[PROA - J14] EO45 bat SLUC Nancy, 80-84 (39-31) A.P.

Plus de son, plus d'image



Pendant 33 minutes, le SLUC proposa un basket parfait, alternant jeu intérieur et extérieur. Mais à +17 (68-51), les Nancéiens se mirent à déjouer et Orléans à y croire, inscrivant un 22-0. Tchicamboud arracha la prolongation. En vain...


Dickens blessé et Akingbala sorti pour cinq fautes, le SLUC manqua de rotations en fin de match, Marcus Slaughter devenant le seul dépositaire du jeu intérieur nancéien.





NANCY._ La nuit n'a pas dû suffire à Jean-Luc Monschau pour tenter de comprendre ce qui est arrivé hier soir à Gentilly. Et pourtant, l'homme n'est pas tombé de la dernière pluie. Philippe Hervé, lui, avouera dans un léger sourire qu'il n'avait « pas tout compris », mais qu'il retenait avant tout la force mentale incroyable de son équipe.
Ce qui est sûr, c'est qu'Orléans a refait le coup de Malaga. Orléans, mené de 17 points à sept minutes de la fin sur une claquette-dunk extraordinaire de Jeff Greer, a donc réussi le hold-up de l'année, en explosant le coffre-fort nancéien et son petit matelas de paniers (60 % de réussite à la 33') d'une grosse rafale de shoots à trois points.
En cinq minutes et un 22-0 encaissé, la rencontre bascula. De 68-51, le panneau électrique de Gentilly s'affola dans la colonne de droite pour afficher 68-73 après deux lancers de Dobbins. Et si Tchicamboud n'avait pas réussi un panier exceptionnel au buzzer, pour arracher une prolongation qui plongea Gentilly dans l'euphorie (73-73), Orléans, qui revenait d'Andalousie et qui se serait bien passé d'un crochet par Nancy, aurait pu rentrer plus tôt dans le Loiret.
Mais Steed qui, fou de joie, traversa le parquet de Gentilly après son exploit, en avait décidé autrement. Orléans, agonisant, s'était miraculeusement relevé ; le SLUC, mort, venait lui de ressusciter. Le basket n'est décidément pas un sport comme les autres...
Il restait donc une prolongation pour relancer le SLUC. Prolongation qu'il géra plutôt bien, malgré la fatigue, jusqu'aux coups de patte de Nichols et un lay-up trop facile et décisif de Curti. C'était plié ! Et les Nancéiens, qui avaient conjugué jeu intérieur et extérieur au plus que parfait pendant trente-trois minutes, n'avaient plus que les yeux pour pleurer.
Défaite horrible à vivre, défaite cruelle qui, évidemment, pèsera lourd dans la balance lorsqu'il faudra faire les comptes sur la grille de départ des play-offs. Le SLUC a perdu au Mans une rencontre qu'il devait gagner, perdu d'un point contre Cholet avec la balle de match et, donc, laissé filer la victoire contre Orléans en prolongation, après avoir possédé 17 points d'avance à sept minutes de la fin. Et si, compte tenu des autres résultats du soir, le SLUC est qualifié pour la Semaine des As, il laisse au passage contre ses adversaires directs trop de petits détails. Et c'est bien connu : petites causes, grands effets...

« On a perdu le fil »
Dire que le SLUC joua longtemps (pendant 33') un basket complet, avec de l'adresse extérieure (Jeff Greer) et surtout du jeu construit à l'intérieur, avec Akingbala puis Slaughter, n'est aujourd'hui que de la littérature. La première panne d'image des Nancéiens, à l'entrée du troisième quart-temps (0-9 en 2'10) sous l'impulsion de Moerman, n'aura pas servi de leçon : « J'ai pourtant prévenu mes joueurs. Orléans allait jouer son va-tout en jouant vite et en shootant à trois points », dira Monschau. « Devant la réussite adverse, on a perdu le fil, on s'est mis à douter et on a perdu beaucoup trop de ballons. »
A ce sujet, les 24 pertes de balle font mal, très mal. Elles auront offert à Orléans, qui avait déjà fait le coup jeudi à Malaga, l'unique occasion de revenir rapidement dans une rencontre que le SLUC avait pourtant ficelée, mais dans laquelle les Nancéiens manquèrent de rotations à l'intérieur, surtout en fin de match lorsqu'Akingbala sortit pour cinq fautes. Avec la répétition des matches, l'absence de Dickens s'est fait sentir. C'est la première fois depuis sa blessure. On espère qu'il pourra jouer mardi à Athènes. En Grèce, où le SLUC va devoir vite oublier sa panne de lumière. Seule une qualification en Eurocup fera passer la cruauté de cette défaite.

Gilles GAIHIER





Est republicain

Gros coup de froid sur Gentilly



En l'espace de cinq minutes, le thermomètre est passé de +17 à -5 ! Un 22-0 qui a relancé Orléans, pourtant en perdition.


Ricardo Greer et les Nancéiens ont soudain perdu le fil alors qu'ils semblaient se diriger vers une victoire logique. - Photos Patrice SAUCOURT


NANCY._ Ce n'est même plus un passage à vide, c'est un trou d'air, un gouffre, le cratère du Piton de la Fournaise... Il faudra rechercher très loin dans les archives poussiéreuses du SLUC pour trouver trace d'un tel camouflet. Imaginez qu'en l'espace de cinq minutes, le thermomètre de Gentilly est passé de +17 (68-51) à... -5 (68-73) ! De quoi prendre un sacré coup de froid. L'équipe de Jean-Luc Monschau ne s'en est d'ailleurs pas remis.
Qu'a-t-il donc bien pu se passer pendant ces cinq minutes, au cours desquelles le SLUC a encaissé un intolérable 22-0 ? Même Philippe Hervé, le coach Orléanais, osait à peine se prononcer : « C'est difficile d'analyser à chaud. Très franchement, je n'ai pas encore tout compris. Il me faudra bien une heure de vidéo. J'imagine que pour inverser une telle situation, il faut être bon et que l'adversaire joue moins bien...» Il y a sans doute du vrai. C'est presque une Lapalissade.

