[PROA J3] SLUC Nancy bat ELAN Chalon/Saône 88 (55) à 81 (40)

Troisième journée de ProA samedi 13 Octobre. Initialement programmée à 20h00, la rencontre entre Nancy et Chalon sera avancée à 19h00, puisque l'équipe de France de rugby rencontrera l'Angleterre en 1/2 finale de la coupe du monde.

On présente bien les choses, les confrontations entre ces deux équipes sont assez nombreuses et déterminantes depuis ces trois dernières années. Depuis la saison 2004-2005, il y a eu 10 oppositions entre les hommes de Greg Beugnot et ceux de Jean-Luc Monschau, dont 4 de Playoffs : 3 "petites" victoires pour Chalon (les trois au Colisée dont deux avec deux points d'écart) contre 7 victoires pour le SLUC (dont deux au Colisée; +19 et +26, en Playoffs).

En ce début de saison 2007-2008, Nancy est leader au classement avec deux victoires en autant de rencontres (Clermont et Levallois), tandis que Chalon, après avoir battu facilement les promus de Vichy (77-57), a perdu à Cholet (74-68), impuissant face à l'énorme Dobbins et ses 42 d'évaluation !

Les nancéiens retrouveront Moussa Badiane, qui tourne à 7.5pts (50%), 4rbds et 1ct pour 8.5 d'évaluation en 25min.







Site Officiel de l'ELAN Chalon/Saône

On aura pas mal de supporters là bas il me semble, au moins 1 bus + voitures...

Sport lorrain - Basket-ball
Pro A (Troisième journée) : Chalon - SLUC (samedi 19 h)

La fuite à l'étranger


Chalon et le SLUC ont perdu cette année leur joueur international (Diarra et Kirksay) pour l'étranger. Les meilleurs Tricolores entendent le chant des sirènes. Et les clubs français sont impuissants, faute de moyens financiers.






NANCY. - Comment retenir ses meilleurs joueurs lorsque l'économie du championnat de France fait triste mine sur le Vieux Continent, que le basket français est hors Jeux, qu'il traîne sa misère et qu'il se trouve aujourd'hui à des années-lumière du rugby, deuxième sport collectif français ?
Comment les clubs de Pro A peuvent-ils aujourd'hui lutter avec la NBA bien sûr mais aussi les grandes ligues méditerranéennes (Espagne, Grèce, Italie, Turquie) et le richissime championnat russe : « Tariq est parti à Kazan aux portes de la Sibérie, avec un salaire multiplié par quatre pour deux saisons » répète depuis le mois juin dernier le président Christian Fra. « Au SLUC Nancy, on ne pouvait que lui proposer un contrat à longue durée (trois ans) avec un salaire identique avec celui qu'il avait (20.000 euros par mois) ».
A vingt-sept ans, l'Américain de Nancy et des Bleus n'a pas longtemps hésité même s'il aime la France et qu'il se dit pénétré par les deux nationalités : « c'est le business aussi. Ceux qui disent qu'ils ne jouent que pour l'amour du basket, ce sont des menteurs. Si c'était comme ça, on resterait tous en France... ». Franc, l'ami Tariq !
Le SLUC a donc perdu Kirksay qui débute son championnat ce soir (contre Samara) comme l'Elan Chalonais son joueur international Mamoutou Diarra alors qu'il était encore sous contrat mais possédait une clause de sortie qu'il a levée à la surprise générale : « tous les joueurs rêvent de gagner de l'argent à l'étranger » rappelle Greg Beugnot, le coach de l'Elan « on est comme au foot et je le comprends. Maintenant a-t-il fait le bon choix ? Il part sans doute trop tôt. J'espère que ça ne se retournera pas contre lui ». Sous les ordres de l'ancien sélectionneur... néo-zélandais Tab Baldwin, Diarra a débarqué à Salonique, sous les couleurs du PAOK.
Demi-finaliste du championnat de France, Chalon (4,3 millions d'euros de budget) est logé à la même enseigne que le SLUC, triple finaliste (3,8 millions d'euros). Les deux clubs sont impuissants devant la surenchère du marché. L'Elan a perdu son grand espoir Mickaël Mokongo parti en Italie (Capo d'Orlando) avant de signer cette année en... Turquie à Banvit. Quant à Nancy, il n'a pu retenir Max Zianveni omnibulé par un départ à l'étranger même si aujourd'hui, il est toujours sans club et qu'il paye une certaine mauvaise réputation pas forcément justifiée. Rappelez-vous de la célèbre chanson de Georges Brassens.


