[PROA J6] SLUC Nancy bat EB Pau-Orthez 86 (43) à 73 (41)

1ère surprise : Gentilly quasiment plein. Ca faisait longtemps qu'on n'avait pas vu ça ! (les 800 places attribuées par Cora ont dopé l'affluence mais sans ça, on dépassait quand même les 5000)
2ème surprise : Mike sur le banc. Dommage, j'aurais bien voulu voir le "chantier" qu'il aurait mis...
3ème surprise : et ben, y'en a pas. Pau-Orthez n'a pas gagné donc point barre. Ce qui est certain, c'est que les Béarnais se sont sans doute rassurés sur leur jeu, et sur leur mental après la débâcle villeurbannaise. D'ailleurs, qui sait si l'Elan n'ira pas s'imposer à l'Astroballe dans quelques mois.

**** pour TJ, DJ et Cyril
*** pour Pape, Ricardo et Victor
** pour Zabian et Jeff
Zaki a trop peu joué pour être noté.

Ce qui est fort au basket..c'est que sur 5-6 avis de ceux qui ont vu le match..y en a aucun d'identique!
La seule certitude c'es la victoire! :cheers:

Juste qqs remarques en speed...
* TJ et DJ auraient mérité plus de temps de jeu sur ce qu'ils ont montré... Excellents !! (Roger aurait aussi pu jouer un peu plus à mon goût)
* Pas mal de combativité (Totor, DJ)
* Quelques très belles séquences... remember le coast to coast de Zabian dans le 2e QT
* on galère aux lancers
* on a été super limite en défense dedans
=> le principal est là : la 6e victoire... (sans Mike d'ailleurs...)

Tout ce que je peux lire est rassurant...Parker, Harrisson qui tournent bien, (j'aimerais les voir avec un temps de jeu plus conséquent) avec Mike au repos ce soir...
6 matchs 6 victoires...ça baigne!

Lu sur l'Equipe...

VENDREDI

Pierre Seillant, le directeur exécutif de l'Elan Béarnais, avait prévenu. La manière compterait autant que le résultat lors du déplacement de ses troupes dans la salle de Nancy. L'homme fort de l'un des clubs phares du championnat doit être rassuré. Certes, Pau a enregistré une cinquième défaite en six rencontres, et reste dans une situation critique. Mais au moins la faillite collective, comme face à Villeurbanne la semaine passée (60-104), a été évitée. Olivier Cousin, le nouveau coach de l'Elan, doit maintenant mobiliser ses joueurs sur cette performance encourageante.


Longtemps, en effet, les Béarnais ont mené les débats. D'entrée, grâce à ses Américains, David Young et Shaun Fein (Photo L'Equipe), Pau prenait les commandes. Côté Nancy, Cyril Julian, meilleur marqueur de la rencontre avec 20 points (plus 10 rebonds) tenait la baraque, mais à la fin des dix premières minutes, les visiteurs menaient (20-18). Au début du deuxième quart temps, Pau continuait de dominer Mais à 33-30, la machine béarnaise se détraquait. Le SLUC en profitait pour infliger un 9-0 à ses adversaires, avec notamment deux tirs primés de TJ Parker. Les Palois ne se remettront jamais vraiment de ce passage à vide. D'autant qu'en face, Cyril Julian continuait d'être énorme, bien secondé par Ricardo Greer (19 points). Insensiblement, le score gonflait en faveur d'une équipe de Nancy incontestablement supérieure en terme d'effectif. Et si Pau ne lâchait pas totalement, il le devait en grande partie à Terence Dials, qui scorait 10 de ses 17 points dans le dernier quart-temps.

Les Lorrains s'imposent donc pour la sixième fois en six rencontres, et prouvent qu'ils seront bien l'équipe à battre cette saison. Le principal rival du Sluc devrait bien être Villeurbanne. Face à une équipe de Chalon-sur-Saône particulièrement coriace, les hommes d'Yves Baratet se sont sortis du piège. Pas moins de cinq joueurs ont dépassé la barre des 10 points, dont le vétéran Laurent Foirest, de retour à son niveau, et auteur de 14 points. En face, Jermaine Guice a fait son match en inscrivant 22 points, mais n'a pas pu porter les hommes de Gregor Beugnot vers la victoire. Si l'Asvel reste accrochée à sa deuxième place, Chalon reste dans le ventre mou de la Pro A. Mais sur la performance réalisée dans le Rhône, le club bourguignon peut rêver à de meilleurs lendemains.

