[ProA - J23] SLUC Nancy 96 (50) - (34) 73 SPO Rouen

La clé de l'extérieur


Arme à double tranchant, le tir à trois points est de plus en plus utilisé en Pro A. Et très souvent, la victoire va dans l'escarcelle de l'équipe la plus adroite derrière la ligne...




NANCY._ C'est un adage bien connu des amateurs de basket du monde entier : on vit et on meurt à trois points. En clair, l'adresse extérieure est une arme à double tranchant qui peut faire basculer un match dans les deux sens suivant qu'elle soit au rendez-vous ou pas.
Et ce n'est pas le cru 2008-2009 du championnat de France qui donnera des arguments à ceux qui pensent le contraire. Alors qu'on n'a jamais pris autant de munitions derrière la ligne depuis cinq ans (voir infographie), l'adresse extérieure pèse souvent très lourd dans les résultats des équipes. Bien armée dans ce domaine, Gravelines-Dunkerque reste sur deux copies faiblardes derrière la ligne (22% au Havre puis 14% face au SLUC Nancy samedi). Comme par hasard, il a perdu ces deux rencontres.
Orléans connaît un sérieux coup de mou depuis quelques semaines avec une série de quatre défaites de rang. Trois fois sur quatre, il était sous la barre des 26% de réussite à trois points. Bien sûr, il y a des contre-exemples. Tiens, cette même équipe d'Orléans avait bien compilé un terrible 9% de réussite à trois points à Roanne (2/21) mais elle s'était tout de même imposée à la halle André-Vacheresse.
Mais c'est une exception. Car les chiffres sont éloquents. Depuis le début de saison, le club qui a le meilleur pourcentage à trois points dans un match s'impose en moyenne plus de trois fois sur quatre (135 fois sur les 176 rencontres disputées en saison régulière) !

« Les tireurs exclusifs n'ont jamais fait recette »


Reste à savoir pourquoi le tir à trois points semble peser de plus en plus. Alain Weisz, le coach de Hyères-Toulon, émet une hypothèse. « Avant, les équipes se construisaient avec un ou deux spécialistes du tir à trois points. Mais les tireurs exclusifs, cela n'a jamais fait recette, cela n'a rien révolutionné du tout. A l'instar de ce qui se fait en Euroligue, on préfère maintenant prendre des joueurs susceptibles de tirer à trois points. Ils n'en mettront pas forcément dix, mais ils peuvent en mettre un ou deux par match... »
C'est sans doute pour cela que des intérieurs qui s'écartent du cercle à l'image du Nancéien Lamayn Wilson, de l'Orléanais Brian Greene ou du Chalonnais Brian Boddicker prennent de plus en plus de volume statistique.
« Le problème », souligne Greg Beugnot, le coach de Chalon, « C'est que les équipes n'ont pas toujours les moyens d'investir dans des pivots dominants et sont souvent obligées de recourir à des intérieurs fuyants qui peuvent jouer en périphérie. Brian Boddicker a ce profil-là chez nous. Et comme la ligne à trois points est plus près qu'aux Etats-Unis, les Américains préfèrent souvent tirer à trois points. »
Avec d'autant moins d'hésitation que le jeu pratiqué en Pro A favorise visiblement ce type d'initiatives selon Randoald Dessarzin, le coach dijonnais. « Vu les qualités athlétiques des joueurs en France, les entraîneurs préconisent l'utilisation de l'espace, demandent de jouer un jeu large », lâche le technicien suisse, « Alors, forcément, la ligne à trois points est une des références physiques de ce jeu large. Les joueurs sont plus à même de shooter de loin. » Un jeu qui favorise le tir longue distance, des équipes qui possèdent davantage de menaces extérieures potentielles avec les ailiers forts notamment...

Le resserrement des défenses


C'est peut-être bien la clé pour expliquer la propension des clubs à tenter de plus en plus leur chance derrière la ligne des 6,25m. Même s'il y a plus de déchet qu'il y a quelques années (voir infographie). Parce qu'on a moins affaire à de vrais spécialistes maintenant ? Possible...
Mais le mérite en revient aussi sans doute aux défenses... « Comme les coaches se sont rendus compte que l'adresse à trois points était déterminante, les défenses se sont resserrées », lâche Michel Veyronnet, l'entraîneur de Rouen, « Comme beaucoup d'équipes défendent très dur, cela laisse un peu moins de place à l'adresse à trois points. »
Mais visiblement, il en faut davantage pour refroidir les velléités des équipes derrière la ligne...

