[ProA - J4] SLUC Nancy bat Poitiers B. 86, 76-66 (39-32)

Magic Tariq a écrit:

Bonne victoire ! avec seulement 2 jours de "repos".
L'équipe s'en sort bien, sans être brillante. C'est une bonne chose de gagner comme cela, cela donne une piqure de rappel, si ils en avaient besoin.
Tous les adversaires vont vouloir se faire le champion.
Apparemment les Poitevins ont craqué ds le dernier quart ?

Jo L'incruste a écrit:

Le tournant du match, c'est peut-être aussi la blessure de Miller et peu de temps après, Wright se prend sa 5ème faute. Poitiers se retrouve sans meneur de métier et c'est à partir de ce moment là que le Sluc refait un écart...

Miller faisait un très bon match jusqu'à sa blessure avec 80% d'adresse et notamment un 4/5 à trois points...

5NancyBoy4 a écrit:

Et John meilleur passeur

SpaceMonkey tu me copie colle

Ah oui !
Merci Jo !
Ce soir on dort une de plus ! cela me fera le plus grand bien !

Pour moi, c'est l'antisportive de Wright le tournant du match

bacou a écrit:

Pour moi, c'est l'antisportive de Wright le tournant du match

Oui, c'est ce que j'ai dit également car c'est sur cette faute qu'il prend sa 5ème...

Neodurden a écrit:

5NancyBoy4 a écrit:

Et John meilleur passeur

SpaceMonkey tu me copie colle

Oops, my bad


C'est bon de voir en tout cas que quand certains joueurs sont en dedans, les autres mettent le nez a la fenêtre. Le banc est précieux cette année.

34 LF pour Nancy, 7 pour Poitiers

J'espère que Kenny va vite revenir sinon. C'est dommage de le voir sortir une dizaine de minutes du banc, il peut apporter plus. Bon, c'est sûr qu'avec Amagou et Shuler à ce niveau, c'est dur de grapiller des minutes. En tout cas, ravi de voir que Shuler s'intègre bien dans le collectif.

Non, le tournant du match, c'est la sortie sur blessure du meneur poitevin. Avec lui dans le money time, on le perdait ce match. Merci Adrien, t'auras au moins servi à ça ce soir !! Complétement HS ce soir, tout comme Batum ceci dit. Le pauvre, qu'est-ce qu'il a erré dans ce match.

Theseus a écrit:

Non, le tournant du match, c'est la sortie sur blessure du meneur poitevin. Avec lui dans le money time, on le perdait ce match. Merci Adrien, t'auras au moins servi à ça ce soir !! Complétement HS ce soir, tout comme Batum ceci dit. Le pauvre, qu'est-ce qu'il a erré dans ce match.

C'est ce que je pense aussi. Avec Miller, le match se serait joué à 1 ou 2 points en faveur du Sluc ou de Poitiers voir en prolongation...

Et niveau spectacle, pas terrible ce soir, avec un match très "haché" du aux nombreuses fautes de Poitiers. Pour faire un bon match, il faut être 2. Poitiers, c'est pas Bilbao (sans faire injure à l'équipe de Poitiers, bien sur)

Mais bon, la victoire est là et on ne va pas s'en plaindre...!

Pour Linehan, il ne devrait pas être meilleur passeur car Kareem Reid (HTV) tourne à 14,5 passes. Et comme il a joué 50% des matches déjà joués en ProA (2/4), il doit intégrer le classement.

Nelhomme avait annoncé, cela s'est confirmé.
Et sans ça, qd on voit Batum balle en main au plus près du cercle, c'est panier ou faute ou les deux. L'équipe est tellement physique et va si vite qu'elle provoque énormément de faute.

Pour en revenir à Batum, je pense que ça devait le "saouler" toutes les fautes commises sur lui. Par moment, dès qu'il recevait le ballon, et même avant de faire un move ou d'enchainer une passe, il y avait déjà une faute sur lui...