« Les joueurs se sont crus à l'abri »
Tout comme le début d'explication de Jean-Luc Monschau, d'ailleurs : « Orléans a soudain trouvé une adresse incroyable. » Il est vrai que les quatre paniers à trois points consécutifs de Moerman, Dobbins (deux fois) et Banks ont semblé venir d'une autre planète. Mais au-delà de la réussite insolente de l'Entente, le SLUC s'est lui aussi tiré une balle dans le pied en faisant le coup de la panne.
Le coach nancéien en convenait : « Trop de balles nous ont échappé bêtement en attaque. Ajouté à l'adresse d'Orléans, cela explique que l'écart ait été comblé si rapidement. Les garçons ont perdu le fil. A +17, pendant le temps-mort demandé par Orléans, je les ai mis en garde une nouvelle fois sur la menace que représentait l'adversaire derrière la ligne des trois points. Je les ai incités à jouer chaque balle en pensant au panieraverage. Il n'y a pas eu de suffisance de leur part, mais un concours de circonstances. Les joueurs se sont crus à l'abri de la défaite. »
L'Orléanais Adrien Moerman avouera même à demi-mots que ses coéquipiers avaient presque tiré un trait sur la victoire : « A -17, sur le parquet de Nancy, on s'est dit que c'était terminé... A ce moment-là, on voulait simplement ne pas prendre un éclat encore plus important. »
Au final, on retiendra surtout que, au beau milieu de la tempête, les Nancéiens, enlisés dans leurs mauvais choix offensifs, ont mis genou à terre, comme si la force (chère aux fans de la Guerre des Etoiles) avait changé de camp.
Philippe Hervé n'était d'ailleurs pas loin de penser que la tête a été aussi décisive que les jambes : « Pour faire ce que l'on a fait, il faut une sacrée force mentale ! A un moment donné, c'est dans la tête et dans le cœur que ça se passe...»

Thomas SIMON




Est republicain

Les espoirs sur le fil


OAS_AD('Position1');



NANCY._ L'équipe de Pierre Verdière a dû attendre les toutes dernières minutes du match pour faire la différence et s'imposer face à Orléans (62-60).
Une victoire à l'arraché dans laquelle Gaétan Clerc a une fois encore énormément pesé avec ses 20 points, 7 passes et 11 fautes provoquées.
Les marqueurs : Wachowiak 11, Clerc 20 (7 passes), Talbot 0, Emanuely 16, Sylla 11 (11 rebonds), puis Pintiaux 0, Pinda 3, Kurtic 0, Thalien 1.
BOKOLO. Battu à Poitiers vendredi soir, le BCM Gravelines se présentera à nouveau diminué, samedi prochain face à Nancy, au Sportica. A la blessure de l'intérieur Rob Lewin (touché aux adducteurs depuis la mi-décembre) s'est ajoutée celle de Yannick Bokolo.
L'arrière international s'est blessé aux ischio-jambiers, mardi dernier, lors du match d'Eurochallenge contre Göttingen. Il devrait être absent pendant une quinzaine de jours.
TÉLÉVISION. Petit rappel : la rencontre Gravelines - SLUC, samedi prochain, sera retransmise en direct sur Sport+. Elle débutera donc à 20 h 30.
La veille, le diffuseur de la Pro A proposera le match entre Orléans et Paris-Levallois (à 20 h 30).
RETOUR. Revoilà Sylvain Lautié ! Après un an et demi de break, l'ancien entraîneur du SLUC a choisi de se lancer dans un nouveau challenge. Il vient d'accepter le poste de coach de l'équipe de Boulazac, actuellement quatorzième de Pro B (avec 5 victoires et 9 défaites).
Rappelons que lors de sa dernière expérience sur le banc d'une équipe professionnelle, Sylvain Lautié était parvenu à sortir Besançon de l'ornière, avant de conduire le club au titre de champion de Pro B, en 2008.
VŒUX. La traditionnelle soirée des vœux du Club Affaires Stanislas aura lieu jeudi 21 janvier, au Palais du Gouvernement, à Nancy.
Au menu des festivités : cocktail dînatoire et soirée dansante, en présence bien entendu des joueurs du SLUC ainsi que du staff.
INTEMPÉRIES. Julien Marbouré, chargé entre autres des dossiers « déplacements » du SLUC, a les yeux rivés sur la météo, en ce moment. Hier soir, il faisait remarquer que l'aéroport de Francfort avait été fermé toute la journée en raison de la neige et du vent (250 vols annulés).
C'est justement de Francfort que les Nancéiens doivent s'envoler demain pour rejoindre Athènes, où ils joueront mardi leur avenir européen contre Panellinios. Mais d'ici là...

