[ProA J30] SLUC Nancy bat BCM Gravelines-Dk., 69-74 (34-29)

http://basketactu.com/cyril-akpomedah-pour-nous-tout-est-possible/
Cyril Akpomedah : « Pour nous tout est possible »
5 mai 2011 à 11:08 par Jean
Cyril-Akpomedah-large-Mercieca
Mercieca

Alors que les playoffs s’approchent à grands pas, Cyril Akpomedah fait le point sur l’état de forme du BCM.

BasketActu : Contre Limoges, vous avez frôlé la défaite contre le dernier…
Cyril Akpomedah : Ben le dernier oui, mais c’est une équipe différente de celle qui a commencé et très combative pour finir sur une victoire chez eux ! Ils ont eu un bon pourcentage au shoot, nous moins bon, puis on a refermé la défense en 2ème mi-temps.

BasketActu : Cette victoire est donc bonne à prendre avant les playoffs, vous avez su faire quelque chose qui est votre marque de fabrique, revenir, verrouiller puis vous imposer…
CA : Oui c’est toujours bon de gagner un match difficile, surtout quand on voit le championnat cette année très dense, où on aura des choses à jouer jusqu’à la dernière journée pour presque toutes les équipes. Et pourvoir s’imposer dans un jour sans au niveau offensif, c’est un plus pour le capital confiance.

BasketActu : La semaine prochaine, vous accueillez Nançy, deuxième ex aequo c’est l’occasion de récupérer la deuxième place. Cette place est importante ou seule la victoire compte ?
CA : La victoire seule compte, car notre destin n’est pas entre nos mains pour la 2ème place, après si ça arrive ça sera du bonus.

BasketActu : Si tu devais choisir un adversaire tu choisirais qui pour les playoffs ?
CA : Franchement, toutes les équipes dans cette fin de saison sont dangereuses ! Même celles qui ont eu un début difficile, donc pas de préférences réelles, on verra bien, c’est tout.

BasketActu : L’équipe que tu aimerais à tout prix éviter au premier tour ?
CA : Aucune idée, les playoffs c’est différent de la saison, donc les résultats de championnat ne s’appliquent pas forcément. C’est comme à la Semaine des As ou en coupe de France.

BasketActu : Vous êtes plutôt sur une bonne série, vous avez été assez réguliers pendant la saison, à un match de la fin de saison régulière comment sens-tu cette équipe du BCM ?
CA : J’ai confiance en cette équipe, je sais que si on défend, pour nous tout est possible. Il faut juste que l’on ne se trompe pas, on est une équipe défensive qui sait scorer ! Donc notre jeu dépend de l’intensité défensive que l’on met.

BasketActu : Est ce que la blessure de Yannick vous a permis de progresser en tant qu’équipe ?
CA : A chaque absence, quelque soit le joueur, d’autres en profitent pour avoir plus de responsabilité, donc oui ça aide certains. Aucun joueur n’est indispensable dans l’équipe si on reste soudé, même si bien sûr, on préfère avoir tout le monde à 100%. Surtout des joueurs comme Yannick, très en forme cette saison.

BasketActu : Le match contre Nancy…
CA: Il faut essayer de bien finir la saison devant notre public qui a été à fond avec nous tout du long.

BasketActu : Pour toi la clef du match ça reste la défense, donc ?
CA : Oui, on n’a pas eu de super secret cette saison, quand on défend à fond, on a toujours une chance de gagner, on est toujours dans le match et le reste suit.

BasketActu : Leur raquette Akingbala, Badiane, Samnick t’inspire quoi ?
CA : De la méfiance, ils sont bien en ce moment, à nous de les faire déjouer.

BasketActu : Quelque chose à ajouter ?
CA : Oui, je vais dire à beaucoup de no life sur PS3, qui se reconnaîtront, que je suis désolé pour eux en ces temps difficile de Network (rires). Je ne citerai aucun nom, même celui de Fabien Causeur !

Quelle ITW plate, remplie de banalité ...