Dans le dernier match de vendredi, Paris-Levallois a conquis sa troisième victoire, toutes acquises à domicile, à l'occasion de la venue de Strasbourg (78-74). Avec 24 points, Branko Milisavljevic a été le grand artisan de la victoire parisienne. En face, Eddie Shannon a tout tenté, avec 21 points, mais n'a pu empêcher la SIG d'enregistrer une cinquième défaite en six journées. La formation d'Eric Girard reste donc en grande difficulté..

Pro A (6e journée)

Une soirée en bleu de chauffe


Le SLUC a dû batailler ferme pour se débarrasser d'une équipe paloise orgueilleuse et revancharde. Et de six !






NANCY. _ Allez, soyons francs ! Il aura fallu attendre la 37e minute et ce tir à trois points de Pape-Philippe Amagou pour que l'on soit totalement rassuré (82-69). Pour que Gentilly prenne conscience que le danger était définitivement écarté et qu'il chante enfin les louanges à la gloire de son équipe. Ricardo Greer et ses copains le méritent bien.
S'ils ont été plus laborieux qu'exceptionnels hier soir, la résistance paloise y est pour beaucoup. Mais les chiffres sont là et eux seuls comptent : après six journées de championnat, Nancy ne sait toujours pas ce qu'est une défaite. On le répète, mais on ne s'en lasse pas : un tel début de saison est historique. Et les fiers leaders de Pro A, privés hier de Mike Bauer pas complètement remis de ses problèmes gastriques, vont désormais pouvoir entamer leur campagne européenne (mardi à Moscou) avec le sentiment d'être le plus beau représentant du championnat de France à l'étranger. A savourer sans modération...
Autre enseignement du jour : la voix de Pierre Seillant porte toujours à Pau. Cette semaine, le ''direx'' avait sérieusement remonté les bretelles de ses soldats, leur intimant l'ordre de changer d'attitude sur le parquet. On s'est vite aperçu que le message était passé. Et le SLUC aussi.
Manifestement, ce Pau-là n'avait rien à voir avec celui qui s'était laissé piétiner par son vieux rival l'ASVEL (-44), il y a tout juste une semaine. La réaction fut d'abord flagrante en défense. L'agressivité béarnaise empêcha rapidement le SLUC de mettre ses plans à exécution. Parlez-en à Ricardo Greer, systématiquement harcelé dès qu'il venait chercher la balle au poste bas. De l'autre côté du parquet, les shooteurs avaient miraculeusement retrouvé leur patte. Shaun Fein balança deux missiles d'entrée, rapidement relayé par David Young et le petit meneur Thomas Heurtel, plutôt gonflé du haut de ses 18 ans (6/9 à trois points à la pause pour Pau). La machine était lancée (12-17, 8e ; 24-28, 13e). Le SLUC, un tantinet brouillon dans les premiers instants, notamment dans son jeu de passe, fut plutôt heureux de ne pas avoir pris d'éclat plus conséquent.
Deux questions traversèrent alors les tribunes quasi bondées de Gentilly : premièrement, cette entame de match des hommes d'Olivier Cousin pouvait-elle être de nature à faire douter les Nancéiens ? Secundo : les Palois, sans doute encore convalescents, étaient-ils capables de danser toute la nuit à ce rythme ?


Du Parker dans le texte


Non, le SLUC n'a pas perdu ses moyens. Au contraire, il a su élever son niveau de jeu dans la difficulté. Et il le fallait, car Pau n'a jamais vraiment craqué, défendant chèrement sa peau en misant à la fois sur les larges épaules de son intérieur Terence Dials et la vista de ses artilleurs, Fein, Young et Ferchaud. « En deuxième période, nous avons retrouvé notre adresse extérieure », commentera Jean-Luc Monschau, « Nous avons surtout été beaucoup plus vigilants en défense afin que Pau mette moins de shoots à trois points qu'en première période ».
Nancy a serré le robinet en défense, c'est vrai. Il a également profité des coups de mains de certains de ses hommes venus du banc. On pense à DJ Harrison, sorte d'homme à tout faire (et à tous les postes), qui a appelé à la révolte en fin de première période (39-33, 18e). On pense aussi à TJ Parker, le joueur qui dégaine plus vite que son ombre. Ses deux tentatives réussies en début de troisième quart-temps ont véritablement mis le SLUC sur orbite (54-47, 25e ; 64-53, 28e).
Il restait à maintenir le cap jusqu'au port. Pour ce faire, le SLUC a alors confié la barre à son ''vieux'' matelot Cyril Julian. Après en avoir eu marre de se faire chatouiller les côtelettes par Dials, Julian s'est chargé de terminer le travail (9 points dans le dernier quart-temps, 79-67, 36e). Du bon boulot !


