[ProA - J22] SLUC Nancy bat ASVEL L.-V., 71-74 (36-35)

Samedi 13 mars 2010 à 20h00, le SLUC Nancy débutera son deuxième match face à l'ogre villeurbannais... Une équipe championne de France en titre qui devra absolument gagner pour espérer rallier un spot qualificatif pour les phases finales, sinon, au revoir le titre.

Vainqueurs de la Semaine des As à domicile, les joueurs de Vincent Collet n'ont pas réellement enchaîné depuis. Une victoire face au BCM Gravelines-Dunkerque, toujours à domicile (76-70) et qui arrange bien le SLUC, mais une défaite dans la capitale face au Paris-Levallois vendredi soir dernier (75-71).

Les clés de ce match ?

> Réaliser une entame identique à celles des deux dernières semaines face à Rouen (20-24, 10e) et Le Havre (30-6, 10e). Mais ne surtout plus lâcher par la suite. Jouer dans la raquette d'entrée, et mettre une pression d'enfer en défense. Il faut être les premiers à donner le ton. Le trio arbitral en prendra compte.
> Défendre fort sur Aymeric Jeanneau, le seul meneur pur de cette équipe. Sa propension à péter un câble et à faire des fautes au fil que son temps de jeu augmente (et comme Dixon n'est plus là...) pourrait donner des idées à Steed Tchicamboud et Saidou N'Joya.
> Ne surtout pas se focaliser sur Ali Traoré non plus, ce serait se tromper.

Mais plutôt faire attention à ne pas laisser cette équipe faire le décalage pour ses tireurs d'élite que sont Dewar (qui aime jouer contre Nancy apparemment), Foirest (qui nous a déjà bien tué l'an passé en PO) et Lukauskis. À partir de là, si la défense tient et ne permet pas le tir ouvert, les écrans retard seront primordiaux : le verrouillage du rebond défensif va être important, notamment face à un marsupilami comme Campbell.

L'ASVEL est extrêmement dépendante de son adresse lointaine. Cette saison, c'est criant. Il n'y a qu'à voir leur dernier match contre le PL.

Bref, Cholet recevra Gravelines-Dunkerque, et ça, cela pourrait être positif pour le SLUC (si le BCM gagne bien évidemment), qui ira affronter l'équipe des Mauges deux semaines plus tard, avec un petit point à rattraper (70-71 à l'aller).

Les Couguars ont toutes les raisons d'aller à l'Astroballe la bave aux lèvres : dernière SDA loupée là bas, et 1/2 des PO l'an passé.

Curtis Bortchart sera inscrit dans la feuille de match dès samedi

http://www.asvelbasket.com/asvel_actu.asp?id=170

Le faire recommencer la compétition contre slaughter-akingbala après 4 mois d'absence, ils doit avoir une très bonne assurance ce curtis borchardt
Bon ca ne va pas fondamentalement changer le match on sait que ce sera traoré 30 minutes mini. Avec une bonne agressivité d'entrée de jeu ça devrait passer, même si c'est un match presque couperet pour l'asvel et que dans leur salle ils ont quand même gagné les as. Si steed parvient à étouffer jeanneau une partie du travail sera fait. Dickens sera-t-il de retour?

Pour Dickens, vu comme il marchait samedi, cela me semblerait tôt, mais je ne suis pas docteur

bacou a écrit:

Pour Dickens, vu comme il marchait samedi, cela me semblerait tôt, mais je ne suis pas docteur

Tu sais, un basketteur US, ça boite toujours. C'est le style "street ball" ça...