Allez Gravelines :cheers:

Arf, ce n'est pas ce match que Sport+ a choisi de diffuser mais Vichy-Chalon. Ça se défend...
Ce sera drôle d'écouter les tergiversations des commentateurs à propos de la dernière équipe qui descendra en Pro B (si la JAV gagne...).

Ouais enfin sur les 7 derniers journees,Chalon passe 5 fois.

ça me choque pas.

Ce qui me choque le plus, c'est cette statistique lors du dernier match du BCM Gravelines-Dunkerque face au Limoges CSP : les Nordistes ont tenté 43 lancers francs (pour un petit 62,8% de réussite, mais vu le nombre, on s'en fou) contre 7 pour les locaux limougeauds (pour 42,9% de réussite) !

Match remporté de... 3 points par le BCM.

Les arbitres du match de mardi soir : Gilles Bretagne, Arian Grévin et Bruno Gasperin.

JC a écrit:

Ce qui me choque le plus, c'est cette statistique lors du dernier match du BCM Gravelines-Dunkerque face au Limoges CSP : les Nordistes ont tenté 43 lancers francs (pour un petit 62,8% de réussite, mais vu le nombre, on s'en fou) contre 7 pour les locaux limougeauds (pour 42,9% de réussite) !

Match remporté de... 3 points par le BCM.

Les arbitres du match de mardi soir : Gilles Bretagne, Arian Grévin et Bruno Gasperin.

Arian GREVA.

Il n'est pas encore au musée [b]

[ITV] - JEAN-LUC MONSCHAU

« Presque un match comme un autre »


Aujourd’hui, Le BCM est allé à la rencontre de Jean-Luc Monschau, coach du SLUC Nancy. Opposé mardi à l’équipe entraînée par son frère, il décrit cette affiche comme peu différente des autres à l’exception près que c’est la dernière de la saison ! Découvrez le détail de ces réponses…


www.bcmgravelines.com : Dans le cas où Chalon perd, c’est la deuxième place du classement du Championnat Pro A qui se joue entre le BCM et Nancy mardi soir. Avez-vous une appréhension particulière à l’idée de jouer cette rencontre et qui plus est au Sportica ?

Jean-Luc Monschau : Je dirais que c’est presque un match comme un autre. C’est la dernière rencontre de la saison donc elle attribue les places définitives pour les play-offs et c’est en cela que cette affiche est importante. Nous n’avons rien changé à notre préparation à l’approche de ce match contre Gravelines.

www.bcmgravelines.com : Le fait que votre frère soit l’entraîneur du BCM Gravelines Dunkerque change-t-il quelque chose dans cette affiche ?

Jean-Luc Monschau : Je ne crois pas que nous puissions dire cela car cela sous-entendrait que nous ne sommes pas motivés pour jouer les autres rencontres. L’équipe joue tous les matches à 100 %. Je ne vais pas tenir compte du fait que mon frère soit sur le banc d’en face.

www.bcmgravelines.com : Avez-vous commencé à faire des calculs pour le tirage des play-offs ?

Jean-Luc Monschau : Nous pouvons encore terminer sur la deuxième, troisième, ou quatrième marche du classement. Ce n’est pas l’heure de faire des calculs mais plutôt celle de jouer le dernier match et nous verrons ensuite.

www.bcmgravelines.com : Y a-t-il une équipe à éviter à tout prix ?

Jean-Luc Monschau : J’essaye d’éviter de rentrer dans des a priori. Peu importe l’adversaire, il faut prendre les rencontres une à une et ne pas se dévaloriser surtout.

www.bcmgravelines.com : Lors du match aller, le SLUC Nancy l’avait emporté sur le score de 78-70. Quelles avaient été les clés de ce succès ?

Jean-Luc Monschau : Et bien… Il est loin ce match (rires, NDLR). Nous avions du nous passer de Akingbala. Nous avions su résister dans la lutte sous le cercle. C’est le point positif. Ce fut un match difficile pour le BCM, en perpétuelle recherche d’adresse. Il est sûr que lorsque vous mettez vos tirs, il est plus simple de gagner.

www.bcmgravelines.com : Comment qualifieriez-vous cette équipe de Gravelines ?

