[ProA - J18] Elan Chalon bat SLUC Nancy, 92-74 (35-38)

John reste zen



Depuis son arrivée en France, John Cox n'avait jamais eu des stats aussi ternes. Mais l'Américain prend la situation avec une bonne dose de philosophie. Et pas une once d'inquiétude.


zoom
John Cox est passé au travers, samedi dernier, face à Paris-Levallois (-4 d'évaluation). Depuis qu'il joue en France, l'Américain n'a terminé qu'une poignée de fois avec une évaluation négative. - Photo Patrice SAUCOURT







NANCY._ En cinq saisons passées dans l'Hexagone sous les maillots successifs de Chalon, du Havre et du SLUC, John Cox en a disputé, des rencontres de championnat. Et si l'Américain compte près de 140 matches de saison régulière, on peut compter sur les doigts des deux mains le nombre de fois où il a terminé une avec une évaluation négative.
On pouvait même les compter sur les doigts d'une seule main avant le début du cru 2009/2010. Car depuis, les prestations de l'arrière US font penser à un tour sur les montagnes russes (voir infographie). Quelques hauts (21 d'évaluation à Strasbourg, 20 face à l'ASVEL), pas mal de bas surtout, avec notamment trois sorties en négatif (-3 d'évaluation à Paris-Levallois, -1 devant Cholet et -4 le week-end dernier face à Paris-Levallois) et voilà l'Américain en train d'esquisser sa saison la plus terne sur le plan statistique et ce dans tous les domaines.

« Je ne suis pas frustré »
Même si Jean-Luc Monschau assure être globalement satisfait de ce qu'apporte son joueur (lire par ailleurs), et même si son temps de jeu en baisse (17' contre 20') affecte naturellement son rendement statistique, difficile de considérer que l'Américain est à la hauteur des espérances placées en lui.
« J'essaie de faire de mon mieux quand je suis sur le parquet », répond simplement le joueur. « Après, si mes stats sont basses, elles sont basses. Je ne suis pas frustré, en tout, cas car l'équipe tourne bien et c'est bon d'être dans une grosse équipe, une équipe qui gagne. Et quand vous avez une équipe avec pas mal de talents, vous ne pouvez pas être égoïste. Ce n'est pas ma mentalité, en tout cas. »
Celle de l'Américain va plutôt dans le sens du collectif. « C'est un joueur d'équipe », dit de lui le coach nancéien. Un joueur qui accepte sa situation sans sourciller, sans aigreur apparente. On lui fait remarquer que la solidité affichée par Steed Tchicamboud au poste un (meneur) et la montée en puissance de Jeff Greer au poste deux (arrière) l'ont poussé davantage sur le banc ? « C'est un rôle différent, il faut s'adapter et faire ce que vous avez à faire », répond posément John Cox. « C'est juste différent. »
On enchaîne en disant qu'un joueur en fin de contrat doit forcément avoir un œil sur ses stats, mais l'Américain garde la même « zénitude » dans ses propos. « C'est vrai que j'y pense, mais je ne m'en fais pas. Je joue, c'est tout. La situation est différente de celle que j'avais au Havre. Je suis dans une équipe qui gagne, et les gens savent bien que si j'étais dans une équipe de plus bas niveau, j'aurais des stats différentes. Je ne raisonne pas de manière négative, c'est ma personnalité. Et puis, je ne suis pas un jeunot, cela fait quelques années que je suis en France... »
Zen, John, vraiment zen...

Anthony GUILLE




Est Republicain

SPORTS LORRAINE - Le regard de Jean-Luc Monschau
« C'est un joueur d'équipe »




NANCY._ « John a renversé quelques matches depuis le début de saison et rien que pour ça, on est content de l'avoir. Il joue un peu moins, mais il y a une question d'équilibre de l'équipe. Si les autres étaient un peu moins bons, il serait peut-être plus utilisé. Mais c'est un joueur d'équipe. Il est moins dans le rôle de scoreur qu'au Havre et quand il occupe le poste de meneur, on lui demande avant tout de faire tourner l'équipe et pas que lui tourne bien. En tant que coach, on souhaite toujours obtenir davantage de ses joueurs. Mais objectivement, on ne peut pas dire que ce n'est pas bien. C'est intéressant. »



Est Républicain

je ne sais pas s'il y a une part de langue de bois dans cette interview de John, mais là RESPECT. Il est vrai que sur le parquet, ce mec respire la zen attitude.
Même si on peut lire +/- régulièrement des critiques à son sujet, j'espère sincèrement qu'on se donnera les moyens de prolonger son contrat. Voila un exemple de silence killer qui, au regard de cette interview, est en plus un exemple d'altruisme et d'esprit d'équipe.

