[ProA - J3] SLUC Nancy bat Poitiers B. 86, 76-69 (42-38)

Nancy. Le premier face-à-face avait eu lieu en janvier 2006. A l’époque, Moussa portait (déjà) les couleurs du SLUC Nancy et Pape celles de Roanne. Pour la petite histoire, Nancy s’était imposé à la Halle-Vacheresse. Depuis, les deux frangins ont porté plusieurs tuniques, Moussa a joué à Clermont puis Chalon, Pape au Mans puis à Poitiers, mais les duels se sont multipliés avec à chaque fois, des matches dans le match épicés puisque les deux hommes défendent souvent l’un sur l’autre, dans la mesure où ils évoluent au poste de pivot.

Samedi, Moussa et son frère aîné Pape se retrouveront une nouvelle fois face-à-face. Toujours un moment particulier pour les deux hommes...

Moussa, vous avez 29 ans, Pape 30 ans et demi. Est-ce que c’est l’aîné qui a donné envie de faire du basket au plus jeune ?

Moussa Badiane : « C’est vrai que c’est lui qui a commencé à en faire sur les play-grounds. Moi, je le suivais mais à l’époque, je voulais faire du foot. On habitait aux Ulis dans l’Essonne, comme Thierry Henry qui commençait à être connu, et Patrice Evra... Le basket, ça ne me faisait pas vraiment envie. Comme j’étais déjà grand, les gens me disaient ‘’pourquoi tu ne fais pas du basket ? et cela me donnait encore moins envie d’en faire (rires) ! ».

Pape Badiane : « C’est vrai que quand j’ai commencé, à l’âge de 16 ans sur les play-grounds, Moussa était un peu réticent. Mais je pense qu’aujourd’hui, il est content d’avoir suivi le même chemin que moi...».

Moussa : « On s’est toujours un peu croisés »
Est-ce qu’à l’époque, vous jouiez souvent l’un contre l’autre sur les playgrounds ou en club ?

P.B. « Non, pas du tout. Je jouais en cadets France à Paris quand mon frère a commencé à jouer à Massy-Palaiseau à l’âge de 16-17 ans. On a dû se rencontrer une fois. Et encore, c’était en match amical ».

M.B. « En fait, on s’est toujours un peu croisés sans se rencontrer. Quand il est parti en centre de formation à Montpellier, j’étais en cadets, puis quand il est parti aux Etats-Unis, je rentrais au centre de formation de Nancy. Après, on s’est retrouvés en université américaine au même moment. J’ai demandé à mon coach de monter un match amical face à son équipe, mais ça n’a pas pu se faire».

Depuis, vous vous êtes affrontés à plusieurs reprises en Pro A. Tenez-vous une ‘’comptabilité’’ de vos duels ?

P.B. : « Pas vraiment, je pense juste que j’ai gagné plus de duels, mais après, combien... Mais je ne crois pas que Moussa s’en souviendra (sourire) ».

M.B. : «Je pense qu’il doit être devant... Attendez (il marque une pause puis essaie de se remémorer les matches année par année). En fait, on est peut-être à égalité (NDLR : effectivement, 4-4 en Pro A).

Pape : «Si ça chambrait, ça pourrait très vite dérailler»
Est-ce que ça chambre entre vous deux sur un parquet ?

M.B.« Non, ce n’est pas trop notre tempérament en général. C’est plutôt après. Même s’il y a le respect pour celui qui a perdu le match».

P.B. « On essaie juste de donner le maximum de soi-même. Si ça chambrait, ça pourrait très vite dérailler. Déjà que tout le monde nous parle de ces retrouvailles quand on joue l’un contre l’autre...»

Quelle qualité de basketteur enviez-vous à votre frère ?

M.B. Ses longs bras ! Je suis un peu plus grand que lui (2,08m contre 2,07m) mais il a une plus grande envergure.

P.B. L’explosivité.

Est-ce que vous arrivez à vous surprendre encore quand vous jouez l’un contre l’autre ?

P.B. « On se connait mais je sais que Moussa est capable de faire des choses surprenantes. Donc...»

M.B. «A force de le côtoyer, je commence à connaître ses mouvements, ses forces et faiblesses. Mais on connait la plupart des joueurs du championnat et cela ne veut pas dire que c’est plus facile de défendre sur eux».

Un message à adresser à votre frère avant le face-à-face de samedi ?

P.B. « Bonne chance, et qu’il n’en fasse pas trop quand même car on a besoin de victoires».