Est republicain

« La défaite est cruelle »


John Cox : « Un match dure quarante minutes. Même lorsqu'on mène de dix-sept points, un match n'est jamais gagné. C'est la leçon qu'il faudra retenir de cette rencontre... C'est décevant, mais c'est le genre de choses qui arrive au cours d'une saison. »
Lesly Bengaber : « Nous avons joué trente-trois bonnes minutes, puis nous nous sommes relâchés. Orléans n'a jamais baissé les bras et a mis des shoots très importants. En prolongation, nous avons manqué d'un peu de lucidité. Ce soir, nous avons pris une claque, mais qui sait si ce ne sera pas un mal pour un bien... »
Jean-Luc Monschau : « La défaite est cruelle. Pendant trente-trois minutes, nous avons fait le match presque parfait. Pour partie, nous sommes forcément coupables. Mais Orléans était déjà parvenu à inverser la tendance de cette façon à Malaga, en Euroligue. C'est une expérience qu'il faudra avoir présente à l'esprit plus tard. »
Philippe Hervé (coach Orléans) : « L'équipe a fait preuve d'une force mentale et d'une abnégation hors normes. Chapeau aux joueurs ! On aurait pu trouver plein d'excuses en cas de défaite. Physiquement, nous étions marqués. Mais nous avons su trouver des ressources pendant quinze minutes. »
Adrien Moerman : « Tout le monde s'est donné à fond. A -17, nous avons su remobiliser notre défense et nous avons retrouvé de l'adresse. Je n'en reviens pas ! Mais avec un coach comme ça, on ne peut pas lâcher... »

Est republicain

La boulette des rois


Malgré 17 points d’avance à 7 minutes de la fin, Nancy a réussi à se faire coiffer sur le fil après un spectacle haut de gamme. Le crime était presque parfait pour Orléans mené pendant 80 % du match…


Rageant de perdre un match maîtrisé jusqu’à la 33 ^e minute. Mais les Nancéiens sont tombés, les armes à la fin, face à du solide… La troupe lorraine avait l’ingénieuse idée de faire la course en tête au cours d’une première période dense et musclée. La menace visiteuse s’essoufflant au fil de minutes bagarreuses et cadenassées tant les formations pensaient d’abord à détruire le basket de l’autre. Surtout, Orléans empêchait le jeu rapide qui sied tant à Nancy.
Le SLUC trouvait assez de ressources pour tenir son intérieur propre : 9/10 avant la pause. Un sans-faute dû en grande partie à Slaughter et Akingbala. Le géant de Gentilly nous offrait un quart-temps initial assez monstrueux (10 points sur 22, 5 rebonds, 2 fautes provoquées, 2 contres). Le Nigérian venait au secours des Greer. Les frangins dominicains, efficacement surveillés, n’étaient pas à la fête. Toutefois, même sans son tandem chéri, l’équipe de Monschau tenait le coup face à des Orléanais diablement adroits (reçus 5/5 à 3 points) à l’instar de Banks et d’Aldo Curti.
22-21 après dix minutes équilibrées, les gars du Loiret s’étaient remis d’un commencement muet de près de quatre minutes. L’entrée en jeu de Dobbins avait fouetté l’orgueil de ses coéquipiers. L’adresse de Brun suivie de la montée en puissance de Slaughter donnait de l’air, appréciable, aux Nancéiens d’une constance assez remarquable dans l’effort défensif. Le SLUC digérait même le passage d’Akingbala sur le banc (à cause des fautes). L’acte II appartenait pleinement aux Lorrains, freinés par une kyrielle de balles égarées (13), portés par des mains chaudes (65 % d’adresse). Les 40 % d’en face faisaient pâle figure… Orléans était lâché par ses tireurs d’élite alors que le physique de Nancy pesait sur les bonnes intentions des joueurs d’un Philippe Hervé plutôt énervé. A mi-chemin pourtant, le bonus du SLUC n’avait rien d’un matelas confortable (39-31).
La fragilité de l’écart se vérifiait d’ailleurs dès la reprise totalement orléanaise : du 0-9 en trois minutes avec du super Moerman et du Curti dynamique. Mais ils étaient plutôt les conquérants de l’inutile car à 39-40, leur machine s’enraya au profit d’un SLUC autoritaire, réagissant à chaque menace. Akingbala assommait les rivaux de dunks, Ricardo Greer dévastait la zone visiteuse, son frangin Jeff planait et plantait. La réplique frisait la perfection (18-6). Petit à petit, Nancy faisait son nid, empochant son troisième quart-temps.
Un quatrième quart temps de folie
Le quatrième, passionnant, fut celui de toutes les folies. Au moment où l’on pensait l’affaire entérinée, quand le SLUC paradait à + 17, Dobbins déclencha un retournement de situation improbable. Magique Orléans qui clouait son opposant sur place avec un 0-22 formidable, inouï, monstrueux. Oui, 0-22 en moins de cinq minutes… De 68-51, on filait à 68-73. Le collectif de Monschau sombrait, sept en huit minutes, emporté par la houle visiteuse. Nous n’étions pas au bout de nos émotions ! L’arbitrage sauvait le SLUC avec une faute antisportive (deux lancers + possession) sifflée à 70-73. Tchicamboud s’emparait de l’égalisation comme un mort de faim pour grossir un suspense déjà épais et une ambiance étouffante. Le finaliste 2009, pourtant, négocia mieux les cinq minutes supplémentaires, grâce à un Curti explosif pendant que, pour une fois, les Greer, trahissaient leur formation. Drôle de coup d’arrêt pour Nancy !
Alain THIÉBAUT.



Publié le 10/01/2010

Republicain lorrain

Ah, ces balles perdues !