Surtout que pas mal vont souvent vers la facilité de critiquer négativement un joueur et son rendement, alors que la baisse de ses statistiques est proportionnelle avec celle de son temps de jeu. Chose on ne peu plus logique.

allé le sluc

allé le sluc

J'espère qu'il va avoir de bonnes stats à 3pts
Et c'est vrai qu'il a déjà tué des matchs, je me souviens celui contre l'ASVEL dans le dernier quart ou il avait enfilé 2 perles, Ricardo l'avait imité...

http://www.lejsl.com/fr/sport-local/article/2662583,1457/Basket-ball-Simple-rechute-d-un-soir.html
Après Chalon - Nicosie (78-84).
Basket-ball : Simple rechute d'un soir ?

Après deux probants succès à l'éxtérieur, l'Elan est retombé dans ses travers en perdant un match largement à sa portée face à l'Apoel.

Décidément, Chalon reste imprévisible. à Podgorica, l'Elan semblait afficher un nouvel état d'esprit. à Poitiers, il a glané sa première victoire de la saison à l'extérieur en championnat. De quoi redonner une bonne dose d'espoir à l'heure d'accueillir l'Apoel Nicosie.

Mais c'était sans compter sur l'inconstance et la fragilité de l'effectif chalonnais. « C'est aberrant soupire Gregor Beugnot. Je n'explique pas comment on peut retomber comme ça dans nos travers après avoir gagné deux matches en s'appuyant sur notre collectif... Ce n'est pas faute pourtant de faire du préventif pour ne pas se voir trop beau. Contre Nicosie, il n'y a eu aucune cohérence dans notre jeu. On a manqué de vitesse de passe. On a été statique en défense... La fatigue ne me paraît pas être une excuse valable car on a eu les ressources pour revenir à la fin ».

Jamais réellement entrés dans le match, si ce n'est dans le dernier quart-temps remporté (31-20), les Bourguignons ont encaissé 84 points et totalement déjoué en attaque, comme l'atteste ses 17 ballons perdus. « Quand on ne s'appuie pas sur le collectif, on perd des ballons, c'est logique » analyse le coach chalonnais. « En Coupe d'Europe, on ne peut pas gagner sans faire un bon match commente quant à lui Stéphane Risacher. Pour avoir une chance, il fallait développer notre style de jeu et c'est Nicosie qui a finalement imposé le sien ».

Schilb sous-exploité

Avec, à la baguette, un Terrell Everett capable de délivrer 10 passes décisives en 31 minutes, mais parfois plus poussif dans la gestion du jeu, l'Elan a fait mardi un pas en arrière après en avoir fait deux en avant. Et l'on peut s'interroger, par exemple, sur l'incapacité de Chalon à exploiter le potentiel de Schilb (4 pts à 1/6 en 28') qui est l'homme en forme du moment. « On veut forcer trop de choses et on ne fait pas les systèmes pour faire briller son partenaire en fonction de ses qualités. A partir de là, on propose de la bouillie de basket » lâche Gregor Beugnot.

Pour autant, si l'Elan a bel et bien grillé un joker en Eurochallenge face à Nicosie, il n'a pas hyypothéqué encore ses chances de qualification. Toujours est-il qu'en jouant de la sorte, il y a eu du souci à se faire pour la réception, samedi, de Nancy. « Si on joue comme ça, on va en prendre une belle » conclut le coach chalonais. Pas faux.

Michaël Rigollet

Nous voilà à la veille d'un match qui peut permettre au SLUC Nancy de continuer sur sa lancée (5v-1d) et s'installer durablement dans le Top4 voire lorgner sur la seconde place.

Chalon en effet est en grande difficulté : 4 victoires depuis le début du championnat dont 3/8 à domicile, les bourgignons reste sur une petite victoire (précieuse) à Poitiers (59-53).
Avant il y a des défaites à domicile contre Gravelines 75-82, à Roanne 93-87, à Vichy 91-58, à domicile contre Cholet 78-70. Seule la victoire face à Dijon (très mal en point aussi) le 9 janvier 90-68 atténue un peu ce triste bilan de 2 victoires - 4 défaites lors des 6 derniers matchs.

