[ProA - J1] SLUC Nancy bat BCM Gravelines-Dk, 78-70 (42-34)

[ProA - J1] SLUC Nancy vs. BCM Gravelines-Dk.

Samedi soir, à 20h00 au Palais des Sports Jean Weille, sera donné le coup d'envoi (l'entre-deux plutôt) de la nouvelle saison du Championnat de France ProA, avec la réception du BCM Gravelines-Dunkerque de Christian Monschau, frère de Jean-Luc, et de Jeff Greer (ex Couguar entre 2007 et 2010), dernière équipe à avoir battu le SLUC Nancy la saison passée. C'était lors des derniers Play-offs, en quart de finale : le BCM avait alors vaincu le SLUC à Gentilly (58-74), remportant son deuxième match de la série, synonyme de qualification en demi-finale, et surtout, d'élimination des hôtes du soir, qui n'avaient pas loupé une demi-finale de PO depuis 2005 !

Lors de la préparation, les deux équipes, dans le cadre du Trophée AVIVA de Bourges, au Palais des Sports du Prado, s'étaient affrontées. Et ce sont les Nancéiens qui étaient ressortis vainqueurs, sur le score de 99 à 82.


L'effectif du BCM Gravelines-Dunkerque : #4 Chris Owens, #5 Jonathan Rousselle, #6 Rudy Jomby, #8 Juby Johnson, #9 Ben Woodside, #10 Yannick Bokolo, #11 Cyril Akpomedah, #12 Jeff Greer, #14 Dounia Issa, #15 Frejus Zerbo.

Le BCM Gravelines-Dunkerque, l'an passé : 4e au classement à l'issue de la saison régulière (19v-11d), demi-finaliste des PO vs. Cholet Basket, futur Champion de France - finaliste de la Coupe de France vs. l'Entente Orléanaise Loiret.

Le BCM Gravelines-Dunkerque lors de la préparation estivale : 6e, 8v-4d.


Article AFP du jour :

Citation :

ProA - Gravelines - Greer, au nom de la famille
GRAVELINES, 6 oct 2010 (AFP) -

Avec son entraîneur Christian Monschau et l'arrière Jeff Greer, Gravelines qui débute sa saison en ProA samedi à Nancy, le club dirigé par l'autre Monschau, Jean-Luc, perpétue la saga familiale.

La vie des Greer en France est souvent passé par le Nord. En mai 2004, Ricardo Greer signe pour une pige au BCM en provenance des London Towers. Dans son sillage, le BCM effectue une fin de parcours tonitruante et parvient à se hisser en finale du championnat face à Pau-Orthez.

L'année suivante, Ricardo rejoint son frère Jeff à Strasbourg. Et c'est deux ans de bonheur ainsi qu'un titre de champion de France en 2005. Après une année à Pau-Orthez pour Ricardo et en Israël pour Jeff, les deux frères se retrouvent en 2007 à Nancy sous la houlette de Jean-Luc Monschau.

Bilan: trois saisons tout en haut de l'affiche, un titre de MVP pour Ricardo l'an dernier et encore un titre de champion de France en 2008.

"Jeff a été champion de France avec deux clubs différents. Alors pourquoi pas deux sans trois ?", s'enthousiasmait le directeur exécutif Hervé Beddeleem lors de la signature du Dominicain.

Depuis, le discours est devenu plus prudent car le BCM n'a pas convaincu lors des matches de préparation. En délicatesse avec un genou, Jeff Greer, lui-même, n'est pas encore au top. "Il donnera sa pleine mesure lorsqu'il sera en pleine possession de ses moyens physiques", dit Christian Monschau.

L'autre question est peut-être de savoir la valeur de Jeff sans Ricardo qui est revenu à Strasbourg. Christian Monschau ne veut pas se la poser.

"Lors de la saison 2003-2004, Jeff jouait seul au Havre et il a été le fer de lance du club. Il est peut-être moins polyvalent que Ricardo, son frère aîné, mais il a un gros potentiel de scoreur", assure le technicien.

En tout cas, Jeff Greer se sent bien à Gravelines. "J'en avais parlé avec Ricardo et il m'avait parlé du club, de la vie ici, de la petite ville. Ricardo ma dit: +tu peux y aller les yeux fermés+", raconte Jeff.

Avec son nouveau coach Christian Monschau, Jeff Greer, lui, retrouvera dès samedi Nancy et son ancien coach Jean-Luc Monschau. "Passer d'un frère à un autre était aussi un avantage", conclut Jeff avec le sourire. "Ce qu'il y a de bien avec les frères Monschau, c'est qu'avec eux, on apprend toujours."

Une chose à ajouter : Venez nombreux !
Billetterie : http://www.sluc-basket.fr/billetterie-en-ligne/

Les face à face pour samedi soir:

Woodside VS Linehan: Egalité, on a beaucoup diserté sur le fait que Woodside aurait été une meilleure recrue que Linehan cet été, mais le fait est que le meilleur défenseur de ProA est chez nous et que le meilleur organisateur de ProA est au BCM.
Si je pense qu'il y aura égalité entre les deux c'est parce que si il y a un meneur qui peut faire déjoué le jeu organisé de Woodside c'est bien Linehan (la preuve lors du match amical). Attention néanmoins à la capacité de Woodside à provoquer des fautes, si Linehan peut ne pas se faire avoir je ne met pas cher de Njoya face à ce meneur...