Match Haché... assez d'accord... Mais souvenez vous a chaque fois que l'on joue poitiers c'est des matchs "pourris"... c'est ce genre d'equipe qui essaye de faire dejouer l'adversaire... En cassant le match, en mettant de la zone ...etc ! Bref on s'y attendait et dans ce genre de match seul la victoire compte !

Sinon content du match de PPA et de SHuler qui vont en faire taire quelques uns ... Et ce n'est pas que ce soir.... ils commencent tous a trouver leur place et leur role...
Cette equipe est belle, elle a du coeur, elle ne lachera jamais rien !

J'ajouterais tout de même un petit bémol, on a encore laissé des LF en route: 23/34 soit 11 points dilapider dans la "nature"

Oué enfin bon, je constate que depuis l'année dernière nous gagnons une majeure partie de nos fins de matchs. Et quand on gagne autant de fins de matchs, ce n'est pas non plus totalement un hasard.
On arrive à gérer bcp mieux la pression désormais, alors qu'auparavant c'était notre grand défaut.
On ne peut pas savoir si on l'aurait perdu ce match sans ces faits de jeu. Bp de petites équipes déjouent sur les fins de match à pression surtout à l'extérieur face aux gros du championnat. Perso, contre Bilbao j'étais à 80% sûr qu'on allait perdre le match, et pourtant on gagne avec 15pts d'écart au final.
En plus, les fautes techniques etc, c'est le signe d'une équipe dépassé par la vitesse et l'intensité qu'impose l'équipe en face.

il faut noter que Poitiers, a laissé ses adversaires souvent sous la barres de 60 points, la on en place quasi 20 de plus que leur moyenne..... que dire de plus, je trouve cela limite rassurant de dire que 2 jours après avoir jouer en EL, avec un moerman et un batum, pas au mieux, et avec badiane et kenny qui cumulent 19 mts à eux 2...... ben on gagne. c'est la force des grandes équipes, très content pour Shuler, il commence vraiment à s'imposer, et PPA continue sur sa belle lancée.
il faudra s'y attendre, la semaine prochaine nico va être gardé par thomson à mon avis, qui va le défoncer. après l'asvel est clairement prenable malgré son bon résultat à Cholet. chaque matchs, il aura un chien sur le dos, a mon avis Tabo va défendre sur lui Jeudi. Bref, les statistiques, c'est parlant c'est sur, mais un Batum a 0 d'eval, sa veut peut être dire que la balle vie bien, sur les autres joueurs, et que les evals sont pour les autres.

on est capable de gagner les 2 prochains, si c'est le cas, on va être difficile à aller chercher....
le duel linehan - parker va etre sympa !!!

Jo L'incruste a écrit:

J'ai pas bien compris le coaching de JLM dans le 4ème quart-temps. Il laisse Moerman sur le terrain tout le quart temps, alors que celui-ci n'était pas du tout dans le match et en manque totale d'adresse, visiblement fatigué de jeudi, alors que Samnick était bien en jambe et provoquais pas mal de fautes. Idem avec Akin, il aurait pu relancer Moussa Badiane dans les 5 dernières minutes du quart temps...

Concernant victor, il est sorti par precaution car il ressentait une douleur au mollet droit,on lui a mis de la glace, il doit passer une echographie ces jours ci pour determiner la gravité de sa blessure.

Pro A: le SLUC à l’huile de coude face à Poitiers…




Basket-ball - Pro A - (4 e journée) SLUC Nancy bat Poitiers : 76-66. La semaine aura été belle. Et le SLUC est toujours seul leader.

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Avec Moerman et Batum sans doute émoussés de l’opposition basque face à Bilbao, Pape Amagou a pris ses responsabilités en signant un sans faute au trois points (4/4). Photos Patrice SAUCOURT










Et si ce contre magnifique et régulier sur JJ Miller, d’Adrien Moerman par ailleurs en panne d’adresse (1/13), mais surtout pas d’énergie (10 rebonds), était le tournant du match ?