Anthony GUILLE


Est republicain

L'ASVEL à bonne adresse.s





NANCY._ Cela peut sembler une bizarrerie. L'ASVEL est l'équipe la plus adroite derrière la ligne (38,9%) devant Chalon (38,8%) et Le Mans (38,6%), mais c'est aussi celle qui utilise le moins de munitions extérieures (19,5 tirs à 3 points par match en moyenne) ! Le club rhodanien a d'ailleurs souvent été parmi les bonnes gâchettes derrière la ligne ces cinq dernières années puisqu'il était numéro 1 en 2004-2005 et numéro deux en 2006-2007.
Au chapitre des bonnes gâchettes à 3 points, on citera aussi Chalon (1er en 2005-2006, 2e cette saison, 3e en 2004-2005) ou encore Hyères-Toulon (1er en 2007-2008, 2e en 2005-2006).
Et le SLUC dans tout ça ? Eh bien, les Nancéiens n'ont jamais été sur le podium des équipes les plus adroites à 3 points ces cinq dernières années. Sixième cette saison (35,2%), le club nancéien était tout près du podium la saison dernière (4e), mais a aussi fini... 16e dans cet exercice en 2004-2005 lors de la première saison de l'ère Fra-Monschau. Remarquez, cela ne l'avait pas empêché de se qualifier pour les play-offs et de se hisser en finale du championnat...

Les équipes les plus adroites à 3 points depuis cinq ans


2008-2009 : 1. ASVEL 38,9% ; 2. Chalon 38,8% ; 3. Le Mans 38,6... 6. SLUC Nancy 35,2%.
2007-2008 : 1. Hyères-Toulon 39,4% ; 2. Paris-Levallois 36,2 : 3. Orléans 35,1 ; 4. SLUC Nancy 34,9%.
2006-2007 : 1. Strasbourg 38,2% ; 2. ASVEL 37,3% ; 3. Roanne 36,7% ; 11. SLUC Nancy 33,9%.
2005-2006 : 1. Chalon 36,2% ; 2. Hyères-Toulon 35,6% ; 3. Paris 35,5 ; 5. SLUC Nancy 35%.
2004-2005 : 1. ASVEL 40,3% ; 2. Dijon 38,4% ; 3. Chalon 38,3% ; 16. SLUC Nancy 33,7.

A. G. (Anthony GUILLE)


Est republicain

Merci Bacou.

Ce qui serait bien plus intéressant de voir, c'est l'adresse de l'adversaire dans ce compartiment de jeu, histoire de faire un rapport entre ce qui est produit et ce qui est "permis" à l'adversaire.

ER a écrit:

La clé de l'extérieur


Arme à double tranchant, le tir à trois points est de plus en plus utilisé en Pro A. Et très souvent, la victoire va dans l'escarcelle de l'équipe la plus adroite derrière la ligne...




NANCY._ C'est un adage bien connu des amateurs de basket du monde entier : on vit et on meurt à trois points. En clair, l'adresse extérieure est une arme à double tranchant qui peut faire basculer un match dans les deux sens suivant qu'elle soit au rendez-vous ou pas.

Ce n'est pas non plus Sienne qui va dire l'inverse avec une défaite l'an dernier en demi de l'EL face au maccabi, en shootant 45 fois à trois points en en rentrant 11 seulement, pour 24.4% de réussite.

Ou encore le Barça qui vient de perdre en quart à domicile contre TAU en rendant un piètre 4/22 à 3pts soit 18.1%.

Par contre, le CSKA fait mentir l'ER. En finissant le match avec 2/22 derrière la ligne des 6.25m à 9% mais qui l'a quand même emporté face à Belgrade.

9/22 ça fait 9% ?

