[Euroleague - J10] SLUC Nancy 79 (33) - (51) 103 Siena

Pour avoir croisé au centre ville 2 joueurs de Sienne, ils n'ont pas l'air bien stressés ! ils faisaient les magasins, tranquillement !

Il faut jouer ce match à fond pour ne pas avoir de regret par la suite. Imaginez que Sienne nous batte sur un dernier panier au buzzer ou que le Sluc rate la balle de match sur la dernière possession et que Kaunas ou Sopot perde également leur match respectif... Les Boules!!!

Je pense que demain, le résultat comptera bien plus que la manière. Tans pis pour les téléspectateurs de Sport+!

Comme TP et Eva en juin donc, on doit avoir des supers boutiques

ouais c'était chez casa okay je

article sur l'equipe .fr

Il règne une atmosphère de science-fiction à Nancy. Comme si mercredi à 20h45, un éclair allait transpercer l'espace-temps, une faille d'où surgirait des surhommes, des Lorrains soudainement bodybuildés par l'enjeu, capables d'un coup d'un seul de terrasser l'ogre Sienne. Tout le monde au SLUC veut y croire car ce succès est la première des conditions pour que le club se hisse dans le Top 16, les deux autres étant des revers de Kaunas à Barcelone et Sopot à Athènes face au Panathinaïkos.

Dans la vraie vie, il est bien difficile de croire à une victoire du SLUC sur la terrible Montepaschi Sienna, leader invaincu de la Lega italienne après quatorze journées, lors de cette dixième et dernière journée du premier tour. Le match aller, marqué par une lourde défaite en Toscane (86-63), avait déjà démontré la différence de niveau entre les deux formations. Or depuis ce match disputé le 26 novembre, la situation a empiré à Nancy avec quatre défaites en cinq matches de Championnat, la dernière dimanche au Mans (92-82), et trois défaites sur quatre en Euroligue, dont une lourde de conséquences la semaine dernière à Kaunas (105-94).

«Nous voulons juste croire que nous pouvons le faire !»
Mais ce match, on l'a compris, n'a rien à voir avec l'ordinaire. D'ailleurs, à bien y regarder, le SLUC est invaincu à domicile en Euroligue depuis le cinq novembre - comme quoi la logique... «Ce n'est plus le moment d'évaluer nos chances de nous qualifier. C'est juste celui de jouer et de se mettre dans le dur pour l'emporter. On était si près de le faire il y a une semaine à Kaunas, à nous d'y arriver maintenant ! Bien sûr, Sienne est une grande équipe, dominante en Italie et performante en Euroligue. Mais elle pourrait être la meilleure équipe du monde, nous voulons juste croire que nous pouvons le faire !», affirme l'entraîneur Jean-Luc Monschau sur le site de l'Euroligue.

Si l'attrait du Top 16 à l'effet de la potion magique, alors Nancy ne sera plus cette équipe qui souffre trop souvent à poser son jeu en attaque, notamment dans les moments chauds, comment le montre ses dernières places aux passes décisives (9,1 assists) et à trois points (29% de réussite). Elle ne sera plus cette équipe qui perd trop de balles (15,9, 22e sur 24) et gâche des lancers francs (66% de réussite, 23e sur 24). Elle saura maîtriser ces magnifiques "machines" à jouer au basket-ball que sont les Lituaniens Kaukenas et Lavrinovic, empêcher les Stonerook et McIntyre de jouer les pickpockets en défense ou encore limiter l'impact de l'expérience des Domercant et autre McDonald. «Avec Pau-Orthez, on avait battu à domicile le CSKA Moscou champion d'Europe en titre», rappelle Ricardo Greer. Comme quoi, tout est possible. X.C.

ils nous adorent l'équipe!!! que des articles élogieux depuis un certains temps...

