[ProA - J12] SLUC Nancy bat Chorale de Roanne, 94-83 (49-51)

Quelqu'un pourrait-il me renseigner sur la présence ou non de B King face à Roanne? On lit ici ou là, qu'il ne jouera pas car il n'était pas qualifié lors de la journée (vu que c'est un match décalé ).

Il devrait pouvoir jouer. Mais avec la Ligue...

Normalement non. Mais on verra ça une fois le communiqué de la LNB en ligne.

Benoit ADAM a écrit:

Il devrait pouvoir jouer. Mais avec la Ligue...

Ben j'avais compris comme JC. Pas qualifié au moment où devait se jouer le match (décembre 2011). C'est con bien sûr mais avec la Ligue... On viendra bien t'expliquer que c'est déjà bien gentil d'avoir décaler match à cause de l'Euroligue et que, de fait, faut pas trop en demander non plus.

Ce serait con qu'un joueur qui avait la gastro du côté de Roanne le 23 décembre ne puisse du coup pas jouer samedi car malade lors de la date de départ

Dans l'ER de ce jour, c'est indiqué que B.King est qualifié pour jouer samedi face à Roanne...

BASKET-BALL - PRO A - SLUC NANCY - ROANNE SAMEDI (20 H) À GENTILLY

EN TERRAIN CONNU

Avec Bernard King, le SLUC pourra compter sur un joueur qui connaît bien le basket hexagonal. Un profil vers lequel le club nancéien s’est souvent tourné ces dernières saisons.



Nancy. La vie d’un basketteur de haut niveau nécessite parfois une grande rapidité d’adaptation. Après Kenny Gregory, qui avait débarqué en Lorraine un mardi pour jouer dès le lendemain son premier match sous le maillot nancéien, son remplaçant Bernard King pourrait lui aussi disserter des heures sur le sujet. Arrivé mardi, l’ailier sera normalement dès samedi dans la rotation nancéienne face à Roanne.

Mais Bernard King aura un atout de poids dans son processus d’adaptation : sa grande connaissance du basket hexagonal. L’ailier a déjà évolué dans trois clubs de Pro A (ASVEL, Strasbourg et Le Havre) et il sort tout juste d’une pige en Pro B (à Châlons-Reims).

Un vrai plus dans la balance. Mais à entendre Jean-Luc Monschau, une carte de visite à dominante bleu, blanc, rouge n’était pas pour autant un critère essentiel dans le choix d’un renfort. « On fait en fonction du marché », glisse le coach nancéien. « Après, c’est sûr que quand vous voyez ce qu’il a pu faire en France, vous pouvez plus facilement imaginer ce qu’il est susceptible d’apporter dans votre équipe. Maintenant, il n’y a que la vérité du terrain qui soit un juge de paix. Il y a toujours une part d’inconnu. »

Evidemment, c’est le jeu. Mais cette part d’inconnu est forcément un peu moins grande pour un joueur rompu de longue date aux joutes hexagonales que pour un autre qui aurait fait toute sa carrière hors d’Europe.

Un élément que les coaches ont en tête à l’heure du choix. Et si certains, à l’instar de l’ex-Roannais Jean-Denys Choulet, ont recruté majoritairement des Américains n’ayant aucune expérience de la Pro A ni de la Pro B ces dernières années, on peut se demander si d’autres techniciens ne donnent pas leur priorité à des joueurs possédant un vécu hexagonal, afin justement de réduire cette part d’inconnu.

LE CONTRE-EXEMPLE AKINGBALA
Interrogé, Jean-Luc Monschau balaie cette idée et répète qu’il n’a « aucun a priori ». Reste que les opportunités du marché ont souvent dirigé le regard du technicien vers des visages connus ces dernières saisons. Depuis le début de l’ère Fra-Monschau en 2004, le club nancéien a fait venir trente-deux recrues étrangères. Sur ces trente-deux nouveaux joueurs, vingt avaient déjà une expérience hexagonale avant de venir à Nancy (lire par ailleurs).

Et si l’on ne tient compte que des trois dernières saisons, seuls deux des onze nouveaux joueurs étrangers du SLUC Nancy n’avaient jamais foulé un parquet de Pro A ou de Pro B avant de venir en Lorraine (Dickens en 2009/2010 et Deane la saison dernière).

