[ProA - J17] Poitiers B. 86 bat SLUC Nancy, 69-61 (39-28)

Rasheed Wallace a écrit:

Ah ben oui dans ma prédiction de la décla de Monschau j'oubliais l'autre option, "c'est de la faute des arbitres".

OK peut etre ..les arbitres....ms ils ne sont certainement pas la cause du 25 -5du 2em quart!!!! ET pourquoi faire de longues analyses ..Résumé du match ...Tremmel contre POITIERS et tout est dit!!!!

Pas suivi le match mais à la lecture de la feuille de stats une nouvelle fois on s'est bien troué à 3 points avec un vilain 4/24, c'est souvent le cas lorsqu'on perd cette saison en abusant du shoot longue distance, incompréhensible que l'on n'ait pu convertir en points les 21 balles perdues de poitiers.
2 records tout de même : 9 interceptions pour John !
et records d'évaluation pour darden en carrière en france 32 d'évaluation désormais meilleur marqueur du championnat (17.94) et 2ème à l'evaluation (21.18)

Tois records James... avons nous deja pris un 25 -5 ds un quart???

De tête, on avait marqué 3 ou 4 points dans un quart-temps à Pau il y a quelques années. Mais pour l'écart, je ne suis pas sûr. 20 points, c'est peut-être bien un record.

hubert-felix thie a écrit:

Tois records James... avons nous deja pris un 25 -5 ds un quart???

Pourrais-tu, chaque jour de la semaine, nous rappeler le score de ce deuxième quart temps, histoire qu'on le retienne bien...

hubert-felix thie a écrit:

Nan l important est de rester ds le top 4 pour les PO sinon adieu le dernier carré et l EL!!!!

L'Euroligue, mais tu dois en rêver toutes les nuits, c'est pas possible...

Jo L'incruste a écrit:

hubert-felix thie a écrit:

Nan l important est de rester ds le top 4 pour les PO sinon adieu le dernier carré et l EL!!!!

L'Euroligue, mais tu dois en rêver toutes les nuits, c'est pas possible...

Tu vois mon ami l EL ...question finances .plus rentable que de taper les supps et les abonnés!!!

JC a écrit:

hubert-felix thie a écrit:

Tois records James... avons nous deja pris un 25 -5 ds un quart???

Pourrais-tu, chaque jour de la semaine, nous rappeler le score de ce deuxième quart temps, histoire qu'on le retienne bien...

PAS de soucis....

hubert-felix thie a écrit:

Jo L'incruste a écrit:

hubert-felix thie a écrit:

Nan l important est de rester ds le top 4 pour les PO sinon adieu le dernier carré et l EL!!!!

L'Euroligue, mais tu dois en rêver toutes les nuits, c'est pas possible...

Tu vois mon ami l EL ...question finances .plus rentable que de taper les supps et les abonnés!!!

Rien de tel qu'une bonne tombola et une vente de gâteaux pour assainir les finances d'un club voyons.

Supporters nancéens,

Petite aide pour votre analyses statistiques: les stats ne font pas tout ... la "petite" équipe de Poitiers à tout simplement eut plus de coeur que celle de Nancy, et poussée par une salle en fusion, les joueurs de Poitiers, équipe certes moins alléchante sur le papier, se sont juste un peu plus déchirés et ont défendu comme des morts de fin. La zone et les aides défensives ont fait la différence. Monsieur Monschau peut critiquer l'arbitrage (à chaud, donc déçu je pense) mais il n'y avait aucune similitude dans l'antisportive sifflée aux Nancéens en fin de match et la faute de Fournier. De plus, Nancy fait une grosse presse, Brun fait faute et engeule l'arbitre, l'arbitre siffle une technique justifiée. Enfin, on peut revenir à l'arbitrage à chaque match, mais la différence s'est réellement faite dans le second quart temps.
Pour la petite anecdote, Evan Fournier n'a que 18 ans et monte en puissance au fil de matchs. C'est sa première saison en ProA et face à Nancy, il devient juste le plus jeune joueur de Pro A à passer la barre des 20 points. Quelques autres avant lui mais à chaque fois plus vieux :
http://www.pb86.fr/actualite/basket/actus-pro-a/7750/fournier-le-plus-precoce
Pour la seconde anecdote: derrière moi lors du match, deux supporters Nancéens: reflexion de fin de premier quart temps: "Bah Poitiers, y aura cru 2 minutes (rires)" (allusion au début de match)...le verdict on le connait : la morale je vous laisse la trouver.
Mais rassurez vous vous avez tout de même une belle équipe qui peut aller loin. Vous êtes juste tombés sur des acharnés poussés par une salle en fusion, tout comme Chalon et Cholet avant vous.
Amicalement,
Un supporter Poitevin.

