[ProA - J2] SLUC Nancy bat Strasbourg IG, 65-75 (38-36)

Privée de championnat de France ce week-end - calendrier Euroleague oblige - la SIG, qui aurait dû jouer contre Le Mans SB à Antarès (ce sera pour le 13 octobre), sera le prochain adversaire du SLUC Nancy. Et oui, samedi 10 octobre à 18h00 (en direct sur Sport+), c'est derby de l'Est !

Pile au bon moment pour les Couguars, qui à domicile, n'ont pas vraiment pris les promus poitevins par le bon bout (un peu mieux en deuxième mi-temps : 46-41, voire encore mieux après le premier quart catastrophique : 62-56), courant après le score durant le match entier (jusqu'à -12 au compteur). Nancy n'est d'ailleurs passé que deux fois devant !

En attendant ce choc, les hommes de Fred Sarre ont affronté les Allemands de Frankfurt ce week-end. Et victoire de la SIG sur le score de 76 à 67 (22-19, 21-11, 16-11, 17-26)
Les marqueurs alsaciens : Heurtel (22), McCauley (13), Harris (13), Darden (12), Simon (12), Giffa (3) et Digbeu (1).

Les deux derniers déplacements du SLUC au Rhénus se sont soldés par de belles doudounes (98-73 et 93-78). Donc cette fois-ci, fini ! En plus, on l'a déjà prise en préparation... Une réaction est donc attendue, John Cox aussi.

Oui, par obligation plus que par conviction

Ju a écrit:

Oui, par obligation plus que par conviction

+1 j'ai les doigts croisés pour le SLUC, j'arrive même plus à taper sur le clavier

John Cox de retour

• REPRISE. Après une petite semaine de repos et de quarantaine en raison d'une grippe, John Cox a retrouvé ses partenaires, lundi, à l'entraînement. En revanche, le SLUC doit se passer des services de Seidou N'Joya en ce début de semaine. Le jeune meneur souffre de la cheville et reprendra le chemin de gentilly demain.
• MELS. Après un essai avorté du côté de Cholet en début de saison, Rodrigue Mels va tenter de rebondir en Europe. L'ancien espoir du SLUC vient d'être engagé par le club grec de l'AEK Athènes.
• STRASBOURG. Pour cause de tour préliminaire d'Euroligue, Strasbourg n'a pas disputé la première journée de championnat le week-end dernier (le SIG devait se déplacer au Mans). En revanche, l'équipe de Frédéric Sarre a meublé en disputant un match amical face à la formation allemande de Francfort. Malgré les absences de Mendy (tendinite rotulienne) et Essart (adducteurs), la SIG s'est imposée (76-67), grâce notamment à une grosse performance de Simon (13 points et 9 rebonds).
T. S. (Thomas SIMON)
Est républicain

Bonjour amis du SLUC. Pour vous faire patienter, avant le derby de samedi, je vous propose une présentation du match, d'un point de vue d'Alsacien.



Pour démarrer la saison, la SIG s'offre l'un des matches les plus excitants possibles, le derby de l'Est face à un voisin lorrain appellé à occuper les plus hautes sphères du championnat. Et pourtant, le promu Poitiers a réussi à s'imposer à Gentilly la semaine passée. Nul doute que le SLUC, s'il veut envisager de concurrencer les autres, ne peut guère se permettre une deuxième défaite d'affilée. Il faudra pour cela battre une SIG prometteuse, mais encore brouillonne, d'après ce que l'on peut juger des derniers matches amicaux.