M.B. «Mais il sait très bien qu’on ne peut pas se permettre de perdre chez nous ! Je lui souhaite des victoires, mais pas ce samedi-là...»

Propos recueillis

par Anthony GUILLE

Est républicain

Des frères sur les parquets
Nancy. Si dans certains sports, il est rarrissime de voir deux frères évoluer à haut niveau, le basket offre de multiples exemples semblant prouver le contraire. En Espagne, Marc Gasol marche dans les pas de son frère Pau tout comme Felipe Reyes a marché dans ceux de son frère Alfonso ; en Lituanie, les jumeaux Lavrinovic font partie des tout meilleurs intérieurs européens, et en France, les doigts des deux mains ne suffisent pas pour comptabiliser tous les exemples !

Il y a bien sûr les frères Badiane adversaires ce week-end, les Greer (Jeff et Ricardo) qui se retrouveront fin novembre pour Strasbourg - Gravelines après avoir porté ensemble les couleurs du SLUC pendant trois saisons, les Morlende (Kris et Paccelis) qui jouent tous deux en pros mais pas dans la même division (Pro A pour Paccelis à Hyères-Toulon, Pro B pour Kris Morlende à Charleville-Mézières)...

Avant eux, les Gadou (Didier et Thierry), les Sy (Abbas et Ismaïla), les Haquet (Daniel et Patrice), les Occansey (Eric et Hugues), les Beugnot (Eric et Gregor), les Palmer (Crawford et Walter) les Parker (TJ et Tony) ou plus récemment les Ruzic (Jurica et Tomislav) ont connu les joies de l’Elite soit ensemble, soit à quelques années d’écart.

Une liste non exhaustive qui laisse à penser que les gènes du basket se transmettent plutôt bien entre frères...

A.G.

Est républicain

Justement à propos des fréres Badiane,
Je verrais bien Moussa débuter le match samedi, puisque Pape sera forcément dans le 5 de départ je lui enverrai bien Moussa pour le fatiguer en défendant fort sur lui et bien l'embêter puisqu'il connaît son jeu par coeur.

ça permettrait de reposer et préserver Akin de quelques fautes et l'envoyer ensuite faire des dégâts...
Surtout si Pape sort par la suite et que l'on a le face à face Akin-Devehat...

La philosophie de Poitiers

Evan Fournier, ici face au Parisien Andrew Albicy le week-end dernier, est une des deux recrues poitevines de l’intersaison. A même pas 18 ans, il est le plus jeune contrat professionnel de Pro A.
Basket-ball

Alors que les clubs ont massivement recruté, Poitiers n’a enrôlé que deux joueurs

à l’intersaison. Comme l’année dernière.

Un choix pleinement assumé.

Nancy. Avec la nouvelle réglementation autorisant cinq joueurs non formés localement par club, il fallait bien se douter que le marché estival allait être animé, ; et ça n’a pas loupé. Les clubs ont recruté à tout-va durant l’intersaison. Enfin, pas tous les clubs. Il y a une exception, une seule et elle s’appelle Poitiers.

Alors que toutes les autres équipes ont enrôlé au moins cinq nouveaux joueurs (voir tableau), le club poitevin s’est contenté de... deux renforts. Et pas des Américains référencés ou des pointures françaises mais de jeunes français qui n’ont jamais évolué en Pro A ! Âgé de 21 ans, Carl Ona Embo dispute ainsi sa première saison pro en France après avoir joué en Italie et en Espagne, alors que l’international juniors Evan Fournier, qui soufflera ses 18 bougies à la fin du mois, est tout simplement le plus jeune contrat pro de Pro A.

Le PB86 a beau avoir le 13e budget de la division (2,6 millions d’euros), on a du mal à croire qu’il n’y avait pas la possibilité de dénicher quelques joueurs aux cartes de visites un peu plus remplies... «C’est vrai qu’il y a de très bons coups à faire avec des joueurs Américains de Pro B, des joueurs qui ont envie de se montrer, des joueurs qui sortent d’université américaine » lâche Rudy Nelhomme, l’entraîneur poitevin. « Mais pour trouver de bons joueurs par chers, il faut souvent faire des essais... Et puis, c’est aussi notre philosophie de ne pas recruter davantage. »

Une philosophie ? Celle de Poitiers se résume en quelques mots : faire confiance aux joueurs présents de longue date, ceux qui ont vécu les années Pro B et ont accompagné la montée en puissance de l’équipe. « Depuis quelques années, les joueurs vivent une aventure ensemble », argumente Rudy Nelhomme. « Ils ont toujours su évoluer, progresser. Après, est-ce qu’ils sont capables d’aller encore plus loin ? On verra bien. Mais on a toujours fait de simples retouches plutôt que de chambouler l’effectif. »

« On ne donne de leçons à personne »
Promu la saison dernière, le club poitevin n’avait déjà fait venir « que » deux joueurs (Tommy Gunn et Pape Badiane) et avait conservé la quasi-totalité de ses joueurs français et américains. A l’époque, beaucoup avaient trouvé ce choix gonflé et avaient promis l’enfer aux Poitevins. Mais au final, le pari avait été gagnant au-delà de toutes les espérances avec à la clé, une place en play-offs (8e).