Votre victoire n'a pas volée, personne n'a dis cela.

Jlm on le refera pas.

Après, surtout cette saison avec la blessure précoce de notre artilleur en titre qu'était Mims, il est certain que la zone est l'arme numéro un si l'on veut faire déjouer le Sluc.

On a jamais sû y faire face sereinement. Mais une def' de zone, ca reste moche.

Alors la NB nous avons un serieux prob ..si nous n arrivons plus a dejouer une zone...les joueurs changent le prob persiste ..alors faut ajouter que JLM n arrive pas ou plus a contrer une Zone!!!!

tout d'abord, il faut rappeler que nous en sommes pas les seuls à avoir perdu la bataille de Poitiers... on verra le classement de cette équipe à la fin...

bien sûr, ce sont les joueurs qui tirent, ratent et marquent (sans Deane, Brun, Akin, etc..., pas facile de gagner)... bien sûr que les arbitres peuvent se tromper... mais si l'on ne peut plus parler de ça pour expliquer une défaite... et puisque la querelle des universaux n'est pas forcément une grille d'analyse pertinente pour le match d'hier, je propose une autre explication

on s'est pris à un 25-5 et même un 29-5 (puisqu'il y a eu 23-10)... peut-être que, simplement, Rudy Nelhomme hier a trouvé un réponse imparable à un JLM qui avait pourtant bien préparé son match (on avait mis une sacrée rouste à Poitiers sur son terrain pendant le 1Q quand même)... notre ami de Poitiers a vu une équipe galvanisée qui a fait déjouer son adversaire

Bref, hier, sur un match, Nelhomme a peut-être simplement battu JLM... Notre coach ne gagnera pas tous ses matchs. Il a le droit d'en perdre aussi... S'il était parti avec le jeu conconcté à l'ère Greer, je ne l'aurais pas regretté. Là, cette année, il nous offre autre chose, du bon jeu avec une équipe sympa... Il a simplement été battu par un type qui était plus fort que lui hier... c'est la loi du sport, non ?

PS : je n'ai pas le temps de suivre les jeunes talents... donc rien de méprisant dans ce que je dis... ce jeune va peut-être éclore un jour... mais, jusque là, Fournier , c'était un footeux pour moi !!!

Une salle en fusion faut peut etre pas abusé....
Par contre oui la zone a fait la diffenrence.... pas besoin de defense acharné ou je ne sais quoi une bonne vielle zone comme en Departementale les dimanches matins et hop le sluc est perdu !

Alors la je me tourne vers les grands connaisseurs et fins limiers du basket ,comment ce fait-il que quel que soit notre effectif nous sommes autant en difficulté face a une defense de zone???

Car on a pas de veritable shooteurs

@ Anoua: on respecte Poitiers ici à Nancy pour souvenir votre premier match de proA vous l'avez gagné chez nous et depuis on sait que vous êtes des dangers

Par contre hier on avait quand même 4joueurs qui se sont troués d'une belle manière: Grant, Akin, Samnick, Deane alors est ce du à votre public en fusion??? Mouais
Est ce du à votre défense??? Peut être un peu
Ils étaient surtout complétement HS ajouté à ça Badiane et Brun qui nous fait du Brun version 2011 on n'était pas aidé...
Bref bravo pour votre victoire et bravo surtout pour enchainer de si belles victoires à domicile j'espère que vous garderez votre place en ProA vous le méritez!
Et nous, espérons qu'à nos prochaines rencontres on arrive à avoir un peu plus que deux joueurs qui arrivent à jouer.

Wilson, Cox , Morandais ....pas de vrais shooters....???? Te parle pas uniquement de cette saison!!!

Le SLUC Nancy n'est plus si dépravé que cela face à une défense de zone cette année. Pas plus que les autres équipes.

