[PROA J3] SLUC Nancy bat ELAN Chalon/Saône 88 (55) à 81 (40)

Pro A (3e journée) : SLUC Nancy bat Chalon : 88-81

Déjà seul leader !


Le SLUC a mené de 25 puis encore de 20 points dans le troisième quart-temps avant de se faire peur. Le voilà seul leader après seulement trois matchs.


De notre envoyé spécial Gilles GAIHIER
CHALON. _ En rentrant aux vestiaires à la mi-temps avec quinze points d'avance (40-55) après en avoir compté 25 au cours de dix-sept premières minutes « faramineuses » dira Gregor Beugnot, le SLUC aurait pu baisser la tête. Zaki, auteur d'un bon passage défensif, venait de manquer un panier très facile. Et la série chalonaise en cours (10-0) ne laissait présager rien de bon. On se demandait même si face à ces shooteurs adverses en panne mais capables de repartir aussi sec, le SLUC n'avait pas mangé son pain blanc au cours d'une exceptionnelle première mi-temps.
« On était in the zone » dira dans un léger sourire Victor Samnick qui réussira deux premiers quart-temps de mammouth avec 5/9 aux tirs dont 2/4 à trois points, quatre rebonds, deux interceptions. Le SLUC subitement génial, artillera des quatre coins du parquet, pour arriver à la mi-temps avec un 8/17 derrière la ligne à trois points.
Une incroyable réussite nancéienne dont les acteurs allaient tout au long de la première mi-temps s'interchanger comme dans un rêve. Bauer (qui pénalisé par les fautes, ne jouera que très peu), Ricardo Greer, TJ Parker, et donc... Samnick, portèrent même alors l'avantage à plus 25.
On jouait la dix-septième minute. Et comme Julian montrait au petit jeune Moussa Badiane ses mouvements d'école dans la bataille des grands et des gros, on se dit qu'il ne pouvait rien arriver au SLUC : « on a tout essayé, changé de stratégie. Mais au basket, si tu es adroit même avec deux adversaires sur le dos et que tu n'a plus que deux secondes pour armer, ça devient tout simplement injouable. Le SLUC a été... injouable pendant presqu'une mi-temps. Après, c'est dur, très dur de revenir. Mais on n'est pas passé bien loin » insistera Greg Beugnot.
Chalon fut à deux doigts de couler dans cette première période. Les sifflets montèrent des tribunes. Et comme le repli défensif, la clé de cette rencontre dixit Jean-Luc Monschau, fut respecté par la défense nancéienne, Chalon fut rapidement à cours d'arguments.
Si bien que Barrett et Guice, les deux scoreurs de Chalon qui dégaînent d'ordinaire plus vite que leur ombre, restèrent bien loin de leur pourcentage à la mi-temps. Le Canadien n'avait que 3 points à son compteur, Guice, lui pointait à un tout petit 2/4.