Jean-Luc Monschau : C’est l’une des superbes équipes de cette saison. Je crois qu’ils l’ont déjà montré en remportant la Semaine des As. Ce n’est pas si mal. Ils se sont également bien classés pour les play-offs. L’année dernière, ils ont laissé échapper leur place en finale à très peu de choses. Je crois que les joueurs savent ce qu’il leur reste à faire pour parcourir le chemin jusqu’à cette finale cette année. Je pense que cette équipe sera redoutable en play-offs.


http://www.bcmgravelines.com/?r=27,1214

« Tout peut arriver »

Nominé pour le titre de joueur du mois d’avril, Victor Samnick est le Nancéien le plus en vue de cette fin de saison. Pour lui, l’important est de terminer la saison régulière, demain à Gravelines, avec un bon moral. Pro A Gravelines - SLUC Nancy, demain (20h) Depuis un peu plus d’un mois...




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Victor Samnick : « Terminer deuxième serait un gros
bonus. Mais le principal en play-offs, c’est d’avoir le moral et
l’équipe la plus soudée ». Photo Patrice SAUCOURT





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Victor Samnick : « Terminer deuxième serait un gros bonus. Mais le principal en play-offs, c’est d’avoir le moral et l’équipe la plus soudée ». Photo Patrice SAUCOURT

Nominé pour le titre de joueur du mois d’avril, Victor Samnick est le Nancéien le plus en vue de cette fin de saison. Pour lui, l’important est de terminer la saison régulière, demain à Gravelines, avec un bon moral.

Pro A Gravelines - SLUC Nancy, demain (20h)

Depuis un peu plus d’un mois, il est d’une solidité à toute épreuve. Avec plus de 19 pts, 8 rebonds et 19 d’évaluation en moyenne sur les six derniers matches de championnat, Victor Samnick est le Nancéien le plus en vue de cette fin de saison. Pas étonnant si le Franco-Camerounais a été nominé pour le titre honorifique de joueur du mois d’avril par la Ligue aux côtés du Choletais Samy Mejia et du Villeurbannais Davon Jefferson. Et à l’heure où le SLUC s’apprête à disputer son dernier match de saison régulière à Gravelines avant d’ouvrir le livre des play-offs, la montée en régime de l’intérieur est une excellente nouvelle…

- Victor, on imagine que cela fait plaisir d’être nominé pour le titre honorifique de joueur du mois d’avril…

- Oui, ça fait plaisir. Mais ça fait aussi rigoler car ce n’était pas calculé. Je ne fais que jouer. J’ai déjà été nominé plusieurs fois mais jamais avec Nancy. Et je n’ai jamais été joueur du mois. Mais je ne suis pas décideur puisque ce sont les gens qui votent…

- Cette nomination confirme en tout cas votre montée en puissance progressive depuis quelques semaines. C’est une marque de reconnaissance ?

- Quelque part, je m’en moque. Ce n’est pas cette marque de reconnaissance qui me donne de la valeur à mes yeux. Si j’attends la reconnaissance des gens pour me dire que je fais bien les choses, je suis dépendant (de leur jugement) et ce n’est pas du tout glorifiant. Je ne m’accroche pas trop à ça car cela peut faire mal. On essaie de faire les choses par rapport à nous-même.

- Reste que vous vous rapprochez du niveau qui était le vôtre lors de votre dernière saison à Nancy en 2009/2009 (1)…

- Ca n’a rien à voir… Je n’aime pas être figé dans le passé par rapport à ce que je dois produire.
« J’aime moins ‘’bourriner’’ à l’intérieur »

- En quoi avez-vous évolué depuis deux ans ?