Un joli pied de nez et le signe qu’il est possible d’avoir des résultats avec un collectif qui peut paraître « estampillé Pro B ». « Mais on ne donne de leçons à personne », prévient Rudy Nelhomme. « C’est notre histoire et on n’a aucunement la prétention d’être un exemple. On fait notre truc avec beaucoup d’humilité en ayant envie de rester dans cette division. »

Pas gagné, d’ailleurs. Avant de défier le SLUC demain, Poitiers compte deux défaites en deux journées (Hyères-Toulon et Paris-Levallois) apportant de l’eau au moulin à tous ceux qui considèrent que la deuxième saison en Pro A est toujours plus difficile... «C’est ce qu’on nous a dit » reprend Rudy Nelhomme, élu coach de l’année en mai dernier. « Je veux bien le croire mais je pense que le maintien va dépendre de notre capacité à nous transcender et à montrer la faim qu’on avait lors de notre première saison en Pro A. »

Pour se maintenir, le club poitevin préférera miser sur ces valeurs-là avant d’aller chercher du ou des renforts. Simple question de philosophie...

Anthony GUILLE


Est républicain

Poitiers c'est le premier match de la saison où l'on est favori donc du coup où il faut se méfier

3 raisons de se méfier d'eux:

Leur satut d'Outsider: On a battu deux grosses écuries, eux se sont fait battre par des outsiders. Du coup on pourrait croire la tâche plus facile que ces deux dernières semaines et se faire mettre la même carotte que l'année dernière pour cause de relâchement (Remember Sylvain Maynier bat Ricardo Greer )


Leur match contre Paris Levallois: Contrairement à ce que pourrait faire penser le score final (63-75 pour Paris), Poitiers a trés bien joué et mené même de 12pts à la mi temps, ensuite pour prendre une excuse à la JLM disons que les arbitres ont fait leur vachards et se sont concentré à pénaliser Poitiers et laisser Paris dérouler.

Rasheed Wright: Il s'est troué deux matchs de suite (-5 d'éval face à Toulon et 6 d'éval face à Paris). Il arrive réguliérement qu'il passe à côté de son shoot mais 3 matchs de suite cela serait étonnant, donc attention à son réveil, c'est un peu le Mims Poitevin il dégaine trés vite et si il met dedans Poitiers peut battre n'importe qui.


Maintenant le Sluc devrait gagner, battre des grosses équipes comme Orléans ou le BCM pour chuter face à Poitiers ce serait ne pas faire fructifier ses victoires et ça fera mal au moral (du supporter que je suis en tout cas)

RUGISSANTS COUGARS




En dépit de nombreux départs à l'intersaison, Nancy a déjà sorti les griffes : Gravelines et Orléans en ont fait les frais ! Poitiers est prévenu.


Avec les départs des frères Greer, de Tchicamboud et autre Slaughter, Nancy a tourné une page. A tel point qu'on se demandait ce que le SLUC nouvelle version allait donner. Il n'a pas fallu longtemps pour se faire une première idée : deux nettes victoires sur la scène européenne (tour préliminaire de l'Eurochallenge) et deux autres plus âpres en championnat face à Gravelines et à Orléans, excusez du peu. « Tout reste à faire et à prouver », calme illico Jean-Luc Monschau.
Certes. Mais le coach nancéien a habillement mené sa barque durant l'intersaison : avec trois revenants (Linehan, Samnick et M. Badiane) et trois nouveaux (Mims, Darden et Grant). Le dernier nommé, touché à l'épaule en coupe d'Europe, fera ses premiers pas en Pro A, demain soir. Quant au tandem Mims - Darden, il a déjà su mettre à profit une certaine liberté d'expression. « Comme on a baissé notre nombre de joueurs pros, on s'est dit qu'il ne fallait peut-être pas prendre de risque avec un rookie US. On a donc opté pour deux éléments habitués à la Pro A et qui nous semblaient complémentaires », explique Jean-Luc Monschau.

