[ProA - J8] SLUC Nancy bat ASVEL L.-V, 78-68 (34-34)

on gagne un match dur et il y en a tout de même qui critique,JAMAIS CONTENT ou va s'arrêter la stupidité et l'insatisfaction.Seul le résultat compte ,avec ou sans la manière
bravo à toute l'équipe qui nous a fait vivre un match plein d'émotion et de suspense.MERCI

Laissez un peu de temps à Dickens de s'intégrer. Vous êtes durs avec lui.
Même si il a réalisé des cartons, son irrégularité est qqpart justifiée!

bon il y a encore des fines bouches
pour ma part, super match, de l'intensité des grands soirs, les pertes de balles s'expliquent aussi par une grosse agressivité de l'ASVEL (voir tableau des fautes), au moins cette équipe quand elle tourne pas trop se bat à la limite de la régularité
Trés grosse défense ce soir du SLUC avec Akin qui a étouffé Traoré, trés peu de shoot facile
ce qui me dégoute un peu mais c'est le jeu , ce sont les fautes à la limite intentionnelles sur Akin quand il approchait du cercle (merci à Collet qui a donné de bien belles consignes de hachage de bras), il va falloir s'y faire cette saison, on va le voir souvent sur la ligne des lancés
Ce Sluc me plait beaucoup par son état d'esprit

De retour, on a (enfin) retrouvé un gentilly en mode PO sur la fin de match :cheers: malgrés l'affluence moyenne ( 5400?)
Sinon match stressant à suivre avec un Sluc appliqué par moment puis qui fait n'imp et perd des ballons bêtement
Sinon coté joueurs, Akin et Ric impériaux ce soir , Cox et Jeff bon (et adroits dans des moments clés) Stephen et bengader pas en reussites mais volontaires. Seydou une interception une balle perdue retour sur le banc clapet de fin, Dickens pas vraiment concerné sur ce match, je l'ai trouvé d'un désinvolte sur sa dernière rentrée... inquiétant...
Sinon on a su gérer les 3 dernières minutes cela ne nous était pas arrivé depuis un moment à Gentilly avec Ric et Cox qui prennent et mettent des Shoots décisifs! :cheers:
Ce ne fut pas le match de l'année, mais l'ambiance et la victoire font du bien surtout que la suite du calendrier n'est pas évidente (Hyère, Cholet, Vichy puis Roanne de tête )

Sinon Foirest est le pire comédien de la pro A, même AB production n'en voudrait pas dans ces sitcoms

rems a écrit:

bon il y a encore des fines bouches
pour ma part, super match, de l'intensité des grands soirs, les pertes de balles s'expliquent aussi par une grosse agressivité de l'ASVEL (voir tableau des fautes), au moins cette équipe quand elle tourne pas trop se bat à la limite de la régularité
Trés grosse défense ce soir du SLUC avec Akin qui a étouffé Traoré, trés peu de shoot facile
ce qui me dégoute un peu mais c'est le jeu , ce sont les fautes à la limite intentionnelles sur Akin quand il approchait du cercle (merci à Collet qui a donné de bien belles consignes de hachage de bras), il va falloir s'y faire cette saison, on va le voir souvent sur la ligne des lancés
Ce Sluc me plait beaucoup par son état d'esprit

D'accord avec toi. l'état d'esprit du SLUC n'a rien à voir avec l'état d'esprit de l'an dernier.
Il y a de la volonté d'équipe. Lors de la fin de match tout le banc du SLUC se levait lors des 3pts marqués par John et Riacardo .
Cela fait plaisir à voir ;o)
Sur ce match Akin a très bien été servi je trouve.
Dixon ne fait plus les matchs qu'il faisait avec Le Mans !!! 1/6 à 3 pts !!!

Une victoire qui fait plaisir. :cheers: :cheers:

Voir l'ASVEL perdre une nouvelle fois, en plus contre un SLUC affaibli (Slaughter manquant heureusement d'ailleurs car sinon l'ASVEL aurait pas pris un seul rebond, deja qu'ils en ont pas pris beaucoup ).

