[ProA J13] ASVEL bat SLUC Nancy 79 (36) à 76 (37)

Quel énorme gâchis !


A l'extérieur, le SLUC n'arrive décidément pas à boucler ses fins de match. Faute à sa jeunesse. Subitement, l'équipe nancéienne s'est désagrégée alors qu'elle menait de neuf points à l'entrée du money-time. Rageant !






De l'un de nos envoyés spéciaux Gilles GAIHIER
VILLEURBANNE. _ Mais quelle mouche a piqué Michaël Bauer ? L'ancien intérieur de la Chorale, plutôt sobre jusque-là, précieux au rebond offensif, se lança dans une tentative d'alley-oop rocambolesque avec Victor Samnick. Une passe lobée qui termina en touche et qui fit bondir de rage Jean-Luc Monschau. On jouait la trente-sixième minute du match, le SLUC menait de neuf points sur un panier primé de Jeff Greer (58-67) et plutôt que de faire tourner le chronomètre, d'aller au bout des vingt-quatre secondes, de joueur à l'intérieur, le SLUC faisait du... « n'importe quoi » pour reprendre l'expression de Jean-Luc Monschau à l'issue du match.
La suite, vous la devinez. Elle est souvent cruelle pour cette équipe du SLUC qui décidément gâche comme à Orléans, comme au Mans où elle mena de dix-huit points. Fautes défensives et pertes de balle d'un côté, paniers primés de Wilson, Jeanneau et Conley de l'autre. Et la rencontre qui devait finir tranquillement sous l'oreiller du président Fra, se transforma en cauchemar. Sans meneur d'expérience, sans tête pensante à la mène dans cette salle où l'ombre d'un Delaney Rudd planait sous les sunlights, le SLUC prit 21 points en cinq minutes. Oui, vous avez bien lu : 21 points en cinq minutes dont quatre paniers à trois points : « On manque de maturité, on a la trouille, on perd notre agressivité défensive. Et alors que chaque possession compte, on perd les pédales. Je sais que mon équipe est jeune mais ce soir en cinq minutes, elle en a gâché trente-cinq durant lesquelles on avait plutôt réussi à appliquer notre tactique. Ce soir, je suis particulièrement agacé » dira le coach du SLUC. Comme on le comprend !
Nancy encaisse donc sa quatrième défaite consécutive à l'extérieur (Orléans, Le Mans, Valence et Villeurbanne) avec cette fâcheuse impression de ne pas avoir de marge même lorsque Julian et ses camarades contrôlent les opérations et font la course en tête. En revoyant les dernières minutes de l'Astroballe, des images maudites des trois dernières finales perdues de Bercy nous ont traversé l'esprit. Pas suffisamment d'adresse extérieure (5/19 à trois points), manque de stops défensifs, pertes de balle stupides et pluie de paniers primés sur la tête. Inutile de vous faire un dessin...
L'adresse justement. Elle se fit attendre dans cette rencontre comme ce premier et seul panier bonifié du premier quart-temps qui ne passa jamais dans les filets de l'Astroballe. D'une tentative désespérée au buzzer, Jeff Greer qui avait déjà fait le coup à Orléans, lança son jump-shoot depuis le rond central. Et avant que la balle ne tombe sur le cercle ou dans le panier, Nsonwu contra le tir du Nancéien. Fort logiquement l'arbitre accorda le panier (21-21). On venait de finir le premier quart-temps d'un match au sommet jusque-là terriblement bridé, l'ASVEL ayant pris l'option de défendre en zone.
Cyril Julian, très présent sous le cercle de l'ASVEL (3 rebonds offensifs et 4/5 aux shoots intérieurs), avait répondu souvent du tac au tac aux mouvements gagnants du Nigérian Nsonwu qui sortait le buste et roulait des épaules pour faire sa place dans la raquette nancéienne. La partie d'échecs était alors entamée. Les pertes de balle se succédèrent (8 pour le SLUC à la mi-temps) tout comme les changements de joueurs. Dans ce match où les deux blocs à l'intérieur se neutralisaient, les méninges des deux coaches aux têtes bien pleines, coururent au moins autant que leurs joueurs, d'autant que les défenses prirent le pas sur les attaques privées de la précision et de la virtuosité de leurs meneurs. Sangare et Jeanneau n'étaient pas dans leur assiette alors que Dowdell allait passer complètement à côté du match. Restait Amagou aux jambes de feu, qui mit du rythme mais qui manqua de réussite aux shoots (1/7).