Thomas SIMON


est republicain


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Un homme dans le match

« Je ne me sentais pas en rater un »









NANCY. _ TJ Parker a dû les maudire, ces quelques gouttes de sang qui ont perlé sur son coude dans le troisième quart-temps. Alors qu'il venait de réussir un trois points superbe, l'arrière nancéien s'était écorché le coude dans le prolongement de l'action. Et c'est la mort dans l'âme qu'il dut rejoindre le banc nancéien pour se faire soigner. Déçu, et on le comprend. A cet instant, le frère de Tony en était à 3/3 aux shoots à 3 pts et était chaud-bouillant. « TJ a fait un passage tonitruant » reconnaîtra Jean-Luc Monschau après le match. Car s'il ne revint pas sur le parquet par la suite, les onze minutes qu'il passa sur le parquet ont rendu un fier service aux Nancéiens...
- TJ Parker, cela a dû vous contrarier de devoir sortir au troisième quart-temps...
- C'est vrai que ça tombait mal. Mais Jeff est rentré et a fait le travail en mettant deux gros shoots. Quand un de nous sort, on fait confiance à celui qui nous remplace et ça passe.
- Avant de sortir, vous étiez chaud comme la braise...
- Oui. Si j'étais resté, je ne me sentais pas rater un tir. Il y a des soirs comme ça...
- Vous avez tout de suite senti que c'était un bon soir ?
- On se sentait un peu en difficulté. Mon but, c'est de sortir du banc, ramener de l'énergie et de la vitesse et faire jouer le SLUC comme il sait jouer. Je trouve un rythme, je mets mes deux premiers shoots, et je me dis ''Ce soir, cela va être chaud''.
- Le troisième shoot que vous mettez était pourtant loin d'être ouvert...
- En fait, c'est un système qu'on a pour le deuxième arrière. Dès que je l'ai appelé, j'ai su que j'allais sortir des écrans et prendre le tir. Bon, je pensais qu'il y avait une petite faute sur moi, mais ce n'est pas grave, je me suis concentré sur mon geste.
- Quand vous jouiez à Paris, c'est déjà face à Pau-Orthez que vous avez réussi votre meilleur la saison dernière avec 23 pts à la clé. Il faut croire que l'Elan Béarnais vous réussit bien...
- Je ne sais pas pourquoi, mais j'aime bien jouer contre Pau-Orthez. Et si j'étais resté un peu plus longtemps, j'aurais pu faire encore mieux (sourire). Mais je ne me plains pas. Tant qu'on gagne, je suis content. On est à six victoires et on continue.


« Il faut que je sois tout de suite prêt »


- C'est facile de sortir du banc en sachant qu'il faut être rapidement rentable ?
- Il n'y a pas de problème. Le coach a confiance en moi quand je sors du banc et dès que je rentre, il faut que je sois tout de suite prêt car le match est lancé. J'arrive à mettre des paniers en assez peu de temps. Je sais que c'est ce que je dois amener pour aider Nancy à gagner les matches.
- Après leur lourde défaite la semaine dernière face à Villeurbanne (-44), les Palois vous ont posé des soucis...
- Ils ont bien joué. Ils sont en bas de tableau, mais ce n'est pas significatif. Des équipes comme Pau, Strasbourg ne devraient pas être en bas de tableau. Il ne fallait pas les prendre à la légère, faire attention à leurs shooteurs à trois points. Ils ont aussi été super forts aux rebonds offensifs. Mais en deuxième mi-temps, on a su réagir.
- Vous allez appeler votre frère ?
- Oui. Je vais lui dire que j'ai fait un petit Pau-Orthez de l'année dernière (sourire)...