Revoilà Linehan

Un Jean-Luc Monschau ravi du retour en Lorraine du '' virus '' Linehan. « Il y a des liens affectifs très forts entre le club et John. Lors de sa saison effectuée chez nous (en 2006-2007), il avait subi plusieurs blessures (ne disputant que 15 matchs) mais a toujours eu envie de revenir. Certes il est un peu frustré de ne pas disputer l'Euroleague mais il connaît bien la maison et s'y plaît. » Comme beaucoup passés par le SLUC d'ailleurs. « Je pouvais faire une équipe entière avec tous les joueurs voulant revenir ici, glisse ainsi le coach. Nous en avons pris trois en fonction de nos besoins. »
Avec Linehan en empêcheur de tourner en rond, Nancy n'a-t-il pas pris une connotation plus défensive ? « Pas plus que les saisons précédentes, répond Jean-Luc Monschau. Nous avons toujours eu une des meilleures défenses du championnat si on se fie au rapport points/possessions. » A l'approche du cercle, le SLUC peut notamment compter sur les dissuasifs M. Badiane et Akingbala, auteur d'un retour à la compétition fracassant à Orléans (13 points, 16 rebonds, 2 contres).
Au grand complet, et dans son antre, Nancy s'annonce donc difficile à bouger. Mais Jean-Luc Monschau n'a pas oublié que le PB y avait frappé un grand coup à l'automne dernier... La vigilance est donc de mise côté lorrain.


source : http://www.lanouvellerepublique.fr/SPORT/Basket/Ligue-Poitou-Charentes/RUGISSANTS-COUGARS

Le Vis mon match du dernier match du PB86 (0-2) à domicile, avant son déplacement en Lorraine, demain, pour y affronter le SLUC (2-0) à partir de 20h00.

Des nouvelles de Grant?? Merci!

Pro A (3 ^e journée) - SLUC Nancy - Poitiers, ce soir (20 h) à Gentilly
Chasser le fantôme de 2009



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Ralph Mims, actuel deuxième marqueur de la Pro A (20,5 pts). Photo d’archives




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Basket-ball

À la surprise générale, Poitiers s’était imposé à Gentilly la saison dernière lors de la première journée. À Linehan et ses copains de ne pas retomber dans le panneau.

Nancy. On parle beaucoup de la constance, beaucoup de la stabilité en basket. On vante souvent le mérite de ceux qui conservent une moelle épinière dans leur collectif à l’intersaison.

Paroles de coach ? Peut-être. Et encore… Regardez Sienne ! Entre l’équipe qui a usé le SLUC en Euroligue en 2008 et celle qui vient de détruire Cholet, il ne reste que Lavrinovic, Kaukenas, Ress, Carraretto et Stonerook, soit moins de la moitié de l’équipe. Et que dire du Partizan Belgrade, magnifique demi-finaliste du Final Four de Paris la saison dernière, pillé, le mot n’est pas trop fort, tous les ans par les Grands du Vieux Continent.

Etonnant d’efficacité, d’énergie, remarquablement coaché par Rudy Nelhomme aujourd’hui assistant de Collet chez les Bleus, Poitiers a renouvelé sa confiance à son groupe. Révélation de la dernière saison, on se souviendra que l’équipe poitevine a tout simplement devancé l’ASVEL au classement de la saison régulière et arraché son billet pour les play-offs.

Une équipe lancée plein gaz par une retentissante victoire à… Gentilly (73-77) qui empêcha longtemps Jean-Luc Monschau de dormir.

Kenny Younger, intérieur qui s’écarte, dangereux à trois points et qui mériterait sans doute plus de considération sur le marché, réussit la perf du jour (18 points dont 3/4 à trois points).

Il y a des défaites qui font mal. Comme un boulet de Cayenne, ce premier revers à domicile traîna aux pieds de Ricardo Greer et ses copains tout au long de la saison, notamment lorsqu’il fallut que le SLUC se place en vue des play-offs. On connaît la suite…À la méthode auxerroise…


C’est maintenant de l’histoire ancienne. Aujourd’hui, le SLUC limité économiquement, ne veut pas être plus royaliste que le roi et pense d’abord au maintien. Si d’aventure, il se glisse dans les sept pour la Semaine des As, ça sera du bonus…

Déguisés en Jean-Claude Hamel et Guy Roux, le président Fra et son coach Jean-Luc Monschau ne veulent surtout pas jouer les fanfarons malgré un début de championnat remarquable.