- Je pense que je ‘’poste’’ moins et je ‘’drive’’ davantage, j’essaie d’ouvrir plus mon jeu même si c’est vrai que c’est à l’intérieur que je ‘’rentabilise’’ le plus. Mais pouvoir ‘’driver’’ depuis la ligne des trois points, c’est déjà un plus pour l’équipe et pour moi. J’aime moins ‘’bourriner’’ à l’intérieur même si je peux le faire de temps en temps. Mais ce n’est pas que j’ai beaucoup évolué. J’essaie simplement de retrouver ce qui fait que je suis le plus à l’aise. Il faudrait que les jeunes se mettent en tête que quand on joue relâché, qu’on joue sans la rage et le stress, les choses viennent sans calculer. Quand quelqu’un est bien, ça se répercute autour de lui.
« Mon feeling, c’est que tout peut arriver »

- Mardi, vous jouez votre dernier match de saison régulière à Gravelines avec la possibilité de finir deuxième, troisième ou quatrième. Comment abordez-vous cette dernière séance importante ?

- Le plus important, c’est de finir avec un bon moral. Si on gagne ou même si on perd mais en ayant montré notre combativité, ce sera bon signe avant les play-offs. On est déjà sûrs de finir au pire quatrième, ce qui est honorable. Terminer deuxième serait un gros bonus. Mais le principal en play-offs, c’est d’avoir le moral et l’équipe la plus soudée.

- Le championnat est de plus en plus ouvert et presque tout le monde peut se mettre à rêver en play-offs. Entre joueurs, vous évoquez vos ambitions pour cette fin de saison ?

- On n’a pas eu de réunion entre nous pour se dire ‘’faut qu’on aille chercher le titre’’. Mais l’année où on a été champion, on le sentait bien avant la fin car on était déjà en place au niveau du jeu. On avait d’ailleurs gagné nos derniers matches de saison régulière (NDLR : les quatre derniers). C’est juste un feeling que le groupe a…

- Alors, vous qui marchez beaucoup au feeling, quel est votre feeling pour cette fin de saison ?

- Mon feeling, c’est que tout peut arriver. Chacun a en lui des ressources et doit amener sa part d’ingrédients à l’équipe…

Recueilli par Anthony GUILLE

(1) Il tournait à plus de 13 d’évaluation sur l’ensemble de la saison en 21’contre un peu moins de 12 d’évaluation en 24’cette saison.

publié le 09/05/2011 à 05:00
gravelines - nancy pour la dernière journée demain en pro a Christian Monschau : « Un événement en soi »
L’entraîneur de Gravelines est extrêmement prudent avant le choc entre les dauphins du leader choletais. Enjeu : la deuxième place convoitée aussi par Chalon. Christian Monschau face à Jean-Luc Monschau…




Christian Monschau attend son frère Jean-Luc du Sluc de pied ferme. Photo C. VERDENAL





D’ ores et déjà, Gravelines-Dunkerque réalise une saison chouette… « Je ne parle jamais de ça avant un match important ! Désolé mais je préfère attendre la fin de la saison. »

• Vous êtes quand même bien embarqué, avec en poche une victoire dans la Semaine des As et une possible deuxième place. « Oui, il y a des signes positifs. L’expérience m’a pourtant appris qu’il ne faut jamais s’arrêter sur ceux-ci quand on n’a pas terminé une compétition. Jamais, on ne doit regarder en arrière quand on n’a pas franchi la ligne d’arrivée. »

• Nancy s’apprête à jouer dans le fief le plus difficile de pro A puisque vous êtes premier aux victoires à domicile. A priori favorable pour vous ? « Les statistiques intéressantes, comme les résultats antérieurs, ne garantissent aucunement la réussite. Ils ne peuvent pas servir de repères et n’offrent pas de garantie. »

• N’empêche, les Maritimes sont les plus forts à la maison ! « La différence n’est pas énorme. C’est la même chose pour toutes les équipes de tête à peu de choses près (un succès de plus pour Gravelines). En tout cas, je ne m’en gargarise pas. »

• Demain, est-ce le grand rendez-vous des frères Monschau ? « Nancy, à domicile, pour une place dans le top 4 à l’occasion du dernier match de la saison, c’est un événement en soi qui doit se suffire à lui-même… »
Vive la France et le Sluc Nancy !