Le SLUC a conservé une belle ossature dans son effectif. Malgré plusieurs départs (Morandais, Zaki, Wilson, Julian, Parker ou Samnick), le club lorrain a conservé pas moins de quatre titulaires. L'équipe montée présente bien, notamment à l'intérieur. La mène, comme on le verra, pose plus de questions.
Autre élément stabilisateur : le staff techique. C'est toujours le Haut-Rhinois Jean-Luc Monschau qui coache l'équipe.
A la mène, Steed Tchicamboud (1.93 m, 28 ans) est toujours le titulaire. Il sera assisté cette année du jeune meneur Seidou N'Joya (1.88 m, 20 ans), qui cartonnait en Espoir jusque-là.
A l'arrière, John Cox (1.94 m, 28 ans) est une recrue, au sens où il retrouve son poste de prédilection après l'échec de son repositionnement en 1 la saison passée. Il forme, avec Jeff Greer (1.96 m, 30 ans), un duo capable de grosses séries en attaque. Les deux joueurs doivent une revanche à leur club, après une saison assez terne.
A l'aile, le taulier est toujours présent. Ricardo Greer (1.98 m, 31 ans), l'indispensable et polyvalent Dominicain, composera avec le role player Lesly Bengaber (1.96 m, 30 ans), qui vient de Bourg-en-Bresse.
En 4, pour répondre au départ du talentueux mais inconstant Lamayn Wilson, le SLUC a engagé Kaniel Dickens (2.03 m), un power complet qui évoluait sous les couleurs de Varèse la saison passée. A ses côtés, le "Nowitzki" choletais Stephen Brun fera apprécier ses qualités de shoots et une nouvelle dureté en défense.
Enfin le poste 5, probable point fort de l'équipe, mêle le tentaculaire Nigérian Akin Akingbala (2.08 m, 26 ans) au bondissant Marcus Slaughter (2.03 m, 24 ans).

Une belle équipe donc, avec un secteur intérieur complet, un all-around candidat au titre de MVP étranger en la personne de Ricardo Greer. Les faiblesses résident probablement dans le poste 1, comme on le verra.



Pour l'ouverture de la saison, le SLUC recevait le promu Poitiers à domicile. Un match facile a priori. Mais a priori seulement, car le Poitiers Basket 86, qui a conservé l'essentiel de l'équipe (plus Pape Badiane et Tommy Gunn, un ancien du club) a surfé sur sa dynamique positive et sur un vrai fond de jeu. De plus, Ruddy Nelhomme a fait le choix de la défense de zone, qui a anéanti l'attaque nancéienne, en privant les intérieurs de ballons. Résultat : une victoire poitevine (73-77). Les Nancéiens, malgré une belle réussite à 2 pts (64 %), tirèrent beaucoup plus à 3 pts (31, pour 8 réussites) qu'à 2 pts (22). Une autre faiblesse structurelle du SLUC résida dans les lancers, domaine dans lequel le club lorrain lâcha onze points (21/32). Comme la mène n'apporta que 3 pds pour 3 bps, et que la défense ne parvint pas à stopper les Poitevins dans la peinture (72 % !), le SLUC perdit pied.
Deux hommes sortirent du lot. Ricardo Greer, évidemment, dut s'employer quarante minutes durant (16 pts, 3 rbds, 8 pds, 2 ints), tandis que Steed Tchicamboud montra un bel impact en attaque (21 pts, 4/9 à 3 pts, 4 rbds, 4 ints, mais 2 pds pour 3 bps).





J'ai choisi le duel des postes 3 pour ce premier match. Ricardo Greer est le maître à jouer du SLUC, aussi bien par son jeu polyvalent que par son comportement de leader. Le limiter augmenterait sérieusement les chances de victoire strasbourgeoises. Or Tremmel est, lui aussi, un joueur complet, physique et intense. Le résultat de ce duel devrait faire pencher la rencontre.




Duels de Français à la mène. Steed Tchicamboud (1.93 m, 28 ans) n'est pas à proprement parler un meneur gestionnaire. Plutôt grand et athlétique, il est en revanche un combo guard, capable d'évoluer sur les deux postes arrières. Doté d'un bon shoot extérieur, à l'aise sur les pénétrations main droite, il est aussi un défenseur féroce sur l'homme. Pour les passes décisives, il est honnête, mais il doit réussir à équilibrer ses prises de risques individuelles et le jeu collectif nancéien.
Inversement, le jeune Seidou N'Joya (1.88 m, 20 ans) présente un profil de meneur gestionnaire. Il a peu joué la semaine dernière : peut-être aura-t-il davantage la confiance de JLM.
La doublette strasbourgeoise est belle, avec un Steeve plus gestionnaire que jamais et un Thomas tout feu tout flamme, qui reste sur une performance extême face à Francfort (22 pts, 6 pds mais 8 bps !). Je dirais tout de même avantage à la SIG.



Revenu à son poste d'arrière scoreur, comme son illustre cousin (KB24), John Cox (1.94 m, 28 ans) est un joueur de série, capable de flamber à tout instant, notamment dans le shoot longue distance. Quant à Jeff Greer (1.96 m, 30 ans), bien connu en Alsace, il a vécu une saison frustrante l'an passé. Maladroit et inconstant, il doit se racheter et profiter de ce que l'effectif est resserré pour redevenir l'attaquant gracieux qu'il était. Néanmoins, il reste un défenseur tenace, qui devrait se charger de mener la vie dure à notre rookie.
Si Issifé ne devrait pas avoir vraiment voix au chapitre, on peut s'attendre à ce que Terrel soit sollicité. Il a un vrai défi face à lui, avec deux cadres du championnat à ce poste. Discipliné et gracieux, il peut surprendre. Toutefois, je donne l'avantage au SLUC.