L’entraîneur du SLUC se méfie d’ailleurs terriblement de cette équipe poitevine qui menait de… quinze points contre Paris avant de se faire surprendre à domicile (63-75) et qui n’a échoué que de quatre points à Toulon (68-64), là où le SLUC se ramasse en beauté, depuis deux ans. Avec un Rasheed Wright plus adroit (1/10) lui qui est capable de gagner un match à lui tout seul, Poitiers aurait débuté la saison 2010 en fanfare comme à… Gentilly en 2009.
Grant opérationnel



Pour la première fois de la saison, le SLUC va partir favori de cette rencontre. Cette nouvelle équipe animée, aiguillée, magnétisée par John Linehan dont on a pu mesurer en Toscane jeudi soir, à quelques encablures du célèbre Palio, combien il manquait au champion de France, va subir un premier test psychologique.

John secondé par N’Joya et Grant dont ce sera enfin la grande rentrée, devront donner le même tempo à cette équipe nancéienne qui a défendu le plomb à Orléans après avoir perturbé l’attaque de Gravelines pour l’ouverture du championnat.

Il faudra continuer la moisson aux rebonds comme devant Gravelines, comme à Orléans (Darden, Akingbala, Brun en attendant Moussa Badiane), courir encore et encore pour donner du rythme à Ralph Mims, actuel deuxième scoreur du championnat (20,5 points). Le SLUC qui tourne à 82,9 % aux lancers francs, doit provoquer des fautes.

Nancy enfin qui reste sur deux superbes prestations mérite sincèrement un soutien populaire exceptionnel. Comme le souhaitait le président Christian Fra, « l’équipe mouille le maillot », l’équipe joue en équipe. Et l’équipe travaille dixit Jean-Luc Monschau : « On s’est bien entraîné cette semaine pour ce match piège par excellence. On s’est mis dans de bonnes dispositions. »

Avant d’aller à l’ASVEL et de recevoir Roanne, une troisième victoire arrondirait la fin de mois…

Gilles GAIHIER

Championnat Espoirs ce soir 17 h 15 : SLUC (2 v, 0 d) - Poitiers (1 v, 1 d)



Est républicain

L’invité - Kenny Grant
« Pas de pression particulière »



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Kenny Grant : « Je sais que je ne vais pas me blesser de nouveau en jouant. Il ne faut pas que j’aie d’appréhension. » Photo d’archives




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Kenny, tout d’abord, comment va votre épaule ?

Ça va mieux. J’ai recommencé à faire des contacts à l’entraînement mercredi. Ce n’est pas trop douloureux, juste un peu gênant à cause de l’épaulière d’autant que c’est l’épaule droite et que je shoote avec la main droite... J’étais susceptible de jouer vendredi dernier, mais au final, ce n’est pas plus mal d’avoir pu récupérer un peu plus. Il faut juste que j’essaie de ne pas prendre de coup sur mon épaule, mais je sais que je ne vais pas me blesser de nouveau en jouant. Il ne faut pas que j’aie d’appréhension.

Vous avez suivi les deux premiers matches de championnat depuis le banc. Quelle impression vous a laissé l’équipe ?

On a remporté deux grosses victoires. Tout le monde a apporté sa pierre à l’édifice, a fait ce qu’il y avait à faire. C’est ça, le point fort de cette équipe. Bon, c’est dommage que je n’ai pas joué. Mais le principal, c’est qu’on se soit imposés.

Vous allez disputer votre premier match en Pro A. Spécial ?

Ça fait plaisir de commencer demain (lire aujourd’hui), à la maison qui plus est. Mais je ne ressens pas de pression particulière.
« La victoire de Poitiers l’an dernier restera dans un coin de la tête »



Le SLUC Nancy a remporté ses deux premiers matches face à de grosses équipes (Gravelines et Orléans). On n’imagine pas que l’équipe puisse tomber à la maison face à Poitiers...

Peut-être, mais il ne faut pas qu’on rentre sur le terrain avec cette mentalité. Il faut qu’on donne le meilleur à chaque fois, à chaque match. Poitiers a perdu deux matches, mais il aurait pu remporter au moins le deuxième face à Paris-Levallois. De notre côté, ce n’est pas parce que nous, on a remporté nos deux premières rencontres qu’on va remporter celle-là. Et puis, Poitiers s’est imposé l’année dernière à Nancy et ça restera dans un coin de la tête. Dès le début du match, il faudra qu’on montre que cela ne se passera pas comme ça cette fois...

Recueilli par A.G.