Mais le fait est que sans intérieur capable de mettre un panier (Akin Akingbala), et deux autres pénalisés par les fautes (Victor Samnick et Moussa Badiane), on s'est très vite retrouvé sans réel point de fixations, chose qui semble (c'est même sûr) être primordial en basketball, mais encore davantage face à une défense de zone pour faire bouger un bloc défensif.

Cela passe lorsque les shooteurs mettent dedans (cf. le premier quart temps), et on s'est tout de même pas mal débrouillé pendant un moment malgré la disette offensive car en face, il perdaient des ballons, ce qui retardait leur envolée, et n'étaient pas en réussite de loin. Mais une fois que notre jeu s'est résumé à arroser derrière l'arc (n'est pas Roanne qui veut... Là bas, leur poste 4 met dedans à trois points) - et je suppose sans que la raquette ne soit "piétinée" -, et que logiquement, l'adversaire contrôle son rebond défensif, on paye cash.

On perd très peu de ballon (et lorsqu'un ballon l'est, c'est au moment où l'équipe peut revenir à -4, -3), on en pique énormément, mais on ne converti pas un tir. Tant d'efforts qui ne se concrétisent pas, cela se paye cash en défense à un moment ou un autre, aussi.

Mais apparemment, c'est la fin du monde.

Sinon juste une petite pique à notre coach préféré:

Les joueurs français de moins de 20ans ça sert à qqch! même à gagner des matchs face à des ricains...

OK c est sur quand tu ne mets rien a l interieur et que tu arroses a l exterieur cela aboutit au résultat d hier!! Mais il est quand meme surprenant que tant de joueurs soient passés au travers hier! Oula tu as pris la mouche JC, finalement le sluc n a pas besoin de supporters ,juste de spectateurs qui payent l entrée qui ne disent jamais rien , qui viennent a Gentilly pour se rechauffer ou parcequ ils sennuient profondément chez eux,si il faut achaque fois caresser dans le sens du poil.....

C'est un sport d'équipe, c'est comme ça. On réalise un match catastrophique au niveau de l'adresse, mais on ne perd "que" de 8 points. Tu sais, mettre des tirs dans ces conditions (c'est à dire sans points de fixations, face à une zone qui plus est, à l'extérieur), ce n'est pas aussi facile que de tenter un lancer franc.

Willie Deane, qui n'est déjà pas en condition de vraiment jouer son jeu avec son nez, n'est pas un mec friand du tir lointain. Kenny Grant, qui doit être en parfaite position, et avoir un minimum de temps pour dégainer, s'est donc logiquement troué. John Linehan, qui se donne déjà comme un mort de faim en défense, et qui n'est pas non plus un tireur d'élite à la base, ne peut pas se transformer, sans parler de son gabarit, en Ray Allen de la ProA. Puis Stephen Brun, qui ne fait que shooter de loin, et souvent hors système face à une individuelle, n'en met pas un depuis... je ne sais plus. Le reste, ce sont des intérieurs, et pour la plupart, ils n'ont pas pu véritablement jouer hier soir. Donc mis à part le super athlète Tremmell Darden, qui a donc été coupé du reste de l'équipe, les spécialistes du tirs ne sont pas beaucoup. Pour que nos "shooteurs" soient performants, il faut que l'effectif soit bien en marche, que les petits décalages (d'où l'importance d'avoir des intérieurs) soient effectués, etc. Bref, le seul qui aurait peut-être pu nous sortir de cette situation, c'est Ralph Mims, alias le grand malade du tir. Car c'est son fond de commerce depuis qu'il joue au lycée. Il peut shooter de partout, dans n'importe quelle condition, le tout avec une confiance totale. Mais on n'en sait rien.

hubert-felix thie a écrit:

Wilson, Cox , Morandais ....pas de vrais shooters....???? Te parle pas uniquement de cette saison!!!

Même en citant ceux là.

Entre un bléssé, un inconstant, et un passaspécialitédutout, y'avait aucun joueur qui shootait régulièrement.


Tu vois la Chorale cette année, ils n'ont aucuns joueur dans les différents "tops" (points, rbds, assts) mais ca n'empèche. Tous tapent des shoots et beaucoup font mouche.