JC a écrit:

9/22 ça fait 9% ?

je suis à 100% sur que non

en ce moment nos joueurs en forme sont: MO Hachad, Darnell Williams et Cheikh et Ronald Dorsey si il ne fait pas des breaks à trois points !!!!!!!

Mike Ratliff a écrit:

JC a écrit:

9/22 ça fait 9% ?

je suis à 100% sur que non

Si si 9 sur 22 (par quart temps)

soit 9/88 ça fait pas loin de 9 %

spo rouen a écrit:

en ce moment nos joueurs en forme sont: MO Hachad, Darnell Williams et Cheikh et Ronald Dorsey si il ne fait pas des breaks à trois points !!!!!!!

On aimerait surtout savoir ceux qui ne sont pas bon, ceux sur qui on peut jouer

bah il y a un peu Toti, Derrick Low

Laurent MULLER a écrit:

Mike Ratliff a écrit:

JC a écrit:

9/22 ça fait 9% ?

je suis à 100% sur que non

Si si 9 sur 22 (par quart temps)

soit 9/88 ça fait pas loin de 9 %

Mdr, nan Désolé, me suis trompé

J'ai édité.

Ils ont fait 2/22, ce qui fait 9%

spo rouen a écrit:

bah il y a un peu Toti, Derrick Low

Non je plaisantais. De toute manière on a une revanche à prendre par rapport à la défaite surprise du match aller.
Allez on gagne de 1 pts et tout le monde est content.

ça va être un beau match je pense

si vous pouvez éviter de nous mettre une grosse pathée ca serait bien lol, merci

on va pas se gêner... faut confirmer les améliorations entraperçu en CDF et a gravelines. Et puis on a pu le droit a l'erreur a gentilly ne serait ce que vis a vis du public

JC a écrit:

Merci Bacou.

Ce qui serait bien plus intéressant de voir, c'est l'adresse de l'adversaire dans ce compartiment de jeu, histoire de faire un rapport entre ce qui est produit et ce qui est "permis" à l'adversaire.

Aussitôt dit, aussitôt fait (ou presque) ^^

Ci-dessous le tableau des équipes les plus adroites à 3pts en attaque avec l'ASVEL en tête (38.9%) et le tableau des équipes qui défendent le mieux dans ce secteur, autrement dit les équipes qui font le plus déjouer leur adversaire à 3pts. Chose surprenante, c'est le SLUC qui s'en tire le mieux. Les adversaires du SLUC ont une réussite moyenne à 3pts de 30,8% par match. Ces chiffres ont été calculés sur les 22 journées de championnat (SDA + SIG-Roanne d'hier exclus) :



De ces tableaux, on peut tirer ce genre de graph (délicat au premier abord mais plutôt intéressant) :



ex : le SLUC est la 6ème équipe la plus adroite à 3pts (attaque), mais aussi la 1ère équipe en terme de défense comme expliqué plus haut.


De ce graph, on peut dénombrer 4 ou 5 groupes d'équipes :

- Groupe 1 : SLUC - MSB
- Groupe 2 : Chalon - ASVEL
- Groupe 3 : Roanne - HTV - SIG - BCM - Besançon
- Groupe 4 : Dijon - Pau-Orthez - Rouen
- Groupe 5 : Vichy - Cholet - Le Havre - Orléans

Et pour le fun, le même tableau que le tout premier mais en classant les équipes selon la différence d'adresse en attaque et en défense.



ex : le MSB a une adresse moyenne à 3pts de 38,6% par match quand les adversaires du MSB shootent en moyenne à 31,5% par match, ce qui fait une différence de 7,1% par match.

Super. Merci Theseus !

« Je comprends mieux le jeu de Nancy »


Depuis quelques matches, Akin Akingbala a sérieusement monté le volume. Le Nigérian assure que c'est parce que le SLUC joue davantage en équipe.