L'équipe a été bouleversée : arrivée de Taj Gray, Max Zianveni et Everett à la mène... blessures de Boddicker, Schmitt, départ du meneur...

A Poitiers, Everett a été bon 16pts (mais à 7/19) et 6 passes (mais 6 balles perdues), Tillmann intéressant 16pts à 6/8, Zianveni consistant 13pts, 9 rebonds et 19 d'éval... les autres ont été très moyens et Taj Gray a été blessé (entorse)...
Contre Gravelines, Tillmann s'était montré le meilleur marqueur avec 20pts, Taj Gray 15pts, 9 rebonds et 21 d'éval. Schilb souvent mal utilisé a fini à 13pts à 6/12, Soliver lui était à 11pts (incroyable !) et Max 19', 4pts (2/6) et 4 rebonds...
A Roanne, Taj Gray s'était distingué avec 23pts, Tillmann 19pts et 6 rebonds, Schilb 16pts... Zianveni 14 minutes, 5pts et Soliver 13 minutes, 10pts...
Lors de la victoire face à Dijon, Taj Gray avait marqué 28pts, Schilb 15 et Braud 12...

En fait depuis son arrivée, c'est Taj Gray qui assure lors des cinq matchs qu'il a joué (blessé dans le dernier) avec plus de 16 d'éval...
Il ne faut pas négliger Tillmann et Schilb qui eux ont joué tous les matchs (17) et culminent également à 16-17 d'éval !
Ces trois là ont des pourcentages d'adresse à 2pts aux alentour de 60% et prennent chacun plus de 5 rebonds...
Everett quand à lui alterne le bon et le moins bon car il perd quand même 4 ballons par match... Risacher perd de son influence dans cette équipe et Braud semble ne pas vraiment confirmer (32% à 3pts), Zianveni n'est plus ce qu'il a été...

Le Sluc doit donc bien vérouiller sa raquette avec Slaughter et Akingbala et empêcher Tillmann et Gray de prendre leurs repères. Ricardo devra gérer Schilb. Quand à Tchicamboud il lui faudra s'occuper de Everett que l'on avait connu très talentueux il y a quelques années. La défense de Nancy doit être au point pour faire perdre la tête aux chalonnais qui ont une propension à perdre de nombreux ballons.
Le réalisme de Ricardo et l'adresse de Tchicamboud, Brun et Jeff Greer devrait nous permettre de creuser l'écart.
De plus notre banc avec Dickens, Cox et N'Joya est vraiment talentueux...

Sincèrement, au vu des derniers matchs... le SLUC doit pouvoir s'imposer sans coup férir !

Du sérieux, simplement du sérieux, de la concentration et la volonté du travail bien fait !

en tout cas c'est clair que gray a donné du poids a la raquette chalonnaise (qu'il lui manquait) . Le trio tillmann, gray et schilb seront a surveiller de près lors de cette rencontre... et puis faudrait éviter que zianveni se rapelle a notre souvenir!!!

http://www.estrepublicain.fr/fr/sport/sport-lorrain/info/2664829-SPORTS-LORRAINE-Basket-ball-Pro-A-(18e-journee)-avant-Chalon-SLUC-demain-(20-h)-Ca-va-frotter

SPORTS LORRAINE -
Basket-ball Pro A (18e journée) avant Chalon - SLUC, demain (20 h)
« Ça va frotter ! »

Pour la deuxième fois seulement depuis son départ, Maxime Zianveni va croiser la route du SLUC, demain. Il annonce un joli défi physique dans la raquette...

« Physiquement, on va voir un peu ce qu'on a dans le ventre », avance Maxime Zianveni avant d'affronter le SLUC. - Photo MaxPPP/Emmanuel Lelaidier