Malgré Ricardo...


Heureusement la défense nancéienne tint le choc, heureusement Ricardo Greer sortit de sa boîte magique des mouvements exceptionnels face au cercle pour alimenter la marque et donner aux Nancéiens des raisons d'espérer (28-27 15e ; 34-33, 16e). En tout cas, à la pause, les compteurs étaient revenus à zéro ou presque (36-37). Le SLUC montrait toujours beaucoup d'énergie à tenir son rang même s'il manquait de réussite en attaque.
Au fil des minutes, le moindre panier prit évidemment de l'importance. Les Nancéiens qui gâcheront jusqu'au bout derrière la ligne des 6,25 m (3/12 après 30') restèrent heureusement très appliqués défensivement. Ricardo Greer sortit le grand jeu en attaque (49-52, 28è) mais à chaque fois, l'ASVEL et un certain Foirest malgré sa cheville douloureuse recollèrent au score pour égaliser (56-57, 30e).
Animés d'une foi inébranlable, les Nancéiens relancèrent les dés pour emporter ce match. On crût même que Ricardo Greer et ses copains allaient faire sauter la banque sur une contre-attaque et un panier à trois points de Jeff Greer, un panier plus la faute de Bauer. Et cinq minutes à tenir (58-67).
Transformée en cathédrale à l'heure de la prière, l'Astroballe s'apprêta à la mise en bière. Au contraire, elle fêta la résurrection de son équipe. Le SLUC qui ne répondait plus, subitement déboussolé, se liquéfia. Quel gâchis ! Inquiétant avant d'aller à Mariupol.


G. G. (Gilles GAIHIER)


est republicain

Un contre un avec... Alain Gilles

« C'est Nancy qui perd le match »









De l'un de nos envoyés spéciaux Thomas SIMON
VILLEURBANNE. _ « Gillou et Delaney, le 4 magique à jamais dans notre coeur ». La banderole est affichée depuis quelques années déjà en haut de l'une des tribunes de l'Astroballe. Un message de sympathie à la gloire de deux légendes du club : Delaney Rudd et Alain Gilles. Le second était là hier soir, au premier rang, comme à chacun des matches de l'ASVEL. Il en est le premier supporter et, accessoirement, un membre du bureau. Alain Gilles, c'est 177 sélections en équipe de France et huit titres de champion de France avec l'ASVEL entre 1966 et 1981. Un monument... qui ne mâche pas ses mots lorsque le spectacle l'a laissé sur sa faim.
- Alain Gilles, que pensez vous du match auquel vous venez d'assister ?
- Je suis déçu par les deux équipes. Cela aurait dû être un match au sommet et c'était simplement un match de... reprise qui a manqué de rythme. Certains ont peut-être un peu fait la fête à Paris lors du All Star... Mais quand on fait la fête, il faut savoir être fort le lendemain. On savait le faire à mon époque.


« Le reflet de notre championnat »


- Vous êtes bien sévère, notamment vis-à-vis de votre équipe qui s'est tout de même imposée...
- Franchement, l'ASVEL s'en sort bien. Ce n'est pas Villeurbanne qui gagne, mais Nancy qui perd le match tout seul. En fin de match, le SLUC a manqué d'intelligence et a fait quelques mauvais choix. Ce soir, j'ai également trouvé Nancy un peu juste sur le poste de meneur. Quant aux Villeurbannais, ils ont pour habitude de montrer plus d'enthousiasme. Hormis Ricardo Greer, qui est vraiment un joueur élégant, je n'ai vu personne ressortir de cette rencontre. Oui, je suis déçu. Mais dans un mois, ce match n'aurait peut-être pas été le même.
- L'enjeu n'a-t-il pas tué le jeu, comme c'est souvent le cas dans ce genre de rencontre ?
- J'ai un peu peur que ce match soit le reflet de notre championnat qui est globalement assez faible. On le voit d'ailleurs au comportement des clubs français en Euroligue, même si Roanne s'en sort grâce à son enthousiasme.
- L'ASVEL et le SLUC sont-ils les deux principaux candidats au titre à vos yeux ?
- Oui je pense. J'ai un peu peur pour Nancy qui pourrait bien dominer une nouvelle fois la saison régulière... et se faire étendre dans la dernière ligne droite. Pourtant, Nancy mériterait le titre pour sa régularité.
- Revenez-vous toujours à l'Astroballe avec le même plaisir ?
- Bien sûr. C'est mon club et je fais tout, dans la limite de mes possibilités, pour tenter de le développer encore. Je regrette un peu que l'ambiance ne soit pas plus chaude dans la salle. Sur le panier à trois points accordé à Jeff Greer, par exemple. Qu'il soit valable ou non, la bronca du public aurait duré dix minutes, il y a vingt ou trente ans.