La révolte de Chalon


Seulement voilà, à Chalon qui n'a perdu que deux matchs à domicile la saison dernière, il faut gagner. C'est un bastion. Et comme on pouvait le craindre, la révolte amorcée dans les deux dernières minutes de la mi-temps, se poursuivit encore plus féroce. Subitement sous pression, le SLUC prit en pleine poire deux paniers à mi-distance de Bracey et Corosine (45-55, 24'). A cheval, sur les deux mi-temps, les Nancéiens venaient de prendre un 15-0.
Le jeu avait changé de visage. Inconsciemment, le SLUC avait appuyé sur la pédale de frein. La tentation était grande et belle de laisser tourner le chronomètre : « on a perdu de notre fluidité. On s'est mis à perdre des balles. Vous savez, ce n'est jamais bon de mener de 25 points trop tôt en basket lorsque vous êtes sur un nuage et que votre adversaire est en panne d'adresse. Inévitablement ça tourne. Surtout ici à Chalon. Mais on a tenu bon. Et c'est une victoire qui va compter dans notre solde créditeur » analysera Jean-Luc Monschau.
Les visages nancéiens se crispèrent jusqu'à ce que Jeff Greer marque enfin, d'un shoot primé, le grand réveil du SLUC qui n'avait plus marqué depuis sept minutes (45-58, 25'). Samnick et Julian retrouvèrent alors toutes leurs qualités dans le jeu intérieur. La paire fit à nouveau des dégâts pour plier le match. Enfin, on le pensait (53-72, 30') avant que Rogers étrangement seul, aligne au buzzer du troisième quart-temps un panier primé sur une absence d'Amagou. Il restait à Chalon à jouer le tout pour le tout, à donner carte blanche à ses shooteurs pour espérer un retour du diable vauvert.
Et comme par enchantement Barrett retrouva son adresse légendaire avant que Braud, lui aussi derrière la ligne des 6,25 m, n'ajuste un shoot venu d'ailleurs (69-78, 35'). Chalon revenait, Chalon alignait les lancers-francs et Ford ramena son équipe à quatre points (80-84) à une minute de la fin : « franchement, j'ai eu peur » avouera le président du SLUC Christian Fra, dont le coeur a été mis une fois de plus à rude épreuve.
Mais heureusement, Dowdell le gamin, Dowdell le rookie ne trembla guère sur le pas de tir au jeu des lancers-francs. Le hold-up de l'année n'aurait pas lieu. Nancy est ce soir le seul et beau leader de la Pro A. Que du bonheur !





14/10/07




est republicain

A chaud

« Une grande et belle victoire »









• Christian Fra : « C'est une grande et belle victoire. Venir s'imposer à Chalon, c'est un exploit. Les garçons ont tenu même lorsque Chalon a lancé tous ses shooteurs pour tenter de faire basculer la rencontre. Ce soir nous sommes déjà seuls leaders. C'est un petit signe mais c'est un signe. J'espère qu'on va remplir Gentilly vendredi contre Strasbourg ».
• Gregor Beugnot : « Face à des Nancéiens faramineux, mes garçons n'ont jamais démissionné. Ils se sont ensuite révoltés. Et il s'en est pas fallu de grand chose pour qu'on réussisse le ''casse'' de l'année ».
• Jean-Luc Monschau : « C'est un bonus de venir s'imposer à Chalon. Avec son armada de shooteurs, cette équipe n'est jamais battue. C'est un succès très appréciable ».
• Victor Samnick : « La force de l'équipe, c'est notre complémentarité. Ce soir, on a été brillant pendant une mi-temps avant de résister au retour de Chalon. Continons a être stable, ne pensons pas au classement ».
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Vestiaires

Les espoirs à dure école









CHALON. _ Pour s'être relancés dans un nouveau cycle de formation, les dirigeants de l'Association vont devoir faire avec les défaites des espoirs, ce qui était plutôt rare depuis plusieurs années.
Hier soir, les espoirs du SLUC, malgré un très bon Lefevre et un Michel présent, se sont inclinés (76-62) au Colisée après avoir fait jeu égal avec leurs adversaires trois quarts-temps sur les quatre.
Les marqueurs :
Lefevre 23, Jacques 14, Wackowiak 8, Dussart 8, Rabah 4, Bourgeois 3 El Khir 2.
• éCRANS GéANTS. Les dirigeants de Chalon avaient posé des écrans géants sous le tableau de marque au plafond du Colisée pour que les spectateurs puissent regarder France - Angleterre après le match. Pas sûr que la formule ait recueilli beaucoup de suffrages. Le public du Colisée est vite rentré au bercail pour retrouver son salon et sa télé.
• RUGBY. Pour regarder tranquillement le XV de France, l'équipe du SLUC est retournée dîner à l'hôtel en étant branchée avec le Stade de France, avant de rentrer dans la nuit sur Nancy.
• SALMON. Aurélien Salmon marche au super en Pro B. L'ancien joueur du SLUC a marqué 17 points vendredi à Besançon avec Limoges (4/7 à trois points). Dans la même équipe, DeRon Hayes, pigiste de luxe au CSP, a fini la rencontre avec six points. Tous deux n'ont pu empêcher la défaite de Limoges.
• DUVOID. Responsable pendant plusieurs années du scouting du centre de formation, ancien coach de l'équipe cadets avec lequel il a gagné notamment deux coupes de France à Bercy, Didier Duvoid, qu'on ne présente plus au SLUC (ancien shooteur de l'équipe pro) n'a désormais plus aucune fonction au SLUC. Dommage !