Propos recueillis par Anthony GUILLE


est republicain

Sport lorrain
Vestiaires

La grogne des arbitres









• GRèVE. C'est plutôt inhabituel dans le milieu du basket. Les arbitres ont exprimé leur mécontentement hier en retardant le début de la rencontre de quinze minutes. Il en sera de même sur tous les parquets de Pro A, Pro B, LFB et N1 ce week-end. A l'origine de la grogne, une demande de reconsidération du statut des arbitres adressée en début de saison au président de la fédération française Yvan Mainini (un ancien arbitre ! ) et restée sans réponse à ce jour.
• ESPOIRS. Rappel : le match espoirs entre le SLUC et Pau aura lieu cet après-midi, à 16h, à Gentilly.
• FOOTBALL. Le Palois Mendy, Antoine de son prénom, a d'abord joué au football avant d'opter pour la balle orange. Le garçon avait même un bon niveau. A l'âge de 14 ans, alors qu'il jouait dans la région parisienne, il avait été repéré par des recruteurs du FC Metz. Or ses parents ont refusé de le laisser partir si loin de la maison. Mendy est peut-être passé à côté d'une carrière, mais l'histoire s'est plutôt bien terminée.
• FEIN. Dans la famille Fein, on est plutôt du genre sportif de haut niveau. On le sait, monsieur est basketteur à Pau-Orthez. Tandis que madame (Nikki Fein) a été footballeuse professionnelle. Elle a même décroché une médaille d'argent aux Jeux Olympiques de Sydney avec la sélection des Etats-Unis.
• TéLéVISION. Revoilà le SLUC à la télévision ! En effet, la rencontre Orléans - SLUC sera retransmise sur Sport+ (à 20h30), le 23 novembre prochain.
• HAYES. La belle aventure continue pour DeRon Hayes. L'ancien Nancéien vient d'être prolongé jusqu'au 11 novembre à Limoges en tant que pigiste médical suite à la blessure de Joah Tucker. Le CSP est visiblement satisfait du rendement de son joueur qui tourne à 11 points, 5 rebonds, 2 passes, 56 % à trois points en 35 minutes lors des six rencontres qu'il a disputés.
• SUPPORTERS. Les supporters du SLUC soutiennent également leur équipe en coupe d'Europe. Le club des supporters organise un bus pour le déplacement des Nancéiens à Francfort, le 27 novembre prochain. Le départ est prévu à 15h à la Cascade. Pour tous renseignements, contacter le 06.78.87.62.70.
est republicain

A chaud

« Cela se joue sur l'engagement »









• Pape-Philippe Amagou : « On s'attendait à une grosse réaction de Pau mais on a bien géré ce match globalement. Cette rencontre se joue sur l'engagement. Même si la coupe ULEB et le championnat n'ont rien à voir, c'est toujours bon pour la confiance de débuter la campagne européenne avec six succès en Pro A ».
• DJ Harrison : « On a bien joué les uns pour les autres, et c'est ce qui a fait la différence. C'est bien avant de débuter la coupe d'Europe. Personnellement, c'est vrai que j'ai sans doute livré mon meilleur match depuis le début de saison. Mais j'aime bien jouer à domicile ».
• Olivier Cousin (entraîneur de Pau-Orthez) : « C'était un vrai match mais il ne faut pas se satisfaire de ça. Ce qui nous fait défaut depuis le début de saison, c'est qu'on est souvent cohérents à l'extérieur, mais que dès qu'on est menés, on perd les pédales ».
• Thierry Rupert (Pau-Orthez) : « Il y a eu de bonnes choses, mais c'est quand même une défaite de plus... La situation est toujours périlleuse. Quand on est relâchés, on peut être redoutable, mais on n'arrive pas à jouer toujours comme ça. Cela me rappelle un peu le PSG au Parc des Princes en football... ».
est republicain

Nancy, six pieds sur terre

La balade continue... Sixième succès en six journées. Même si un solide Pau-Orthez a chahuté un SLUC qui a failli douter. Le leader finalement, a été sauvé par ses maîtres à jouer que sont Ricardo Greer et Cyril Julian.



