[EuroChallenge] 12-13 :: Défaite face à Minsk

Voilà, le nouveau qui fait son match en l'absence de Linehan... Coïncidence, ou pas ?

On verra samedi,le mARTIN, faut arretez de stigmatiser Linehan,Touré,Pope,Merriex PAS MIEUX!!!

ET pas besoin de Linehan pour passer de +12 a -12!!!!

On ne stigmatise pas Linehan. Il prend simplement la place d'un meneur US dominant. John a beaucoup donné au SLUC, c'est dommage qu'il lui en reprenne un peu sur sa dernière saison et demie.

Ben cela ne tenait qu'a JLM de ne pas le renouveler!!!Perso,si Linehan etait entouré de joueurs d'un autre calibre,ce serait plus simple pour lui aussi!!

Mais c'est une erreur de JLM, personne ne dit le contraire. Et John n'a malheureusement plus la condition physique pour la rattraper.

Parmi les pbs du soir : les pertes de balles, notamment dans les 3 premières minutes du 3e quart (dû en partie à 1 defense nordiste retrouvée). Ensuite les rebonds offensifs de gravelines. Combien de 2e ou de 3e chance.

Quand j'ai vu courir Merriex,Grant,la prestation des Touré ,Pope ,Sylla samedi ,je me dis que Linehan peut encore nous rendre des services ,faut juste qu'il accepte de jouer un peu moins ,et d'endosser le role du grand frére sur le banc !!!

Bonsoir,
Pour moi faire un constat d'échecs des joueurs est trop simple.
Qui les a recrutés?
Et qui ne sait pas les faire jouer ensemble?
Je vous lis et comprends vos doléances.
Le souci est qu'a l'heure actuelle nous sommes dernier du championnat!
Que samedi on retourne à Gravelines et qu'ils ne nous feront pas de cadeaux.
Le - 15 mini est plus qu'envisageable...

A-Sir a écrit:

Mais c'est une erreur de JLM, personne ne dit le contraire.

Si seulement les principaux interréssés pouvaient le comprendre...

site FIBA :


Nancy Player Torrelll Martin
"We had a very good first half, and we had to build on upon it. The difference in the second half is that they were a more agressive team, this agressivness killed us offensively. They became too comfortable with their shots. It's too frustrating. We are fighting hard but we must fight smart."

Nancy head coach Jean Luc Monschau
"It's more complicated without Jamal Shuler and John Linehan, the first half was encouraging, we provoked many turnovers. The second was totally the opposite and then Gravelines ate us."

van morrison a écrit:

Quand j'ai vu courir Merriex,Grant,la prestation des Touré ,Pope ,Sylla samedi ,je me dis que Linehan peut encore nous rendre des services ,faut juste qu'il accepte de jouer un peu moins ,et d'endosser le role du grand frére sur le banc !!!

Linehan est un meneur US, sans doute celui qui a l'apport le plus faible de Pro A. C'est un poste clé et malheureusement, il est occupé par un mec cramé et qui ne peut jouer que 12-13 minutes à un niveau décent.
Merriex ou Grant ne sont que des remplaçants. Quant à Touré et Pope, ils sont extrêmement décevants également, c'est vrai. Mais encore une fois, ça irait déjà mieux avec un véritable meneur. A l'heure actuelle, on doit se contenter d'un arrière fou-fou et donc de Linehan. Ça ne va pas et si un changement doit être effectué, c'est sur ce poste que cela doit se faire.