Adrien a non seulement évité le panier sur le double-pas du meneur américain poitevin (55-56, 30e) mais il l’a surtout sorti du match. JJ Miller, enfoncé par la masse athlétique de l’ex-joueur d’Orléans, ne s’en n’est pas relevé. Et celui qui avait déjà 18 points à son compteur, qui jouait les yeux dans les yeux, avec un certain John Linehan, a sérieusement manqué dans le final.

Le « Virus » reprit alors de plus belle, son travail d’usure, son opération de destruction, dans le money-time. Et ses deux interceptions dans le final, ajouté aux inspirations de Pape-Philippe Amagou, le meilleur nancéien hier soir, mirent les Nancéiens hors de danger (63-64, 52e ; 63-64, 55e ; 72-64, 39e).

Mais que ce fut dur, que ce fut difficile, face à cette équipe qui n’était pas là pour faire du spectacle mais bien pour faire déjouer le SLUC longtemps en dessous de son efficacité défensive, notamment lorsqu’il regarda pendant trois quart-temps, l’artillerie poitevine, lancer missile sur missile (10/20 à trois points à la fin du troisième quart-temps) : « il a fallu qu’on soit en grand danger pour qu’on retrouve la vraie défense du SLUC, celle qui a étouffé Bilbao » notera Jean-Luc Monschau qui ne se voulait pas, plus royaliste que le roi : « si on m’avait dit qu’on battrait Bilbao de 14 points et Poitiers de dix, deux jours plus tard, j’aurais signé des deux mains ».

Le SLUC s’est donc imposé à l’usure, en enfilant le bleu de chauffe et sans le talent de Nicolas Batum (7 pts, 2/8), en demi-teinte hier soir dans cette défense de zone poitevine. Comme quoi, la Batum-dépendance n’existe pas à Nancy. Quant aux matchs, ils se suivent mais ne se ressemblent pas.

Qu’importe ! C’était le soir de Pape-Philippe Amagou à 100 % hier contre Poitiers et qui depuis trois matchs, est incontestablement revenu à son meilleur niveau (4/4 à trois points, 5 interceptions, 5 fautes provoquées).

La zone poitevine


Nicolas Batum à moins 2 d’évaluation et Adrien Moerman à 0/4 à la pause, le SLUC privé de ses deux meilleurs atouts offensifs, ne fit effectivement pas le malin en rentrant aux vestiaires.

Gentilly pourtant copieusement garni deux jours après l’Euroligue (5314 spectateurs), avait eu du mal à s’enflammer. Et cette défense de zone qui n’avantage pas le spectacle c’est moins qu’on puisse dire, avait sérieusement troublé le duo majeur du SLUC si brillant jeudi contre Bilbao.

Fidèle à son jeu peu spectaculaire, défensif et toujours à la limite, Poitiers avait commis énormément de fautes, laissé volontiers le SLUC s’engager dans un concours de lancers francs. Des fois que…

Heureusement, le SLUC (12/18) avait limité les dégâts au pas de tir. Et puis ses shooteurs Amagou et Shuler n’avaient rien manqué dans leurs tentatives derrière la ligne à 6,75 m et devant cette défense de zone qui avait inévitablement limité le rendement d’Akingbala et de Batum.

Il le fallait car Miller chaud bouillant et guère gêné par la pression défensive de Linehan, avait réussi un carton (13 points). Et comme Antonio Grant n’avait pas été non plus maladroit et que Poitiers allait passer dans la rencontre la bagatelle de 10 paniers à trois points, le SLUC était bien dans le dur, cherchant vainement son leader Nicolas Batum mis sous l’éteignoir.

Coach Nelhomme, assistant éclairé de Vincent Collet en équipe de France, vous savez, ces fameux Bleus de Parker et Nico qui nous ont fait tant rêver en Lituanie, était bien sûr, passé par là…

Gilles GAIHIER



Est republicain

Le fait du match Poitiers, le poil à gratter


Poitiers n’a pas démenti sa réputation d’équipe musclée. Dans ce registre physique, Akin Akingbala n’est pas le dernier pour aller se frotter. Dans sa débauche d’énergie, l’opressant Linehan sait aussi y faire.