NANCY._ Dans le grand livre de l'histoire du SLUC, il y a deux monuments : Cyril Julian et Maxime Zianveni. A eux deux, les gaillards collectionnent vingt saisons et près de cinq cents matches sous le maillot rouge et blanc.
Le premier coule désormais une retraite méritée. Maxime Zianveni, lui, tente de redonner un nouvel élan à sa carrière du côté de Chalon (depuis le 19 novembre), après avoir emprunté des chemins sinueux (Limassol, Nicosie, Hyères-Toulon). Le Nancéien de naissance qui s'apprête à croiser la route du SLUC pour la deuxième fois seulement depuis son départ, en juin 2007.
- Maxime Zianveni, vous avez pris la saison en cours de route avec Chalon. Comment vous sentez-vous aujourd'hui ?
- Sur un plan personnel, de mieux en mieux. Physiquement, c'était un peu difficile au début. Et puis sur le plan du basket, il a fallu que je m'habitue à une nouvelle façon de jouer. Avant de quitter Nancy, j'étais habitué à la stabilité. Lors de mes dernières saisons avec le SLUC, qui ont d'ailleurs été les meilleures, j'étais réglé comme une horloge sur le mode de fonctionnement de Jean-Luc Monschau.
- Sur un plan collectif, c'est une saison galère...
- Ça va de mieux en mieux. On est de plus en plus intenses. Attention, ça ne fait qu'un peu plus d'un mois que nous avons une équipe (sic), c'est-à-dire depuis les arrivées de Gray et Everrett. Avant, il n'y avait pas de poste cinq, le meneur était un poste deux... On construit et ça prend du temps.
- Vous aviez gagné à Poitiers la semaine dernière, avant de rechuter à domicile, face à Nicosie, mardi en Eurochallenge...
- A Poitiers, c'était correct. Il y avait de l'intensité, de la défense... Après, c'est difficile d'enchaîner les deux compétitions. Et puis, même si on joue la coupe d'Europe, ce n'est pas avec ça que l'on va rester en Pro A...

« L'équipe la plus athlétique de Pro A »

- Comment sentez-vous l'opération maintien ?
- Vu notre potentiel et le jeu que l'on commence à développer, je ne vois pas comment on peut descendre...
- Vous vous êtes entraîné quelques jours avec le SLUC avant de rejoindre Chalon. Que pensez-vous de cette équipe ?
- C'est l'équipe la plus athlétique du championnat. Rien que dans la raquette, avec Akingbala et Slaughter, c'est du lourd ! Je pense que les qualités athlétiques sont le principal atout du SLUC. S'ils ont une baisse de régime à ce niveau, ils peuvent être dans le dur... Ils sont capables du meilleur et du pire. Même s'ils ont plus souvent montré le meilleur...
- Le défi physique, ça ne vous fait pas peur...
- Au contraire. ça va frotter et j'aime bien ça. J'aime défendre, aider en défense. D'ailleurs, quand je ne suis pas bon en défense, c'est difficile pour moi. Physiquement, on va voir un peu ce qu'on a dans le ventre, contre le SLUC...
- Battre Nancy, c'est dans vos cordes ?
- On peut le faire. Et si on gagne ce match, ça pourrait tout changer. Déjà, ce serait une deuxième victoire consécutive en championnat, ce qui n'est pas encore arrivé cette saison. Et puis on prendrait confiance. Il reste treize journées et il nous faut six ou sept victoires. Il va donc falloir gagner à domicile, y compris contre des gros...
- Lorsque vous vous retournez sur votre parcours ces deux dernières saisons, avez-vous des regrets ?
- Non. Le fait d'avoir joué à Chypre, cela ne me dérange pas. Ce qui m'embête, c'est cette blessure qui m'a bien freiné (Ndlr : il s'était blessé aux ischios à l'été 2008). Maintenant, j'ai envie de me poser en France, rester avec ma famille et relever un défi européen avec un bon club français.

SPORTS LORRAINE - Vestiaires





Un cadeau pour les amoureuses



ENTRAÎNEMENT. Le groupe nancéien s'est entraîné au grand complet, hier après-midi. Une dernière séance est programmée ce matin à Gentilly, avant de prendre la route de Chalon en milieu d'après-midi.
SAINT-VALENTIN. Comme la saison dernière, le SLUC n'oubliera pas ses spectatrices à l'occasion de la Saint-Valentin. Le vendredi 12 février, les femmes (de plus de 18 ans) se verront offrir leur place pour assister à la rencontre SLUC-Le Mans, ainsi qu'un petit cadeau de bienvenue. Sympa !
PROGRAMME TV. Le programme des retransmissions des matches de Pro A a été établi pour l'ensemble du mois de février. Voici la liste des rencontres à voir sur Sport+ : ASVEL - Orléans (ce soir, 20 h 30) ; Le Mans - Roanne (demain, 20 h) ; SLUC - Le Mans (le 12/02, 20 h) ; Roanne - Cholet (le 13/02, 19 h) ; Chalon - Strasbourg (le 26/02, 20 h) ; Vichy - Roanne (le 27/02, 20 h 30).