S'il y a un joueur qui incarne l'âme du SLUC, c'est bien Ricardo Greer (1.98 m, 30 ans). Si Jeff peut mettre en avant son élégance, son aîné est avant tout un monstre de puissance physique, de plus en plus complet (meilleur scoreur, passeur, intercepteur du SLUC l'an passé et deuxième aux rebonds). Ce sera incontestablement le joueur à limiter pour la SIG. Car si le SLUC ne dispose pas de meneurs gestionnaires de haut vol, il possède en Ricardo l'un des joueurs les plus créateurs du championnat.
Inversement, Lesly Bengaber (1.96 m, 30 ans), valeur sûre de Pro B, n'a jamais convaincu en Pro A. Appelé à profiter des miettes que Ricardo lui laissera, il devrait être un homme de missions défensives.
Le poste 3 présente beau à la SIG. Alain est l'un des meilleurs 2/3 français. Féroce en défense, complet, il s'est très peu montré en attaque durant la préparation (4.7 pts/m). Il devrait sortir de sa réserve samedi. De son côté, Tremmel est une des grosses satisfactions du recrutement jusque-là. C'est l'équipier modèle, peu en vue, mais indispensable à l'équipe. Le nombre donne l'avantage à la SIG.




Si la SIG devrait pouvoir lutter sur les postes extérieurs, elle va beaucoup plus souffrir à l'intérieur. Kaniel Dickens (2.03 m, 31 ans) devrait avantageusement remplacer le fantasque Lamayn Wilson. Intérieur complet et athlétique, il devrait poser de gros problèmes à nos intérieurs.
Stephen Brun (2.02 m, 29 ans) est un 4 qui aime par-dessus tout le shoot extérieur. Joueur intelligent, il a montré beaucoup plus de dureté en défense et aux rebonds l'an passé.
A ce poste, la SIG souffre clairement la comparaison. Sacha reste sur une saison décevante, avec des pourcentages en berne. Les matches amicaux n'ont pas permis de dissiper les doutes nés l'an passé. Elson a subi quelques blessures durant la préparation. Avantage net au SLUC.




S'il est un poste où le SLUC a impressionné les observateurs, c'est bien le poste 5. Le SLUC disposait déjà du meilleur pivot défenseur du championnat, en la personne d'Akin Akingabala (2.08 m, 26 ans). Contreur féroce, véritable aspirateur à rebonds, il est moins timoré en attaque. Son envergure devrait faire beaucoup de mal à la SIG, lui qui avait fait un chantier face à Simon et Lewin l'an passé (15 pts, 13 rbds, 3 ctres).
Mais de surcroît, le SLUC a attiré le meilleur rebondeur et meilleure évaluation de la Pro A la saison passée ! Marcus Slaughter (2.03 m, 24 ans), qui a massacré les intérieurs strasbourgeois dans le premier match du mois d'août (20 pts, 9 fps provoquées à la pause !), est un féroce attaquant, très présent aux rebonds également.
La SIG a perdu énormément en termes de dureté avec le départ de Lewin. David, attaquant talentueux mais joueur dilletante, devra se faire violence pour concurrencer les Twin Towers du SLUC. Ben peut lui aussi surprendre par la perfection de ses fondamentaux et sa connaissance du jeu. Mais il faudra lutter d'abord aux rebonds et en défense. Je donne l'avantage au SLUC.


Bref une belle rencontre, face à l'un des cadors défaits lors de la première journée. Le SLUC a un effectif plus éclatant, mais la SIG a les moyens de le faire tomber, comme en amical en septembre (97-82). Il faudra limiter les balles perdues et les baisses de concentration et tenir sur les postes intérieurs. Une victoire permettrait de faire le plein de confiance avant deux déplacements des plus périlleux (MSB et ASVEL).

Que le meilleur gagne !