Bokolo VS Mims: Avantage Gravelines. J'ai envie de dire Bokolo+Greer VS Mims, car Ralph sera tout seul sans rotation samedi soir. On connaît les capacités d'excellents défenseurs de Bokolo et Greer qui vont pouvoir se relayer pour limiter les pénétrations de Mims et le fatiguer... La soirée va être trés dur pour Ralph. Sa chance c'est d'être OnFire et donc injouable samedi soir.

Johnson VS Darden: Avantage Nancy. On se souvient du trés bon match de Juby Johnson lors du match retour de playoffs. Mais honnêtement Tremell a une longeur d'avance sur le Gravelinois, il est plus affuté, plus explosif. Tout comme Darden, Johnson est isolé sur le poste 3 même si il peut compter sur un décalage de Issa pour souffler. Comme pour Mims, Darden va faire un match à 35-38mn espérons qu'il tienne.

Akpomedah VS Samnick: Avantage Gravelines. Akpo c'est le type de joueur qui fait déjouer Victor, plus costaud que lui il va lui faire faire bcp de fautes, toujours les coudes sorti pour chopper les rebonds offensifs, trés dur au sol. Véritable leader du BCM avec en plus son petit shoot à 3pts à 180° qui fait switch trés souvent.
Il est secondé par Issa (excusez du peu) et peut tout à fait être associer à lui aux poste 4 et 5, en tout cas le VS Issa-Brun y a pas photos.

Owens VS Akingbala: Avantage Nancy. Cela dépendera néanmoins de la récupération de Akin de son coup de mardi soir, mais il semblerait autrement que Akin domine son vis à vis dans la peinture, pendant le match amical Owens semblait être un bon scoreur bien alimenté par Woodside mais faisons confiance à Akin pour hausser son niveau de jeu en match officiel.


Conclusion: Le BCM est mieux armé que le SLUC et sa rigueur défensive peut faire déjouer nos quelques armes pour marquer des points (Darden, Mims). Néanmoins notre équipe aussi va être dur en défense, si Linehan déboussole Woodside comme lors du match amical (mais attention match amical ne veut pas dire grand chose...) alors la machine du BCM peut se dérégler et le SLUC dérouler.
Le match de samedi est sur les épaules de John, car sans rotations sur les postes 2 et 3, c'est à lui de faire le jeu et de faciliter les attaques de Mims et Darden.
A l'intérieur malgré la présence de Akin (diminué) on va souffrir tout autant avec le costaud Akpo et le bondissant Issa, attention de pas faire de fautes trop vite car Brun et surtout Moussa en rotation c'est léger face à la raquette du BCM.

Bref pas spécialement confiant face à ce favori du championnat, mais la défense peut nous apporter la victoire samedi et puis le public aussi... Hein les gars?

L'inconnu c'est le collectif... Faire des comparaisons joueurs par joueurs dans un sport collectif ça n'avance pas à grand chose. Si on faisait ça avant chaque match de l'équipe de France de foot ou du real madrid, ils seraient donnés gagnant presque à chaque fois... et c'est loin d'être le cas!

A quel niveau de collectif vont être les 2 équipes? Comment a-t-il évolué lors de la phase de préparation pour les 2 équipes? On les joué en amical mais difficile de se faire une petite idée avant samedi soir...

Ah bon le basket est un sport collectif? merci de l'info Tony...

En fait je notais juste un tour d'horizon du BCM face à leur vis a vis direct qui vont les coller en défense et se les coltiner en attaque, les face à face au basket c'est quand même récurrent (plus qu'au foot pour reprendre ta comparaison géniale)

Ensuite en effet c'est l'équipe qui joue le mieux ensemble qui gagne mais ça passera forcément par des VS

Désolé je voulais vraiment pas te chambrer, sincerement!

T'as fait un bon boulot en presentant les forces et faiblesses de chaque équipes; joueurs par joueurs ou plutot joueurs contre joueurs.
Mais je le redis oui le basket est un sport collectif!!! ...et deviens un sport de duel ou de VS (pour se la jouer cainri) sur les playground! On l'a bien vu avec notre équipe de playground l'année derniere...
Apparament tu n'aimes pas le foot (ce qui est ton droit) dont tu trouves ma comparaison pas très "géniale", mais elle est valable dans tout les sports collectifs. Si on avait fait une comparaison joueurs/joueurs de l'équipe de cholet, je pense pas qu'ils auraient été champion de France! La même chose avec les joueurs de notre raquette qui devaient etre archi dominant quand on les comparait aux joueurs adverses, et pourtant ça a été loin dêtre le cas!