D'ailleurs suis sûr que Jdc leur fait faire 3 heures de shooting intensif par semaine

Une panne générale



zoom
A l’image de Victor Samnick (2/7), le SLUC a gâché des munitions samedi. Or, le basket est un sport d’adresse... PhotoPQR/La Nouvelle République/Patrick LAVAUD



Avec un tout petit 33 % de réussite aux tirs, le SLUC pouvait difficilement espérer ramener une victoire de Poitiers. Une faillite qui a touché aussi bien le secteur intérieur qu’extérieur.

Pro A Après Poitiers - SLUC Nancy (69-61)

Le SLUC n’est plus un cas unique. Alors qu’avant la journée, le club nancéien était le seul parmi les équipes de tête à n’avoir pas mordu la poussière une seule fois contre les six derniers du classement (huit victoires), il a calé chez cette équipe poitevine mal classée mais qui aura quand même réussi le tour de force de faire chuter coup sur coup dans sa salle Chalon, Cholet et Nancy !

Un coup d’arrêt pour le club nancéien qui restait sur quatre succès de rang à l’extérieur et qui avait remporté cinq de ses sept matches cette saison sur les routes, mais un coup d’arrêt qui n’a rien d’étonnant tant les Lorrains ont semé tout seuls les graines de la défaite. Comment ? En dévissant dans les grandes largeurs au shoot. Bon élève de la Pro A en terme d’adresse (il est sixième avec 45,3 % de réussite), le club nancéien s’est contenté d’un piteux 33 % samedi soir.

Et s’il a eu beaucoup plus tenté que Poitiers (67 tirs contre 55), il a rentré moins de shoots que son adversaire du soir (22 contre 26) pour signer une des plus mauvaises lignes statistiques de la saison.

Or, le basket est un sport d’adresse. Et quand l’adresse vous fuit, souvent, la sanction tombe, implacable : la défaite. Sur les dix équipes les plus maladroites sur un match depuis le début de saison, neuf se sont inclinées. Seul contre-exemple ? Le Havre, victorieux au Mans pour l’entame de la saison en dépit d’un médiocre 22/68 aux shoots. Une exception, juste une exception. Et samedi soir, le SLUC Nancy est passé à la caisse pour ne pas avoir réussi à rentrer ses shoots.

« Et pourtant, la plupart étaient plus ouverts que ceux qu’on a eus contre Orléans la semaine dernière », relevait Jean-Luc Monschau. Orléans, contre qui le SLUC avait tiré à près de 60 % de réussite pour réussir son meilleur pourcentage de la saison.D’un extrême à l’autre

Alors, pourquoi le SLUC est-il passé d’un extrème à l’autre ? Parce que Nancy a été déstabilisé par la zone poitevine ?

« Non, non, je ne pense pas que ce soit ça », soulignait Kenny Grant samedi soir, « La semaine dernière, on avait bien réussi à attaquer celle d’Orléans. Ce soir (lire samedi soir), on a pris des shoots qu’il fallait prendre. Ils ne sont pas rentrés, c’est tout. »

C’est bien connu, l’adresse extérieure est par définition capricieuse. Mais si Nancy s’est déchiré à trois points (4/24) à l’image notamment d’un John Linehan qui aura raté ses cinq tentatives après un premier quart-temps prometteur (2/3), le SLUC n’aura même pas trouvé dans le secteur intérieur les points qu’il n’arrivait pas à mettre de loin. Tremmell Darden n’a pas gâché (8/10) mais tous les autres joueurs s’en sont chargés dans un bel élan collectif en totalisant un minuscule 23 % de réussite dans la raquette. Rédhibitoire.

Pas d’adresse extérieure, pas d’adresse intérieure non, plus, cette panne générale était au final trop préjudiciable pour espérer s’imposer même si la fin de partie a pu laisser croire, un instant, à un happy-end. Dépassé par Roanne et Cholet, le SLUC Nancy va se remettre au travail pour rebondir rapidement. Dès vendredi (20 h 30), c’est l’ASVEL qui l’attend en quarts de finale de la Semaine des As. Et pour briller à Pau, il n’y a pas de secret, il faudra retrouver cette adresse qui a tant fait défaut à Poitiers...

De notre envoyé spécial Anthony GUILLE



Est republicain

Deane, y’a un problème



zoom
Transparent samedi (-2 d’évaluation), Willie Deane traverse une mauvaise passe. Le SLUC commence à s’inquiéter. Photo d’archives



Depuis quatre matches, l’arrière américain est fantomatique. Une source de préoccupation pour le staff nancéien.