Est republicain

Pro A (18e journée). Chalon accueille Nancy (demain à 20 heures).
Basket : Une montagne à gravir



Restant deux échecs à domicile (Gravelines, Nicosie), l'Elan s'attaque à une montagne dénommée SLUC Nancy. Sans aucun doute la raquette la plus redoutable du championnat.




Sécurité. Pour se maintenir, Chalon serait bien inspiré de signer un exploit au Colisée face aux Lorrains.
Danger. Lors des six dernières journées de Pro A, l'attaque nancéienne tourne à 91.7 points par match.

a la veille de la 17e journée, 1885 internautes se sont livrés au jeu des pronostics sur le site de nos confrères de Baketsnews. A la question « Quelles sont les deux équipes qui descendront en Pro B ? », 31% ont répondu Dijon et Le Havre, 22% Rouen... et 17% Chalon.
La pente enneigée
Depuis, Rouen s'est imposé à Dijon et Chalon à Poitiers. Faut-il y voir les prémices de la rédemption ? Pas évident car pour l'Elan, c'est un peu le syndrôme des montagnes russes. Capable s de changer totalement de visage à trois jours d'intervalle, les Chalonnais ont effectué mardi une énième rechute contre Nicosie. Avec la perspective d'accueillir Nancy, la meilleure attaque (81.9 pts) de Pro A, on peut dire que la pente est enneigée pour l'Elan.
Solidement accroché à la 3e place, Nancy a refait son retard sur Gravelines. Et pointe à deux longueurs de Cholet, en perte de vitesse. A l'exception d'une courte défaite face à Orléans (80-84), les Nancéiens ont donc remporté 5 de leurs 6 derniers matches avec des écarts déconcertants : +39 contre Roanne, +21 à Dijon, +16 à Gravelines, +18 contre Strasbourg et +25 face à Paris-Levallois (89-64) samedi dernier !
Le vertige
Des chiffres qui donnent le vertige, autant que la raquette lorraine. Dickens (2.03m), Brun (2.02m), Slaughter (2.03m), Akingbala (2.08m)... « C'est la raquette la plus intense de Pro A lâche Gregor Beugnot. Mais attention, il faut se coltiner en plus Ricardo Greer sur le poste 3. Sans oublier non plus l'agressivité de Tchicamboud à la mène ». Face à Paris, Ricardo Greer (23 pts, 11 rbds) et Tchicamboud (19 pts à 7/12) ont en effet signé les meilleures évaluations du SLUC. Quant au géant nigérian Akingbala, il s'est littéralement gavé de rebonds (14 dont 7 offensifs en 23'). La semaine précédente, c'était Slaughter qui avait éclaté les compteurs face à Strasbourg avec 18 points et surtout 19 rebonds (dont 7 offensifs) !
Les intérieurs chalonnais sont donc prévenus. Il va falloir verrouiller le rebond. Gare aux écrans retard ! Et force est de reconnaître que la dernière prestation réalisée en championnat au Colisée ne se veut pas très rassurante puisque Gravelines avait capté la bagatelle de 45 rebonds dont 19 offensifs !
« C'est très simple confie le coach de l'Elan. Face à Paris, Nancy a pris 42 rebonds dont 19 offensifs contre 1 seul à Paris. Nancy a tiré à 79 reprises contre 52 pour Paris » .
Michaël Rigollet



Publié le 05/02/2010

Le journal de Saône et Loire

Merci Bacou


j'aime bien la remarque dans Le journal de Saône et Loire:
Mais attention, il faut se coltiner en plus Ricardo Greer sur le poste 3.

Des affaires à faire



En cas de victoire ce soir, le SLUC pourrait tirer les bénéfices des nombreux matches entre équipes du haut de tableau. Mais Chalon n'a pas le profil type du relégable...


