[ProA - J20] SLUC Nancy bat SPO Rouen, 74-93 (35-42)

Mais akin etait blesser au genoux

Place aux jeunes !

Bon voilà une bonne chose de faite...

+19 chez un mal classé, le SLUC visiblement sans être royal a assuré l'essentiel.

Sans Dickens blessé et avec un Stephen Brun à 39 minutes 14pts, 5 rebonds et 3 passes, malgré du déchet (6/17 aux shoots), Steph a bien assuré le poste 4.
Akin aussi semblait bien diminué mais il a assuré une bonne deuxième mi-temps (9pts et 3 rebonds en 15').
Slaughter a explosé tout en 1ère mi-temps, Ricardo bien présent 35', 13pts, 7 rebonds et 5 passes et seulement deux balles perdues... Tchicamboud a été très agressif 7 fautes provoquées et 10 lancers. Il termine à 17pts (à 50%), 4 rebonds et 5 passes. Il a totalement dominé Rogers (0pts en 31').
Mention aussi à Cox pour son retour dans la rotation (il y en a qui s'inquiètaient) : 23 belles minutes avec 15pts, 4 rebonds, 3 interceptions et 3 passes.
Notre poste 2 a été consistant car Jeff a fait 9pts et 7 rebonds en 20 minutes. En face Chatfiels termine certes à 13pts (5/12) mais n'a pas pesé dans les autres domaines...

Voilà pour la revue d'effectif... JLM s'est appuyé sur 7 joueurs (encore !).
Le SLUC a été adroit 53% à 2pts (dans sa moyenne) et 42% à 3pts. On a dominé au rebonds (40 à 30), plus de passes
(19) moins de balles perdues, plus d'interceptions...
Bref on a dominé une "petite" équipe de Rouen sans coup férir !

Place maintenant au Havre à Gentilly.

Typiquement le match qui ne te transfigure pas sur un terrain. Une victoire, c'est ce qu'il fallait.

finalement avec meme un bel écart, coomme quoi, quand le SLUC fait le taf, y'a moyen...

Et bien cette victoire fait plaisir, même si ce n'était que Rouen. Quand le SLUC joue sérieux, y'a pas de raison que ça ne passe pas ! Il faut enchaîner contre Le Havre. Pas de gaffe.
En tout cas ce soir, une place dans le top 2 est tjs d'actualité. Il faudra faire avec Cholet qui ne va pas vouloir lâcher l'affaire, avec Gravelines qui est un candidat sérieux, avec Orléans qui pour moi est la mieux armée des équipes pour accrocher ce top 2. Le Mans ? Y vont se refaire la cerise.

La prochaine journée va être très intéressante. Plusieurs duels nous intéressent :

> Strasbourg vs. Cholet ; on ne sait jamais.
> Orléans vs. Roanne ; Orléans n'a gagné que de 3 points Toulon alors que Sene n'était pas là. Tout reste possible.
> Chalon-sur-Saône vs. Le Mans ; bon, cela nous intéresse moins, même si la prochaine cible pour la deuxième place pourrait devenir le MSB, sur qui on possède déjà la panier average.
> Gravelines-Dunkerque vs. Hyères-Toulon ; le BCM n'est pas à l'abris d'une défaite. Se détacher du BCM pourrait être une bonne chose aussi.

en tout cas on pourra sérieusement regretter notre gros trou d'air automnal car le MSB est sérieusement dans le dur en ce moment et on aura pu lorgner sur la première place sans certains accros. Bon place au match face a des havrais bof bof, l'occasion de voir un bel éclat a gentilly j'espere

Petit cliché du Top8 de cette phase retour (5 matches) :

1. SLUC Nancy (4-1, 443-377, +66)
2. Entente Orléanaise 45 (4-1, 374-319, +55)
3. ELAN Chalon-sur-Saône (4-1, 405-364, +41)
4. ASVEL Lyon-Villeurbanne (3-2, 372-322, +50)
5. BCM Gravelines-Dunkerque (3-2, 379-374, +5)
6. Le Mans SB (3-2, 367-363, +4)
7. Paris-Levallois (3-2, 391-391, 0)
8. Chorale de Roanne (3-2, 340-367, -27)

C'est dingue ça ! Faut toujours qu'on tombe sur la Chorale

En tous cas défensivement cette saison on est pas terrible,quand on gagne on s'en prend beaucoup quand quand méme,et quand on perd ca grimpe souvent au dessus des 80 pts.