Après pour aller dans ton sens, ton analyse est très pertinente en ce début de saison car les collectifs ne sont pas encore bien huillé donc c'est les individualités qui vont faire la difference sur les premiers match.


désolé si tu t'es senti vexé ou chambré, c'était pas du tout le but.

Grant : forfait
Akingbala : ok


source : http://twitter.com/slucbasketnancy

tony parker a écrit:

désolé si tu t'es senti vexé ou chambré, c'était pas du tout le but.

T'inquiètes y a pas de tensions et encore moins de vexation, d'ailleurs ça aurait été pas désagréable de chambrer, on est sur un forum...

Bon je démords pas que même si le basket est avant tout un collectif basé sur systémes et circulation de balle, les face à face sont primordiales et inévitables, dans chaque analyse post match tu liras untel a dominé son vis à vis etc... Bref c'est la diff entre le basket et d'autre sport qui se joue à plus de 10 sur des grandes surfaces

Et le face à face le plus compliqué que je vois samedi c'est Mims contre Greer et Bokolo, il va en baver, lui qui fait des fin de match fantastique espèrons qu'il en garde sous la semelle malgré l'absence de rotation. (aprés il suffit qu'on le titille pour qu'il plante 30pts l'ami Mims)

Niveau effectif, Gravelines c'est mieux sur le papier. En attendant on a une grosse défense, on peut les faire déjouer, surtout si Linehan musèle Woodside et on est à domicile. Les joueurs auront à coeur de briller pour le 1er match de pro A à domicile.

Interview de christian FRA :

« On a essayé de recruter malin »

« Je veux sur le parquet des… Couguars qui griffent ! J’ai confiance. Les garçons ont compris le message. » Photo Patrice SAUCOURT

Le SLUC repart demain pour une nouvelle saison avec un budget resserré ?
Nous sommes dans le cadre de notre budget prévisionnel. Et on ne dépensera pas l’argent qu’on n’a pas. On a perdu la DIC (droit à l’image). On doit faire face à la crise, bien sûr, mais aussi à la réforme des collectivités territoriales.

La dernière saison trop moyenne et le vol manifeste de vos trois années d’Euroligue ont laissé des traces ?
En 15 jours, pendant l’été, on a reconstitué un capital social (500.000 €) avec d’anciens et de nouveaux actionnaires. C’est dire si le tissu économique du Grand Nancy nous fait confiance. Ce nouveau capital nous a permis de récupérer les 20 % sur la masse salariale que la DNCCG nous avait demandé d’économiser.

La fidélité de vos partenaires est indéniable ?
Et comment ! Ils sont aujourd’hui 180. Je ne les remercierai jamais assez de nous faire confiance. Ce qui ne veut pas dire que nous n’en cherchons pas d’autres. Nous sommes en contact avec deux sociétés d’envergure : la première dans la grande consommation, déjà présente à Gentilly, la seconde dans l’univers des jeux en ligne.

Vous avez laissé partir Slaughter, qui était encore sous contrat. Les frères Greer n’ont pas répondu à votre offre. Avez-vous recruté à l’économie ?
Je dirai plutôt que nous avons essayé de recruter malin. Après tout, l’argent, ce n’est pas tout, même si ça facilite les choses. Regardez l’ASVEL... Qui aurait pensé en début de saison que l’équipe de Collet ne se qualifierait pas pour les play-offs ? Et cette année encore, malgré l’aide de Parker, son budget, sa wild-card, ses relations, le club de Moretton ne participera pas à l’Euroligue.

Vous restez donc ambitieux ?
Plus que jamais. Nous serons ambitieux et compétitifs, même si, compte tenu de la densité exceptionnelle du championnat, on va limiter nos objectifs à la qualification pour la Semaine des As. Si on est à Pau en février prochain, ça voudra dire qu’on est dans les temps pour se positionner pour les play-offs. Restons humbles. À Clermont, lorsqu’on remporte la Semaine des As en 2005, on était les petits derniers de la bande…

Y a-t-il un coup à jouer en Eurochallenge ?
Si on peut le faire, on ne va pas se priver, même si la compétition coûte cher. On mériterait une aide supplémentaire pour notre engagement européen. On parle de Nancy, de la Lorraine, en Bosnie, en Belgique, en Ukraine.

Que pensez-vous de votre nouvelle équipe ? C’est le début d’un nouveau cycle ?
Les matches de préparation et d’Eurochallenge ont montré que l’équipe vivait bien ensemble et qu’elle avait très envie de mouiller le maillot. Je veux sur le parquet des… Couguars qui griffent ! J’ai confiance. Les garçons ont compris le message. Nous devons rester la vitrine de Nancy et de sa région.

La dernière saison s’est terminée en queue de poisson. Le fidèle public de Gentilly ne méritait pas ça ?Chaque fois que tu perds, t’es frustré, terriblement déçu, surtout à domicile en quart de finale du championnat de France. Certains joueurs avaient lâché avant. Je ne l’ai pas digéré. On ne trahit pas la famille SLUC. Si les Linehan, qui pouvait jouer en Euroligue, Samnick et Badiane sont revenus, c’est qu’ils ont compris qu’à Nancy, il faisait bon vivre et qu’au SLUC, ils allaient trouver les conditions pour s’épanouir dans leur carrière.