Nancy. Ces jolies guirlandes suspendues tout en haut de Gentilly évoquaient plus Noël qu’Halloween, mais force est de reconnaître que Poitiers s’est joliment chargé de la décoration, hier soir… On veut évidemment parler de ces deux tableaux d’affichage qui, au bout de quarante minutes de jeu, faisaient scintiller vingt-six chandelles, une pour chaque faute commise par l’équipe de Ruddy Nelhomme. Vingt-six fautes, c’est énorme ! Plus de six par quart-temps… Avant cette quatrième journée de championnat, la formation la plus sanctionnée de Pro A (qui n’était d’ailleurs pas Poitiers) affichait une moyenne de vingt-deux fautes personnelles.

Mais les Nancéiens n’ont pas été surpris, ils s’attendaient à ce que leurs adversaires leur proposent ce genre de défi musclé. « C’est une équipe qui casse du bois », n’hésitait pas à affirmer Jean-Luc Monschau un peu brutalement, « il faut que les joueurs aient du courage pour aller au panier alors qu’ils savent ce qu’ils vont prendre… » Ce matin, certains Nancéiens ont sans doute les avant-bras un peu rougis. Et ce n’est pas à cause du soleil lorrain…

« A chaque fois que j’ai joué contre Poitiers, ça a toujours été un combat », confirmait Akin Akingbala, qui n’est pas franchement du genre à fuir devant une petite bousculade dans la raquette, « ils jouent dur, ils sont agressifs des deux côtés du terrain. Cela donne toujours des matches serrés ».

« Avec le frein à main »


Seulement, deux jours après avoir payé très cher en énergie leur victoire contre Bilbao, les Nancéiens avaient-ils suffisamment rechargé les batteries pour retourner au front ? « Nous avons longtemps joué avec le frein à main », regrettait Jean-Luc Monschau, « si on refuse d’aller au combat dans la raquette, on prend des tirs intermédiaires. Et il faut les mettre… ». Dans ce secteur, le SLUC a vendangé (1/10 aux tirs à 2 points extérieurs).

Attention aux clichés ! Poitiers n’est pas une équipe de voyous, loin s’en faut. Mais imposer un combat physique au risque d’envoyer régulièrement l’adversaire sur la ligne des lancers-francs faisait partie des options prises par Ruddy Nelhomme, hier. Des lancers-francs, le SLUC en a obtenu trente-quatre et il aurait certainement pu en tirer meilleur profit (23/34). Heureusement que Nancy a trouvé vingt-sept points derrière la ligne des 6,75m, hier…

Evidemment, la défense rugueuse des Poitevins n’est pas la seule justification de son statut reconnu de « poil à gratter ». « On peut être une équipe chiante à jouer », admet volontiers Ruddy Nelhomme, « mais c’est aussi parce qu’on propose des trucs sur le terrain qui posent des problèmes aux adversaires. On change de défenses, par exemple… Ce soir, mon seul regret, c’est que l’on obtient que sept lancers-francs, alors que Nancy en a obtenu trente-quatre… » Inutile de préciser que le différentiel n’a pas beaucoup choqué les Nancéiens.

Thomas SIMON



Est republicain

Vestiaires Reçus quatre sur quatre




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ESPOIRS. Leur entame de match très laborieuse (17-26) n’a pas empêché les espoirs du SLUC de décrocher hier leur quatrième succès consécutif en championnat, contre Poitiers (88-75). Beaucoup plus efficaces dans le second quart-temps (22-8), les jeunes nancéiens ont mis du temps à repousser définitivement le danger (70-65, 35e), mais ont notamment pu compter sur un excellent Dzenan Kurtic (23 d’évaluation) pour faire la différence.

Les marqueurs nancéiens : Kurtic 22, Thalien 13, Pintiaux 14, K. Pinda 19, Pourchot 6 (11 rebonds), Séné 14, Duzan, Garros, Noizet.