La grande équipe, renfloué avec les $$$$$ de Parker, qui était censé être l'exemple en Pro A, l'équipe modèle, ben elle est pas belle à voir

Sinon ce soir le SLUC a été très bon en défense. Un grand bravo à toute l'équipe et en particulier Akingbala et R.Greer qui ont été très bon ce soir. Le grand Akin a bien tenu la raquette bien qu'il soit seul. Mais par pitié faut vraiment qu'il bosse ses LF car le % ce soir est quand même un peu indigne d'une équipe de Pro A ^^.
Cox a été bon ce soir malgré son manque d'entraînement, dans le money-time il permet de nous détacher de l'ASVEL en plantant 2 missiles à trois points .
Grosse défense de J.Greer également.
Les seuls points noirs ce soir, c'était les pertes de balles, Dickens toujours en alternatif et Tchicamboud qui est vraiment passé à coté.

En revanche l'ASVEL faudrait qu'il se calme sur les fautes car ils sont vraiment agressifs. Mention spéciale à Traoré pour sa très grosse faute sur J.Greer sans intérêt à 1 seconde de la fin...

avec un super passeurs ,imaginez ce qu'akin ferait,allez appelons thierry henri

pour info sur l'équipe.fr

http://www.lequipe.fr/Basket/breves2009/20091120_214651_nancy-n-a-pas-fait-de-cadeau.html#

manquerait plus qu'on leur fasse des cadeaux

sur eurosport.fr : Victor et Akin en photo ... le Sluc de l'an dernier
http://www.eurosport.fr/basketball/pro-a/2009-2010/nancy-accable-l'asvel_sto2128572/story.shtml

Coucou les amis

alors comme ca on souhaitait notre défaite à Poitiers ? C'est pas sympa ca >8<

Sinon comment on fait pour battre l'ASVEL cette saison vous avez une recette à proposer ?

Isoler Traoré et les laisser shooter à 3pts

Akin peut pas être parfait, sinon il jouerait pas chez nous ;à)

Le SLUC atout cœur !


Malgré le gâchis aux lancers francs (12/27), malgré vingt-six pertes de balles, le SLUC s'est arraché pour signer une victoire d'envergure. Cox et Ricardo Greer ont fait sauter la banque dans le money-time.





NANCY._ Comment le SLUC a-t-il pu gagner ce match et même terminer avec dix points d'avance ? Les spécialistes, ceux qui peuplent leurs nuits de statistiques, resteront sans doute scotchés en scrutant les chiffres de l'équipe nancéienne : 26 balles perdues et 15 lancers francs manqués. Mais il ne faudra pas non plus oublier, pour être précis, l'hallucinante domination nancéienne au rebond (38-19) et l'incroyable 2/23 à trois points de Villeurbanne. Ceci explique aussi cela : « On était à 0/18 lorsque TJ (Parker) a marqué à la 33'. Je ne pense pas avoir connu un tel score dans ma carrière », fera remarquer un Vincent Collet toujours aussi juste dans ses analyses.
A croire, donc, que cette bande nancéienne capable des quatre cents coups, qui joue avec un cœur gros comme ça, qui s'arrache sur tous les ballons, avait de la marge contre le champion de France : « Oui, je pense qu'on peut le dire en analysant la rencontre et en n'oubliant pas qu'il nous manquait Slaughter, même si c'est l'adresse qui fait la différence dans le final. Si le shoot de Dixon ne ressort pas du cercle et si celui de Cox fait gamelle, ça peut tourner à trois minutes de la fin (67-62). Mais on n'a pas le droit de manquer quinze lancer francs et de perdre plus de 17 balles, la moyenne contre l'ASVEL. Ce soir, on en a neuf de trop... »
Jean-Luc Monschau ne cherchait pas à fanfaronner. Loin s'en faut. Mais il ne tarissait pas d'éloges sur l'état d'esprit de son équipe, qui n'a jamais stressé, jamais craqué lorsque Akingbala et Tchicamboud, victimes de quatre fautes, furent rappelés au PC du SLUC.
Une quatrième faute de Steed qui relança aussi, par la force des choses, John Cox, qui allait marquer huit points en trois minutes dans le money-time et faire sauter la banque (72-63). Il ne restait plus alors, dans une ambiance de feu, dans un Palais des Sports en transe, à Ricardo Greer qu'à effectuer la mise à mort. Ricardo, le torero, une fois encore au-dessus du lot (21 pts, 11 rebonds, 6 passes décisives) et dont Vincent Collet dira : « On n'a pas réussi à arrêter Ricardo Greer. Ce n'est pas un scoop, ça dure depuis qu'il joue en France. »