Vu sur euroleague .com

We've got to go out and play like chickens with our heads cut off for 40 minutes.
POSTED BY RICARDO GREER - NANCY, FRANCE

Inutile de traduire, cette phrase de Ricardo est assez explicite, non ?

Aucun des clubs français n'est qualifié en Uleb, LeMans éliminé, reste que le champion de france pour faire honneur au pays

pour encore 24 heures pas plus

bacou a écrit:

Namele a écrit:

lolo a écrit:

A ne pas négliger, l'horaire du match en semaine et les conditions climatiques ...

Non ce n'est pas un excuse ça
Si même moi je peux venir, tout le monde a intérêt à être là

Plus sérieusement, certainement que l'apport du public est réel. De là à le quantifier je n'en sais rien.
Ce qui est sûr, c'est qu'il faudra que le SLUC (à tous les niveaux) nous sorte ce qu'il a de mieux pour espérer battre Sienne. Et ça, ça passe par le public effectivement
Mettez tous vos t-shirts !

Même mwoua je viens !!!!

OUF!!!!! ON est sauvé alors !! .....

aircraft a écrit:

ils nous adorent l'équipe!!! que des articles élogieux depuis un certains temps...

C'est de l'ironie ton post rassure-moi ? Parce que si t'es sérieux, relis bien l'article de L'Equipe qui nous enfonce pas mal !!

Ben ,je crois que nous avons besoin de personne pour nous enfoncer actuellement.. Espérons que demain L' Equipe.... va se défoncer!!

Theseus a écrit:

aircraft a écrit:

ils nous adorent l'équipe!!! que des articles élogieux depuis un certains temps...

C'est de l'ironie ton post rassure-moi ? Parce que si t'es sérieux, relis bien l'article de L'Equipe qui nous enfonce pas mal !!

bin, ils sont realistes, non?

Theseus a écrit:

aircraft a écrit:

ils nous adorent l'équipe!!! que des articles élogieux depuis un certains temps...

C'est de l'ironie ton post rassure-moi ? Parce que si t'es sérieux, relis bien l'article de L'Equipe qui nous enfonce pas mal !!

c'était ironique d'ou mon smiley... parce que ça fait un paquet d'articles sur le SLUC qu'ils font d'affilé ou ils nous tapent dessus et ça en devient saoulant...

Haha article sur sport24 avec une photo de Christian Monschau et bien sûr une légende indiquant JLM... Et encore je n'ai pas lu le contenu de l'article, rien que la j'ai peur !

Edit : à croire que quelqu'un leur a remonté l'info, ils ont déjà corrigé la photo !

fraga a écrit:

Haha article sur sport24 avec une photo de Christian Monschau et bien sûr une légende indiquant JLM... Et encore je n'ai pas lu le contenu de l'article, rien que la j'ai peur !

Edit : à croire que quelqu'un leur a remonté l'info, ils ont déjà corrigé la photo !

Comme quoi dans "google image" il faut aussi que le journaliste apprenne à taper le prénom

Pour info Sopot se déplace au Pana sans ses 3 meilleurs joueurs à savoir Logan, Ewing et Burke

C'est le grand soir


Pour continuer son aventure en Euroligue, le SLUC doit réussir à Gentilly le plus gros exploit de son histoire devant le champion d'Italie, demi-finaliste européen en 2008 et invincible en Lega. Nancy est derrière son SLUC.