Propos recueillis par T. S.


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Vestiaires

Avantage statistique









• AVANTAGE SLUC. Avant la rencontre d'hier soir, le SLUC avait l'avantage des statistiques par rapport à son adversaire villeurbannais. En effet Nancy, qui restait sur cinq succès consécutifs, menait également 9 à 4 dans les duels qui l'ont opposé à l'ASVEL lors des cinq dernières saisons, toutes compétitions confondues.
• CANAL PLUS. Le choc au sommet de la Pro A se déroulait hier devant les caméras de Sport+, mais également sous le regard avisé d'Alexandre Bompard, le patron du service des sports de Canal+ de passage à l'Astroballe.
• WLOCLAWEK. Le club polonais, qui sera le dernier adversaire du SLUC lors de la première phase de la coupe ULEB (le 22 janvier) a choisi de se renforcer pendant la période de Noël. Anwil vient en effet d'enregistrer la signature de Vladimir Petrovic. L'ailier évoluait la saison dernière au Paris BR et valait 12,1 points, 5,3 rebonds et 2,3 passes.
• LOCATION. La location pour les rencontres SLUC - Cholet (samedi 12 janvier) et SLUC - Francfort (mardi 15 janvier) est désormais disponible au palais des sports, ainsi que sur www. ticketnet. fr et dans les magasins Cora et Auchan. Prix des places, à partir de 7 euros ; de 7 à 20 euros en tarif réduit ; à partir de 4 euros pour les enfants de 4 à 9 ans.
• ESPOIRS. Petit rappel. C'est cet après-midi à 16h15 à l'Astroballe qu'aura lieu le match des espoirs ASVEL - SLUC.
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A chaud

« On a perdu le contrôle »









• Cyril Julian : « Ce résultat n'est évidemment pas celui que l'on espérait. Nous faisons trente-cinq bonnes minutes, avant de laisser l'ASVEL reprendre le contrôle du match sur des détails. Ils ont mis quelques paniers qui nous ont fait mal ».
• Mike Bauer : « Nous avons fait trop d'erreurs en fin de match. Avec l'écart que nous étions parvenus à faire, nous aurions du gagner. Mais on a perdu le contrôle... Cela dit, nous gardons confiance en notre basket. Cette défaite ne va pas forcément changer grand chose pour la suite ».
• Yves Baratet : « Nous n'avons pas contrôlé le rebond comme d'habitude. A l'intérieur, les deux équipes se sont neutralisées. Le match se joue sur des broutilles. La grosse satisfaction, c'est d'avoir gagné ».
• Aymeric Jeanneau : « Nous n'avons pas fait un grand match, sans doute en raison de la reprise. Mais l'important était de l'emporter. C'est bon pour le moral. Nous sommes surtout heureux de retrouver la première place ».
• Yohann Sangaré : « Dans notre salle, nous n'avions pas le droit de perdre. C'est rassurant d'avoir pu revenir dans le match et l'emporter. Maintenant, nous voilà lancé pour la seconde partie du championnat ».





5/01/08



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Sport lorrain - Basket-ball
Pro A (13e journée) Villeurbanne bat SLUC Nancy : 79-76

Le SLUC gâche encore


A l'extérieur, Nancy n'arrive pas à boucler ses fins de match. A l'Astroballe, l'équipe nancéienne s'est désagrégée subitement alors qu'elle menait de neuf points à l'entrée du money-time. Vraiment rageant !