Cox, le revenant


A la pause, le SLUC avait pourtant déjà perdu...14 balles. Beaucoup trop, sans doute. Mais grâce à sa défense, grâce à sa volonté de tenir le rebond (19 contre 10), de gagner l'épreuve de force, le SLUC était dans le match (34-34). Akingbala n'avait pris qu'une seule faute et Ricardo Greer et son frère Jeff avaient fait front avec obstination et talent dans ce match bouclé à double tour.
Seule ombre au tableau, les deux fautes de Steed Tchicamboud, qui avaient obligé Jean-Luc Monschau à rappeler son meneur, pourtant performant depuis le début du match, pour donner les clés du jeu nancéien à un N'Joya rapide, incisif mais trop pressé, puis à Cox, le revenant, plus talentueux en attaque mais qui semblait logiquement à court de rythme, surtout devant Dixon. La suite nous prouvera le contraire. C'est aussi ça, la magie du basket...
Si bien que le SLUC, qui avait pris sept points d'avance sur un tir primé de Jeff Greer (27-20, 14'), dilapida son capital avec les pertes de balle et les lancers francs manqués (6/11, 55 %). Si bien qu'en revenant sur le parquet, tout pouvait arriver. Il fallait relancer les dés. Il restait vingt minutes au SLUC pour laisser l'ASVEL à quatre victoires au bout de huit journées.
On était loin alors d'imaginer que Vincent Collet demanderait un temps mort pour limiter la casse, en pensant au panier-average à moins d'une minute de la fin (78-73). Ricardo Greer le grand, Ricardo le beau, celui qui domine le championnat depuis le début de la saison, venait de signer deux paniers primés venus d'ailleurs. Superbe !

Gilles GAIHIER


Est republicain

Steed le coiffeur








•ESPOIRS. Pierre Verdière s'attendait à une rencontre compliquée face à l'ASVEL de Bangaly Fofana et Paul Lacombe, deux joueurs qui prennent régulièrement place sur le banc des pros. Il n'a pas été déçu. Mais après avoir pris le meilleur départ (26-20, 10'), le SLUC a finalement accroché Villeurbanne jusqu'au bout. Malgré un troisième quart-temps raté (15-27), Nancy était encore dans la course à 1'40 de la fin (73-77), avant que l'ASVEL ne termine le travail (76-86).
Les marqueurs : Wachowiak 9, Clerc 12 (8 rebonds, 7 passes), Talbot 10, Emanuely 12, Sylla 21 (13 rebonds), Pintiaux, Pinda 12.
•POLOGNE. Le SLUC s'envolera lundi à 14 h pour Wroclaw, où il disputera mardi soir (18 h 30) contre Zgorzelec son premier match de coupe d'Europe. Pour l'occasion, le club nancéien a dépêché un avion privé qui décollera d'Essey et transportera quelques partenaires. Le retour à Nancy est prévu dans la nuit, après la rencontre.
•COIFFEUR. En plus d'être le meneur du SLUC, Steed Tchicamboud en est également le coiffeur attitré. Jeudi matin, après l'entraînement, quelques joueurs dont Lesly Bengaber et Seidou N'Joya sont passés à la tondeuse, entre les mains expertes de Steed. Histoire de se refaire une beauté avant le choc contre l'ASVEL.
•PAPA. Lesly Bengaber a débouché le Champagne, cette semaine à l'entraînement, pour fêter la naissance de ses deux petits jumeaux, Haydam et Géhanne. La famille Bengaber s'agrandit puisque l'ailier nancéien était déjà l'heureux papa de deux petites filles. Félicitations !
•INCIDENT. Les spectateurs qui sont arrivés à Gentilly aux alentours de 18 h, hier soir, ont dû être surpris en découvrant devant le palais des sports plusieurs voitures de police et un camion de pompiers. Une bagarre venait en fait d'avoir lieu dans un bus, à hauteur de l'arrêt qui dessert le Palais des sports. Le calme est heureusement vite revenu.
•VOYAGE. Afin de favoriser la récupération, le club villeurbannais avait choisi de faire voyager son équipe à bord d'un avion privé. Vincent Collet et ses joueurs ont donc atterri à Essey quelques heures avant la rencontre et ont redécollé dès la fin du match en direction de Lyon.
•SUPPORTERS. Le club des supporters du SLUC organise un déplacement en bus à l'occasion du match de championnat Vichy - SLUC, le 12 décembre prochain. Renseignements au 06.47.01.22.65.