NANCY._ A l'image de Ricardo Greer qui ne bronche pas, qui joue depuis un bon mois avec une microfracture à l'orteil non cicatrisée, il faut oublier les bobos, les douleurs qui se réveillent, les articulations qui grincent, les chevilles qui « sifflent », arrêter de se plaindre et se lancer dans la bataille.
S'il y a un match à jouer dans la saison, un match que tous les supporters du SLUC attendent, c'est celui-là, celui qui peut offrir au SLUC une place parmi les seize meilleures équipes d'Europe, mais aussi six matches de plus à jouer, six rencontres télévisées supplémentaires, trois recettes à domicile, une superbe occasion de se faire pardonner (l'équipe reste sur cinq défaites consécutives) et enfin sept points de ranking qui officiellement est toujours en vigueur. En tout cas Jordi Bertomeu patron de l'Euroligue, invité à déjeuner par le président Fra en décembre dernier à Barcelone, n'a pas annoncé le contraire. Il sera temps au moment voulu d'en reparler.
Samnick infiltré lundi jouera-t-il ? Akingbala touché au genou au Mans sera-t-il diminué ? L'heure n'est plus à s'écouter. On a la faiblesse de penser que Victor tout comme le Nigérian qui s'est entraîné hier seront sur le parquet comme le seront Domercant touché aux adducteurs (sorti du match contre Udine) ou Stonerook (voir par ailleurs). Après tout, pour le SLUC, c'est un des matches de l'année !
Miraculeusement en vie en cette dixième journée avec seulement deux victoires pour sept défaites et le plus faible panier average général (moins 125), le SLUC va donc jouer sa qualification sur un match en priant que le Panathinaïkos qui a encore une mince chance de finir deuxième (au panier average général avec Sienne) et Barcelone assuré de la première place, jouent le jeu. Si, à la stupeur générale, on apprenait que Kaunas ou Sopot ont gagné, le SLUC même avec une victoire devant le géant italien, pourrait ramasser ses gaules.
Mais franchement, on peut faire confiance au professionnalisme des deux clubs, les plus prestigieux d'Europe qui évolueront tous deux à domicile.
Mais avant de penser aux autres, il faut d'abord que le SLUC escalade les Dolomites par sa face hivernale. En est-il capable ? Lui qui inquiète, qui néglige son investissement défensif en Euroligue comme en Pro A, qui s'autodétruit en oubliant la bataille des rebonds comme devant Vichy, à Kaunas ou au Mans.

Le volcan Gentilly


Le train qui est passé sans s'arrêter à Kaunas, s'arrêtera-t-il en gare de Nancy ? Si le SLUC le manque, il n'est pas prêt de refaire un crochet par la Lorraine : « On y croit. Sur nos prestations à domicile en Euroligue, on peut être confiant. On a bousculé le Pana qui tremblait encore à deux minutes de la fin. Pourquoi pas Sienne qui réussit un parcours effarant en Lega. Sienne, c'est très fort à tous les postes. Il faudra tenir physiquement, dépenser beaucoup d'énergie et retrouver de l'efficacité dans notre jeu d'attaque », disait hier matin Jean-Luc Monschau. A ce sujet, Le SLUC ne pourra gagner sans un Wilson offensivement à son meilleur niveau, sans aussi une adresse extérieure supérieure à sa moyenne actuelle. Avec Cox, Tchicamboud, Jeff Greer, Morandais et Lamayn Wildon, on peut quand même espérer voir le SLUC dégainer dans le mille. Une seule fois, les Nancéiens l'ont fait, à l'unisson. Parlez-en à Gravelines (100-76)...
Enfin, le président Fra a décrété la mobilisation générale. Il a mis au défi ses admirables supporters de faire aussi bien, sinon mieux que ceux de Kaunas. On va monter le volume des amplis et la température de Gentilly qui doit se transformer en volcan en éruption. On annonce 6.000 personnes ce soir, 6.000 habillées par le SLUC. Pour le Top 16, c'est tous ensemble, tous ensemble...

Gilles GAIHIER


14/01/09


Est republicain

« Ce serait une fierté »


L'entraîneur italien Simone Pianigiani est catégorique : Sienne veut conserver sa deuxième place et terminer devant le Pana.