Crise d'identité


En clair, si les joueurs de notre pays vont chercher fortune à l'étranger, c'est tout simplement parce que les clubs français ne peuvent s'aligner financièrement sur l'échiquier européen. Des clubs beaucoup plus encadrés, beaucoup plus surveillés financièrement que les clubs russes, turcs, grecs, espagnols dont certains croulent sous les dettes et qui oublient parfois de verser les salaires à leurs joueurs. Parlez-en à Laurent Sciarra lors de son expérience à Ionikos !
A ce sujet l'équipe compétente de Cyril Muller à la tête de la DNCCG qui oeuvre pour éviter les dérives fatales, fait un travail louable et méritoire : « et puis, il y a aussi les charges sociales et fiscales qui ne sont pas les mêmes » répète maintenant depuis dix ans Pierre Seillant, le directeur exécutif de Pau/Orthez qui n'a pu retenir en son temps Florent Pietrus (Malaga et Estudiantes) ou Antoine Rigaudeau (Bologne) mais aussi les joueurs NBA Michael Pietrus ou Boris Diaw.
Reste la vérité du parquet. Les principaux joueurs français (si on excepte Julian, Jeanneau, Badiane, Sangare, Bokolo, Ferchaud, Giffa, Sciarra) ont tous mis le cap sur l'étranger (voir encadré), abandonnant à leur triste sort les clubs de Pro A tourné de plus en plus, vers le deuxième vivier US.
La libre circulation des joueurs, le jeu des chaises musicales réservés aux Américains (quatre par équipe) fait qu'aujourd'hui le basket français est victime d'une grave crise d'identité. Triste constat.


Gilles GAIHIER


est republicain

Samnick ménagé









NANCY. - Les joueurs du SLUC n'ont pas chômé hier après-midi à Gentilly. Une séance de trois bonnes heures était au programme (vidéo + séance pratique sur le parquet). Victor Samnick qui se ressentait d'un coup, a été ménagé. Tout le reste de la troupe a répondu à l'appel. Mais aucune inquiétude en ce qui concerne la participation de Victor samedi à Chalon.
ZIANVENI. Max qui s'est entraîné avec le SLUC hier après-midi, attend toujours une offre. Il semble qu'il devra attendre désormais une blessure ou un constat d'insuffisance pour trouver un club.
TAPIRO. Drôle d'histoire parue dans la presse spécialisée. Le 8 mars dernier, l'ancien meneur de jeu de Nancy Meir Tapiro, a été poignardé alors qu'il effectuait juste après l'entraînement avec l'Hapoël Jérusalem, une séance perso de shoots. Un homme s'est rué sur lui pour lui donner deux coups de couteau (un dans chaque flanc). Tapiro qui a réussi à s'enfuir et gagner au plus vite l'hôpital grâce au médecin du club, s'est vite remis d'aplomb. Officiellement malade, l'histoire est restée secrète même si au dernier Euro, on évoquait une histoire d'adultère...
BUS. C'est dans le nouveau bus... luxembourgeois affrété spécialement à l'équipe professionnelle (départ vendredi 16 h) que le SLUC se rendra à Chalon. Jean-Luc Monschau, supporter du XV de France, a demandé la télévision pour suivre bien sûr France-Angleterre lors du trajet retour.


G. G. (Gilles GAIHIER)


est republicain

Merci Bacou....
GG....trouve la pro A....misérable...... ..ben pas moi...!!! au contraire le championnat me semble plus qu'intéressant cette année...

xela slucky a écrit:

Merci Bacou....
GG....trouve la pro A....misérable...... ..ben pas moi...!!! au contraire le championnat me semble plus qu'intéressant cette année...