Retransmission sur Sport+


J2 - Strasbourg - Nancy
10.10.2009, 18h00
Red.:Strasbourg-Nancy
10.10.2009, 23h30

23h30 ca va etre limite .....pour ceux qui seront a strasbourg en bus ??

je pense qu il y a moyen qu'on soit rentré

Jacques SANTINI a écrit:

Retransmission sur Sport+


J2 - Strasbourg - Nancy
10.10.2009, 18h00
Red.:Strasbourg-Nancy
10.10.2009, 23h30

Alors que Marco, en plus d'annoncer le resultat de l'ASNL (sympa pour ceux qui regarde Jour de foot ) as dis , si je ne trompe pas, que c'était Orleans -Le Mans à la télé , bref c'est plutot une bonne nouvelle

lolo a écrit:

Jacques SANTINI a écrit:

Retransmission sur Sport+


J2 - Strasbourg - Nancy
10.10.2009, 18h00
Red.:Strasbourg-Nancy
10.10.2009, 23h30

Alors que Marco, en plus d'annoncer le resultat de l'ASNL (sympa pour ceux qui regarde Jour de foot ) as dis , si je ne trompe pas, que c'était Orleans -Le Mans à la télé , bref c'est plutot une bonne nouvelle

C'est ce qui était prévu si Le Mans et Orléans n'étaient pas qualifiés pour le second tour préliminaire de l'EL...

Et samedi on ne savait pas que Orleans avait passé le premier tour ? Passons ...

Si, si. Depuis samedi en effet, on le sait. Enfin, pas tous apparemment...

très belle analyse et gros travail de notre ami alsacien. Il est sûr que le match proposé sera très disputé, mais comme il le dit:" que le meilleur gagne" (avec une préférence pour le SLUC)

Allez, soyons fous, allez le SLUC, allez la SIG

--->Interview de Fred Sarre

NA du 08 octobre 2009

Avant SIG - SLUC Nancy, samedi (18h)

Coup de tonnerre

Adversaire de la SIG samedi au Rhenus, le SLUC Nancy s'est pris les pieds dans le tapis le week-end dernier. Le promu poitevin a créé la sensation de la première journée en s'imposant (73-77) à Gentilly.
SENSATION. - De la victoire de la JDA sur le parquet du champion en titre villeurbannais au succès du promu parisien sur Gravelines, les surprises n'ont pas manqué, samedi dernier, lors de la 1re journée de Pro A. La déflagration la plus retentissante a été entendue du côté de Gentilly où Poitiers a signé la première victoire de son histoire dans l'élite en disposant du SLUC Nancy (73-77).

Les trois recrues lorraines sont passées au travers

LOGIQUE. - Le succès des Poitevins ne doit rien au hasard puisque la troupe de Rudy Nelhomme a mené au score durant quasiment toute la rencontre. Distancés de neuf longueurs à la pause (27-36), conséquence d'un premier quart-temps cauchemardesque, les Nancéiens sont revenus à hauteur de leurs hôtes en milieu de 3e quart-temps, avant de céder à nouveau du terrain. Un panier de Dickens, à 1'25" du buzzer de fin, les a replacés en tête (73-72), mais Kenny Younger, derrière l'arc, puis Rasheed Wright, aux lancers-francs, ont porté l'estocade finale.
GABEGIE. - Le PB 86 avait bien préparé son affaire, ralentissant la cadence et privant le SLUC du jeu rapide qu'il affectionne tant. Les Couguars ont arrosé à trois points, signant un horrible 8 sur 31 dans cet exercice (25 %), et ont complètement oublié de mettre la balle à l'intérieur. Akin Akingabala et Marcus Slaughter ont ainsi cumulé 14 petits points à eux deux.
RECRUES. - Cinq balles perdues pour Marcus Slaughter, 0 sur 4 aux shoots et -3 d'évaluation pour Lesly Bengaber, un seul panier pour Kaniel Dickens en six tentatives : les trois recrues lorraines sont passées au travers ce week-end. Jean-Luc Monschau, le coach nancéien, a mis ce triple échec sur le compte du stress lié à l'envie de vouloir bien faire pour cette première à domicile.
INFIRMERIE. - Grippé et consigné chez lui samedi, l'arrière lorrain John Cox a pu reprendre normalement lundi. Le jeune meneur de jeu Seidou N'Joya, de son côté, a été laissé au repos durant trois jours en raison d'une entorse de la cheville ; la doublure de Steed Tchicamboud est attendue aujourd'hui à l'entraînement.
Côté strasbourgeois, Elson Mendy, consigné sur le banc dimanche face à Francfort en raison d'une tendinite rotulienne au genou gauche, a pu reprendre en début de semaine. Laissé lui aussi au repos contre les «Skyliners», Steeve Essart (élongation à l'adducteur de la cuisse droite) a en revanche été contraint de différer son retour prévu hier. Quelques petits bobos ont, enfin, émaillé la séance de ce mercredi ; Sacha Giffa - coup au genou - et Ben Mc Cauley - contracture au mollet - seront vus par le Dr Nicolas Sarbacher aujourd'hui.
AMICAL. - Les deux équipes se sont affrontées à deux reprises cet été. Le 30 août, soit huit jours à peine après la reprise de l'entraînement, les Strasbourgeois se sont inclinés (78-82) à la Rotonde. Les Nancéiens ont compté jusqu'à vingt longueurs d'avance (47-67, 31e') avant le réveil alsacien orchestré par Tremmell Darden. La seconde manche, à Gentilly, le 15 septembre a tourné à l'avantage de Sacha Giffa et de sa bande (82-97). Insolente de réussite (62% à trois points, 60% au global), la SIG a livré à cette occasion le match le plus abouti de sa préparation.