G. G. (Gilles GAIHIER)


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La Pro A en bref













CHOLET BAT STRASBOURG : 66-59


STRASBOURG. _ Arbitres : Mme Julien et MM. Gasperin et Jean.
Les quarts-temps : 15-12, 20-13, 14-21, 17-13.
Strasbourg : Lewin (9), Shannon (18), Obasohan (8), McCord (10), Nissim (5), Giffa (5), Lewis (4)
Cholet : Tchicamboud (22), De Colo (8), Marquis (13), Dondon (2), Muirhead (5), Dobbins (9), Wiggins (7).


VICHY BAT DIJON : 78-61


DIJON. _ Arbitres : MM. Jeanneau, Chambon et Delaune.
Les quarts-temps : 16-20, 27-14, 19-14, 16-13.
Dijon : Ndoye (10), Bradford (10), Simon (18), Bouziane (6), Rowe (7), Krupalija (5), Badiane (5).
Vichy : Ball (26), Moss (17), Wright (7), Issa (2), Gradit (2), Melody (15), Rambur (3), Vivies (6).
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Nancy, déjà forte tête !

Le SLUC seul leader. Après trois journées seulement ! L'équipe de Monschau a passé un test probant, hier à Chalon. Même si on a vu un Nancy aux deux visages : magnifique avant la pause, besogneux ensuite...

Collision au Colisée. Pour un duel de ténors, d'ambitieux, de poids lourd du championnat. Mieux, étant donné le catastrophisme généralisé concernant les autres favoris, Nancy avait déjà la possibilité, en s'imposant dans le Sud bourguignon de s'emparer du fauteuil de roi. C'est fait, dans la douleur...
Le SLUC ne mit pas longtemps à se mettre en branle. Aiguillonné par un remarquable Ricardo Greer, par un extraterrestre nommé Samnick et un Bauer dans tous les bons coups. Il fallait ce trio au zénith pour repousser les assauts du grand Ford en roue libre dans la raquette (7 des 9 premiers points chalonnais). Cette hérésie n'échappait pas à l'œil du coach qui appelait Julian. Du super Cyril. En défense et offensivement. L'ancien international et Ricardo Greer s'appropriaient 19 unités sur 31 au terme d'un quart temps impeccable, ou presque.
Les Lorrains couraient décidément trop vite. Insaisissables, ils provoquaient une kyrielle de fautes dans le camp d'un Beugnot tentant le tout pour le tout en lançant sa jeune relève au combat. Badiane entretint l'illusion avant que les loups de Nancy ne mangent les agneaux de Saône-et-Loire. Au SLUC, ça canardait de partout. Les rotations débouchaient sur autant de paniers (Parker, Amagou). Un 2-14 déchaînait la passion meurthe-et-mosellane et détruisait la confiance locale. Chalon, en perdition totale, plongeait, coulait, se faisait marcher dessus. Samnick, Ricardo Greer et un collectif d'une adresse diabolique (7/12 à 3 points, 8/17 avant la pause) réduisait un palais bien plein au silence. 30-55 ? Le physique du Sluc avait écrabouillé l'Elan (21 rebonds à 13). Trop beau ? Peut-être ! L'inévitable relâchement, fruit de certitudes trop précoces, redonnait vie à ce rival à l'agonie. En deux minutes, Nancy prenait une claque (10-0). La deuxième lame sévissait au début du troisième acte. Soudain, les rôles changèrent. Le vide gagne les esprits lorrains : 15-0 à cheval sur les deux quarts temps, sept minutes sans paniers. Et l'adversaire en profitait sans plus, aveuglé par sa remontée spectaculaire (45-55, de - 25 à - 10). Le Sluc fila un coup de défense avant que l'impérial Ricardo Greer, patron lucide, ne réajuste l'ensemble. Le frangin Jeff et Julian redémarraient pendant que ces Chalonnais incorrigibles, balançaient des missiles sans réflexion. 0-9 en 40 secondes, et ce SLUC qui jouait quand il le voulait : de nouveau le large (50-70, 29e).
Alors est-ce Chalon qui était sur courant alternatif ou est-ce Nancy qui avait l'esprit volage ? Car l'ultime round, au lieu d'être une balade, se transforma en un corps à corps coriace ! La défense bourguignonne s'accaparait du panache offensif de son antagoniste : 55 points inscrits en 17 minutes, 23 en 14... Le SLUC était devenu besogneux, imprécis, stupide dans certains choix. Heureusement, Samnick se multipliait pour boucher les trous. N'empêche, la remontée des gars de Beugnot se traduisait au score : 69-78, 77-83, 80-84 à deux minutes du buzzer. Les nerfs nancéiens ne craquaient pas complètement. L'inverse aurait été injuste pour une formation ayant mené au score pendant 90 % du temps.