Mais bon on est de loin la meilleur attaque,espérons qu'en playoffs ça nous serve

vince a écrit:

En tous cas défensivement cette saison on est pas terrible,quand on gagne on s'en prend beaucoup quand quand méme,et quand on perd ca grimpe souvent au dessus des 80 pts.

Mais bon on est de loin la meilleur attaque,espérons qu'en playoffs ça nous serve

Oui, mais dans ces cas là, il ne faut pas raisonner en terme de points encaissés, mais plutôt en terme de points encaissés par rapport au nombre de possessions. Forcément, avec autant de points, le SLUC est une équipe qui génère beaucoup plus de possession qu'une équipe qui met généralement 60/70 points. Donc en toute logique, il y a également plus de possessions pour l'adversaire. 70 à 50, c'est pareil que 90 à 70 on va dire.

C'est comme lorsqu'on dit que Vichy défend très fort. Oui et non en fait. Ils vont au bout des 24' à chaque fois en attaque, ce qui en plus des rebonds offensifs et de, certes, leur défense, et bien les possessions pour l'adversaire sont moindres. C'est tout.

JC a écrit:

La prochaine journée va être très intéressante. Plusieurs duels nous intéressent :

> Strasbourg vs. Cholet ; on ne sait jamais.
> Orléans vs. Roanne ; Orléans n'a gagné que de 3 points Toulon alors que Sene n'était pas là. Tout reste possible.
> Chalon-sur-Saône vs. Le Mans ; bon, cela nous intéresse moins, même si la prochaine cible pour la deuxième place pourrait devenir le MSB, sur qui on possède déjà la panier average.
> Gravelines-Dunkerque vs. Hyères-Toulon ; le BCM n'est pas à l'abris d'une défaite. Se détacher du BCM pourrait être une bonne chose aussi.

Belle victoire,quand nous jouons a notre niveau concentres,généreux ds l effort,collectif alors nous n avons pas besoin de lorgner les resultats des autres notre classement ne dépend que de nous

Bravo JLM pour le recrutement de MRS MARCUS...Ben oui faut savoir reconnaitre aussi quand ses choix sont bons..POURVU QUE CA DURE

Du travail bien fait SLUC Nancy bat Rouen : 93-74



Malgré une petite frayeur en fin de match le SLUC a globalement maîtrisé son sujet. La voila à nouveau dans le bon sens.



Rouen. Même si Rouen est relégable, même s'il faudra sans doute attendre d'autres preuves tangibles, il a semblé hier soir que le SLUC a définitivement su tourner la page de son échec cuisant à la Semaine des As.
Rassurant ! Rassurant comme l'ont été l'état d'esprit et l'investissement des Nancéiens, qui sont parvenus à contrecarrer les plans d'une équipe rouennaise et de son nouveau maître à jouer Shawnta Rogers. Le mérite en revient en grande partie à Tchicamboud. C'était l'une des clés de ce match et le SLUC l'avait en poche.
On va pourtant finir par se demander si cette équipe de Rouen n'a pas un don pour jeter des mauvais sorts à ses adversaires. On se souvient qu'au match aller, quatre Nancéiens (Cox, Brun, Slaughter et Jeff Greer) avaient dû déclarer forfait. Une espèce de record qui n'a pas été battu hier, mais on a tout de même appris avant la rencontre que Marcus Slaughter avait été pris de vomissements dans l'après-midi. Pas très rassurant en l'absence de Kaniel Dickens... En fait, Slaughter a tenu sa place. Et plutôt bien, d'ailleurs.
Cela dit, même face à un SLUC pétri de bobos en tous genres, l'effectif rouennais (l'un de ceux qui a subi le plus de changements cette saison en Pro A) n'a rien d'une machine de guerre. Surtout lorsque Rogers et ses copains sont maladroits et que le Brésilien Nascimento est obligé d'abandonner la raquette rapidement en raison des fautes (2 à la 5e). Un fait de match qui a bien aidé le SLUC à prendre ses aises en première période, Akindele le géant nigérian (2,13m) étant encore un peu court physiquement.
En fermant la raquette, mais aussi en dominant le rebond (16 à 5 dans le premier quart-temps), en lâchant les chevaux en contre-attaque et en comptant sur l'adresse extérieure de Cox et Tchicamboud, Slaughter et ses coéquipiers ont donc pris le match par le bon bout (24-17, 10e ; 42-27, 17e).