Simple hasard ou pas, le chiffre interpelle. Mais le passé nancéien montre qu’en matière de recrutement, il n’y a pas de vérité absolue pour autant. Quand le SLUC avait fait signer John Cox il y a trois ans, l’Américain restait sur trois saisons accomplies à Chalon et au Havre et pourtant, ses deux années en Lorraine n’ont pas convaincu. A contrario, Akin Akingbala ne connaissait pas le basket français quand le SLUC est allé le chercher en Russie, début 2009. Aujourd’hui, le pivot nigérian est l’un des meilleurs joueurs du championnat.

La vérité du terrain dira si Bernard King est une bonne pioche. Mais en tout cas, il sera en terrain connu en France…

Anthony GUILLE

Pape Philippe devrait nous sortir le match de sa saison face à Roanne il les connaît par coeur

Jo L'incruste a écrit:

Dans l'ER de ce jour, c'est indiqué que B.King est qualifié pour jouer samedi face à Roanne...

http://s.lnb.fr/lnb/file/201201/CP20120105%20-%20Nouvelle%20Qualification%20en%20PROA-J12-match%20en%20retard.pdf

Il est donc bien qualifié pour le match en retard de la journée 12.

Oui en clair :

PROA – 12ème Journée – match en retard
NOUVEAU JOUEUR QUALIFIE
NANCY : KING Bernard
Né le 25/07/1981 à Gibsland (Louisiane, USA) – 1.95 m, ailier – USA
Engagé comme nouveau contrat Professionnel (Joker) jusqu’à la fin de la saison
College : Texas A&M’03
Palmarès : Champion de Lettonie en 2009 - Finaliste de la FIBA Eurocup Challenge en 2007
Repères carrière : 1999-03 : University of Texas A&M (NCAA I) - Non drafté - 2003-04 : Fenerbahçe (Turquie) - 2004-05 : Huntsville Flight (NBDL) puis Lyon-Villeurbanne (Pro A) - 2005-06 : Tulsa 66ers (NBA D-League) puis Bnei Hasharon (Israël) - 2006-07 : Keravnos KEO (Chypre) - 2007-08 : Strasbourg (Pro A) puis Mersin BSB (Turquie) - 2008-09 : Antalya BSB (Turquie) puis BK Ventspils (Lettonie) - 2009-10 : APOEL Nicosie (Chypre) puis Le Havre (Pro A) - 2010-11 : Le Havre (Pro A) – 2011-12 : Châlons-Reims (Pro B)

BASKET-BALL - PRO A (12 E JOURNÉE) - MATCH EN RETARD SLUC NANCY - ROANNE , DEMAIN (20 H) À GENTILLY

DIABATÉ « CONTENT D’ÊTRE RESTÉ » À ROANNE

Au bord du divorce avec Roanne Souleyman Diabaté a été réintégré dans le groupe suite à l’arrivée de Luka Pavicecic. Aujourd’hui, le meneur ivoirien veut tourner la page et avancer.


Nancy. La nouvelle année a dû être accueillie dans un grand « ouf » de soulagement par Souleyman Diabaté. Il faut dire que l’année 2011 a été sous haute tension pour le meneur-arrière roannais. A deux doigts de quitter la Chorale l’été dernier mais finalement conservé suite au départ de… Pape-Philippe Amagou pour le SLUC, l’Ivoirien avait été mis à pieds fin octobre par le club. Après avoir eu une altercation avec un de ses coéquipiers, il aurait eu une attitude inacceptable à l’encontre du coach Jean-Denys Choulet. Le divorce semblait alors consommé entre le club et le joueur. Mais alors qu’il cherchait une nouvelle équipe pour rebondir, le limogeage de Jean-Denys Choulet et l’arrivée de Luka Pavicevic a rebatu les cartes. Réintégré dans le groupe, l’international ivoirien finira sa dernière année de contrat avec la Chorale. Avec l’ambition d’aider son équipe à se remettre à briller. Et à gagner enfin à l’extérieur…

Souleyman Diabaté, Roanne a concédé la semaine dernière face à Chalon sa première défaite à la maison en championnat. Mais à l’extérieur, l’équipe a perdu ses cinq matches de Pro A. Comment expliquez-vous cette double vie depuis le début de saison ?