C’est pourquoi vous avez fait re-signer trois ans Jean-Luc Monschau ?
Je n’ai qu’une parole, qu’une seule ligne de conduite…

Nancy possède la plus grosse affluence du championnat de France (5.239 spectateurs de moyenne en 2009-2010). C’est un rang qui sera difficile à tenir ?Il faut absolument qu’on reste numéro un. C’est primordial. Ça force le respect des autres. On va lancer des opérations pour séduire notre merveilleux public. Je sais qu’il fait des sacrifices, surtout par les temps qui courent, pour venir au Palais des Sports.

Ricardo Greer et Jeff Greer vont venir à Gentilly jouer contre le SLUC...
On sera content de les revoir, mais ça va me faire tout drôle…

Membre du comité directeur de la Ligue Nationale, vous avez été touché par le décès de René Le Goff. La Ligue doit vite retrouver un président. On parle de Jacques Monclar ?
Sous un chapiteau, le trapéziste tombe, le clown arrive et le cirque continue. C’est, hélas, la loi de la vie, même si j’ai été très affecté par la disparition du Président. Jacques Monclar serait candidat. Il a beaucoup d’atouts, notamment dans nos relations avec les médias, mais doit absolument être le président de tous les clubs (Pro A, Pro B) et pas seulement des plus riches. À cette condition, je lui apporterai mon soutien.

Recueilli par Gilles GAIHIER

Edit Bacou: source: Est republicain, à moins que tu sois GG

Côté supporters BCM ils sont pas super confiant pour demain:

- Jeff et Owens sont jugés hors forme
- Issa n'a pas brillé une fois en prépa
- Johnson est diminué par des soucis de genoux

Bref ils ont les mêmes soucis que nous!

Grant est forfait, mais est-ce que quelqu'un sait si Akingbala jouera demain soir???

Neodurden a écrit:

Côté supporters BCM ils sont pas super confiant pour demain:
- Issa n'a pas brillé une fois en prépa

En même temps Issa n'est pas un joueur "qui brille", tout le travail qu'il fait ne se voit pas, et encore moins dans les stats!

Normalement akin devait faire un essai aujourd'hui, mais d'après les dernières nouvelles il pourrait tenir sa place

Attention à bien surveiller Jeff. Quelque chose me dit qu'il va réussir à montrer au public de Gentilly tout ce dont il est capable, que ce soit en défense ou en attaque.
Méfiance aussi avec un joueur vif comme Bokolo.
Dans la raquette, Edwards va indéniablement manquer aux Nordistes. Mais Akpo ne sera pas bien loin. Il nous avait "tué" lui en championnat et/ou en PO (me rappelle plus bien).

Un premier sommet




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Revoilà Jeff Greer ! Après trois saisons passées à Nancy, le frère de Ricardo retrouve Gentilly sous le maillot de Gravelines. Photo Fred MARVAUX




Le SLUC aborde la saison avec des prétentions moins élevées et un effectif grandement renouvelé dont on a du mal à cerner la valeur. Gravelines, son rival d’un soir, est en revanche cité parmi les favoris.