• Parlez-nous du Sluc. « Une saison remarquable avec la gestion de la rapide blessure de Mims, joueur difficile à remplacer et suppléer par Deane qui apporte autre chose. Nancy est une équipe équilibrée toujours dans le top 8, ce qui est déjà difficile, mieux, elle finira dans le top 4. Compte tenu des adversaires excellents, même ceux qui vont descendre en pro B, c’est fort. »

• La densité dans le championnat français est-elle synonyme de valeur ? « Il s’agit de l’un des meilleurs d’Europe ! On ne s’en rend pas assez compte parce que l’on se base sur le seul critère de l’Euroligue (où les clubs hexagonaux peinent) qui fait la part belle aux sept, huit formations les plus riches. Mais contrairement à leurs meilleurs clubs, la Grèce ou la Turquie n’ont pas de championnats dominants. Comme en Italie où Sienne se situe constamment au-dessus. La France résiste mieux à la crise que d’autres pays. »

• Un classement de la pro A ? « Le championnat français est l’un des trois meilleurs. L’Allemagne tend à se développer avec leurs grandes salles, la Russie a remis de l’ordre financier. Les équipes françaises ont juste derrière les quatre ou cinq formations espagnoles. »

• Cocorico ? « Oui car personne n’a l’équivalent de notre nationale 1 et de notre pro B qui continue à progresser comme notre formation. »
Passer à 18 clubs avec des espoirs pour l’est

• Êtes-vous en train d’affirmer qu’il faudrait porter la pro A à 18 clubs et sauver Limoges par exemple ! « J’étais contre la réduction à 14 (en pro A) et 14 (pro B). Je l’ai fait savoir, j’ai alerté tout le monde. On a réussi à limiter la casse avec 16 et 18. Mais je ne dis pas qu’il faille favoriser tel ou tel club, pas du tout. Je trouve même que le retour de Limoges ne doit pas faire oublier la prise de pouvoir de Roanne, Cholet ou Nancy. »

• Pourquoi augmenter le nombre de clubs ? « Plus il y a de matches, plus on occupe le terrain, mieux c’est. Regardez le foot… Il faudrait un match par jour, effectuer des déplacements intelligents, des road trips (plusieurs rencontres de suite dans une même région), instaurer des classements selon les victoires et les défaites, etc... »

• Comment réagit l’homme de l’Est vis-à-vis de Strasbourg, Epinal, Besançon, Mulhouse qui ne vont pas très bien… « L’Est demeure un excellent vivier, il s’agit d’un concours de circonstances. Il y a Nancy, la Sig qui se bat pour le maintien peut parfaitement être dans le top 4 la saison prochaine, Reims-Chalon fait des progrès intéressants, Mulhouse vient de remonter en nationale 2. Dommage pour Golbey et Besançon. Mais entre le sluc, Strasbourg, Chalon, cela fait déjà trois pôles forts. »

• Vous parlez de vivier, où en est Bokolo, passé par la Moselle ? « Un retour classique à la compétition. Physiquement bien, il lui reste à trouver son niveau basket. Il lui faut du temps. »

• Monschau face à Monschau, c’est excellent à vivre dans un match si important ? « Oui et non. Ce n’est pas notre genre de s’intéresser au destin de notre adversaire direct mais au nôtre. On peut se montrer satisfait l’un pour l’autre quand on ne s’affronte pas. Dominer mon frère et inversement, ne procure pas une joie particulière. »
Rallonger les playoffs et jouer chaque jour

• Le portrait du Sluc ? « La densité défensive est déterminante, le jeu rapide, la qualité des intérieurs. Il y a tout… »

• On ne pourra pas vous soupçonner de faire des calculs complices avec le frangin Jean-Luc… « Non, impossible puisque les places de 5 à 8 ne sont pas fixées (elles désigneront les futurs rivaux en playoffs de Gravelines et Nancy). »