L’homme du match. Slaughter, l’Américain de Nancy, a obtenu la meilleure évaluation (22) mais ses 18 points à 75 % de réussite et ses 10 rebonds sont mis à mal par 8 balles perdues. En hommes du match, on verrait bien le duo Vaty - Moerman, deux jeunes décisifs.
Le bide. Stephen Brun est passé au travers : 3/11 aux tirs, 27 % d’adresse, 8 points, 4 balles perdues.
La statistique. 24 comme 24 balles perdues de la part de Nancy.
Le chiffre. 22, le SLUC a encaissé un 22-0 de la 33 ^e à la 37 ^e minute.
La déclaration. « Je leur ai dit que je ne voulais pas les voir lâcher, les voir sortir du cadre de jeu. Je ne pouvais l’accepter. Il fallait rester cohérent au risque de perdre. Ce scénario incroyable nous a souri, un scénario que seul le basket peut offrir. C’est pour ça que l’on fait ce sport. » De Philippe Hervé, coach d’Orléans.A. T.



Publié le 10/01/2010

Republicain lorrain

Merci Bacou

Rasheed Wallace a écrit:

Ce sont toutes les équipes qui pratiquent ce genre de retour contre les équipes de JLM.

Voilà...

Le Sluc perd... et c'est le retour de Rasheed !!!
Toi tu n'interviens vraiment que pour déverser sur les joueurs et surtout JLM...

Enfin bon, c'est ton trip

Pour revenir à ce match incroyable...

C'est vrai qu'on a vu un match magnifique.
33 minutes de rêve (oui oui Rasheed), ou le SLUC s'est imposé en force à l'intérieur. Akingbala et slaugher ont tout cassé à l'intrieur. Le massif Coville totalement dépassé...
Banks, Nichols et Doellman très bien maitrisé.
En attaque, le Sluc ne forçait pas... seuls les arbitres (sifflant 3 fautes offensives) nous ralentissaient...
Ph.Hervé était très très énervé sur sa ligne, n'hésitant pas à pénétrer sur le terrain et à dépasser sa ligne, sans que les arbitres ne lui disent quoi que ce soit.
+8 à la mi-temps, malgré tout belle bronca du public contre les reférees...
Le SLUC semblait maîtriser son sujet, mais on démarre le troisième quart-temps de la pire des manières possibles, encaissant un 9-0... Orléans repasse devant (39-40). Monschau prend un temps-mort.
Le SLUC jouera alors un basket de rêve pour enfonser Orléans de toutes part. Jeff réussissant un panier à 3pts inouï (avec la faute), Slaughter se jouant de la défense d'Orléans. L'écart enfle pour aller jusqu'à cette action inouïe la claquette dunk de Jeff venu de nulle part... 68-51 pour le SLUC.
Temps mort de Ph.Hervé et à ce moment, je me rappelle avoir pensé "il faut penser à maintenir l'écart en vue des P.O". car j'imaginais bien qu'Orléans n'allait pas abdiquer !

Etr l'incroyable est arrivé sous la forme d'un retour beaucoup trop rapide avec notamment le réveill de Dobbins jusqu'alors absent bien aidé par Banks et le retour aussi de Nichols !!!
On savait qu'Orléans avait des pistolléros, mais là ça fusait de toutes part. D'autant que le Sluyc s'est mis à balbutier son basket, alors que franchement il suffisait ça et là de marquer quelques points pour (au moins) l'emporter !
Brun a perdu deux-trois ballons importants, Jeff ne faisaient plus de bonnes passes, Cox transparent, Akingbala dehors pour 5 fautes... Ricardo étrangement neutre... bref la cata.

le public se crispa et Orléans déroulait pour d'abord égaliser ppuis passer devant 68-73... incroyable ! Alors que tout semblait perdu le SLUC revenait 70-73 puis l'ar bitre donnait une antisportive très sévère à Sciarra. Deux lancers plus la balle à 5" de la fin !!!
On s'est tous pris à y croire à nouveau... sauver l'essentiel, la victoire !
Làs, le premier lancer de Tchicamboud raté, il marque le deuxième. Remise en jeu sur la ligne médiane, Tchicamboud contourne la défense et déclenche un tir en tête de raquette qui fait mouche... égalité 73-73, prolongation dans un vacarme ahurissant !!!et Tchicamboud fou de joie cours jusque dans les vestiaires ou presque !

La prolongation ne nous sera pas favorable, malheureusement et on finira par perdre ce match.

Trop dommage, les défaites de Poitiers, Cholet (-1)et maintenant Orléans à la maison font mal, ajoutées à celle du Mans (-2) et celle de Vichy (on menait encore à 3' de la fin)...
Dommage d'arrêter une petite série qui ne demandait qu'à continuer...

On peu bien sûr critiquer JLM et ses choix (Bengaber ?)... mais bon pendant 33' il n'y avait franchement rien à redire, même si ce scénario peut ressembler évidemment à de trop mauvais souvenirs qui hantent notre histoire...

Pour ma part, je soutien mordicus cette équipe avec ses qualités... et aussi ses défauts !

A + 17, tout le monde y a cru : les joueurs... et les spectateurs. Pour moi, à cet instant de la partie, impensable que le SLUC puisse perdre. Les joueurs se sont relâcher inconsciemment et Orléans a tout réussi en attaque. Et ce retournement de situation s'est fait très vite. Avec une équipe qui commence à douter, à perdre des ballons bêtement et une autre qui joue à fond son va-tout en pensant au panier average...
Pourquoi avoir tant insisté à 3 pts alors que ça ne rentrait plus !!!!!!

Jacques SANTINI a écrit:

Pour revenir à ce match incroyable...