Oki, donc les blessures à répétition de TP, c'est du bluff le Hs c'est mal

Pourquoi Dickens, c'est un basketteur ? Ok je

James a écrit:

Le faire recommencer la compétition contre slaughter-akingbala après 4 mois d'absence, ils doit avoir une très bonne assurance ce curtis borchardt
Bon ca ne va pas fondamentalement changer le match on sait que ce sera traoré 30 minutes mini. Avec une bonne agressivité d'entrée de jeu ça devrait passer, même si c'est un match presque couperet pour l'asvel et que dans leur salle ils ont quand même gagné les as. Si steed parvient à étouffer jeanneau une partie du travail sera fait. Dickens sera-t-il de retour?

Quoi Steed etouffer Jeanneau......il va l exploser encore heureux

Borchardt a les dents longues
Plus gros salaire de la Pro A, Curtis Borchardt est à nouveau opérationnel, quatre mois après sa fracture de la main droite. De retour à l'entraînement, le pivot américain sera dans le groupe de Villeurbanne ce week-end face à Nancy, lors de la 22e journée. Une bénédiction pour les hommes de Vincent Collet, actuellement à la traîne dans la course aux play-offs ?

A plus de 500.000 euros la saison, et avec un passé de joueur éphémère en NBA, Curtis Borchardt était attendu comme un élément dominant cette saison. Mais une fracture de la main droite, en octobre dernier, avait dû repousser à plus tard son éclosion aux yeux du basket français. Quatre mois après, le pivot américain (2,11 m, 29 ans) est de retour. Et compte bien redonner à l'Asvel l'élan qu'elle a perdu au fil des défaites.

"C'est une énorme satisfaction surtout que je ne pensais pas revenir avant la fin de la saison, explique-t-il sur le site du club rhodanien. Ces quatre mois ont été très difficiles à vivre. J'aurais tellement voulu aider mes coéquipiers en championnat et en Euroligue... C'était vraiment frustrant, d'autant plus que j'ai joué seulement un mois avec cette équipe en match officiel. Il y avait en plus beaucoup d'espoir placé en moi."

En seulement cinq matches - quatre en Pro A, un lors du Trophée des champions -, Curtis Borchardt n'a pas pu donner la pleine mesure de son talent, qui avait fait les beaux jours de Granada pendant quatre saisons avant son arrivée dans le Rhône. Son bilan: 6,2 points et 4,6 rebonds de moyenne par rencontre. A corriger. "C'est un vrai plaisir de voir à nouveau Curtis sur le parquet, assure Pierre Grall, directeur exécutif du club. Il va apporter son enthousiasme et son plaisir de rejouer après cette longue indisponibilité." Un plaisir qui se lit sur son visage, même quand il est au repos. "Je suis né avec de grandes dents. Donc quand je parle, on a toujours l'impression que je souris !, plaisante-t-il. Mais c'est vrai, en ce moment, je suis particulièrement heureux."

"Il va falloir que je me montre patient pour que mon jeu d'attaque se mette en place"

Cette joie communicative suffira-t-elle à remettre l'Asvel, dixième du championnat après sa défaite contre le Paris-Levallois (71-75), dans le droit chemin, celui des play-offs ? Il faut l'espérer. Mais de ses quatre apparitions en Pro A, trois se sont conclues par des revers. Quatre mois plus tard, la Green Team n'est pas beaucoup plus rassurée, malgré sa victoire lors de la Semaine des As. Son retour dans le groupe, programmé pour le match du week-end prochain face à Nancy lors de la 22e journée, pourrait bien chambouler un peu plus un effectif dans lequel Victor Samnick, notamment, a pris ses marques. "Il est évident qu'il me faudra du temps pour retrouver le rythme des matches, estime en plus l'ex-intérieur du Utah Jazz. L'entraînement ne fait pas tout. Il va falloir que je me montre patient pour que mon jeu d'attaque se mette en place. Mais je sais que nous n'avons plus beaucoup de temps avant le début des play-offs."

