeurbanne, ce qui ressemble à un début de dynamique. Autant la préserver jusqu’à Bercy.Christian JOUGLEUX.
Republicain lorrain

Le warrior s'est transformé en fillette ?

Heuuuuu tu recommences po toi hein....pis le HS c'est toujours mal

http://www.sports.fr/cmc/basket/201122/samnick-avant-asvel-nancy_358123.html?sitemap
Créé le 31/05/2011 à 14:31, modifié le 01/06/2011 à 10:59 Propos recueillis par Thomas PISSELET
De Sports.fr

Samnick: "On n'y est pas encore"
En cas de victoire contre l'Asvel, mercredi soir à l'Astroballe, Nancy sera qualifié pour la finale des playoffs de Pro A. Mais, malgré la démonstration de force du Sluc à l'aller (109-93), Victor Samnick ne veut pas s'enflammer. "Bercy, il ne faut pas y penser avant l'heure", prévient l'intérieur lorrain, qui compte "appuyer là où ça fait mal" pour conclure la série.

Victor Samnick a déjà été champion de France avec Nancy. (Maxppp) Victor Samnick a déjà été champion de France avec Nancy. (Maxppp)
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Victor, avec un peu de recul, que retenez-vous de votre large succès contre l'Asvel à Gentilly (109-93) ?
Ce que je retiens d'abord, c'est la victoire. C'était un match assez émotionnel pour tout le monde, surtout chez nous à Nancy. Maintenant, tout le monde pense qu'on est en finale mais on n'y est pas encore. Villeurbanne est une équipe difficile à battre. Je pense que tout va se jouer chez eux (mercredi soir, ndlr).

Comment expliquez-vous le trou d'air villeurbannais dans le troisième quart-temps, qui vous a permis de faire la différence ?
Ils ont marqué beaucoup de tirs à trois points en première mi-temps, ils ont bien joué mais on a essayé de rester constant et on n'a pas décroché au score. Pour l'emporter, il aurait fallu qu'ils continuent à jouer comme ça mais ce n'est pas évident. Un match ne se gagne pas derrière la ligne à trois points... Nous, on a eu des rotations intéressantes et sans doute un peu plus de fraîcheur.

Avec Akin Akingbala, vous avez fait des ravages dans la raquette. C'était une volonté de Jean-Luc Monschau d'insister à l'intérieur ?
Oui. Un match de basket, ça se joue sur quelques détails comme ça: jouer à l'intérieur, être efficace en contre-attaques. Le tir à trois points, c'est du bonus. Ce ne sont pas des shoots faciles à mettre. Dans l'équipe, on a quelques shooteurs mais c'est une autre dynamique (que celle de l'Asvel) et notre travail à nous, les intérieurs, c'est de donner des solutions.

Pensez-vous que c'est un gros avantage pour le Sluc par rapport à une Asvel diminuée dans ce secteur avec l'absence de Pops Mensah-Bonsu ?
Je pense qu'il faut essayer d'appuyer là où ça fait mal chez eux pour les obliger à corriger quelque chose. Mais bon, même sans Pops, ils ont réussi à battre Chalon-sur-Saône (en quarts de finale, ndlr). Ce n'est pas comme si c'était une tout autre équipe sans lui. Il y a aussi Davon Jefferson, même s'il n'a pas fait un grand match contre nous.

Justement, vous avez réussi à limiter son influence à l'aller. Comment comptez-vous le piéger de nouveau à l'Astroballe ?
Ce sera l'une des clés du match, à mon avis. Un gars comme Jefferson, il faut le faire jouer et ne pas le laisser tranquille et le regarder attaquer. S'il est obligé de jouer des deux côtés du terrain, ça peut changer la donne. S'il passe en cinq (pivot, ndlr), il a Akin sur le dos et je ne pense pas qu'il puisse vraiment défendre sur lui. Le plus important, c'est de courir avec lui, parce qu'il marque beaucoup de points sur ses courses, et de le contrarier sur les rebonds offensifs.