NANCY._ Détendu, souriant, chaleureux, Simone Pianigiani est arrivé en tête de la délégation italienne venue prendre possession de Gentilly, hier à 13 h. Au menu du jour : une séance principalement destinée à se dérouiller les jambes un peu engourdies par un périple qui avait débuté dimanche à Udine (où Sienne s'est imposé en championnat) et qui s'est achevé lundi soir au Novotel Laxou (via Venise, Zurich et Luxembourg).
Un voyage sans Rimantas Kaukenas et Morris Finley (blessés) et avec Henry Domercant (coup à la cuisse contre Udine) et Shaun Stonerook (douleur au dos) diminués. Déjà privé de son shooteur lituanien (14,3 points, 47 % à trois points en Euroligue), Simone Pianigiani espère pouvoir compter sur l'arrière américain, une autre pièce maîtresse de la Montepaschi (13,6 points et 47,8 % à trois points) : « Tous les deux seront sur la feuille demain (ce soir). Je ne sais pas si Henry Domercant pourra débuter le match, mais nous allons tout faire pour que les deux soient en mesure de nous donner un coup de main. »
Déjà qualifiés pour le Top 16, le champion d'Italie et son meneur US Terrell McIntyre (12,9 points et 3,9 passes en Euroligue) passé par Gravelines sous les ordres de Jean-Denys Choulet (en 1999-2000) débarquent à Nancy avec la volonté de conserver la deuxième place du groupe. Ce qu'ils feront s'ils gagnent ce soir ou si le Panathinaïkos (qui reçoit Sopot) ne parvient pas à reprendre les 27 points qui séparent les deux équipes au panier average général. Question : y a-t-il un énorme intérêt à terminer deuxième plutôt que troisième ? « Il faut être clair : pour la suite de la compétition, je ne pense pas que cela change fondamentalement les choses. Aujourd'hui, nous sommes incapables de dire quelles sont les équipes que nous allons retrouver au Top 16 », avoue le coach italien, « En revanche, nous venons bien à Nancy avec l'ambition de conserver la deuxième place. Lorsque vous disputez une compétition telle que l'Euroligue, vous voulez remporter le plus de matches possible et terminer au meilleur classement possible. D'autre part, ce serait une fierté pour nous de boucler la première phase devant un club aussi prestigieux que le Panathinaïkos. Et enfin, c'est une question d'état d'esprit. Pour moi, le mental est une des clés de la réussite à ce niveau. C'est pourquoi je demande à mes joueurs de disputer chaque match comme si c'était une finale... »

« Nancy n'est pas la même équipe à l'extérieur et à domicile »


Battu sèchement à l'aller (86-63), le SLUC sait qu'il n'a pas de faveur à attendre de la part de son adversaire du jour. Les Nancéiens vont simplement croiser les doigts en espérant que le Barça (qui accueille Kaunas) et le Pana ne commettent pas d'impaire. Simone Pianigiani, qui aura lui aussi un œil tourné vers Athènes, estime le SLUC en position préférentielle par rapport à ses deux rivaux : « Il me paraît difficile pour Sopot d'aller gagner à Athènes... Je pense que si Nancy gagne contre nous, il a 90 % de chances de se qualifier. Quel que soit le résultat du match aller, je sais que ce match va être difficile pour nous. Nancy n'est pas la même équipe à l'extérieur et à domicile (Ndlr : il regarde les gradins de Gentilly). Et je sais que demain (ce soir), la salle va être chaude... »

Thomas SIMON


14/01/09


Est republicain

« Il faut tout donner ! »


Le pivot nancéien veut mettre toute son énergie pour ne pas avoir de regrets. Et évoque pour la première fois la possibilité de ne pas raccrocher en fin de saison...