NANCY._ Dans sa langue natale, son prénom complet (Akinlolu) veut dire «La bravoure appartient à Dieu». Mais en repensant à l'abattage et l'activité défensive d'Akin Akingbala le week-end dernier à Gravelines, on ne peut s'empêcher de se dire que la bravoure fait aussi partie de ses qualités de basketteur. Depuis quelques semaines, l'ancien joueur de Sourgout en Russie a, en tout cas, sérieusement monté le volume avec le SLUC Nancy en doublant presque ses stats.
Sur les quatre derniers matches (championnat et coupe de France), le pivot nigérian tourne ainsi à plus de 10 points, près de 10 rebonds et près de 18 d'évaluation de moyenne. Tant mieux pour le SLUC. Car avec la blessure de Cyril Julian, le club nancéien aura bien besoin de l'apport du Nigérian pour tenir sa raquette...
- Akin Akingabala, vos stats sont en nette hausse depuis quelques matches. Comment l'expliquez-vous ?
- C'est vrai qu'elles sont meilleures, mais c'est dû au fait qu'on joue davantage en équipe. Tout le monde suit ce que le coach dit, tout le monde va dans la même direction. Quand je suis arrivé, c'était une nouvelle situation pour moi. Il a fallu un peu de temps pour que l'alchimie se fasse, pour que j'assimile le style de jeu prôné par le coach...
- Vous pensez également que vous comprenez mieux le jeu pratiqué en Pro A ?
- Je comprends mieux la façon dont Nancy joue. Je le répète, on joue davantage en équipe, et c'est le principal.
- Avec la blessure de Cyril Julian, votre rôle prend encore un peu plus d'importance sous les panneaux...
- C'est dommage que Cyril se soit blessé mais cela fait partie des épreuves que l'on traverse dans une saison. Après, quel que soit le joueur que vous mettez sur le terrain, ce qui compte, c'est que le boulot soit fait.
- C'est votre première expérience en France. Avec quelques mois de recul, que pensez-vous du niveau de la Pro A ?
- Le niveau est bon. Il y a des joueurs en France qui pourraient jouer dans n'importe quel championnat européen, qui évoluaient avant en NBA. A mon avis, c'est une des meilleures ligues en Europe.

« Ce qui compte, c'est l'équipe »


- Le SLUC vient de gagner à Poitiers en coupe et à Gravelines en championnat. Mais avant, il avait connu un coup de moins bien avec quatre défaites de rang toutes compétitions confondues. Qu'est-ce qui explique cette période difficile ?
- Chaque année, toutes les équipes passent par une période où elles tâtonnent, où ça marche moins bien. Mais ce qui fait une grande équipe et des grands joueurs quand cette période arrive, c'est sa faculté à rester soudé et à travailler dur pour trouver une solution et se remettre dans le bon chemin.
- Il paraît que vous vous êtes réunis plusieurs fois tous ensemble pour parler...
- C'est vrai qu'on a eu quelques réunions. On avait perdu quelques matches serrés, mais on voulait surtout insister sur le fait de rester soudés et de continuer à se battre.
- Vous pensez que les problèmes sont derrière ?
- Je pense qu'on va dans la bonne direction. On va maintenant s'attacher à remonter au classement.
- Justement, le SLUC est sixième ex-aequo en Pro A mais on imagine que vous les joueurs, vous visez bien plus haut. C'est quoi le but que vous vous êtes fixé ?
- C'est clair qu'on ne veut pas finir sixième. Mais plutôt que penser au classement, pensons à notre jeu. On sait que si on joue en équipe, qu'on joue dur, qu'on reste concentrés, il y aura forcément des répercussions positives au classement.
- Et personnellement, vous vous êtes fixé un challenge d'ici la fin de saison en terme de stats ?
- Je ne me fixe pas d'objectifs personnels. Ce qui compte, c'est l'équipe. Mon seul but, c'est gagner. Je veux aider l'équipe à gagner. Les stats, ça vient après...
- Gagner sera indispensable samedi face à Rouen. Un match piège ?
- Même si cette équipe est en bas de classement, on la respecte et on va aborder ce match comme si on jouait une des meilleures équipes d'Europe. Cela peut être un match piège. Mais si on respecte cette équipe, si on joue dur, on peut gagner...

Recueilli par Anthony GUILLE


Est republicain

Parker, quelques jours de plus...