GG parle du basket français en général, pas de la Pro A. Et je suis bien d'accord avec lui. Ce qui est dingue, c'est que ça fait plus de 10 ans qu'on dit que l'argent va baiser le basket français, et qu'en 10 ans, la seule chose que les dirigeants ont réussi à faire, c'est se retourner et baisser leur short… Pour développer le sujet, ya une interview intéressante de JP de Vincenzi aujourd'hui sur l'équipe.fr :
http://www.lequipe.fr/Basket/breves2007/20071010_021303Dev.html

Merci BACOU.

Merci Bacou.

Malheuseusement, on ne peut qu'être d'accord avec GG. Mais ce constat n'a rien de neuf. Ca fait des années que les supporters déplorent le manque de moyens du championnat de France.
Heureusement que l'on arrive à limiter la casse (un Top 16 de temps en temps, un p'tit 1/4 de finale d'ULEB et basta) avec la formation et le scouting des championnats mineurs.

Pro A (3e journée) : Chalon - SLUC, samedi 19 h

Un match pas comme les autres


En trois ans, le SLUC a joué cinq fois au Colisée dans une ambiance de feu. Et à chaque fois, on n' a jamais eu un match normal. Chaud, chaud...






NANCY. - Chalon - Nancy, voilà un match pas comme les autres. Un match qui aurait mérité les caméras de Sport + qui diffuse chaque vendredi le match chic et choc de la journée, ce qui aurait évité sans doute les dirigeants chalonais d'avancer la rencontre à 19 h et de dresser des écrans géants aux quatre coins du Colisée pour que les supporters de l'Elan puissent regarder France - Angleterre.
Chalon - Nancy, c'est aussi le demi-finaliste de la dernière édition contre le finaliste. Le troisième de la saison régulière contre le premier. Le duel entre deux coachs charismatiques de la pro A : Beugnot contre J. L Monschau. C'est aussi deux des toutes meilleures équipes du championnat, deux équipes que la presse spécialisée et les experts du basket français voient en haut du panier en février prochain pour lancer la Semaine des As et en mai prochain pour ouvrir les play-offs.
Mais ces Chalon-Nancy sont surtout des matchs qui vont souvent jusqu'au bout du suspense, des matchs où il se passe toujours quelque chose d'extraordinaire. Si depuis trois ans, le SLUC a toujours perdu en saison régulière au Colisée (deux fois au buzzer), il s'est imposé par la manière forte en play-off en réussissant deux « cartons » mémorables. Deux formidables démonstrations qui traversent toujours l'esprit de l'entourage bourguignon.
Le SLUC est donc plus que jamais l'équipe à battre en Bourgogne. Lorsqu'il débarque au Colisée, c'est l'événement à Chalon, même un soir de demi-finale de Coupe du monde de rugby. Ce qui fait dire à Jean-Luc Monschau : « lorsqu'on joue à Chalon, c'est très, très chaud. Ce n'est jamais un match normal. Et pour avoir vu jouer l'Elan version 2007-2008 à la vidéo, ça risque d'être bouillant. Plus que jamais, l'Elan court et dégaine à trois points... ».
Un rapide flash-back sur les cinq dernières rencontres en Bourgogne entre Chalon et le SLUC, fait saliver. Samedi soir au Colisée, on risque encore de noircir une nouvelle page d'un drôle de roman à suspense.