De retour du match...terrible sensation d'impuissance en deuxième mi-temps!
Je ne dis pas que Bingo a été sensationnel mais il s'est battu (rebonds off et recherche d'une passe).
Autre joueur satisfaisant torrel martin qui a semblé libéré...
Derrière c'était waterloo morne plaine! Cellus ok il a scoré mais quel croqueur de balles et quelle défense suspecte (ses 5 fautes ne sont pas un signe qu'il a bien défendu!)
Quand va t-on avoir 3 joueurs à leur niveau (financier au moins) en même temps? King jusqu'ici irréprochable a totalement été mangé physiquement et était clairement hors du match
Touré toujours aussi peu concerné...
Et que dire de JLM dépassé puis résigné (bingo sort et 30 secondes après est de retour! Pour plus de mobilité? Pour jouer small ball?)
Là je suis vraiment inquiet et je ne vois pas bcp de motifs d'espoir...Affreux

J'oubliais Pope clairement tricardisé en première mi-temps (au moins 3ou 4 situations où démarqué,il ne voit pas la balle) pas le top pour reprendre confiance!
Peu de motifs d'espoir!

Pope j'arrive vraiment pas à accrocher !!! La plus grosse déception depuis le début. Merriex ? Il apporte en effet au rebond, cherche l'extra passe... Mais qu'est ce qu'il me fait peur parfois dans ses prises de balle...

Au final, le BCM est entré pépère dans la rencontre, et comme on a eu un peu d'adresse, le trou s'est fait.

Et puis le BCM s'est mis à joué, à défendre, et là, le SLUC a disparu.

Quand ce n'est pas Diabaté qui tente tout et n'importe quoi, c'est Sommerville. Y'a des choses intéressantes, mais on est trop friables, trop inconstants, trop immatures, trop dilettantes... Quand le BCM s'est mis à défendre, bon dieu, c'était de la défense.

Pourquoi s'entêter à balancer des briques ? Merde quoi, même King s'y est mis.... A peine la balle en main, il a systématiquement préféré jeter la balle plutôt que de faire une passe... C'est quand même fou de faire 2, 3, 5 fois la même erreur.

On sent qu'il y a des intentions.. Mais ça ne suffit pas...

On se fait bouger sur chaque poste ce soir encore. Grant qui gambade balle en main, on croirait qu'il part en ballade dominicale avec son gosse. Et quand 2 nordistes lui tombent dessus, c'est la panique et on fait nimpe...

Après c'est clair... Le BCM a un gros, gros effectif. On est déjà limité, alors c'est sûr qu'avec tout nos problèmes actuels, gagner relevait du rêve. On finit pas trop loin, c'est déjà rassurant.


N'empêche que.... Y'en a un qui a pris un méchant, méchant, très méchant dunk dans sa ptite face.... Il me semble que c'était Loum qui a posterisé Merriex... Ou Camara.... N'empêche que ce dunk...Houlàlà....

Finalement, ce soir, Martin a été bon, généreux. Sylla progresse de match en match et ce soir il a été tout bon. C'est finalement le seul gars un peu tanké capable d'aller jouer des coudes. Ni sommerville, ni Merriex ni King ne le sont capables.

Lorsque je vois Cholet qui recrute Obasohan, Dijon qui signe Owens...

Je suis pratiquement certain, et ce depuis milieu de saison passée, qu'il nous faut un meneur, un vrai... C'est frustrant car il y a des éclairs, des choses intéressantes, en effet. Mais il manque un patron quoi.

Et une fois encore, même si je m'acharne, lorsque je lis que Martin a joué "libéré" (et que je vois ses stats), cela me conforte dans mon avis. Et j'en suis désolé pour Linehan, mais c'est comme ça. À un moment donné, faut arrêter de faire des sentiments. L'avenir du club est en jeu.

En première MT, avant qu'on ne fléchisse et que le BCM ne hausse sérieusement le niveau en défense, la conclusion de tout ceux à côté de moi était de dire que "subitement", on avait retrouvé côté Nancy un jeu plus fluide, plus dynamique, les mecs se rendaient dispo, ça bougeait.