T. S. (Thomas SIMON)


21/11/09


Est republicain

Cox allume la mèche


Revenu sur le parquet en fin de match, l'arrière US a fait sauter le verrou villeurbannais. Avec deux entraînements dans les jambes...





NANCY._ « Quand je pense que c'est toi qui nous tues avec ta jambe cassée ! » En croisant John Cox dans les couloirs de Gentilly, quelques minutes après la rencontre, Victor Samnick, l'ancien de la maison, n'a pas manqué de donner l'accolade à son ex-coéquiper et de le féliciter pour son match. John le « killer », comme disent les « Ricains ». « C'est bien un killer », insiste Jean-Luc Monschau. « Un joueur qui est capable de gagner un match à lui seul à tout moment. C'est pour cette raison que je l'ai remis sur le terrain, même si notre rotation au poste un, c'est plutôt Seidou (N'Joya). »
Et le coaching a payé. A nouveau appelé sous les drapeaux à six minutes de la fin, suite à la quatrième faute de Tchicamboud, John Cox a fait pencher la balance du bon côté. En envoyant une première salve derrière la ligne rouge alors que l'ASVEL était revenue dans le rétroviseur (64-62), puis en remettant le couvert deux minutes plus tard, pour offrir neuf longueurs d'avance aux Nancéiens (72-63). L'addition, SVP ! C'est John qui régale...
Le plus cocasse, dans l'histoire, c'est que le gaillard, qui arborait un bandage volumineux sur le mollet (il avait été victime d'un claquage), n'avait repris le chemin de l'entraînement que mercredi, après plus de deux semaines d'inactivité.

« J'étais en confiance »


Et pourtant, lorsqu'il a fallu dégainer, l'ancienne gâchette du Havre n'a pas hésité une seconde. Chez les shooteurs, l'instinct c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas...
« Avant le match, le coach m'a demandé comment je me sentais », raconte-t-il. « Je lui ai dit que j'étais prêt, que j'avais faim après avoir manqué deux matches (NDLR : contre Rouen et Le Havre). Sur le terrain, je me suis senti dans le rythme. Il faut dire que, même si je ne m'étais entraîné que deux fois avant le match, j'avais eu de très bonnes sensations avec mon shoot. C'est pour cette raison que je n'ai pas hésité pendant le match. J'étais en confiance. »
A tous ceux qui se demandaient quand allait-on revoir le vrai John Cox, l'intéressé a apporté une réponse claire. John est de retour et le SLUC, qui va désormais enchaîner deux matches par semaine, ne va pas s'en plaindre...

Thomas SIMON


Est republicain

Cox allume la mèche


Revenu sur le parquet en fin de match, l'arrière US a fait sauter le verrou villeurbannais. Avec deux entraînements dans les jambes...





NANCY._ « Quand je pense que c'est toi qui nous tues avec ta jambe cassée ! » En croisant John Cox dans les couloirs de Gentilly, quelques minutes après la rencontre, Victor Samnick, l'ancien de la maison, n'a pas manqué de donner l'accolade à son ex-coéquiper et de le féliciter pour son match. John le « killer », comme disent les « Ricains ». « C'est bien un killer », insiste Jean-Luc Monschau. « Un joueur qui est capable de gagner un match à lui seul à tout moment. C'est pour cette raison que je l'ai remis sur le terrain, même si notre rotation au poste un, c'est plutôt Seidou (N'Joya). »
Et le coaching a payé. A nouveau appelé sous les drapeaux à six minutes de la fin, suite à la quatrième faute de Tchicamboud, John Cox a fait pencher la balance du bon côté. En envoyant une première salve derrière la ligne rouge alors que l'ASVEL était revenue dans le rétroviseur (64-62), puis en remettant le couvert deux minutes plus tard, pour offrir neuf longueurs d'avance aux Nancéiens (72-63). L'addition, SVP ! C'est John qui régale...
Le plus cocasse, dans l'histoire, c'est que le gaillard, qui arborait un bandage volumineux sur le mollet (il avait été victime d'un claquage), n'avait repris le chemin de l'entraînement que mercredi, après plus de deux semaines d'inactivité.