Les encouragements de... Noah, Diaw et Batum

WEB. - Le site officiel de la SIG a fait peau neuve. La principale innovation concerne l'ouverture de la billetterie en ligne, déjà expérimentée avec succès lors du Tournoi international au Rhenus en juillet (*). Un petit détour par la rubrique vidéos s'impose aussi, pour découvrir un résumé des rencontres amicales contre Liège, Fribourg et Francfort, mais aussi les encouragements, pour la saison à venir, de... Joakim Noah, Boris Diaw et Nicolas Batum. Enfin, deux liens permettent de devenir fan de la SIG sur Facebook et de suivre ses résultats sur Twitter. L'adresse : www.sigbasket.fr

R. Sch.

(*) Les billets sont également toujours disponibles au siège de la SIG, rue de Solignac (Tél: 03 88 55 98 55), au Rhenus Sport (Tél: 03 88 37 22 50) et dans les réseaux Ticketnet et Francebillet.


Des Couguars aux griffes limées

Après une saison 2008/09 où il s'était appuyé sur un budget record de près de 5 millions d'euros, la SLUC Nancy, faute de qualification en Euroligue, a dû réduire la voilure. Le club n'entend cependant pas revoir ses ambitions à la baisse.
Avec un budget de 4,7 millions d'€ pour la saison 2009/10, Nancy reste un des poids lourds de la Pro A. Mais les Couguars ne disposent plus du deuxième budget de France et pointent désormais au quatrième rang hexagonal derrière l'intouchable ASVEL (6,4 millions d'€), Le Mans (4,9 millions d'€) et Orléans (4,8 millions d'€).

Moins de vedettes

Cette baisse de moyens s'explique par la non-qualification en Euroligue qui rapportait près de 300 000 € en droits télé. Le club lorrain n'a d'ailleurs pas digéré cette absence, convaincu que sa première place au ranking (2006-09) aurait dû lui offrir son ticket pour trois ans, comme l'indiquent les textes de la Ligue.
La donne ayant changé en Euroligue, le président Christian Fra doit se contenter de l'Eurocoupe, ce qui a pesé sur le recrutement. L'ossature de l'équipe a cependant été conservée, avec les frères Greer, Steed Tchicamboud, Stephen Brun et Akin Akingbala. Seidou N'Joya a, pour sa part, été intégré dans la rotation pro.
Après avoir recruté Lesly Bengaber (Clermont) et surtout Marcus Slaughter (Le Havre), n°1 de la saison dernière à l'évaluation, le club a dû se séparer de Lamayn Wilson, parti à Ankara, afin d'être en adéquation avec la masse salariale déposée. Pour remplacer l'ailier-fort américain, le SLUC a misé sur son compatriote Kaniel Dickens, en provenance de la série A2 italienne.
Si le collectif nancéien paraît un peu moins flamboyant sur le papier, les Couguars restent ambitieux, même avec des griffes moins acérées. « On a monté une très bonne équipe avec peut-être moins d'individualités, moins de grandes vedettes, mais avec peut-être davantage de combattants et d'esprit d'équipe, a indiqué le président Fra, avant la reprise. L'objectif reste le même, être devant. On vise le Top-4 avec vue sur la première place ».