Probablement qu'il y a eu des intentions qu'il n'y avait pas jusqu'alors, mais certainement aussi que sans Linehan, on a pu proposer un autre jeu, bien plus adapté aux joueurs qu'on a.

http://www.estrepublicain.fr/sport/2012/11/14/un-sale-quart-d-heure
4.11.12 à 07h05 | Mis à jour il y a environ 17 minutes

Nancy. Comment perdre les pédales aussi vite ? Comment montrer deux visages si différents ? L’incontestable montée en intensité défensive de Gravelines après le repos ne peut tout expliquer. Comme si le SLUC, plombé par trois balles perdues stupidement au retour des vestiaires (0-7 en 2’30), avait subitement perdu le contrôle de la rencontre, giflé d’un incroyable 34-10 après le repos. Décidément quand rien ne va, rien ne va…

La faute à Gravelines d’abord, revenu sur le parquet pour se faire pardonner d’une première mi-temps plutôt relax sur le plan défensif. La faute aussi à Shawn King mangé tout cru par… Camara et Loum sous le cercle alors que Vaty était sorti du match pour ses fautes : « Gravelines a retrouvé ses valeurs : relance et puissance sous le panier. Et vite, trop vite, on s’est remis dans une position d’équipe menée, une équipe qui court après le score », soulignait Jean-Luc Monschau en pétard après son pivot, « Sans Shuler et sans Linehan, il faut que mes joueurs cadres assurent. Camara prend 13 rebonds (6 offensifs) sous le nez de King, c’est trop, beaucoup trop. Dommage car Torrell (Martin) nous a rassurés ce soir. »

Effectivement, on a cru à la résurrection de Torrell Martin, au fond du trou depuis son arrivée à Nancy, mais qui en rentrant aux vestiaires d’un match jusque-là dominé par le SLUC, pointait à 100 %.

Avec 5/5 aux shoots dont 2/2 à trois points, le remplaçant de Jamal Shuler, avait pensé tout simplement changer la vie du SLUC. Il avait en tout cas trouvé de la lumière dans le cercle du BCM, rassurer aussi les supporters nancéiens sur son potentiel, sur ses qualités lui qui tournait, faut-il le rappeler, à 3/17 sur ses quatre derniers matches.
King inexistant

Si bien qu’à la pause d’un match européen qui n’avait évidemment pas la saveur des grandes soirées d’Euroligue, le SLUC avait fait la course en tête (16-8, 7’ ; 32-16, 15’) pour rentrer aux vestiaires sur un matelas douillet (44-32) malgré les paniers faciles manqués sous le cercle par Shawn King qui allait vivre une soirée très difficile.

L’embellie fut, hélas, de bien courte durée. Et les dures réalités d’un début de championnat sinistre revinrent inévitablement à la surface dès que Gravelines monta en intensité défensive.

Subitement incapable d’attaquer la défense nordiste, le SLUC se mit à perdre sa sérénité collective. Les pertes de balles se multiplièrent et Gravelines aligna les paniers faciles dans une défense nancéienne qui perdit lamentablement de son étanchéité. Le SLUC passa un sale quart d’heure (44-32, 20’ puis 54-66, 35’) sans pouvoir réagir. Rideau !

Nouvelle défaite au compteur et nouvelles insomnies en perspective pour Jean-Luc Monschau. Le SLUC a vraiment du souci à se faire. Car samedi, le BCM n’attendra pas la seconde mi-temps pour afficher sa nette supériorité : « entre le SLUC, sans Shuler ni Linehan, et Gravelines, il n’y a pas photo », résumait Jean-Luc Monschau. Hélas, oui…

Gilles GAIHIER

Sluc : du travail à mi-temps
Plutôt rassurant et efficace en première période, le SLUC s’est ensuite effondré...


Le Nancéien Sylla (8 pts) a essayé de limiter les dégâts. Photo Anthony PICORÉ

Une mi-temps… et puis plus rien, ou presque. Pendant vingt minutes, le Sluc avait pourtant redonné un peu d’espoir à ses fidèles, hier soir. Avant de retrouver inexplicablement le visage emprunté qu’il a trop souvent affiché depuis le début de saison. Avant d’être débordé par le rythme imposé par Gravelines et d’être archi-dominé dans la raquette.