Après ce qui s’est passé (Ndlr : le changement d’entraîneur), il faut un temps d’adaptation. A domicile, l’euphorie nous aide à aller chercher des matches, mais ça ne suffit pas à l’extérieur où il faut s’appuyer sur une défense plus solide. Mais on travaille pour y remédier et on espère se remettre sur les bons rails à Nancy.

Un vœu que vous pourriez aussi formuler pour vous même après cette année 2011 à oublier. Est-ce que votre mise à pieds a été difficile à vivre ?

Oui, mais je n’ai pas envie de reparler de ça, de rentrer dans les détails. J’ai dû accepter cette situation. Pendant près de trois semaines, je n’ai rien fait, je n’ai pas joué, pas couru. J’ai eu des contacts avec plusieurs équipes de Pro A. Je ne dirai pas lesquelles, mais il y en avait de très bonnes (Ndlr : Gravelines aurait été semble-t-il sur les rangs). Mais bon, je suis finalement resté et au final, je suis content. J’aime bien cette équipe, je m’y sens bien, elle est ambitieuse. Après, il faut être clair, ma première partie de saison n’a pas été bonne (Ndlr : il tourne à 5,3 d’évaluation en 21’ contre 11 en 24’ la saison dernière). Mais cette coupure n’a pas aidé même si ça n’excuse rien. Maintenant, j’espère aider l’équipe à atteindre ses objectifs.

« NANCY JUSTE DERRIÈRE GRAVELINES »
Quels sont-ils ?

Déjà, il y a la Semaine des As à la maison. On a à cœur de la remporter. Et puis, on se battra en vue des play-offs.

Dans cette optique, un succès à Nancy mettrait du beurre dans les épinards. Mais face à une équipe du SLUC qui a gagné tous ses matches de championnat à Gentilly, le challenge est de taille…

C’est sur que c’est un gros challenge. Avec Chalon et Gravelines, Nancy est une des trois meilleures équipes du championnat à l’heure actuelle. Gravelines me paraît un peu plus complet, mais je place Nancy juste derrière. Même avec le départ de Nicolas Batum, il faudra se méfier d’eux. Mais Chalon nous a fait tomber chez nous pour la première fois et on va tout faire pour faire tomber à notre tour Nancy pour la première fois chez lui. Ce sera le premier match après la petite trêve, peut-être que les joueurs ne seront pas tous en forme…

Vous étiez sur les tablettes du SLUC l’été dernier et allez retrouver Pape-Philippe Amagou qui était votre coéquipier les deux dernières saisons à Roanne. Pour vous, ce sera forcément un match spécial, non ?

C’est vrai que j’ai été en contacts avancés avec Nancy. Mais bon, ça ne s’est pas fait et je fais ma dernière année de contrat avec Roanne. Quant à Pape, on est très copains mais l’espace d’un match, on mettra cela entre parenthèses. Il mettra tout en œuvre pour essayer de faire gagner son équipe et moi, pareil. Mais ça sera un très bon match…

Recueilli par Anthony GUILLE

douale a écrit:

Quelqu'un pourrait-il me renseigner sur la présence ou non de B King face à Roanne? On lit ici ou là, qu'il ne jouera pas car il n'était pas qualifié lors de la journée (vu que c'est un match décalé ).

là au moins, on est sûr d'une chose: jlm va pas pleurnicher.....

philippe strasbourgeois a écrit:

douale a écrit:

Quelqu'un pourrait-il me renseigner sur la présence ou non de B King face à Roanne? On lit ici ou là, qu'il ne jouera pas car il n'était pas qualifié lors de la journée (vu que c'est un match décalé ).

là au moins, on est sûr d'une chose: jlm va pas pleurnicher.....

Si je te suis bien, on devrait faire jouer Gregory ?

bin ouai.......

Ben non finalement !!!
Ce match a été décalé par la lnb, vu que la journée de championnat était prévue le vendredi 23/12 et la suivante mardi 27/12.
Le SLUC jouant son dernier match d'Euroligue, jeudi 22, ne pouvait même pas décaler le match de Roanne au samedi (pas le 24 décembre quand même) ni évidemment au dimanche (jour de noël).
Ce report est dû exclusivement à cette multiplication des matchs en fin d'année ! Formule jamais vue encore.
Apparemment, il y a eu un assez beau succés populaire, mais il n'y avait chevauchement avec l'Euroleague...