LOCK-OUT. Si les joueurs et les franchises NBA s’étaient, semble-t-il, rapprochés ces derniers jours, c’est peut-être parce qu’ils n’avaient pas abordé les sujets qui fâchent. En tous cas, le partage des revenus, principal motif d’achoppement entre les deux parties depuis le début du conflit, figurait cette fois à l’ordre du jour de la dernière réunion (vendredi aux Etats-Unis). Une rencontre qui a accouché d’un nouvel échec, les deux parties ayant campé sur leur position. A l’issue, le commissionnaire de la NBA David Stern a annoncé l’annulation supplémentaire de deux semaines de la saison. En attendant une prochaine réunion, il est d’ores et déjà acquis que la NBA ne reverra pas le jour avant le mois de décembre.

DÉPLACEMENT. Après avoir passé une semaine complète à Nancy, les joueurs et le staff du SLUC vont s’élancer mercredi matin (à 7h) pour un joli petit périple de six jours. Un voyage qui les mènera de Nancy à Villeurbanne (pour affronter l’ASVEL, dimanche à 17h15), en passant par Istanbul (jeudi). John Linehan et ses coéquipiers regagneront la Lorraine, en bus, dans la nuit de dimanche à lundi prochains.

DÉTECTION. C’est Mathieu Latard, le coach des cadets France, qui était sur le banc des espoirs hier après-midi et non Pierre Verdière. Le directeur du centre de Formation est parti en mission de détection, pendant une semaine, à La Réunion. Au centre, le recrutement de la saison prochaine se prépare dès maintenant.

ANNIVERSAIRE. Le jeune joueur de Poitiers Evan Fournier fêtait hier ses 19 ans. Rappelons que l’ancien pensionnaire de l’INSEP a été médaillé de bronze avec l’équipe de France moins de 20 ans lors du dernier championnat d’Europe cet été. Il avait même été élu dans le cinq majeur du tournoi.

T.S.



Est republicain

« C’était un combat » Kenny GRANT : « Défensivement, nous ne pouvons pas être satisfaits de notre match même si nous les ...




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Kenny GRANT : « Défensivement, nous ne pouvons pas être satisfaits de notre match même si nous les laissons à moins de 70 points. Nous avons trop donné de tirs ouverts et perdu trop de balles. Je suis content de voir Victor (Samnick) et Pape (Amagou) faire un très bon match ce soir »

Akin AKINGBALA : « Toutes les victoires sont de bonnes victoires. Encore plus lorsqu’elles sont difficiles à obtenir. Je félicite Poitiers pour son match. Ca a été un combat ».

Rudy NELHOMME (coach de Poitiers) : « Nancy et nous ne jouons pas dans la même cour. Nous avons élevé notre niveau comme nous avons pu. Pour pouvoir jouer Nancy, il faut être dans le rouge et ça s’est payé dans le final. Malgré la défaite, je trouve qu’on a fait un bon match ».


Est republicain

Nancy se fait peur

Poitiers a inquiété le champion de France jusqu’au bout d’une partie remportée par Nancy dans les trois dernières minutes (76-66).


Le feu d’artifices, c’était jeudi, en Euroligue. Hier, le public de Gentilly a été nourri au pain sec et au régime ouvrier des deux meilleures défenses du championnat (76-66). Sans strass ni paillettes donc mais avec son lot de suspense également. La partie s’est en effet décidée dans les trois dernières minutes grâce à la défense et au métier du Sluc. Ce dernier s’en trouvait d’ailleurs quitte pour une grosse frayeur mais il a préservé son invincibilité au-delà de la quatrième journée et conforté son statut de seul leader. Quelle que soit la manière, le contrat est donc rempli.