Brun et Cox jouent les ''Zorros''
Mais ils se sont également vite souvenus à quel point les écarts sont parfois illusoires en basket. Surtout quand la défense baisse d'un ton et que l'adversaire retrouve un soupçon d'adresse. Le SLUC aurait pu être puni plus sévèrement pour son passage à vide (0-8 en fin de première période).
Mais Jeff Greer, plutôt discret jusque-là, surgit pour lui remettre la tête à l'endroit. En deux tentatives lointaines couronnées de succès, le plus jeune des frères dominicains redonna de l'air aux siens (56-37, 25e).
En voyant le SLUC débarquer dans le dernier acte avec un matelas de dix-huit points d'avance (70-52, 31e), on le pensait quasiment tiré d'affaires. C'est mal connaître cette équipe et les coups de mou dont elle est parfois coupable. Cette fois, c'est Poupet et Jackson qui infligèrent un 15-4 aux Nancéiens (74-67, 34e).
Frayeur ! D'autant que Slaughter allait quitter définitivement la scène (5 fautes, 36e). Mais après Jeff Greer, c'est Brun qui enfila le costume de Zorro, secondé derrière la ligne rouge par Cox. L'adresse des deux pistoleros mis cette fois le SLUC définitivement hors de portée (85-69, 38e).

De notre envoyé spécial Thomas SIMON




Est republicain

A chaud








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Jean-Luc Monschau : « L'objectif numéro un était de restreindre le jeu offensif de Rouen, ce que nous avons fait.
Rogers n'a pas trouvé ses points, ni toutes ses passes. Nous avons trouvé une bonne alternance entre le jeu intérieur et extérieur.
Rouen est revenu sur une grosse série de shoots à trois points, et nous avons eu la chance de faire quelques interceptions à ce moment et de retrouver de la réussite aux tirs ».
Stephen Brun (notre photo): « Nous avons respecté cette équipe, mais nous n'avons pas paniqué lorsqu'elle est revenue en fin de match.
Nous avions surtout à cœur de nous rattraper après la Semaine des As ».
Michel Veyronnet (coach Rouen) : « Ce soir, il a surtout manqué des joueurs qui ne relâchent pas leur effort, qui affiche la même intensité pendant quarante minutes. Une grosse remise en question nous attend ».
Pierric Poupet : « C'est frustrant ! J'ai le sentiment que nous aurions pu donner plus... Nancy a une belle équipe, mais nous ne l'avons pas gêné comme nous aurions dû ».



Est republicain

Rogers, père et fils


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ESPOIRS. Privés d'Yvan Emanuely (hernie), les espoirs du SLUC ont eu la main mise sur le match pendant trois quart temps (44-34, 20e, 56-49, 30e), avant d'exploser littéralement dans le dernier (5-27). Une période au cours de laquelle les coéquipiers de Gaétan Clerc ont multiplié les mauvais choix offensifs et les pertes de balles (11 dans ce seul quart temps, 30 au total), ouvrant par la même occasion leur défense aux quatre vents, alors que le tadem Sylla-Talbot était dominé dans la raquette. Un passage à vide rédhibitoire pour une lourde défaite au final (61-76).
[PUCE_MAIN]Les marqueurs : Wachowiak 10, Clerc 12 (10 rebonds), Pinda 3, Talbot 2, Sylla 8, puis Pintiaux 10, Tshikaya 2, Kurtic, Thalien 14.[/PUCE_MAIN]
RÉGIONAL. Pierre Verdière, le coach de l'équipe espoirs, connaît Rouen comme sa poche. Et pour cause, il y est né et y a fait ses premiers pas de basketteurs à Canteleu, une commune de l'agglomération rouennaise. C'est à 18 ans que le directeur du centre de formation du SLUC a quitté sa ville natale pour rejoindre Cholet, puis Nantes et y débuter sa carrière d'entraîneur.
FILS. Surprise ! Sur la feuille de match des espoirs figurait un certain Rogers, Terrell de son prénom. Le jeune homme (16 ans) n'est autre que le fils de Shawnta Rogers, arrivé à Rouen fin décembre en compagnie de sa famille au grand complet. Pour l'anecdote, le fils affiche quelques centimètres de plus que le père sous la toise (1,68m contre 1,61m).
CHOLET. La rencontre Cholet - SLUC, qui devait se dérouler le samedi 27 mars prochain, sera avancée au vendredi 26 pour cause de retransmission sur Sport+. Une modification qui ne va pas sans causer quelques soucis au club nancéien, qui semble avoir les pires difficultés à trouver un avion disponible à cette date pour effectuer le déplacement.
INTENDANT. Roger Garcia n'était pas du voyage à Rouen, ce week-end. Le fidèle intendant du SLUC a été opéré ce vendredi d'une hernie discale et devra observer quelques semaines de repos avant de reprendre du service. Nul doute que Roger a dû trouver un moyen de suivre la rencontre, hier soir, depuis sa chambre d'hôpital.
GLACE. Avec ses 1.300 places, la salle des Cotonniers n'a pas trop de difficultés à faire le plein régulièrement. Mais hier soir, à Rouen, l'événement sportif avait lieu du côté de la patinoire. Les Dragons, actuels leaders de la Ligue Magnus, y accueillaient Grenoble dans un choc au sommet disputé à guichets fermés (3.000 spectateurs).