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Les rôles sont inversés. Aujourd’hui, Gravelines passera par la Lorraine en conquérant. Plébiscité par les pronostiqueurs pour une place sur le podium. Les saisons précédentes, c’est le Sluc qui raflait les préférences. Les temps changent, du moins en théorie. Nancy, face à ces Nordistes, ne partira pas favori. Evoluer dans son antre ne change rien à l’affaire. « C’est vrai, avoue Jean-Luc Monschau, même au complet, le match s’annonçait très délicat, très difficile. »
L’entraîneur lorrain, qui ne pourra pas compter sur le Suédois Grant et peut-être sur sa tour Akingbala, s’accorde volontiers du nouveau statut de sa formation : « Tant mieux si nous ne sommes pas cités parmi les postulants au titre… Cela prouve d’autant plus notre performance au cours des cinq dernières années : le Sluc a été la seule équipe à terminer parmi les cinq premiers. »
Le coach nancéien affronte sans ambages la réalité, complexe et dangereuse. « Parce que la compétition s’annonce encore plus dense. On a du mal à trouver les huit clubs pour les playoffs ou les sept pour la Semaine des As, ou les deux qui accepteraient de descendre en pro B. » Au cœur d’une telle bataille, les choses peuvent filer. Sans crier gare, on peut se retrouver 10 ^e ou 11 ^e. « Et de la 11 ^e à la 15 ^e , ça va encore plus vite », ajoute le mentor alsacien !
On ne contredira pas Jean-Luc Monschau reconnaissant la fragilisation de sa situation : « Nous disposons moins de moyens. Qui dit moins de moyens dit recrutement différent. Par exemple, nous comptons neuf professionnels au lieu de dix. Si nous ajoutons les deux blessés, on sera trois pros de moins face à Gravelines par rapport à la saison dernière qui nous avait dominé à Gentilly… »« Le SLUC est davantage vulnérable »
Cessons de tourner autour du pot, avant ces trois coups, le Sluc apparaît « plus vulnérable sur la longueur d’un championnat et dans des matches où nous aurons beaucoup de fautes contre nous. » Or, Linehan, Akingbala, Badiane sont sujets à de fréquentes sanctions ! Le Sluc a-t-il pris le risque de tenter des paris fous… « Le pari d’avoir un pro de moins pour donner de la place au centre de formation mais avec Darden, Mims ou Linehan, nous avons limité les incertitudes. Ce sont des joueurs que l’on connaît. Nous avons maîtrisé les aléas des adaptations d’Américains à notre basket. »
Les questions abondent d’autant plus que Gravelines constitue le début d’une mortelle randonnée (Orléans, Asvel, Roanne, Le Mans jusqu’à la 8 ^e journée !). « Mortelle, non. Extrêmement dure, oui », rectifie Jean-Luc Monschau prêt à en découdre sévèrement avec son frère Christian, un cadet « qui se débrouille bien. Gravelines, en outre, a gardé son cinq de base et bien remplacer les partants. C’est toujours un avantage de commencer une saison avec du vécu. » Nancy, au contraire, a tout chamboulé, en ne conservant que trois éléments. « L’année de notre titre de champion, nous en avions gardé deux… » se plaît à rappeler l’entraîneur lorrain.
Avec son mondialiste Bokolo, son meneur US Woodside, son duo Akpomedah-Issa (2 ^e et 3 ^e joueur français 2010), le jeune Zerbo (2,08 m) et un certain Jeff Greer, le rival nordiste a fière allure même si le surpuissant intérieur US Edwards manquera beaucoup.
A moins que son suppléant Chris Owens, le petit neveu de l’immense sprinter Jesse Owens, ne prenne un départ canon dans la course à la couronne bleue. Nancy passera bien un test d’envergure…Alain THIÉBAUT.
LES ÉQUIPES – NANCY : 4. Wachowiak, 5. Akingbala, 7. Badiane, 8. Mims, 9. Sylla, 10. N’Joya, 11. Linehan, 12. Darden, 13. Samnick, 15. Brun. GRAVELINES : 4. Owens, 5. Rousselle, 6. Owens, 8. Johnson, 9. Woodside, 10. Bokolo, 11. Akpomedah, 12. Jeff Greer, 13. Cairo, 14. Issa, 15. Zerbo.

Republicain lorrain

Pro A - Première journée : SLUC - Gravelines, ce soir (20 h), à Gentilly
Chic, déjà un choc !



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Tremmel Darden et les Nancéiens entrent tout de suite dans le vif de la Pro A. Photos Patrice SAUCOURT




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Basket-ball

Place aux choses sérieuses. Pour sa première sortie à domicile en championnat,

le SLUC reçoit un candidat au titre. Pour un duel qui vaut déjà cher...

Nancy. Grosse frayeur ! Les joueurs nancéiens et le staff ont retenu leur souffle quelques secondes, hier matin, lorsqu’en fin d’entraînement, John Linehan s’est effondré sur le parquet en se tenant le genou. Simplement victime d’un coup, le meneur s’est heureusement relevé et a pu terminer la séance. Laissant seuls sur le banc, Kenny Grant (entorse acromio-claviculaire) forfait pour le match de ce soir et Akin Akingbala (adducteurs) qui n’a effectué qu’une partie du travail hier et demeure incertain.

Inutile de préciser que l’état de santé de ses troupes préoccupe Jean-Luc Monschau depuis mardi et ce match retour d’Eurochallenge émaillé par les blessures de Grant et Akingbala. Il est vrai qu’avec un joueur pro de moins dans l’équipe par rapport à la saison dernière (neuf au lieu de dix), les solutions de rechange sont plus limitées en cas de pépins. « Si en plus on prend des fautes, ça peut devenir très compliqué », ajoute le coach nancéien, « Gravelines va sans doute jouer là-dessus. D’autant que c’est traditionnellement l’une des équipes qui provoquent le plus de fautes. »

Autant dire que le SLUC, auquel on prête volontiers un penchant pour la défense cette saison, en grande partie du fait de la présence de Linehan, va devoir agir intelligemment dans ce domaine. Quitte, le cas échéant, à avoir recours à la défense de zone, ce qui n’est plus arrivé à Jean-Luc Monschau depuis... dix bonnes années.
Changement de décors...

Mais après tout, chacun ses soucis. Certes, Gravelines a débarqué au complet à Nancy, hier soir. Mais Christian Monschau a lui aussi sa part de contrariétés. On pense surtout au rendement de l’intérieur Chris Owens, arrivé en provenance de Panellinios et qui tarde apparemment à faire oublier le massif JK Edwards, l’un des grands artisans de la belle saison gravelinoise en 2009-2010.