En s'imposant ce soir, Marcus Slaughter et ses coéquipiers décrocheraient une quatrième victoire consécutive en championnat. Ce serait une première, cette saison. - Photo Patrice SAUCOURT


NANCY._ Si Jean-Luc Monschau - comme la plupart de ses collègues, d'ailleurs - n'était pas aussi peu enclin à se préoccuper du sort de ses adversaires, il pourrait très bien se frotter les mains en regardant le programme de cette dix-huitième journée de Pro A.
Gravelines sera en danger à Rouen, Le Mans reçoit Roanne, Cholet accueille Vichy et, hier, Orléans défiait l'ASVEL. Bref, les gros vont s'entre-déchirer ce week-end et, en cette période de soldes, il y aura certainement de bonnes affaires à réaliser en cas de victoire au Colisée, ce soir.
Si Jean-Luc Monschau attrape facilement des boutons face à ce genre d'anticipation, c'est aussi parce qu'il estime que le déplacement à Chalon n'a absolument rien d'une agréable promenade de santé, durant laquelle il suffira de se baisser pour ramasser les deux points. Et franchement, on ne peut pas lui donner tort.
C'est vrai que, depuis le début de la saison et avec une régularité quasi métronomique, l'Elan Chalon traîne sa misère dans les bas-fonds du classement. Et pourtant, lorsqu'on interroge la « vox populi », la tendance est claire : Chalon ne va pas descendre... Notre confrère BasketNews s'est lui-même livré à un petit sondage via son site internet. A la question : « Quelles sont les deux équipes qui vont descendre en Pro B ? », Chalon a été largement moins cité que Dijon, Le Havre et Rouen (sur près de 2.000 réponses).
Un avis général que résume le coach nancéien : « Chalon est en position de relégable depuis le début de saison, alors que la majorité des gens pense qu'ils ne vont pas descendre... » On rappellera néanmoins que, la saison dernière, Pau suscitait la même réaction d'incrédulité. Et pourtant...

Série à battre
Ce qui est certain, c'est que l'équipe de Gregor Beugnot va se battre jusqu'au bout. Qui plus est, avec des armes qui ne sont plus tout à fait les mêmes qu'en début de saison.
« L'équipe vit ensemble depuis un mois seulement », affirmait Maxime Zianveni, hier, dans nos colonnes. En fait, depuis que Taj Gray et Terrell Everrett ont rejoint le Nancéien dans une équipe qui a préféré laisser filer Neitzel. « Gray s'installe en tant que scoreur, Zianveni apporte dans son domaine, Everrett donne en tonicité et en percussion... Ce n'est plus l'équipe qui a accumulé les défaites en début de saison », soupire Jean-Luc Monschau.
Pour l'instant, le redressement de l'Elan n'est pas miraculeux (deux victoires sur les cinq derniers matches). Surtout, après s'être imposée à Poitiers, l'équipe de Gregor Beugnot a rechuté mardi dernier en Eurochallenge, en s'inclinant à domicile face aux Chypriotes de Nicosie. « Si on joue comme ça contre Nancy, on va en prendre une belle... », avait d'ailleurs lâché coach Beugnot en guise de conclusion.
Pour diverses raisons, on est prêt à parier que le SLUC n'aura pas droit au cadeau de bienvenue. Chalon attache sans doute plus d'importance à son maintien en Pro A qu'à un parcours honorable dans la troisième coupe européenne.
En s'imposant à Chalon ce soir, les coéquipiers de Ricardo Greer décrocheraient une quatrième victoire consécutive en championnat, ce qui serait une première cette saison. Voila qui vaut le coup d'y mettre le prix...
Espoirs : Chalon (11e, 23 points) - SLUC (5e, 28 points), aujourd'hui à 17 h 15.

Thomas SIMON




Est Republicain

L'adversaire


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Le budget : 3,6 millions d'euros.
La salle : le Colisée (4.070 places).
L'entraîneur : Gregor Beugnot (53 ans).
Le chiffre : 7. C'est le nombre total de matches disputés cette saison par le trio Jérôme Schmitt (4 matches, hernie discale), Brian Boddicker (3, entorse cheville), Jonathan Hoyaux (0, fracture 3e métatarse). Ces trois blessures longue durée ont largement perturbé la première partie de saison de l'Elan, qui a été contraint de bâtir une nouvelle équipe en multipliant les changements (départs de Neitzel et Sommerville ; arrivées de Zianveni, Everrett et Gray).
Le joueur clé : Blake Schilb. L'ancien joueur de Nymburk (République Tchèque) est parvenu à maintenir une certaine forme de constance, malgré les difficultés de son équipe. Joueur adroit (62,5 % à 2 points et 39,4 % à trois points) et complet (6e à l'évaluation), l'ailier n'est descendu qu'une seule fois sous la barre des dix points, cette saison.
L'infirmerie. Si l'on excepte les blessés de longue durée (lire ci-dessus) qui ont été remplacés, Chalon devrait se présenter au complet, ce soir. Seul le jeune Lauvergne est incertain en raison d'une douleur au tendon d'Achille.
Les cinq derniers matches de Pro A : D.V.D.D.V.