Est républicain

Moussa Badiane : « Il faut se montrer prudent »




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Moussa Badiane à la lutte. Avec lui, on n’est jamais déçu. Photo Clotilde VERDENAL




A vingt-neuf ans, le sympathique Moussa Badiane, élu meilleur joueur de Pro B la saison dernière, est venu au SLUC pour définitivement se prouver qu’il a le niveau de l’élite. Ce soir, il devra se coltiner son frère Pape…



E tre élu n°1 de la saison, même en Pro B, procure-t-il une certaine fierté ? « Une fierté par rapport au parcours que l’on aura en pro A car je n’ai envie que d’une chose : confirmer à l’étage supérieur. Mais ce titre de MVP est une reconnaissance. »
• Est-ce une sorte de revanche pour vous qui avez été échaudé par des parcours en pointillé à Clermont et Chalon ? « Cela me sert surtout de motivation pour me prouver que j’ai le niveau. Vous savez, pour beaucoup de personnes, la Pro B reste la Pro B même si je sais que dans cette division, le niveau est excellent, qu’il y a de très bons basketteurs mais voilà, la Pro A est bien plus médiatisée. »
• Avez-vous des doutes sur votre capacité à vous imposer définitivement dans l’élite du basket français ? « Je l’ai, ce niveau ! Oui, je suis persuadé que je le possède. J’ai déjà effectué plusieurs saisons en pro A et je sais que je peux y faire quelque chose. Si je m’étais dit : c’est trop dur, jamais je ne serais revenu à Nancy. J’aurais pu tranquillement terminer ma carrière en Pro B. Cela n’aurait pas été la peine de tout recommencer alors qu’il m’était plus facile de poursuivre à Aix-Maurienne. Désormais, j’ai un nouveau challenge. »
• Revenir au SLUC était-ce une priorité ? « La priorité était d’abord la Pro A. J’ai regardé l’endroit où je pourrais le mieux m’exprimer. Le club et le coach étaient intéressés. Je suis resté attaché au Sluc qui m’a formé. J’ai mes repères à Nancy, j’y ai beaucoup de beaux souvenirs. »« J’aurais été bête de dire non »
• Un pari risqué étant donné la concurrence, non ? « Je n’en faisais pas une fixation car au début, j’avais opté pour un petit club où j’aurais eu pas mal de temps de jeu mais ensuite, j’ai changé d’approche. Nancy et Roanne m’ont contacté. Je me suis interrogé : pourquoi ne pas aller directement dans un grand club ? J’aurais été bête de dire non… »
• Comment jugez-vous votre début ? « C’est un peu tôt pour en parler ! J’ai deux matches dans les jambes. Je reviens de blessure, je ne suis pas à 100 % dans le rythme pour avoir loupé la préparation. Mais les sensations sont en train de revenir. »
• Sur un plan collectif ? « Il ne faut pas que l’on se monte la tête parce que l’on a gagné deux fois… Et surtout ne pas penser que l’on a une grosse équipe. Il s’agit, vraiment, de se montrer prudent. Parfois, ce n’est pas un cadeau de bien démarrer, les adversaires vont maintenant jouer dur contre nous. »
• Poitiers, ce soir ? « Le match-piège par excellence. Si on se croit arriver, on va au devant d’une mauvaise surprise. Le championnat est tellement serré ! On a vu comment Cholet a coulé à Gravelines voici une semaine… Poitiers est, en ce moment, l’extraterrestre de notre basket avec plein de Français dans l’équipe et des Américains qu’elle garde depuis le Pro B. Un club que je respecte. »
• Ce duel sera spécial pour Moussa Badiane qui va rencontrer Pape Badiane, son frère… « Nous en sommes à quatre partout sur les dernières confrontations. C’est toujours spécial de jouer contre lui et ça fait plaisir de se retrouver à ce niveau. Nous avons eu deux parcours différents mais être tous les deux en Pro A est une réussite dont on est fier et dont mes parents se réjouissent. »
• Joue-t-on contre son frère comme contre une autre personne ? « Bien sûr ! D’ailleurs, mon père n’aime pas trop nous voir l’un face à l’autre car on se met des coups… Le terrain, c’est le terrain. Pas de traitement de faveur ! Ce qui est chaud, c’est que l’on a le même profil, le même poids et que l’on évolue au même poste. Cela ne nous empêche pas d’être très soudés et de suivre attentivement nos carrières de près. »Alain THIÉBAUT.