NANCY._ TJ Parker devra encore attendre quelques jours avant de reprendre l'entraînement collectif. Opéré l'été dernier du genou, l'arrière nancéien pensait reprendre hier, date de la fin de son arrêt de travail, mais ce dernier a été prolongé jusqu'en début de semaine prochaine. Une décision qui relève de la simple précaution dans la mesure où l'évolution de la blessure est favorable. Mais du côté du club nancéien, on ne veut visiblement prendre aucun risque.
•ANCIEN. Un ancien nancéien à la «March Madness». Eh oui ! Rodrigue Mels vient de participer au prestigieux tournoi final du championnat universitaire américain. Espoir au SLUC lors de la saison 2003-2004 avant de repartir en Guadeloupe puis de poursuivre son cursus aux Etats-Unis, l'arrière a contribué à hisser la modeste équipe de Cal State Northridge au tournoi final de la NCAA. Un tournoi qui a toutefois tourné court pour Cal State Northridge, battu logiquement par Memphis (70-81) malgré les 15 points de Rodrigue Mels. A bientôt 24 ans, l'arrière devrait désormais tenter d'entamer une carrière professionnelle. Rendez-vous en France à la rentrée prochaine ?
•ARBITRES. Voici les arbitres qui officieront lors des prochaines rencontres du SLUC. Samedi, c'est le trio Maestre-Bardera-Antiphon qui sera au sifflet pour SLUC - Rouen ; et vendredi prochain, le match Dijon - SLUC sera arbitré par MM. Bichon, Perier et Koog. Le derby de l'Est entre le SLUC et Strasbourg le 11 avril sera pour sa part arbitré par MM. Bissang, Gréva et Pierre.
•CADETS. En quart de finale de la coupe de France, les cadets joueront contre Orléans à Margny-les-Compiègne (Oise) le samedi 18 avril à 17 h 15. L'autre match de ce plateau opposera Le Mans au Havre. En cas de victoire, la demi-finale est programmée le lendemain à 15 h 30.




26/03/09


Est republicain

Veyronnet : «Je joue trois crans en dessous des Monschau»




Technicien réputé, charmant et disponible, Michel Veyronnet s’épanche sur la situation de Rouen, sur son estime pour Jean-Luc Monschau mais se plie à l’omerta décrétée autour de l’équipe de France.


Michel Veyronnet, considérez-vous le succès de Rouen sur Besançon (86-67) comme un grand pas vers le maintien ?
«Comme un pas en tout cas. Après Pau (83-67), la situation ne nous était pas très favorable mais disons que c’est une bouffée d’oxygène.»

La titularisation de Hachad, à la mène, a surpris. Était-ce un coup de poker ?
«Non, juste une adaptation au profil de Besançon qui aligne Hodge depuis deux matchs à la mène. Je n’allais pas mettre Toti et son mètre 70 sur lui, on aurait pris des post-up en veux-tu en voilà. Ça a marché mais Hodge termine quand même meilleur marqueur.»

Rouen a épinglé plusieurs grosses cylindrées cette saison. Ces performances sont-elles susceptibles d’alimenter des regrets sur votre classement actuel ?
«Non, on est bien là où on est. Si je peux terminer la saison à cette onzième place, je signe de suite. On a le plus petit budget, la plus petite salle du championnat. On se bat avec nos armes et parfois, on fait quelques petits coups. Mais il faut encore serrer les dents car notre situation reste fragile. Si on perd à Nancy, avec la journée qui s’annonce, on peut se retrouver en mauvaise posture samedi à 22 h.»

Vous aviez trouvé la clef contre Nancy à l’aller (85-78)…
«Oui mais Nancy était écartelé entre Euroligue et championnat à l’époque. Je crois que c’était surtout un succès conjoncturel, de prestige certes mais conjoncturel. Nous sommes quand même largement en dessous du SLUC

Malgré sa victoire contre Gravelines (58-62), Nancy n’est pas au mieux de sa forme
Je ne m’inquiète absolument pas pour Nancy. Il y a un grand coach à la barre qui sait traverser les tempêtes et en sortir.»

Ce genre de matches des techniciens est-il stimulant
«Jean-Luc, comme son frère d’ailleurs, est une machine à concasser le basket. Il est capable de me sortir le troisième joueur du banc de Rouen qui jouait en 1974. Je suis moins fort qu’eux moi, je n’ai pas cette précision-là en tête. Je suis plutôt dans la gestion humaine. Niveau basket, je joue trois crans en dessous des frères Monschau.»