Ceci dit, le premier visiteur de passage à Gentilly cette saison (en championnat) n’est pas... le premier venu. N’en déplaise à Christian Monschau qui, déformation familiale, ne se projette jamais plus loin que le match suivant, nombreux sont les observateurs qui promettent un bel avenir à cette formation, qui a fait le choix d’une certaine continuité et s’est renforcée en s’attachant notamment les services d’Issa et Jeff Greer.

Après la promenade de santé effectuée face à Sarajevo, c’est cette fois un cador de la Pro A qui se dresse sur la route du SLUC. Changement de décor. Pour les hommes de Jean-Luc Monschau, mais aussi pour les supporters qui trépignent d’impatience à l’idée de découvrir, face à une réelle opposition, l’acte un de «l’après Ricardo Greer». C’est donc le grand soir. Et dans le contexte de ce début de saison plutôt ardu (déplacements à Orléans et Villeurbanne, réceptions de Poitiers et Roanne), cette première vaut déjà cher.

Thomas SIMON



Est republicain

Un contre un avec... - Stephen Brun
« Une grosse entrée en matière »



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« Voir à l’œuvre (John Linehan) donne envie aux autres de faire pareil », affirme Stephen Brun.




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Les choses sérieuses commencent. Gravelines va certainement vous offrir une toute autre opposition que le KK Bosna...



On passe clairement à l’étape supérieure. Gravelines est ambitieux. Le club s’est renforcé, notamment avec l’arrivée d’Issa... Pour nous, c’est une grosse entrée en matière. Après, il n’y aura pas de surprise. Même s’il y a eu des changements des deux côtés, les deux équipes se connaissent bien. C’est à celle qui saura le mieux s’adapter.



Vous allez retrouver Jeff Greer. Sympa ?



Disons que ça me fait un peu ch... de le retrouver dans le camp d’en face. D’abord parce que c’est un bon joueur et aussi parce que c’est un ami. Quand je vois que Jeff est parti à Gravelines et que Ricardo a finalement atterri à Strasbourg... je me dis qu’on aurait peut-être pu continuer ensembles. Mais c’est le business...



En quelques mots, quelle va être selon vous la marque de fabrique du SLUC cette saison ?



Le fait que Ricardo (Greer) ne soit plus là engendre une répartition différente des responsabilités. Ensuite, la présence de John Linehan devrait apporter une touche encore plus défensive. Dans ce domaine, il est le fer de lance et, en plus, le premier rideau défensif. Même si, dans l’équipe, tout le monde n’a pas les mêmes qualités défensives que lui, le fait de le voir à l’œuvre donne envie aux autres de faire pareil. On l’a vu lors des matches amicaux : on intercepte, on provoque des pertes de balle...



Un mot sur le recul de la ligne à trois points. Vous avez pris vos marques ?



Pendant la préparation, il y a eu des matches où j’ai mis dedans, d’autres où je n’ai rien mis... Comme la saison dernière, en fait. Ce n’est pas une révolution. Disons qu’il faut penser à pousser sur les jambes, sinon on peut vite envoyer un saucisson...



Propos recueillis par T.S.



Est republicain

L’adversaire


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L’adversaire

Le budget : 4 millions d’euros (1,4 millions d’euros de masse salariale).

L’entraîneur : Christian Monschau (52 ans).

Le joueur-clé : Dounia Issa. Après l’arrivée de Mickaël Gelabale à l’ASVEL, le départ de Dounia Issa de Vichy pour Gravelines constitue sans doute le plus gros transfert «JFL» de l’intersaison. Dans la raquette nordiste, le dauphin d’Ali Traoré dans le referendum pour le MVP français 2010 va retrouver le troisième de ce tableau d’honneur, Cyril Akpomedah. Comment ne pas penser que le recrutement du deuxième rebondeur et du troisième joueur à l’évaluation en Pro A la saison dernière est un très joli coup ?

Le chiffre : 4. Comme le classement du BCM en saison régulière l’année dernière. Pour sa deuxième saison sur le banc, Christian Monschau a égalé la meilleure performance du club dans ce domaine. Elle avait été établie en 2002-2003 par un certain... Jean-Luc Monschau.

L’infirmerie : vide.



Est republicain

Jeff Greer, de Nancy au BCM, comme une histoire de famille



samedi 09.10.2010, 05:18 - La Voix des Sports

Pour Jeff Greer, déjà double champion, le BCM a ses chances.
| BASKET-BALLPRO A (1re journée) |



Greer. Nom connu. Prénom Jeff. Six ans après son grand frère Ricardo, pigiste de feu qui guida le BCM jusqu'en finale du championnat en 2004, l'arrière-ailier dominicain a rejoint Gravelines. Dès ce soir, il retrouve Nancy. Il y fut champion de France 2008, (comme à Strasbourg en 2005) au côté de son frère, coaché par l'autre Monschau, prénom Jean-Luc, aîné de Christian, entraîneur du BCM. Avec les Greer, gars du Bronx élevés dans le giron de leur soeur, la famille n'est jamais loin. Mais Ricardo reparti à Strasbourg, Jeff (re)marche seul.