Jean-Luc Monschau avait prévu de faire tourner son effectif et de ménager les organismes après la débauche d’énergie consentie jeudi soir. Il n’a pu s’exécuter qu’en première période car l’impératif de victoire l’a rapidement contraint à rappeler ses titulaires. Paradoxalement, la solution est pourtant venue du banc hier. Après un premier quart-temps marqué par l’abattage de Schuler (6 points, 3 passes), Samnick a pris le relais pour faire le ménage à l’intérieur et provoquer des fautes souvent converties en lancers-francs. C’est enfin Amagou qui remportera le titre honorifique d’homme du match. Sur le banc lui aussi à l’heure de l’entre-deux, l’ancien Roannais s’est montré décisif en attaque comme en défense avec ses 19 points à 100% de réussite et ses cinq interceptions. « Pape a rentré de gros tirs », approuvait Kenny Grant.

Miller blessé

Nicolas Batum a lui traversé la soirée comme une âme en peine pour signer sa pire partie de la saison (1 d’évaluation). Sans un leader en pleine forme, c’est Nancy dans son ensemble qui a souffert contre un adversaire hargneux en défense et absolument décomplexé.

Malgré quelques menus éclats qui ont permis au Sluc de s’offrir un écart intéressant (20-10 puis 39-29), Poitiers est toujours revenu dans la rencontre. Il le dût d’abord à J.J. Miller (18 points) dont le poignet a rarement tremblé hier puis à ces sept pertes de balle lorraines dans le troisième quart-temps (55-56). D’où ce final à suspense observé depuis le banc par le même Miller, sorti sur blessure avant le dernier quart-temps. L’Américain a été victime d’un contre monstrueux de Moerman qui l’a écrasé dans sa chute…

La triplette Guillard-Fournier-Badiane a pourtant maintenu l’équilibre des débats jusqu’aux trois dernières minutes de la rencontre (63-64) mais Poitiers a manqué de jus pour conclure. La patte d’Amagou, la défense de Linehan et la rage de Moerman (10 rebonds) ont en effet permis à Nancy de s’extirper de ce bourbier et de donner au score des proportions peu conformes à la réalité de cette rencontre (76-66). Le Sluc a eu très chaud mais il a fait le métier. Il pourra voyager l’esprit léger en Turquie pour l’Euroligue. Son scalp n’est pas tombé en Pro A et son effectif, dans son ensemble, a été impliqué dans les deux succès de la semaine. C’est dire si la manière importait peu hier.

Christian JOUGLEUX.

Republicain lorrain

Batum reste encore

L’info : La vérité d’un jour n’est pas nécessairement celle du lendemain avec le lock-out. Très proches d’un accord la veille, les joueurs du championnat nord-américain et les représentants de la NBA se sont finalement quittés sans aucune avancée hier. Et deux nouvelles semaines de championnat ont été annulées, ce qui assure à Nicolas Batum de prolonger son séjour en Lorraine au moins jusqu’au mois de décembre.

L’homme du match : Pape-Philippe Amagou a marqué cette rencontre de son empreinte. Avec 16 points à 100 % de réussite, 5 passes décisives et une évaluation globale de 19, l’arrière nancéien s’est montré décisif. Linehan (11 points, 9 passes), Samnick (20 points en 16 minutes) et Schuler (8 points, 4 passes, 4 rebonds) ont également été très précieux.

La phrase : « Sept lancers-francs contre 34, ça fait peu, surtout sur un match qui se joue à peu de possessions de balle ». De Ruddy Nelhomme qui aurait aimé voir ses joueurs un peu plus souvent sur la ligne des lancers francs.


Republicain lorrain

POITIERS N'ÉTAIT PAS LOIN


Nancy - Poitiers : 66-76 Poitiers a inquiété le champion de France jusqu'au bout d'une partie qui lui échappe dans les trois dernières minutes.

Poitiers n'a pas créé l'exploit mais le coup est passé très près. La fatigue des Nancéiens, après leur belle parenthèse européenne jeudi soir face à Bilbao (victoire 87-73), n'a pas empêché les champions de France de prolonger leur invincibilité au-delà de la quatrième journée de Pro A. Les Lorrains étaient certes émoussés et, comme prévu, Jean-Luc Monschau a bien fait tourner son effectif pour ménager les organismes mais leur gestion des moments chauds a permis de sauver les meubles. Non sans éprouver quelques frayeurs...