Sevré de beau jeu depuis le début de la saison, le public nancéien a effectivement profité de la première période pour se réconcilier un peu avec son équipe. Quels motifs de satisfaction a-t-il trouvé dans ces vingt premières minutes ? Une équipe solidaire, prête à faire des efforts en défense. Il a également eu le plaisir de découvrir qu’Hervé Touré et Torrell Martin, deux joueurs en grandes difficultés jusque-là, pouvaient apporter leur pierre à l’édifice.

Le premier a marqué le début de rencontre de son empreinte. Quant à l’arrière américain, remplaçant de Jamal Shuler, il a bouclé la mi-temps avec un joli sans faute aux shoots (5 sur 5, dont 2 sur 2 à trois points). Plutôt rassurant pour la suite. Toujours est-il que, porté par ces deux « revenants » ainsi que par la réussite de Marcellus Sommerville, le Sluc s’est rapidement mis sur les bons rails (18-8, 7 e ; 30-14, 14 e) et s’est même offert le luxe de regagner son vestiaire avec un petit matelas de sécurité (44-32). Une forme de sérénité que l’on n’avait plus vue depuis belle lurette à Gentilly. Au final, tous ces petits plaisirs consommés au compte-gouttes ne seront qu’une maigre consolation…

Il faut bien admettre que la maladresse affichée par les Gravelinois a largement contribué à placer le Sluc dans une telle situation de confort. Notamment derrière la ligne des trois points, où Johnson, Curti et leurs coéquipiers ont connu une sévère panne (2 sur 11 à la pause). Un BCM également sanctionné pour avoir perdu treize balles en court de route et qui n’avait maintenu sa tête hors de l’eau que grâce aux points trouvés par Vaty sous le cercle et à la patte de Buycks.
Curti adroit

Mais malgré un premier acte laborieux, l’équipe du cadet des frères Monschau était toujours dans le rétroviseur des Nancéiens. Et il n’a pas fallu grand-chose pour que son retard fonde comme neige au soleil. Un brin d’agressivité supplémentaire en défense, un gros début de troisième quart-temps de David Noël, une nette domination sous les cercles… et un Sluc qui retombait progressivement dans ses travers défensifs, sous la pression et le rythme imposés par des Nordistes transformés. Malgré la quatrième faute de Vaty (26 e), les affaires des Nordistes s’arrangeaient au fur et à mesure que le jeu nancéien se délitait (48-50, 28 e). Porté par la présence de Camara (11 points, 13 rebonds dont 6 offensifs en 22 e) et l’adresse extérieure de Curti et MBaye, le BCM allait même passer un sévère 35-10 à l’équipe de Jean-Luc Monschau entre le retour des vestiaires et la trente-cinquième minute (54-67). Fragile mentalement, le Sluc ne s’est jamais remis d’une telle gifle. Gravelines a sans doute fait un grand pas vers la qualification et a frappé fort en vue des retrouvailles au Sportica. Quant au Sluc, il reste plus que jamais empêtré dans ses doutes.

Th. S.

Bon vous croyez que la Staff va réagir?

Quand je lis les propos de Beugnot et Juillot à Chalon, alors que c'est loin d'être la big crise, je me dis que notre staff est composé d'enfants de coeur...

A vous lire, je suis plus qu'inquiet sur la capacité du SLUC à s'en sortir cette année.

Au fait quelqu'un sait ne nombre moyen de victoires à obtenir pour éviter la relégation?

Mais que JLM arrête de dire "Sans Shuler ni Linehan".... Linehan, on en est à se demander si sa présence n'est pas plus préjudiciable au collectif qu'autre chose. Parce que derrière ses quelques bonnes actions défensives, la gabegie collective et offensive n'est vraiment pas comblée.