Le SLUC ne pouvait quand même pas être doublement pénalisé !!!
N'oublions pas que nos joueurs (et ceux de Roanne du coup !!!) ont bénéficié de moins de vacances que les autres équipes !

On ne se plaint pas, c'est la rançon du Champion et de l'Euroligue... mais il ne faudrait pas trop charger la barque non plus !

Voilà

De mémoire, c'est pas le PL qui avait refusé de décaler un match quand le Sluc était encore en Roligue ?
on avait sorti la banderole " PL pas fair-play !!!"

Eh ben on fra pareil quand la SIG jouera en Roligue
on va même commencer la lettre à la Ligue tout de suite, mais on mettra pas de date

Bon, ça va faire du bien de reprendre la direction de Gentilly. Et la semaine prochaine, ce sera couplé avec Marcel-Picot.

Basket-ball - Pro A (12 e journée) - En retard SLUC Nancy - Roanne, ce soir (20 h 45) à Gentilly Les étrennes à la maison


Après une courte trêve, le SLUC lance la nouvelle année. Invaincu dans sa salle en championnat, il sera favori face à une équipe roannaise toujours aphone à l’extérieur. Mais gare aux apparences.



Pape-Philippe Amagou et la défense nancéienne devront être très solides pour faire face aux multiples talents offensifs de la Chorale. Photos Patrice SAUCOURT



Nancy. La trêve des confiseurs paraît toujours trop courte. Mais cette année, elle a dû passer à la vitesse de l’éclair côté nancéien. Entre le dernier match à Hyères-Toulon le 27 décembre et la rentrée des classes fixée à mercredi, sept jours seulement se sont écoulés. Et les six joueurs nancéiens qui ont été retenus pour le All-Star Game le 29 décembre ont eu droit en tout et pour tout à cinq jours «off». C’est peu, forcément peu au regard des efforts consentis jusqu’à maintenant et de la fatigue accumulée au fil de la campagne d’Euroligue.

Mais pas la peine de pleurer. La rencontre SLUC - Roanne ayant été décalée du 23 décembre au 7 janvier car le club nancéien disputait son dernier match d’Euroligue le 22 face à l’Olympiakos, il a bien fallu reprendre plus tôt. Et même si la coupure a été symbolique, Jean-Luc Monschau admettait volontiers qu’il avait récupéré un groupe un peu plus frais. « Ça c’est clair », glissait le technicien, « Après, il faut se remettre dans le rythme. Un premier match, c’est compliqué. »

Et certainement plus compliqué que s’il avait fallu ouvrir le livre de l’année 2012 mardi prochain en coupe de France chez un pensionnaire de Pro B (Bourg-en-Bresse) comme c’était initialement prévu.

Au lieu de quoi, le club nancéien a dû plancher cette semaine sur le dossier plus épineux de la Chorale tout en incorporant Bernard King. Arrivé mardi, l’Américain n’a eu que trois séances collectives pour prendre ses marques dans le collectif. « Mais pour avoir vu ses trois premiers entraînements, j’espère des apports extrêmement positifs de sa part », glissait le technicien nancéien.

L’exemple chalonnais


Ce soir, la première sortie de l’ancien havrais sera forcément scrutée par le public de Gentilly. Un public gâté depuis le début de saison et qui formulera un vœu tout simple pour la nouvelle année, que son équipe garde sa solidité à la maison. Si le club nancéien a perdu deux fois en Euroligue (Fenerbahçe et Olympiakos), il a remporté les six matches qu’il a disputés sur la scène hexagonale (cinq de championnat, plus le Match des Champions).

Une feuille de route qui tranche avec celle de Roanne à l’extérieur. En cinq journées, la Chorale ne s’est pas imposée une seule fois loin de ses bases. Seul le relégable Poitiers est dans le même cas !

Malgré l’arrivée en novembre du Monténégrin Luka Pavicevic en remplaçement de Jean-Denys Choulet, la Chorale a encore une voix hésitante. Alors, même si les duels face à Roanne sont souvent de sérieuses parties de manivelles, difficile de ne pas faire du SLUC Nancy le grand favori de cette rencontre. « Mais avant la dernière journée, Roanne était invaincu dans sa salle en championnat et pourtant, Chalon a été gagner chez eux », coupe Jean-Luc Monschau, « Ce n’est pas un critère... »

Sous-entendu, si Chalon a pu infliger une première défaite aux Roannais dans leur salle, la Chorale peut bien réussir à faire subir aux Nancéiens le même sort.