"Tout au long de la saison, reprend-il, on a montré que nous savions répondre présents dans les moments importants. Lorsque nous sommes concentrés, nous pouvons battre n'importe qui. Mais le problème, c'est que nous manquons de régularité. Nous n'arrivons pas à rester concentrés. Si nous voulons jouer les play-offs, nous n'avons pas le choix. On se doit de trouver une certaine régularité dans nos résultats. Mais le plus important aujourd'hui, c'est de prendre les matches les uns après les autres. Ça ne sert à rien de penser aux play-offs. Notre objectif cette semaine est de battre Nancy. C'est la seule chose qui compte." Avec ce nouveau point de fixation à l'intérieur, Vincent Collet doit quand même être soulagé. A lui de l'utiliser au mieux. "Sur les quelques minutes qui me seront accordées, je vais m'attacher à donner un maximum d'énergie, annonce-t-il. Mais vous pouvez compter sur moi pour que je donne tout si Vincent m'accorde cinq ou dix minutes de jeu. J'ai tellement faim..."

Par Thomas PISSELET
http://www.sports.fr/cmc/basket/201010/borchardt-a-les-dents-longues_273195.html

Si BORCHARDT a les dents longues, je suis inquiet pour 2 raisons

1) Le parquet risque d'être rayé par les insicives du sus-nommmé BORCHARDT, CURTIS de son prénom.

2) Si ce brave CURTIS raye le parquet avec ses dents, il doit se baisser et un lumbago, voir un torticolis peuvent le renvoyer derechef à l'infirmerie; il connait le chemin et moi je connais celui de la sortie

En tout cas les histoires pour la prolongation de contrat de JLM ne sont pas très favorables en ce moment... avec le match de samedi...

Avant SLUC-Villeurbanne : « Une meilleure approche »





INTERVIEW Victor Samnick, l'ASVEL s'est relancée avec son succès à la Semaine des As, le mois dernier. Est-ce que cela a fait prendre une nouvelle dimension à l'équipe ?
Oui, je pense. On a une meilleure approche des matches. On veut essayer de jouer les play-off. C'est dans le cœur des joueurs et du coach.
Des play-off qui sont loin d'être acquis, puisque l'ASVEl est 10e. Est-il envisageable que Villeurbanne, champion de France en titre, ne joue pas les play-off ?
Normalement, non. Je dis bien normalement, dans le sens où on doit gagner des matches. On va essayer de faire ce qu'il faut pour se qualifier. Après, si on n'y arrive pas, on n'y arrive pas...
Quand on voit l'effectif villeurbannais, on a du mal à comprendre pourquoi l'ASVEL est à cette place. Comment l'expliquez-vous ?
Il y a eu un mauvais début de saison, mais après, c'est compliqué d'expliquer tout ça. Il y a plein de choses qui entrent en ligne de compte : l'assimilation des systèmes, une pression externe suite aux investissements de Tony (Parker, devenu vice-président du club la saison dernière, NDLR). La pression, on ne la ressent pas physiquement, mais elle est présente au quotidien.
Le fait que le club devrait bénéficier d'une invitation en Euroligue, quel que soit son classement final, doit quand même enlever un peu de pression sur les épaules des joueurs...
Pas des joueurs, car on ne sait pas encore quels sont ceux qui resteront la saison prochaine. C'est plus pour les dirigeants, le club, que c'est important.


« J'avais envie de respirer un peu »