"On arrive à faire notre petit bout de chemin discrètement"

Malgré votre bon match à Gentilly (16 points, 7 rebonds), vous avez été gêné par les fautes en début de deuxième mi-temps. Comment l'avez-vous vécu ?
Je n'étais même pas frustré parce que ce n'était pas de ma faute. Je lui ai demandé (à l'arbitre, ndlr) ce qu'il avait sifflé et il m'a mis une technique. Il y a des raisons de s'énerver. Sur le coup, je ne me suis même pas rendu compte que je venais de prendre deux fautes de plus... J'aurais bien voulu rester plus longtemps sur le parquet mais voilà, il fallait sortir. Bon, ça a redynamisé tout le monde, ça a boosté le public donc c'était un mal pour un bien.

Vous restiez sur trois défaites contre Villeurbanne avant cette rencontre, deux en championnat et une à la Semaine des As. Psychologiquement, c'est important d'avoir enfin battu l'Asvel ?
Je crois que, même pendant la saison régulière, on pouvait les battre. C'est une équipe qui joue bien, mais tout le monde peut battre tout le monde. Ce qui compte, c'est d'être prêt le jour J. Et les playoffs, c'est une autre mentalité. On parle beaucoup de l'Asvel mais c'est bien que nous, on arrive à faire notre petit bout de chemin discrètement. Il ne faut pas qu'on se prenne la tête sur ce qu'il s'est passé durant la saison, même si le classement aide pour ensuite avoir l'avantage du terrain.

Dans quel état d'esprit allez-vous à Villeurbanne ? Pour conclure ou en vous disant qu'il vous reste un joker ?
Disons que si on arrive à terminer la série là-bas au lieu de prolonger le suspense, c'est mieux pour nous. On n'y va pas dans l'optique de se dire qu'on peut perdre parce qu'on pourra ensuite revenir à la maison pour finir. La belle, je essaie de ne pas y penser. On va essayer de mettre tout ce qu'il faut pour gagner à Villeurbanne.

Selon vous, comment l'Asvel va-t-elle s'adapter pour ce match retour ?
Je ne sais pas vraiment, peut-être qu'ils vont jouer un peu plus avec Kim (Tillie), trapper sur nos intérieurs ou jouer la zone. Mais de toute façon, on va se préparer pour tous les cas de figure possibles. En général, à l'Asvel, ce sont surtout Jefferson, Gelabale et Walsh qui sont les plus constants et si on peut en arrêter un ou deux, c'est bon pour nous. Alors que chez nous, c'est moins déterminé, la balle circule plus.

Pour vous, qui avez été finaliste en 2007 et champion en 2008 avec Nancy, que représenterait une nouvelle finale à Bercy ?
Ce serait bien pour moi, mais surtout pour le club et mes coéquipiers. Mais il ne faut pas y penser avant l'heure. L'adversaire que je redoute ? Aucun. Tout le monde nous disait qu'il fallait à tout prix éviter Villeurbanne parce qu'on ne les avait pas battu de l'année alors que Hyères-Toulon, qu'on avait dominé deux fois, nous a donné beaucoup de fil à retordre. En playoffs, tout ça ne compte pas.

James a écrit:

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Créé le 31/05/2011 à 14:31, modifié le 01/06/2011 à 10:59 Propos recueillis par Thomas PISSELET
Malgré votre bon match à Gentilly (16 points, 7 rebonds), vous avez été gêné par les fautes en début de deuxième mi-temps. Comment l'avez-vous vécu ?
Je n'étais même pas frustré parce que ce n'était pas de ma faute. Je lui ai demandé (à l'arbitre, ndlr) ce qu'il avait sifflé et il m'a mis une technique. Il y a des raisons de s'énerver. Sur le coup, je ne me suis même pas rendu compte que je venais de prendre deux fautes de plus... J'aurais bien voulu rester plus longtemps sur le parquet mais voilà, il fallait sortir. Bon, ça a redynamisé tout le monde, ça a boosté le public donc c'était un mal pour un bien.

Pauvre Victor !
Il pause une question et l'arbitre lui colle une technique

Bon pour ce soir il faut défendre comme dans le 3eme quart temps de samedi, et on essaye de gagner le match 2 !

Si toute l'équipe joue comme samedi, on peut gagner ce soir.
Nos rotations sont très bonnes, comme notre 5 de base. On fait 140 d'éval collective qu'avec une très bonne équipe au complet

Ce soir je serais chez mon voisin devant sa TV pour encourager notre équipe
Aller les gars !