T. S. (Thomas SIMON)



Est republicain

Nancy a déroulé




La victoire enregistrée, hier soir, par la formation de Jean-Luc Monschau permet aux Lorrains de remonter à la troisième place.



J’aurai préféré affronter une équipe euphorisée par la Semaine des As. Ça l’aurait assoupie. Là, la frustration de son élimination en quart de finale risque de la rendre affamée. » Michel Veyronnet, l’entraîneur de Rouen, ne croyait pas si bien dire à propos de la visite de Nancy, hier soir, dans la désuète salle des Cotonniers (1 302 places). Les Lorrains qui avaient déjà remporté le match aller avec une grande aisance (90-73) ont très vite pris les devants face à l’avant-dernier du classement, pourtant revitalisé par l’arrivée du Nigérian Akindele. Cette sixième victoire en dix déplacements permet à la formation dirigée par Jean-Luc Monschau de remonter à la troisième place. Elle a tranquillement géré cette partie, s’appuyant sur une puissance et une organisation défensive bien supérieure. Tout juste a-t-elle tressailli avant la pause lorsque Rouen est revenu de -15 à -7.
La partie a été lancée sur un rythme rapide, avec d’un côté comme de l’autre quelques boulevards laissés dans la raquette, lesquels faisaient alors le délice de Nascimento et de Slaughter, ainsi que de Ricardo Greer, avisé sur un rebond offensif. Rouen effectue la course en tête avec une avance qui ne dépasse pas les trois points (14-11, 7 ^e), notamment sous l’impulsion de Chatfield. La défense de Nancy se met cependant peu à peu en place avec une redoutable efficacité. Rogers, le stratège normand, est pris dans les mailles du filet. Tchicamboud n’est pas vraiment gêné par la défense du micro-meneur et parvient à décocher une flèche qui précipite Rouen dans le doute. Brun et R. Greer se délectent du travail d’un collectif parfaitement huilé sur lequel la défense du SPOR vient s’étaler (17-24, 10 ^e). A trois points, Williams entretient la flamme juste à la fin du premier quart-temps mais sa réussite préfigure une très vilaine période des Normands, incapables de planter le moindre panier pendant plus de cinq minutes. Les Lorrains sont beaucoup plus saignants dans ce secteur, en particulier grâce à Cox dont les missiles confèrent 15 points d’avance à ses couleurs (22-37, 15 ^e).Nancy gaspille des ballons
Deux minutes plus tard, Nancy n’a rien lâché (27-42) et se prépare à passer une mi-temps dans le confort du vestiaire. C’est sans compter sur l’esprit de révolte de Rouen, enfin agressif en défense à la grande surprise des Lorrains qui se mettent à gaspiller des ballons (7 après 20’) et perdent de leur superbe au shoot (43 %). Les Normands leur infligent alors un 12 à 0 qui leur permet de recoller (35-42, 20 ^e), souvent au bénéfice de vives contre attaques orchestrées par Rogers. Nancy corrige très vite ses attitudes et reprend un peu d’air (37-48, 24 ^e). Après un accrochage entre Nascimento et Slaughter, Michel Veyronnet, le coach du SPOR, écope d’une faute technique qui fait la joie de Tchicamboud et de Jeff Greer, intransigeant à trois points (37-56, 25 ^e). Nascimento se bat comme un beau diable mais ses paniers sont à l’image de ceux de son équipe, toujours arraché avec peine. C’est tout l’inverse à Nancy où Slaughter et Akingbala réalisent, presque en toute quiétude des dunks. Alors que les carottes semblent cuites, l’entrée de l’intérieur Soliman provoque un stupéfiant changement. Rouen se met à rentrer ses shoots lointains, devient presque infaillible à l’abord du cercle. Jackson puis Poupet font ressurgir un fol espoir (67-74, 34 ^e). De courte durée car Nancy laisse passer l’orage, et conclut tranquillement.