De notre envoyé spécial Gilles GAIHIER
VILLEURBANNE. - Et dire que le premier et seul panier primé du premier quart-temps n'est jamais passé dans les filets de l'Astroballe. D'une tentative désespérée au buzzer, Jeff Greer, qui avait déjà fait le coup à Orléans, lança son jump-shoot depuis le rond central. Et avant que la balle tombe sur le cercle ou dans le panier, Nsonwu contra le tir du Nancéien. Fort logiquement, l'arbitre accorda le panier (21-21). On venait de finir le premier quart temps d'un match au sommet jusque-là bien poussif et l'ASVEL, qui défendait en zone depuis le début du match, perturbait le jeu placé en coupant les lignes de passe. Si bien que ce coup d'éclat insolite signé Jeff Greer fut le seul véritable moment fort d'un premier quart-temps plutôt pâlot.
Cyril Julian, très présent sous le cercle de l'ASVEL (3 rebonds offensifs et 4/5 aux shoots intérieurs), répondait souvent du tac au tac aux mouvements gagnants du Nigérian Nsonwu qui sortait le buste et roulait des épaules pour faire sa place dans la raquette nancéienne. Quant aux shooteurs nancéiens comme villeurbannais, ils n'étaient pas encore au rendez-vous d'une véritable partie d'échecs où les pertes de balle se succédaient (8 pour le SLUC à la mi-temps) tout comme les changements de joueurs. Dans ce match, les méninges des deux coach aux têtes bien pleines, courraient au moins autant que les joueurs. Les défenses prenaient le pas sur les attaques. Les meneurs de l'ASVEL, Sangare et Jeanneau, comme ceux du SLUC manquaient singulièrement de précision, de virtuosité. Dowdell passait complètement à travers dans cette première période alors qu'Amagou, aux jambes de feu, mettait du rythme mais manquait de réussite aux shoots (0/3).
Heureusement, la défense nancéienne tenait le choc, heureusement, Ricardo Greer sortait de sa boîte magique des mouvements face au cercle pour alimenter la marque et donner aux Nancéiens des raisons d'espérer (28-27 15' ; 34-33, 16') dans un match bridé et qui n'était pas près de s'éclaircir. En tout cas, à la pause, les compteurs étaient revenus à zéro ou presque (36-37). Le SLUC qui montrait beaucoup d'énergie à tenir son rang, même s'il manquait de réussite en attaque, était devant pour un petit point.


La patte de Foirest


Le moindre panier prenait évidemment de l'importance au fil des minutes. Les Nancéiens, qui gâchaient toujours autant derrière la ligne des 6,25 m (3/12 après 30'), restaient heureusement très appliqués défensivement. Ricardo Greer tenait toujours la boutique nancéienne en attaque. C'est lui qui masquait le manque d'adresse d'un SLUC toujours devant malgré tout (49-52, 28') mais qui n'arrivait pas à poser son jeu et qui s'exposait à l'adresse des joueurs de l'ASVEL. Foirest alluma le feu malgré sa cheville douloureuse pour égaliser, avant que les Nancéiens, animés d'un foi inébranlable, relancent les dés pour emporter ce match. Une contre-attaque et un panier à trois points de Jeff Greer, un panier plus la faute de Bauer donnèrent même neuf points d'avance aux joueurs du SLUC (58-67).
Il restait cinq minutes à jouer et l'Astroballe s'était transformée subitement en cathédrale. Il suffisait au SLUC de gérer, de faire tourner le chronomètre, de donner la balle à l'intérieur à Julian. Et voilà que Bauer se mit à tenter un alley-oop avec Samnick. Il suffisait que Ricardo Greer, pourtant excellent, se prenne les pieds dans le tapis, que les meneurs du SLUC perdent totalement le contrôle du jeu pour que la rencontre bascule. L'ASVEL se mit à artiller à trois points dans tous les sens. Wilson, Jeanneau et Conley trouvèrent le panier nancéien pour plier la rencontre et effectuer le hold-up de ce début de saison. Quel gâchis !
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Villeurbanne bat Nancy : 79-76