Saison régulière


- 13 novembre 2004 (Chalon bat SLUC : 88-86 après double prolongation).
Duel en haute altitude entre Sefalosha et Kirksay qui se disputent les points et les rebonds. A l'intérieur, le duo Best-Laure rivalise avec McClintock-Masingue. Le SLUC possède un point d'avance lors de la dernière possession ponctuée par un shoot désespéré au buzzer de Cohen-Mitz. La balle rebondit sur le cercle, Zianveni prend le rebond mais l'arbitre M. Machabert siffle une faute imaginaire de Kirksay à plus de 2 m de la balle. Chalon réussit un lancer franc pour égaliser. Videnov en feu (3/3 à trois points pendant la prolongation) donne l'avantage au SLUC (+ 9) mais le SLUC se fait rejoindre avant de s'incliner lors de la deuxième « extra time ».
- 16 décembre 2005 (Chalon bat SLUC : 93-75).
Privé de Kirksay et de Boyette, Nancy tient pendant plus de trente-trois minutes grâce notamment à un excellent DeRon Hayes (5/6 à trois points) et qui finira la rencontre avec 21 points. Mais, en manque de rotation, le SLUC finit par lâcher. L'intérieur Mazique et un incroyable Diarra (7/8 aux tirs dont 5/5 à trois points) font la différence.
- 20 janvier 2007 (Chalon bat SLUC : 86-84).
Après celui au Rhénus à Strasbourg, peut-être un des meilleurs matchs de Cédrick Banks (25 pts dont 4/6 à trois points). Le SLUC est privé de Julian mais tient la route avec Milislavjevic (10/10 aux lancer francs). Guice, Everett et Diarra (20 et 18 pts) ne peuvent empêcher le SLUC d'être devant (+ 5, 40'). Une faute non sifflée sur Branko, un panier immanquable, vendangé par McClintock et Braud au buzzer, poignarde le SLUC d'un tir primé.


Play-offs


- 5 juin 2005. Demi-finale retour (SLUC bat Chalon : 102-83).
Un des chefs-d'oeuvre du SLUC sous l'ère Fra-Monschau. Kirksay est énorme (41 d'évaluation), Tapiro termine à 10/12 et DeRon Hayes allume aux quatre coins du parquet (5/7 à trois points). Chalon n'existe pas. Masingue (6/8 à l'intérieur) joue des gros bras. Quelle leçon !
- 23 mai 2006. Quart de finale aller (SLUC bat Chalon : 98-72).
Un an plus tard, presque jour pour jour, le SLUC en remet une couche. Kirksay-Zianveni-Green et McClintock tuent rapidement le match. Julian fait un double-double (18 pts, 12 rbds) et Max est adroit à trois points (2/3). Quant à Tariq Kirksay, il a sorti sa boîte à outils (29 d'évaluation). Il n'y a pas photo. Le SLUC va se promener tout le match.


Gilles GAIHIER

est republicain

Ouais....;c'est toujours chaud ..;chaud......meme à Gentilly...
Merci pour l'article Bacou

Toujours des matchs très disputés au Colisée en saison régulière. Tant mieux pour le spectacle...!!

Merci Bacou pour l'article

cyril prépare ce match très scrupuleusement , pour gagner davantage en agressivité il était hier au spectacle de bigard


je ne sais pas si certains d'entre vous y étaient mais bigard s'est amusé avec cyril "on m'a dit que cyril était dans la salle , cyril un de nos plus grands basketteurs" (ovation pour notre cyril) il va le voir , lui fait la bise et se barre en disant " il doit avoir une bite comme ca "

Bigard, toujours dans la finesse

reymist a écrit:

cyril prépare ce match très scrupuleusement , pour gagner davantage en agressivité il était hier au spectacle de bigard


je ne sais pas si certains d'entre vous y étaient mais bigard s'est amusé avec cyril "on m'a dit que cyril était dans la salle , cyril un de nos plus grands basketteurs" (ovation pour notre cyril) il va le voir , lui fait la bise et se barre en disant " il doit avoir une bite comme ca "

Oui,Bigard est un ami de Cyril...mais c'est sur que tous les moyens sont bons pour décompresser...
Ps:je ne ferais pas de commentaires sur la taille de l'engin!

sacré Bigard toujours le mot pour rire

« Le SLUC est mieux équilibré »


A 50 ans, Greg Beugnot est toujours aussi passionné, enthousiaste. L'entraîneur de Chalon parle de son équipe, du nouveau SLUC, des départs de Diarra, Kirksay et Everett, et de l'équipe de France.