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On se réjouissait de voir le SLUC enfin au complet. C'était raté ! Bauer, malade, manquait à l'appel. Et son remplaçant Samnick, absent la semaine dernière à Dijon, peinait à retrouver la cadence. Une excuse trop légère pour expliquer les balbutiements de Nancy en un début de rencontre assez mièvre.
La chance du SLUC résidait dans les mains autant moites que maladroites, de Pau. Entre tirs manqués et ballons égarés dans les tribunes, l'Elan Béarnais justifiait sa mauvaise réputation. Gentilly, pourtant chauffé par le quart d'heure gréviste du corps arbitral, en restait bouche bée. 7-10, 12-17, le leader invaincu s'exposait aux shoots extérieurs soudain retrouvés des visiteurs (Fein, Young) tout en oubliant de verrouiller l'intérieur. Heureusement, le bouillant Amagou, l'efficace Julian et Ricardo Greer à la science du jeu précieuse limitaient l'écart.
18-20 (10e), Nancy n'évoluait pas à son niveau. Sa prestation inégale, due aussi au mutisme de Jeff Greer (un tir à mi-distance pour l'équipe lorraine dans le premier acte), faisait le jeu du rival dont la confiance montait en régime. 67 % à 44 % d'adresse ? Parfois, c'est celui qui tente le plus de tirs qui mène. Or, les Lorrains étaient bizarrement avares à trop calculer. Ricardo Greer sonnait la charge dans le deuxième quart-temps : deux paniers dessous, une interception, un missile à trois points ! Enfin de la vitesse, du rythme, du jeu rapide, de la pression défensive qui offre des conclusions faciles. Dowdell slalomait, Parker (quand même appelé !) assurait, Julian réduisait le puissant Dials au silence, Harrison y allait de sa patte folle. Il fallait tout ce joli monde pour contrer ces étonnants Palois, emmenés par le jeune Heurtel et Young. Mais les changements surprenants d'Olivier Cousin, coach discuté en son pays, perturbaient la machine. Le 9-0 du SLUC redonnait de la voix aux supporters : 29-28, 39-33 avant que Nancy ne retombe dans son pêché mignon : les balles perdues (13 avant la pause). Pau (6/9 à 3 points), profitait de l'aubaine dans ce duel où la dimension physique prévalait de plus en plus (43-41). + 2 pour le SLUC ? Une demi-surprise puisque l'on était à mi-chemin ! Combien de temps surtout, Pau tiendrait-il ? Les nerfs de ses jeunes pousses craquaient les premiers : deux fautes antisportives (dont une généreuse) n'étaient pas de trop pour aider Amagou ou Parker (51-45).
Il fallait attendre que Ricardo Greer, assez phénoménal, passe la surmultipliée dans bien des domaines (le tiers des points à cet instant) pour créer une avance digne de ce nom : + 11 à 64-53. Quand une pointure prend le match à son compte, y compris pour museler le meilleur d'en face (Young), ça aide... Le second souffle béarnais, tardif, arrivait pour espérer encore avant l'ultime quart temps (67-58). Jeff Greer, compteur incroyablement vierge, annihilait sa disette pour faire flamber les siens en un clin d'œil (8-0). A 72-58, l'affaire sentait le bon sable chaud. Mais il était dit que les Lorrains ne pourraient pas, face à ces coriaces Palois, se reposer sur leurs oreilles.
Jusqu'au bout, ils restaient sous la menace d'un Ferchaud (0-7 à avance réduite à 7 longueurs, 35e). Le SLUC confia alors les clés du succès à son deuxième dieu. Cyril Julian, plus guerrier que jamais, clouait magistralement le bec à son ancien club. Une sixième victoire qui fait oublier la douleur dans laquelle elle a été obtenue !




Alain THIÉBAUT.

Paru le : 03-11-2007
republicain lorrain

Quand Julian croque Vaty

L'intérieur nancéien a très nettement surpassé le petit prodige palois, fantomatique hier.



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L'un est un pilier, ex-international rangé des voitures bleues et installé depuis douze ans dans le paysage professionnel. Le second naît doucement aux lumières de l'élite, est promis à une carrière internationale, voire américaine, et connaissait hier sa première titularisation à la sauce béarnaise. Julian-Vaty, un choc de générations. Un duel dans le match aussi, qui a clairement tourné à l'avantage de l'aîné.
Il faut bien l'avouer, Ludovic Vaty, bientôt 19 ans, déjà 2,06 m, a traversé la rencontre sans y apporter le moindre relief. Préféré à Dials dans le cinq majeur, le champion d'Europe juniors 2006 a disparu du terrain après cinq minutes de discrétion absolue (1/5 aux tirs, un rebond). Cyril Julian lui a barré l'accès en permanence. De retour sur le parquet en deuxième quart-temps, le gamin a poursuivi son calvaire en compagnie de DJ Harrison, plus vivace, pas moins indulgent. Et puis le retour à la case Julian. Toujours un sale moment. L'ancien a frotté sans ménagement, lui a planté des shoots sur le crâne, glissé des douceurs dans l'oreille et l'a pousse à craquer dans le troisième quart-temps. Excédé par l'échec de trop, Vaty s'est rué sur Ricardo Greer pour commettre une faute de crispation. Antisportive, la totale. Quatre points, deux rebonds, trois fautes au final... Vaty n'est pas vraiment venu hier.
Julian n'a pas forcé lui. Il a fait du Julian, avec la fournée de rebonds habituelle, les points en deuxième chance, les paniers sous l'anneau en conclusion d'un système et une dissuasion constante dans la peinture. D'abord difficile à trouver car barré par les bras palois, l'intérieur s'est déchaîné dans le quatrième quart-temps, à l'heure d'enfoncer le clou. Dans son rôle de leader, il a également fait le métier, encourageant Samnick, positionnant Dowdell ou apaisant un Parker remonté contre l'arbitrage. Bref, un match dans ses canons avec le traditionnel double-double (20 points, dix rebonds). Seul bémol, très relatif, la gestion du cas Dials lui a posé quelques problèmes. Lorsque l'Américain a pris le relais de Vaty, Julian a senti les kilos supplémentaires se dresser face à lui, s'est mis à concéder des rebonds et des opportunités sous l'anneau. Sans conséquence. Le score donne raison au pivot nancéien qui s'offre en outre la meilleure évaluation (26). Vaty n'est même pas noté dans ce compartiment.