- Cyril Julian, si on vous dit que le SLUC va jouer un des matches les plus importants de son histoire en coupe d'Europe ce mercredi...
- C'est un match capital pour nous mais qu'il soit gagné ou perdu, ce qu'il faut, c'est n'avoir aucun regret à la fin. Il faut qu'on finisse en ayant tout donné, en ayant mis toute notre énergie et notre ''fighting spirit''. Et si on devait s'incliner, il faut qu'on se serve de tout ce qu'on aura appris en Euroligue car on n'a pas le même degré d'intensité en Euroligue qu'en championnat.
- A l'aller, vous aviez été surclassé (86-63). Honnêtement, y a-t-il vraiment la place pour passer ?
- Oui. Cela a été dur car on a pris deux claques d'entrée (NDLR : -28 devant Barcelone et -29 à Sopot) mais il fallait se jauger en Euroligue et on a vu ce que c'était. On a deux victoires ce qui n'était pas évident et aujourd'hui, on a la possibilité d'aller au Top 16. Tout le monde va donner le maximum. On a un bon public, qui sera présent, il ne faut rien lâcher et les mettre en difficultés. Et puis, est-ce qu'ils seront à 100 % sachant qu'ils ont leur place assurée et qu'ils jouent à l'extérieur ? On verra.
- On a le sentiment que cette équipe de Sienne n'a pratiquement pas de faiblesses. Qu'en pensez-vous ?
- Ils ont forcément des faiblesses... Ce n'est sans doute pas l'équipe qui revient le mieux en défense par exemple. Si on arrive à avoir les rebonds et à relancer le jeu, on peut leur poser des problèmes...

« Continuer un ou deux ans ? Pourquoi pas ? »


- Le rebond, c'est justement un des secteurs où vous êtes à la peine en ce moment...
- Dimanche, Le Mans a tout rentré alors on n'a pas trop parlé des rebonds. Le rebond, ce n'est pas seulement un aspect lié aux intérieurs. C'est également collectif. Il faut que tout le monde soit impliqué, sinon on ne s'en sortira pas.
- D'un point de vue personnel, vous êtes en plein boom depuis un peu plus d'un mois (près de 19 points et 25 d'évaluation moyenne depuis début décembre). Quel a été le déclic ?
- Il n'y a pas eu de déclic particulier. Simplement, les ballons sont revenus sur moi, le temps de jeu a augmenté. J'aime toujours jouer et j'ai du plaisir à être sur le terrain. Ça fonctionne bien en ce moment et il faut que je reste sur cette dynamique. Mais ça prouve que je ne suis pas encore fini (sourire).
- Vous avez annoncé que c'était votre dernière saison. Mais cela ne vous donne pas envie de continuer ?
- Pourquoi pas ? Je me rends compte que mon pied va mieux et qu'on a trouvé un système qui permet de soulager l'articulation. Cela repousse l'éventualité d'une opération. Disons que je ne ferme pas la porte pour continuer un ou deux ans... A Nancy, ce serait super. Mais cela peut aussi être ailleurs...
- Et l'équipe de France ?
- Là, je ne reviendrai pas sur ma décision. C'est fini.

Recueilli par Anthony GUILLE


Est republicain

Plus que 600 places








NANCY._ La location pour le match se poursuit à un très bon rythme, mais il reste encore 600 places disponibles à Gentilly.
La location continue encore ce matin au siège du club (Palais des Sports Jean-Weille) de 9 h à 12 h ainsi qu'au guichet à partir de 18 h 30. Elle est également possible dans les magasins Cora et Auchan jusqu'à 15 h ainsi que sur le site officiel du club (www.sluc-basket.org) dans la rubrique billetterie en ligne.




14/01/09


Est republicain

Le SLUC qualifié si...








... il bat Sienne et que dans le même temps Sopot et Kaunas s'inclinent à Barcelone et à Athènes.
Dans tous les autres cas de figure, le SLUC est éliminé, en cas d'égalité à trois et battu par Kaunas et Sopot au panier average particulier :
•En cas d'égalité à trois, c'est Sopot qui se qualifie.
•En cas d'égalité entre Kaunas et Sopot, c'est Kaunas qui obtient son billet pour le Top 16.