D’autant que cette équipe a des talents à la pelle autour du massif Nsonwu-Amadi et d’un trio US (Barrett, Holland, Page) capable de dynamiter les défenses notamment à trois points où cette équipe aime prendre beaucoup de munitions (25 tirs en moyenne par match). « On n’est pas à l’abri d’une pluie », image le coach nancéien, « Mais à tous les postes, ils ont ce qu’il faut. C’est une équipe très complète avec un gros potentiel. »

Autant dire qu’il faudra vite se remettre dans le rythme pour débuter l’année du bon pied chez soi. Messieurs, vos étrennes sont à la maison...

Anthony GUILLE

Les Espoirs ont déjà joué leur match face à leurs homologues roannais le 23 décembre dernier (93-66). L’ouverture des guichets se fera à 18 h.



Est republicain

20h45 ?!?

L’invité - Akin Akingbala « Nsonwu est le meilleur pivot »



Akin Akingbala : « On est en haut du classement et on va essayer d’y rester. Pour cela, il faudra qu’on s’entraîne dur, qu’on joue dur et bien ».

Akin Akingbala, c’est la période des vœux. Quels sont ceux que vous formulez pour 2012 ?





On est en haut du classement et on va essayer d’y rester. Pour cela, il faudra qu’on s’entraîne dur, qu’on joue dur et bien. Mais on n’est pas les seuls à vouloir être en haut du classement. Beaucoup de matches difficiles nous attendent à commencer par celui face à Roanne. Mais la petite trêve a fait du bien à tout le monde. A nous, comme aux autres équipes. Que ce soient pour les joueurs, les coaches ou les arbitres, c’est toujours bon d’avoir un petit break. Après, le plus important est de vite retrouver le rythme.

Ce sont des vœux collectifs. Mais sur le plan personnel ?

J’espère simplement faire tout ce qui est possible pour aider l’équipe à rester là où elle est. Cela peut être en attaque, en défense... Chaque match sera différent.

« L’intérêt de l’Olympiakos ? Rien entendu à ce sujet »


On a en tout cas le sentiment que vous avez franchi un cap depuis le début de saison. Qu’en pensez-vous ?

Je ne sais pas. Tous les joueurs veulent s’améliorer d’année en année. Ce qui compte, c’est de travailler dur à l’intersaison afin d’arriver dans la meilleure forme possible pour aider l’équipe. C’est toujours un challenge personnel pour moi et je pense que je l’ai fait un peu mieux l’été dernier. Mais si je bosse dur, c’est pour l’équipe pas pour moi-même.

Votre impact en Euroligue n’a d’ailleurs pas laissé indifférent certaines équipes. Présent dans la poule du SLUC et qualifié pour le Top 16, l’Olympiakos s’est semble-t-il intéressé à vous ces derniers jours. Vous confirmez ?

Je n’ai rien entendu à ce sujet. Je suis à Nancy, sous contrat. Mon but, c’est d’être bien dans l’équipe, avec mes coéquipers. On se respecte mutuellement. Tant que c’est le cas, il n’y a aucune raison de parler de ce genre de choses. Je suis concentré sur la saison.

Le prochain chapitre de la saison, le SLUC va l’écrire ce samedi face à Roanne. Quel regard portez-vous sur cette équipe de la Chorale ?

C’est une bonne équipe qui possède avec Uche (Nsonwu-Amadi) le meilleur ’’big man’’ (pivot) de la Ligue. Elle a aussi de bons arrières avec Andre Barrett, John Holland, Philippe Braud, des joueurs adroits à trois points. C’est aussi le cas de Dylan Page. C’est une équipe complète.

Vous dites que Uche Nsonwu-Amadi est le meilleur pivot de la Ligue. Mais vous pourriez aussi prétendre à ce titre, non ?

Pour moi, Uche est le meilleur. Si vous ne défendez pas très bien sur lui, il marque à chaque fois. Je ne connais aucun autre joueur comme lui dans cette ligue. C’est vraiment un challenge de jouer contre quelqu’un qui tourne à près de 70% de réussite (Ndlr : 65,3% cette saison). Et pour défendre sur lui, c’est un effort collectif car vous ne pouvez pas défendre en un contre un.