« J'étais en confiance »


Et pourtant, lorsqu'il a fallu dégainer, l'ancienne gâchette du Havre n'a pas hésité une seconde. Chez les shooteurs, l'instinct c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas...
« Avant le match, le coach m'a demandé comment je me sentais », raconte-t-il. « Je lui ai dit que j'étais prêt, que j'avais faim après avoir manqué deux matches (NDLR : contre Rouen et Le Havre). Sur le terrain, je me suis senti dans le rythme. Il faut dire que, même si je ne m'étais entraîné que deux fois avant le match, j'avais eu de très bonnes sensations avec mon shoot. C'est pour cette raison que je n'ai pas hésité pendant le match. J'étais en confiance. »
A tous ceux qui se demandaient quand allait-on revoir le vrai John Cox, l'intéressé a apporté une réponse claire. John est de retour et le SLUC, qui va désormais enchaîner deux matches par semaine, ne va pas s'en plaindre...

Thomas SIMON


Est republicain

Le SLUC enfonce le champion


Plus que jamais l’immense Villeurbanne est une bête blessée après ce nouveau camouflet ayant l’envergure d’un KO magistral sur le ring des illusions perdues. Nancy, cœur énorme, s’est montré sans pitié.




Cette version du roi se meurt fut d’autant plus dramatique que les Lyonnais se sont montrés rebelles à souhait, qu’ils ont manifesté un instinct de survie palpable pour revenir plusieurs fois quand le bateau tanguait (de 27-20 à 29-32, de 56-46 à 62-62). Aujourd’hui, l’information est là : que le SLUC soit en haut de l’affiche se situe dans l’ordre des choses mais que le plus gros budget de Pro A se traîne dans les profondeurs malsaines du classement, côtoie l’irréel.
GRAND ANGLE
Le massacre du malheureux Vincent Collet, coach impuissant à chasser les démons habituels, continue : « Je n’ai jamais vu que l’on pouvait faire un 0/18 aux tirs à trois points surtout quand ce sont des tentatives faciles… » Oui, le 2/23 final dans cet exercice a coupé les ailes de l’ASVEL. Comme la pluie de fautes personnelles (23 à 11 au milieu de l’acte III) déclenchée par des arbitres très nancéiens (27 lancers francs accordés à 10). Comment les Gones ont-ils pu ne pas profiter des 26 balles perdues par un adversaire besogneux qui n’a jamais, pourtant, renoncé dans sa quête ? Lyon traîne une réputation de star n’affolant plus personne.
On a beau être champions en titre (2008 et 2009), quand l’enjeu et la pression défensive sont là, on fait moins les malins. La première période nous offrait à la fois un vrai combat et un chef-d'œuvre en péril. Avec ces balles égarées aux quatre coins du rectangle : quatorze pour le SLUC, neuf pour Villeurbanne. De l’approximatif compréhensible avec un tel marquage à la culotte. Le moindre geste était contrarié. Chaque collectif exhibait les mêmes caractéristiques : maladresse extérieure et intérieur bien garni. A l’image de l’ASVEL auteur d’un 12/13 sous le panier. Les Lorrains ne comprenaient pas tout du jeu en mouvement de son rival.
« La victoire du cœur »
A tenter sa chance ainsi de près, les protagonistes s’appropriaient un pourcentage de réussite assez propre (57 %). Le peu de risques pris ne permettait pas non plus un envol de l’un ou de l’autre. Le SLUC, fort de son trident Ricardo Greer, Tchicamboud, Akingbala, avançait sûrement mais lentement pour contrôler un ennemi belliqueux. Campbell, Lukauskis, Samnick s’en tiraient mieux que Foirest ou TJ Parker orphelins de mains chaudes. N’empêche, le physique nancéien faisait merveille. Hélas, la copieuse domination au rebond (19 à 10 à la pause, 38-19 au final), se traduisait par un joli gaspillage de paniers faciles. 20-18 après le premier round, 34-34 à mi-chemin, le mano a mano prévisible, avait bien lieu. Il devait perdurer jusqu’à quatre minutes de la fin.
Le premier écart fut créé par Nancy. A 27-20, cependant, les esprits des joueurs du SLUC, prient des chemins de traverse. La sanction lyonnaise vint tel un orage de grêle sous la forme d’un 2-12 décapant. L’équipe d’un tonique Ricardo Greer et du précieux Akingbala remit le couvert dans le troisième quart-temps avec un 13-0 revanchard, au beau milieu d’une empoignade farouche. L’ASVEL, de +5, passa à -10 (56-46) au commencement du sprint, faute d’efforts réguliers et de sauveurs adroits…
Les biceps lorrains se gonflaient, les mollets faisaient des miracles dans les airs, Gentilly se pavanait avant d’être refroidi par des Villeurbannais tenaces : le 4-13 amenait cette égalité parfaite à la 36 ^e minute (62-62). Personne ne soupçonnait le dénouement brutal : Ricardo Greer et Cox, diable sorti de sa boîte, orchestraient un spectaculaire 16-1. Par des missiles si lointains au contraire d’un Dixon malchanceux… « Parfois, le basket, c’est ça, commentait l’entraîneur Jean-Luc Monschau. Cette victoire est belle car elle celle du cœur. On se demande comment on peut marquer 78 points avec tant de déchets techniques. La constance de la défense nous a permis de tenir le choc. On ne peut pas dire que l’on a été brillant, et l’écart ne reflète pas trop la rencontre. » Pas trop, non… Mais Nancy peut quand même bomber le torse.
Alain THIÉBAUT.
Republicain lorrain