VILLEURBANNE. _ Quarts-temps : 21-21, 15-16, 20-20, 23-19. Arbitres : MM. Julien, Chambon et Bichon.
• VILLEURBANNE :
28 paniers (dont 9 sur 25 à trois points) sur 67 tirs - 14 lancers francs sur 19 tentés - 40 rebonds - 13 passes décisives - 14 balles perdues - 18 fautes personnelles.
Marqueurs : Nsonwu-Amadi (9), Wilson (21), Jeanneau (9), Conley (19), Sangare (8), Foirest (9), Troutman (4).
• NANCY
29 paniers (dont 5 sur 19 à trois points) sur 70 tirs - 13 lancers francs sur 19 tentés - 45 rebonds - 13 passes décisives - 15 balles perdues - 19 fautes personnelles.
Marqueurs : Amagou (7), Julian (14), J. Greer (13), R. Greer (23), Bauer (12), Dowdell (2), Parker (3), Samnick (2).
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SLUC, le coup de froid

En un sprint époustouflant, Villeurbanne a brisé les illusions du leader lorrain pourtant en tête à cinq minutes de la fin (+9). Nancy a craqué au mauvais moment...

OAS_AD('Position2'); Avec ses 60 ans d'existence (en 2008) souvent dorée et son passé bardé de gloire, l'Asvel n'a qu'une idée persistante en tête : reprendre la main sur le basket français. Ce n'est pas parce qu'elle a infligé ce léger camouflet à son pire ennemi qu'elle y parvenue. Elle devra compter avec les nouveaux venus aux dents longues et aux griffes acérées. Dans le paysage hexagonal se dresse ce fauve lorrain qui est plus qu'un empêcheur de tourner en rond.La soirée promettait d'être brûlante dans une astroballe surchauffée. Et le duel aux couteaux. Les deux le furent... Le sommet accouchait pourtant d'une souris sur le plan du spectacle, du moins avant le repos. Faux rythme, joueurs pas libérés, ballons bégayés, collectifs enrayés par des défenses studieuses et attentives, le basket offert par les deux meilleurs clubs, était en souffrance. Apparemment, les entraîneurs avaient passé leurs nuits à étudier les vidéos... Nancy plaçait le premier coup d'accélérateur. Enfin, Julian plutôt, qui ramassait un paquet de rebonds offensifs (5-9). Son bras de fer avec le musculeux Nsonwu était terrible. Le Nancéien, pas aidé, craquait avant le Nigérian. Le Sluc prenait une claque (10-0) administrée par le duo Jeanneau-Sangaré. Fort heureusement pour le camp lorrain, le dauphin lyonnais, si habile à l'intérieur, manquait la cible de loin : son 0/6 à 3 points relançait le Sluc mal emmené par Dowdell. L'arrivée d'Amagou s'avérait opportune. Comme le réveil de Ricardo Greer. En une dernière minute maîtrisée, chanceuse aussi, Nancy rattrapait son retard (21-21). L'adresse plongeait un peu plus dans le deuxième quart-temps. L'Asvel et son opposant, 1ére et 2e attaque du championnat, se contentaient de 37 et 42 % de réussite ! Les Lorrains, souverains au rebond (25 à 17), s'accrochaient (28-23, 34-30) à chaque fois que les Rhodaniens tentaient de créer l'écart sans génie. Quand l'Asvel retrouva sa patte (Wilson, Foirest), Nancy planta aussi en dehors des limites permises (Parker, Bauer). Voilà comment on en vient à un coude à coude où l'élégance était hachée menue. Le 0-7 du Sluc ajoutait une bonne dose de suspense à mi-chemin (36-37). Cette lutte dense, âpre, usante se prolongeait en un troisième acte évidemment équilibré (20-20). Ni risques ni folies des deux côtés, rien que du sérieux et de la surveillance. Ricardo Greer pesait de plus en plus, flanqué de son frère Jeef, de Bauer. Les Américains de Nancy calmaient les ego de leurs compatriotes (41-46). C'était au tour des Lorrains de faire la course en tête (51-56). Au 8-2 réactif de Lyon, le Sluc répliquait par la même sentence. Wilson, Sangaré, Conley faisaient l'effort pour soulager une Astroballe figée par l'inquiétude (56-57, 30e). Plus ça allait, plus ça rigolait pour Nancy. L'Asvel semblait même lâcher prise, aveugle et découragée dans ses choix. A 58-67 (35e), on tenait le plus gros écart du match. Franchement, on y a cru avant que la défense lorraine ne se relâche de façon incompréhensible. Avant que la ferveur populaire ne dope les Lyonnais et Conley. A rien n'y comprendre ? Presque ! Le Sluc, orphelin de gestionnaire, craquait, encaissait un pitoyable 21-6. Ce court passage en tête (70-71) se révélait un bien triste chant du cygne.