Alain THIÉBAUT.

Paru le : 14-10-2007

republicain lorrain

La victoire de Victor

L'homme du match. Victor Samnick au-dessus de la mêlée. Omniprésent et brillant : 21 points à 50 % avec un 3/6 à 3 points, 5 fautes provoquées, 2 contres, 2 interceptions, 2 passes décisives et... 12 rebonds. Etincelant avec un 26 d'évaluation. En plus, il a défendu bec et ongles. Bravo !
Les chiffres. On mettra en lumière les 19 points de Ricardo Greer à 54 % car c'est l'autre grand bonhomme de la rencontre. Avec 4 rebonds et 5 passes, il a sauvé le Sluc par ailleurs vainqueur grâce à sa discipline : 8 balles perdues seulement pour 17 passes décisives. On ajoutera 39 rebonds...
La phrase. Verra-t-on Nancy jouer aussi bien que pendant cette première période : « Faramineux, 55 points en 17 minutes, que voulez-vous faire ? Aucune défense ne peut résister à ces tirs qui venaient de partout » disait Greg Beugnot, « Une euphorie » ajoutait le coach nancéien Jean-Luc Monschau, « Un état de grâce » selon Victor Samnick. « On est content finalement de s'en tirer » concluait l'entraîneur lorrain, « on savait que la réussite pouvait tourner et que Chalon était capable de revenir... »




A. T.
republicain lorrain

merci bacou apparement tombé du lit ce matin

Contrairement à l'ASVEL et Orléans, Nancy a préservé son invincibilité sur le parquet de Chalon, samedi en clôture de la 3eme journée. Vainqueurs 88-81, les Alsaciens s’emparent seuls de la première place

Sport365.fr

ça en devient pathetique

JC a écrit:

Attention, Nancy n'a jamais fait un début de championnat parfait après quatre journée, c'est un dire un 4-0... Mais comme la saison semble être celle des première.

Tu anticipes la rencontre face à Strasbourg

Merci pour les articles

Le point de vue adverse...

Elan Chalon 81 - Nancy 88
Rien ne sert de courir









Mené de 25 points (30-55) après 17 minutes de jeu, l'Elan est parti de trop loin pour que sa vigoureuse réaction après la pause porte ses fruits. Le mal était déjà fait.

Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Hélas pour les Chalonnais, la célèbre maxime de La Fontaine s'est vérifiée une fois de plus hier au Colisée.
Menés de 25 points par une équipe de Nancy qui a évolué sur un petit nuage pendant un gros quart d'heure (30-55, 17e) les joueurs de Gregor Beugnot sont partis de beaucoup trop loin pour espérer quoi que ce soit. Sinon faire amende honorable face à un adversaire qui a confirmé par ce nouveau succès, qui fait de lui la seule équipe invaincue du championnat, qu'il faudrait à nouveau compter avec lui cette saison.
L'impact de Samnick
Malgré cet écart astronomique, consécutif à une poussée d'adrénaline d'un épatant Samnick (14 points avant la pause) bien secondé par Ricardo Greer et un impeccable Cyril Julian, il ne s'en est pourtant pas fallu de beaucoup pour que l'Elan réussisse l'impensable. L'inimaginable.
« C'est bien d'avoir eu 25 points d'avance très tôt, convenait Jean-Luc Monschau. On a fait cet écart sur notre adresse et surtout parce que Chalon n'en a pas eue. Mais on savait qu'à tout moment cela pouvait s'inverser et que Chalon allait se réveiller ».
Bien vu. La tête dans le seau (30-55) après un nouveau panier primé de TJ Parker, auteur d'un passage sur le parquet décapant (8 pts en 10 mn à 3 sur 4 aux tirs), les Chalonnais trouvaient en effet les ressources pour boucler la deuxième période sur un 10-0 aussitôt suivi d'un nouveau 5-0 dès les retour des vestiaires.
15-0 en l'espace de six minutes trente durant lesquelles les Nancéiens ne trouvaient pas le chemin du cercle, le Colisée retrouvait espoir. Et se reprenait à mugir comme aux plus beaux jours. Pas pour bien longtemps cependant. Jeff Greer à trois points, Cyril Julian puis ce diable de Victor Samnick renvoyaient aussitôt les Chalonnais dans les cordes en leur infligeant un nouveau 9-0 (45-64, 26e), leur troisième de la soirée après les deux de la première mi-temps sur lesquels ils s'étaient appuyés pour jouer les filles de l'air.
Retour d'enfer
Bref, malgré une vigoureuse réaction illustrée par un John Ford contrant à tour de bras (3 contres) en défense et une adresse partiellement retrouvée à trois points, Jermaine Guice et ses coéquipiers, étaient pratiquement revenus à la case départ (50-70, 29e) à une poignée de secondes de la fin du troisième quart-temps.
En lançant quatre « petits » sur le terrain autour de Bryan Bracey, Gregor Beugnot se décidait alors à jouer son va-tout. Une option payante puisque, malgré sa supériorité en taille, Nancy peinait pour s'adapter. « Quand Chalon s'est mis à jouer avec quatre « petits », souligne Jean-Luc Monschau. on a pris le parti d'accepter de rester plus grand. Mais cela n'a pas été évident pour nous car en étirant notre défense, il en ont profité pour ouvrir notre raquette ».
Avec Barrett et Braud qui faisaient mouche derrière la ligne des trois points et Ford qui venait cueillir les lancers francs dans la raquette, l'Elan signait un nouveau vibrant retour de flamme qui le ramenait pour la première fois sous la barre des 10 points (69-78), avec encore plus de cinq minutes à jouer au compteur.
Pas de doute, cette fois il y avait bel et bien match. Encore un peu plus quand l'Elan revenait au plus près (77-83, 38e) puis à quatre points (80-84) à une minute du buzzer.
Mais malgré ce sérieux coup de chaud, Dowdell et Nancy gardaient la tête suffisament froide pour repousser les assauts d'une équipe chalonnaise, mal payée de retour de son beau barroud d'honneur. Mais que ce premier faux pas à domicile devra sans aucun doute amener à méditer sur les efforts à fournir d'entrée, notamment en défense, pour ne pas revivre à l'avenir le même genre de situation.
Pierre Desbois

Gregor Beugnot coach de Chalon Jean-Luc Monschau coach de Nancy
« On peut être déçu de perdre ce match car même si on est parti de beaucoup trop loin, il n'y a pas eu de démission de la part de l'équipe ; au contraire, il y a eu révolte et au bout du compte on n'est pas passé si loin en ayant une possession pour revenir à - 4. Ce qui est surtout très dommageable, c'est d'avoir été mené de 25 points. Mais il faut dire qu'on est tombé sur un Nancy faramineux pendant 17 minutes. Il va être important qu'on commence les matches en manifestant la même volonté qu'on a eue après la pause ». Jean-Luc Monschau coach de Nancy « On a fait l'écart sur notre adresse et parce que Chalon n'en a pas eue, mais on savait que cela pouvait s'inverser et que Chalon pouvait se réveiller. C'est ce qui s'est passé et au bout du compte, même si on a plutôt bien maîtrisé notre fin de match, on est content de s'en tirer avec 7 points d'avance. Maintenant, c'est toujours un bonus de gagner à Chalon. On reste la seule équipe du championnat ; c'est bien, mais pour moi ce n'est pas l'aspect le plus important ».