Publié le 23/10/2010



Républicain lorrain

Nancy, souviens-toi…


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L’adversaire. Poitiers, très tendance française est un rival à part avec seulement trois étrangers, avec un entraîneur qui a le vent en poupe (Ruddy Nelhomme coach de l’année 2009 en Pro B et 2010 en Pro A) et un budget modeste (le 13 ^e). Ce qui ne l’a pas empêché, la saison dernière, d’accrocher la huitième place et les playoffs.
Le chiffre. Le nouvel Américain du SLUC, Tremmel Darden, a fait le plein de minutes lors de deux premiers matches : 80 sur 80. Ce soir, étant donné l’adversaire, moins coriace a priori que Gravelines et Orléans, il pourrait souffler…
L’info. Kenny Grant, le Franco-suédois, préservé le week-end précédent pour mieux guérir son épaule meurtrie, a toutes les chances de débuter dans le championnat de France puisqu’il s’était blessé en coupe d’Europe quatre jours avant les trois coups.
La tendance. Poitiers reste sur deux revers en deux matches (à Hyères/Toulon et devant Paris/Levallois), possède la plus mauvaise attaque. En revanche, Nancy accomplit un début de saison tonitruant. Un succès poitevin paraît certain. L’an dernier, le promu avait surpris le SLUC dans sa salle lors de la première journée…
Le duel. On retrouvera face à face le Jovicien Nicolas Wachowiak (l’un des trois espoirs du SLUC) et Evan Fournier (18 ans), les deux juniors médaillés d’argent au championnat d’Europe organisé à Metz en 2009. Ce duel aura-t-il lieu sur le parquet ou sur le banc des remplaçants ? On croise les doigts pour eux.A. T.

Républicain lorrain

EN QUÊTE DE SENSATION


23/10/2010 05:36



Après deux échecs face à des présumés seconds couteaux, le PB 86 s'en va défier des Nancéiens auteurs d'une mise en route parfaite. Alors surprise ou pas ?



Après s'être frotté au Parisien Hamilton, Pape Badiane aura de nouveau fort à faire avec son frère Moussa et Akingbala. - (Photo archives Patrick Lavaud) - Photo NR

Pour leurs premiers pas en Pro A, les Poitevins avaient frappé un grand coup, s'imposant sur le parquet du SLUC. Un an plus tard, ils se verraient bien créer pareille sensation. Mais le contexte est tout autre. D'une part car l'effet de surprise n'a plus lieu d'être. D'autre part car le vent est aujourd'hui contraire.
Le PB n'a en effet pas trouvé la bonne carburation jusque-là. Certes il a affiché des progrès face à Paris-Levallois... mais sur 25 minutes seulement. « Nous connaissons un début de saison délicat mais nous savons que nous avons les ressources pour ne pas être largués, rassure Pape Badiane. Nous sommes le genre d'équipes à monter en puissance au fil des matches. Cela va aller de mieux en mieux même si nous avons quand même besoin de nous rassurer. Il faut lancer la machine, ce qui passe par une victoire, quelle que soit la manière. Nous avons déjà gagné à Nancy par le passé, donc pourquoi pas le refaire ? »
Pour y parvenir, les Poitevins devront déjà se dépatouiller de la défense version sangsue de John Linehan. Ensuite, il conviendra de trouver les solutions pour écarter Akingbala et autres grands gabarits, du cercle. Enfin, en périphérie, le PB devra régler la mire pour profiter des shoots ouverts qui se présenteront. Défensivement, outre la traditionnelle bataille dans la raquette, il lui faudra aussi canaliser le duo Mims - Darden prompt à s'enflammer. Depuis le début de saison, le dernier nommé ne cesse de confirmer le potentiel affiché à Strasbourg (17 points et 18 rebonds face à Gravelines ; 20 points, 6 rebonds, 3 passes décisives à Orléans). Beaucoup de pain sur la planche en somme.
Et les Poitevins ne peuvent guère compter sur un relâchement lorrain. « Je n'ai pas manqué de rappeler à mes joueurs que Poitiers est déjà venu gagner à Nancy, glisse Jean-Luc Monschau. Nous ne nous trompons pas dans notre approche, nous sommes très concentrés. » Et ce n'est pas le fait que le PB soit tombé lors des deux premières journées qui changera la donne, bien au contraire. « Cela ne fait qu'accroître notre vigilance. » Guillaume Costentin et ses partenaires sont donc attendus de pied ferme.
Emmanuel Esseul