L'ASVEL s'est séparée de son meneur de jeu américain Bobby Dixon juste avant les As. Y avait-il un problème Dixon à Villeurbanne ?
Personnellement, je ne pense pas. C'est le staff qui a pris cette décision. Peut-être voulait-il qu'il ait un rendement supérieur... Mais nous, on l'a appris en même temps que la plupart des gens.
A l'intérieur, vous enregistrez le retour de Curtis Borchardt (lire par ailleurs). Il va y avoir davantage de concurrence dans la raquette...
Qu'il y ait plus de concurrence ou pas, on est une équipe et on essaie de gagner des matches. Je ne vais pas me prendre la tête avec ça. Si on peut gagner des matches avec lui en plus, ce serait super.
Samedi, vous retrouvez le SLUC où vous avez joué pendant trois ans. On imagine que ce sera un match spécial pour vous...
C'était surtout spécial à l'aller, car je revenais à Gentilly. Cela avait eu davantage d'impact. Là, ce sera spécial, car il faut gagner. Chaque match est important dans la course aux play-off.
On sait que le SLUC voulait vous garder en mettant sur la table une belle somme d'argent, puisque le magazine Basketnews parlait de 600.000 € sur trois ans. Pourquoi avoir refusé une telle offre ?
Ça n'avait rien à voir avec l'argent. J'avais juste envie de respirer un peu, de changer quelque chose... Je n'avais aucun problème avec les dirigeants et l'entraîneur. Mais en tant qu'être humain, on essaie de voir autre chose, d'évoluer, d'apprendre davantage... Même si le SLUC avait proposé plus, je serais parti quand même....

Recueilli par Anthony GUILLE


Borchardt de retour


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Nancy. L'ASVEL pourra peut-être compter sur un renfort de poids et de taille face au SLUC... Absent depuis fin octobre en raison d'une blessure à la main, le pivot américain Curtis Borchardt (2,11 m) a en effet repris l'entraînement lundi avec le club rhodanien. Plus gros salaire de Pro A (plus de 500.000 € la saison), l'Américain pourrait faire son retour dans la rotation dès samedi.




Est republicain

bacou a écrit:

Avant SLUC-Villeurbanne : « Une meilleure approche »





INTERVIEW Victor Samnick, On sait que le SLUC voulait vous garder en mettant sur la table une belle somme d'argent, puisque le magazine Basketnews parlait de 600.000 € sur trois ans. Pourquoi avoir refusé une telle offre ?
Ça n'avait rien à voir avec l'argent. J'avais juste envie de respirer un peu, de changer quelque chose... Je n'avais aucun problème avec les dirigeants et l'entraîneur. Mais en tant qu'être humain, on essaie de voir autre chose, d'évoluer, d'apprendre davantage... Même si le SLUC avait proposé plus, je serais parti quand même....

Recueilli par Anthony GUILLE


Est republicain

Ben ouais Victor il est comme ça il refuse 200K€ la saison voir même plus car il a envie de gambader dans les prés pour s'aérer les chakras et quand il revient à la réalité il se retrouve 3 éme pivot dans une équipe qui va le jeter à la fin de la saison

Ouais Totor!

Mince si le sluc était pres a mettre ce prix la pour totor, m étonne pas que nous soyons ds le rouge financiérement l asvel a mis 80 000 a 100 000 euros pfffffffffff

Certes, mais entre le rôle de V-Sam, l'un des meilleurs postes 4/5 du championnat, au SLUC, et celui qu'il a à l'ASVEL, il y a une différence. Et puis il est arrivé en cours de saison, donc pas vraiment l'occasion de négocier davantage, ni même de prétendre à plus.

Samnick vaut ses 200K euros, sans problème. Après, comme le disait Rasheed Wallace A-Sir il y a peu, avoir des mecs comme John Cox avec un rôle de remplaçant de luxe, et sans Euroleague, et bien ça n'aide pas trop. Le fait de ne pas jouer l'EL prive Nancy de ressources non négligeables : 300K euros !

C'est moi qui l'ai dit, Rasheed était en train de pourrir Monschau

N'empêche que Totor, s'il veut bien revenir après s'être étiré sur le banc de l'ASVEL, on prend !

A-Sir a écrit:

C'est moi qui l'ai dit, Rasheed était en train de pourrir Monschau

N'empêche que Totor, s'il veut bien revenir après s'être étiré sur le banc de l'ASVEL, on prend !

Ah, je comprend mieux.


On taquine Sheed

Il n'y a pas foule pour poster sur le sujet au combien important du match de demain à l'Astroballe...