Alain THIÉBAUT.

Paru le : 05-01-2008

republicain lorrain

« Je vais te faire manger ton micro... »

OAS_AD('Position2'); L'homme du match. Magnifique Ricardo Greer, meilleure évaluation du match (28) grâce à ses 23 points (67 % de réussite), ornés de quatre fautes provoquées, huit rebonds et trois passes décisives. Ajoutons le double-double de Julian (14 points, 12 rebonds). Les chiffres. Ceux de Jeff Greer, inégal. Avec un piteux 2/10 à 3 points, un 5/15 au total. On a davantage aimé ses 4 rebonds, ses 4 passes et surtout ses 5 interceptions. Presque un record. La phrase. « Ce n'est pas le résultat que l'on espérait. On a fait 35 bonnes premières minutes et on laisse l'adversaire revenir sur des détails. Ensuite, c'est dur de contrôler une équipe qui monte en confiance. Si je suis abattu, moi ? Je vais te faire manger ton micro (à un confrère de la radio) et tu vas voir si je suis abattu. » De Cyril Julian, héros très déçu...

A. T.

republicain lorrain

Merci Bacou

Corpus Christi a écrit:

one na gagné combien des matches quon a tué dans le money time ?


Après faut aussi arrêter de croire que JLM prend son pied à fusiller ses titulaires et à perdre dans le money time...Il a tenté de faire rentrer Amagou en fin de match. Bilan... il prend 2 tirs à 3 points, rate les deux, derrière on prend deux panier et le match est plié. Voilà à quoi tient le match.

Comme d'habitude, il fait des choix dans le money-time qui ne sont jamais payants. D'aucuns avanceront la malchance ou la subite réussite adverse...mais comme je suis un garçon bien élevé...je ne parlerai pas d'autre chose.

c'est vrai que jusque là personne ne remet en cause le mauvais choix de Bauer...étonnant...heureusement que c'est pas Pape qui fait ce mauvaix choix sinon le pauvre il était une fois de plus taillé pour l'hiver...

Theseus a écrit:

Et les ultras du club des supporters s'exprima... s'exprimèrent pardon (c'était pour la rime).

Votre discours : "ouais, vous faites que critiquer mais quand y faut mettre de l'ambiance ya plus personne" commence sérieusement à me gonfler. C'est pas la première fois que j'entends ça et c'est pas avec ce genre d'argument dans la lignée des "va mettre un short et des baskets, et on verra si tu fais mieux qu'eux" qui me fera taire. Parce que si vous cherchez à faire passer les anti-JLM ou ceux qui osent émettre la moindre critique envers "les petits"* pour des faux supporters, c'est raté ! Au jeu de "qui est le meilleur supporter du SLUC", ceux qui critiquent le coaching de JLM ou même l'équipe ne le font pas pour les beaux yeux de JLM ou pour le plasir. C'est justement parce qu'ils aiment leur club et qu'ils ont envie de le voir grandir/progresser. Accepter la défaite et mettre ça sur le compte de la réussite, de la malchance, ce n'est pas ce que j'appelle être un supporter.



* comprendre par là "les joueurs" dans le jargon du club des supporters.

Déjà le mot "Ultras" tu te le gardes pour toi...Merci...
Et si ca commence à te gonfler et ben sache que tes discours plus que critiques à chaque match commence à me gonfler aussi...comme cela on en est à 1 partout balle au centre...
Les petits ce n'est pas du tout une expression du club des supp comme tu sembles si bien l'affirmer...ah oui j'oubliais tu es de la trempe de ceux qui ont tout vu, tout lu, tout entendu...mes respects monseigneur...je m'incline...

oups avec tout ca j 'allais oublier..

merci bacou

Rasheed Wallace a écrit:

A-Sir a écrit:

Rasheed Wallace a écrit:

A-Sir a écrit:

Rasheed Wallace a écrit:

Theseus a écrit:

Allez mettre un short les JLM en herbe (vache je viens de me transformer en A-SiWarrior, ça fait mal à la tête )

C'est typiquement le genre de phrases que je déteste ("essayez de faire le dixième de ce que font les joueurs"). Mais j'apprécie la touche humoristique niveau Laurent Ruquier

Et oui A-Sir, lorsqu'une équipe commence devenir chaude chez elle et revient dans le match, on prend un temps mort pour enrayer la dynamique adverse (ça, JLM l'a fait, OK heureusement) mais on peut aussi faire des rotations pour que les joueurs qui étaient sur le terrain, fatigués, sonnés par la série adverse soient remplacés par des morts de faim. Enfin, sujet clos.