C'est vrai qu'on a vu un match magnifique.
33 minutes de rêve (oui oui Rasheed), ou le SLUC s'est imposé en force à l'intérieur. Akingbala et slaugher ont tout cassé à l'intrieur. Le massif Coville totalement dépassé...
Banks, Nichols et Doellman très bien maitrisé.
En attaque, le Sluc ne forçait pas... seuls les arbitres (sifflant 3 fautes offensives) nous ralentissaient...
Ph.Hervé était très très énervé sur sa ligne, n'hésitant pas à pénétrer sur le terrain et à dépasser sa ligne, sans que les arbitres ne lui disent quoi que ce soit.
+8 à la mi-temps, malgré tout belle bronca du public contre les reférees...
Le SLUC semblait maîtriser son sujet, mais on démarre le troisième quart-temps de la pire des manières possibles, encaissant un 9-0... Orléans repasse devant (39-40). Monschau prend un temps-mort.
Le SLUC jouera alors un basket de rêve pour enfonser Orléans de toutes part. Jeff réussissant un panier à 3pts inouï (avec la faute), Slaughter se jouant de la défense d'Orléans. L'écart enfle pour aller jusqu'à cette action inouïe la claquette dunk de Jeff venu de nulle part... 68-51 pour le SLUC.
Temps mort de Ph.Hervé et à ce moment, je me rappelle avoir pensé "il faut penser à maintenir l'écart en vue des P.O". car j'imaginais bien qu'Orléans n'allait pas abdiquer !

Etr l'incroyable est arrivé sous la forme d'un retour beaucoup trop rapide avec notamment le réveill de Dobbins jusqu'alors absent bien aidé par Banks et le retour aussi de Nichols !!!
On savait qu'Orléans avait des pistolléros, mais là ça fusait de toutes part. D'autant que le Sluyc s'est mis à balbutier son basket, alors que franchement il suffisait ça et là de marquer quelques points pour (au moins) l'emporter !
Brun a perdu deux-trois ballons importants, Jeff ne faisaient plus de bonnes passes, Cox transparent, Akingbala dehors pour 5 fautes... Ricardo étrangement neutre... bref la cata.

le public se crispa et Orléans déroulait pour d'abord égaliser ppuis passer devant 68-73... incroyable ! Alors que tout semblait perdu le SLUC revenait 70-73 puis l'ar bitre donnait une antisportive très sévère à Sciarra. Deux lancers plus la balle à 5" de la fin !!!
On s'est tous pris à y croire à nouveau... sauver l'essentiel, la victoire !
Làs, le premier lancer de Tchicamboud raté, il marque le deuxième. Remise en jeu sur la ligne médiane, Tchicamboud contourne la défense et déclenche un tir en tête de raquette qui fait mouche... égalité 73-73, prolongation dans un vacarme ahurissant !!!et Tchicamboud fou de joie cours jusque dans les vestiaires ou presque !

La prolongation ne nous sera pas favorable, malheureusement et on finira par perdre ce match.

Trop dommage, les défaites de Poitiers, Cholet (-1)et maintenant Orléans à la maison font mal, ajoutées à celle du Mans (-2) et celle de Vichy (on menait encore à 3' de la fin)...
Dommage d'arrêter une petite série qui ne demandait qu'à continuer...

On peu bien sûr critiquer JLM et ses choix (Bengaber ?)... mais bon pendant 33' il n'y avait franchement rien à redire, même si ce scénario peut ressembler évidemment à de trop mauvais souvenirs qui hantent notre histoire...

Pour ma part, je soutien mordicus cette équipe avec ses qualités... et aussi ses défauts !

Je partage ton analyse.
Mardi dernier on a fait l'inverse .. on était mené et on tout renversé en 15 mn ...
J'espère un chose que cela servira de leçon., et qu'on ne refera plus 5 mn comme hier soir

Maintenant objectif TOP 16 mardi !

Go SLUC GO

Tout à fait d'accord avec toi Jacques sur l'analyse et du match et quant au soutien à cette équipe qui malgré parfois de ratés me plait beaucoup.

Oui il arrive que Ricardo force, oui Tchicamboud garde la balle trop longtemps mais elle me plait sans commune mesure par rapport avec celle de l'année dernière car dans cette équipe là on sent une osmose, une entente que l'on a jamais ne serait-ce qu'entre aperçu l'année dernière et comme pour moi le basket reste un sport co il n'y a pas photo.

Alors oui on manque parfois de rotations (frilosité de JLM ?), mais sur une bonne partie de match d'hier on a assisté de relations extérieurs-intérieurs, des tirs et de actions magnifiques (merci Jeff mais là je suis partiale), une bonne défense (plusieurs fois Orléans à été amené à jouer jusqu'aux 24 s).

Alors dommage que la victoire ne soit pas au bout mais on s'en remettra.

CAM-ROM a écrit:

Tout à fait d'accord avec toi Jacques sur l'analyse et du match et quant au soutien à cette équipe qui malgré parfois de ratés me plait beaucoup.

Oui il arrive que Ricardo force, oui Tchicamboud garde la balle trop longtemps mais elle me plait sans commune mesure par rapport avec celle de l'année dernière car dans cette équipe là on sent une osmose, une entente que l'on a jamais ne serait-ce qu'entre aperçu l'année dernière et comme pour moi le basket reste un sport co il n'y a pas photo.

Alors oui on manque parfois de rotations (frilosité de JLM ?), mais sur une bonne partie de match d'hier on a assisté de relations extérieurs-intérieurs, des tirs et de actions magnifiques (merci Jeff mais là je suis partiale), une bonne défense (plusieurs fois Orléans à été amené à jouer jusqu'aux 24 s).