Depuis quand le SLUC Nancy n’avait-il pas marqué aussi peu de points ?

Avec 61 points inscrits, le SLUC Nancy a rendu sa copie la plus faiblarde offensivement depuis le début de saison. Il n’avait pas marqué aussi peu de points depuis le quart de finale retour des play-offs en mai dernier face à Gravelines. Contre les Nordistes, les Nancéiens s’étaient en effet inclinés 58-74 à Gentilly.

Qu’arrive-t-il à Willie Deane ?

L’Américain est un fantôme depuis quelques matches. Sur ses quatre dernières sorties (championnat et Coupe de France), il tourne à… 0,3 d’évaluation et 2/23 aux shoots ! Des chiffres qui s’expliquent en partie par la grippe puis la fracture du nez dont il a été victime ces derniers jours. Mais en partie seulement. Car samedi, le joueur était rétabli et ne portait même plus de masque de protection mais cela ne l’a pas empêché de rendre une nouvelle copie insipide (2 points à 20 %, -2 d’évaluation). Un apport insuffisant qui commence à laisser perplexe Jean-Luc Monschau. « C’est le premier match où il n’avait pas de circonstances atténuantes entre guillemets et où il pouvait retrouver le rythme », relevait le coach nancéien, « C’est un souci car s’il ne met pas les points quand Kenny (Grant) n’est pas en réussite, ça devient compliqué au poste deux (arrière). » Autant dire qu’une réaction est attendue d’urgence…

Moussa Badiane a-t-il un souci avec l’arbitrage ?

Possible. En tout cas, le pivot nancéien écope souvent de fautes qu’on peut juger sévères en un laps de temps réduit. Samedi, il s’est fait sanctionner alors qu’il jouait des bras de manière licite avec son frère Pape pour prendre position avant de prendre une deuxième faute pas si évidente quelques dizaines de secondes plus ard obligeant Jean-Luc Monschau à le rappeler sur le banc. À certains égards, le joueur donne le sentiment d’être encore sifflé comme un espoir alors qu’il a trente ans. « C’est une question de statut », soupirait le joueur après le match avec des accents de fatalité dans la voix. Un statut de joueur majeur qu’il avait la saison dernière en Pro B et qui pesait sans doute - même de manière inconsciente - sur le corps arbitral, mais qu’il doit encore gagner à l’étage au dessus.

Le SLUC a-t-il le don de faire briller des joueurs qu’on voit peu habituellement ?

On peut se le demander. Auteur du meilleur match de sa jeune carrière samedi avec une évaluation de 20 alors qu’il tournait à moins de 3,5 de moyenne jusqu’alors, Evan Fournier (18 ans) n’est pas le premier cette saison à voir ses stats grimper en flèche face au SLUC. Avant lui, le Havrais Ousmane Camara avait compilé 20 d’évaluation à Gentilly alors qu’il tournait à un peu plus de 7 jusqu’alors, le Limougeaud Aurélien Salmon avait pris feu (31 d’évaluation) alors même qu’il avoisinait les 5 d’évaluation et le Vichyssois Thomas Larrouquis avait connu un pic de 22 alors qu’il émargeait à moins de 8 d’évaluation. Les joueurs d’appoint de Villeurbanne, que le SLUC affronte vendredi à la Semaine des As, peuvent donc croire en leurs chances de briller…

Adversaire du SLUC vendredi à la Semaine des As, l’ASVEL jouera-t-il avec Andrija Zizic ?

Pas certain. Très décevant depuis le début de saison alors qu’il avait débarqué dans le Rhône avec un des plus beaux CV vus en Pro A ces dernières saisons, le Croate pourrait rapidement faire ses valises. L’ASVEL cherche à se renforcer dans ce secteur d’autant qu’elle doit composer sans Bangaly Fofana, blessé en janvier et «out» pour deux mois, et l’intérêt que porte le club croate du Cevita Zagreb pour Zizic selon le site internet «Basketnews» pourrait permettre au club rhodanien de régler le dossier rapidement et se mettre en quête d’un pivot d’impact. Mais même si les chemins de Zizic et l’ASVEL venaient à se séparer, il est peu probable que le club rhodanien aligne un nouveau joueur face au SLUC.

Anthony GUILLE



Est republicain