Quant à Shuler, Martin l'a bien remplacé hier. Numériquement, nous n'avons eu que Linehan en moins.

Alors oui le BCM a un effectif plus dense et fournit que le nôtre, mais je ne crois pas que ce soient les absences qui aient eu une quelconque explication à notre défaite.

En fait j'ai comme l'impression que match après match on se cherche des excuses.... Alors oui si Martin avait fait un match pourri on aurait pu dire que Shuler.... Mais là non. Martin a été exemplaire dans l'agressivité, dans les intentions, offensives et défensives. Shuler a vraiment été avantageusement remplacé hier.

baltazar21 a écrit:

Bon vous croyez que la Staff va réagir?

Quand je lis les propos de Beugnot et Juillot à Chalon, alors que c'est loin d'être la big crise, je me dis que notre staff est composé d'enfants de coeur...

A vous lire, je suis plus qu'inquiet sur la capacité du SLUC à s'en sortir cette année.

Au fait quelqu'un sait ne nombre moyen de victoires à obtenir pour éviter la relégation?

Dac avec toi ....ci dessous l'itw du Prési de Châlon..... ANTI-LANGUE de BOIS...





Interview - Elan Chalon Dominique Juillot « pas vraiment surpris »



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le 14/11/2012 à 05:05 par par Michaël RigolletVu 1499 fois




Dominique Juillot : « Dans cette situation, nous avons aussi une part de responsabilité très importante en tant que dirigeants ». Photo Jérôme Debarreix (CLP).



Comme à l’accoutumée, le président chalonnais, Dominique Juillot, ne mâche pas ses mots et pointe du doigt certains cadres.









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Vous avez assisté lundi soir à la déroute de votre équipe à Boulazac. Êtes-vous inquiet ?

« Tout d’abord, je tiens à préciser qu’il faut rester calme. Mais, à la fois, je suis inquiet et pas vraiment surpris. Il y a quinze jours, déjà, j’étais intervenu pour dire aux joueurs que nous n’allions pas dans la bonne direction […] Et si nous n’avons pas changé, certains ont changé, peut-être sans s’en apercevoir, en décrétant eux-mêmes qu’ils étaient des stars. Voilà en ce qui concerne les joueurs. Mais je n’enlève pas non plus notre responsabilité en tant que dirigeants ».

C’est-à-dire ?

« Nous avons aussi une part très importante dans cette situation. Et je m’inclus dedans. Sans la blessure de Denmon, qui est bien meilleur que Rush, et celle de Williams, nous n’en serions certainement pas là aujourd’hui. Mais au-delà de ça, j’avais préconisé de prendre un nouveau joueur pour les matches amicaux. On ne l’a pas fait car on n’a pas trouvé sur le marché, mais aussi peut-être par manque de connaissance et de temps de notre part. Nous avons été démunis. Avec pour conséquence d’avoir tiré sur les cadres sans mettre dans le coup les jeunes joueurs, même si on a essayé avec Capela et Aboudou… Mais ce ne sont pas eux ni Lang qui peuvent être en cause et qui doivent prendre les choses en main. Ce sont des joueurs d’appoint ».

Les vrais responsables sont donc les cadres, n’est-ce pas ?

« Encore une fois, on a cru que notre effectif serait suffisant, et que l’on pouvait attendre que Marcus (Denmon) revienne. Mais ça suffit d’autant moins que l’état d’esprit n’est plus là […] J’ai toujours pour habitude de montrer du doigt ceux qui sont censés être les leaders, sachant que je n’enlève pas grand monde dans cette médiocrité. C’est difficile d’en vouloir aujourd’hui à Tchicamboud qui tient l’équipe à bout de bras et qui est trop exposé. À un degré moindre, Lauvergne monte en puissance… Par contre Schilb n’est que l’ombre de lui-même. Rush ne travaille pas assez. Et Williams a beaucoup de mal ».