Hormis Parker à la place de Jeff Greer, je vois vraiment pas quelle rotation JLM aurait pu faire (ou Totor à la place de Bauer, mais je vois pas bien où aurait été la value). Mais bon, comme le sujet est clos ...

Notre banc me semble bien léger cette année en tout cas.

Le problème avec JLM c'est qu'on voit jamais les rotations qu'il aurait pu faire. Ouais, ben au final y'en a pas.
Notre banc est vraiment pas mal cette année, avec de vrais joueurs de basket. Encore faut-il qu'ils soient utilisés!

En tout cas, ça me fait bien rire de lire qu'avec Parker à la place de J. Greer dans le money-time, on aurait gagné le match. Hormis cette rotation-là, aucun remplaçant ne pouvait préntendre à entrer en jeu à la place des joueurs "sonnés" par la série de l'ASVEL dans les 4 dernières minutes. Harrison à la place de R. Greer ? Samnick à la place de Bauer ? Zaki à la place de Julian ? Oui, bien sûr ...
Tu bla-blattes, tu bla-blattes mais encore une fois, rien de concret. Dis-moi exactement quel changement tu aurais préconisé dans les 4 dernières minutes. Ca me ferait bien marrer de te voir écrire que tu aurais voulu voir Samnick à la place de Bauer

Thanks Bacou pour les articles

Ben quoi c'est bien connu qu'en ce moment Totor est un mort de faim prêt à se jeter sur tous les ballons....

The Warrior a écrit:

Ben quoi c'est bien connu qu'en ce moment Totor est un mort de faim prêt à se jeter sur tous les ballons....

Ben c'est pas sa motivation qui est remise en cause ...
Mais hier encore, il rate de ces trucs

Moi je vais vous faire part de mon sentiment.....

en voyant ce match, j'ai eu le sentiment de revoir les 3 finales perdues, bon j'exagere peut etre ujn peu mais ce match on le tient a +8 balle de +10 mais nos joueurs st cramés.
juste voir Julian dt la langue pendait jusq'au parquet a la fin du 3 eme quart....pas mal les changements, mettre harrison alors qu'il n'a pas joué du match a ce moment du match moi je dis pas mal......
Jeff qui arrose pkoi ne file t'il pas la balle a bauer....
par contre le gros point noir c là mene, entre dowdell nul hier soir ( et qui sur le parquet ds le money time, j'ai pas compris) et amagou, alors lui la gestion c pas son truc.....pkoi ne pas mettre tj parker en 1 il serait pas pire.....
Bref je suis énérvé car comme d'hab, ce match on le tient mais on le perd comme d'hab.....et les choix suspects commencent vraiment à me peser.

Une defaite de 3 chez le 2eme et on fait des pages ........que va t il se passer les jours on perdra chez le 15eme Vivez tous ce que l on vis avec bonheur car c est un cycle car le jour on se battra pour la 5/6 eme place..............

Korac a écrit:

Une defaite de 3 chez le 2eme et on fait des pages ........que va t il se passer les jours on perdra chez le 15eme Vivez tous ce que l on vis avec bonheur car c est un cycle car le jour on se battra pour la 5/6 eme place..............

toi tu comprends vraiment rien.....tu vois pas que le scenario d'hier est le meme que les finales perdues.....c bien beau de dire ca mais ce que je veux moi c 1 titre et pis c tout !
et c pas en jouant comme hier qu'on gagnera Bercy !

je comprend peut etre rien.............
Mais faut arreter de se focaliser sur Bercy qui te dis qu on ira cette saison ...........