Alors dommage que la victoire ne soit pas au bout mais on s'en remettra.

Tout à fait en phase avec cet état d'esprit et cette analyse concise mais tellement vraie!

Quoiqu'il arrive, aller le SLUC, tes supporters sont là!

PS: je sens que cette raison nous réserve encore quelques surprises qui vont en faire bondir et réagir plus d'un! Mais c'est tellement mieux que de tout savoir à l'avance (série de défaites ou de victoires courues d'avance...).

Bon voilà, on est au moins 4 (et sûrement beaucoup plus...) à vouloir encourager cette équipe, malgré les erreurs et les frustrations... car ainsi en va le sport !

Les défaites sont parfois dures à avaler... mais les victoires n'en sont encore que plus belles.

Pour ceux qui veulent tout bruler, tout changer voire virer les "fautifs" joueurs ou coach à chaque revers... bon courage à vous ! j'aimerai bien vous voir à la place des protagonistes (joueurs ou coach ou président...). Il me semble qu'il est plus digne d'affronter les difficultés que de désigner systématiquement UN responsable.

Jacques SANTINI a écrit:

Bon voilà, on est au moins 4 (et sûrement beaucoup plus...) à vouloir encourager cette équipe, malgré les erreurs et les frustrations... car ainsi en va le sport !

Les défaites sont parfois dures à avaler... mais les victoires n'en sont encore que plus belles.

Pour ceux qui veulent tout bruler, tout changer voire virer les "fautifs" joueurs ou coach à chaque revers... bon courage à vous ! j'aimerai bien vous voir à la place des protagonistes (joueurs ou coach ou président...). Il me semble qu'il est plus digne d'affronter les difficultés que de désigner systématiquement UN responsable.

Surement bcp plus, vu que tout le monde retourne au match... même apres une mauvaise serie.

Sans rechercher LE coupable, ce n'est pas non plus la faute à pas de chance ou la fatalité si on se prend un 22-0, sans réagir et en perdant completement les pédales. Surtout que ce n'est pas la première fois que cela arrive cette saison. Vraiment dur à avaler...

Rageant car le jeu du Sluc etait vraiment superbe, une alternance interieur-exterieur parfaite, on arrosait pas à 3pts. Et une defense de fer pendant 32-34mn. Franchement cela faisait tres longtps que je n'avais pas vu un tel jeu depuis 3 saisons superbe. On ne retrouvait pas le jeu stereotypé du Sluc et quelle defense.
Et patatra... le couac... je ne comprend tjrs pas ce qui s'est passé et HERVE aussi (EST REP) apparement.
Chacun a voulu sauver les meubles, le jeu si collectif est parti en c.... au premier doute et la defense aussi, on a commencer à arroser à 3pts alors que l'on joué tres bien sans arroser jusque là.

Je trouve l'equipe bcp plus sympa que la saison dernière (pas compliqué) surtout avec la defense vu et le jeu proposé hier (hormis les 6 dernieres minutes). Mais il y a un gros manque de confiance ds cette equipe, un ptit mental, vraiment dommage. Car on pouvait etre seul 4ème et revenir ds la course au top2, qui va vraiment etre compliqué maintenant.

fallait pas rêver l'équipe n'est pas remise complétement du sale mois de novembre, dans les tetes ça a du cogiter sévère... maintenant pendant 33mn comme ça a été dit et redit, on a vu un superbe match, d'ailleurs a gentilly ça redevient vraiment plaisant dommage qu'on relance orléans... en tout cas ce championnat est archi fou et on est pas au bout de nos surprises mais une chose est sure, persoinne est au desus du lot meme l'asvel et tout peut arriver... passionant!

C'est clair que l'equipe est plus plaisante à voir jouer que celle de l'an passé, reste je l espère à trouver rapidement un antidote à ces fin de matchs calamiteuses pour se maintenir dans le premier tiers du championnat et esperer une issue heureuse en juin .

Jacques SANTINI a écrit:

Bon voilà, on est au moins 4 (et sûrement beaucoup plus...) à vouloir encourager cette équipe, malgré les erreurs et les frustrations... car ainsi en va le sport !

Les défaites sont parfois dures à avaler... mais les victoires n'en sont encore que plus belles.

Pour ceux qui veulent tout bruler, tout changer voire virer les "fautifs" joueurs ou coach à chaque revers... bon courage à vous ! j'aimerai bien vous voir à la place des protagonistes (joueurs ou coach ou président...). Il me semble qu'il est plus digne d'affronter les difficultés que de désigner systématiquement UN responsable.

J'adore ce politiquement correct, ça dégouline de bons sentiments.
Mais ce n'est pas avec de bons sentiments qu'on aura une meilleure équipe, capable de gagner des titres.
L'atout premier pour réussir dans le sport, c'est la remise en question permanente.
C'est bien beau de dire que cette équipe a belle allure, qu'elle te plait, que les joueurs sont cool etc, mais on s'en fout. Ce qu'il faut : c'est gagner, et gommer les erreurs, et les imperfections. Si on reste comme ça, on peut jouer encore des années et des années en PROA (quoique que ça peut aller très vite, regardez pau orthez ou limoges), et osciller autour de la 6ème place.
Il n'y a pas de mal au changement. Evidemment JLM n'est pas le seul responsable. Il a fait du gros boulot depuis son arrivée (champion de france, des finales de championnat, une participation en euroleague), mais depuis l'année dernière on stagne. Et ce que je comprends pas, c'est cette instabilité chronique au cours d'un même match, cette mauvaise gestion des temps faibles, ce manque de sang froid dans le money time etc.