Saison charnière

Après une saison sans titre - élimination en demi-finale des play-offs par l'ASVEL, défaites en finale de la Coupe de France et en demi-finale de la Semaine des As -, le SLUC s'apprête à vivre une année charnière. Le président Fra arrivera au terme de son mandat de trois ans au printemps prochain et le coach Jean-Luc Monschau sera, lui aussi, en fin de contrat en 2010.
Les deux hommes, indissociables dans la réussite du club depuis cinq ans - champion de France 2008, quatre finales de rang, Semaine des As 2005 -, savent qu'il leur faut réussir leur saison pour que leur histoire commune continue au SLUC. Même avec des moyens en baisse.

Pro A : Strasbourg - SLUC, samedi (18 h)
La carte universitaire
NANCY._ Quand on n'a pas beaucoup d'argent, mieux vaut avoir des idées... Cela fait un bout de temps que certains clubs français ont fait leur cette formule, et se sont dit qu'à partir du moment où ils ne pouvaient pas rivaliser avec la toute puissante Liga espagnole, l'Italie, la Russie ou encore la Grèce sur le marché des transferts, ils avaient tout intérêt à ne pas lorgner dans le même panier de joueurs américains.
Les universitaires américains non draftés en NBA n'étant pas - sauf exception - une cible prioritaire des grands championnats, plusieurs clubs de Pro A ont compris que la NCAA (le championnat universitaire nord-américain) pouvait permettre de recruter à moindre coût.
Sept des dix plus petits budgets de Pro A n'ont d'ailleurs pas hésité à aller faire leurs emplettes dans les facs US cet été (lire par ailleurs). Adversaire du SLUC samedi, Strasbourg a ainsi fait appel à deux « sortants » (c'est le terme employé pour un joueur frais émoulu d'université américaine...), tout comme Le Havre. Un choix économique pleinement assumé. « Si on ne prenait pas de sortants, on ne pourrait pas recruter en restant dans notre masse salariale », assène Jean-Manuel Sousa, l'entraîneur havrais. « Un joueur américain qui a déjà évolué en Europe est pour nous inabordable, alors qu'on peut trouver des universitaires américains pour 60-70.000 dollars la saison (NDLR : entre 40 et 47.000 euros). Les deux joueurs qu'on a pris reviennent aussi cher qu'un joueur américain qui aurait passé un ou deux ans en Europe, ou même que certains Français qui n'évoluent pas dans les 8-9 meilleurs clubs... »
« Cela peut être un tremplin »

Mais si le recrutement d'un joueur « sortant » peut être intéressant sur le plan économique, le club qui choisit cette option sait qu'il prend un pari évident. « Parmi les inconvénients, il y a la méconnaissance globale du basket européen, puisque ces joueurs ne sont jamais sortis des Etats-Unis » rappelle Frédéric Sarre, le coach strasbourgeois. « Et puis, les règles sont différentes, avec les 24 secondes au lieu des 35 en NCAA. Mais d'un autre côté, on a souvent affaire à des joueurs plus réceptifs, car ils savent qu'ils ont tout intérêt à réussir une bonne première saison professionnelle. Même s'il y a forcément des interrogations, il y a la possibilité de faire de bonnes pioches, de réussir des coups à moindre coût... »
Oh, personne n'est à l'abri d'un couac. La saison dernière, Pau-Lacq-Orthez n'avait pas eu le nez creux en faisant signer Duncan, pas plus que Le Havre avec Laing ou Roanne avec Nengsu. Mais depuis quelques saisons, il faut bien reconnaître que la carte des « sortants » a souvent été payante pour les clubs qui l'ont tentée. Avec, parfois, de franches réussites, comme Dewarick Spencer à Roanne, Taj Gray à Cholet, Terrell Everett à Chalon ou, un peu plus tôt encore, Terrell McIntyre à Gravelines...
Peut-être parce que les agents américains voient dans le championnat de France un bon espace d'expression pour valoriser leurs poulains. « Le championnat est athlétique, un peu comme la NCAA », explique Greg Beugnot, le coach de Chalon. « Et puis, les agents se disent que cela peut être intéressant de mettre leurs joueurs en France un ou deux ans, que cela peut être un tremplin pour eux. »
Alors, à Strasbourg, on misera bien évidemment sur l'envie de Harris et McCauley de briller pour cette première expérience professionnelle. Au SLUC de les empêcher de passer avec succès leur premier examen, samedi.
Anthony GUILLE