Est Republicain

Le SLUC Nancy ne s’enflamme pas









Invaincu depuis trois matchs, Nancy aborde son déplacement à Chalon avec prudence. Car l’adversaire est autrement plus consistant que son classement ne veut bien l’indiquer.

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Le SLUC a retrouvé son appétit. Qu’il lorgne la deuxième place de Pro A est dans la logique des choses si l’on se fie à son palmarès, son budget ou son effectif mais qu’il soit aujourd’hui en position d’y croire relève d’un petit miracle au regard de son début d’exercice.
Nancy a su briller cette saison mais cette équipe a aussi toussé, trébuché et déçu par moments. A la faveur de trois succès consécutifs, la voici revenue dans l’ordre de marche d’un candidat au titre et tout porte à croire que le fameux creux de l’hiver doit être rangé dans le tiroir des péripéties.
Pour espérer rejoindre rapidement Cholet et obtenir l’avantage du terrain en play-offs, les hommes de Jean-Luc Monschau devront commencer par se défaire de Chalon ce soir, préliminaire plus compliqué qu’il n’y parait avant le choc à Gentilly, vendredi prochain, contre le leader manceau.
Sur le papier, les Bourguignons font figure de pieds tendres. Ils sont avant-derniers du championnat, nantis d’une attaque moyenne et d’une défense à l’avenant. « C’est vrai que le classement ne plaide pas en leur faveur, remarque l’entraîneur nancéien, mais ça reste toujours un match difficile contre une équipe qui joue son maintien. Surtout, cette équipe n’est plus celle qui a accumulé les défaites car ils ont effectué trois remplacements, avec Gray, Bennett et Max (Zianveni) que l’on connaît bien. Aujourd’hui, Chalon a de nouveaux équilibres, de nouvelles forces sans avoir renoncé pour autant à ses anciennes qualités. »
La sensation Jeff
L’adversaire a en effet gagné en densité athlétique et continue d’user du tir à distance pour écarter les défenses. Or, aucun de ces arguments ne manquent à la palette lorraine et le SLUC peut s’avancer vers ce rendez-vous avec une bonne dose de confiance légitimée par ses récents résultats.
Il tient en outre un homme fort en la personne de Jeff Greer (20 points de moyenne sur les trois dernières rencontres de Pro A) et s’appuie toujours sur un noyau dur, consistant à l’intérieur et polyvalent dans les autres secteurs, à l’image de son inamovible capitaine Ricardo. Reste toutefois à soigner ses entames de rencontres, une faiblesse persistante depuis le début de saison. « Tout est relatif, nuance Monschau. Nous avons commencé par être menés sur nos deux derniers matchs mais nous ne sommes détenteurs du jeu qu’à 50 %. Il ne faut pas oublier l’adversaire. Et même si nous avons ensuite réussi à resserrer la défense pour revenir, on ne va pas se gargariser. Comme on ne va pas se flageller sur nos premières mi-temps. »
Soigner les entrées en matière permettrait tout de même de faire l’économie de scénarios crispants. Ces petits travers n’ont pas prêté à conséquence en 2010 mais ils pourraient s’avérer plus rédhibitoires contre des adversaires du calibre du Mans. Peut-être une piste de travail en Bourgogne…Christian JOUGLEUX.



Publié le 06/02/2010

Republicain Lorrain

Merci Bacou

Alors vaut mieux les laisser devant jusqu'à la mi-temps puis accélérer ou mener de 15pts...

Bon ben le Sluc garde ses mauveaises habitudes d'un départ poussif. 8 à 2.
Espèrons que le match prenne la tournure qu'on lui a connu ces derniers temps.
GO SLUC, GO!!!

oui comme d'hab
Jeff en feu encore ... 8 Pts en 10 mn

Yes. Je sais pas pourquoi mais sur Fbsl le dernier trois points est donné àà Dickens...
L'important c'est qu'il y soit.

Sur lnb c'était Jeff !!!
26-21 pour nous

Taj Gray 13points en 16 mn !!!

Attention messieurs les cougars....
En fait j'ai les deux (Fbsl+ live lnb)