Est republicain

Une véritable finale
Une victoire sinon rien. Ou plutôt un exploit sinon adieu à l’Europe ! Nancy, face aux Italiens de Sienne, est au pied du mur international. Il faudra obligatoirement vaincre pour se hisser dans le Top16.




Un match ? Non, une finale… Quand une place pour le Top 16 des meilleurs se joue ainsi sur une seule rencontre, le duel se transforme en combat royal. Surtout pour un club de l’Hexagone. Depuis 2002, trois formations françaises (sur quatorze) ont réussi à franchir le Rubicon, fleuve bien connu des Transalpins. Sachant que la deuxième phase ne constitue pas un joyeux terminus. Arrivent seulement ensuite les quarts de finale… Qu’il est long le chemin !

Ne pas rester en rade après cette période de nettoyage des sans-grades, ou des moins riches, équivaudrait tout de même à un réel exploit tant le basket bleu paraît délavé en ce moment après les résultats nauséabonds de la formation de Tony Parker. Après ces campagnes européennes qui se sont métamorphosées en autant de bérézinas. Les illusions mancelles, d’ailleurs, ont brûlé depuis belle lurette dans la chaleur étouffante d’affrontements déséquilibrés. Les équipes françaises ont vraiment perdu du temps par rapport à leurs rivaux du Vieux continent. Alors, c’est une chance de pouvoir encore sauver sa peau de novice lors de l’ultime soirée. Dans ses murs qui plus est, contre un adversaire ayant disputé le final four 2008, emmené par un Mc Intyre dégoulinant de talent (42 points, 17 passes décisives). Le garnement sera là, ce soir, à Gentilly, dans un palais réfutant une mise à mort possible pour mieux échafauder le rêve le plus fou. Car l’enjeu s’avère d’une simplicité délicieuse : après tant d’efforts fournis, seul le dernier coup de rein décidera de l’avenir du Sluc. Marche ou crève…

Semaine cruciale

Le champion de France se sent-il de taille à bousculer le champion d’Italie, leader actuel de ses joutes nationales ? Les indicateurs penchent en faveur de Sienne, rôdé à ce genre d’exercice. Faut-il croire en une démotivation d’un rival déjà rassuré sur son sort… Faut-il tabler sur la défaillance subite d’un collectif exemplaire… Les questions abondent. Notamment du côté nancéien puisque le Sluc traverse une période de turbulences rarement vécue ces dernières saisons. La bande de Jean-Luc Monschau aborde une semaine où elle ne peut plus se cacher derrière telle ou telle excuse. En un minimum de jours, les Lorrains peuvent gâcher beaucoup (l’Europe aujourd’hui, la Semaine des As samedi contre Chalon). Ce qui signifie qu’ils peuvent aussi gagner énormément… Au déchaînement populaire, il conviendra d’ajouter l’amour du risque, l’esprit d’entreprise, l’absence de complexes. Autant de valeurs composant un cocktail qui, parfois, enivre de joie et conduit à une ivresse inattendue. Mais on rappellera, qu’à force de musarder, le Sluc ne cajole plus son destin entre ses propres mains. Un miracle en terre meurthe-et-mosellane ne doit pas s’accompagner de succès (improbables) de Sopot ou Kaunas, ennemis jurés pouvant coiffer sur le fil, les folles espérances d’une ville. Et d’un pays.

Alain THIÉBAUT.

Republicain lorrain

Merci Bacou... Quelle journée cela va être... Déjà trop longue...

Et Cyril qui veut continuer un ou 2 ans... A NAncy se serait effectivement top.

Citation :

Vous avez annoncé que c'était votre dernière saison. Mais cela ne vous donne pas envie de continuer ?
- Pourquoi pas ? Je me rends compte que mon pied va mieux et qu'on a trouvé un système qui permet de soulager l'articulation. Cela repousse l'éventualité d'une opération. Disons que je ne ferme pas la porte pour continuer un ou deux ans... A Nancy, ce serait super. Mais cela peut aussi être ailleurs...