• A propos des playoffs, on suppose que la formule vous interpelle ? « Disons que le public français ne la comprend pas. Il zappe le plus souvent les quarts et les demies, où le public vient moins nombreux qu’en phase régulière, pour s’intéresser à la finale. J’ai joué des demi-finales dans des salles à moitié vides. Il faudrait aller au meilleur des cinq ou des sept matches. En jouant chaque jour, on ferait disparaître les problèmes de calendrier. »

• Christian Monschau pourrait-il être désigné meilleur coach de l‘année ? « J’ai quelques principes, un peu trop donc. Parmi eux : ne jamais participer à ce genre d’élection. Soit on vote pour des adversaires soit pour des entraîneurs qui sont des amis… Et donner un titre à un coach à partir d’un collectif est antinomique. Mais je suis entièrement pour tout l’habillage fait autour du basket. Il doit seulement concerner le public et les journalistes. Les acteurs de ce truc ne devraient pas élire leurs pairs ! »
Alain THIÉBAUT.
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Basket | dernière journée de la phase régulière en pro a Nancy a sa chance
Le Sluc peut décrocher la deuxième place à Gravelines où il faudra impérativement vaincre tout en espérant un revers de Chalon-sur-Saône en terre vichyssoise. Joli programme. Une "der" au puissant parfum de playoffs.





Victor Samnick carbure au super depuis début avril.
Il détient l’une des clés de ce match vedette entre le Sluc Nancy et
Gravelines. Une finale avant la lettre. Photo Fred MARVAUX.





Voilà le Sluc à un nouveau tournant de son histoire, si riche au cours du septennat de Jean-Luc Monschau. Car terminer 2 e de la phase régulière n’orne pas vraiement chaque fin de saison! Ce classement, significatif au coeur de ces joutes denses, pourrait peser lourd dans la tête des décideurs. « Nous avons déjà fait mieux que l’an dernier, avec 20 % de baisse de la masse salariale. Il ne faudrait pas croire que l’on pourrait continuer de la sorte ».

L’entraîneur Jean-Luc Monschau prêche pour la paroisse de Gentilly après avoir eu vent d’une nouvelle diminution des moyens en vue de 2011-2012. Le coach lorrain anticipe-t-il une élimination sans gloire en quarts de finale qui ne rapporterait rien du tout… Car bien gérer son championnat ne s’apparente pas obligatoirement à une ruée vers l’or. Tout se réglerait si la formation nancéienne allait au bout de son rêve : le titre, synonyme de prestigieuse Euroligue et de rentrées pécuniaires !

En ce sens, le match de ce soir, sur la cote d’Opale, peut rapporter gros. Une deuxième place par exemple sachant qu’elle offre, comme la première (d’ores et déjà dévolue au seigneur choletais), l’assurance de bénéficier de playoffs plus confortables. Du moins, si la logique est respectée. En devenant dauphin de l’équipe des Mauges, Nancy aurait le droit de jouer deux matches sur trois àla maison (la rencontre aller et la belle éventuelle) en quart mais aussi en demi-finale. Pour rejoindre le palais de Paris-Bercy, c’est mieux.

Le Sluc a sa chance à Gravelines. Jamais le club meurthe-et-mosellan ne s’est aussi bien exporté : neuf victoires en déplacement. Seul Cholet s’est montré plus prolifique (dix). Mieux, Linehan et ses coéquipiers ont récupéré toute leur hargne défensive (70 points encaissés en moyenne sur les trois dernières confrontations). Sans oublier la forme étincelante de Victor Samnick, toujours autant philosophe : « Si on gagne ou même si on perd mais en ayant montré notre combativité, ce sera bon signe avant les playoffs »,
La guerre des nerfs

Dans les arguments nancéiens, on peut placer la possible fébrilité nordiste. Gravelines, avec son budget consistant qui exige une qualification en finale, devra maîtriser ses nerfs pour pouvoir assumer son statut et rattraper le temps perdu : le podium serait une première puisque ses meilleurs classements datent de 2009 et de 2003. A l’époque, les Maritimes avaient terminé quatrième sous les ordres d’un certain...Jean-Luc Monschau, aujourd’hui mentor place Stanislas, et frère de l’actuel patron de Gravelines,