Et Evtimov ?

« Je n’ai rien à lui reprocher vraiment, si ce n’est qu’il est tributaire du jeu mis en place par les autres. Si on ne le met pas en situation de réussite, il ne l’est pas ».

Quelle (s) solution (s) préconisez-vous aujourd’hui ?

« Tous les observateurs voient bien ce qu’il nous manque. Nous devons trouver en urgence un joueur capable d’apporter vraiment quelque chose ( ndlr : une rotation au poste de meneur), en espérant que l’intérêt général revienne dans les têtes. Car ce n’est pas le coach qui est trahi… C’est le club ! Et le club reste plus important que les individus ».

Qu’est-ce qui vous agace le plus dans le comportement des joueurs ?

« Tout le monde ramène toujours tout à sa propre personne. C’est ça qui est choquant. Si certains pensent se servir de Chalon, ils ne trompent personne que ce soit en France, en Europe comme aux États-Unis d’ailleurs… Cette équipe a néanmoins les capacités pour se reprendre. Mais si certains n’ont pas envie, il vaut mieux qu’ils s’en aillent. On a le droit d’être plus ou moins bon, d’avoir un traitement de faveur qui réduit son impact. Mais dans ce cas, on se met au service du collectif. Pour l’instant, les attitudes ne sont pas bonnes. La combativité non plus. On a des joueurs moyens, qui ne sont pas assez forts individuellement. Donc il faut vitre rentrer dans le bon état d’esprit. Sinon, après, on va se fâcher pour de bon ».

Dans ces conditions, le match crucial de Gdynia arrive-t-il au bon moment ?

« Je pense que oui car là-bas, on ne pourra compter sur aucune aide extérieure ».

Anti langue de bois ... Ou bêtise ?

l'Euroleague est un cadeau parfois empoisonné. Juillot fustige ses joueurs en mettant en doute leur implication et parle de gens qui se "servent" de Chalon.... Ca me rappelle nos campagnes Euroleague....

Le Prési essaie de faire le forcing sur ceux qui ont les cordons de la bourse pour recruter encore un joueur dans un effectif pléthorique.

C'est juste curieux qu'il ne soit pas aussi sévère envers un coach qui a monté une équipe qui se retrouve - visiblement - avec un seul meneur.

Enfin c'est sûr que Rush il va aimer ces déclarations ....

Non, il n'essaie pas de faire le forcing sur le financeur car l'argent, ils l'ont...

Effectif pléthorique excuse moi mais bien moins que celui de notre 1ère année d'Euroligue. Ils ne tournent qu' à 8 pros + 2 jeunes.

Il n'hésite tout de même pas à secouer sérieusement Rush et l'(ex) idole, Schilb...

J'aimerais juste que Fra soit enclin à autant de réalisme...

y a des dirigeants qui sont solidaires mécaniquement quasiment en toute circonstance, au moins publiquement, espérons que M. Fra en secoue parfois quelques uns, voir le groupe


y a des dirigeants, qui se voient comme des super managers (style : "j'ai géré des commerciaux qui ont vendu des conserves au Kazakhstan, je peux bien gérer des mecs dont le boulot consiste à jouer à la balle"). Ces mecs ont lu "le choc psychologique pour les nuls". Mais ils ont lu vite. Alors, ils recadrent grossièrement leurs joueurs ou entraîneurs. Ils font pression sur les arbitres constamment, sur la ligue, etc...

la vérité, pour moi, est au milieu. On ne met pas tout sur la place publique. QUand il y a un problème de fond, on essaie de régler dans le vestiaire. Ce qui n'empêche pas de déclarer aux autres parties prenantes (supporters, sponsors...) qu'il y a quelque chose qu'on ne souhaite pas trouver dans son potage habituellement. On dit fort qu'il faut que ça bouge. Ce qui rassure un peu. Et si des joueurs passent les limites, ils n'ont pas à être protégés.