Publié le 28/02/2010

Republicain lorrain

Merci bacou

Merci

et merci Bacou.....

En tout cas une victoire qui fait bien plaisir , je craignais à juste titre cette equipe de Rouen en pleine reconstruction et également la réaction de notre équipe apres la claque de la SDA, mais comme l'a dis "nous avons respecté cette equipe ", comme quoi quand ils veulent . Bref ça remets un peu depiment à la fin de saison regulière, on se retrouve 3 ième ex aequo , et comme Le Mans et Cholet sont dans le dur, sur un malentendu ...

http://www.republicain-lorrain.fr/fr/sport/article/2773002,81/Nancy-avait-un-plan.html

Nancy avait un plan
A eux deux, Slaughter et Tchicamboud ont dynamité Rouen, un adversaire tout de même dans les cordes des Nancéiens...

Nancy a parfaitement ciblé le jeu de Rouen, samedi soir en Seine-Maritime (74-93). Les Lorrains ont notamment étouffé le meneur de jeu Shawnta Rogers.

Le diablotin du SPO Rouen n’est jamais sorti de sa boîte. Samedi soir, Shawnta Rogers, le micro-meneur américain (1,61 m), a été étouffé par la défense de Nancy qui lui a fait passer sa pire soirée depuis son arrivée en Seine-Maritime fin décembre. « Il fallait l’empêcher de rayonner, de peser sur le jeu », raconte Jean-Luc Monschau, le coach lorrain.

Ebouriffant lors de ses sept derniers matches (14,6 points et 7,7 passes de moyenne), l’ancien stratège du Mans, de l’ASVEL et de Hyères-Toulon a été totalement muselé (3 d’évaluation), contré dans ses shoots (0/6) et harcelé dans sa conduite de balle (3 pertes et seulement 4 passes). Tout juste a-t-il sorti la tête de l’eau au rebond avec 8 prises dont 5 offensives !

Steed Tchicamboud, son homologue Nancéien, a quant à lui passé une agréable soirée, terminant même meilleur marqueur de son équipe avec 17 points (4/10 et 7/10 au lancer franc), 4 rebonds et 5 passes.

Reparti battu des Cotonniers la saison passée à la surprise générale (85-78), Jean-Luc Monschau avait cette fois conditionné son équipe pour éviter un nouveau dérapage, tel que celui enregistré lors de son dernier déplacement à Chalon-sur-Saône début février (92-74). « Nous avons respecté Rouen sachant que depuis l’arrivée de Rogers ce n’est plus la même équipe, qu’elle avait gagné quatre de ses sept derniers matches. Un tel parcours est digne d’une équipe qui joue les play-offs, autour de la 5e ou 6e place. Elle tournait à 83 points de moyenne ces derniers temps et il fallait donc limiter son attaque. »
Des intérieurs retrouvés

Opposant une défense agressive et très compacte, les Nancéiens ont effectivement torturé les shooteurs normands, en particuliers Eric Chatfield (5/12) et d’Edwin Jackson (3/10), gagnés par une inhabituelle fébrilité. « Quand les éléments majeurs sont en dehors du coup, ça ne pardonne pas contre les équipes moyennes alors contre Nancy, forcément encore moins », soupire Michel Veyronnet, le coach d’une formation de Rouen, également dépassée à l’intérieur (32 rebonds contre 41). Marcus Slaughter s’est régalé dans l’attaque du cercle (16 points, 2 contres et 9 rebonds), tout comme Akingbala en seconde période (9 points, 3 rebonds). Souvent libres de tout marquage, ils se sont autorisé quelques plaisirs sous la forme de dunks assourdissants et de Alley oop planants.