A-Sir a écrit:

Rasheed Wallace a écrit:

A-Sir a écrit:

Rasheed Wallace a écrit:

A-Sir a écrit:

Rasheed Wallace a écrit:

Theseus a écrit:

Allez mettre un short les JLM en herbe (vache je viens de me transformer en A-SiWarrior, ça fait mal à la tête )

C'est typiquement le genre de phrases que je déteste ("essayez de faire le dixième de ce que font les joueurs"). Mais j'apprécie la touche humoristique niveau Laurent Ruquier

Et oui A-Sir, lorsqu'une équipe commence devenir chaude chez elle et revient dans le match, on prend un temps mort pour enrayer la dynamique adverse (ça, JLM l'a fait, OK heureusement) mais on peut aussi faire des rotations pour que les joueurs qui étaient sur le terrain, fatigués, sonnés par la série adverse soient remplacés par des morts de faim. Enfin, sujet clos.

Hormis Parker à la place de Jeff Greer, je vois vraiment pas quelle rotation JLM aurait pu faire (ou Totor à la place de Bauer, mais je vois pas bien où aurait été la value). Mais bon, comme le sujet est clos ...

Notre banc me semble bien léger cette année en tout cas.

Le problème avec JLM c'est qu'on voit jamais les rotations qu'il aurait pu faire. Ouais, ben au final y'en a pas.
Notre banc est vraiment pas mal cette année, avec de vrais joueurs de basket. Encore faut-il qu'ils soient utilisés!

En tout cas, ça me fait bien rire de lire qu'avec Parker à la place de J. Greer dans le money-time, on aurait gagné le match. Hormis cette rotation-là, aucun remplaçant ne pouvait préntendre à entrer en jeu à la place des joueurs "sonnés" par la série de l'ASVEL dans les 4 dernières minutes. Harrison à la place de R. Greer ? Samnick à la place de Bauer ? Zaki à la place de Julian ? Oui, bien sûr ...
Tu bla-blattes, tu bla-blattes mais encore une fois, rien de concret. Dis-moi exactement quel changement tu aurais préconisé dans les 4 dernières minutes. Ca me ferait bien marrer de te voir écrire que tu aurais voulu voir Samnick à la place de Bauer

Thanks Bacou pour les articles

L'alternative Parker en lieu et place de J.GREER qui déchirait est entre autres une des options qui auraient pu être choisie par JLM.
Evidemment on est ok sur le fait que l'on ne sait pas ce qu'il serait advenu mais ne dis pas à ce moment-là qu'il n'y a rien de concret dans le fait de soulever cette hypothèse de changement.
JLM a quand même un pb de coaching (on ne perd pas trois finales par hasard en menant dans les trois premiers quarts...) qui ne date pas d'hier alors je ne considère pas qu'évoquer ce fait soit systématiquement du blabla.
Que JLM soit un excellent coach en terme de préparation d'équipe n'est pas contestable mais son coaching est une catastrophe et admettre qu'aucun autre changement dans le money-time ne s'imposait revient à s'en remettre au sort...ou invoquer la malchance.
Dès qu'un match commence à nous échapper, JLM montre ses limites tout supporter du SLUC que l'on puisse être.

Korac a écrit:

je comprend peut etre rien.............
Mais faut arreter de se focaliser sur Bercy qui te dis qu on ira cette saison ...........

Je sais pas moi pourquoi se focaliser sur Bercy ????

a ton avis, t'as vu l'équipe qu'on a cette année, on a de la chance d'avoir une equipe competitive pour le titre, chose pas gagnée en fin de saison derniere, si on gagne pas cette année on gagnera jamais .....

Ce que je veux dire, c que tous les matchs important se ressemblent ds leur scenario :
on mene, on tient le match mais on perd....ce qui est du à des choix en attaque pas tres appropriés...et du coaching "fantome"

Moi je critique mais je veux le meilleur pr le sluc !!!!!

OK jlm a un prob de coatching ...............alors avant lui on etait toujours 8 eme vaut mieux voir que d etre aveugle..........

Comme le début de saison, je pense que Julian est un peu seul dans la raquette.

Zaki est un futur très grand potentiel et peut rendre d'énormes services mais pour être encore plus compétitif, il faudrait un remplacant à Harrisson!

Korac a écrit:

OK jlm a un prob de coatching ...............alors avant lui on etait toujours 8 eme vaut mieux voir que d etre aveugle..........