Comme dans les scénarios les plus échevelés, il existe pourtant une grosse inconnue sous la forme d’un troisième larron capable de jouer les empêcheurs de tourner en rond : Chalon/Saône. Mais les hommes de Greg Beugnot n’ont pas encore levé les bras à Vichy, lieu d’autant plus volcanesque que les Auvergnats mettront en jeu leur survie parmi l’élite. Et surtout, les têtes bourguignonnes seront peut-être tournées vers la Capitale hexagonale qui accueillera la finale de la coupe de France, dimanche… Pour faire simple, si le Sluc veut se coller le dossard n°2 dans le dos, il doit triompher en Flandre en espérant un revers de Chalon.

L’impétueuse nécessité de dominer Gravelines saute donc aux yeux. Les Lorrains sauront-ils négocier ce rendez-vous huppé après avoir failli dans les instants cruciaux en coupe d’Europe, lors de la Semaine des As et récemment en demi-finale de coupe de France ? Bonne question ! Sauront-ils relever le défi physique d’un opposant prince des airs (Gravelines est premier au rebond), Possédant en Woodside le meilleur passeur de la compétition, en Akpomedah, Bokolo, Issa le meilleur trio français de pro A ? Y’a du match, et des délicieuses incertitudes à la pelle. On a l’impression que les playoffs démarrent aujourd’hui…
Alain THIÉBAUT.
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Monschau contre Monschau, face-à-face ultime et fratricide

Monschau contre Monschau, face-à-face ultime et fratricide



mardi 10.05.2011, 05:28 - La Voix des Sports





Les Monschau: Jean-Luc et Christian (avec les lunettes).

Monschau contre Monschau. La saga familiale va vivre un nouvel épisode, le 26e,ce soir à Sportica. Et c'est un inédit que proposent les productions LNB pour la dernière soirée de la saison régulière.

http://www.lavoixdessports.com/Sports-Collectifs/Basket-Ball/2011/05/10/article_monschau-contre-monschau-face-a-face-ult.shtml


> Une première. Les frères ne se sont jamais affrontés sur un dernier match avec un tel enjeu. Le BCM de Christian comme le SLUC de Jean-Luc peuvent encore finir à toutes les places du « top 4 », sauf la première, acquise à Cholet. Le vainqueur sera sur le podium, deuxième si Chalon perd, troisième sinon le perdant quatrième.

Le coach lorrain mène 13 à 12 depuis sa victoire en ouverture de saison (78-70). Christian a l'occasion d'égaliser et... de déposséder son aîné du meilleur classement de l'histoire gravelinoise (4e en 2002-2003). L'ultime face-à-face de la saison régulière s'annonce palpitant... avant peut-être de se recroiser en play-off, pour se disputer le titre en finale à Bercy. Ce serait alors un tout autre feuilleton.

> Un match comme un autre. Aucun des Monschau n'aime ça. « On n'aime pas jouer l'un contre l'autre, martèle Jean-Luc, car c'est le match où on est le plus connu par l'adversaire. On ne cherche pas à être inventif, simplement à gagner à la régulière. » « C'est comme d'habitude, un match comme un autre, renchérit Christian. Pas dans le sens où il est moins intéressant mais parce qu'il est aussi intense que les autres sans avoir une mauvaise gestion de l'événement. Il y a de la pression en moins car le "top 4" est acquis mais une autre forme de pression, de "prestige", pour finir le mieux possible. C'est un sommet. » > La saison de l'autre. Gravelines comme Nancy, au complet, sont sur une dynamique porteuse. Le SLUC reste sur trois victoires dont deux à l'extérieur chez des membres du « top 8 », Hyères-Toulon et surtout Cholet, le champion. Le BCM a compilé quatre succès.