Est republicain

Les universitaires américains en Pro A
La preuve par neuf
NANCY. _ Neuf joueurs frais émoulus d'universités US évoluent cette saison dans le championnat de France :
Chalon : Tillman (Ohio).
Cholet : Barnettt (Dartmouth),
Gravelines : Woodside (North Dakota).
Le Havre : Lovedale (Davidson), Oguchi (Illinois).
Paris-Levalllois : Vassalo (Virginia Tech).
Strasbourg : Harris (Oklahoma State), McCauley (North Carolina State).
Vichy : Watt (Houston Baptist).
A noter que sur ces neuf joueurs, six ont disputé la première journée de Pro A (Chalon et Strasbourg ne jouaient pas). Avec des impacts très variables. Si le Parisien Vassalo et les Havrais Lovedale et Oguchi ont brillé lors du succès de leur équipe avec des évaluations respectives de 16, 20 et 16, le Gravelinois Ben Woodside (5 d'évaluation), le Vichyssois Watt (2) et le Choletais Alex Barnett (-1) ont rendu une copie discrète.
A. G. (Anthony GUILLE)

Est republicain

Vestiaires
Dickens dispensé
NANCY. Légèrement touché à un genou, hier à l'entraînement, Kaniel Dickens sera dispensé de séance aujourd'hui. Mais l'ailier fort américain retrouvera le collectif dès demain.
• STRASBOURG. Forfaits le week-end dernier en amical face à Francfort, Elson Mendy et Steeve Essart sont désormais d'attaque. La SIG devrait donc être au complet, samedi face au SLUC.
• BADIANE. Parti à Aix-Maurienne (Pro B) pour se relancer après deux saisons décevantes à Chalon, Moussa Badiane réussit un joli début d'exercice dans l'antichambre de l'élite. Après deux journées, l'ancien nancéien (saison 2005/2006) est troisième rebondeur (10,5) et numéro cinq à l'évaluation (22).

Est republicain

Merci Douale

de rien Bacou merci à toi pour ce que tu fais toute l'année

Le trac ? Quel trac ?




NANCY._ La séance découverte a fait flop. Alors que le public nancéien salivait à l'idée de découvrir le nouveau visage du SLUC et qu'il attendait avec impatience de voir à l'œuvre les trois recrues estivales (Lesly Bengaber, Kaniel Dickens et Marcus Slaughter), la soirée a tourné à l'aigre. Le SLUC a perdu, il a déçu, et les petits nouveaux sont passés globalement à côté de leur match. 6 d'évaluation pour Dickens, 4 pour Slaughter et -3 pour Bengaber. Loin des attentes. S'il n'existe aucun point de comparaison pour le premier, qui découvre le championnat de France, Slaughter avait ainsi perdu l'habitude de telles « productions ». Numéro un du championnat à l'évaluation la saison dernière (21,5), l'Américain était descendu une seule fois - une seule ! - sous les 4 d'évaluation en... 38 matches de Pro A. Quant à Lesly Bengaber, il a « égalé » sa plus faible évaluation en Pro A alors qu'il disputait son 65e match en élite. C'est dire si les recrues nancéiennes ont raté leur rendez-vous, samedi. A chaud, Jean-Luc Monschau avait avancé une explication à ce couac : la nervosité. « Les nouveaux ont voulu prouver leur valeur devant leur public et ils étaient stressés », avait lâché le coach nancéien devant les micros. « C'est un grand classique. »
Alors, gagnés par le trac, les nouveaux ? L'argument vaut ce qu'il vaut, même si on a du mal à croire que des Américains ayant déjà évolué dans des salles immenses puissent perdre leurs moyens devant les 5.000 spectateurs de Gentilly. « Non, je n'étais pas nerveux », assure Marcus Slaughter. « J'ai joué dans des salles de 12-15.000 spectateurs en université, au Miami Heat avec ses 20.000 places, dans la salle du Maccabi Tel Aviv, à Berlin... J'aime qu'il y ait beaucoup de monde ! Plus il y a de fans, mieux c'est ! En fait, c'était notre premier match ensemble et on n'a pas réussi à jouer simple, intelligemment. C'est tout. »
Interrogé sur le sujet, Kaniel Dickens reste d'abord prudent. « Le coach connaît sans doute mieux la psychologie des joueurs que moi », glisse l'ailier fort américain. « C'est le boss, je suis d'accord avec lui. » Mais en creusant un peu, l'Américain avance un autre argument à cette première amère. « Je pense que je n'étais pas mentalement prêt pour ce match, pas assez concentré », glisse l'ancien joueur de Varèse. « En fait, je ne m'étais pas mis dans l'état d'esprit de la compétition. »

Quand les nouveaux cartonnent...