Pour avoir éte au match.....et oui je fais partit des mauvais supporters qui bravent la neige et les km et qui se permettent parfois d enlever leurs lunettes roses, le Sluc a perdu plus qu un match hier, les raisons, akin ,marcus.jeff,stephen et oui ,magnifiques de courage et d abnégation..............Cox en touriste pas un gerrier ,ric pas bon hier et tchi,,,mitigé, a quatre pas possible de gagner ,méme si...et pourtant orléans avait joué jeudi

Ce qui est également enbêtant, c'est qu'on peut remarquer que lorsque ricardo n'y est pas trop, les matchs nous échappent assez souvent. Bon c'est vrai qu'hier, le match a été globalement bien maitrisé jusqu'à la 33ème minute, avant cet timporbable retournement de situation, slaughter, akin et j.greer ont été courageux et plutôt bons (je regrette que jeff ait un peu trop abusé du ticket shoot à 3pts, 10 prises dans un match ça fait beaucoup).
Mais si on analyse ce fameux temps faible c'est là que le bat blaisse, càd que si r.greer n'est pas dans le coup, il n'existe pas de personnalité assez forte pour prendre le relais sur le terrain, et ramener de la sérénité dans les débats.
Par ex, c'est là qu'un vrai meneur de jeu peut être utile car c'est lui qui donne le tempo. Bon tchi, on en a déjà bcp discuté ici, on est tous d'accord que c'est un 2, qu'il peut alterner le très bon (style contre roanne, ou mvp au ASG) et le très moyen. Mais c'est dans ce genre de situation qu'on a besoin d'un vrai meneur, à la steven smith, ou même comme éric cérase à l'époque. Tchi peut s'enflammer lors d'un match, mais n'a pas la trempe nécessaire pour gérer les situations chaudes (alors oui on peut me dire que c'est lui qui arrache la prolongation hier, mais je parle en global depuis 1an1/2).
Slaugheter et Akin, ils ont fait un gros taf, rien à redire, si ce n'est les 8 pertes de balles de marcus qui pèsent lourd à la fin. En revanche, ils se prennent trop de fautes (surtout slaughter).
Jeff alterne le bon et le moins bon selon les matchs.
Et derrière on peut compter sur qui ?
- John Cox trop irrégulier, même s'il est capable de tuer des matchs comme contre villeurbanne. Mais comme l'a dit un eutre internaute, ce n'est pas un guerrier.
- Brun, pfiou...shoot à 3pts pas super fiable, et le reste de son jeu est assez tendre.
- bengaber, bah on le voit avec parcimonie
- n'joya n'a partiquement pas sa chance

Le talent, il y en a c'est clair. Je pense qu'on en a pas moins que le mans, cholet, villeurbanne ou orléans. Le pb selon moi, c'est avoir une cohésion sur 40mns d'un match, et limiter les temps forts/faibles. On manque peut être de concentration, de savoir jouer davantage collectif quand il le faut, et limiter les actions individuelles, style chacun prend son petit shoot à 3pts qd ça lui pliat (brun, frères greer, tchi) alors que la logique du jeu ne veut pas ça. Je regarde sur sport+ les matchs de cholet ou le mans lorsqu'ils sont diffusés, ils sont pas plus talenteux, mais juste plus sérieux, concentrés et appliqués dans les consignes.

En tous cas j'ai bien tripé sur ce match, chronologiquement :

- la claquette dunk de Jeff
- le 22-0 assez extraordinaire.
- les gens qui se sont cassés à -5 à 40 secondes de la fin, puis qui se sont fait reprendre par Marco
- Tchicamboud qui file dans les vestiaires comme un dératé après avoir arraché la prolongation.
- l'ENORME savon qu'a passé PH à son assistant ("TA GUEULE, TA GUEULE ") qui réclamait une antisportive (inutile) sur la dernière faute du SLUC


Un bon petit match bien sympa qu'Orléans n'aurait jamais dû gagné (+17 dans le 4ème QT) mais que le SLUC n'aurait pas mérité de gagner suite à l'antisportive très sévère sifflée contre les joueurs d'Orléans. N'empêche, on n'a décidément pas d'bol au SLUC... même quand on en a un ptit peu !

Jacques SANTINI a écrit:

Rasheed Wallace a écrit:

Ce sont toutes les équipes qui pratiquent ce genre de retour contre les équipes de JLM.

Voilà...

Le Sluc perd... et c'est le retour de Rasheed !!!
Toi tu n'interviens vraiment que pour déverser sur les joueurs et surtout JLM...

Enfin bon, c'est ton trip

Ben j'ai envie de dire que ça dépend de l'importance de l'information.

Le SLUC qui écrase une bien pâle équipe roannaise (qui a d'ailleurs perdu à Rouen encore ce week-end) et qui va s'imposer chez un Dijon dans le gouffre, y'a pas grand chose à dire, la logique est respectée.

Par contre un SLUC qui arrive à se prendre un 22-0 CHEZ LUI pour perdre alors qu'il avait le match bien en main, ça c'est intéressant. D'ailleurs, j'ai vu que Tony Dobbins a mis deux 3pts coup sur coup en fin de match, et ça y'a qu'au SLUC que ça peut arriver ; Dobbins il est quand même incapable de mettre un tir ouvert en temps normal.

fooxy a écrit:

Jacques SANTINI a écrit:

Pour ceux qui veulent tout bruler, tout changer voire virer les "fautifs" joueurs ou coach à chaque revers... bon courage à vous ! j'aimerai bien vous voir à la place des protagonistes (joueurs ou coach ou président...). Il me semble qu'il est plus digne d'affronter les difficultés que de désigner systématiquement UN responsable.