J.J. Miller se blesse

Dominés au rebond et régulièrement coincés dans leurs pénétrations, les joueurs de Ruddy Nelhomme ont eu le mérite de ne jamais céder dans ce match de séries. Ils ont pourtant essuyé quelques averses, dont les arrosages en règle de Schuler et Amagou en premier quart-temps (20-10) puis le festival de Samnick dans le second (39-29), mais il s'est toujours trouvé un Poitevin pour lancer la révolte. Ce fut d'abord J.J. Miller, le maître artilleur de la première mi-temps, puis Guillard dont l'excellent passage, au retour des vestiaires (cinq points, une interception), permettait d'équilibrer les débats (40-39).
Jusqu'ici, Evan Fournier avait traversé la rencontre comme un fantôme, le jour de son anniversaire, mais le garçon s'est réveillé peu avant le passage de la quatrième bouée. Comme un passage de témoin. Miller venait en effet de regagner le banc sur blessure, après un contre de Moerman, et Fournier de prendre le relais avec autorité pour signer sept points consécutifs et faire trembler le Sluc (55-58).
Ce droit de rêver a survécu jusqu'aux trois dernières minutes (63-64) mais quelques pertes de balle et une faute antisportive de Wright ont enterré les espoirs poitevins (74-64). La défense de Linehan et la rage de Moerman ont fait la différence. Et donné au score des proportions peu représentatives de la physionomie de cette rencontre (76-66). Poitiers repart donc avec une seconde défaite cette saison mais quelques promesses à entretenir. Ainsi qu'une inquiétude légitime pour J.J. Miller qui pourrait souffrir d'une fracture selon son entraîneur Ruddy Nelhomme (lire ci-contre).

la fiche

Les quart-temps : 21-17, 18-15, 16-24, 21-10

Evolution : 21-17, 39-32, 55-56, 76-66

Arbitres : Mme Delaune et MM. Antiphon et Bretel

NANCY Tirs : 22/55 dont 9/20 à trois points (Shuler 2/3, Linehan 2/5, Samnick 1/2, Amagou 4/4).

LF : 23/34

Rebonds : 34 dont 10 offensifs (Moerman 10)

Interceptions : 12 (Amagou 5)

Balles perdues : 17 (Batum 4)

La marque : Linehan (11), Shuler (8), Batum (7), Moerman (3), Akingbala (10) puis K. Grant (1), M. Badiane, Samnick (20), Amagou (16).

POITIERS Tirs : 27/61 dont 10/24 à trois points (J.J. Miller 4/5, Wright 1/4, Fournier 1/5, Guillard 1/2, A. Grant 3/6).

LF : 2/7

Rebonds : 27 dont 7 offensifs (P. Badiane 7)

Interceptions : 9 (Guillard 5)

Balles perdues : 21 (Fournier 5)

La marque : J.J. Miller (18), Grant (11), Wright (7), Guillard (5), P. Badiane (10) puis Fournier (7), Younger (6), Devéhat (2),


La nouvelle republique

Nelhomme : « Peut-être une fracture pour Miller »

Ruddy Nelhomme (entraîneur du PB 86) : « Nancy reste Nancy. On ne joue pas vraiment dans la même cour. On a élevé notre niveau de jeu comme on a pu, on a même fait un bon match mais on perd aussi Miller et c'est peut-être une fracture. Je n'ai pas grand-chose à dire. On aurait pu rivaliser plus mais on est tombé sur une équipe qui a des arguments et qui sait défendre quand il faut. Je regrette aussi l'écart. Qu'il y en ait autant. On a eu sept lancers francs, ils en ont 34. C'est un regret aussi, surtout sur un match qui se joue à peu de possessions. On sait que Nancy a des joueurs d'impact mais nous aussi. On aurait pu avoir quelques fautes en plus à mon avis. Concernant la prestation de Batum, ce n'est pas moi, Ruddy Nelhomme, qui l'a empêché de jouer. Bilbao le connaissait aussi très bien et ça ne l'a pas empêché de leur passer 26 points non ? »



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