Ch. J.republicain lorrain

SLUC - PAU-ORTHEZ : 86-73



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Gentilly. 5947 spectateurs. Arbitres : MM. Viator, Koog, Antz. Mi-temps : 43-41. Quarts temps : 18-20, 25-21, 24-17, 19-17.
NANCY ­ Tirs : 34/57 (60 %). Marqueurs : Amagou (12), Julian (20), J. Greer (5), Samnick (10), R. Greer (19) puis Dowdell (4), Parker (11), Harrison (5), Zaki (3). 3 points : 10/24 (42 % : Dowdell 0/3, Amagou 1/3, J. Greer 1/6, Parker 3/3, R. Greer 2/2). Lancers francs : 8/15 (53 % : Julian 4/7, R. Greer 3/6). Fautes personnelles : 12. Fautes provoquées : 16 (Julian 6). Contres : 3 (Samnick 2). Rebonds : 32 (Julian 10, R. Greer 7). Interceptions : 9 (R. Greer 3). Balles perdues : 17 (R. Greer 6). Passes : 22 (Dowdell 5). Evaluation : 105 (Julian 26).
PAU-ORTHEZ ­ Tirs : 30/67 (45 %). Marqueurs : D'Almeida (4), Fein (10), Young (17), Vaty (4), Withers (4) puis Heurtel (5), Mendy, Ferchaud (9), Rupert (3), Dials (17). 3 points : 7/17 (41 % : Fein et Young 2/4). Lancers : 6/8 (75 % : Ferchaud 3/3. Fautes personnelles : 16 (Vaty, Dials, Withers 3). Fautes provoquées : 12. Contres : 0. Interceptions : 8 (Yooung 2). Balles perdues : 15 (D'Almeida 3). Passes : 12 (Dalmeida 3). Evaluation : 69 (Dials 18).


republicain lorrain

Arbitres en colère



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Toutes les rencontres de basket, de Pro A à la Nationale 1 seront retardées, ce week-end, de quinze minutes. Ce décalage est imposé depuis hier par les arbitres qui souhaitent manifester leur mécontentement à la FFBB. « Les arbitres ont unanimement adressé au président de la Fédération, avant le début de saison, une demande pour la reconsidération de leur statut, indiquent-ils dans un communiqué. Cette demande reste sans réponse à ce jour. » Conséquence directe de la grogne : Nancy - Pau-Orthez et Longwy - Golbey ont accusé un quart d'heure de retard hier.

republicain lorrain

45



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Ce sont les évaluations cumulées de Cyril Julian et Ricardo Greer : 39 points à eux deux (sur 86 !), 17 des 32 rebonds, 5 passes décisives, 10 fautes provoquées sur 16... La palme à Julian : 8/8 aux tirs avec 20 points et 10 rebonds, on appelle ça un superbe double-double.


republicain lorrain

merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii bacou

merci

Le sluc poursuit sa très bonne série. L'équipe commence à être de mieux en mieux notamment des joueurs comme TJ, DJ et Pape.
L'effectif de cette année est impressionnant et même lorsque Jlm utilise les joueurs du banc, le rendement de l'équipe ne baisse pas d'un poil et peut même devenir meilleur comme hier soir au moment de l'entrée de DJ Harrison et Parker.

Merci bacou, j'aurais aimais voir jouer Harrisson et Parker plus longtemps...
Zaki et Julian sur le terrain, qui joue 5, qui joue 4
Mais on est à 6v et 0d

Moi ce qui m'a vraiment marqué hier soir c'est que le SLUC a gagné en jouant un match d'entraînement... C'était pas toujours très rigoureux en défense et en attaque ça virait parfois un peu "Harlem Globe-Trotters" (17 balles perdues).

En fait ils ont gagné sans forcer et sans Bauer... ça en dit long !

Ils en gardent énormément sous la semelle et on les sent capables d'accélerer à n'importe quel moment.

En plus ils sont super zen. Ils ne paniquent pas s'ils sont menés ou s'ils ratent deux-trois séquences consécutives. C'est un signe important ça.

Autre chose : j'ai adoré l'état d'esprit qui émane de cette équipe. TJ Parker et DJ Harisson, quand ils n'étaient pas sur le parquet, passaient leur temps debout à encourager les copains... autre signe important.

Bref, je retiens surtout le match monumental de Julian (une défense énorme sur Dials avec très peu de fautes), le match "à la Kirksay" de Ricardo Greer (c'est pas une surprise mais qu'est-ce qu'il est fort ce mec !), l'enthousiasme d'un Samnick transfiguré par rapport à l'année dernière et puis... la qualité du banc : tout le monde a apporté quelque chose.