L'évènement de la reconduction du duo FRA-MONSCHAU a occupé toute notre attention on dirait.

Et pourtant que ce serait bon de pouvoir l'emporter là bas... espérons que l'esprit apaisé des uns et des autres feront que la motivation sera au top.
Il faudra être fort, car l'ASVEL a brulé tellement de jokers qu'il leur faut impérativement remporter au moins six de leurs neuf dernières rencontres...

Si le SLUC parvenait à l'emporter là bas, ce serait les mettre quasi hors-jeu...
Monschau dit que ce n'est pas l'objectif premier (mais je crois bien qu'il a quand même une revanche à prendre...)

La reconduction du duo Fra-Monschau a blasé tout le monde tu veux dire.

Ba woui, On a surtout passé plus de temps (surtout la presse ...) sur le sujet que sur ce match, c'est balo, il y a un match important demain promis, ca va bouger

OPTION EL DEMAIN ET RIEN D AUTRE

Enfoncer l'ASVEL... pour quoi faire ? Eux seront en EL l'année prochaine, (surement) pas nous.

Asvel : un virage pour se relancer
Le 13.03.2010 04h00

Diminuée (Samnick et Traoré incertains) l'Asvel, avec Borchardt, doit vaincre le Sluc pour continuer de rêver au Top 8 C'était le 13 juin 2009.


Après avoir posé une basket à Bercy (46-56 à cinq minutes de la fin) le Sluc était terrassé par un terrible 16-0 qui concluait une « belle » incandescente et envoyait pour la première fois l'Asvel à Bercy en finale du championnat. Neuf mois, jour pour jour, plus tard, les deux équipes se retrouveront ce soir, pendant le derby, à l'Astroballe, où les enjeux seront totalement différents. Car si Nancy, fidèle au poste, flirte toujours avec les sommets de la Pro A (à deux points de Cholet, où il se rendra dans deux semaines, et du Mans, sur lequel il a un « panier-average » de « +20 ») et rêve de retrouver le trône qu'il avait conquis en 2008 le Champion, lui, est bien mal en point dans une Pro A qui ne lui autorisera plus beaucoup d'écarts de conduite et vient de lui placer Poitiers dans les pattes. « Même si rien ne serait perdu si nous nous inclinions il est évident que ce match est capital » souligne Vincent Collet, conscient que ce duel entre deux clubs qui chassent sur les mêmes terres… Et ne s'apprécient guère (doux euphémisme…), vaudra très cher pour son équipe. Elle aurait pu l'aborder rassérénée par le retour de Curtis Borchardt, de nouveau opérationnel après avoir rongé son frein durant quatre mois et demi à l'infirmerie. L'ennui, c'est que la blessure (épaule abîmée à Paris et « infiltrée » lundi dernier) de Victor Samnick, privé d'entraînement cette semaine et très incertain face à ses anciens coéquipiers, et les soucis de santé de Lukauskis (amoindri dans la Capitale le Lituanien n'a repris l'entraînement que jeudi) et Traoré (l'international, malade, a quitté la séance d'hier matin avant son terme) n'ont pas placé les Villeurbannais dans les meilleures conditions avant ce choc face à une formation nancéienne qui a certes raté ses « As » sur ce même plancher (68-90 face à Roanne) mais possède la meilleure attaque de l'élite (83,1 points), est numéro 1 à l'évaluation et aux passes décisives (avec l'Asvel), deuxième au pourcentage de réussite à trois points (37 %) et au rebond (39,3) et tentera, certainement, d'écarter un rival de poids des play offs. « Nous nous sommes bien relevés après les « As », où nous avons compris que si nous ne sommes pas 100 % défensivement et au niveau de l'agressivité nous ne passons pas » nous expliquait hier Stephen Brun dans le bus qui amenait un Sluc conquérant en terre rhodanienne. L'Asvel, battue sur le fil à Paris où Campbell et Lukauskis étaient diminués et Kangur absent… Et qui ne lui a pas donné le coup de main espéré hier soir, est prévenue. « Nancy est certainement l'équipe la plus athlétique du championnat. Plus nous lui résisterons plus nous augmenterons nos chances de victoires » avance Vincent Collet, convaincu qu'une victoire ce soir ferait un bien fou à ses hommes. « Nous travaillons bien et mes joueurs ont besoin d'être récompensés. Ce serait parfait de l'être demain… » ajoute le Normand, qui rêve de voir cette équipe-là, avec un Borchardt « amenant de la dureté dans la raquette », en play offs. « Nous savons ce que nous sommes capables de faire et le plus dur est de ne pas comprendre pourquoi on ne le fait pas. A nous d'être à 200 % pour arrêter de faire le yo-yo. Parce qu'il donne le mal de mer ! » commente, pour sa part, Laurent Foirest. A l'Asvel d'appliquer la consigne pour ne pas passer par-dessus bord.