En dépit d’une domination sans partage, les Lorrains ont néanmoins connu une frayeur entre la 31e (52-70) et la 34e minute (67-74). « Nous avons alors encaissé trois incroyables paniers à trois points , constate Jean-Luc Monschau. Rouen était dans l’euphorie et le match aurait pu basculer en sa faveur. Nous avons su rester stables psychologiquement et nous sommes parvenus à réaliser de précieuses interceptions. »

Au cours de cet ultime quart-temps, Stephen Brun s’est avéré particulièrement solide avec 8 points (14 au total), plantant notamment un panier à trois points qui a mis un terme à la rébellion normande. « On voulait tous se rattraper après notre piètre prestation à la Semaine des As (élimination dès les quarts de finale contre Roanne 90 à 68). Le vrai visage de Nancy, on l’a vu ce soir, pas là-bas (à Villeurbanne). » Jean-Luc Monschau a lui aussi apprécié « ce match sérieux bien plus proche de la vérité que celui disputé aux As. » Plus que jamais, Nancy est en chasse derrière Cholet, le dauphin du Mans.

Publié le 01/03/2010

Une bonne victoire mais une victoire logique
Elle prouve encore une fois la profondeur de notre effectif si il y a qui se plantent il y en d'autres qui sont capables de faire leur match.
Peut être un jour on aura la chance d'en avoir 6 dans un bon jour (genre une finale à Bercy ) et ça fera trés mal.

Ensuite encore un match qui nous prouve que l'on est incapable de gérer un score... Bref...

A corriger face au Havre, où on peut prendre le large facilement

Sans pitié pour les « petits »



Pour avoir respecté Rogers et son modeste adversaire rouennais, le SLUC a décroché un succès autoritaire. A renouveler samedi, face au Havre.

ROUEN (de notre envoyé spécial)._ Tout irait presque pour le mieux dans le meilleur des mondes, s'il n'y avait pas ce... mystère qui s'est fait jour samedi soir, dans la salle des Cotonniers à Rouen. Interrogé sur la réaction de son équipe après l'échec de la Semaine des As, Jean-Luc Monschau a tenu le propos suivant : « avant la Semaine des As, il s'est passé en interne des choses qui ont eu des conséquences fâcheuses... ». Inutile d'insister, on n'en saura pas plus pour l'instant. La suite au prochain épisode...
Avant d'obtenir de plus amples informations sur ce secret d'état et de pouvoir ainsi juger s'il peut décemment expliquer le fiasco des As, force est de constater que, dans la tête des joueurs, il appartient désormais au passé. Du moins si l'on en juge par l'intensité, l'application, le sérieux et l'état d'esprit conquérant déployés samedi pour écarter d'un revers de manche cette modeste équipe de Rouen. Que demander de plus, finalement ? Si ce n'est que cette communion de bonnes intentions s'inscrive dans la durée, qu'elle soit à nouveau l'allier du SLUC samedi prochain, face au Havre, autre formation en souffrance qu'il faudra prendre au sérieux pour ne pas déchanter.
Pour maîtriser leur sujet, les Nancéiens ont tout simplement appliqué les consignes. Avec succès, ce qui n'est jamais gagné d'avance. Pour faire déjouer Rouen, il convenait d'assécher le rendement de son nouveau maître à jouer Shawnta Rogers. Steed Tchicamboud s'est parfaitement acquitté de cette mission. Du haut de son 1,93m, le meneur du SLUC a exploité son avantage de taille en attaque, en défiant régulièrement «la puce» rouennaise (Rogers mesure 1,61m) en attaque, tandis qu'il perturbait parfaitement son shoot et coupait ses passes en défense. Bilan : 0 point (0/6 aux shoots), 8 rebonds (!) mais seulement 4 passes et 3 d'évaluation pour Rogers. Une misère.

Un sept majeur
Face à Rouen, qui n'a rien d'une machine de guerre d'autant qu'Akindele, le géant nigérian, n'est pas encore opérationnel, Nancy a pu mesurer la richesse de son effectif. Seul bémol : Bengaber et N'Joya ont une nouvelle fois été cloués sur le banc. Pour le reste, Cox (3/3 à trois points) et Jeff Greer (3/6) ont eu chacun leurs bons passages, Stephen Brun a très proprement compensé l'absence de Kaniel Dickens. Enfin, Marcus Slaughter endosse de plus en plus le leadership sur le poste cinq aux dépens d'un Akin Akingbala diminué physiquement. Battre les «petits» lorsqu'on affiche des ambitions élevées n'est ni plus ni moins que le minimum que l'on puisse espérer. Samedi prochain, face au Havre, le SLUC devra encore faire respecter la hiérarchie, qui plus est sur son parquet. Avant d'entamer une série de chocs (ASVEL, Hyères-Toulon, Cholet, Vichy et Roanne) qui vont valoir très cher...