NANCY. _ Il vient d'avoir 50 ans, quelques mois après son copain Jacques Monclar. Gregor Beugnot, figure emblématique du basket français, ancien coach du grand ASVEL, dernier club français qualifié pour le final four de l'Euroligue, accompagne depuis maintenant quatre ans l'Elan Chalonais dans son ascension dans le basket français.
Une équipe de Chalon, demi-finaliste du championnat la saison dernière, battue par la Chorale de Roanne en trois manches mais qui nourrit cette année de solides ambitions, même si l'équipe renouvelée à plus de 50 % est encore loin de son rendement maximum. Après avoir battu Vichy, l'Elan s'est incliné à Cholet, où il est toujours très difficile de s'imposer, dans un championnat d'une densité exceptionnelle.
- Greg Beugnot, comment jugez-vous votre début de saison ?
- On a réussi un bon match contre Vichy avant de... déjouer à Cholet où l'on a douté, manqué de rythme, manqué de réaction défensive. Il va falloir que l'on se repose sur une connaissance complète de notre jeu, et que l'on croie plus en ce qu'on fait. A + 6, dans le money-time à Cholet, on a tout à coup oublié de jouer...
- Gagner à l'extérieur cette saison, c'est compliqué. Pensez-vous comme beaucoup de vos confrères que la Pro A est encore plus dense cette année ?
- Tout à fait ! Il sera encore plus dur de dégager un groupe, de dégager une hiérarchie. Toutes les équipes se sont sérieusement renforcées.
- Votre premier objectif de la saison : se qualifier pour la Semaine des As ?
- C'est un premier pas à franchir, et ça risque que d'être très compliqué car notre calendrier est très difficile. Comme Nancy, Chalon aura huit matchs à l'extérieur pour sept matchs à domicile. C'est une drôle de manière de remercier les clubs qui ont fait une bonne saison 2006-2007. Je trouve ça aberrant.
- Ce qui importe de ne pas se « planter » à domicile ?
- Il va effectivement falloir trouver une certaine rentabilité, ne pas laisser trop de plumes en Coupe ULEB. Certains matchs entre les dix ou douze premiers du championnat, ne vont pas se jouer à grand-chose. Et comme Le Mans et Strasbourg ont déjà perdu à domicile, il y a déjà deux gros calibres qui vont aller chercher un gros coup à l'extérieur. Je vous le répète : cette année, ça va être compliqué.


« Je n'accuse personne »


- Que pensez-vous du SLUC Nancy reconstruit à 80 % ?
- Je trouve que l'équipe a considérablement gagné en complémentarité, qu'elle est mieux équilibrée même si certains diront qu'elle lui manque une rotation à l'intérieur. Je ne suis pas d'accord. Ricardo Greer peut monter facilement au poste 4. C'est un excellent mélange de jeunes joueurs et de joueurs très expérimentés du championnat de France. Et pour avoir vu le SLUC en vidéo, je trouve qu'il y a déjà beaucoup de liant dans cette équipe, pourtant recomposée.
- Chalon - Nancy, c'est chaud, très chaud. Et surtout généralement un combat qui se termine deux fois sur trois au buzzer ?
- Je ne sais pas du tout. C'est un match important mais qui n'aura pas une si grande incidence qu'on pourrait le croire. On est sûr que d'une chose : si le SLUC gagne, il repartira en Lorraine avec un bonus.
- Pourquoi Mamatou Diarra est-il parti ?
- A-t-il fait le bon choix ? Je ne sais pas, car il est parti pour le même salaire ou presque. Ce n'est pas le cas de Kirksay par exemple, qui est parti à Kazan. Pour avoir discuté avec l'entraîneur du Dynamo Moscou, je sais que Tariq est parti pour un énorme contrat.
- Et que pensez d'Everett, votre meneur de jeu, qui a filé à l'anglaise à Nymburk en République Tchèque, alors que vous en aviez fait votre leader et que vous aviez construit l'équipe autour de lui ?
- Il a pensé qu'en France, on l'avait formé, qu'il était prêt à aller chercher de l'argent. Simplement à Nymburk, dans une équipe qui a un autre style de jeu, il n'a pas donné satisfaction. Il a été « coupé ». C'est bien fait pour lui.
- Ancien international, le fiasco de l'équipe de France a dû vous faire mal ?
- Bien sûr ! C'est un château de cartes qui s'écroule. C'est dommageable pour le basket français, qui va souffrir de la comparaison avec le rugby qui flambe de mille feux. Je n'accuse personne d'autant que finalement, ça ne tient à pas grand-chose, comme un ou deux lancers-francs en quart de finale. Il faut maintenant savoir le pourquoi des choses, tirer des enseignements. C'est trop facile de tirer à boulets rouges. Moi, j'avais proposé à la Fédération qu'on donne un avis, qu'on scoute un ou deux matchs en Europe. On ne nous a pas contactés.
- Vous êtes sans doute l'entraîneur français en activité le plus charismatique et le plus expérimenté en Pro A avec une grosse expérience en Euroligue. êtes-vous candidat au poste de sélectionneur de l'équipe de France ?
- Non ! Je n'ai jamais été candidat. Si j'intéresse, on sait où me contacter. Je n'ai jamais été du style à proposer mon CV dans le dos d'un collègue. Je ne suis pas du genre à vendre ma popote.
- A 50 ans, êtes-vous toujours aussi passionné ?
- J'ai arrêté ma carrière de joueur lorsque j'ai en ai eu marre de prendre mon sac le matin pour aller à l'entraînement. Je ne suis pas un tricheur. Lorsque je ne serai plus passionné, j'arrêterai.