Le journal de Saône et Loire

Le fait du match : 55 points encaissés en 17 minutes
Sonné par deux « tampons »









Plaqué au sol dès la première période, l'Elan s'est relevé comme il a pu. Après avoir été mené de 25 points à la 17e. En vain. Tentative d'analyse avec Ford, Samnick et leurs entraîneurs.

Quand des paniers rentrent de partout, tu veux faire quoi ? » Les propos de Gregor Beugnot traduisent l'ampleur du cauchemar vécu par l'Elan en première période.
55 points encaissés en première période ! Deux de moins qu'à la fin de la rencontre en ouverture du championnat contre Vichy (77-57). Dans ces conditions, face au double finaliste du championnat de France, difficile de l'emporter. Impossible même.
Dès les premières secondes, les filets se mettent à trembler de part et d'autre. 12-12 à la 6e, la partie est pourtant équilibrée. Avant qu'elle ne bascule définitivement sous le poids missiles nancéiens. Julian sous le cercle. Ricardo Greer, Parker et Samnick à 3 points. Le SLUC en fait voir de toutes les couleurs à la défense chalonnaise. Grâce à 9 points inscrits en deux minutes, le tableau d'affichage indiquait 31 pour Nancy à l'issue du premier quart-temps ! Chalon est K.O debout. A l'instar de Betsen contre les All Black.
« Samnick nous a tués »
Coup de gueule du coach. Remobilisation générale. On se dit alors que cet « état de grâce » - dixit Samnick - ne peut pas durer pour les visiteurs. Que nenni. Mené 44-30 à la 14e, l'Elan prend de plein fouet un second « tampon ». Quatre points de Amagou, deux de Samnick et cinq de Parker projettent Guice and co dans les cordes (30-55 à la 17e). Incroyable. L'Elan vient d'encaisser 43 points en 11 minutes. « On savait qu'ils scoraient soupire l'intérieur chalonnais Ford. On en avait parlé toute la semaine car Nancy a beaucoup de menaces offensives... Samnick (ndlr : 21 pts et 12 rbds) nous a tués. » « On était tout simplement dans la zone » sourit ce dernier.
Les Lorrains ont effectivement fait parler la poudre en affichant une intelligence de jeu et une polyvalence à toute épreuve. « Quand tu es mené de 25 points contre une équipe ayant un mauvais pourcentage, c'est dramatique. Mais là, Nancy a été faramineux, surtout au niveau de la lecture du jeu analyse Gregor Beugnot. Ils nous ont mis d'abord des paniers à l'intérieur. Et puis, quand on a commencé à verrouiller la raquette, ils ont trouvé des paniers de loin en décalant leur poste 4. Et lorsqu'on a trouvé à nouveau une parade, ils ont joué à l'opposé, côté faible, sur leurs extérieurs. »
Genou à terre
Pour autant, si le SLUC termine le premier quart-temps avec une adresse générale impressionnante de 58% (11/19), les 53% de réussite du SLUC à mi-parcours ne peuvent expliquer totalement une telle déroute. Pour le coach du SLUC Jean-Luc Monschau, c'est surtout l'adresse à 3 points (ndlr : 8/17 pour Nancy à la pause) qui a forcé l'Elan à mettre un genou à terre. « Souvent, les écarts se créent au basket sur le rendement à 3 points. Ce fut valable pour notre première période. Mais aussi en seconde avec le retour de Chalon à quatre points (ndlr : 80-84 à la 40e). »
Heureusement pour l'intérêt du match, l'Elan a la bonne idée de se relancer juste avant la pause en signant un 10-0 entre la 17e et la 20e (40-55). Évitant ainsi l'humiliation de regagner les vestiaires avec plus de 60 points dans la musette. « On a eu le mérite de ne pas démissionner. Il y a eu de la révolte » positive Gregor Beugnot.
Certes. Mais on avait à l'issue de la rencontre le sentiment frustrant que l'Elan n'a pu jouer cette rencontre les yeux dans les yeux. Abasourdi qu'il était par l'euphorie nancéienne du premier acte. « On a connu un passage de feu et on en a tiré les dividendes. Mais on ne peut pas toujours justifier la réussite. Quand ça rentre, c'est comme ça conclut Jean-Luc Monschau. Dans notre métier, il faut savoir rester humble. »
Michaël Rigollet
Le journal de Saône et Loire