Vivement qu'on rencontre l'ASVEL et Roanne : maintenant la hiérarchie se dessine très clairement et quelque chose me dit que le titre se jouera entre nos couguars et ces deux-là...

tibdel a écrit:

Moi ce qui m'a vraiment marqué hier soir c'est que le SLUC a gagné en jouant un match d'entraînement... C'était pas toujours très rigoureux en défense et en attaque ça virait parfois un peu "Harlem Globe-Trotters" (17 balles perdues).

En fait ils ont gagné sans forcer et sans Bauer... ça en dit long !

Ils en gardent énormément sous la semelle et on les sent capables d'accélerer à n'importe quel moment.

En plus ils sont super zen. Ils ne paniquent pas s'ils sont menés ou s'ils ratent deux-trois séquences consécutives. C'est un signe important ça.

Autre chose : j'ai adoré l'état d'esprit qui émane de cette équipe. TJ Parker et DJ Harisson, quand ils n'étaient pas sur le parquet, passaient leur temps debout à encourager les copains... autre signe important.

Bref, je retiens surtout le match monumental de Julian (une défense énorme sur Dials avec très peu de fautes), le match "à la Kirksay" de Ricardo Greer (c'est pas une surprise mais qu'est-ce qu'il est fort ce mec !), l'enthousiasme d'un Samnick transfiguré par rapport à l'année dernière et puis... la qualité du banc : tout le monde a apporté quelque chose.

Vivement qu'on rencontre l'ASVEL et Roanne : maintenant la hiérarchie se dessine très clairement et quelque chose me dit que le titre se jouera entre nos couguars et ces deux-là...

C'est vrai que c'est rassurant... une profusion de possibilités... Jeff n'est pas en réussite... tant pis, il fait autre chose, TJ le remplace plante 3 missiles à 3pts... et puis Jeff revient marque ses 5 premiers points en 20' à cheval sur la mi-temps !!! Royal.
Que dire effectivement de Harrisson ? Quelle envie, quel vivacité, quelle énergie !!! Quel feeling aussi : toujours placé pour les rebonds ou gêner l'adversaire... quel shoot aussi !!! Bref un 6e/7ème homme idéal.
Bien Amagou aussi, beaucoup plus serein qu'aux premiers matchs... c'est très rassurant.
Bien aussi Ricardo... souvent pris à trois dès qu'il avait la balle... c'est clair que Pau avait ciblé le danger. Géné, il a parfois tendance à forcer à l'intérieur... mais dès qu'il fait des passes, c'est génial !!!
Au final il marque quand même 19pts !!! C'est très très fort...

Pau s'est bien battu, de l'adresse en 1ere mi-temps, puis Dials en deuxième... ils ont bien régi après la déculottée contre l'ASVEL...
Mais que le SLUC semble fort !!!

Voyons maintenant avec la coupe ULEB et des déplacements qui vont sûrement fatiguer la machine...

Jacques SANTINI a écrit:

Voyons maintenant avec la coupe ULEB et des déplacements qui vont sûrement fatiguer la machine...

oui, et c'est là que joue le rôle essentiel d'avoir du banc, car on pourra faire tourner sans probleme, on a vu que sur de courtes séquences les remplaçants apportaient énormément, ce qui permet de faire reposer les titulaire, et au final un sluc qui ne se fatigue pas!!!

Cela pourra surement nous permettre d'éviter une ou deux blessures qu'il y aurait pu avoir si l'on avait pas de banc, tout en jouant l'ULEB correctement