Collet : « On bat des records »


L’entraîneur de l’ASVEL tenait un discours optimiste à la sortie d’une dixième défaite
en douze matches.


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V incent Collet, avez-vous le sentiment d’avoir perdu cette rencontre sur les rebonds (39 à 18 pour Nancy) ? « Peut-être mais c’est surtout l’adresse qui nous pénalise. J’ai le souvenir d’avoir fait un 0 sur 17 une fois mais là, 0 sur 18 à trois points, on bat des records. Nous avons raté beaucoup trop de tirs. Nous sommes aussi passés à côté de quelques situations en fin de match, quand la balle traîne et qu’elle revient à Nancy. On manque encore d’agressivité. »
• Villeurbanne peine tout de même à conclure des rencontres serrées… « Nos trois balles perdues consécutives à la fin, c’est un manque de rigueur. Il fallait être courageux, guerrier et nous l’avons été mais pour battre Nancy, il faut être bon. »
• Vous êtes donc inquiet ? « On n’a pas laissé Nancy dérouler son jeu et c’est rassurant à mes yeux. Pour nous, c’est quand même un match intéressant. Je ne veux pas tout jeter et je l’ai dit aux joueurs. A un moment, on pourrait penser à abandonner mais il ne faut pas. Cela va finir par tourner, j’ai cette conviction. L’attitude que nous sommes en train de construire va nous sortir de là. »
• Votre équipe semble pourtant manquer de confiance. « Avec deux victoires en douze matches, on ne peut pas être en confiance. Surtout les extérieurs. Je les ai quand même encouragés en première mi-temps parce qu’au moins, ils regardaient le panier. Par le passé, j’avais vu des refus chez mes joueurs. Maintenant, je ne vais pas modifier mon discours sous prétexte de l’accumulation des défaites. Je pense que la sortie du tunnel n’est pas loin. »
• Quel est votre objectif pour les trois prochains matches ? « Gagner le plus vite possible. Et le match de mercredi, contre le Cibona, est tout simplement vital pour l’Euroligue. »
• Pour finir, un commentaire sur l’écart abyssal entre les fautes nancéiennes (18) et villeurbannaises (28) ? « C’est toujours comme ça ici. Le pire, c’est qu’à chaque fois que l’arbitre a sifflé une faute en notre faveur, le public nous insultait d’équipe protégée. Il faudra qu’on m’explique. »Christian JOUGLEUX.



Publié le 21/11/2009

Republicain lorrain

Rien ne va plus à l'Asvel




Quatrième défaite en quatre rencontres disputées par les Villeurbannais hors de leurs bases. Une défaite à Nancy (78-68) qui maintient le club dans les bas fonds du classement de Pro A