Vous êtes Nigérians tous les deux et copains. Batailler face à lui sur un parquet, c’est un plaisir ou pas ?

C’est fun. J’aime le basket et jouer contre un bon joueur, c’est stimulant. Uche est un bon joueur et Roanne est une bonne équipe avec beaucoup de bons joueurs.

Recueilli par A.G

Est républicain

JC a écrit:

20h45 ?!?

Oui, un décalage Sport +?

bacou a écrit:

JC a écrit:

20h45 ?!?

Oui, un décalage Sport +?

Pourtant, sur le site de la LNB, sur la grille des programmes TV, le match est toujours indiqué à 20h00...

Rattraper le retard

Le club lorrain met aujourd’hui son calendrier à jour face à Roanne. Une victoire, attendue, replacerait le Sluc aux commandes du championnat. Début du nouvel Américain Bernard King.
On ne va pas remuer le couteau dans la plaie mais vous savez ce qu’il reste de la fameuse, prestigieuse, magnifique Euroligue ? Et bien, ce seul match face à Roanne, décalé en raison des joutes européennes ! Un autre temps pour un triste clin d’œil…

Place à la France, ce qui pour un champion en titre, apparaît normal, où tout reste à rafler : La Semaine des As, la coupe et le championnat. Un triptyque à même d’aiguiser l’appétit d’une équipe éjectée du devant de la scène internationale, en quête par conséquent de rédemption.

Les travaux du Sluc Nancy commencent, ce soir, face au champion 2007 et au finaliste malheureux 2008, vaincu par… l’équipe de Jean-Luc Monschau. Un duel qui apporte une première place n’est jamais un duel comme les autres. Si la ligne d’arrivée reste éloignée, mieux vaut ne pas perdre de terrain afin de se mitonner de confortables playoffs. Rappelons que l’avantage du terrain, quasiment primordial à cet instant printanier de la saison, est surtout réservé aux concurrents portant les dossards 1 et 2 délivrés à l’issue de la phase régulière.

Rester en première ligne
Or, actuellement, Chalon et Gravelines sont dans la course avec un succès d’avance. Nancy doit donc vaincre pour rejoindre ce duo. La situation pourrait se compliquer si les Lorrains venaient à subir la loi des Roannais, aujourd’hui, et des Gravelinois, vendredi prochain. Mais faut-il croire en un revers des Nancéiens contre ces joueurs de la Loire ? Jusqu’alors, le Sluc a toujours assumé à domicile face aux opposants de l’Hexagone.

Ce Roanne, nouvelle version depuis le départ de l’emblématique Choulet, père fondateur aux coups de gueule légendaires, reste cependant un mystère que tente d’élucider le nouveau coach monténégrin Luka Pavicevic. Depuis l’arrivée de ce technicien, La Chorale aux fausses notes s’est remise à fredonner sans crier victoire. Une défense plus rigoureuse a poussé Chalon et le Mans, ténors du barreau, à seulement frissonner (succès à + 7 et + 3).

Les débuts de King
Pourtant, cet effectif-là a vraiment fière allure. Du massif Nsonwu (meilleur réalisateur à deux points) dont le face-à- face nigérian avec Akingbala est toujours spectaculaire, au meneur Barrett (7 e passeur de pro A) en passant par John Holland (11 e marqueur avec près de 16 points de moyenne). Il y a aussi le shooteur à trois points, Braud, ou Larrouquis, qui effectuera sa rentrée après un moins de blessure, et Diabaté, l’ami de notre Amagou, encore roannais la saison dernière.

Avec son nouveau n°3 américain Bernard King, dont on espère qu’il sera le numéro gagnant après le triste épisode Kenny Gregory, le Sluc possède évidemment les moyens de démarrer l’année en fanfare. Il faudra quand même ne pas oublier de confirmer sur le terrain cette énorme supériorité dans les statistiques (attaque, adresse, rebonds, passes décisives, balles perdues, fautes provoquées…).

Et quand, en plus, on présente un entraîneur et plusieurs joueurs récemment sélectionnés au si médiatisé All star game de Paris-Bercy, on a un rang à tenir, non ?