Propos recueillis par Gilles GAIHIER


est republicain

Merci !

Merci Bacou...!!

Merci Sympa l'interview de Beugnot ^^

Présentation de ce match sur le site officiel du SLUC Nancy Basket

http://www.sluc-basket.org/asp/zon_actualites/act_det.asp?actid=36118

Merci...Bacou...et merci Corpus...

KILL BILL a écrit:

reymist a écrit:

cyril prépare ce match très scrupuleusement , pour gagner davantage en agressivité il était hier au spectacle de bigard


je ne sais pas si certains d'entre vous y étaient mais bigard s'est amusé avec cyril "on m'a dit que cyril était dans la salle , cyril un de nos plus grands basketteurs" (ovation pour notre cyril) il va le voir , lui fait la bise et se barre en disant " il doit avoir une bite comme ca "

Oui,Bigard est un ami de Cyril...mais c'est sur que tous les moyens sont bons pour décompresser...
Ps:je ne ferais pas de commentaires sur la taille de l'engin!

ça devait etre marrant a voir bigard a nancy!!!

Avant Chalon - Nancy (samedi 19 h)
Parker, initiales TJ









Il a déjà un nom célèbre. Mais Terrence Jonathan Parker n'entend pas se contenter d'être le frère de « TP ». Avec le SLUC Nancy, il aspire aussi à se faire un prénom.