- Jean-Luc Monschau : « Le BCM a été très régulier. À mi-saison, c'était même lui le plus fort avec un superbe tournoi des As et une deuxième place. Il a ensuite tenu le choc malgré la blessure de Bokolo et les petits bobos. C'est méritoire. à un moment, je ne suis pas sûr qu'ils envisageaient de finir aussi haut, d'autant que ce sont eux qui ont joué le plus de matchs à travers l'Europe. C'est un effectif très complet, un adversaire dangereux au potentiel physique sous les paniers supérieur au nôtre avec une bonne rigueur dans le jeu, dans la défense aussi. C'est ce qui fait qu'ils sont en haut en fin de saison. Mon frère a encore une fois obtenu que son équipe joue comme il le souhaite. » - Christian Monschau : « Nancy a été remarquable sur les trois derniers matchs. La défense est bien au point collectivement, son attaque très efficace sur le jeu intérieur et les arrières. Le SLUC retrouve son meilleur niveau. » > Le témoin. Jeff Greer évoluait à Nancy sous les ordres de Jean-Luc, avant d'arriver au BCM : « Ce sont deux coachs très bons techniquement et deux bonnes personnes. Je n'ai pas de préférence mais ils sont différents. Jean-Luc est plus centré sur des systèmes. Christian te laisse plus de liberté, la possibilité de décider. Tu peux plus créer. Tous les deux sont derrière les joueurs, te soutiennent, cherchent à te donner la confiance, qui est une clé dans notre sport. » •

SANDRINE ARRESTIER

PHOTO JEAN-CHARLES BAYON

Entendu sur fbsl ,match retransmis!!!!!! Enfin la 1 ère mi temps car le foot commence à 21 h ...

A part ça, il ne nous font pas d'ombre ...

arrete de te plaindre je te signale que c'est le premier match de pro qu'ils passent depuis le début de la saison c'est déjà un bon progrès...

Si ils ont suivis cette stratégie ça veut bien dire que seul le foot fait de l'audimat mais le basket reste un sport heuuuu comment dire ... minoritaire

Merci de nous l'expliquer, je pensais à titre perso que le basket était le sport roi

Laissez-les retransmettre encore quelques matches de L1.

Bon ce match, on le laisse filer ?

Contrairement à ce que dit Monschau (cadet), les places 5 et 6 sont verrouillées. La SIG qui se déplace à Vacheresse sans Greer/Digbeu/Pasco ne créera pas l'exploit. Roanne finira 5° et l'ASVEL 6°.

Bref :
1. Cholet
2. XXX
3. XXX
4. XXX
5. Roanne
6. ASVEL

En partant de ce postulat, on est sûr d'une chose : si on perd contre Gravelines, on rencontre Roanne en quart.
Maintenant, si on gagne... J'ai peur qu'on soit le dindon de la farce et qu'on chope l'armada ASVEL-ienne en quart (tout dépend du résultat de Chalon à Vichy)

Le live risque d'être intéressant à suivre : avec imaginons, +15 pour Chalon contre Vichy dans le 3ème QT et dans le même temps +7 pour le SLUC contre Gravelines.

Si j'étais JLM, je laisserais filer le match. Et vous ?

Non, car je veux battre l'ASVEL en quarts, comme au bon "vieux" temps !

Et Gelabale il shoote toujours à 3 pts ?

Oui mais depuis qu'il a pu de cheveux pour faire contrepoids il a tendance a piquer du nez et foirer ses AvéMariaGoldenShoots ^^

En cas d'un écart important pour Chalon dans le 4ème quart, je serais curieux de savoir lequel des frères Monschau va laisser filer le match...

Plus sérieusement, jouer l'Asvel en quart de PO avec son cinq "NBA" cela risque d'être très compliqué même avec l'avantage du terrain. Mais qu'est ce se serait bon de les taper à ce niveau de la compétition...!!!

L'ASVEL en 1/4 c'est sûr que ce serait compliqué (en admettant qu'ils finissent bien 6ème).

Mais d'un autre côté, finir 4ème ça veut dire automatiquement demi-finale (éventuelle) contre Cholet, non ?

Je dis qu'il faut tout faire pour finir 2ème ou 3ème, donc BATTRE GRAVELINES.

Je pense que les fangins Monschau savent le résultat du match
A voir vers 21h30 ....