J'adore ce politiquement correct, ça dégouline de bons sentiments.
Mais ce n'est pas avec de bons sentiments qu'on aura une meilleure équipe, capable de gagner des titres.
Si on reste comme ça, on peut jouer encore des années et des années en PROA (quoique que ça peut aller très vite, regardez pau orthez ou limoges), et osciller autour de la 6ème place.
(...) depuis l'année dernière on stagne. Et ce que je comprends pas, c'est cette instabilité chronique au cours d'un même match, cette mauvaise gestion des temps faibles, ce manque de sang froid dans le money time etc.

Oui, merci de me dire que mes propos "dégoulinent de bons sentiments" car chez certains il dégouline "fiel, rancune, et toujours les mêmes explications... Tchi par ici, Ricardo par là, JLM incapable" etc, etc...
Le problème est que j'essaie de tempérer car à la moindre défaite, c'est parfois le flot des critiques systématiques et unidirectionnel !!!

Quand on perd, il est évident qu'il y a eu un problème... parfois c'est la défaillance des "cadres", parfois c'est la "malchance" d'autre fois simplement l'adversaire était plus fort etc... Quand on gagne c'est pareil : chance, opportunité, adversaire pas dans le coup etc...
Je préférerai mille fois être dans la peau de Cholet par exemple en ce moment qui a la vrai baraka : victoire à Nancy sur le fil (1pt), contre Le Mans pareil (+2) et hier le hol-up parfais à l'Astroballe (+2 au buzzer)... alors là oui bravo !!!
Qui l'aurait dit début octobre ? Bravo à eux.

Sincèrement, je ne pense pas (plus ?) que l'on a la meilleure équipe du championnat cette saison... Tout le monde sait ici que c'est Villeurbanne qui a construit son meilleur effectif : Le meilleur meneur de la saison passée (Dixon), le meilleur rebondeur d'Espagne à 400.000 euros/an (Borchardt), un superbe lituanien à l'aile, le pivot de l'edf (Traore)... un gros budget à 7 millions d'euros... un vice-président charismatique, une salle de 15000 spectateurs...
Ah pardon... c'est Cholet qui est toujours premier...

Tout ça pour dire que je ne me satisfait pas forcément de notre classement actuel, mais bon, il faut se rendre à l'évidence qu'on est pas tout seul dans notre situation : on a des ambitions et quelques bons joueurs... mais il y a de la concurrence. On n'est pas du tout dans la position où l'on devait tout écraser...

Toi tu dis "depuis l'année dernière on stagne..." ben oui, on a pas réussi notre pari la saison dernière et il a bien fallu changer un peu d'otique et réduire la voilure. Peut-être y-a-t-il eu des erreurs de "casting" je pense à Morandais ou même à Cox (que j'appréciait beaucoup au Havre) voire même à Slaughter ou Dickens cette saison... mais là est toute la difficulté d'être coach... même si ici certains donnent l'impression d'en savoir beaucoup plus que JLM...

C'est peut-être "des bons sentiments" mais je n'ai pas du tout cette prétention !
Ici nous ne sommes tous que des amateurs (certes éclairés)...

Rasheed Wallace a écrit:

Ben j'ai envie de dire que ça dépend de l'importance de l'information.

Le SLUC qui écrase une bien pâle équipe roannaise (qui a d'ailleurs perdu à Rouen encore ce week-end) et qui va s'imposer chez un Dijon dans le gouffre, y'a pas grand chose à dire, la logique est respectée.

Par contre un SLUC qui arrive à se prendre un 22-0 CHEZ LUI pour perdre alors qu'il avait le match bien en main, ça c'est intéressant. D'ailleurs, j'ai vu que Tony Dobbins a mis deux 3pts coup sur coup en fin de match, et ça y'a qu'au SLUC que ça peut arriver ; Dobbins il est quand même incapable de mettre un tir ouvert en temps normal.

Quand le SLUC gagne contre Roanne... c'est contre une équipe qui venait de remporter 8 matches sur ses 9 dernières rencontres... Du coup, c'est peut-être cette déculottée qui a provoqué la suite, va savoir !
Après la victoire contre Dijon est a ranger c'est sûr dans la normalité...

Maintenant perdre ce match contre Orléans est de l'ordre de l'inexplicable puisque même les vainqueurs ont l'air surpris (Hervé et Moerman qui pensaient d'abord à limiter l'écart)... Si les vainqueurs sont surpris... que dire des perdants qui ont vu d'un coup le match changer !
C'est très dommage, la faute à qui j'en sais rien, mais ce qu'il faut voir aussi c'est le jeu pendant les 33 premières minutes. Certes cela ne rapporte pas un point ni un kopek mais il faut bien se raccrocher à quelque chose...

Notre équipe peut très bien jouer, je pense qu'on devrait plutôt être "solidaires" . Il y a d'autres échéances très importantes à commencer par demain. Il aurait été excellent d'aller à Athènes en vainqueur d'Orléans, car là j'espère que c'est la rage qui va parler et non la peur de perdre...

Par ailleurs, je suis surpris de lire ce que tu dis sur Dobbins qui est un "tueur" dans son genre... il n'en est pas à son coup d'essai !

en tout cas concernant la remontée, la palme reste au havre de christian monshau qui avait remonté 27 points en une mi temps mais c'est sur qu'hier c'était ausi invraisemblable ce qui est paradoxal car nancy a très bien joué pendant 3/4 du match... mais bon bien jouer ne veux pas dire victoire