Le grand public l'avait découvert voilà deux ans lorsque son nom était venu noircir la colonne « arrivées » d'un Paris BR se débattant alors en plein marasme. Le petit frère de TP à Paris, il n'en fallait pas plus pour susciter la curiosité des médias et propulser sous les feux de la rampe l'énigmatique Terrence Jonathan - plus communément TJ - Parker.
« C'est dur parfois, explique le jeune frère (23 ans) de Tony, mais je pense avoir déjà montré que je pouvais jouer à ce niveau », confie l'interessé qui, après deux saisons mitigées (ndlr : 8 points, 2 passes décisives en 2005-06 et 2006-07) au Paris BR , l'ancien club de son héros de frère, a voulu relever un nouveau challenge en optant cette saison pour le SLUC Nancy, finaliste du championnat ces trois dernières années et candidat autoproclamé à la sucecssion de Roanne.
« Ce qui m'a poussé à venir ici ? C'est la perspective de jouer le Championnat et la Coupe ULEB, insiste cet arrière de formation qui peut également jouer meneur à l'occasion, et puis aussi, le goût de la victoire ; cela va me changer car ces cinq dernières années (NDLR : en université américaine avec la modeste fac de Northwestern et à Paris), je ne l'ai pas trop eu ! ».
Après une préparation perturbée par une entorse à la cheville (la première de sa carrière), le néo-Nancéien a déjà eu deux fois l'occasion de commencer à étancher cette soif de victoires, à Clermont et face au... Paris-Levallois. Et même si Jean-Luc Monschau a relativement peu fait appel à lui jusque là (11 minutes en tout et pour tout en deux matches pour 3 pts de moyenne), TJ ne doute pas un instant que Nancy va lui permettre de franchir un palier. D'autant que pour l'aider à gravir les marches, il peut compter sur le soutien permanent de son frère, lequel n'est pas avare de conseils.
Les conseils de TP
« Je suis heureux et très fier de ce qu'il réussit », sourit TJ, qui avoue essayer de regarder le plus de matches possibles de son frère. « J'apprends beaucoup quand je m'entraîne avec lui ou quand on fait des un contre un », ajoute le « petit » Parker.
« Quand je vais le voir aux Etats-Unis, j'emmène des cassettes de mes matches, et il me donne des conseils, comme mon père d'ailleurs. Cela me permet de progresser ». Réviser ses gammes avec un triple champion NBA n'est pas un privilège donné à tout le monde...
Pour lutter contre l'éloignement géographique et les calendriers de NBA et de Pro A qui ne leur laissent pas souvent le loisir de se voir durant la saison, les deux frangins s'appellent régulièrement pour se donner des nouvelles.
Tony lorsqu'il le peut essaie aussi de venir voir jouer Terrence. C'est rare, mais cela arrive. Le meneur des Spurs a ainsi mis à profit une période de battement entre la fin de l'Euro et son retour aux Etats-Unis pour encourager son frère à Clermont-Ferrand lors de la première journée de Pro A. Arrivé en avion peu avant le match et accueilli comme une rock-star par le public auvergnat, le meneur tricolore s'est assis aux premières loges et a regardé la prestation du SLUC... et de son frère, qui a paru plutôt nerveux mais qui a planté un panier à trois points en fin de match. A quelques jours près cela aurait pu être Chalon. Tant pis ! A défaut de TP, le public du Colisée se consolera avec TJ.
Location pour Elan Chalon - Nancy. La location pour le match se poursuit aujourd'hui, de 9 h 30 à 12 h et 14 h 30 à 18 h , ainsi que samedi de 10 h à 12 h au Colisée. Téléphone (carte bleue) : 03.85.41.16.16.
Le match débutant à 19 h, l'ouverture des guichets aura lieu à 16 h. Match espoirs à 16 h 15.

Koné le retour
Comme Nancy, qui ne déplore pas le moindre blessé ou absent pour ce déplacement en Bourgogne, l'Elan Chalon abordera ce choc de la 3e journée au grand complet. Suspendu pour les deux premiers matches, Mohamed Koné a récupéré sa licence et retrouvera donc sa place dans la rotation chalonnaise. Ce qui ne sera pas de trop pour affronter un SLUC déjà en pleine bourre comme en témoignent ses deux succès à Clermont (66-80) et devant Paris-Levallois (88-76). « Compte tenu de son potentiel, observe Gregor Beugnot, Nancy est une équipe qui a la capacité de faire un gros écart très rapidement sur un match. L'important, cela va être de ne pas décrocher au score. Après, poursuit le coach chalonnais, cela peut se jouer sur les rotations ; si les cinq, six joueurs majeurs s'annihilent de part et d'autre, la différence peut venir du banc. Le problème, c'est qu'ils ont aussi les joueurs pour ça... ».

le journal de Saône et Loire

C'est super d'avoir les avis des deux journaux de chaque région. Merci beaucoup Bacou.

aircraft a écrit:

KILL BILL a écrit:

reymist a écrit:

cyril prépare ce match très scrupuleusement , pour gagner davantage en agressivité il était hier au spectacle de bigard


je ne sais pas si certains d'entre vous y étaient mais bigard s'est amusé avec cyril "on m'a dit que cyril était dans la salle , cyril un de nos plus grands basketteurs" (ovation pour notre cyril) il va le voir , lui fait la bise et se barre en disant " il doit avoir une bite comme ca "

Oui,Bigard est un ami de Cyril...mais c'est sur que tous les moyens sont bons pour décompresser...
Ps:je ne ferais pas de commentaires sur la taille de l'engin!

ça devait etre marrant a voir bigard a nancy!!!

et dire que le lendemain gad elmaleh était de la partie aussi , ca a été dur de choisir (à quand la supercagnotte d'euromillion pour voir les 2 ...!)
j'ai trouvé ca sympa de la part de bigard de prendre qqn de la région pour glisser une petite vanne
merci pr l'info kill bill ^ ^