PAR SANDRINE ARRESTIER
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sports@lavoixdunord.fr PHOTO JEAN-CHARLES BAYON
Le même sourire, banane chaleureuse, l'exubérance en moins. Jeff Greer (1,96 m, bientôt 31 ans) passe pour le discret de la famille. Trait forcé sur le terrain par la polyvalence de son couteau suisse de frère, MVP étranger de la dernière saison de Pro A. Lui est moins démonstratif, peut-être plus porté sur la défense. Le néo-Gravelinois n'est pourtant pas effacé, juste différent.
« Ricardo est expansif, moi plus réservé. C'est pour ça que parfois, on a l'impression que c'est le "boss". Mais dans la famille, chacun a sa place, ses responsabilités. » Alors la séparation après cinq saisons côte à côte (1) ne l'a pas rebuté.
« C'était un peu bizarre au début tant je suis habitué à l'avoir à côté de moi sur le terrain. Mais, franchement, c'est passé. J'ai onze frères dans l'équipe ! On est comme une famille. On doit l'être. Je me sens de plus en plus à l'aise, chaque jour, j'apprends quelque chose. » « C'est un élément de rupture, on le sent, ajuste toutefois Christian Monschau. Jeff est en train de retrouver tout doucement son identité, ses qualités. Il revient à ce qu'il faisait bien avant, seul, au Havre. » La préparation ne l'a pas encore révélé, la faute à un genou récalcitrant. « Il part sans vraiment un match référence, reprend le coach. Il est très concentré et attentif à l'entraînement, il faut qu'il puisse trouver sa confiance dans le jeu et être opérationnel dans les rotations. » Le premier match officiel, ce soir à Nancy, paraît pourtant à double tranchant. Les retrouvailles tombent un peu tôt pour Christian Monschau qui n'y attend pas d'éclats de Jeff Greer. Lui élude : « Là ou plus tard, c'est pareil. Je suis focalisé sur le fait de gagner un match. Mais c'est vrai que c'est à la fois spécial, parce que j'ai été champion avec Nancy, bizarre parce que je viens d'y passer trois ans et un plaisir de retrouver des partenaires, des supporteurs, un coach. »
Pas de préférence


Un coach, Jean-Luc Monschau, frère de... « Je ne peux pas dire si j'ai une préférence, ça fait seulement un mois et demi que je côtoie Christian. Les deux me vont, ce sont de très bons coachs... dans des styles très différents. À ce point, ça m'a d'ailleurs étonné ! » L'entraîneur a été une donnée clé de son choix. « Je savais qu'il y avait un bon coach, une bonne équipe. Mais mon frère m'a facilité la décision en me parlant de la ville un peu petite mais avec Calais et Dunkerque pas loin. C'était important surtout pour ma famille. Mais heureusement que je suis en France depuis longtemps (2001, à Vichy), rigole Jeff,parce qu'à Nancy, Stephen Brun me disait qu'il n'aimait pas du tout Gravelines et que Gravelines ne l'aimait pas ! » •
1. 2004-2006 à Strasbourg, 2007-2010 à Nancy, entrecoupé d'un passage en Israël pour Jeff, à Pau pour Ricardo.

Benoit ADAM a écrit:

Attention à bien surveiller Jeff. Quelque chose me dit qu'il va réussir à montrer au public de Gentilly tout ce dont il est capable, que ce soit en défense ou en attaque.
Méfiance aussi avec un joueur vif comme Bokolo.
Dans la raquette, Edwards va indéniablement manquer aux Nordistes. Mais Akpo ne sera pas bien loin. Il nous avait "tué" lui en championnat et/ou en PO (me rappelle plus bien).

Ce serait à peine étonnant qu'il nous claque un match digne de sa finale à Bercy. Sans qu'il veuille vraiment mettre une pilule à son ancien club (où il a de bons souvenirs je pense), il a ses repères à Gentilly et pour un shooteur, c'est un énorme avantage.

Yannick Bokolo : « Champion des matchs amicaux, ça ne sert à rien »



samedi 09.10.2010, 05:08 - La Voix des Sports

Yannick Bokolone se projette pas : «Il faut voir comment on va évoluer en tant qu'équipe.»
| • BASKET-BALLPRO A |



Le BCM lance sa saison, ce soir, par un déplacement difficile à Nancy. Yannick Bokolo attaque sa 3e saison à Gravelines, où sa trajectoire et ses attitudes ont valeur d'exemple. Il évoque cette saison avec beaucoup de prudence dans la voix.