Luc Paganon

Le progrés

R. Greer: «L'Asvel en play offs»



Deuxième joueur le plus complet du championnat derrière le Toulonnais Saer Sene Ricardo Greer (31 ans, 1,98m) est l'une de ses stars...

Ricardo, durant les «As» le Sluc a été corrigé par Roanne. Que s'est-il passé ce jour-là?

Nous avons joué sans cœur ni fighting spirit. Je n'aime pas voir ce visage de notre équipe. Mais nous avons appris de ce match...

Comment avez-vous fait pour perdre la «belle» de la dernière demi-finale contre l'Asvel?

J'ai pensé à ce match durant toutes les vacances... Nous avons donné beaucoup trop de choses à l'Asvel durant ces cinq dernières minutes. Nous n'avons pas eu le «killer instinct», n'avons pas fini le travail.

Que pensez-vous de l'Asvel?

C'est un club où il y a une grande tradition, une grande histoire, où il y a eu de grands joueurs. Il est dans une grande ville, a un grand coach et c'est une excellente situation pour n'importe quel joueur...

Vous ne pensez que de bonnes choses de l'Asvel...

Ce n'est pas mon travail de penser des mauvaises choses des autres... Quand je suis arrivé en France, on m'a dit que Villeurbanne et Pau étaient les deux plus grands clubs de France. Et c'est toujours un plaisir de jouer contre les meilleurs.

L'Asvel va-t-elle jouer les play offs?

Oui. Ils jouent mieux maintenant et plus ensemble.

Le retour de Curtis Borchardt va-t-il l'aider?

Oui, même si c'est difficile pour les «grands» de jouer en France.

Avez-vous été surpris par la victoire de l'Asvel aux «As»?

Oui, beaucoup! Mais le premier match leur a donné confiance...

Avez-vous été heureux pour Aymeric, avec qui vous avez été champion en 2005?

Oui, beaucoup! Aymeric «is my man»!

Vous êtes arrivé en France il y a huit ans. Pourquoi êtes-vous resté si longtemps?

Tout le monde me pose cette question! Pour moi, le plus important c'est que je n'ai absolument rien de mal à dire sur la France et que j'ai pu jouer durant cinq ans avec mon frère.

Allez-vous être MVP?

Je ne sais pas. Le MVP est souvent quelqu'un qui marque vingt ou vingt-deux points et ce n'est pas mon jeu. Pour moi, le plus important, c'est que mon équipe gagne.

Vous êtes en fin de contrat. Où jouerez-vous la saison prochaine?

Je ne sais pas. Mais je suis très heureux que le président et le coach aient été reconduits pour trois ans.

Votre priorité est de rester à Nancy?

Ma priorité, c'est ma famille...

Jouer l'Euroligue sera-t-il important?

L'important sera de jouer dans une équipe qui veut gagner.



Propos recueillis par LP



Le progrés