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Après Gravelines et Paris-Levallois, l'Asvel a concédé ce soir sa troisième défaite de rang (sa sixième en huit journées). Miné par un déchet terrible à trois points, Villeurbanne reste englué dans la crise.
Si Nancy continue à mener la chasse derrière les leaders choletais et manceau, l'Asvel pourrait, en cas de victoire de Chalon samedi, glisser en position de relégable après huit journées cauchemardesques.
Une perspective glaçante avant deux matches cruciaux en Euroligue et l'accueil vendredi prochain du Mans, impressionnant en ce moment et qui a provisoirement pris seul la tête de la ProA en s'imposant (81-79) à Poitiers.
Il s'en est fallu de peu pour que les joueurs de Vincent Collet entrevoient un scénario plus positif puisque, aidés par les 26 ballons perdus et les 15 lancers francs caviardés de Nancy, ils sont restés au contact jusqu'à la 35e minute d'un match brouillon (62-62).
Archi-dominés au rebond (34-15), les Villeurbannais ont su faire le dos rond lorsque Nancy a pris dix points d'avance au début du dernier quart-temps. Revenus en un éclair, ils ont réussi à faire douter le Sluc, pas toujours inspiré malgré un nouveau match complet de son guide Ricardo Greer (21 points, 11 rebonds, 6 passes) et les dégâts causés par Akingbala dans la raquette.
L'Asvel aurait clairement pu gagner ce match. Mais cette saison il y a toujours quelque chose qui les en empêche. Et vendredi, c'étaient les tirs à trois points. Incapables d'en mettre un lors de leurs 19 (!) premières tentatives, les Villeurbannais ont payé très cher un déchet colossal (2 sur 23 au final) qui a creusé leur tombe.
D'autant plus qu'en face, malgré toutes ses approximations, le Sluc a su enterrer l'Asvel avec quatre tirs primés de John Cox et Ricardo Greer dans les quatre dernières minutes, comme s'il fallait souligner ce qui faisait la différence entre les deux équipes vendredi soir.
Après ce sixième revers en huit journées, le champion en titre compte désormais sur sa nouvelle recrue Rawle Marshall pour sauver ce qui peut encore l'être.

A Nancy: Nancy bat Villeurbanne 78 à 68 (scores des quarts-temps: 20-18, 14-16, 20-12, 24-22)
Arbitres: MM. Bissang, Mortz et Hamzaoui.
Nancy: 29 paniers (dont 8 sur 19 à trois points) sur 51 tirs - 12 lancers francs sur 27 tentés - 38 rebonds - 18 passes décisives - 26 balles perdues - 18 fautes personnelles.
Marqueurs: Cox (11), Akingbala (18), J. Greer (9), R. Greer (21), Brun (3), Dickens (1), Bengaber (4), Tchicamboud (11).
Villeurbanne: 29 paniers (dont 2 sur 23 à trois points) sur 61 tirs - 8 lancers francs sur 10 tentés - 19 rebonds - 16 passes décisives - 18 balles perdues - 28 fautes personnelles.
Marqueurs: Foirest (6), Parker (3), Traore (15), Dixon (13), Samnick (11), Lukauskis (8), Campbell (9), Kangur (1), Fofana (2).
Le progrès

"Pour finir, un commentaire sur l’écart abyssal entre les fautes nancéiennes (18) et villeurbannaises (28) ? « C’est toujours comme ça ici. Le pire, c’est qu’à chaque fois que l’arbitre a sifflé une faute en notre faveur, le public nous insultait d’équipe protégée. Il faudra qu’on m’explique. »Christian JOUGLEUX. "

Alors là quelle insulte!!! c'est honteux!!! on devrait rejouer le match!!!

C'est vrai que parfois il peut y avoir un "arbitrage maison" mais c'est pareil à l'astroballe...
Et hier soir je suis désolé pour Collet mais y'a bien un écart de fautes entre les 2 équipes qui n'est pas dû à l'arbitrage mais à l'agréssivité de ses joueurs (meme Monclar l'a souligné sur sport +). Et pour finir on a été fair play car on n'a pas rentré les lancers francs! (bon eux l'ont été aussi sur les 3 pts, c'est vrai que c'était sympa de leur part)

Enfin c'est vrai que quand on est sur une série de défaites aussi catastrophique qu'eux et qu'on est limite relégable avec de loin le plus gros budget de France faut bien trouver des moyens de remotiver ses joueurs en leur disant " c'est pas vous qui etes mauvais les gars, c'est les arbitres qui étaient contre nous"
Continues comme ça Vincent, ton équipe va progresser... Ou sinon vous aurez le plus gros budget de proB jamais vu de tout les temps!

bacou a écrit:

Rien ne va plus à l'Asvel





Quatrième défaite en quatre rencontres disputées par les Villeurbannais hors de leurs bases. Une défaite à Nancy (78-68) qui maintient le club dans les bas fonds du classement de Pro A