PAR FRÉDÉRIC SOURICE
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dunkerque@lavoixdunord.fr PHOTOS JEAN-CHARLES BAYON

> Yannick, vous avez fait une préparation avec les Bleus, un championnat du Monde, puis une 2e préparation. Vous devez être heureux de retrouver la compétition ?
« Oui et non. Oui car une préparation, c'est un peu long à la fin... Et non, car je ne suis pas au top. Je cherche mes ressources, je me sens fatigué. J'ai un gros contrecoup. Ça ne trompe pas : les douleurs viennent plus facilement, je me foule la cheville facilement (sourire). Du coup, la moindre seconde que j'ai pour respirer, je respire. »
> En préparation, le BCM s'est incliné une fois sur deux (4/8) face à des clubs de Pro A. Cela instille un petit doute avant d'attaquer le championnat ?
« Non, pas du tout. Être champion des matchs amicaux, ça ne sert à rien. On s'est jaugés par séquences. Après, on ne s'est rassurés que sur un match, contre Le Havre. Je sais que le championnat est différent, que l'investissement est différent. Je n'accorde pas une grande importance aux amicaux. Même avec Le Mans, on perdait souvent, ce qui ne nous empêchait pas de finir en haut derrière. »
> Le BCM a reconduit Ben Woodside, Juby Johnson, a été chercher des garçons comme Issa ou Greer. Les attentes sont supérieures. C'est un poids pour l'équipe ?
« C'est normal de générer des attentes. Après, c'est toujours le même exemple, mais l'ASVEL a mis des noms l'an passé, et on a vu ce qui s'est passé. Il faut voir comment on va évoluer en tant qu'équipe. Je connais le contexte à Gravelines. Ils attendent le meilleur, mais les gens connaissent le basket. Ils veulent déjà qu'on se donne à fond, qu'on donne tout. J'ai le souvenir de matchs où l'on a perdu, mais où ils ne nous en voulaient pas car ils avaient vu qu'on avait tout donné. Après, c'est aux joueurs d'avoir une exigence, de se l'imposer. »
> Quels sont vos favoris ?
« C'est vraiment dur à dire. Malgré tout, je pense au Mans. ils sont stables, solides. Et Villeurbanne, qui devrait être là sur la durée. (...) Je ne vois pas de petits poucets en tout cas. Et vous avez vu les équipes qui montent (Pau, Limoges) ? (Rires) »
> Quel objectif le BCM doit-il avoir ?
« On n'a pas changé, on ne pense toujours qu'au match qui arrive. »
> Vous avez vécu Bercy, la finale de Coupe, l'an passé, vous devez vouloir revivre ces moments ?
« Quand on pense comme ça, on oublie tout ce qu'il faut faire avant pour y aller. C'est super loin. On sait qu'on a la capacité, comme les autres. Si vous regardez les autres effectifs, vous allez vous dire, il y a untel, il y a celui-là, etc. »
> Comment jugez-vous l'alchimie qui se met en place dans l'équipe ?
« Plutôt pas mal. Il y a celle en attaque et celle en défense. En attaque, c'est du feeling, c'est la connaissance de ses partenaires.
Une bonne alchimie permet de trouver des solutions car au bout d'un moment, nos systèmes, en face, ils les connaissent. Quand je pars en pick and roll (jeu à deux avec écran) avec Cyril (Akpomedah), je sais exactement ce qu'il va faire. En défense, on peut se tromper, mais on peut rattraper des conneries. Une équipe qui a une bonne alchimie, c'est une équipe qui se parle, qui communique. On va la trouver au fur et à mesure. L'an passé, on ne dénigrait jamais un équipier. Après, l'alchimie, on ne le contrôle pas complètement. Quand il y a réussite, c'est plus facile. »
> Sur le livre consacré à l'histoire du BCM (1), vous faites partie des 5 joueurs choisis pour être en couverture. Quel effet ça vous fait ?
« Pour l'instant, j'ai juste feuilleté le livre quand on me l'a donné pour signer. Franchement, j'avais pas vu que j'étais en couverture. Je n'y ai pas ma place. Y'a quand même un joueur comme Dubuisson qui est passé au BCM (sourire)... »
> Vous êtes gêné ?
« Oui, un peu. Après, un gars comme Dubuisson n'a pas joué longtemps ici apparemment. Je suis content, mais ça fait bizarre. J'ai participé comme Cyril (Akpomedah), Ben (Woodside) ou JK (Edwards) à la saison de l'an passé. » •
(1) « Les Coulisses du rêve ».

Les arbitres du match de ce soir : Eddie Viator, Jean-Charles Collin, et Lionel Betton.

Bonjour,
ce soir les portes ouvrent à quelle heure ?
(j'ai déjà mes billets)
Y a t-il un match (les espoirs ?) avant la pro A ?
Les joeurs commencent à s'échauffer combien de temps avant le match ?

Avec mon fils nous avons envie de profiter à fond de cette soirée,
nous ne sommes pas tout prêt.

Merci pour vos réponses.

Vous pouvez télécharger le supplément spécial basket de l'ER qui présente la saison ICI

Merci bacou pour la revue de presse plus que complète comme d'hab!

Premier gros test ce soir, ce serait bien pour la confiance de commencer par une victoire à la maison, sachant le calendrier de fou qui nous attend dans les semaines à venir (Orléans, Asvel, Roanne, Le mans).
On a quand même un gros avantage, tout le monde nous voit clairement descendre dans la hiérarchie, cette année on est outsider. On va tout de suite voir si on a de la marge avec un absent et un joueur diminué.