La Nouvelle république

clin d'oeil


Pape et Moussa Badiane face à face








Cette rencontre sera l'occasion de retrouvailles entre Pape Badiane (30 ans) et son frère Moussa (29 ans). Deux frangins qui depuis leur fin de cursus universitaire aux États-Unis se sont affrontés à huit reprises, avec un bilan équilibré (4-4). Des retrouvailles - leur dernière confrontation remonte au 31 janvier 2009 - que Pape aborde sereinement : « Pour nous, c'est un match comme un autre. Il y a juste un climat particulier car on défend l'un sur l'autre. Mais il n'y a bien sûr par d'hostilité. Pour son retour en Pro A, Moussa veut prouver beaucoup de choses surtout qu'on le compare souvent à moi. » Nanti d'un beau temps de jeu lors du premier match face à Gravelines (26' à 2 points et 9 rebonds), le MVP français de Pro B la saison passée (avec Aix-Maurienne) a en revanche passé seulement quatre minutes sur le parquet d'Orléans avec le retour d'Akin Akingbala.
le match



SLUC NANCY
Classement : 2 e (2v, 0d).
Dernier match : s'impose à Orléans (76-65).
L'équipe :
4. Wachowiak (arr-ail, 1,98 m)
5. Akingbala (piv, 2,08 m, NIG)
6. Grant (men-arr., 1,88 m)
7. M. Badiane (pivot, 2,08 m)
8. Mims (arr., 1,91 m, US)
10. N'Joya (men., 1,88 m)
11. Linehan (men., 1,75 m, US)
12. Darden (ail., 1,94 m, US)
13. Samnick (int., 2,03 m)
15. Brun (int., 2,02 m)
Prochain match : va à l'Asvel.
POITIERS BASKET
Classement : 13 e (0v, 2d).
Dernier match : battu par Paris-Levallois (63-75).
L'équipe :
4. Gunn (arr., 1,90 m, US)
5. Wright (ail, 1,96 m, US)
7. P. Badiane (pivot, 2,08 m)
8. Ona Embo (men, 1,83 m)
10. Costentin (arr, 1,96 m)
11. Guillard (int, 2,01 m)
12. Gomez (men, 2,05 m)
13. Fournier (arr-ail, 1,92 m)
14. Younger (int, 2,03 m)
15. Devéhat (pivot, 2,05 m)
Prochain match : reçoit Limoges.
Samedi, 20 h, palais des sports Jean-Weille
Arbitres : MM. Greva, Lepercq et Vansteene

La nouvelle république

Bonne nouvelle, on va pouvoir apprécier le retour Grant! Espèrons que l'équipe régale les présents à Gentilly autant que pour les deux premiers matchs.

Y a aussi une interview de Moussa Badiane sur le site off! Moussa est à l'honneur ces derniers temps, éspèrons qu'il le soit aussi sur les parquets :cheers:

Voilà c'est dit, on joue le maintien et la SdA sera un bonus si on parvient à se qualifier. Super
On reste quand même favori pour ce match, face à un concurrent direct, et ça se voit sur le forum : 1 page le matin du match, 10 de plus demain ?

Pas mal l'anecdote FHM sur le site off ^^

Mieux vaut fanfaronner comme Roanne en annonçant que l'on joue le titre ou la jouer à l'AJ Auxerre en visant le maintien ?
Si ça peut enlever de la pression à l'équipe, je ne vois pas ce qu'il y a de choquant.
Et puis combien, au vu de la masse salariale annoncée et de l'effectif début août, ont dit que si on jouait les PO, ce serait déjà bien ?

Espérons que JLM nous montre qu'il veut bien tourné au moins avec 8 pros,parce que si Badiane et surtout Grant n'ont pas minimum 15 min de temps de jeu ce soir faudra se rendre à l'évidence.

N'joya il nous à fallu 3 journées pour comprendre que ce serait pas encore cette saison.

Njoya me laisse du moins perplexe et quand on voit les prestations de John difficile de passer apres, mais je persiste a croire qu N'joya aura du mal a avoir le niveau de la proA, bon allez on file j espere quil y a des stations ouvertes sur nancy!!

A défaut de Fbsl, Fb Poitou!

http://players.tv-radio.com/radiofrance/playerfrancebleu.php?tag=france_bleu_poitou_mp3


Enjoy

Attention à Devehat et Gunn qui, je me souviens, nous avaient plombés l'an passé.

Here we are.

COME ON SLUCIANS !

TAKE NO PRISONERS ! ! !

OLEANDE !

6-7 pour Poitiers ! On arrose pas mal a 3 points sans réussite.

Allez Grant!! Pour tes débuts en Pro A! Tu as toute ma confiance