Du coté de pau...
Avec les honneurs



[size=9]:Emmanuel Commissaire envoyé spécial[/size









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Sans doute intrigués par l'ampleur de la dernière défaite paloise à domicile, une semaine plus tôt face à Villeurbanne (60-104), les leaders de la Pro A ne savaient visiblement pas sur quel pied danser. À l'exception de leur meneur, Amagou, les Lorrains avaient même les deux pieds dans le même sabot. Ce drôle de jeu a duré pratiquement jusqu'à la 15e minute (30-33) et un shoot majestueux de TJ Parker, suivi d'un deuxième, signé DJ Harrison, pour un 9-0 au final (39-33) qui allait définitivement lancer le match.
On sentait depuis le début du deuxième quart-temps que les Nancéiens étaient en train d'appuyer sur la pédale d'accélération. Pas comme des malades, certes, mais suffisamment pour essayer de semer une écurie béarnaise qui n'a pas autant de chevaux dans son moteur. Lanterne rouge en puissance, en cas de victoire ce soir de Dijon, Pau-Orthez avait enlevé le premier acte en jouant de manière plus qu'honorable (18-20, 10e). En tirant deux fois plus en direction du cercle que son adversaire, la bande à Ferchaud a fait tranquillement la course en tête de la 5e à la 14e minute.
Deux choses l'une : soit les Villeurbannais vont écraser le championnat de France cette saison, à la manière de l'Olympique Lyonnais en football, soit il y a vraiment quelque chose qui clochait en face. La première mi-temps, que Pau aurait très bien pu remporter sans la bonne série de Ricardo Greer en début de deuxième quart-temps et au forcing d'un autre ancien, Cyril Julian, qui n'a pas son pareil pour tenir un score, donnait du crédit à la seconde hypothèse. Il n'y avait pas treize places d'écart entre les deux formations, mais seulement deux petits points, qui reflétaient assez fidèlement le rapport de forces (43-41, 20e).


Ricardo Greer impressionne. En mille morceaux il y a une semaine, le jeu palois, hier, se tenait. Le seul problème, c'est que Nancy, grâce à ses individualités, a de la marge. L'empêcheur de tourner en rond s'appelait TJ Parker, avec ses shoots lointains. Le frère de celui qu'on n'a même plus besoin de nommer avait déjà fait très mal l'an dernier aux Béarnais, quand il jouait à Paris. Mais sa sortie sur blessure à la 25e passa presque inaperçue. Depuis un moment déjà, Ricardo Greer tenait la baraque à lui tout seul.
Si les Lorrains n'eurent pas trop à forcer leur talent pour tourner en tête à l'amorce du dernier quart-temps (67-58, 30e), les Palois étaient loin d'être ridicules. Durant vingt-cinq minutes, ils avaient fait jeu égal, en particulier au rebond (30 contre 32), avec une belle brochette de points sur deuxième chance. La logique sera respectée jusqu'au bout, avec un dernier panier signé Julian (86-73, 40e).
Bien que battu pour la cinquième fois d'affilée, Pau-Orthez sait encore jouer au basket. La preuve que le ridicule ne tue pas. Quant au classement, évidemment, c'est une autre histoire. « Ce soir, on a vu le meilleur visage de Pau », a convenu l'entraîneur nancéen.
le sud ouest

le banc cet année sera primordial. on a tout de même quasiment de équipes (9 joueurs de haut niveau) + 2 ou 3 jeunes.
ce n'est pas négligeable quand on enchaine 2 matchs par semaines! ca m'étonne que personne ne dise rien sur les shoot à 3 points ? j'ai l'impression de ne jamais avoir vu autant de shoot pris à gentilly
surtout que ca fait moultes années qu'on ne réussit pas à se procurer des systèmes pour shooter à 3 points (voir banks l'année dernière)

tibdel a écrit:

Moi ce qui m'a vraiment marqué hier soir c'est que le SLUC a gagné en jouant un match d'entraînement... C'était pas toujours très rigoureux en défense et en attaque ça virait parfois un peu "Harlem Globe-Trotters" (17 balles perdues).

En fait ils ont gagné sans forcer et sans Bauer... ça en dit long !

Ils en gardent énormément sous la semelle et on les sent capables d'accélerer à n'importe quel moment.

En plus ils sont super zen. Ils ne paniquent pas s'ils sont menés ou s'ils ratent deux-trois séquences consécutives. C'est un signe important ça.

Autre chose : j'ai adoré l'état d'esprit qui émane de cette équipe. TJ Parker et DJ Harisson, quand ils n'étaient pas sur le parquet, passaient leur temps debout à encourager les copains... autre signe important.

Bref, je retiens surtout le match monumental de Julian (une défense énorme sur Dials avec très peu de fautes), le match "à la Kirksay" de Ricardo Greer (c'est pas une surprise mais qu'est-ce qu'il est fort ce mec !), l'enthousiasme d'un Samnick transfiguré par rapport à l'année dernière et puis... la qualité du banc : tout le monde a apporté quelque chose.

Vivement qu'on rencontre l'ASVEL et Roanne : maintenant la hiérarchie se dessine très clairement et quelque chose me dit que le titre se jouera entre nos couguars et ces deux-là...

Je suis beaucoup plus mesurée que toi, comme match d'entrainement on a déjà vu mieux à gentilly, beaucoup de balles perdues par manque de communication, Totor dans un jour je suis capable du meilleur comme du pire... cyril fait un bon match sauf aux LFS, Ricardo bon match, sans plus, il a du mal quand même une fois mis en boite de sortir la balle... pour le reste bravo à Tj

Merci aussi au club des supporters pour l'ambiance!!!!