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Après Gravelines et Paris-Levallois, l'Asvel a concédé ce soir sa troisième défaite de rang (sa sixième en huit journées). Miné par un déchet terrible à trois points, Villeurbanne reste englué dans la crise.
Si Nancy continue à mener la chasse derrière les leaders choletais et manceau, l'Asvel pourrait, en cas de victoire de Chalon samedi, glisser en position de relégable après huit journées cauchemardesques.
Une perspective glaçante avant deux matches cruciaux en Euroligue et l'accueil vendredi prochain du Mans, impressionnant en ce moment et qui a provisoirement pris seul la tête de la ProA en s'imposant (81-79) à Poitiers.
Il s'en est fallu de peu pour que les joueurs de Vincent Collet entrevoient un scénario plus positif puisque, aidés par les 26 ballons perdus et les 15 lancers francs caviardés de Nancy, ils sont restés au contact jusqu'à la 35e minute d'un match brouillon (62-62).
Archi-dominés au rebond (34-15), les Villeurbannais ont su faire le dos rond lorsque Nancy a pris dix points d'avance au début du dernier quart-temps. Revenus en un éclair, ils ont réussi à faire douter le Sluc, pas toujours inspiré malgré un nouveau match complet de son guide Ricardo Greer (21 points, 11 rebonds, 6 passes) et les dégâts causés par Akingbala dans la raquette.
L'Asvel aurait clairement pu gagner ce match. Mais cette saison il y a toujours quelque chose qui les en empêche. Et vendredi, c'étaient les tirs à trois points. Incapables d'en mettre un lors de leurs 19 (!) premières tentatives, les Villeurbannais ont payé très cher un déchet colossal (2 sur 23 au final) qui a creusé leur tombe.
D'autant plus qu'en face, malgré toutes ses approximations, le Sluc a su enterrer l'Asvel avec quatre tirs primés de John Cox et Ricardo Greer dans les quatre dernières minutes, comme s'il fallait souligner ce qui faisait la différence entre les deux équipes vendredi soir.
Après ce sixième revers en huit journées, le champion en titre compte désormais sur sa nouvelle recrue Rawle Marshall pour sauver ce qui peut encore l'être.

A Nancy: Nancy bat Villeurbanne 78 à 68 (scores des quarts-temps: 20-18, 14-16, 20-12, 24-22)
Arbitres: MM. Bissang, Mortz et Hamzaoui.
Nancy: 29 paniers (dont 8 sur 19 à trois points) sur 51 tirs - 12 lancers francs sur 27 tentés - 38 rebonds - 18 passes décisives - 26 balles perdues - 18 fautes personnelles.
Marqueurs: Cox (11), Akingbala (18), J. Greer (9), R. Greer (21), Brun (3), Dickens (1), Bengaber (4), Tchicamboud (11).
Villeurbanne: 29 paniers (dont 2 sur 23 à trois points) sur 61 tirs - 8 lancers francs sur 10 tentés - 19 rebonds - 16 passes décisives - 18 balles perdues - 28 fautes personnelles.
Marqueurs: Foirest (6), Parker (3), Traore (15), Dixon (13), Samnick (11), Lukauskis (8), Campbell (9), Kangur (1), Fofana (2).
Le progrès

cet article ressemble étrangement à l'article sur le site LNB

vu Sur le site officiel de L'asvel. LE club avec service communication soit disant exemplaire



il ya un truc qui me choque

Bravo ju il y a second truc qui me gene indice ci dessous

Spoiler:

Réponse :

Spoiler:

La photo me choque aussi !

"« C’est toujours comme ça ici. Le pire, c’est qu’à chaque fois que l’arbitre a sifflé une faute en notre faveur, le public nous insultait d’équipe protégée. Il faudra qu’on m’explique. »"


l'explication est claire Vincent.....t'es à Nancy.
Tiens, rien que ce matin, sur lequipe.fr , on peut lire cela dans les commentaires :
"C'est incroyable comme les supporters Nancéiens me font penser aux supporters marseillais en foot.
Arrogants, qui se prennent pour les meilleurs.. Incroyable."

http://www.lequipe.fr/Basket/breves2009/20091120_214651_nancy-n-a-pas-fait-de-cadeau.html

FIN DE CITATION