Alain THIÉBAUT.
Republicain lorrain

Pro-A 12e journéeSluc Nancy - Chorale de roanne (20H). Réussir un coup de force pour un coup de « pub »



Diabaté a besoin de se retrouver / Photo PHILIPPE VACHER

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La Chorale fait profil bas en se rendant à Nancy, invaincu à domicile et seulement défait deux fois depuis le début de saison en championnat. Une victoire serait un exploit qui ferait un bien fou à Roanne.


Il est temps de faire table rase du passé récent. Une saison 2010-2011 blanche de tout coup d’éclat, un début de saison décevant sans être catastrophique avec, comme sans Jean-Denys Choulet d’ailleurs, la Chorale a grand besoin de se remettre à l’endroit, avec enfin un effectif au complet, Larrouquis faisant son grand retour. Mais le temps, c’est ce que réclament joueurs et coach Pavicevic. N’empêche qu’ils n’ont qu’une idée en tête, montrer un visage digne d’une équipe de haut de tableau. Reste à le prouver.


De prime abord, même si la cote de Roanne est élevée, il faut être joueur pour miser gros sur al Chorale. La probabilité que Roanne gagne à Gentilly pourrait être comparée à celle de Gasquet pour gagner le prochain Open d’Australie. Le SLUC n’a perdu que deux matchs de championnat sur douze et aucun à domicile. Même si « Batman Batum » s’est envolé à Portland, le Sluc est toujours là. Avec ses anciens Choraliens. Moerman, formé à Roanne, a pris une dimension internationale, Amagou affole de nouveau les compteurs comme l’an dernier… Shuler, l’ancien de Vichy, apporte avec brio sa pierre d’un édifice solide.

Pavicevic le sait trop bien. « Pour nous, Nancy, une équipe du top, c’est très difficile, surtout à l’extérieur. L’équipe n’est pas stabilisée, mais c’est le cas depuis de début de saison d’ailleurs. On travaille pour trouver ça, l’équilibre dans le jeu. J’attends que l’on fasse un match sérieux, en jouant aussi dur que Nancy. On aura alors peut-être une opportunité ». Comme au Mans par exemple. Pas comme contre Chalon où le début de match calamiteux de la Chorale a été rédhibitoire. Entre les fautes de Barrett et les pertes de balles d’Holland, l’approximation générale de l’équipe, comme en début de saison, n’a pas pardonné.

Car à force d’attendre une victoire à l’extérieur, la révolte est urgente. « Pour moi, chaque match est important, si tu veux bien dormir, tu fais tout ce que tu peux, spécialement cette saison ».

Et Pavicevic veut une défense digne de ce nom. « C’est forcément compliqué pour les joueurs car ils ont de nouvelles responsabilités en défense, c’est différent mentalement et physiquement. Mais on a de bons joueurs et ils font tout ce qu’ils peuvent à l’entraînement. Ce n’est facile pour personne, ni pour les joueurs, ni pour les coaches. Mais je ne connais qu’un chemin pour rétablir un équilibre : le travail. Roanne est une ville de basket, le club est bien structuré, j’ai un bon assistant (Fred Brouillaud), le public est très important. Reste qu’il y a eu un changement de coach. Tout ne peut pas changer si vite… N’empêche que pour moi, la défense est la pierre angulaire pour qu’une équipe puisse viser des titres sur la durée. Avec une défense sérieuse, l’attaque suivra. Contre Chalon on perd beaucoup trop de balles en attaques, on travaille cela, ensemble ».

Car si les résultats ne suivent pas ceux qui suivent les entraînements et de l’avis même des joueurs, le travail va payer. Luka Pavicevic le premier, monte au créneau. « L’équipe travaille dur, personne ne triche, tout le monde veut préserver les challenges à relever. On doit rester concentrer là-dessus ».

L’exemple à suivre est le SLUC avec son attaque de feu qui ne dissimule pas une défense de fer. La balance lorraine est un exemple pour la Chorale (80.1 points pour, 72.1 contre). Face à l’armada nancéenne, la Chorale va devoir sortir le grand jeu. C’est le moment, le meilleur moment.
Eric Pejoux

Le progrés

Nancy Roanne est toujours annoncé à 19h55 sur sport +, ca sent la coquille pour l'ER