Le stress, Lesly Bengaber avait davantage de raisons de l'avoir, lui qui a fait l'essentiel de sa carrière en Pro B et qui n'avait jamais évolué dans un gros club de Pro A. Alors ? « Non, je n'avais pas forcément le trac », estime l'ailier. « Je ne m'étais pas mis de pression, mais mes shoots ne sont simplement pas rentrés (NDLR : 0/4). »
A entendre les trois recrues nancéiennes, le stress n'est donc pas le responsable numéro un de leur prestation pâlichonne, samedi soir. Un stress qui ne s'est d'ailleurs pas beaucoup vu, ce week-end, sur les autres parquets de Pro A, à lire les feuilles de stats de beaucoup de nouveaux joueurs évoluant devant leur nouveau public. Les Havrais Oguchi, Lovedale et Miller ont été les artisans principaux du succès du HTV face à Vichy ; les Parisiens Hamilton, Vassalo et Prowell ont flambé face à Gravelines ; et à Hyères-Toulon, Thomas n'a pas tremblé (18 d'évaluation), pas plus que Sene, auteur de la meilleure évaluation de la journée (28), à égalité avec son coéquipier Obasohan, de retour au HTV après deux ans à Strasbourg. Pour voir briller les nouveaux, il fallait surtout éviter Gentilly, samedi.

Anthony GUILLE


Est republicain

N'Joya de retour



NANCY._ Touché à la cheville depuis le début de la semaine, Seidou N'Joya a repris comme prévu l'entraînement, hier. Dispensé de séance collective en raison d'une douleur au genou, Kaniel Dickens est quand même venu à Gentilly pour shooter.
•STRASBOURG. Souffrant d'un mollet, l'Américain Ben McCauley ne s'est pas entraîné, hier. Pas plus que Sacha Giffa, en délicatesse avec son genou droit. Les deux joueurs devraient toutefois tenir leur place demain.
•COUPE. Le tirage au sort des 32e de finale de la Coupe de France aura lieu mercredi au siège de la FFBB, à Paris. Si le SLUC n'entre en lice que le 19 janvier à l'occasion des 16e, tout comme neuf autres équipes de Pro A, il saura qui il est susceptible d'affronter puisque, comme la saison dernière, la fédédération a décidé de déterminer l'intégralité du tableau lors de ce tirage. Elle a aussi décidé de laisser l'avantage du terrain aux clubs de la plus petite division ou, en cas d'égalité de niveau, à ceux qui se sont déplacés le plus de fois lors des tours précédents. Or, on se souvient que ce règlement avait été à l'origine d'un énorme imbroglio, la saison dernière à Nancy. Limoges ne pouvant recevoir en quart, le SLUC avait accepté d'accueillir le CSP mais avait perdu l'avantage du terrain en demi face à Roanne, malgré un recours en justice. Reste à espérer que l'avantage du terrain ne fasse pas couler autant d'encre lors de cette édition 2009/2010.




9/10/09


Est republicain

Merci Bacou, des nouvelles de Dickens il sera bien aligné? C'est pas que j'ai pas confiance en Stephen mais on a une raquette qui domine bien celle de Stras (comme celle de Poitiers ahem...)
Bref un Dickens-Slaughter avec des passes dans les mains face à la raquette de Strasbourg ça peut être une autre mayonnaise que la semaine dernière.

la FFBB recommence les bêtises pour être poli, avec les mêmes erreurs que la saison passée, avec pourtant de quoi revoir l'organisation de la coupe de france !!!!
comme d'hab lamantable !!!!!!!!!

bacou a écrit:

N'Joya de retour


NANCY._Dispensé de séance collective en raison d'une douleur au genou, Kaniel Dickens est quand même venu à Gentilly pour shooter.


9/10/09


Est republicain

Autant pour moi j'avais pas tout lu...

Si les intérieurs sont servis, disons que le jeu sera plus équilibré en attaque.
Mais ce qui m'inquiète plus encore c'est la défense sur les shooteurs adverses parce que contre Poitiers elle fut inexistante.
Si les mecs ne se bougent pas pour sortir et gêner les Heurtel, Harris et même Giffa qui aime bien planter contre Nancy, ça va encore faire mal...
Perso j'ai été choqué par le laxisme défensif dans ce domaine samedi dernier et j'espère que cela va vite changer.