De retour de Chalon après une bonne soirée et un grand match.
En résumé:

Points positifs:
-Equipe complémentaire, les rotations ont été très performante. Mention à Parker qui a grandement rentabilisé son temps de jeu.
-1ère mi-temps euphorique, rarement vu ca en déplacement (sauf victoire en SDA à Clermont..)
-Samnick "on fire", il était partout, en toute fluidité. Sa plus belle action: son contre sur Ford où il prend le rebond en même temps^^
-Les écrans géants dans la salle pour voir le rugby, bonne initiative
-L'ouverture d'un McDo à côté de la salle^^



Points négatifs:
-Les arbitres qui ont fait du n'importe quoi toute la rencontre, des deux côtés
-Les erreurs défensives lors de la seconde mi-temps
-Peu de supporters de Nancy (environ 10...)
-Mentalité de certains supporters adverses, enfin si on peut aller ca supporters..
-Ambiance molle comparée aux autres années


Maintenant place à Strasbourg et ca ne sera pas une partie de plaisir..

Merci pour les retours et les articles!

bacou a écrit:

"55 points encaissés en première période ! Deux de moins qu'à la fin de la rencontre en ouverture du championnat contre Vichy (77-57). Dans ces conditions, face au double finaliste du championnat de France, difficile de l'emporter. Impossible même."
Michaël Rigollet
Le journal de Saône et Loire

c'est Bauer ou Samnick qui joue en 5?

MaxBanks a écrit:

c'est Bauer ou Samnick qui joue en 5?

Les deux peuvent jouer 5 mais hier c'était Cyril accompagné par séquence de Samnick

ok donc bauer reste 4 c'est plutot samnick qui aura tendance à jouer 5

Mentalité de certains supporters adverses, enfin si on peut aller ca supporters..

Explique nous , stp, THEJULS...

sur notre site officiel, les commentaires:

http://www.sluc-basket.org/asp/zon_actualites/act_det.asp?actid=36123

Supporter Couguars a écrit:

Mentalité de certains supporters adverses, enfin si on peut aller ca supporters..

Explique nous , stp, THEJULS...

Juste que quand on est supporters de l'autre équipe, on doit se taire. Ils n'aiment pas entendire du bruit et ma petite voix fluette...

Merci pour la revue de presse.

Enorme victoire, je crois qu'on a jamais gagné a Chalon de cette manière, bravo à Samnick qui fait son meilleur match sous le maillot du sluc, on le sent libéré. C'est très prometteur.

THEJULS a écrit:

Supporter Couguars a écrit:

Mentalité de certains supporters adverses, enfin si on peut aller ca supporters..

Explique nous , stp, THEJULS...

Juste que quand on est supporters de l'autre équipe, on doit se taire. Ils n'aiment pas entendire du bruit et ma petite voix fluette...

faut dire que toi ,THEJULS , tu as un bel organe qui fait palir un certain nombre de personnes

James a écrit:

Merci pour la revue de presse.

Enorme victoire, je crois qu'on a jamais gagné a Chalon de cette manière, bravo à Samnick qui fait son meilleur match sous le maillot du sluc, on le sent libéré. C'est très prometteur.

Au dela de ses stats , victor a été aussi présent défensivement , j'espére que le match d'hier va lui permettre de franchir un cap et que vendredi prochain à gentilly il pourra reéditer ce genre de performance qui ravit tous les supporters du sluc , allez victor ; t'es le plus fort :cheers: !!!!!!!! et on est tous avec toi

Meilleure évaluation : Marc Salyers (Roanne) 34
Meilleure évaluation française : Victor Samnick (Nancy) 26
Meilleur marqueur : Marc Salyers (Nancy) 29
Meilleur rebondeur : Claude Marquis (Cholet) 14
Meilleur passeur : Sean Colson (Hyères-Toulon) 10

source LNB.fr

affligeant