Vous êtes aussi une exception culturelle de par votre longévité à Rouen.
. «On fait ce qu’on peut, avec nos petits moyens. Tant que je me plais ici…»

Parlez-nous de votre arrivée en équipe de France.
«C’est le choix de Vincent Collet de m’associer à son travail. Je n’étais candidat à rien mais on se connaît depuis longtemps, on se respecte et on s’apprécie.»

Quel sera votre rôle en qualité de premier assistant ?
«Ce sera un vrai staff collégial. Tout a été organisé. C’est pour ça que ça marche.»

Vous ne voulez pas développer ?
«Non.»

Que vous inspire la possible venue de Larry Brown aux côtés des Bleus ?
«Rien du tout. Le dossier est réglé de toute façon.»

Dans quel sens ?
«Il est réglé.»

Devant tant de faconde, on n’ose vous demander un avis sur la démission de Frédéric Forte…
«Chacun prend ses décisions.»

Christian JOUGLEUX. SLUC Nancy - Rouen, samedi (20 h)

Republicain lorrain

On ne sent pas du tout le malaise chez les cadres de l'EDF

bacou a écrit:

Ce genre de matches des techniciens est-il stimulant
«Jean-Luc, comme son frère d’ailleurs, est une machine à concasser le basket. Il est capable de me sortir le troisième joueur du banc de Rouen qui jouait en 1974. Je suis moins fort qu’eux moi, je n’ai pas cette précision-là en tête. Je suis plutôt dans la gestion humaine. Niveau basket, je joue trois crans en dessous des frères Monschau.»

Ca veut dire quoi ça ?

JC a écrit:

bacou a écrit:

Ce genre de matches des techniciens est-il stimulant
«Jean-Luc, comme son frère d’ailleurs, est une machine à concasser le basket. Il est capable de me sortir le troisième joueur du banc de Rouen qui jouait en 1974. Je suis moins fort qu’eux moi, je n’ai pas cette précision-là en tête. Je suis plutôt dans la gestion humaine. Niveau basket, je joue trois crans en dessous des frères Monschau.»

Ca veut dire quoi ça ?

Euh... que les Monschau préfèrent peut-être se baser sur des statistiques, sur des chiffres. Enfin, je parle du chapitre sur la gestion humaine, hein !

Wilson prolongé jusqu'au 10 avril





•MAIN. Lamayn Wilson devra prendre son mal en patience. Arrêté depuis fin janvier suite à une fracture du métacarpe de la main droite, l'ailier fort américain espérait obtenir le feu vert médical hier pour reprendre le collier avec le groupe. Mais l'examen de contrôle que le joueur a passé hier s'est révélé négatif. « La blessure n'est pas suffisamment consolidée », indique le staff médical. Du coup, l'arrêt du joueur a été prolongé jusqu'au 10 avril.
•ROUEN. Antonio Webb ne sera pas resté longtemps à Rouen. Arrivé il y a moins d'un mois pour renforcer l'effectif normand, le meneur américain n'a pas été conservé par le club normand à l'issue de son mois d'essai. Après avoir rendu une copie médiocre lors du seul match qu'il a disputé avec son équipe (0 point à 0/8 aux tirs et -5 d'évaluation en coupe de France face au Mans), l'Américain a fait ses valises pour rebondir en N1 à Challans.
Est republicain

Merci

C'est votre première expérience en France. Avec quelques mois de recul, que pensez-vous du niveau de la Pro A ?
- Le niveau est bon. Il y a des joueurs en France qui pourraient jouer dans n'importe quel championnat européen, qui évoluaient avant en NBA. A mon avis, c'est une des meilleures ligues en Europe.

Ils a dû oublier des mots dans cette phrase

Euh non, c'est l'ordre des mots qui est peu commun, tous les mots sont là.

Citation :

Il y a des joueurs en France qui évoluaient avant en NBA. qui pourraient jouer dans n'importe quel championnat européen.

Par contre, je ne vois pas de qui il parle quand il dit cela