Thomas SIMON

Est republicain

Revoilà John Cox !





On a aimé
Revoir Shawnta Rogers sur un parquet de Pro A. L'ancien du Mans, de Villeurbanne, Chalon et Hyères-Toulon est revenu à ses premières amours. Mais ce n'était pas un bon soir pour lui.
L'activité de Marcus Slaughter, malgré le fait que le joueur ait été pris de vomissements deux heures avant la rencontre.
Voir John Cox à nouveau peser sur un match. L'arrière américain (15 points à Rouen) n'avait cumulé que six petits points lors des quatre dernières rencontres.

On n'a pas aimé
Voir le SLUC jouer à sept. Lesly Bengaber et Seidou N'Joya ne peuvent-ils donc rien apporter ?
Constater qu'à Rouen, le hockey sur glace a plus d'adeptes que le basket. Et pour cause, la salle des Cotonniers ne peut accueillir que 1.300 personnes (contre 3.000 pour la patinoire). Vivement 2012 et la salle de 6.000 places...
Le 15-4 infligé par Rouen au SLUC en début de quatrième quart-temps (70-52 ; 74-67). Une frayeur dont les Nancéiens auraient peut-être pu faire l'économie.
John Cox a-t-il rendu sa meilleure copie de la saison ?
Avec 15 points (dont 3/3 à trois points) et 22 d'évaluation, John Cox a pesé sur le match comme il ne l'avait plus fait depuis plusieurs semaines. A Rouen, l'arrière américain a bien signé sa meilleure évaluation de la saison (la précédente : 21 contre Strasbourg lors de la 2e journée), mais il avait déjà été plus prolifique en attaque (17 points contre Hyères-Toulon et 18 face à la SIG).
Le SLUC est-elle l'équipe qui a le plus perturbé Rogers ?
Oui et de très loin. En grande partie grâce au travail de Steed Tchicamboud (relayé par John Cox), le micromeneur de Rouen est passé complétement à travers (0 point, 0/6 aux tirs, 4 passes et 3 d'évaluation). Il doit simplement son évaluation positive aux... huit rebonds qu'il a captés. Lors des sept premiers matches disputés par Rogers avec Rouen, il tournait à 14,6 points, 7,7 passes et 19,9 d'évaluation. Le grand écart...
Le SLUC fait-il partie des meilleures équipes à l'extérieur ?
Oui, mais les coéquipiers de Ricardo Greer ne sont pas en tête de ce classement. C'est Le Mans qui est pour l'instant l'équipe la plus performante en déplacement (7 victoires en dix matches). Le SLUC arrive en deuxième position en compagnie d'Orléans et Cholet (6 victoires en dix matches). Rappelons que Nancy s'est imposé à Strasbourg, à Paris, au Havre, à Dijon, à Gravelines et à Rouen.
L'équipe de Jean-Luc Monschau a-t-elle signé la meilleure évaluation de la journée ?
Avec un total de 113, le SLUC a rendu l'une de ses meilleures copies de la saison en la matière, même si le record établi contre Roanne (139) n'est sans doute pas près d'être battu. Lors de cette 20e journée, le SLUC partage la meilleure évaluation avec Cholet et juste devant Chalon (112).
Toujours meilleure attaque de Pro A (82,6 points de moyenne), la formation nancéienne est également en tête du classement à l'évaluation avec 96,7 de moyenne, devant Paris-Levallois (94) et Le Mans (91,7).
Quelle est l'équipe de Pro A la plus performante depuis le début de la phase retour ?
Au terme des cinq premières journées de la phase retour, aucune équipe n'a réalisé le grand chelem. Ce sont Nancy, Orléans et Chalon qui affichent le meilleur bilan avec une seule défaite au compteur. Tandis que Dijon, qui vient de concéder sa quinzième défaite de rang, ferme la marche.
Classement de la phase retour : 1. SLUC, Orléans, Chalon (4 victoires - 1 défaite) ; 4. Le Mans, Gravelines, Roanne, Villeurbanne, Paris-Levallois, Le Havre (3-2) ; 10. Cholet, Hyères-Toulon, Poitiers, Vichy (2-3) ; 14. Rouen, Strasbourg (1-4) ; 16. Dijon (0-5).


T. S. (Thomas SIMON)



Est republicain